A l'attention du Ministère Central des Affaires étrangères
République de Koltaris, République des Trois Nations
09 Boulevard de l'Indépendance, Utovie
Objet: Continuité d'ouverture de relations diplomatiques entre la République des Trois Nations et le Royaume de Valésie
A Lilian Christophe, Empereur-Président de la République des Trois Nations
Et a Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires étrangères de la République des Trois-Nations
Nous vous remercions tout d'abord pour l'intérêt que vous portez à la politique et aux affaires intérieures de notre pays. Le quotidien Le Messager (Auquel s'ajoutera, hélas!, un journal clairement anti-monarchique d'après les informations des militants) reste le meilleur moyen de s'informer de la situation du pays, en plus de l'Encyclopédie, en cours de rédaction par la Bibliothèque Royale de Miglain. Sa Majesté vous remercie également pour vos encouragements, et vous transmet toute sa force pour la gouvernance de votre pays.
Nous serions évidemment ravis d'organiser une rencontre dans notre pays, et d'être bien sûr accueilli dans le vôtre. Des échanges et rencontres entre diplomates sont, je le crois, nécessaires pour préparer cette grande rencontre entre nos deux chefs d'état, afin qu'ils puissent aborder plus aisément divers sujets de coopérations. Nous vous proposons une rencontre dans notre pays d'ici le moi de Juin 2017, le climat étant plus doux, et Dieu sait qu'il est bon de causer lorsque le temps est doux! Etant amateur de géographie, Sa Majesté n'a pas manqué de noter la position géographique de nos deux Etats, proches de l'Océans, ce qui offrira probablement des débouchés économiques importants, vers le Sud de l'Eurysie pour vous, vers le Nord pour nous.
Nous avons remarqué un point commun entre votre République et notre Royaume, c'est l'autonomie accordée à vos Républiques, qui semble être similaire à celle que nous accordons à nos Provinces. Le fédéralisme est considéré en Valésie comme étant le meilleure système garantissant un équilibre entre la relative centralité du pouvoir et l'autonomie des Provinces. Toutefois, nous remarquons que vos républiques ont dû voté tour à tour la mise en place des relations diplomatiques avec d'autres états, comme par exemple L'Empire Constitutionel de Slaviensk, ce qui nous a étonné dans un premier temps.
Pour ce qui est du lien déjà établis entre nos deux pays, il est défini officiellement comme relevant de la simple relation diplomatique, mais Sa Majesté et moi-même considérons qu'il s'agit en réalité d'une relation bien plus amicale, qui ne peut que déboucher sur une entente cordiale et sincère. Nous avons remarqué que vous menez des efforts afin de ne pas être distancé dans les domaines militaires et technologiques, notamment face à quelques voisins parfois turbulents. Dans ce domaine, nous serions prêt à collaborer militairement, en signant par exemple des pactes d'assistance mutuelle ou en menant des exercices militaires conjoints. Il faudra tout de même se montrer patient sur ce domaine, car notre armée est en cours de développement et ne dispose actuellement que de forces d'infanterie.
Notre ministre de l'agriculture souhaiterait dès maintenant entamer des négociations dans le domaine agricole. En effet, nous sommes intéressés par vos produits venant des colonies, que nous pourrions vous échanger contre des bovins ou des céréales par exemple, notre pays en étant un producteur important.
Soyez sûr que Sa Majesté et moi-même, ainsi que le peuple valésien, sommes ravis et enchantés de construire avec vous cet avenir commun, promesse d'une coopération en plusieurs domaines nécessaires à l'épanouissement de nos nations.
Veuillez agréer, Monsieur l'Empereur-Président, Madame la Ministre, nos considérations les plus distinguées.
Au nom de Sa Majesté le Roi de Valésie,
Louis Durat, Grand Ambassadeur du Royaume de Valésie
Ministère des Affaires Extérieures
Royaume de Valésie
Ministère Central des Affaires Étrangères de la République des 3 Nations - Page 2
Posté le : 04 août 2025 à 00:27:52
3345
Posté le : 04 août 2025 à 21:21:51
1697

Ministère des Affaires étrangères du Faravan
De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires étrangères de la République des Trois Nations.
