Ministère des Affaires Etrangères et des Droits Humains - Page 11

Missive officielle de l'Union de Novyavik

41 place du champs de Mars,
Novyavik, Union de Novyavik.






Yuri Lavrov , Président Directeur général de l'Union de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement de Tanska.

Salutation,
À Novyavik, nous avons connu un régime malheureusement totalitaire tel que vous le décrivez. Je tente de me détacher de cette dictature de façon lente, car notre pays à été façonné sur ces lois totalitaire et une transition rapide détruirais l'organisation des institutions et de l'économie. Vous n'êtes pas sans savoir, en tant que gardien de la paix, qu'il faut toujours laisser une porte de sortie, au risque de voir l'ennemi combattre jusqu'à la mort. Cependant, nous ne l'avons pas cette porte de sortie, car vous nous forcez à admettre que notre définition de terroriste est erronée ainsi que notre justice. Nous ne l'admettrons jamais, et je crains que cela ne risque de créer une crise diplomatique prolongée qui risquerai de mal tourner.

Je réclame donc que vous nous proposiez un accord et que l'on arrête de s'embourber dans une interminable tentative de définir le mot "terroristes" malgré les barrières de la langue. Nous attendons donc que cette accord arrive au ministère, remplaçant une critique qui fustrerai toute la population.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux


Signature :

Missive officielle de l'Union de Novyavik

41 place du champs de Mars,
Novyavik, Union de Novyavik.






Yuri Lavrov, Président Directeur Général de l'Union de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement de Tanska.

Salutation,
Vous souhaitez donc œuvrer pour la démocratie en soumettant un pays en cours de transition par un embargo ? J'aimerais rappeler que l'histoire a prouvée que l'embargo renforçait les dictatures ciblées, pour de simples raisons : La décadence économique encourage les moins favorables au régime à s’enfuir et les plus favorables désignent l'état faisant l'embargo comme un ennemis. Je pousse mon pays vers la démocratie et l'ouverture internationale et vous nous fermez la porte ? Je ne voit pas en quoi vous être en train d’œuvrer pour la démocratie. Ce que vous faites, c'est dynamiter notre ambition. Nous souhaitons tout deux une ouverture, plus de droits humains et de démocratie dans notre pays, cependant, vous encouragez l'exact contraire. Ce n'est pas dans un châssis de char que vous exporterez la démocratie alors même que vous ne comprenez pas la complexité de la chose de façons locale. Nous pensons que l'approche comme celle de Teyla est la bonne, envoyer des observateurs pour éviter la triche aux élections et tendre la main à ce petit pays dont la classe urbaine ne souhaite que plus d'ouverture. Vous souhaitez donc cibler notre commerce, vous nous déclarez la guerre commerciale ? Je ne voit pas pourquoi on en arriverai là à cause d'une petite centaine de terroristes qui ont faits des milliers de morts civils comme militaires.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :

Missive officielle de l'Union de Novyavik

41 place du champs de Mars,
Novyavik, Union de Novyavik.






Yuri Lavrov, Président Directeur général de l'Union de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement de Tanska.

Salutation,
Veuillez, ne pas interférer dans les processus diplomatiques qui nous permettent de marquer la transition entre dictature et démocratie ainsi que celle qui nous permet de nous ouvrir. Ce que je vois de vous, ce n'est qu'une tentative de saboter notre transition et notre réussite diplomatique dans le but de nous isoler et nous affaiblir, pour après prendre plus simplement nos ressources.

Quand à la pratique de l'esclavage, qui est, je le reconnais inhumaine, doit cesser au plus vite. Cependant, veuillez comprendre que les choses ne ce font pas aussi vite et que nous souhaitons ne pas finir en crise économique grâce à nos intentions d'implanter de l'humanité dans notre système, un bouleversement pareil de l'économie ne ferait qu'entrainer un chômage gigantesque et une crise en raison du fait que l'économie c'est habituée à cet esclavage. Cependant je suis de votre avis sur ce point là et accepte d'accélérer le procédé bien qu'il ne restera pas immédiat. Maintenant que nous vous faisons des concessions, veuillez également en faire de votre côté.

Un plan devrait être publié cette semaine pour une nouvelle étape dans la transition, il contenait :

Liberté de croyance étendue à toutes les religions non sectaires, c'est à dire toutes celles reconnues comme religions à l'international.

