
Fern Arksaï en était certains, ces communistes, ou catins comme les dénommait et à raison les Retsviniens, voulaient désormais détruire l'Empire, épine dans le pieds du Marxisme-Léninisme dans la région. Mais Fern Arksaï n'était pas stupide, il savait quoi faire. La décision était difficile mais devait être entreprise par quelqu'un, quelqu'un de plus compétent que Novokrat, quelqu'un de plus solide qu'Alexeï IV. Fern Arksaï n'en était pas certains mais il le fallait bien... Cette personne devait être lui. Il se tourna vers la Fenêtre et vis une lueur au loin, sûrement une explosion provoquée par les émeutiers qui cassaient toujours plus la capitale durement construite pendant des millénaires par le peuple de Slaviensk.
Le Premier Ministre regarda longuement la tasse de café présente devant lui, puis se décida et bu un peu du liquide chaud qui réchauffa la froideur de la période qui commençait à peser sur le mental du Premier Ministre.
Après tout, peut-être que ce qu'il allait faire était justifié ? Peut-être n'allait-il pas devenir un criminel dans l'Histoire de Slaviensk mais bien un héros ...?
Ce qu'il allait faire devait être fait, il le fallait. C'était vital pour 13 million d'âme. Il pensa alors :
"Je dois le faire".
Il se répéta cela trois fois dans la tête, retourna la phrase une infinité de fois, puis pris le téléphone dans sa poche et appela le premier numéro sur son historique.
Le téléphone sonna une dizaine de secondes qui lui parurent éternelles, puis le numéro décrocha.
Fern Arksaï : "Allez-y"
"Pour... Pour le salut de Slaviensk."