Chère ministre,
Très estimée homologue, je souhaite vous communiquer notre soutien au panel de réforme ambitieuses que vous avez initié. Je n'ai aucun doute quant au bien fondé de cette démarche qui transformera votre état en une démocratie moderne exemplaire. L'évolution de vos sujets économiquement dépendants en une partie intégrale de votre république devrait faire taire toute accusation de colonialisme a votre encontre. L'autodétermination d'un peuple est une preuve irréfutable qui ne pourra être ignorée. Naturellement, nous saluons toutes démarches allant dans ce sens pour que notre beau continent d'Afarée puisse enfin aspirer à un plus grand dessein.
La république faravanienne se porte donc volontaire pour assister votre Etat dans ces transitions et met à votre disposition son expérience dans le processus démocratique. Vos territoires afaréens particulièrement pourront compter sur notre soutien, notre accompagnement et notre conseil pour qu'ils puissent se transformer en territoires prospères. Vous pourrez également compter sur nous pour garantir la sécurité de ces territoires. Nous savons a quel point notre continent peut s'avérer imprévisible, et nous regrettons par ailleurs que vous en ayez malheureusement fait les frais. Soyez assurés que le Faravan mettra tout en œuvre pour que pareille tragédie ne se reproduise plus.
En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, madame la ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

Posté le : 05 août 2025 à 20:52:46
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A l'intention de Helena Berthold, ministre Centrale des Affaires étrangères de la République des Trois Nations
La République Fédérale de Tanska a pris connaissance de la déclaration internationale de votre République et nous en saluons la teneur tout comme le contenu. Votre pays et vos nations sortent grandies des épreuves subies dont nous condamnions la teneur. La décision de mettre fin au statut colonial de la République de Kolca était une nécessité et un choix normal. Le colonialisme et le statut des sujets économiquement dépendants n'avait plus sa place au XXIe siècle peu importe le gouvernement à l'origine de ces statuts.
L'abolition de la torture ou encore de l'espionnage sont là encore des mesures que nous ne pouvons que saluer et qui vont dans le sens du développement des droits humains pour l'ensemble de vos citoyens désormais égaux en droits. La marche vers la constitution d'une République Fédérale égalitaire est encore longue, mon propre pays en connait la difficulté, les épreuves et le temps que cela prend, trop long pour les populations en minorité ou en difficulté.
A ce titre, la République Fédérale de Tanska a entendu votre demande de sollicitation d'aide et d'un soutien auprès de la communauté internationale et se tiens prête à se mobiliser pour assister votre gouvernement dans la réalisation de ces réformes qui vont dans le bon sens. Plus précisément, et nos moyens étant déjà consommés par d'autres dossiers notamment par Estham ou le sort des populations de Kabalie, le soutien que pourra vous fournir Tanska sera en conséquence plus localisé et moins important que ce qu'il aurait pu être il y a de cela quelques années sinon quelques mois.
Pour des raisons géographiques de proximité tout autant que parce que ce territoire est celui victime de l'odieuse attaque balistique du Churyann, mon gouvernement a décidé d'octroyer et de concentrer son aide financière, matérielle et humaine sur la Vice-Royauté de Fistalis. Cette aide sera structurée autour de la Direction des Affaires humanitaires du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains d'une part, puis autour des organisations non gouvernementales tanskiennes qui pourront se greffer à la constitution d'une mission d'ensemble, à la fois gouvernementale mais aussi associative donc. Une enveloppe temporaire d'appui économique est en cours de constitution à travers des débats au Congrès Fédéral qui devraient prochainement aboutir, je l'espère. En plus de cela, l'Université Centrale Kyli, principal établissement de formation d'ingénieurs polytechniciens de la province du même nom, situé à Ny-Norja, pourra aussi ouvrir ses portes à des fonctionnaires Colo-Kolcains. Nous avons sélectionné cette université en particulier par l'expérience acquise par cette université fondée en 1945 lors de la Fédéralisation de Tanska et de la création du statut de province fédérale, mettant fin au statut colonial de la province à la suite d'un référendum d'autodétermination. En cela, elle nous semblait donc la plus à même de fournir des formations potentiellement adaptées et sur la base du volontariat auprès de vos fonctionnaires.
Enfin, sur un aspect plus sécuritaire, la République Fédérale de Tanska sait que vos moyens sécuritaires sont contraints par les logiques géographiques ainsi que par vos capacités actuellement limitées et se propose à ce titre d'ouvrir un volet dédié à votre République au sein de la Facilité Tanskienne pour la Paix. Mais avant qu'une livraison de matériel puisse vous être effectué, dans la limite bien sûr de l'enveloppe qui vous sera confiée, nous vous demandons ainsi de nous lister des besoins urgents qui pourraient être comblés, à nouveau principalement pour la Vice-Royauté de Fistalis afin de concentrer l'assistance tanskienne fournit. Nous précisons ici qu'aucun missile, navire de premier rang (frégate et plus) ou avion ne sera fournit.