Libertés étendues sur l'identité, légalisation des non binaires.

Autres améliorations mineures sur la liberté individuelle.

Je vais donc ajouter à ce plan une amélioration de la ration minimale des esclaves ainsi qu'une interdiction de l'entrée de nouveaux esclaves sur le marché.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :

Chère Excellence ministre des Affaires Étrangères et des Droits Humains, Mar Loftsson,

Je me présente, Clara Malmaison, Ministre des Affaires Étrangères en Antares. Nos deux pays n'ont pas souvent conversé par le passé, mais nous voyons aujourd'hui la nécessité de prendre contact avec vous. En effet, il nous est connu de Tanska comme un pays dont l'agriculture est hautement prospère et de grande qualité. Une qualité que nous avons malheureusement perdu en Antares. Après plusieurs années d'un quinquennat instable qui a délaissé ce secteur, nous nous retrouvons sans moyens pour le relancer correctement. Intervient alors votre support qui nous serait d'une aide inestimable.

Nous vous proposons d'établir un contrat avec notre entreprise de transport maritime en vrac Transarctic affin de vous acheter une petite partie de vos récoltes pendant une durée de cinq mois. L'objectif serait de faire redescendre le prix pour permettre une meilleure réintroduction des produits antariens sur le marché national au long terme. Vous représenteriez pour nous un partenaire de choix pour coopérer dans un projet de relancement économique.

En plus de cela, nous connaissons la technologie avancée en Tanska, une technologie que nous avons du mal à égaler. Il nous a été évidencé que vos agriculteurs en bénéficient grâce à une variété de machines comme des moissonneuses-batteuses de dernière génération qui accentuent fortement la production. Si cela se trouve le cas, et que vous êtes enclins à vendre ce genre de matériel, nous serions intéressés par une acquisition à grande échelle dans le but d'allouer de meilleurs moyens aux agriculteurs dans l'optique d'une relance du secteur de l'agriculture.

Cette missive pourra vous paraître impromptue et confuse, mais comprenez l'urgence de notre situation. Notre économie est tiraillée de toutes part en plus de devoir faire face à des menaces grandissantes qui nous parviennent de nos voisins (La Loduarie Communiste), ce qui nous pousse à chercher des partenariats fiables à l'international. Il nous semble donc évident de nous référer à vous en priorité pour cette demande d'aide qui nous serait grandement importante. Sachez que nous entretenons en vous une estime considérable malgré le peu d'échange entre nos nations auparavant. C'est aussi un point que nous désirons changer.

Antares est un pays ouvert à la diplomatie internationale, renforcer nos ententes avec un pays aussi noble que le votre nous permettrait d'établir dans un futur proche des communications plus rapides, clairvoyantes et efficaces. Nous vous proposons ainsi d'établir une ambassade tanskienne en Antares, pour concrétiser un rapprochement qui, nous le croyons sincèrement, pourra avantager nos deux nations dans un effort coopératif et diplomatique. Nous attendons votre réponse et espérons être à la hauteur de la bonne réception de cette missive.
Très bonne journée à vous, et que prospérité s'en suive !

Cordialement,

Le Tsar Stanislas I, Dirigeant du Saint Empire de Karty a écrit:
Objet: Cas Novyavik.

Mar Loftsson, Ministre des Affaires Etrangères de la République Fédérale de Tanska,

Bonjour, Bonsoir, je m'excuse tous d'abord pour le délai un peu tardif de notre réponse. Je vais entrer dans le vif du sujet dès maintenant: Novyavik. Tout comme vous, nous avons été prit de court par la révélation de l'esclavagisme en sol Novais, nous n'avions aucunement connaissance de cela avant aujourd'hui.
Vous soulignez le fait que nous entretenons des relations avec ce pays, et notamment relation militaire. En effet, nous possédons une base militaire ainsi que quelques accords économiques.
Comme dit au dessus, nous n'étions pas au courant de cela et nous condamnons fermement ces exactions. L'esclavagisme est une atteinte à la dignité humaine ainsi qu'aux droits fondamentaux, nous ne pouvons qu'être affligé par une telle pratique digne d'un ancien temps.
Nous faisons tout notre possible afin de résoudre la situation au plus vite, croyez-moi, simplement, les bouleversements en Novyavik ne permettent pas un agissement concret et rapide. Notre base militaire ainsi que nous ambassadeurs présents feront tous leur possible afin d'effectuer une transition vers la voie de la démocratie, soyez en assuré.
Mes sincères salutations.

