11/05/2017
16:08:15
Index du forum Continents Aleucie Maximus

Activités étrangères en Maximus - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
2703
Le Toucan du Soir - N°29 du 02/07/2016
N°29 du 02/07/2016
Écologie pas au top
Il n'a pas échappé aux habitants de la capitale de la Fédération de Maximus, ainsi qu'à ceux de ses alentours, qu'une pluie de tracts de promotion de l'empereur everien, candidat au trône du pays, leur est tombée dessus. Bien qu'il soit bien précisé sur les tracts eux-mêmes que ceux-ci sont fabriqués à base de composés de papiers biodégradables dans la nature, il n'est pas certain qu'ils ne causent réellement aucun dégât sur la nature environnante d'Artos (capitale du pays et cible du largage géant de prospectus publicitaires).

Selon des chercheurs sur place, qui ont pu sans difficulté se procurer plusieurs tracts laissés au sol pour les analyser, tout à l'intérieur n'est pas tout "vert", contrairement à ce que semblent prétendre les autorités everiennes.
Le papier est bel est bien fait d'une matière biodégradable, comme s'en vantent les fabricateurs, et ne causera sur ce point là à priori pas de véritables problèmes pour la faune et la flore locales. Cependant, l'encre du texte qui le recouvre n'a pas été fabriquées avec les mêmes soins, loin de là. Comme beaucoup d'encres à imprimer, elle est hautement nocive pour les sols, qui devront bien l'absorber lorsque le papier se décomposera comme prévu sous la pluie. Elle n'est pas réellement dangereuse à faible dose, mais à l'échelle de 250.000 tracts envoyés dans les rues et forêts du centre de Maximus, la situation en est toute autre ! Ce sont au total plusieurs kilos qui se retrouvent largués au pied d'arbres, sur des sols de plaines fertiles, et à bien d'autres endroits sensibles. Une véritable catastrophe écologique locale, qui ne viendra pas améliorer l'image de l'empereur Eleander VII Velpe qui a apposé son sceau de manière bien visible sur chaque papier largué par les pilotes everiens.

C'est pour réparer ces dégâts pendant qu'il en est encore temps, avant que la prochaine pluie ne vienne causer l'irréparable, que l'impératrice akaltienne et candidate au trône Itotia Ière s'est rendue en personne à Aros, pour aider elle-même une initiative locale de ramassage des déchêts engendrés. La voyant participer de ses propres mains à l'opération, et non uniquement pendant que les caméras ou reporters étaient sur place, mais bien pendant toute la durée de la recherche de ces papiers, les participants à l'opération de nettoyage l'ont chaudement remerciée de réparer les terribles erreurs de son homologue everien. Ce n'étaient pas aux akaltiens, ni aux habitants de Maximus de faire ceci, puisqu'ils n'y étaient pour rien, mais ils se sont tout de même attelés à la tâche. Car contrairement à ce que montre ce comportement dédaigneux de la part des everiens, les akaltiens ne souhaitent que le bien de Maximus et de ses peuples. Le but de l'Impératrice des Cités n'a jamais été de faire de Maximus un État de façade, aux ordres de l'Akaltie, comme ce le lui reprochent bien des journalistes étrangers au continent et malhonnêtes. Le but est uniquement de défendre au mieux la souveraineté aleucienne, et celle des peuples natifs, comme d'origine eurysienne, contre les nouvelles tentatives de coloniser Maximus.
2660
L’Akaltie accuse injustement Everia : La vérité sur la mission Pluie des feuilles d’automne



Par Oukya Tollio, experte en politiques écologiques – pour L’Écho de Catan
Darnovel, 03/07/2016



La mission de largage de prospectus organisée par Everia à Aros, capitale de Maximus, a suscité une vive polémique après les accusations du journal Le Toucan du Soir d’Akaltie. Ce dernier a affirmé que l’opération avait entraîné une pollution écologique à grande échelle. Cependant, ces accusations sont infondées.

Des matériaux écologiques certifiés

Les prospectus utilisés pour cette campagne sont fabriqués à partir de fibres de Selacine, un papier naturel obtenu à partir de feuilles de maïs séchées, totalement biodégradable en 8 à 12 jours sous la pluie. L'encre utilisée, nommée Noir de Selmar, est composée de charbon végétal, gomme arabique, eau filtrée, et une faible quantité de miel dilué. Elle est totalement inoffensive pour l’environnement et se dégrade rapidement, sans laisser de résidus chimiques.

Les accusations de l'Akaltie : Un mensonge politisé

Le journal Le Toucan du Soir a accusé Everia d’utiliser une encre dangereuse, prétendant qu’elle perturberait le pH du sol et nuirait à la faune locale. Ces accusations sont basées sur des informations erronées et déformées. En réalité, l'encre est biodégradable, ne contient pas de métaux lourds ni de substances toxiques, et ne pose aucun risque écologique. Plusieurs tests scientifiques réalisés sur les matériaux utilisés ont démontré leur innocuité totale pour l’environnement. Les critiques sont clairement motivées politiquement, visant à déstabiliser la campagne de l’empereur Eleander VII Velpe, candidat au trône symbolique de Maximus. Il est évident que l’Akaltie cherche à discréditer l'image d’Everia à travers ces accusations sans fondement.

Un engagement écologique sans compromis

Everia a toujours montré un engagement profond envers l’écologie. Cette opération de communication, comme toutes les précédentes, a respecté les normes écologiques les plus strictes. Le gouvernement d’Everia a minutieusement vérifié la conformité de cette mission avec les principes écologiques et a assuré que la campagne ne nuirait en rien à l’environnement d’Aros.

Détails des matériaux utilisés :

Papier :

Fibres de Selacine (feuilles de maïs séchées).

Amidon de pomme de terre pour lier naturellement.

100 % biodégradable en 8 à 12 jours sous la pluie.

Encre :

Charbon végétal, gomme arabique, eau filtrée, et miel dilué.

Biodégradable et inoffensive pour les sols et la faune locale.