Je me dois aussi de préciser que toute l'assistance tanskienne qui pourrait être fournie sera conditionnée au maintien, au minimum, des récentes avancées sociales obtenues par les populations civiles mais je ne me fait aucun doute, à titre personnel, sur la détermination et la volonté portée par votre gouvernement d'abonder en ce sens comme en témoigne votre appel à assistance auprès de la Communauté internationale.
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska
Posté le : 06 août 2025 à 09:52:53
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Son Excellence Louis d’Antrania, Ministre des Affaires Etrangères de Son Excellence Martin de la Geauce, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie et de Marcine, Empereur d’Antérinie et Mfalmé de Marcine.
À
Son Excellence Helena Berthold, Ministre Centrale des Affaires Etrangères de la République des Trois Nations.
Évidemment, nous ne sommes pas naïfs, rompre tout un cycle d’influence, même si la République de Kolcka fut relativement autonome, peut-être même souveraine vis à vis de certaines décisions prises par le Sénat Central, n’est pas une mince affaire. Comme l’atteste la crise politique qu’il y a eu et que vous avez dévellopé dans la déclaration. Néanmoins, une autre question reste encore suspens ; les cultures autochtones. En effet, on ne peut nier que l’interdiction des slogans racistes ou tout autres prises de paroles qui pourraient rouvrir des cicatrices. Notamment sur la question des Sujets Economiquement Dépendants, mais aussi surtout vis à vis des cultures autochtones. En effet, il paraît important de rappeler qu’assumer l’héritage colonial de sa nation est une chose, mais qu’il faut aussi permettre aux locaux de se remémorer des « systèmes d’antan » (ce terme m’a été recommandé par mon collègue du Ministère des Affaires Étrangères Marcinoises pour qui la reconnaissance et la promotion des cultures pré-coloniales est une préoccupation majeure). C’est à dire montrer que la République n’oublie pas les entités précédentes, mais qu’elle les sublime, les remplace, ce qui éviterait l’absurde « Nos ancêtres les Rhêmiens » face à de jeunes afaréens issus du sud du continent. Cela permettrait aussi de redonner confiance aux autochtones, qui voient ainsi que la République de Kolcka ne nie pas leur passé, évitant la résurgence de mouvements séparatistes étant nés à cause de la spoliation de leurs cultures. Vous l’aurez compris, l’enjeu culturel et mémoriel n’est pas à négliger.
En plus de ces humbles conseils et de ces encouragements, sachez que l’Excellence Bassé et moi-même sommes à disposition pour vous dispenser d’autres conseils si vous le considérez nécessaire. Il est important de rappeler que la Confédération restera à vos côtés dans les réformes que vous entreprendrez et qu’elle n’hésitera pas à vous apporter un soutien matériel, financier et même militaire face aux menaces de ce monde. Vous n’avez qu’en faire la demande et l’Antérinie (royale) enverra hommes, argent et provisions pour vous soutenir. Il nous paraît tout naturel de soutenir nos voisins avec lesquels nous avons bien plus en commun que de simples frontières. Et enfin, un dernier conseil, je vous recommande de jeter un œil à la nouvelle Constitution confédérale qui tente de concilier intérêts de la Confédération et aspirations des entités confédérés. Pour conclure, sachez encore une fois que vous avez l’entier soutien de la Confédération et que l’Antérinie reste à votre disposition si vous avez besoin d’un quelconque soutien.
Sachez aussi que la Confédération serait ravie de pouvoir entretenir des liens économiques et sécuritaires plus poussés avec vos Républiques.
Posté le : 09 août 2025 à 22:03:21
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Objet : Continuité d'ouverture de relations diplomatiques entre la République des Trois Nations et le Royaume de Valésie
A l'attention d'Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires étrangères de la République des Trois Nations
Nous sommes honorés que vous acceptiez notre invitation, et votre ministre chargée de la diplomatie sera la bienvenue. Nous vous proposons la date du 10 juin, pour cette rencontre. Elle sera reçue par Sa Majesté le Roi ainsi que Monseigneur le Prince héritier, qui est de plus en plus présent aux côtés de son père. Ce sera l’occasion d’aborder tout les sujets abordés dans nos différentes missives. Cela permettra de mettre en commun notre savoir-faire et notre énergie, afin d’assurer à nos deux Nations un avenir commun radieux.
