11/05/2017
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Actualités du Duché - Page 11

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Fin de l'UEE et migration de ses membres vers l'ONC : vers un retour d'un monde multipolaire à binaire.


Alors que l'UEE arrive au terme de son déclin et de sa dissolution, conséquence logique de son évolution, ses membres commencent à se rapprocher de l'ONC (particulièrement l'Anterinie et Rasken). Cela provoque un retour sur la scène internationale de ce géant comme un pôle internationale, où il perdait en inertie au cours du temps sur la scène géopolitique. À l'inverse, ce retour en force des pôles mondiaux se fait au détriment de l'écrasement des pôles régionaux, amenant au schéma suivant depuis 2011 : une scène internationale binaire partagée entre l'ONC et le LiberalIntern, avant que ces deux géants ne perdent en influence au profit d'une multiplication des acteurs régionaux : UMT, OND, UEE, Loduarie/UICS, BNE, CITADELLE, UAA, PAS et bien d'autres. Mais force est de constater que de toutes ces alliances régionales, seule l'OND a réussi à maintenir une consistance jusqu'à devenir un pôle mondiale, là où toutes les autres ont connu un effacement plus ou moins fatale. L'effondrement de membres majeurs ou l'absence de dynamiques actives entre les membres entraînent inexorablement un déclin et une fracture chez ces nations, la migration des membres importants de l'UEE semblant être le dernier clou du cercueil de cette dynamique multipolaire vers un nouveau monde binaire.

Là où le monde était partagé sur un spectre ONC/LiberalIntern (voir Alguarena/Grand Kah) dans des conflits tels que le Prodnov ou le Pontaberllo, on observe une émergence progressive des acteurs régionaux, solidement affirmés à partir de 2012. Là, se manifestent les premiers théâtres dans lesquels s'imposent des nations en dehors de la rivalité ONC/LiberalIntern : opposition de l'UEE et Loduarie en Okaristan, coalition de membres de l'OND et de l'UEE en Hvinestland, multiples points de tension en Afarée, multiplication des accrochages diplomatique entre l'OND encore jeune et la Loduarie. La confrontation entre les deux géants précédents est passée d'active à latente, laissant place à des dynamiques locales plus marginales.
Mais les disparitions d'alliances s’enchaînent avec l'effondrement des membres majeurs tel qu'énoncés plus haut :
– L'UMT se dissout avec la fin de Prima, véritable moteur dont l'absence met en avant le manque de complicité entre les membres restants.
– L'UAA subit le même sort que ses membres.
– L'UICS a la même dynamique de l'UMT avec la fin de son principal moteur.
– Et l'UEE semble connaître sa fin définitive.
Ne restent que le LiberalIntern, PAS, BNE et CITADELLE, rémanences d'une époque multipolaire dont on observe encore quelques dynamiques, avec une ultime confrontation entre la BNE et le PAS en Afarée sur la question du G-land. CITADELLE est en état de mort cérébrale quant à elle, et le LiberalIntern, alliance défensive qui n'est plus menacée par l'ONC, n'exprime plus aucune dynamique interne pour se limiter aux manœuvres du Grand Kah.

On se retrouve à nouveau avec deux alliances dominantes : l'OND, forte d'une cohésion inégalée et d'une dynamique interne très positive, et de l'ONC, qui connaît un regain d'influence avec l'intégration de nations puissantes en pleine croissance (Velsna, Anterinie et Rasken). Il ne s'agit pas non plus d'un retour pur et simple aux dynamiques binaires de 2011, au contraire, la chose diffère sur trois points en particulier :
– Les géants que sont l'OND et l'ONC ne sont pas opposés par la moindre rivalité, en totale opposition de l'ONC et LiberalIntern. Cela exclut dès lors un climat de tension latente mondiale pour aller davantage vers une période de paix et diplomatie sur les dynamiques à grande échelle.
– Des organismes plus régionaux vont persister, avec le regroupement de puissances locales n'entrant pas dans les critères de l'ONC ou OND : le BNE dont les membres ne s'orientent pas vers des intérêts démocratiques ou libéraux, le PAS focalisé sur l'Afarée et l'indépendance des ingérences extérieures, ou encore le Grand Kah qui continue de représenter à lui seul un pôle d'influence de par l'intégration d'autres éléments dans sa sphère d'influence (CUPO, Mokhaï, Mahrénie...).
– Les conflits vont persister librement à moindre échelle, sans impliquer les deux géants, avec des acteurs qui ne sont pas liés aux intérêts de l'ordre mondial binaire qui se profile. On l'observe déjà avec la multiplication des affrontements en Afarée (Gondo, Ouwanlinda, Antegrad, Churaynn...) qui se passent sans impliquer les grandes nations sans pour autant être discrètes.

En conclusion, il s'agit d'une nouvelle période mélangeant certaines caractéristiques de l'époque binaire de 2011 et multipolaire qui a suivi, mais elle est bien distincte avec ses dynamiques propres que l'on pourrait résumer à deux pôles mondiaux qui ne sont pas en confrontation et un ensemble d'acteurs régionaux libre d'opérer leurs dynamiques locales tant qu'elles ne menacent pas les intérêts des deux géants.
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