Son Excellence ministre des Affaires Étrangères et des Droits Humains,
Mar Loftsson,
Norja, République Fédérale de Tanska

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Votre Excellence,

Je vous contacte en tant que ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla et en tant que représentant du gouvernement de Sa Majesté. Je vous écris afin de répondre à votre missive diplomatique portant sur l'Union de Novayik. Tout d'abord, permettez-moi de vous remercier d'avoir porté à la connaissance du Royaume de Teyla que l'Union de Novayik pratique encore de nos jours l'esclavage, l'une des choses les plus barbares qui puisse exister. Le manque de qualificatifs pour décrire l'horreur de cette pratique témoigne de l'indignation profonde qu'elle suscite en chacun d'entre nous. Bien que votre révélation ne soit pas une surprise pour le Royaume de Teyla, une telle pratique ne peut être ignorée par le Royaume de Teyla et ne saura jamais être ignorée.

Je dois me rendre d'ici à vingt-quatre heures sur le sol de l'Union de Novayik, dont le pouvoir semble dorénavant empreint de panique face à la découverte macabre de la communauté internationale. Il convient de fait que ma mission sera avant tout d'obtenir l'abolition de l'esclavage sans condition et dans les plus brefs délais. J'ai bon espoir qu'avec les actions entreprises par la diplomatie tanskienne, dont nous reconnaissons le professionnalisme et l'efficacité, il soit plus facile de faire céder le gouvernement et la présidence de l'Union de Novayik quant à l'abolition immédiate de l'esclavage. En outre, le Premier ministre de Sa Majesté m'a donné carte blanche afin que cette mission des plus prioritaires aboutisse. Ainsi, si les paroles morales et la description de la situation géopolitique ne suffisent pas, le Royaume de Teyla augmentera la pression sur la nation, afin que cesse une telle violation des droits fondamentaux, une telle violation de la dignité humaine.

Soyez assuré que si la mission du Royaume de Teyla ne parvient pas à obtenir l'abolition de l'esclavage, le Royaume de Teyla, à travers Sa Majesté Catherine III, mais aussi à travers le Gouvernement de Sa Majesté, soutiendra toutes les actions de la République Fédérale de Tanska, diplomatiques comme militaires, afin de mettre fin à cette pratique qui n'a lieu d'être sur cette terre, sur aucun continent, aucun peuple, aucune culture. Le Royaume de Teyla ne saura reculer à ce qu'il croit être son devoir et sa responsabilité sur la scène internationale. Nous l'avons fait avec le Saint-Empire de Karty, dont le Royaume de Teyla a obtenu des concessions sur la démocratie et des réformes qui viennent renforcer la démocratie dans le pays, si celle-ci était au préalable existante, ce qui fait débat. Nous répéterons l'exercice autant de fois qu'il est nécessaire de le répéter afin que la démocratie ne soit pas une minorité mais une norme dans le monde, parmi les peuples et les nations.

À ce titre, par ailleurs, je souhaite vous informer que le Saint-Empire de Karty a fait part à la diplomatie teylaise, lors de ma visite d'État là-bas, de la volonté du Saint-Empire de faire intégrer à terme le pays dans l'Organisation des Nations Démocratiques. Outre les réformes engagées à la suite de ma visite, qui vont dans le bon sens, l'inquiétude relève plutôt des "passions" du régime. En outre, le régime du Saint-Empire semble, tout comme la Loduarie Communiste, porté sur le militaire, pour ne pas dire qu'il s'agit d'un régime militariste. Il est évident qu'accueillir un régime militariste dans l'Organisation des Nations Démocratiques serait problématique, et le Royaume de Teyla y opposerait son "veto". Cependant, malgré cet aspect troublant du régime, nous devons avouer que les autorités du Saint-Empire ont émis beaucoup de concessions au Royaume de Teyla et indirectement à l'Organisation des Nations Démocratiques. Le Tsar n'est plus désormais un membre au Parlement et n'a plus le droit d'y siéger, pour ne citer qu'une des réformes entreprises.

