Rencontre Jitsama-Novyavik. - Page 2

La Princesse, ravie d'avoir pu convaincre et expliquer sa proposition, se leva aussi et serra la main de Viktor Vladimirovitch Mirov. Elle était soulagée que cette première mission soit un succès. En effet, Sa Majesté assistait à sa première rencontre à l'extérieur du pays, ce qui la rendait fière. Elle savait que l'opinion publique la féliciterait.

Elle rétorqua à Viktor Vladimirovitch Mirov d'un ton solennel, laissant néanmoins paraître une certaine fierté :
<< Je suis ravie que nos nations puissent convenir de prochains accords d'armement avec des prix à votre avantage. Un nouveau jour se lève sur le monde, la mer nous guide. >>

Viktor Vladimirovitch Mirov : Très bien, nous pouvons donc maintenant passer à la suite. Voyez vous, Novyavik est soucieux d'agrandir son nombre de partenaires commerciaux. Notre économie explose, nous avons donc besoin de trouver des marchés où vendre. Novyavik aimerait donc vous proposer une réduction des droits de douane de 30% avec le Jitsama voir de 50% si vous souhaitez directement débuter avec de gros accords douaniers. Ensuite, nous vous proposons également la garantit d'avoir accès à votre économie et inversement dans le but de développer mutuellement nos richesses. Nous pourrions ainsi vendre non loin des consommateurs du Nazum et vous, réduire votre taux de chômage. Le tout dans un sens comme dans l'autre.

La Princesse fut surprise, mais répondit avec prestance :
<< Nous sommes ravis d’aborder ce sujet. Le Jitsama est prêt à abaisser ses droits de douane de 50 % de manière mutuelle avec votre nation. Cependant, nous souhaiterions quelques éclaircissements concernant votre demande d’accès à notre économie. Si vous voulez dire que nous laissions la possibilité à vos entreprises de créer des filiales au Jitsama, sachez que cela est d’ores et déjà possible. Nous n’appliquons qu’une politique de censure à l’égard des nations considérées comme dangereuses ou hostiles au Jitsama. Nous avons d’ailleurs une liste disponible en ligne sur notre site, désignant ces nations avec lesquelles plus de précautions sont prises >> : Par ici

Laissant la traductrice inexorablement traduire chaque mot prononcé par la Princesse.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Bien, souhaitez vous gouter à nos spécialités majesté ? Nous pouvons vous proposer nos alcools nationaux ainsi que diverses plats tels que des Novaïski Kolsta, du caviar ou encore du Pierojki.

Le Président souhaitait mettre en confort son homologue et lui offrir son hospitalité. Avec cette offre, il souhaitait établir une relation "amicale" avec le Jitsama pour les prochains échanges et prochaines rencontres avec eux.

Il appela un serveur pour qu'il puisse avoir les demandes des Jitsamais et des novais. Le serveur arriva.

>>>Lien vers l'Encyclopédie (descendre jusqu'à "culture") <<<

La Princesse, amicalement satisfaite de cette proposition, se prêta au jeu. Elle laissa son interlocuteur s’exprimer et regarda la liste des plats proposés. Elle n’avait jamais vu rien de tel, tout était très différent des spécialités jitsamaises. Elle aperçut ce qui s’appelait les Pierojki, une entrée intrigante. Se laissant tenter, elle déclara :

<< Humm... Très intéressant, cela change énormément de ce que l'on retrouve au Jitsama. Vos Pierojki me semblent appétissants, j’en prendrais bien. Quant à vos alcools, j’ai beaucoup entendu parler de votre Sbitène. C’est de l’hydromel, si je ne me trompe pas ? Je n’en ai jamais goûté, voilà de quoi parfaire ma culture. >>

Esquissant un léger sourire satisfait, elle laissa Viktor Vladimirovitch Mirov s’exprimer après que la traductrice eut fini de traduire.

Le serveur servit la Princesse.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Vous avez vus juste majesté. Le Sbitène est un hydromel novais luxueux et réputé.