Par ailleurs, Sa Majesté tenait à vous remercier pour votre invitation officielle à la commémoration de la fondation de votre état. Il sera présent en compagnie de son fils, et si vous le permettez, de quelques membres de notre gouvernement (qu’il nous faut encore déterminer). Nous serions ravis de participer à l’organisation de cette évènement, et soyez sûr qu’il sera reçu dans notre pays comme s’il s’agissait pour nous d’un évènement national.
Tout en vous souhaitant bon courage pour les défis que vous traversez à l’heure actuelle, nous restons dans l’attente de votre réponse prochaine.
Au nom de Sa Majesté, du gouvernement et du Royaume de Valésie, je vous transmet nos plus sincères amitiés.
Lous Durat,
Grand Ambassadeur du Royaume de Valésie
A l'attention d'Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires étrangères de la République des Trois Nations
Nous sommes honorés que vous acceptiez notre invitation, et votre ministre chargée de la diplomatie sera la bienvenue. Nous vous proposons la date du 10 juin, pour cette rencontre. Elle sera reçue par Sa Majesté le Roi ainsi que Monseigneur le Prince héritier, qui est de plus en plus présent aux côtés de son père. Ce sera l’occasion d’aborder tout les sujets abordés dans nos différentes missives. Cela permettra de mettre en commun notre savoir-faire et notre énergie, afin d’assurer à nos deux Nations un avenir commun radieux.
Par ailleurs, Sa Majesté tenait à vous remercier pour votre invitation officielle à la commémoration de la fondation de votre état. Il sera présent en compagnie de son fils, et si vous le permettez, de quelques membres de notre gouvernement (qu’il nous faut encore déterminer). Nous serions ravis de participer à l’organisation de cette évènement, et soyez sûr qu’il sera reçu dans notre pays comme s’il s’agissait pour nous d’un évènement national.
Tout en vous souhaitant bon courage pour les défis que vous traversez à l’heure actuelle, nous restons dans l’attente de votre réponse prochaine.
Au nom de Sa Majesté, du gouvernement et du Royaume de Valésie, je vous transmet nos plus sincères amitiés.
Lous Durat,
Grand Ambassadeur du Royaume de Valésie
Posté le : 09 août 2025 à 22:43:29
4980

Ministère des Affaires étrangères du Faravan
De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires étrangères de la République des Trois Nations.
Chère ministre,
Très estimée homologue, je souhaite encore une fois saluer les efforts que vous fournissez pour faire du continent afaréen un endroit ou la démocratie et les droits humains prévalent. A ce titre, et comme je vous l'ai exprimé lors de ma dernière missive, nous soutenons particulièrement vos démarches pour faire du droit des peuples a disposer d'eux même un pilier de votre nation et de ses territoires afaréens.
Il est vrai que nous n'avons pas émis de reconnaissance du résultat de votre référundum, sachez néanmoins que nous soutenons l'initiative et que nous avons pleine confiance en vos capacités d'organiser des scrutins libres, égaux et en toute bonne fois. Ainsi, si tel est votre désir, la république faravanienne est prête a reconnaitre officiellement les résultats de ce référendum et ainsi assoir votre pleine légitimité sur ces territoires.
Nous avons par ailleurs conscience des difficultés que votre territoire, la Vice-Royauté de Mandrarikanius, traverse au vu de la situation à Mandrarika. Je regrette également que ni Mandrarika ni Fortuna n'ait donné réponse à votre proposition de pacte sécuritaire. En tant qu'Etat proche de cette zone de crise, le Faravan peut néanmoins vous proposer une alternative.
Au vu de la taille de votre vice royauté ainsi que la menace que représente la guerre clanique, les 20000 troupes que vous avez déployés sont une force terrestre plus que suffisante pour répondre a toute crise sécuritaire qui pourrait survenir localement. En complétement de cela, la république faravanienne peut vous offrir une assistance technique et notamment aérienne pour parfaire votre dispositif de contre-insurrection. Nos drones pourraient ainsi apporter une amélioration significative a votre appréciation de situation sur zone et pourraient contribuer ainsi à agrémenter votre compréhension et anticipation des risques vis à vis de votre territoire.