Une campagne respectueuse de l’environnement

Les accusations de l’Akaltie sont clairement malveillantes et sans fondement. Everia a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir que cette opération respecte l’environnement. L’attaque de l’Akaltie est un mensonge politique, visant à miner l’image d’Everia à un moment crucial. La mission Pluie des feuilles d’automne est un exemple parfait de la manière dont Everia mène ses campagnes de manière durable et responsable.
1143
La Parole de la Nation (RS)


Après la jeunesse : l'emploi dans le viseur

L'économie Maximilliane sous stéroïde


Le Gouvernement slavis annonce officiellement, après avoir demandé l'autorisation au gouvernement maximilien, ouvrir une opération économique, visant au développement rapide de l'économie de Maximus dans le but de rattraper tout potentiel retard. L'empire de Slaviensk vise a réduire le chômage dans la région, mais aussi de développer le pays économiquement. En effet, l'Empire, et notamment depuis la "course au trône" développe un intérêt croissant dans la région, et vise notamment à faire de son partenaire maximilien un pays développé, pour rompre avec l'ancien Maximus des bidonvilles et de la pauvreté. Le Ministère des finances publiques et de l'économie Anton Mikhailov annonce que les finances slavis sont largement en capacité de venir en aide à Maximus, et signale également que l'état de Maximus, en tant que grand partenaire de l'Empire de Slaviensk, mérite amplement d'en finir avec la pauvreté. Alexeï IV, Empereur de Slaviensk, Tsar de toutes les Slaviensk et potentiel Roy de Maximus, aurait aussi promis que s'il venait à être nommé Roy de Maximus par le peuple maximilien, il se ferait comme priorité de résoudre les problèmes des bidonvilles et du chômage dans la fédération.
croissance
3008
Le Toucan du Soir - N°30 du 06/07/2016
N°30 du 06/07/2016
Une campagne réellement "durable et responsable" ?
Suite à notre article relayant, visiblement à tort, une découverte sur les centaines de milliers de prospectus everiens largués au-dessus de la capitale de Maximus, la rédaction du Toucan du Soir a été accusée de propager des "mensonge[s] politique[s]", uniquement pour la gloire de l'impératrice et candidate akaltienne, notre Première ministre Itotia (Ière) Neztli.

Dans un premier temps, pour ce qui est de répondre aux accusations de manque de neutralité vis-à-vis des candidats, nous répondrons qu'en effet, le Toucan du Soir est quelques peu biaisé. La candidate akaltienne a un peu plus les faveurs de notre rédaction, par pur nationalisme akaltien. Cela n'est pas étonnants, et il est certain en lisant les presses des autres pays impliqués dans la course au trône que nous ne sommes pas un cas isolé. Même les journalistes everiens, qui semblent si agressifs au sujet de prétendus mensonges politiques, n'échappent pas à cette règle. Cette agressivité vient d'ailleurs probablement de cela. Après tout, ne dit-on pas dans les dictons que la meilleure des défenses est l'attaque ?

Ensuite, nous rétorquerons à nos homologues everiens, en reprenant les mots qu'utilisait Itotia Neztli lors d'une interview exclusive qu'elle nous a donné aujourd'hui, que "jeter des milliers de prospectus au-dessus d'une ville, aussi biodégradables soient-ils, ça reste du gaspillage, et rien d'autre". Une véritable campagne écologique, dit-elle, ne consiste pas en des allers-retours en avion ou des largages de tonnes de papier pour que les gens les lisent quelques minutes et les jettent à la poubelle.
C'est d'ailleurs dans cette optique là que l'impératrice akaltienne a déclaré rester à Maximus jusqu'à la fin de la course au trône, "et même plus si je reçois l'incroyable honneur de pouvoir gouverner symboliquement le peuple de la Fédération", a-t-elle ajouté. Cela lui évitera de procéder à plusieurs voyages en avion inutiles et polluants, alors qu'elle peut très bien déléguer la plupart de ses tâches de Première ministre akaltienne pendant quelques temps, afin de plutôt se familiariser avec les maximiliens. Elle prévoit déjà de participer à des rencontres avec plusieurs associations culturelles et de faire quelques meetings dans les grandes villes de Maximus. Entre ces temps d'échanges, elle pourra également visiter les monuments et musées les plus importants de la Fédération, afin de mieux connaître la riche culture locale.

Itotia Neztli a enfin souhaité revenir sur l'opération "Pluie de feuilles d'automne", et surtout sur l'opération de nettoyage à laquelle elle a prit part : "Sur le moment, je ne pensais pas tellement à discréditer les everiens, mais surtout à faire ce que je croyais être la seule action capable de sauver la nature d'Aros et de sa région. Même si nous n'avons pas pu prendre le temps de nous assurer que les scientifiques lanceurs d'alertes n'avaient commis aucune erreur, il nous fallait intervenir vite, avant les prochaines pluies. Car sans cela, nous risquions de laisser cette encre que nous pensions horriblement polluante laisser sa marque à jamais sur des sols fragiles.". Le but, selon l'impératrice, était donc d'agir vite. Elle remercie aussi et insiste fortement sur l'aide des arosiens qui ont participé au ramassage des prospectus avec elle. Sans l'implication des locaux, la tâche aurait effectivement été impossible.
1814
Rencontre entre Eleander VII Velpe et le peuple Maximilien



Par Millian Dask, journaliste – pour L’Écho de Catan
Darnovel, 03/07/2016



Première rencontre avec le peuple Maximilien

Avant-hier Eleander VII Velpe est arrivé à l'aéroport de Aros, dans l'objectif de se rapprocher des populations Maximiliennes. A 7h00 en Maximus l'avion Everien fut accueillis par Juan Paz et Joan Henriques, les deux chef d'état on pu échanger de brève salutations durant l'accueil. Après Juan Paz à fait faire une visite de la ville d'Aros à pied au dirigeant Everien, durant ce trajet Eleander à pu discuté avec les habitants de la capitale et se présenté à eux, les réactions on été bonne et Eleander à pu être vu salué par les passants.

Un grand nettoyage

Lors de cette visite il à pu observer que la partie Est de la ville étais délabré et avec des problèmes sanitaires et hygiéniques qui pouvait représenté un risque pour la population, après avoir vu la situation avec les autorités Maximilienne l'Everia à pu envoyer le Service National Everien de Nettoyage (le SNEN), le grand nettoyage à donc pu être réalisé avec la collaboration des autorité de Maximus que nous remercions. La partie Est de la ville est maintenant parfaitement nettoyé et les différents dégâts qui y étais on pu être réparé, grâce au réparation les différentes sources non humaine de ces problèmes on pu être réglé.

Le travail ne fait que commencer

Malgré ces réparation il reste l'état des bâtiments, car bien que les rues et les différents accessoires des rues d'Aros on été réparé (lampadaires, poubelles, bancs... ) l'intégrité de certains bâtiments n'est pas garantie, il est donc en discussion avec les autorités Maximilienne de prévoir une seconde étape à ce grand nettoyage afin de réparer les bâtiments concerné, ce qui prendras plus de temps. Durant cette ballade dans la ville, Eleander VII Velpe et sont équipe à pu annoncer le futur banquet ouvert à tous qui seras prochainement organisé à la capitale. Ce banquet seras gratuit et ouvert à tous, des spécialité Everienne y seront proposé ainsi que des plat Maximilien et plus ordinaires.
4460
Qui sera le prochain élu ?


C’est une question qui fait rage en ce moment, jusque dans les plus hautes sphères de la politique en Maximus. Alors que de nombreux prétendants et prétendantes s’efforcent depuis des jours, des semaines, de convaincre la population que leur candidature serait la meilleure, la plus à même de représenter l’État qu’est Maximus, un prétendant reste pour l’instant totalement invisible sur la scène de cette pièce de théâtre électorale.