Alors qu'ils dégustaient le repas posé sur la table, le Président dit :

Viktor Vladimirovitch Mirov : Je suppose que nous pouvons désormais parler affaires. Comme vous le savez peut-être, Novyavik est en pleine sortie de l'isolationnisme. C'est notamment pour cela que nous cherchons des partenaires commerciaux pour exporter et importer. Et ainsi fournir l'industrie et la population à bas prix sans réduire les profits. Cela serait aussi bénéfique pour les états eux mêmes et les relations diplomatiques. Le Principal partenaire commercial de Novyavik à ce jour est la République d'Antares, mais nous avons tout intérêt à diversifier nos fournisseurs. Acceptez vous de converser sur ce sujet majesté ?

La Princesse écouta avec attention, en effet, certaines ressources pourraient l’intéresser. Elle le laissa terminer, puis dit :
« Oui, parlons affaires. Avez-vous une liste de marchandises ou de biens que vous exportez ? Le Jitsama a des besoins à combler dans de nombreux domaines, cela pourrait nous intéresser. »

Voici notre liste, n’hésitez pas à commander.
Elle laissa la traductrice traduire précisément les mots de la Princesse jitsamaise.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Oui, nous avons une liste en ligne. Nous vous la fournissons.

Il demanda à un assistant pas loin de venir et lui souffla de ramener la liste. Il était de retour uen trentaine de secondes après avec une tablette. Il la posa devant la princesse.

Assistant : La voici Majesté

Viktor Vladimirovitch Mirov : Dans cette liste, vous avez le type de produits, leur quantité, l'état de l'offre et le prix unitaire du produit, si vous descendez, nous avons également les produits que nous importons, ainsi que l'état de la demande jusqu'au 31 décembre prochain.

Alors que la Princesse regarda la liste sur la tablette, le Président regarda également celle du Jitsama.

quelques secondes après, le Président énonça :

Viktor Vladimirovitch Mirov : Bien, Novyavik serait intéressé par vos différents produits culturels ainsi que certains produits alimentaires comme certains poissons, fruits, et bien-sur le riz que nous ne produisons pas. Sans oublier vos alcools typiques et certains produits de luxe.

La Princesse regarda avec attention la liste fournie par son interlocuteur. Le Jitsama avait déjà comblé beaucoup de vides dans ses importations, cependant, elle put remarquer quelques biens à importer. Elle se décida, après avoir écouté son interlocuteur, à répondre d'un ton formel :
« Très bien, je vous remercie. Je vois que certaines ressources nous intéresseraient, notamment 400 000 tonnes de pommes de terre, 120 000 tonnes de carottes, vos automobiles haut de gamme selon les flux de notre marché, 18 000 tonnes de mûres, 22 000 tonnes de prunes, 180 000 litres de bière novaise, 98 000 litres de sbitène, 7 milliards de mètres cubes de gaz naturel, 10 000 tonnes de bois, et enfin 122 000 tonnes d'acier. »

La Princesse attendit la réponse du Novais après que la traductrice eut transmis son message.
« Quant à votre demande, elle me semble raisonnable. Si vous aviez des chiffres précis de vos demandes, cela pourrait nous arranger. »

Laissant son interlocuteur parler à son tour après le travail de la traductrice.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Nous ne pouvons pas énoncer nos besoins en terme de manga, je laisse à nos commerces le soin de le faire eux mêmes. Ce qui est du riz, je pense que commencer par des importations de l'ordre de 100 000 Tonnes de Riz Jitsamais 50 000 tonnes de thé vert, pourquoi pas 200 000 Tonnes de thon ainsi que 150 000 litres de bières Jitsamaises et 30 000 tonnes de melon. Sans oublier des montres, d'une valeur totale qui serait probablement de l'ordre de 1 milliard de Novark (1 Milliard d'€). Cependant je laisse encore une fois nos commerces de luxe se charger de choisir les commandes de produits comme les montres tout comme les librairies vont se charger de commander les mangas.
Votre demande quant à elle est acceptée car me semble raisonnable.

Le Président attendit que la traductrice traduise ses dires. Il attendit la fin de la traduction pour ajouter.

Viktor Vladimirovitch Mirov :
Majesté,
Serait-il possible dans le but de faciliter les échanges de négocier un droit d'amarrage qui concernerait une réduction des prix de l'ordre de 50% entre nos ports ?