De même, nous sommes prêts a vous proposer le déploiement d'un détachement d'hélicoptères de combat pour ajouter à la crédibilité et à la léthalité de vos forces sur place et ainsi être prêt a répondre au pire scénario.
Si ce dernier cas devait se produire, et si vous le souhaitez, notre aviation pourrait vous assister à plus grande échelle pour garantir la souveraineté de la Vice-Royauté de Mandrarikanius.
En parallèle de notre effort militaire, nous pouvons également vous assurer de notre soutien diplomatique et notamment auprès de l'Organisation des Nations Démocratiques. Ainsi, dans le cas ou votre souveraineté viendrait à être remise en cause, nous serions en mesure de plaider l'assistance du reste de l'alliance afin qu'une mission de restauration de la paix soit mise en place. Au vu de nos aspirations communes à voir une Afarée en paix et dans le cadre de la défense d'un pays démocratique ami, nous avons toute confiance dans nos capacités à mobiliser une force internationale en votre faveur.
Si le Faravan peut contribuer de quelque autre façon que ce soit à votre sécurité, je vous prie de nous le communiquer et nous ferons notre possible pour que cela se concrétise.
A propos de votre offre d'assistance logistique vis à vis des opérations dans Carnavale, c'est un honneur pour moi d'accepter votre proposition et je vous en remercie sincèrement.
Je tiens également à vous rassurer quant aux capacités destructrices de la Principauté et aux menaces qu'elles posent sur la sécurité de vos citoyens. L'OND est aujourd'hui en mesure de révéler que la majeure partie des capacités offensives de Carnavale ont été détruites. Par ailleurs, nous avons fait de notre mission de garantir leur anéantissement total et je peux vous attester notre détermination de mener à bien cet objectif jusqu'au bout.
Au vu du régime barbare qui a sévi pendant de longues années dans ce pays, l'effort humanitaire sera conséquent. C'est pour cela que votre offre de mettre à contribution votre flotte logistique est la bienvenue et que l'OND l'accepte donc chaleureusement.
Nous comprenons par ailleurs que l'effet de chantage exercé par l'arsenal balistique carnavalais soit pris en compte par votre gouvernement pour la mesure de votre implication dans ce conflit. Je me permettrais donc de vous informer régulièrement sur le déroulé de notre campagne militaire contre la Principauté, et notamment sur l'aspect humanitaire. Il s'agit d'un domaine qui nous motive particulièrement et, au titre de votre participation logistique, je souhaite que vous disposiez des meilleurs renseignements sur le sujet. J'ai confiance dans le fait que cela vous permettra de prendre des décisions éclairées sur la poursuite de votre mobilisation.
Je souhaite que ces initiatives contribuent a rapprocher significativement nos deux pays qui, j'en suis sur, bénéficieront mutuellement de ces engagements. Je peux également vous confirmer que vous trouverez dans notre république et dans l'OND des partenaires fiables et partageants vos intérêts. J'ai par ailleurs pris connaissance de la volonté par certain de mes partenaires de développer a leur tour leur coopération avec votre République. Je n'ai aucun doute quant au fait que nous saurons développer un partenariat solide dans notre intérêt commun.
En espérant bonne réception de cette lettre et au plaisir de recevoir votre missive, je vous prie d'agréer, madame la ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

Posté le : 17 août 2025 à 12:42:35
1092

Provenance : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-État d'Altrecht
Destination : Ministère central des Affaires étrangères de la République des 3 Nations
Il est enfin temps de pouvoir échanger avec votre grande nation eurysienne. Nous nous présentons : nous sommes le Haut-État d'Altrecht, une nation centre-eurysienne et membre de l'organisation du B.N.E, le Bloc Nationaliste Eurysien. Nous vous contactons dans l'urgence de la situation qui se présente à nous brutalement.
Notre allié, le Gramatika, est actuellement sous blocus naval de manière extrêmement injuste. Cela nous empêchant d'accéder à son territoire par les flots, nous devons donc venir par les airs. Ainsi, nous venons à votre rencontre pour demander un accès à vos bases aériennes afaréennes afin de nous offrir la possibilité de nous ravitailler avec nos avions militaires et nos troupes, pour aller appuyer un de nos alliés actuellement en détresse et qui fait face à la menace d'une future invasion.