Andreaus Septimus Démotien.
Andreaus Démotien.
Ou simplement Andraus.

Le candidat stérussien. Le candidat de l’espoir au sein de la Fédération. Beaucoup pensaient qu’il n’était qu’un piètre candidat, placé ici par décision du Consul pour tenter d’influencer au-delà des frontières stérusiennes. Mais il semblerait qu’aujourd’hui marque un jour spécial. Un jour où Andreaus, fort de son aura et de son charisme presque inné, a décidé de se détacher de la Fédération, de se détacher de sa nationalité, et de se lancer corps et âme dans ce à quoi il croit.

Nous sommes un matin de juillet 2016. Aujourd’hui est un jour spécial pour Andreaus. Pour la première fois de sa vie, il ne se lève pas simplement comme un riche prétorien stérusien. Il se lève comme l’officiel prétendant au trône d’une nation tout entière.
Il ne prétend pas au trône pour des raisons politiques, ni pour des raisons économiques.
Il y prétend parce qu’il croit fermement en ce que représente une telle institution.

Pour sa première apparition publique à Maximus, Andreaus cherche à se démarquer de la plupart de ses co-prétendants. Il ne cherche pas, dès le début, à amasser les foules, ni à faire le tour du pays pour saluer physiquement les citoyens. Non. Andreaus est jeune, et sa jeunesse doit être sa force, son outil.

Il décide de commencer par une interview, chez un influenceur particulièrement connu sur les réseaux sociaux de Maximus. Cette interview, visionnée par un très grand nombre d’internautes, est pour Andreaus une véritable aubaine.

Durant les 45 minutes de vidéo, Andreaus cherche avant tout à donner l’image d’un homme simple, proche du peuple, conscient des enjeux du monde, et qui n’a d’autre conviction que celle de faire de son rôle un vecteur de paix, de justice sociale et de lutte contre les discriminations.

Andreaus étant polyglotte et le portugais étant l’une des langues de la Fédération de Stérus, il choisit de s’exprimer dans un portugais presque parfait. Il subsiste encore un léger accent, mais qui, au contraire, rend sa prise de parole plus attachante, plus poétique.

Voici quelques extraits de l’interview d’Andreaus :

"Je sais que souvent, mon âge est attaqué. Je suis quelqu’un de très jeune, et ça peut faire peur. Mais personnellement, je pense qu’il faut regarder au-delà. Ce que le peuple attend, ce n’est pas un souverain expérimenté. Celui qui détient le pouvoir décisionnel dans ce pays, ce n’est pas le souverain. Le peuple attend, à mon sens, quelqu’un qui saura incarner ce qu’un souverain doit représenter. Je n’ai pas la prétention de dire que je peux remplir cette case. Mais je pense sincèrement que, si le peuple attend quelqu’un qui aura à cœur de servir, d’aider les plus modestes, de se mobiliser contre les maladies, contre les discriminations… alors quelqu’un de jeune comme moi peut être à la hauteur. Ma jeunesse me permettra aussi de faire le lien entre le monde des jeunes et ce monde parfois considéré comme vieillot qu’est celui de la noblesse."

"Non, je n’ai rien à dire sur eux. Je sais qu’ils se sont donnés en spectacle, dernièrement, dans des sortes d’affrontements verbaux les uns contre les autres. Pour l’instant, je n’ai pas été pris pour cible, mais je ne doute pas que cela arrivera. J’ai beaucoup de respect pour chaque personne en lice, donc, de ce côté-là, n’attendez pas de moi que je commence à faire des attaques. Parce que, malheureusement pour certains, je ne le ferai pas."

"Je pense que la première chose que je ferais en tant que souverain, si j’avais cette chance, ce serait de téléphoner à ma mère. Je sais que ce n’est pas forcément ce à quoi vous vous attendiez, mais je pense que c’est réellement ce que je ferais. Ma mère, comme celle de tout le monde, a joué un rôle très important dans ma vie, et j’estime que les premières secondes de mon règne peuvent lui être réservées."

"Oui, je sais que certains pensent que le fait que je sois stérusien pourrait avoir un impact sur le concert des nations aleuciennes, ou sur la politique de Maximus. Pour moi, cette crainte n’est pas fondée. Oui, je suis stérusien. C’est comme ça. Je suis né là-bas, j’y ai grandi. Mais je le répète : le souverain ici ne détient pas de pouvoir absolu, donc dans tous les cas, mon influence serait limitée. Et enfin, je tiens à préciser que ce n’est en aucun cas le Consul Pandoro qui m’a envoyé ici. Si vous saviez… Au contraire, je suis loin d’avoir de bonnes relations avec lui."


À travers cette vidéo, le futur candidat a surtout cherché à mobiliser la jeunesse du pays. Il a voulu montrer qu’il peut lui aussi être un homme du peuple, tout en parvenant à assembler tradition et modernité. Il a voulu prouver qu’il est ouvert, croyant, et profondément altruiste.
1441
Revirement général dans la politique d'Alexeï IV en Maximus :


Alexeï IV décide de soutenir pleinement son allié.



Depuis quelques jours, c'est devenu une évidence : les sondages, bien que favorables au premiers abords à Alexeï IV se sont stabilisés en faveur de l'allié everien. Cette évidence nette ne réservais à Slaviensk que la troisième place dans les intentions de vote, insuffisant pour espérer passer au second tour puis gagner les élections. C'est pourquoi l'Empereur de Slaviensk et de toutes les Slaviensk Alexeï IV aurait décidé de soutenir pleinement la candidature everienne qui semblait en bonne voie pour réussir, mais était également la candidature qui allait le plus en direction des intérêts de l'Empire, l'Everia étant allié de Slaviensk. Slaviensk était pourtant le seul pays, à l'exception peut-être de l'Empire du nord, à réellement agir pour les maximiliens, mais ces bonnes actions n'étaient apparemment pas préférées au paroles vides de sens. La déception avait traversée la cour de l'Empereur, que l'on vantait déjà d'empereur de Slaviensk, Tsar de toutes les Slaviensk et roi de Maximus, mais l'espoir était désormais vain. La défaite électorale était déjà annoncée, et l'Empereur avait compris que ses chances venait d'êtres réduites à néant. La décision de l'Empereur, connue pour l'instant seulement de l'Empereur et de la cour Impériale, était irrévocable. La somme prévue par l'Empire serait donc déployée en faveur de l'Everia, et uniquement pour l'Everia, et la tâche de l'empereur serait désormais de transférer la popularité acquise de l'Empire de Slaviensk pour l'Everia, et de lutter pour les intérêts encore réservables.
6003
Conciliabules crépusculaires à Aros : le Duc Vidal et les tenants de l'Ordre Maximilien