Ainsi, je saisis cette circonstance solennelle afin d'engager des discussions préliminaires et informelles avec la République Fédérale afin de trouver un terrain d'entente sur les prochaines réformes que nous pourrions demander au Saint-Empire de Karty afin qu'une intégration au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques soit à terme possible. Si nous trouvons un accord, nous pourrions ainsi le proposer d'une voix commune aux membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. De plus, nous souhaitons engager des discussions informelles afin de discuter de ce que pourrait concéder l'Organisation des Nations Démocratiques, si le Saint-Empire refuse d'autres réformes, afin que le Saint-Empire reste dans la sphère d'influence de l'organisation. La diplomatie teylaise a réussi à sortir in extremis le Saint-Empire de la sphère d'influence de la Grande République. Nous pensons que si l'Organisation des Nations Démocratiques ne réalise aucune concession ou n'émet pas une protection du pays sous la réserve que celui-ci s'engage à ne pas être belliqueux, le Saint-Empire retournera dans la sphère d'influence de la Grande République. Au regard du fait qu'un nombre conséquent de l'armement aérien kartyen provient des industries teylaises, une telle situation serait problématique à plusieurs égards.

Il est un fait que la Grande République de Velsna devient de plus en plus hostile à l'égard de l'Organisation des Nations Démocratiques et de certains de ses membres, comme le montrent les actions de la Grande République en Eurysie centrale. Nous gagnerons tous à ce que la Grande République ne gagne pas en influence auprès des nations comme le Saint-Empire de Karty.

Veuillez agréer, Votre Excellence, de ma haute considération.
Fait à Manticore le 21/06/2015

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.


Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.

Son Excellence, ministre des Affaires Étrangères et des Droits Humains,
Mar Loftsson,
Norja, République Fédérale de Tanska.
De la part de Son Excellence le ministre des Affaires Étrangères et de l'extérieur,
Vladimir Birioukov,
32/34 Smolenskaya-Sennaya Square,
Pétrolgrad, Tsarat de Nordfolklande.


A l'intention des représentants de la République Fédérale de Tanska
Cher Diplomates Teylais et Tanskais,

La Nordfolklande a toujours procédé en aillant main mise totale sur toutes ses pratiques, y compris démocratiques, ce qui ne nous a pas empêché d'avoir eu deux républiques dans nostre histoire. Mais vos mots sont censés, en effet, le temps du moyen-âge ou de la renaissance est révolu, et nous devons vivre avec notre temps. Cependant, nous ne comprenons pas le principe, ni comment acquérir des observateurs internationaux, alors nous vous demandons de bien vouloir nous indiquer la voie, et, si cestui vous conviens.
Bien cordiallement,
Ministre des Affaires Étrangères et de l'extérieur,
Vladimir Yakovlevitch Birioukov
Fait le 30/06/2015

Missive officielle de l'Union de Novyavik

18 Avenue des Sanarves,
Novyavik, République de Novyavik





Sweltana Volkov, de la république de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement de Tanska.

Salutation,
Vous nous aviez récemment communiqués vos félicitation pour la tentative bien débutée de fonder une organisation dont le but serais de gérer le détroit entre la mer blême et la mer du nord, cependant, nous sommes dans le regret de vous annoncer que vous n'êtes pas dans les critères d'adhésion et de participation à la rencontre. Cependant, nous pouvons en effet vous délivrer une exception si vous nous donnez des arguments solides à celle-ci.
En vous remerciant, en l'attente de votre réponse.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :

Missive officielle de l'Union de Novyavik

18 Avenue des Sanarves,
Novyavik, République de Novyavik





Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères de la république de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement de Tanska.

Salutation,
Après étude des différentes données sur votre état, une exception vous a été accordée. Vous êtes donc invités pour la rencontre de Rusalka durant laquelle plusieurs état seront présents. Merci de votre participation à ce grand évènement que la République de Novyavik a l'honneur d'organiser.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :

Bureau du Grand commerce et des étrangers

Courrier transmis par l'Ambassade velsnienne pour les nations onédiennes






Au Ministère des affaires étrangères et des droits humains de la République de Tanska, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Estimé ministre,

Par ce courrier, veuillez prendre acte de la réception de la missive qui a été portée à notre attention, et de la réponse qui va suivre comme étant la voix commune de nous autres, membres du gouvernement communal de la cité velsnienne.

