03/10/2015
22:39:27
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[Archives] Conférence de X̌amanac - Pour la refondation d'une organisation continentale - Page 2

William IV, Roy d'Issitralie, prend la parole :

Chers représentants des pays d'Aleucie et du Paltoterra, c'est en ma qualité de Monarque, représentant de mon peuple, que je m'adresse à vous aujourd'hui pour vous exprimer le souhait de l'Issitralie de faire partie de l'organisation Palto-Aleucienne.
Il va de fait que les Issitraliens adhèrent aux valeurs promues par l'organisation et à la deuxième version proposée du traité.
Néanmoins, le Gouvernement Issitralien fait part de sa proposition de modification légère du traité :
  • Dans le préambule, il souhaiterait ajouter à la fin, "et la démocratie".
Ahin Ikal :

« Je vous remercie également de prendre part à notre projet, et je suppose que vous avez raison en proposant cet ajout. Cependant, l'organisation que nous voulons fonder n'a pas pour but d'être regardante sur les pays qui y adhèrent, afin de privilégier la communication entre tous les pays des deux continents sans exception.
Nous allons néanmoins ajouter cela au traité, puisqu'il s'agit tout de même d'une valeur fondamentale en Paltoleucie. Y a-t-il d'autres propositions ou pouvons-nous clore ces débats ?
»
Kerlian XVI, Roi du Royaume de Xartez se lève et parle :

Chers représentants des nations aleuciennes et paltoterranes,

Le Royaume de Xartez est fier d’annoncer avec enthousiasme et sérieux son désir d’intégrer la Communauté Continentale Paltoleucienne en tant que nation-membre. Nous voyons dans cette initiative une chance inestimable de renforcer les liens entre nos peuples et de promouvoir des idéaux communs de paix, de coopération et de développement durable sur nos continents.

Le préambule de ce traité, mettant en avant la paix, la fraternité et la démocratie, résonne particulièrement avec les valeurs que nous portons en Xartez. Cependant, tout en affirmant notre volonté de contribuer activement à cette noble entreprise, nous souhaitons soumettre à l'Assemblée deux réflexions que nous estimons essentielles pour garantir la pérennité et la légitimité de cette organisation.

La première concernant l'exclusion d’une nation.
En effet, l'article IV.B, qui encadre l'exclusion d'une nation de la CCP, est une étape essentielle pour protéger l'intégrité de l'organisation. Cependant, nous constatons qu’il n’y a pas de critères clairement établis pour justifier une telle exclusion. Une clarification des raisons légitimes d'exclusion nous semble indispensable, afin de veiller à ce que cette procédure soit conduite avec équité et sans arbitraire.

Afin de préserver les fondements de la CCP, nous recommandons de préciser que des violations des principes essentiels, comme la paix, la démocratie et le respect des droits des peuples, soient reconnues comme des raisons légitimes d’exclusion. Cela garantirait une meilleure cohésion et inciterait les nations-membres à respecter leurs obligations.

La seconde concerne les sanctions et respect des engagements.
En parallèle, nous notons l'absence d'une disposition concernant les sanctions applicables en cas de non-respect des décisions communes ou des principes fondamentaux de l’organisation. Cela soulève une question importante : comment la CCP peut-elle répondre de manière équitable et efficace à une nation qui enfreindrait les engagements pris dans le cadre de ce traité ?

Nous suggérons d’ajouter une section spécifique au traité pour définir des mesures graduées et proportionnées en cas de manquements. Ces sanctions pourraient inclure un avertissement formel, des restrictions temporaires des droits de participation, ou encore des mécanismes de médiation visant à résoudre les différends avant d’envisager des actions plus sévères.

Notre intention n’est pas de critiquer, mais d’enrichir un texte qui porte déjà des espoirs et de grandes ambitions. Nous sommes convaincus qu’un cadre clair et détaillé sur ces points permettra de renforcer la confiance entre les nations-membres et d’assurer une cohésion durable au sein de cette organisation prometteuse.

Le Royaume de Xartez est pleinement disposé à débattre de ces questions avec toutes les délégations et à contribuer activement aux discussions pour construire un traité à la hauteur de nos ambitions partagées.

Nous espérons que ces réflexions trouveront écho auprès de l'Assemblée et exprimons à nouveau notre joie à l'idée de rejoindre cette grande aventure paltoleucienne.

Merci pour votre écoute.
Ahin Ikal :

Je commence, comme je l'ai fait pour tous les représentants précédents, par vous remercier de croire au projet à votre tour, et d'y contribuer par vos idées.

Cela étant dit, venons-en à vos propositions de modifications du traité.
Pour ce qui est de l'obligation de présenter des raisons légitimes pour l'exclusion d'une nation, je suis tout à fait d'accord avec vous. Bien que cela aille de soi, puisque peu de nations-membres voteraient en faveur d'une exclusion si aucun argument suffisant n'a été donné, nous allons l'ajouter.
Ensuite, pour ce qui est de faire une atteinte à la paix ou à la démocratie un motif d'exclusion valable, je pense que cela contrevient à l'idée même de cette organisation. Le but de la CCP est d'être une plateforme d'échange entre les nations, afin de maintenir la stabilité et la prospérité de nos continents. Bien que la démocratie universelle soit évidemment un but à atteindre, ce n'est pas en excluant toute communication avec les régimes dictatoriaux que nous parviendrons à faire changer les choses. Si l'une des nations-membres devait basculer dans l'autoritarisme, le but de la CCP serait alors de lancer des discussions au sein de l'organisation afin de trouver si possible un moyen pacifique et diplomatique de remettre un régime démocratique en place. De toute façon, il faut garder en tête que la CCP en elle-même n'apporte pas de réel avantage (qu'il s'agisse de réduction de taxes, de défense mutuelle, de coopération scientifique...). Ce sont les sous-organisations qui permettront ceci, et ces sous-organisations seront libres d'exclure l'une de leurs nations-membres quand elles le désirent et selon leurs modalités.
Pour ce qui est de la proposition de sanctions en cas de manquements, cela me paraît malheureusement difficile à mettre en place. Néanmoins, si la CCP parvient à terme à réunir la majorité des nations paltoleuciennes, des décisions pourront être prises au cas par cas à l'Assemblée des Nations afin de pousser les pays irrespectueux du traité à revenir sur leurs actions.
Ahin Ikal :

Bien, puisque le traité fait visiblement l'unanimité grâce aux modifications proposées par les délégations ici présentes, il est adopté. Nous fondons une nouvelle organisation !
J'espère que celle-ci, de part son fonctionnement différent de celui de la Coopération Aleucienne des Nations, pourra durer ainsi indéfiniment. Nous pouvons donc clore cette conférence, et nous organiserons une première séance plénière de l'Assemblée des Nations sous peu.
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