Le candidat indépendant à la couronne rencontre les industriels et partis de droit du pays dans le secret d'une réunion nocturne.
Dans le dédale opalescent d'Aros, – cette capitale maximilienne où les effluves miasmatiques du fleuve se mariaient, en une alchimie toute locale, aux senteurs capiteuses des épices indigènes et à l'âcre relent des ambitions politiques fraîchement écloses –, Ernest Bario Vidal, drapé dans cette aura de détachement aristocratique qui était à la fois sa cuirasse et son principal outil de séduction, avait convié, en des lieux choisis pour leur discrétion feutrée et leurs lambris patinés par des générations de transactions inavouables, le ban et l'arrière-ban de ce que la Fédération comptait de puissances économiques et de ferments idéologiques les plus... affirmés. Il ne s'agissait point, pour l'heure, de clamer quelque prétention tonitruante à ce trône vacant qui excitait tant de convoitises étrangères, mais plutôt, avec la subtilité d'un entomologiste épinglant ses spécimens ou d'un joueur d'échecs disposant ses pièces maîtresses avant l'ouverture fatale, de sonder les reins et les cœurs, de jauger les appétits, et d'instiller, en des esprits déjà travaillés par l'inquiétude ou l'ambition, le venin salutaire du doute et la promesse diffuse d'une alternative.

Ce soir-là, dans le salon privé d'une demeure patricienne du vieux quartier colonial, dont les hauts volets clos laissaient à peine filtrer la rumeur étouffée de la ville et où seul le scintillement des cristaux d'un lustre anachronique éclairait les visages graves, se trouvaient assemblés quelques figures de proue de l'industrie maximilienne – magnats du caoutchouc dont les fortunes s'étaient édifiées sur la sueur des seringueiros, barons du café dont les plantations s'étendaient à perte de vue sur les hauts plateaux, ou encore ces nouveaux entrepreneurs des terres rares, dont les concessions minières promettaient des prodiges et suscitaient déjà des jalousies féroces. À leurs côtés, plus rigides dans leurs costumes sombres, se tenaient les émissaires discrets des formations politiques qui, à la droite de l'échiquier parlementaire, voire à son extrême, voyaient avec une méfiance croissante l'arrivée de ces souverains étrangers, qu'ils fussent tsars eurysiens, impératrices aleuciennes aux visées hégémoniques, ou marquis nordistes aux sympathies démocratiques jugées par trop tièdes.

Ernest, un verre de cachaça vieillie à la main, – concession calculée aux coutumes locales, car son palais eût préféré les subtilités d'un bourgogne ancestral –, laissait la parole circuler, se contentant d'écouter, de ponctuer les interventions d'un hochement de tête approbateur ou d'une question formulée avec une précision si désarmante qu'elle obligeait l'interlocuteur à dévoiler, malgré lui, le fond de sa pensée. Il y avait là le dirigeant d'EMJ (Empresa de Mineração Jemaro), dont les préoccupations quant à la stabilité des concessions minières face à une "influence akaltienne trop prégnante" étaient palpables, ou encore le représentant du Conglomerado Maritonês, inquiet de voir des capitaux étrangers, notamment everiens ou slavisk, prendre une part trop importante dans le développement des infrastructures hôtelières et automobiles que son groupe convoitait.

Les représentants des partis, eux, exprimaient des craintes d'une autre nature, mais non moins vives. Un lieutenant du Parti "Maximus", au nationalisme ombrageux, s'alarmait de voir la couronne maximilienne devenir le jouet de dynasties étrangères, soulignant le risque d'une "perte d'identité nationale" si un souverain venait à être imposé par des puissances dont les intérêts étaient manifestement ailleurs. Un idéologue au verbe enflammé, proche du mouvement PVR (Prosperidade de Vida e Religiosidade), dénonçait avec une véhémence à peine contenue "l'immoralité" et les "agendas progressistes cachés" de certains candidats, voyant dans leur venue une menace pour les "valeurs traditionnelles et chrétiennes" de Maximus. Même un émissaire plus discret, se réclamant d'une "droite radicale mais patriote" héritière des factions samiristes les plus "raisonnables", exprimait son appréhension face à des figures comme Itotia Neztli, dont l'impérialisme indigéniste était perçu comme une menace directe pour les élites d'origine coloniale qui avaient, selon lui, "construit" la nation.

Ernest laissait ces angoisses, ces rancœurs, ces ambitions déçues, s'exprimer, s'épancher. Il ne les contredisait point. Au contraire, il abondait parfois dans leur sens, non par conviction intime, – car de convictions, il n'en avait guère d'autres que celle de la vanité universelle –, mais par tactique. Il aurait évoqué, avec une mélancolie feinte, le sort des empires déchus, la fragilité des souverainetés face aux appétits des grandes puissances, l'importance cruciale, pour une nation comme Maximus, de choisir un symbole qui fût véritablement le sien, et non le prête-nom d'une influence étrangère. Il aurait glissé, en passant, quelques remarques érudites sur les précédents historiques de régences confiées à des figures "neutres" et "expérimentées", capables d'apporter une stabilité symbolique sans interférer dans la conduite réelle des affaires, laissant à chacun le soin de tirer ses propres conclusions.

Nul ne parlait encore ouvertement de sa propre candidature, ni ne lui proposait explicitement le trône. Mais dans les regards échangés, dans les silences approbateurs qui suivaient ses interventions les plus sibyllines, Ernest sentait le terrain se préparer. Ces hommes, industriels soucieux de leurs profits, idéologues en quête d'un champion, voyaient en lui, peut-être, non pas un sauveur providentiel, mais un instrument potentiellement utile, une figure de compromis ou de moindre mal face à des candidats étrangers dont les intentions leur paraissaient plus ouvertement menaçantes. Le Duc Vidal, par son détachement apparent, par son absence d'allégeance visible à une puissance active, et par cette aura de noblesse ancienne qui, même entachée, conservait un certain prestige, commençait à apparaître, pour certains, comme une option à ne pas négliger.

La soirée s'acheva tard, sur des poignées de main franches et des promesses voilées de "se revoir bientôt pour approfondir ces questions vitales pour l'avenir de la Fédération". Ernest Bario Vidal, en raccompagnant ses derniers convives jusqu'au seuil de la demeure, conservait son masque d'impassibilité. Mais intérieurement, un sourire sardonique se dessinait. Le jeu, ce jeu sordide et magnifique du pouvoir, ne faisait que commencer. Et il se sentait, pour la première fois depuis bien longtemps, une âme de joueur. Les pions, à Maximus, semblaient disposés à être manœuvrés.
618
L’Intox Hebdo


C'est le drame !
D'après plusieurs témoins oculaires, Itotia Neztli aurait été vue en train de rassemblé des prospectus Everien puis de les abandonnés dans une parc d'Aros. Elle aurait ensuite versé une solution dessus et s'en aller discrètement. Ces prospectus on été récupéré par nos inspecteurs très professionnels et qualifié qui on, après analyse déduit que le produit versé dessus était des produits extrêmement nocif pour l'environnement. Cela aurait donc été une tentative de diffamation d'Everia, comme c'est original et pas du tout déjà vu. Cela ne nous rappel absolument pas des derniers jours. Ceci est inadmissible et vous Maximilien avez le devoir de vous protéger de ces actes odieux !
5037
Maximus : Couronne de Gloire ou Collier d'Asservissement ?