C'est avec grand intérêt que nous avons pris connaissance de votre position concernant l'initiative du gouvernement de la République de Novyavik de procéder à la création d'une entité régissant le droit maritime du Détroit du pays gris. Au sujet de cette dernière, nous n'avons été comme vous, informés qu'au dernier moment d'une telle action de leur part, et celle-ci a attiré notre curiosité. Et pour répondre avec honnêteté, nous avons accepté d'y participer. TOUTEFOIS, nous savons tous que régir le droit maritime est chose complexe à mettre en place, et le fait que cela vienne d'une telle nation nous paraît pour le moins hasardeux. Nous avons tous le souvenir des revendications maritimes de la Confédération kolisienne, qui ont terminées comme toutes les revendications de ce genre se terminent en général. Aussi, je tiens à vous rassurer sur la position de notre gouvernement au sujet du détroit, à la fois par une remise en contexte de nos intérêts dans la région, mais également en vous rappelant les failles évidentes auxquelles s'expose le gouvernement de Novyavik et sur la pertinence de votre participation à cette conférence, que nous tâcherons de défendre. Vous parlez avec honnêteté, aussi, nous tacherons de vous répondre avec honnêteté.

La Grande République ne dispose pas du luxe d'un droit de passage gratuit par les grands canaux de Leucytalée jusqu'au Nazum, aussi vous devez être mis au fait que la quasi totalité du trafic maritime à cette destination partant de notre cité transite par le pays gris. A partir de là, vous comprenez l'importance du fait que ce passage reste pour nous libre de la moindre taxe ou droit de douane, et qu'il ne soit pas le cadre de tensions internationales qui pousseraient probablement le Sénat à défendre ses actifs par la mobilisation des moyens appropriés. A cette fin stratégique, une flotte velsnienne, la Classis III "Léandra" est stationnée en permanence dans le passage afin de garantir le bon transit des marchandises depuis leurs bases mesolvardiennes et de Tercera (vous n'êtes pas sans vous rappeler que la mer de Blême a toujours été le théâtre d'actes de piraterie plus ou moins importants).

Ces éléments connus, je puis donc vous illustrer nos intentions, qui ne sont en rien en contradiction avec les vôtres, je le pense sincèrement. En premier lieu, cette fameuse conférence à laquelle nous sommes conviés. Il va de soi, comme vous le sous-entendez dans votre courrier avec pertinence, que le droit maritime est avant tout conditionné à la capacité que nous avons à l'appliquer. Que l'on se le dise: aucun État du détroit n'en est capable, avec peut-être l'exception de Drovolski qui dispose d'un arsenal balistique capable de nuisance certaine à l'égard des passages hostiles. Dans cette mesure, nous trouvons donc qu'il serait curieux que votre gouvernement n'y soit pas convié au même titre que notre cité. Nous avons pertinemment qu'il n'y a que deux flottes qui sont capables à l'heure actuelle, d'exercer la difficile tâche de police des mers en Manche blanche orientale et dans le détroit, et je m'adresse par ce courrier aux propriétaires de l'une d'entre elles. Ce faisant, nous nous engageons à démarcher le gouvernement de Novyavik de l'importance de votre participation et à exercer une pression dans ce sens à leur égard, sous certaines conditions.

En premier lieu, le gouvernement communal et le Sénat refuse catégoriquement d’apposer la signature de l'un de ses représentants aux côtés de celle de gouvernements fantoches qui n'ont pas la capacité d'assurer leur propre souveraineté et leur indépendance. Ainsi, à notre sens, il nous paraît inacceptable que la République translavique ait voix au chapitre sur un sujet d'une telle importance. Si nous avons reconnu ce régime, cela ne signifie pas pour autant qu'il ait un quelconque rôle à avoir sur ce sujet, et rien ne le justifie, si ce n'est une manœuvre destinée à gonfler artificiellement la présence des intérêts de la monarchie teylaise à cette réunion. Nous n'avons pas de grief spécifique à l'encontre de sa majesté Catherine, qui soit dit en passant, ne dispose pas de la capacité de projection maritime nécessaire à faire respecter un tel traité, mais je l'inviterais à se représenter elle même plutôt que d'avoir recours à des laquais. Ensuite, comme nous l'avons indiqué, le détroit revêt d'une importance cruciale pour le trafic maritime de notre cité. A ce titre, nous refuserions catégoriquement de signer tout traité qui implique la mise en place d'une taxe de passage, sous une quelconque forme que ce soit. Si d'aventure nous sommes en accord sur ces deux termes, alors nous nous engagerons à mettre tout notre poids auprès de Novyavik afin de nous assurer de votre présence.