Nous comptons sur votre rapidité dans le retour sur cette missive, dans l'espérance d'une réponse positive. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous poser des questions ou appuyer des revendications.
L'Altrecht vous salue.
Posté le : 18 août 2025 à 12:37:10
5255
[ignore]
Son Excellence Désiré Floubou, Chargé aux Affaires Afaréennes de Son Excellence Aimé Bassé, Ministre des Affaires Etrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine, Mfalmé de Marcine et Le’ul de Kalindi.
À
Son Excellence Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires Etrangères de Son Excellence et Majesté Lilian Christophe, Empereur-Président de la République des Trois Nations.
Objet : Réponse à la réaction de la République des Trois Nations.
Votre Excellence ;
Nous accusons réception de votre missive. En revanche nous ne pouvons vous cacher notre désarroi. En effet, le Royaume de Marcine (et non la Confédération toute entière), la République d’Antérie, l’Empire de Churaynn ainsi que les Indépendantistes du Grammatika ont émis un communiqué commun qui explicite les raisons du blocus. Ce communiqué commun se base d’ailleurs sur le Protocole de Marcine, signé avec l’accord des indépendantistes. Dans ce dernier, nous y proclamons la reconnaissance du principal groupe indépendantiste local, la nécessité de les défendre face à une force surarmée et suréquipée venue éradiquée ce qui restait des populations locales. Ainsi, loin d’être un projet impérialiste, il s’agit d’une opération purement défensive cherchant à préserver les populations locales d’une extermination pure et simple. Comme, je le redis, notre communiqué commun le rappelle. Il est en revanche regrettable que vos services diplomatiques n’aient pu le prendre en compte et durent se rabattre sur la propagande de l’un des États membres du Bloc Nationaliste Eurysien.
En effet, la mise sous blocus du Grammatika ne vise en rien à affamer les populations locales, des moyens logistiques seront déployés pour permettre l’approvisionnement en denrées de premières nécessités les autochtones. De plus, nous tenions aussi à rappeler que ce blocus n’a rien en commun avec celui que vous aviez subit par le passé, auquel les autorités confédérales vous ont apporté un soutien diplomatique certain. En premier lieu, la nature de l’État visé est la principale cause de cette mise sous blocus. Nous nous aurions été bien plus diplomates si le Grammatika était une démocratie. Car voyez-vous, nous n’avons pas exclu les voies diplomatiques, seulement nous ne pensons pas que les États coalisés contre la dictature orthographiste doivent se montrer naïfs. Qui nous dit qu’en recevant notre missive Madame Alice Weinel engagera un dialogue constructif ? Qui nous dit qu’elle ne se dépêchera pas d’appeler encore plus de troupes du Bloc Nationaliste Eurysien ? Qui nous dit qu’en tentant d’introduire le dialogue, l’Obergrammatikfüherin ne profite pas de notre bonne volonté pour amener assez de soldats dans sa colonie pour prendre en otage les indigènes ? Si nous avions priorisé la voie armée, ce n’est pas pour sortir nos navires, les faire parader et canonner les bases fascistes, mais par pur pragmatisme. Et afin d’éviter un massacre, une prise en otage des autochtones, nous avons préféré agir promptement.
Comment pouvons-nous avoir confiance en un État qui s’allie avec les pires régimes eurysiens ? Dans ce genre de situation, nous nous sommes préparés au pire. En revanche, ça ne signifie pas que nous avons fermé la porte à la diplomatie. Loin de là. En effet, notre première priorité est de protéger les indépendantistes et les locaux des foudres du Bloc Nationaliste Eurysien. Car voyez-vous, nous doutons sérieusement des capacités de ce dernier à résoudre des crises d’indépendance en devenir sans massacrer allègrement tout ce qui ne ressemble pas, de près ou de loin, à un loyaliste à la colonisation. Et comme le rappelle le célèbre adage, mieux vaut prévenir que guérir. En second lieu, nous sommes ouverts à la négociation à une seule condition ; le retrait des troupes coloniales du Grammatika, du Menkelt et de l’Altrecht. Vous comprendrez aisément que si l’on met en place un blocus pour défendre les populations locales, ce n’est pas pour voir les Eurysiens massacrer ces dernières alors que nous négocions. C’est à mon sens la première condition et la plus importante. En second lieu, même si nous sommes ouverts à la négociation, nous doutons sérieusement que Madame Alice Weinel se montre encline à accorder démocratie et autonomie à sa colonie, alors qu’elle refuse le principe pour sa propre Métropole. Et elle préférera mieux se lancer dans une campagne de décolonisation plutot que de prendre le risque d’éroder un pouvoir durement acquis. Ce qui nous amène à notre troisième point ; la nécessité d’une démocratie dans sa colonie. Sans cela, les indépendantistes ne traiteront, et par extension les puissances participant à ce blocus. Qui agissent en fonction des ordres donnés par les locaux.