Par Philalèthe Maximiliano, chroniqueur

L'air de notre capitale, Aros, et bientôt, nous dit-on, celui de la Fédération tout entière, bruisse d'une agitation peu commune, d'une effervescence qui, si elle témoigne d'une vitalité politique retrouvée, n'est pas sans susciter quelques interrogations légitimes chez le citoyen maximilien soucieux du destin de sa patrie. Le trône, vacant depuis que la sagesse de nos pères fondateurs de la Fédération actuelle a jugé bon de conserver l'institution monarchique tout en la privant de ses prérogatives exécutives, est aujourd'hui l'objet de convoitises venues d'horizons aussi divers qu'inattendus. Des empereurs en exercice, des tsars venus de lointaines contrées eurysiennes, des marquis issus de puissances continentales, et même des impératrices forgées dans le creuset des nationalismes aleuciens les plus affirmés, tous semblent soudain s'être découvert une passion dévorante pour le destin symbolique de Maximus. Cet intérêt soudain, flatteur en apparence pour une nation qui a longtemps souffert d'un certain isolement, ne saurait toutefois nous dispenser d'une vigilance de tous les instants. Car l'histoire de notre terre, marquée au fer rouge par les affres de la colonisation listonienne puis par les convulsions de la dictature samirienne, nous a enseigné, dans la douleur, que les mains tendues depuis l'étranger cachent parfois les chaînes d'une nouvelle sujétion.

Parmi ces candidatures qui fleurissent avec l'exubérance d'une flore tropicale après l'ondée, celle de Sa Majesté Itotia (Ière) Neztli, Impératrice de l'Union et Empire des Cités d'Akaltie, retient particulièrement l'attention, tant par la rapidité de son ascension dans les sondages d'opinion – une popularité que d'aucuns qualifient déjà de "spectaculaire" – que par la nature même de la puissance qu'elle incarne. L'Akaltie, nul ne saurait le nier, est une force majeure sur notre continent aleucien. Mais c'est aussi, et ses propres thuriféraires ne s'en cachent guère, un empire dont l'expansionnisme récent et la politique étrangère, souvent qualifiée d'agressive par ses voisins moins robustes, ont redessiné plus d'une frontière et infléchi plus d'un destin national. De ses interventions musclées dans les affaires intérieures de nations souveraines à ses pressions économiques pour imposer ses vues, l'Akaltie a démontré une capacité et une volonté d'influence qui dépassent largement le cadre de la simple coopération régionale.

Dès lors, une question, aussi brutale que nécessaire, se pose à la conscience maximilienne : une souveraine à la tête d'un tel appareil de puissance, une impératrice qui a personnellement façonné sa propre lignée et consolidé son pouvoir par des manœuvres politiques et économiques d'une redoutable efficacité, peut-elle, une fois ceinte de la couronne symbolique de Maximus, se contenter d'un rôle purement honorifique, d'une magistrature d'influence dénuée de toute ambition terrestre ? N'y a-t-il pas là une contradiction fondamentale, une aporie que même les esprits les plus enclins à la bienveillance peinent à résoudre ? Comment concilier la posture de l'impératrice bâtisseuse d'empire avec celle de la reine constitutionnelle d'une fédération jalouse de son indépendance fraîchement reconquise ?

L'on nous vante, et avec une certaine habileté rhétorique, les origines autochtones de la candidate akaltienne, arguant d'une proximité culturelle avec les peuples natifs de Maximus. L'argument, séduisant en apparence, mérite examen. La "Noble Marche" qui vit jadis nos ancêtres indigènes trouver refuge sur cette terre et y forger, dans le creuset des souffrances partagées, la langue Zartu, est un héritage précieux. Mais peut-on, sans artifice, assimiler cette histoire singulière aux dynamiques identitaires, certes respectables mais foncièrement différentes, qui animent l'Empire Akaltien ? Le "nativisme" prôné par Sa Majesté Itotia, s'il est légitime dans son propre contexte impérial, ne risque-t-il pas, une fois transposé sur le sol maximilien, de réveiller des clivages que nous nous efforçons de transcender, ou pire, d'importer des modèles de gouvernance ethnique qui sont étrangers à notre idéal d'unité dans la diversité ? Quant aux liens linguistiques, sont-ils si profonds et si évidents, ou ne servent-ils pas plutôt d'habillage commode à une ambition politique plus vaste ?

Même son récent et louable engagement dans le nettoyage des prospectus d'un candidat rival à Aros, geste apprécié par nos concitoyens soucieux de la propreté de leur capitale, ne saurait occulter les interrogations quant aux pratiques environnementales globales de l'empire qu'elle dirige. La grandeur d'une nation ne se mesure pas seulement à la biodégradabilité de ses pamphlets électoraux, mais à la cohérence de ses politiques sur le long terme.

La Fédération Maximiliane, au seuil de ce choix crucial, doit se garder de toute précipitation. La couronne que nous nous apprêtons à offrir n'est pas un simple hochet honorifique, ni un trophée de plus à ajouter au palmarès d'une puissance étrangère, fût-elle aleucienne. Elle est le symbole de notre souveraineté recouvrée, de notre unité chèrement acquise après des décennies de troubles. Le futur monarque de Maximus, quel qu'il soit, devra incarner non pas les intérêts d'une nation particulière, mais l'aspiration de tout un peuple à la dignité, à la paix, et à cette liberté que proclame fièrement notre devise : "Somos livres e assim permaneceremos". Puisse l'intelligence et la sagesse proverbiales du peuple maximilien le guider dans ce discernement, afin que la couronne de gloire qu'il s'apprête à conférer ne se transforme point, par quelque artifice ou quelque calcul mal dissimulé, en un subtil collier d'asservissement.
4806
Le Philanthrope Everien et le Tsar Allié : Charité Bien Ordonnée ou Stratégie d'Encerclement ?


Les récentes annonces et manœuvres entourant la "course au trône" de notre chère Fédération Maximiliane ne manquent pas de piquant, ni, il faut bien l'avouer, d'une certaine opacité qui mérite un examen attentif de la part de tout citoyen éclairé. Après l'effervescence suscitée par la candidature de l'Impératrice akaltienne, dont les ambitions, pour le moins affirmées, ont fait l'objet de nombreuses gloses, voilà que deux autres figures, non moins augustes, s'avancent sur l'échiquier maximilien avec une coordination qui, pour être diplomatiquement habile, n'en soulève pas moins d'épineuses questions : Sa Majesté Eleander VII Velpe, Empereur d'Everia, et son nouvel allié de circonstance, le Tsar Alexeï IV de Slaviensk.

