03/06/2018
21:05:36
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Activités étrangères à Teyla - Page 11

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3584
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Version Abstraite

Auteur: Askinia Meldovara.
Date de Parution: 18/01/2018.
Catégorie: Philosophie politique, philosophie, politique.
Lieu de Publication: Académie et bibliothèque de Volkingrad.
Code d'Identification ALA: VA-22018-IN


Akinia Meldovara


Teyla et la sale démocratie
-Prêcher la démocratie tout en la piétinant,
le voile Teylais est un sermon théologique-

AlinéaJe me permets, très chers homologues, de prendre la considération plus philosophique de la chose. Je ne daigne en aucun cas l'importance géopolitiquement factuelle, toutefois il relève du bon sens d'aborder un problème sous le plus de facettes qu'il est possible d'en connaître. Chère amie Scudier, vous posez assez justement une problématique, notant que discréditer Teyla, soit-il pertinent dans la bataille contre une occupation morale ? Au delà du simple fait moralisateur, au delà du simple droit d'opposition, au delà de la simple manifestation intellectuelle, discréditer l'injustice n'est pas une option: C'est un devoir. Il est tout bonnement de notre charge, nous, gens éclairés, de communiquer et faire paraître l'inaction et la lâcheté. Car oui, le silence dans telle situation équivaut à la complicité tacite ! Fait acquis -je pense- désormais. Je profite de ce fait afin de diverger sur la question de la puissance Teylaise, une fois que vous la prononcez à juste titre militaire, mais vous en soulignez le paradoxe: Une nation forte qui n'utilise pas sa puissance si ce n'est ses leviers d'influence. Sieur Hossein, par sa théorie de la maladie du pantin, exprime assez clairement le raisonnement je dois l'avouer. Une nation qui se base sur le dévouement des autres n'a que dans les faits le pouvoir que celui que les autres lui donnent. La réponse à telle question est assez simple, le régime Teylais se base sur le prosélytisme et son embrigadement. Pensez-vous qu'envoyer ses citoyens au front entrera en adéquation avec l'idéologie citoyenne ? Non, non ce serait trop simple: Le gouvernement Teylais est capable de bien plus vil. De fait il délègue la basse besogne du combat à ses vassaux, plus exactement à d'autres citoyens que les siens. Réellement je puis souligner, à trop invoquer la vertu populaire sans l'appliquer, les Teylais en ont perdu le sens. La démocratie n'est point un manteau, pis encore, la clef que l'on utilise faussement pour corrompre d'autres nations: Teyla prétexte la démocratisation pour effectuer son asservissement. Je vous le dis, ce Royaume n'aime pas la démocratie, simplement l'idée de se faire aimer et craindre pour elle. Sur ce point je puis donner lauriers1 aux aimables et vils suzerains2: Imposer la démocratie à l'extérieur sans l'appliquer à l'intérieur. Tout cela relève, toute cette critique menée, d'un front du bon sens moral. Car qui met en valeur ces défauts peut se revendiquer serviteur du monde3. Mais dès lors je m'interroge, comment une telle doctrine Teylaise peut se justifier, où trouve-t-elle ses fondements pour être si applicable et si puissante ? Mesdames Antariennes, je vous convie à la question. Je tâcherais de m'engager sur ma voie, théorisant assez purement que seule la force théologique peut permettre une telle absurdité. Nous avions prouvé le prosélytisme Teylais, ne peut-on par extension un conclure un certain aspect sectaire ? Peut-être le gouvernement Teylais se complaît il dans sa propre absurdité du fait de sa croyance quasi divine en la matière: L'on ne remet pas en cause le divin. En tout et pour tout je puis dire ceci: L'absurdité Teylaise de la démocratie est son sermon.

1 Donner lauriers. Dans l'ancien régime, synonyme de récompenser.2 Aimer et vils suzerains. Royaume de Teyla.3 Serviteur du monde. Formule philosophique théorisant l'œuvre pour le bien commun.

Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore
Onzième lettre, De la place des absents

[sera complété en temps voulu]

HRP
HRP
8023
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Version Abstraite

Auteur: Pesca Rueil
Date de Parution: 19/01/2018.
Catégorie: Géopolitique, Philosophie
Lieu de Publication: Académie des Lettres Modernes et Anciennes (ALMA), Roncevaux
Code d'Identification ALA: KO-08133-LO


Des dires bienheureux, j'en ai reçu à votre propos de la part de ma collègue Pétra, et je ne puis que les confirmer. Votre analyse se révèle d'une finesse évidente lorsqu'il s'agit de comprendre les intentions d'un tel acteur.

Sachez le, la géopolitique a toujours été pour moi un passe temps. Contrairement à mes amies salonistes, je me contente de rester dans l'aspect scolaire. Laissez moi ainsi apporter une touche plus technique à nos échanges.

L'un de mes ouvrages préférés sur ce sujet, et probablement l'un des plus importants de ce domaine dans la collection antarienne est Empires Calculatoires [2001], rédigé par le talent incontesté de l'historien et géopolitiste Rémi de Basildon (autre ami saloniste, naturellement). L'ouvrage est gigantesque, de certes, mais il n'empêche sa qualité et son étonnant don à avoir raison... surtout dans ces situations. Après tout, les livres ne mentent jamais.

Jusqu'à quelques décénies auparavant, nos empires (comme il les qualifie, en référence aux états) ont guerroyé selon des principes bien différents des notres. La projection du pouvoir était différente, la technologie et la doctrine mondiale tout autant. Les pôles changent, la manière de faire la guerre aussi. Ainsi s'illustre la guerre dite de quatrième génération, celle qui nous précédait. Si elle est si importante, c'est car des restes de celle-ci sont encore présents dans nos habitudes belliqueuses contemporaines.

Mais qu'es-ce, de toute exactitude, la guerre de quatrième génération ? C'est d'une simplicité académique, des étudiants au lycée pourraient répondre. Elle s'illustre par plusieures grandes idées, comme le "champ de bataille automatique/automatisé", la guerre perpétuelle, le nétoyage ethnique, la guérilla... et sans doute aussi la ligne de plus en plus floue entre la politique et la guerre. On paye des paramilitaires, des mercenaires, ou bien on les force à se battre pour nous au moyen de guerres par "proxy", comme Teyla le fait si bien et comme vous l'avez certainement décrit. Ce qui qualifie surtout la guerre de quatrième génération, c'est aussi le soit-disant triangle de fer, composé du complexe militaire, industriel et politique, un socle obligatoire qui manque à Teyla. Voyez vous, sa projection de pouvoir n'est pas universaliste, dans le sens qu'elle ne convainc pas plusieurs pays en même temps à échelle globale de sa puissance. Au contraire, elle va voir les pays individuellement pour les manipuler, au cas par cas si vous le voulez. Cette caractéristique là, bien au contraire, est propre à la nouvelle ère dans laquelle nous vivons actuellement, soit la guerre de cinquième génération.

Celle-ci s'illustre par douze piliers principaux qui rendent la projection du pouvoir de Teyla si effective, certains qu'elle sait contrôler ou qu'elle contrôle plus que d'autres, je vous l'accorde, mais font tout de même partie de la même doctrine déchue d'originalité.

Le premier pilier est l'intelligence, dans le sens anglophone du terme. La récolte d'informations. L'observation par l'intérieur. Et quoi de mieux que d'effectuer cela que par la confiance ? Refléchissez, si un pays vous donne carte blanche pour rester dans le sien, dipolmatiquement parlant, autant qu'il place lui même les caméras ! C'est une porte ouverte à l'observation, l'activité étrangère, et bien évidemment la rampe de lancement pour les onze autres piliers de cette doctrine. Mais celui-ci, vous l'avez senti en Karty, là où Teyla se servait de sa propre main des informations que vous partagiez pour mieux vous manipuler ensuite. Il n'est pas pour rien que l'on dit de garder des ennemis proches et ses amis encore plus...

Le deuxième pilier, c'est la guerre du cyberespace, autrement dit l'attaque de tout ce qui est système de collecte d'information. C'est plutôt simple à comprendre, je m'autorise à piocher une source infinie d'information chez vous et je vous coupe l'accès à ce privilège pour vous. Bien que Teyla n'exécute pas ce pilier tant que je sache, il fait tout de même partie d'un même complexe si l'on prend en considération le premier pilier.