La perspective de faire naître un droit maritime commun sur ce point de passage est une opportunité à ne pas laisser passer, et nous ne pouvons concevoir cela sans la présence de l'un de vos représentants.


Bien cordialement,

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 16 septembre 2015 par la Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna,
Son excellence sénatrice Julia Cavali.

A l'attention de son Excellence Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska

Cher Mar Loftsson, ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska,

Avant toute chose, au même titre que vous, et malgré le fait que nous soyons plus éloignés, nous sommes tout autant inquiets de la tournure que prennent les événements. Ensuite, sachez que les livraisons d’armes à destination de Valinor ont été suspendues intégralement juste après les élections. Cependant, si nous avons annulé les livraisons, ce n’est pas pour vous faire plaisir, mais parce que nous savons de source sûre que ces élections ne sont qu’un coup d’État. De plus, l’arrivée rapide de la Loduarie après ce coup d’État laisse penser qu’il s’agissait d’une opération réfléchie depuis très longtemps. Ainsi, nous ne pouvons plus considérer Valinor comme notre allié et donc par extension cessons toute livraisons d’arme.

Cordialement,
Axel Orndorff, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.

Bureau de l'Arsenal

Courrier transmis par l'Ambassade velsnienne pour les nations onédiennes






Au Ministère des affaires étrangères et des droits humains de la République de Tanska, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Estimé ministre,

Par ce courrier, veuillez prendre connaissance des dispositions d'urgence validées par les excellences du Sénat du peuple velsnien dans le cadre des informations qui sont parvenues à notre commandement ce jour 11 janvier, et les remontées inquiétantes provenant de l'espace aérien loduarien, teylais et valinoréen. Veuillez trouver ci-joint le plan de vol de patrouille des effectifs engagés à la sécurité d'un couloir aérien entre le territoire souverain de la Grande République et le territoire valinoréen (ou qu'importe l'appellation autre adoptée par son gouvernement actuel). Nous invitons nos commandants d'escadrilles et de flottes à rendre compte des informations à leur disposition dans le cadre de ce dispositif auprès de leurs homologues tanskiens. Nous nous refusons pour le moment à toute tentative de survol de l'espace valinoréen, et maintenons notre action dans une tache stricte d'observation de l'évolution de la situation. Au vu du caractère explosif de la situation, nous ne pouvons que vous encourager à faire de même. Nous maintenons également un contact avec les instances de l'UEE afin de mettre au clair des évènements dont nous peinons encore à mesurer la gravité à l'heure actuelle.

Bien cordialement,

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 11 janvier 2015 par le Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna,
Son excellence sénateur et stratège de la Grande tribune de la plaine velsnienne, Matteo Di Grassi.

Aux Services Diplomatiques Tanskiens
Ila leve Organe Diplumatiam Tanskaem

Excellence,

Soyez bien assurés que nos intentions à votre égard sont pleinement pacifiques. Le récent déploiement de soldats loduariens sur notre sol est dû à une opération antiterroriste. Vous n'êtes pas sans savoir que notre Empereur fut effroyablement assassiné il y a extrêmement peu. Mais l'honêteté me fait ajouter que ces troupes affluants sur notre sol sont également ici pour assurer la pleine souveraineté de notre Etat face à ses voisins sur-armés, voisins qui pourraient proffiter de la situation pour étendre leur zone d'influence en Eurysie.

Ne vous sentez pas menacés donc, c'est vous qui l'êtes. Nous sommes bels et biens convaincus que les honorables autorités tanskiennes ne violeraient jamais notre souveraineté, même en nous voyant affaiblis. Mais, voyez-vous, le sort de vingt-sept millions de personnes ne se joue pas sur l'espérence, la fortune ou même le hasard. Vous comprendrez donc bien aisément que nous avons préférés prendre toute les initiatives suceptibles de nous sauvegarder.

Maintenant, vous avez notre garantie que les choses en resteront là. Une fois notre nation pleinement stabilisée et nos capacités de défence et de dissuasions établies, nous pourrons alors parler d'un désengagement des forces alliées sur notre territoire venues à notre appel palier nos tares.