L'on ne saurait, sans manquer à l'honnêteté intellectuelle, nier la portée des gestes récents émanant de ces deux puissances. Everia, par la voix de son souverain, nous promet des banquets populaires et a déjà initié, dit-on, des opérations de "grand nettoyage" dans notre capitale, Aros – initiatives certes louables, si elles ne s'accompagnaient pas d'un largage de prospectus promotionnels d'une ampleur qui frise la démonstration de force logistique. Slaviensk, de son côté, après avoir rappelé ses liens militaires et économiques passés avec notre nation (sous son ancienne dénomination de Novyavik), et promis une aide substantielle à notre jeunesse, vient, par un coup de théâtre dont les coulisses restent à éclairer, de retirer la candidature de son propre Tsar pour reporter ses suffrages et ses ressources sur le prétendant everien. Noblesse d'âme ? Reconnaissance d'une supériorité intrinsèque du candidat Velpe ? Ou bien, comme certains esprits chagrins – ou simplement lucides – commencent à le murmurer, calcul politique d'une redoutable efficacité visant à consolider un axe d'influence étranger au cœur même de notre Fédération ?

Considérons d'abord le cas everien. L'Empereur Eleander VII, nous assure-t-on, est un connaisseur des "enjeux de la région", un "natif Aleucien" fort d'une "lignée de plus de sept siècles". Fort bien. Mais cette ancienneté dynastique, si respectable soit-elle, ne saurait occulter le fait qu'Everia, malgré une "proximité géographique" relative, est demeurée jusqu'à récemment une puissance discrète dans ses interactions directes avec Maximus. Les liens économiques et militaires, nous dit-on aujourd'hui, existent mais furent "peu médiatisés". Pourquoi cette soudaine et massive opération de séduction, cette "Pluie de feuilles d'automne" dont l'impact écologique, quoi qu'en disent les communiqués officiels everiens, a suscité un débat légitime ? S'agit-il d'un élan spontané de fraternité aleucienne, ou d'une tentative, bien orchestrée, de s'assurer une position privilégiée dans une Fédération Maximiliane dont la stabilité future et l'orientation politique sont des enjeux cruciaux pour l'équilibre régional ?

Quant à l'alliance avec le Tsar Alexeï IV, elle confine au chef-d'œuvre de la "Realpolitik". Le jeune souverain slavis, après avoir investi le champ de la popularité maximilienne avec une énergie et des moyens non négligeables, se retire au profit d'un "allié" continental. Il convient de s'interroger : quels sont les termes de cette alliance ? Slaviensk, puissance eurysienne dont les intérêts primordiaux se situent à des milliers de lieues de nos côtes, quel bénéfice stratégique attend-elle de ce soutien à la candidature everienne sur le trône de Maximus, si ce n'est d'y placer un souverain qui lui serait, d'une manière ou d'une autre, redevable ? Et cette notion de "transfert de popularité", comme si les suffrages du peuple maximilien étaient une denrée monnayable, un actif politique que l'on pourrait céder au gré des ententes princières, n'est-elle pas, en soi, une conception pour le moins cavalière de la souveraineté populaire ?

Le risque, pour Maximus, est de devenir, à son corps défendant, la pièce maîtresse d'un "grand jeu" qui la dépasse, où les ambitions d'Everia en Aleucie se conjugueraient aux visées plus lointaines, mais non moins réelles, de Slaviensk. Un Roi de Maximus issu d'une telle conjonction d'intérêts, aussi bien intentionné soit-il, pourrait-il véritablement incarner l'indépendance symbolique de notre Fédération ? Ne serait-il pas, par la force des choses, l'obligé de deux puissants parrains, dont les priorités ne coïncideraient pas toujours, ni nécessairement, avec celles du peuple maximilien ?

L'heure n'est pas à la méfiance stérile, mais à la prudence éclairée. Les actes de générosité, les promesses de développement, les démonstrations d'amitié sont toujours bienvenues. Mais elles ne sauraient acheter la conscience d'une nation qui a payé le prix fort pour sa liberté. Le futur souverain de Maximus devra être le garant de cette indépendance, non le représentant d'intérêts étrangers, aussi habilement masqués soient-ils sous les dehors de la fraternité continentale ou de l'alliance stratégique. Que les citoyens de Maximus, forts de leur histoire et de leur discernement, pèsent avec soin les implications de ces candidatures venues d'ailleurs, et se demandent si la couronne qu'ils s'apprêtent à décerner sera véritablement la leur, ou celle, plus discrète mais non moins pesante, de puissances qui voient en notre Fédération une simple terre de conquête symbolique, prélude, peut-être, à des ambitions plus tangibles.
3361
Noblesse Oblige... Mais Envers Qui, Monsieur le Marquis ?


Lettre ouverte à Son Excellence Séverin Boyle, Marquis d'Amessor, par un Citoyen d'Aros perplexe.

Excellence,

Permettez à un humble citoyen de notre capitale, Aros, encore ému par le spectacle de votre récente et fort médiatisée "maraude alimentaire" dans nos quartiers les moins fortunés, de vous adresser ces quelques lignes, non point par irrévérence, – car l'élégance de votre personne et la noblesse de vos intentions affichées ne sauraient inspirer que le respect –, mais par une perplexité qui, je le crois, est partagée par nombre de mes compatriotes.

Nous avons vu, Monsieur le Marquis, votre compassion à l'œuvre. Nous avons entendu votre portugais, certes teinté d'un accent qui fleure bon les salons de l'Empire du Nord, mais appliqué avec une diligence qui vous honore. Nous avons pris note de votre engagement pour un "continent en paix où la démocratie brille". Ce sont là des sentiments louables, et des images qui, assurément, réchauffent le cœur en ces temps incertains où Maximus s'apprête à choisir celui ou celle qui incarnera la dignité de notre Fédération.

Cependant, Excellence, et pardonnez la franchise d'un Maximilien façonné par une histoire où les promesses venues d'ailleurs ont souvent eu le goût amer de la déception, une question, simple mais lancinante, ne cesse de tarauder nos esprits. Votre noblesse, cette qualité que l'on prête aux grandes âmes, vous oblige, dites-vous, à servir. Mais servir qui, au juste ? Et servir quoi ?

Car enfin, vous êtes le cousin de Sa Majesté Maximilien II, Empereur de cette formidable puissance qu'est l'Empire du Nord. Une nation amie, certes, et dont la proximité géographique et les intérêts économiques ne sont un secret pour personne. Mais une puissance dont le poids sur le continent aleucien est tel que l'on peut légitimement se demander si un de ses plus éminents représentants, une fois assis sur le trône symbolique de Maximus, pourrait véritablement se départir de ses allégeances premières, de ses réflexes de pensée forgés au cœur d'un système impérial si différent du nôtre.