Troisièmement, la désinformation. Les médias sont la cible numéro un, l'arme la plus létale d'un combat de cinquième génération. C'est le malheur de la démocratie: le peuple contrôle. Et Dieu sait qu'il est simple de contrôler le peuple ! Cette étape là, je ne l'ai encore point rencontrée de manière répétée en Karty par les oeuvres Teylaises, considérez cela plutôt comme un avertissement. Il est certain que Teyla lise ces ouvrages que nous écrivons ici même, et décide de répondre par articles à but de désinformation en guise de contre-attque. Donc, je vous le dis, mettez vous sur vos gardes à présent, gardez le pop-corn pour plus tard.

Vient ensuite, par connexion logique, l'ingénierie sociale, soit la manipulation psychologique pour obtenir des informations sensibles. Il est clair qu'après avoir miné un terrain de fantaisies et désinformation, c'est là où le peuple est le plus faible et plus simple à attaquer, à racketer, là où le chantage arrive dans sa plus grande gloire. C'est à cette étape que la plupart des régimes hormis le votre se plient submissivement à Teyla.

Ensuite, le destin évident auquel même vous n'aviez échapé, c'est le cinquième pilier, le plus redouté: de la stabilité au chaos. Vous avez le contrôle de la population, divisez là. Faites tomber le régime. Créez du Chaos, et Teyla apparaitra comme le Saint-Sauveur au milieu d'une guerre civile, cimentant une nouvelle fois sa présence dans votre pays, une présence superflue puisque ce chaos a été causé par celui qui vous en sauve. Vous comprenez à présent ?

Bien sûr, il est possible d'aller plus loin. Les sixièmes, septièmes, huitièmes et neuvièmes piliers sont beaucoup plus concrets et à ce que je sache, Teyla n'en a pas encore fais usage. Dans le même ordre, ceux-ci correspondent respectivement à la guerre de l'information, déjà préparée par les piliers un et deux, la guerre économique qui suit logiquement le contrôle de la population au moyen de contrats avantageux voire de boycots ou extorsions, puis la guerre des chaînes d'approvisionnements pour pouvoir limiter d'un clic les ressources de l'état, le plaçant sous votre botte économique, et enfin l'énergie, connectant ces quatre pilliers d'un ruban de soie. Il est vraiment horrible ce qu'il est possible de faire avec la guerre de cinquième génération, remercions qu'à l'instant, Teyla n'eut encore exploré ces eaux là.

Bien sûr, il reste le dixième pilier, qui est l'infrastructure. Encore une fois, je ne sais si Teyla en a fait les preuves. Mais ce qui est certain, c'est que nous avons été dans de pareille situations en Antares, lorsque la Loduarie Communiste cherchait à tracer une autoroute directe reliant ses deux territoires. L'infrastructure peut être utilisée de manière très sournoise, mais comme l'explique Rémi de Basildon, c'est une étape difficile que les pays préfèrent très souvent ignorer.

Les deux derniers piliers sont ceux qui mettent justement en échec Teyla et son manque de compétence. Ils sont là pour justement accomplir la tâche, courronner le tout. Le onzième relève du paramilitaire et des mercenaires, soit employer le pays esclavagisé pour sa puissance militaire, transformer le pays en hangar (comme fait la nation Cathanaise avec ses sous-fifres). Là aussi, Teyla n'est pas passée près, cette éventualité reste bien réelle.

Enfin, le douzième n'est rien d'autre que le pouvoir militaire qui vient achever le pays. Autrement dit, l'occupation, le stationnement de troupes Teylaises sur vos terres, soit l'accomplissement d'un dur chemin de onze précédentes étapes pour préparer justement l'arrivée de son armée. C'est peut être pour cela qu'elle hésite à intervenir: L'armée Teylaise ne combat pas, elle attends que les portes s'ouvent et occupe.

Qu'elle est féroce, cette guerre de cinquième génération. Ne trouvez vous pas ? Dans mon esprit, il est évident que Teyla emploie une technique très similaire pour asservir d'autres états sous sa botte. Fini la conquête, la destruction, le génie militaire, l'occupation par la force. De nos jours, on corrompt un pays de l'intérieur jusqu'à ce qu'il soit convaincu lui même qu'accepter une occupation et renoncer à sa souveraineté soit la meilleure idée.

