Version Abstraite
Date de Parution: 18/01/2018.
Catégorie: Philosophie politique, philosophie, politique.
Lieu de Publication: Académie et bibliothèque de Volkingrad.
Code d'Identification ALA: VA-22018-IN

Teyla et la sale démocratie
le voile Teylais est un sermon théologique-
AlinéaJe me permets, très chers homologues, de prendre la considération plus philosophique de la chose. Je ne daigne en aucun cas l'importance géopolitiquement factuelle, toutefois il relève du bon sens d'aborder un problème sous le plus de facettes qu'il est possible d'en connaître. Chère amie Scudier, vous posez assez justement une problématique, notant que discréditer Teyla, soit-il pertinent dans la bataille contre une occupation morale ? Au delà du simple fait moralisateur, au delà du simple droit d'opposition, au delà de la simple manifestation intellectuelle, discréditer l'injustice n'est pas une option: C'est un devoir. Il est tout bonnement de notre charge, nous, gens éclairés, de communiquer et faire paraître l'inaction et la lâcheté. Car oui, le silence dans telle situation équivaut à la complicité tacite ! Fait acquis -je pense- désormais. Je profite de ce fait afin de diverger sur la question de la puissance Teylaise, une fois que vous la prononcez à juste titre militaire, mais vous en soulignez le paradoxe: Une nation forte qui n'utilise pas sa puissance si ce n'est ses leviers d'influence. Sieur Hossein, par sa théorie de la maladie du pantin, exprime assez clairement le raisonnement je dois l'avouer. Une nation qui se base sur le dévouement des autres n'a que dans les faits le pouvoir que celui que les autres lui donnent. La réponse à telle question est assez simple, le régime Teylais se base sur le prosélytisme et son embrigadement. Pensez-vous qu'envoyer ses citoyens au front entrera en adéquation avec l'idéologie citoyenne ? Non, non ce serait trop simple: Le gouvernement Teylais est capable de bien plus vil. De fait il délègue la basse besogne du combat à ses vassaux, plus exactement à d'autres citoyens que les siens. Réellement je puis souligner, à trop invoquer la vertu populaire sans l'appliquer, les Teylais en ont perdu le sens. La démocratie n'est point un manteau, pis encore, la clef que l'on utilise faussement pour corrompre d'autres nations: Teyla prétexte la démocratisation pour effectuer son asservissement. Je vous le dis, ce Royaume n'aime pas la démocratie, simplement l'idée de se faire aimer et craindre pour elle. Sur ce point je puis donner lauriers1 aux aimables et vils suzerains2: Imposer la démocratie à l'extérieur sans l'appliquer à l'intérieur. Tout cela relève, toute cette critique menée, d'un front du bon sens moral. Car qui met en valeur ces défauts peut se revendiquer serviteur du monde3. Mais dès lors je m'interroge, comment une telle doctrine Teylaise peut se justifier, où trouve-t-elle ses fondements pour être si applicable et si puissante ? Mesdames Antariennes, je vous convie à la question. Je tâcherais de m'engager sur ma voie, théorisant assez purement que seule la force théologique peut permettre une telle absurdité. Nous avions prouvé le prosélytisme Teylais, ne peut-on par extension un conclure un certain aspect sectaire ? Peut-être le gouvernement Teylais se complaît il dans sa propre absurdité du fait de sa croyance quasi divine en la matière: L'on ne remet pas en cause le divin. En tout et pour tout je puis dire ceci: L'absurdité Teylaise de la démocratie est son sermon.
Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore
Onzième lettre, De la place des absents
[sera complété en temps voulu]