Nous sommes ouverts à tout dialogue instauré dans le but de maintenir une stabilité régionale pacifique. Et enfin je le répette, nous n'avons aucune intentions bellicistes.
Ministre de la Diplomatie Ian Unerstag,
République Populaire et Sociale d'Illirée

Aux Services Diplomatiques Tanskiens
Ila leve Organe Diplumatiam Tanskaem

Excellence,

Vos craintes sont encore une fois légitimes, et nous entendons bien votre désir de sécurité, en cela égal au nôtre. Que vous la pensiez menacée par notre tentative de lutter contre un complot d'ultra-droite interne à l'Illirée nous chagrine, mais nous comprenons après tout. La fortune ne doit pas être une variable en terme de politique. En effet vous n'avez pas étés avertis par avance de ce déploiement de forces, et nous nous en excusons. Les circonstances exceptionnelles de ce début de législature ont accaparées nos services. Mais ne pas vous prévenir en reste une faute, qui, nous l'espérons, ne se réitèrera pas et ne dégradera pas nos relations plus que de raison.

Quant à la composition précise des forces en provenance de Loduarie, il est de votre droit inaliénable d'en connaître les grandes lignes, et ce, pour assurer la stabilité de la région en construisant une confiance mutuelle neuve. Voici donc, les forces présentes sur notre territoires n'excéderont en aucun cas le tiers de nos forces professionnelles. Cela, nous ne doutons pas que vous pourrez vous en assurer via vos informations satellites. Vous nous faites remarquer que Tanska n'abrite aucune force étrangère sur son sol, et c'est tout à votre honneur. Mais vous conviendrez que le rapport de force entre nos nations est déséquillibré pour ce qui concerne le militaire. Nous vous invitons donc à voir ce déploiement Loduarien comme un équilibrage plutôt que comme une tentative avérée de surpasser vos forces.

Et enfin, votre proposition de sortie de crise est tout à fait intéressante. Nous pouvons en effet convenir de réduire drastiquement, puis de supprimer les équipements loduariens que vous jugez comme inutiles. Mais pourquoi se limiter à ce simple accord ? Comme dit lors de notre précédente missive, nous sommes favorables à ce que de plus larges discussions soient lancée afin de faire émerger les enjeux critiques et les règles à respecter dans nos rapport nationaux, mais aussi plus largement en y incluant la Loduarie et les membres eurysiens de l'OND.

En espérant que nous nous dirigeons vers une sortie de crise pacifique,

Ministre de la Diplomatie Ian Unerstag,
République Populaire et Sociale d'Illirée

Des mouvements de troupes alarmants ?
Un appel Teyla - Tanska

Palais Grayson ou autrement dit Palais Royal.

Le Premier ministre était nerveux depuis dix minutes à cause du changement de cap et de stratégie vis-à-vis du convoi teylais. Après que Pierre Lore a obtenu de précieuses informations auprès de l'Illirée et les ait transmises immédiatement à Sa Majesté et à Angel Rojas, la responsabilité de tirer revenait-elle vraiment au Royaume de Teyla ? Se questionnaient les hautes sphères politiques du Royaume de Teyla réunies dans la salle de Gèvre du Palais Grayson, pouvant résister à des bombardements. Les questions auraient été nombreuses si le gouvernement avait eu le temps d'y répondre. Il pouvait bien étendre le délai autant qu'il voulait aux avions loduariens, ces maudits avions allaient finir par arriver à destination finale, sauf empêchement de la part de Teyla. Tous en étaient conscients.

C'est avec malice et irresponsabilité que le Premier ministre finit par appeler son homologue tanskien, la première ministre tanskienne Jaka Lakkas. Dans son geste, Angel Rojas, qui avait peur de la guerre, y voyait un dernier recours pour éviter cette folie enclenchée par Sa Majesté Catherine III qui n'était pas tant dérangée que ça à l'idée de tirer sur les Loduariens. Lui aussi voulait durcir le ton face aux Loduariens, d'où l'interception, mais jamais, il n'avait eu l'envie de tirer sur le convoi. Du moins pour l'instant, le comportement des Loduariens faisait de plus en plus tache sur le CV du Premier ministre teylais alors que les élections ont lieu dans un an.