J'espère avec grande sincérité que cette aperçu scolaire ne fut pas redondant avec les connaissances géopolitiques que vous possédez certainement déjà, mais je tennais à tracer ce parallèle car voyez-vous, il répond à plusieures des questions que nous nous posions avant. Donc, mon interrogation est la suivante: Quel est, dans votre avis, la stratégie à adopter contre ce fléau ? J'attends avec impatience de voir si vous pouvez créer une guerre de sixième génération - Rémi en serait jaloux.

Aux plus beaux plaisirs que de converser avec vous,

P. Ru.


Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore


[sera complété en temps voulu]
3435
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Version Abstraite

Auteur: Askinia Meldovara.
Date de Parution: 20/01/2018.
Catégorie: Philosophie politique, philosophie, politique.
Lieu de Publication: Académie et bibliothèque de Volkingrad.
Code d'Identification ALA: VA-32018-IN


Akinia Meldovara


Traité du juste bellicisme
-A chaque siècle sa guerre, elle ne change que de masque:
Choisissez donc, les machinations; la force brute; la machine froide-

AlinéaCette thèse des douze piliers de la guerre de cinquième génération demeure fort intéressante, et, je le concède, trouve un certain écho en mes perceptions. Avant de pouvoir établir la stratégie adéquate face à telle immondice, il me paraît fort probant de mettre un accent sur la grille manipulatrice de la pratique Teylaise. De fait et comme vous l'avez très justement précisé, le Royaume use de ses viles méthodes, icelles se caractérisent avant tout par une volonté de s'implanter directement dans un pays extérieur pour mieux le manipuler. Mettons donc ladite doctrine du point de vue de ce gouvernement Teylais: Nous faisons notre loi, sous votre toit, nous sommes votre roi. Dès lors l'interventionnisme acté, la méthode n'en est que plus vile, celle ayant fait l'objet de nos précédentes discussions. Nous avions pris l'exemple de Karty, qui elle a su s'ôter les chaînes Teylaises dès lors qu'elles pesaient plus qu'elles ne servaient. Mettons désormais Slaviensk, leur chèque est encaissé: Les Teylais leur dictent bien qu'il ne faudrait guère se détacher, il serait dommage de se blesser. Car plus l'on attend, plus la domination est forte, plus la dépendance l'est, et plus se retirer de son géôlier sera compliqué. Si tantôt mon emploi philosophique -et le terme me paraît paradoxal- me dicterait de critiquer les horreurs de la guerre, je tâcherais simplement de répondre qu'elle est habitude humaine. Ecartons simplement le facteur de la raison de la guerre, c'est un fait auquel le monde ne peut déroger. Or si la guerre est un élément factuelle, il nous en appartient d'étudier la forme plutôt que d'en dénier l'essence. De ce fait l'on caractérise un pays sous un ensemble de choix pour sa pratique du bellicismes, je tâcherais outre fait d'en aborder trois. Mettons donc la pratique manipulatrice Teylaise déjà étudiée, abordons à laquelle Karty s'emploierait. Ce serait un secret de polichinelle de dire que Karty mise sa puissance sur sa force armée: Karty opte pour sa propre force brute, lorsque les Teylais préfèrent orienter la puissance d'autrui dans leurs intérêts. Nous avons donc soit les machinations ou bien la force brute, qu'en serait-il du troisième choix ? Ce dernier répondrait à votre question, le destin d'une guerre de sixième génération. N'étant ni la préceptrice du futur1 ni omnisciente, je ne peux affirmer avec certitude. Toutefois, c'est par ma perception et mes travaux que je puis vous répondre ceci: La guerre de sixième génération sera technocratique. Qui dominera le champ de bataille dominera son adversaire par suprématie technologique. Jadis les sabres, avant les mousquets, aujourd'hui les canons, plus tard une technologie plus pratique par sa capacité meurtrière. Car l'évolution le démontre plus qu'elle ne l'écarte, l'homme cherche plus meurtrier pour assouvir sa soif de sang. En tout et pour tout, mesdames d'Antares, je m'interroge sur les limites morales globales. Mais plus précisément, s'agissant du Royaume de Teyla, jusqu'où sera-t-il prêt à renier ses valeurs pour obtenir la réussite de ses dessins ?