Votre respect des "institutions démocratiques", nous n'en doutons point. Mais s'agit-il du respect des institutions maximiliennes, dans leur singularité, leur fragilité peut-être, ou du respect des institutions telles qu'elles sont conçues et pratiquées au sein de votre Empire natal, avec ses hiérarchies, ses traditions, ses équilibres de pouvoir qui ne sont pas les nôtres ? Un roi pour Maximus, Monsieur le Marquis, doit avoir le cœur et l'esprit avant tout maximiliens. Il doit vibrer à l'unisson des espoirs et des craintes de notre peuple, non de celui, si respectable soit-il, qui vit au-delà de nos frontières septentrionales.

Vos actions philanthropiques sont touchantes. Mais sont-elles le prélude à un règne où la générosité ponctuelle masquerait une influence plus insidieuse ? Sont-elles le geste sincère d'un homme de bien, ou la manœuvre habile d'un émissaire conscient que la conquête des cœurs passe souvent par celle des estomacs ? Nous ne prétendons pas détenir la réponse, Excellence. Mais nous nous interrogeons.

La Fédération Maximiliane a besoin d'un symbole fort, d'un parangon d'unité qui puisse transcender nos divisions internes et incarner notre souveraineté fièrement reconquise. Ce symbole peut-il être un prince d'un empire voisin, aussi charmant et bien intentionné soit-il ? La "noblesse oblige", dit l'adage. Mais la première obligation d'un souverain de Maximus ne serait-elle pas d'être, avant toute autre considération, et sans l'ombre d'une allégeance partagée, le serviteur désintéressé et exclusif du peuple maximilien ?

Nous laissons ces questions à votre sagacité, Excellence, et à celle de nos concitoyens. Car c'est à eux, et à eux seuls, qu'il appartiendra de choisir.

Avec le plus grand respect, mais non sans une inquiétude patriotique,

Un Citoyen d'Aros.
5685
Noblesse envers l'humain, cher citoyen Maximilien.


Lettre ouverte au pertinent citoyen d'Aros, par le marquis d'Amessor.

Mon ami,

Je dois dire que votre lettre, si joliment tournée, ne saurait m'avoir déplu, bien au contraire, mais m'a à bien des égards fais sourire, sans l'ombre d'une moquerie, mais bien de la façon la plus positive qui soit. Je suis très heureux, je vous l'avoue, de pouvoir ainsi communiquer avec les citoyens Maximiliens avec autant de franchise et de pertinence. Ce dialogue qui se construit entre nous, clair et honnête, me laisse penser le meilleur pour l'avenir.

Vos questions, cher ami, ont particulièrement résonné en moi. Si ces questionnements trouvent des réponses, ils n'en sont pas moins légitimes, et exposés avec une prévenance et une délicatesse qui vous honorent. Je tâcherai donc d'y répondre avec le plus de précision et d'exactitude possible, dans le but de vous rassurer quant à mes intentions et quant à ces inquiétudes.

Tout d'abord, bien que je sois heureux de voir que cette maraude alimentaire ait trouvé un écho médiatique qui puisse sensibiliser sur les questions de mal-logement, de malnutrition et de pauvreté qui me peinent toujours autant après ces années d'engagement, mon but premier n'était pas de me faire voir. Je demande à chaque personne ayant pu voir ses images d'y oublier ma présence, et de simplement constater toute la détresse des personnes dans cette situation, mais aussi toute leur dignité, leur humanité. Je demande de m'oublier et de retenir que donner de son temps pour les siens sauve des vies, et en change à jamais pour le meilleur.

Cette parenthèse étant faite, je me penche donc sur votre première question qui était : Votre noblesse, cette qualité que l'on prête aux grandes âmes, vous oblige, dites-vous, à servir. Mais servir qui, au juste ? Et servir quoi ?
Comme s'intitule ma réponse, vous l'aurez deviné, cette noblesse de naissance n'est pas un privilège, mais une chance que l'on me donne pour remplir une mission. Celle d'aider, de mettre ma personne, mes moyens, mon temps au service des autres. Ma condition me confère certes, il est indéniable, une vie confortable, alors il me semble de mon devoir de rendre de ce que j'ai pour apaiser les maux de ceux qui souffrent, pour aider ceux qui en ont besoin, tendre la main à ceux qui n'espèrent plus. Ma noblesse m'oblige à servir, oui, à servir l'Humain avec un grand H, à servir la solidarité, l'amitié, à servir un avenir meilleur. C'est là, la boussole de mes engagements.

Vos mots à propos de mon estimé cousin sont fort appréciables, et il est difficile de ne pas comprendre l'inquiétude qu'est la vôtre quant à l'idée que je puisse servir d'abord les intérêts de ma nation d'origine. L'Empire depuis sa nouvelle ouverture sur le monde en 2009, met sa prospérité et ses moyens au service d'un continent en paix, et défend une solidarité aleucienne qui dépasse et transcende les frontières. Son engagement diplomatique a comme mots d'ordre : démocratie, stabilité, prospérité, entraide et amitié. Ces engagements, je les partage, et ce n'est pas en nordiste que je viens, bien qu'il serait malhonnête de dire que mon origine ne m'a pas donné certaines perceptions, certaines valeurs, certaines habitudes, mais plus en tant qu'aleucien, désireux que cet idéal résonne dans ce pays.

Si la providence m'amène sur le trône de Maximus, j'abdiquerais bien évidemment de mes titres de marquis au sein de l'Empire, pour me concentrer pleinement sur cette terre. Les systèmes nordistes et maximilians sont différents, vous avez tout à fait raison de le souligner. Et vous me demandez donc, pourrais-je véritablement m'adapter à cette nation ? Je pense que oui, cher ami. J'ai peut-être plus que n'importe quel prétendant au trône à ce jour, la capacité à me mettre totalement au service de la nation maximiliane dans tout ce qu'elle est. Quand les prétendants au trône sont des souverains à part entière d'autres nations et dont leurs obligations sont immenses vis-à-vis de celles-ci, quand des prétendants descendent d'un Empire déchu répressif, s'étant rendu coupable de crimes effarants, là où ces candidats pour certains viennent de continents lointains, je pense être suffisamment conscient de la situation de ce continent, je pense pouvoir, comme je le faisais en tant que marquis, m'immerger entièrement au sein du peuple que je sers pour comprendre, écouter, voir et me transformer.

Les expériences que j'ai eues à vivre sont multiples, et ont toujours transformé mon regard et ma manière de faire. La vie m'a donné la chance de progresser en permanence, et c'est ce qui se passe aujourd'hui sur votre sol. Le rôle de souverain n'est pas, à mon sens, de se reposer sur un peuple, de régner comme bon nous semble. Cela est plus que dépassé et plus que ridicule. Ma conviction profonde est que c'est n'est pas le peuple qui sert son souverain, mais le souverain qui doit servir son peuple. D'autant que celui-ci doit laisser la pleine légitimité d'agir politiquement et concrètement aux autorités émanant du sentiment populaire, à savoir des élections. Je ne suis pas, à ce jour maximilian, et cela, je l'assume. C'est pourquoi je demande à vous, tous et toutes, de m'aider à le devenir. De me faire part de vos difficultés, de vos espoirs, de vos vies. J'ai la volonté d'apprendre de tous, de découvrir. Et j'ai la volonté de faire cet effort qui me parait naturel, mais qui ne parait pas automatique pour tous à mon grand regret.