- Chère amie, ravi de vous avoir au téléphone. Je dois vous prévenir que Sa Majesté Catherine III, l'honorable ministre Pierre Lore et l'honorable ministre des Armées Lucie Jaunette sont avec moi dans la pièce dans laquelle nous nous trouvons. Comme vous le savez, la situation est grave et je souhaite vous mettre au courant des derniers renseignements qu'a pu obtenir le Royaume de Teyla, notamment après un appel avec Pierre Lore et un officiel de l'ex-Valinor. En outre, le convoi constituerait une menace indirectement envers le Royaume de Teyla, parce qu'il afficherait une menace directe envers non pas le Royaume mais bel et bien la République Fédérale de Tanska.

En une phrase, qui allait être redite à n'en pas douter dans les comptes-rendus, le Premier ministre teylais venait de rappeler l'unité de l'Organisation des Nations Démocratiques et qu'une menace sur l'un des membres était perçue comme une menace sur tous les membres de l'organisation.

Selon les Valinoriens, il a utilisé un terme dégradant à dessein, mais aussi des informations que nous pensons comprendre des divers communiqués, ledit convoi est en direction de Valinor, plaçant des troupes loduariennes proches de la République Fédérale. Au regard de cette information, que nous pensons véridique, il convient que le choix de tirer nous revient à tous deux. La menace étant sur vous, si vous demandez au Royaume de Teyla de tirer, nous le ferons. Sachez que pour le moment, nous avons demandé aux avions teylais de suivre uniquement le convoi, en attendant que la diplomatie puisse créer l'exploit ou le miracle que nous attendons tous.

Mais je crains que, hélas, cela n'arrive. Les dirigeants de Valinor ont confirmé auprès de Pierre Lore qu'ils n'acceptaient pas un retour en arrière du convoi et une non-présence loduarienne à Valinor. Nous avons offert sur la table un traité de non-agression en retour. Bien que nous ayons affirmé notre fermeté vis-à-vis du coup d'État, donc notre condamnation, l'offre pourtant convenable pour éviter une guerre fut refusée. Ils proposent l'idée d'un sommet de la détente, mais nous l'avons déjà tenté avec Lorenzo, cela n'avait rien donné. Nous aurions justement des nations remplies de mauvaise foi devant nous et le sommet ne rimerait à rien. Je vous informe aussi que la Grande République de Velsna a offert en médiation de mettre des troupes de la Grande République à Valinor, une chose qui doit être refusée catégoriquement et fermement. Nous savons que les autorités de la Grande République ont cherché à accuser à tort Zélandia, sûrement pour enclencher une guerre avec un membre de l'Organisation des Nations Démocratiques. Une telle chose peut se reproduire.

Nous avons d'autres informations à vous donner et qui seront difficiles d'interpréter vu le temps qu'il nous reste, Votre Excellence. En outre, la Loduarie Communiste nous a prévenus qu'un plus large convoi aérien sera en route à partir de 19h05 en direction de Valinor, nous supposons toujours. Il empruntera le même itinéraire en étant proche du Royaume de Teyla et de la Principauté de Saint-Alban, nous supposons là aussi.

Angel Rojas pinça du nez et émit un soufflement de ras-le-bol face à la situation qui ne plaisait à personne.

Je tenais à vous rappeler que si nous refusons de tirer, nous pouvons suivre le convoi et les convois à la trace. Outre cela, Votre Excellence et chère amie, je rappelle que nous pouvons être beaucoup plus agressifs que nous le sommes, tant sur le plan diplomatique que du renseignement, avec la Loduarie Communiste. Il convient de dire que le Royaume de Teyla va faire plusieurs opérations d'espionnage majeures à l'encontre de la Démocratie Communiste de Translavya, mais aussi de la Loduarie Communiste, sans oublier Valinor qui, ce soir, ont dépassé une limite qu'il ne fallait pas dépasser. Nous voulons les prendre à leur propre piège sur l'ouverture de multiples fronts.

La réponse peut se faire autrement et en des temps plus calmes. La menace venant de Valinor, couler la flotte valinoréenne préventivement peut faire partie de la réponse dans quelques jours.

Quelle que soit votre décision, Votre Excellence, je vous propose que nous passions la prochaine heure au téléphone et que nous invitions les autres chefs d'État pour nous montrer unis.