1 Préceptrice du futur. Dans l'ancien régime, sorte de devin.

Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore
Onzième lettre, De la place des absents

[sera complété en temps voulu]
6088
Huitième lettre, La Pirogue
Version Abstraite

Auteur: Palatine de Rigault
Date de Parution: 21/01/2018.
Catégorie: Sociologie, Géopolitique, Philosophie
Lieu de Publication: Académie des Lettres Modernes et Anciennes (ALMA), Roncevaux
Code d'Identification ALA: NS-24311-LL


Comme intitulé, vous répondez juste aux spécifications scolaires apportés par ma partenaire saloniste. Dans les idéaux communs, ces idées ressortent bel et bien, mais ne se concrétisent jamais. Il fut juste que de tracer ce parallèle nécessaire dans les faits.

Que cela relève du plaisir ou du passe temps, il est toujours possible de croire en une nouvelle forme de guerre émergente, avec un peu d'imagination cela est certain. Au delà, il y a bien évidemment l'étude, que vous conduisez dans votre septième lettre.

Deux points d'une importance fondamentale ressortent de votre lettre, le premier étant une déshumanisation de la guerre, soit une guerre de 6ème génération relevant de la technocratie. Il est de mon ordre tout d'abord de contester cette vision. De ce qu'il m'est su, l'homme a toujours cherché a trouver de meilleurs moyens de tuer, plus rapidement et plus massivement. Ces recherches finissent souvent par atteindre un palier fatidique, soit la destruction mutuelle assurée (DMA), dans la plupart des registres. Qui qu'il soit inventé après, ce n'est que question de pouvoir ou de course à l'armement, l'essentiel est là: la guerre des clés, il suffit d'en tourner deux simultanément pour détruire une nation entière. Cela pourrait arriver dans un futur plus ou moins proche, mais il créera selon moi un effet rebond: Ne pouvant utiliser les armes qui entraineraient une DMA, les parties seront ainsi forcés à retourner vers l'insigne d'une guerre de 5ème et 4ème générations. Ne prennez cependant pas ce regard comme une critique de votre pensée, elle étant tout à fait juste. Je ne fais que compléter en réalité la question trop ouverte laissée par Pesca Rueil.

Dans ces états d'esprit là, détruire une nation ne suffit pas et ne sert à rien. D'autant plus que le monde a des yeux, et avec cela, des oreilles. Une nation piétinée sauvagement, puis conquise d'un claquement, elle éveille des soupçons, de la résistance, des révolutions. Tout le monde voudra, en effet, une part de l'empire quand il s'écroulera. Non, de nos jours, il faut être discrets. Pesca le reconnaît bien, il ne faut pas arracher les clefs des mains d'un pays, mais le convaincre que nous les donner soit sa meilleure option.

De ce fait, je ne crois pas à la guerre de 6ème génération. Mais c'est une opinion personnelle et un désaccord majeur que j'ai avec Pesca. Elle a clairement voulu me jouer un tour en essayant de vous ranger de son côté. Et pourtant, au delà de notre rivalité, vous avez tout de même réussie à me convaincre à moitié, en tout cas à propos de ce cas de figure là concernant Teyla.

Cependant, votre point le plus intéressant de très loin est celui de la deshumanisation de Teyla. La perte de ses valeurs, plus précisément. Dans mon avis, qu'un pays décide d'abandonner ses propres fondements pour la conquête ou la gloire, cela ne m'aura jamais surpris. Bien nombreux sont les pays qui préfèrent cracher sur leurs aïeuls que de construire our reconstruire (ou simplement conserver) une identité nationale.

Il a toujours été dit que construire est plus dur que de détruire. La construction demande en effet du sacrifice, de la destruction, de la créativité surtout. Construire relève de la joie, de l'accomplissement. Il n'y a nul accomplissement à détruire. Que vous détruisez quelquechose de mauvais ou même scabre, un homme l'a batit avec son coeur, sachez le. J'ai conduit notamment plusieures recherches à ce sujet, croyez moi sur le fait que certains individus voient leurs création comme une progéniture.