Comment penser que des dirigeants de nations pourrons se partager entre leurs deux pays ? Comme penser que ceux-ci n'en délaisseront pas un ? Je ne suis que marquis, et si votre confiance se place en moi, alors je ne serais uniquement plus que le souverain de la Fédération Maximus. Les liens qui pourront exister entre Maximus et l'Empire, pourrons être que des liens diplomatiques, d'égal à égal. Toutes relations entre Aros et Estham ne devront être que mutuellement bénéfique. Si l'Aleucie veut se sanctuariser, coopérer, progresser, ce n'est que sur la base de l'égalité, du respect et de la volonté que nous pouvons y arriver.

Si vous vous demandez la nature de mes actions envers les plus précaires, vous pouvez constater que mon engagement ne remonte pas à la vacance du trône Maximus, ni à mes fonctions de marquis, mais à mes années de jeunesses, à mes années de lycée durant lesquelles j'ai débuté et engagement. Il ne date pas d'hier, et il ne s'arrêtera pas demain. Il est intrinsèque à ce que je suis. Vous me demandez si je suis capable d'être plus qu'un prince étranger ? Je vous réponds avec conviction que oui. Si couronne il y a pour moi, les attributs de marquis j'abandonne. Si lien se créé entre vous et moi, il ne sera pas brisé, il sera entretenu, et il supplantera tous les précédents.

Avec toute ma considération,

Séverin Boyle.
2534
Le Toucan du Soir - N°31 du 26/07/2016
N°31 du 26/07/2016
Premier meeting d'Itotia Ière en Maximus
La Première ministre, Impératrice des Cités d'Akaltie et candidate akaltienne au trône royal de Maximus n'a pas traîné avant de faire son premier discours sur place, suivi d'une séance de bain de foule, afin d'être au plus proche de ceux qu'elle nomme déjà comme étant "son peuple". Elle a notamment profité de cette allocution en public pour répondre aux accusations des presses étrangères, qui voient sa participation à cette course au trône comme une ingérence akaltienne de plus.

"Je ne veux pas m'immiscer dans la politique de Maximus, c'est pour cela que je n'ai pas encore parlé de véritables actions de grande échelle ! Le devoir d'un souverain envers son peuple, au vingt-et-unième siècle en tous cas, n'est absolument pas de gouverner en imposant sa vision des choses à plusieurs millions de citoyens et citoyennes. Le devoir du monarque est uniquement d'unir sa ou ses nations derrière une seule personne, capable de satisfaire tous les camps et de tous les représenter pour qu'aucun ne se sente délaissé. Je ne veux donc pas être mêlée de la politique maximillienne, que je laisse à ses habitués. Je ne veux pas me rapprocher d'un parti spécifique, mais seulement du peuple de la Fédération.

C'est pour cette raison que l'on a pu me reprocher de ne pas m'engager avec de véritables "grandes" idées, et de présenter seulement de petites choses. Mais c'est ce que je préfère faire : rencontrer les associations, les initiatives locales, les passants, en d'autres termes : la population. J'aurai tout le temps de m'enfermer dans des bureaux avec des politiciens et autres experts professionnels lorsque je dirigerai symboliquement Maximus, mais je n'estime pas que cela est quelque chose qui me servirait véritablement pour le moment.

Je subis déjà bien assez de diffamation, ce n'est pas pour que l'on rajoute à celles-ci que je n'ai jamais vu la Fédération autrement qu'en images ou parlé avec ses habitants autrement. Maintenant que cela est chose faite, bien que je ne compte absolument pas m'en arrêter dès à présent, je ne risque plus de subir ceci. Je commence à connaître les maximilliens de toutes ethnies bien mieux que les est-eurysiens, lointains impérialistes qui promettent des aides économiques pour acheter vos soutiens.

Et je ne pense pas avoir à répondre aux véritables insultes perpétrées par la presse everienne, qui me dit capable de toutes les bassesses. Cela montre très clairement que ce sont les everiens, et pas les akaltiens, qui veulent faire descendre le niveau de notre joute pour le trône de la Fédération, pourtant jusqu'ici restée sérieuse à mes yeux. Une fois de plus, je n'étais pas au courant de l'erreur des scientifiques, et je ne voulais que le bien de la nature environnante. C'est pour cela que je n'ai pas cherché à attendre d'autres confirmations, qui auraient pris plusieurs mois, et laissé cette encre faire ses dégâts.
"
1861
Lioren Talvek, journaliste pour un journal everien avais réussi à être pris en tant qu'invitée sur un plateau télévisuel Maximilien, il etais la pour parlé un peu de la situation avec l'Akaltie et des projet Everien pour Maximus, pendant l'émission on lui posa plusieurs questions avant de tomber sur "expliquer nous la dernière attaque subit par Itotia Iere de la part d'un "journal" everien comme le dit celle ci".

Lioren Talvek : Cette "attaque" comme le dit Mme Neztli, ne provient absolument pas d'un journal, mais d'un blog tenu par des étudiants ce blog nommé l'Intox hebdo est comme sont nom peut le faire deviné un journal satirique se basant sur des fausse rumeur et invente des fausses histoires pour l'intérêt de leurs lecteurs, Mme Neztli à bien été leurs cible mais ce n'est du qu'à sa forte présence dans l'actualité. Elle à donc été informé du contenus de ce petit blog et à donc décidé de le considérer à tors comme représentant de l'Everia ce qui est non seulement absurde et en plus totalement hypocrite au vu des remarques qu'elle y fait. Mme Neztli peut bien prétendre ce qu'elle veut mais que ce soit par choix ce qui serait très hypocrite ou par méconnaissance de la source ce qui serait très irresponsable et problématique pour une représentante que ce soit pour les Maximiliens ou les Akaltiens qu'elle représente déjà. Malheureusement si c'est le cas cela serait déjà la deuxième fois, ce qui prouverais un manque d'exemplarité et une impulsivité qui risquerait de nuire à l'image de Maximus si elle en devient la représentante. Bien sur cela n'est que mon avis, je suis sûr qu'en Everia on peut trouver des avis variant du miens, comme que de telles accusations même sous le ton satirique sont inacceptable et que ça réponse est justifié, mais généralisé les everiens à une publication sur un blog n'est pas correct de toute manière.

L'émission continua de se déroulée après l'acquiescement des différents journalistes Maximiliens. Lioren Talvek annonça plus tard dans l'émission que les permis pour les réparations des batiments de la partie Est de la ville avait été accordé et que les travaux serait bientôt organisé.
Haut de page