Même si nous pensons que cette conférence est vouée à l’échec, nous en acceptons tout de même le principe, et nous vous remercions pour votre proposition. La République des Trois Nations fait encore une fois preuve de sagesse et de pacifisme. Seulement, nous espérons que le B.N.E saura aussi faire preuve de discernement en acceptant les deux points essentiels nous permettant de négocier ; à savoir un retrait de leurs troupes et une démocratisation complète de la vie politique locale. Sans cela je doute sérieusement qu’Indépendantistes et coalisés lèvent le blocus. Quant aux forces armées du B.N.E, nous tenons à rappeler que la puissance navale du Churaynn, de l’Antérie et de la Confédération n’a pas à rougir face aux quelques patrouilleurs de la Rimaurie fasciste, ainsi, libre à eux d’entamer les confrontations armées, mais ce sera à leurs risques et périls, d’autant plus que nos opérations semblent recevoir le soutien tacite des grandes puissances afaréennes et mondiales.
Néanmoins, sachez que vos navires ravitaillant la colonie du Grammatika ne seront en rien inquiétés par la marine confédérale. Et nous tenons bien évidemment à vous féliciter pour cette action qui démontre encore une fois le bons sens et la générosité de votre Nation. Nous espérons que le Royaume de Marcine pourra vous recontacter dans de meilleures circonstances.
Bien cordialement, Désiré Floubou, Chargé aux Affaires Afaréennes.

Son Excellence Désiré Floubou, Chargé aux Affaires Afaréennes de Son Excellence Aimé Bassé, Ministre des Affaires Etrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine, Mfalmé de Marcine et Le’ul de Kalindi.
À
Son Excellence Helena Berthold, Ministre centrale des Affaires Etrangères de Son Excellence et Majesté Lilian Christophe, Empereur-Président de la République des Trois Nations.
Objet : Réponse à la réaction de la République des Trois Nations.
Votre Excellence ;
En effet, la mise sous blocus du Grammatika ne vise en rien à affamer les populations locales, des moyens logistiques seront déployés pour permettre l’approvisionnement en denrées de premières nécessités les autochtones. De plus, nous tenions aussi à rappeler que ce blocus n’a rien en commun avec celui que vous aviez subit par le passé, auquel les autorités confédérales vous ont apporté un soutien diplomatique certain. En premier lieu, la nature de l’État visé est la principale cause de cette mise sous blocus. Nous nous aurions été bien plus diplomates si le Grammatika était une démocratie. Car voyez-vous, nous n’avons pas exclu les voies diplomatiques, seulement nous ne pensons pas que les États coalisés contre la dictature orthographiste doivent se montrer naïfs. Qui nous dit qu’en recevant notre missive Madame Alice Weinel engagera un dialogue constructif ? Qui nous dit qu’elle ne se dépêchera pas d’appeler encore plus de troupes du Bloc Nationaliste Eurysien ? Qui nous dit qu’en tentant d’introduire le dialogue, l’Obergrammatikfüherin ne profite pas de notre bonne volonté pour amener assez de soldats dans sa colonie pour prendre en otage les indigènes ? Si nous avions priorisé la voie armée, ce n’est pas pour sortir nos navires, les faire parader et canonner les bases fascistes, mais par pur pragmatisme. Et afin d’éviter un massacre, une prise en otage des autochtones, nous avons préféré agir promptement.
Comment pouvons-nous avoir confiance en un État qui s’allie avec les pires régimes eurysiens ? Dans ce genre de situation, nous nous sommes préparés au pire. En revanche, ça ne signifie pas que nous avons fermé la porte à la diplomatie. Loin de là. En effet, notre première priorité est de protéger les indépendantistes et les locaux des foudres du Bloc Nationaliste Eurysien. Car voyez-vous, nous doutons sérieusement des capacités de ce dernier à résoudre des crises d’indépendance en devenir sans massacrer allègrement tout ce qui ne ressemble pas, de près ou de loin, à un loyaliste à la colonisation. Et comme le rappelle le célèbre adage, mieux vaut prévenir que guérir. En second lieu, nous sommes ouverts à la négociation à une seule condition ; le retrait des troupes coloniales du Grammatika, du Menkelt et de l’Altrecht. Vous comprendrez aisément que si l’on met en place un blocus pour défendre les populations locales, ce n’est pas pour voir les Eurysiens massacrer ces dernières alors que nous négocions. C’est à mon sens la première condition et la plus importante. En second lieu, même si nous sommes ouverts à la négociation, nous doutons sérieusement que Madame Alice Weinel se montre encline à accorder démocratie et autonomie à sa colonie, alors qu’elle refuse le principe pour sa propre Métropole. Et elle préférera mieux se lancer dans une campagne de décolonisation plutot que de prendre le risque d’éroder un pouvoir durement acquis. Ce qui nous amène à notre troisième point ; la nécessité d’une démocratie dans sa colonie. Sans cela, les indépendantistes ne traiteront, et par extension les puissances participant à ce blocus. Qui agissent en fonction des ordres donnés par les locaux.
Même si nous pensons que cette conférence est vouée à l’échec, nous en acceptons tout de même le principe, et nous vous remercions pour votre proposition. La République des Trois Nations fait encore une fois preuve de sagesse et de pacifisme. Seulement, nous espérons que le B.N.E saura aussi faire preuve de discernement en acceptant les deux points essentiels nous permettant de négocier ; à savoir un retrait de leurs troupes et une démocratisation complète de la vie politique locale. Sans cela je doute sérieusement qu’Indépendantistes et coalisés lèvent le blocus. Quant aux forces armées du B.N.E, nous tenons à rappeler que la puissance navale du Churaynn, de l’Antérie et de la Confédération n’a pas à rougir face aux quelques patrouilleurs de la Rimaurie fasciste, ainsi, libre à eux d’entamer les confrontations armées, mais ce sera à leurs risques et périls, d’autant plus que nos opérations semblent recevoir le soutien tacite des grandes puissances afaréennes et mondiales.
Néanmoins, sachez que vos navires ravitaillant la colonie du Grammatika ne seront en rien inquiétés par la marine confédérale. Et nous tenons bien évidemment à vous féliciter pour cette action qui démontre encore une fois le bons sens et la générosité de votre Nation. Nous espérons que le Royaume de Marcine pourra vous recontacter dans de meilleures circonstances.
Posté le : 18 août 2025 à 16:00:19
1634

Provenance : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-État d'Altrecht
Destination : Ministère Central des Affaires Étrangères de la République des 3 Nations
Après la lecture plus que touchante de votre missive, il apparaît clair que la main qui nous est tendue sera saisie. En tant que tel, l'Altrecht n'a pas son mot à dire dans les tensions en cours car tant qu'aucune guerre n'est déclarée, nous n'avons rien à voir avec le blocus, ne disposant d'aucune force armée pour l'instant. Cependant, votre message a été transmis aux principaux belligérants du blocus côté B.N.E. Lors de réunions de crise, nous avions déjà conclu que la voie diplomatique devait passer avant tout et qu'une rencontre devait se faire avec les nations afaréennes. Cependant, un médiateur semble être le bienvenu pour régler le problème d'une rencontre.
Ainsi, l'Altrecht offre son total soutien à l'organisation de pourparlers afin d'éviter une effusion de sang qui serait regrettable. Concernant notre demande principale, nous comprenons vos raisons et sommes reconnaissants de vos explications. Nous acceptons votre contre-proposition d'aide humanitaire, qui, pendant l'entièreté du blocus, sera appliquée. Nous débuterons bientôt l'envoi d'aide alimentaire et médicamenteuse par avions. Une missive vous sera envoyée pour vous prévenir des premiers arrivages d'avions d'aide.
Croyez-le ou non, l'Altrecht fera tout son possible pour ne pas s'immiscer dans un conflit lointain qu'elle ne conscientise pas, étant contre la colonisation depuis sa création. Cependant, l'Altrecht reconnaît les termes de l'Organisation du Bloc et les respectera en cas de guerre. Prions pour ne pas en arriver là tout de même. Enfin, nous terminerons par des remerciements pour la bienveillance dont vous nous avez fait part et pour l'explication de votre récit national qui fut touchant.
L'Altrecht vous salue.