Teyla, dans l'esprit que je me fais d'elle, a des valeurs dites caméléonesque, c'est à dire qu'elle s'adapte à l'individu en face. Selon le problème ou le besoin de la personne en face, nous adaptons notre manière de lui approcher. Jusque là, rien de très outrageux, sinon une utilisation intelligente de sa psyché pour rentrer en contact avec un individu dans le besoin. Cela est presque noble, j'irais même jusqu'à dire.

Là où Teyla défaille, c'est sa population, sa culture. J'attends toujours de retrouver un ouvrage philosophique de qualité sur les étagères de l'ALMA, et cela en dit beaucoup sur ce que l'on pense dans ce pays. Je le dirais directement, la culture représente l'activité citoyenne. Quand retrouvons nous des parutions dans l'histoire ? Quand la presse est libre, d'une, mais aussi lorsque l'on offre aux personnes les moyens et le temps de penser. Et, surtout, lorsqu'il y a des problèmes ! On n'entendra jamais d'un bon ouvrage paru sous un régime utopique. La perfection ne demande aucune expression. Il faut de la critique, des problèmes, des émotions que quelqu'un doit mettre sur papier pour créer de la littérature nationale. Et bien évidemment, des subventions.

Il m'est donc permis de dire que Teyla n'est point une nation qui vit pour soi même, mais pour l'affranchissement d'autres. J'ai plus entendu parler des aventures de son ministre des affaires étrangères que d'un roman Teylais qualitatif. C'est d'une alarmance dégoûtante.

Bien sûr, lorsque cela me sera offert, je serai la première à en dire du bien, si il y a du bien à en dire (il faut rester honnête, et par honnête aussi éloigner ses propres préjugés sur la question). Cependant j'attends, et j'attends encore que ce jour vienne.

Et pourtant, de ce que je vois, l'opportunité ne manque pas. Il me semble que les institutions taylaises soient réputés, que les citoyens sont plus ou moins éduqués et que les antariens qui s'y rendent pour poursuivre des études universitaires reviennent gays et heureux du temps passé là bas. Je comprends alors mal pourquoi ce potentiel n'est point exploité. Peut-être qu'à la manière de Marthe (c.f. Marthe ou un avenir Possibiliste [1850], Nicola Maleville), de devrais essayer de voyager et visiter cette contrée de bas en haut pour en comprendre d'avantage. En attendant, le billet d'avion n'est pas donné, et on me paye pour écrire, pas pour partir en vacances. Il faudra que Teyla me donne une bonne raison qui convaincra l'administration du Salon de l'ALMA.

Dans tous les cas, je suis ravie de voir que la discussion sur la guerre ait transitionné si délicatement sur une discussion plus axée sur la sociologie, plus culturelle et une critique plus profonde et intérieure de l'organisation taylaise.

Ceci dit, je ne puis m'empêcher de penser que vous possédez sûrement plus d'aperçu sur la culture taylaise et d'éventuelles philosophies en mouvement là bas, raison pour laquelle je vous laisse parole pour m'éclairer à ce point. Parlons ainsi, à présent, de culture (ou plutôt, de manque de culture).

Aux plus beaux plaisirs que de converser avec vous,

P. Ri.


Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore


[sera complété en temps voulu]
3904
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Version Abstraite

Auteur: Sacha Smanöv.
Date de Parution: 22/01/2018.
Catégorie: Philosophie politique, philosophie, politique, géopolitique.
Lieu de Publication: Académie et bibliothèque de Volkingrad.
Code d'Identification ALA: VA-42018-IN


Sacha Smanöv


Teyla et l'élégance du vide
-Lorsqu'une culture ne sert plus qu'à décorer un pouvoir,
elle en devient la plus belle des prisonnières-

AlinéaLa culture Teylaise, n'est-ce pas là la problématique posée ? Ma foi, je profite de ce questionnement en offrant ma première intervention, qui me semble sincèrement judicieuse. Mais avant tout, il serait tout aussi judicieux de m'introduire de part certaines de mes anciennes qualités. Au delà de mon simple "emploi philosophique" comme l'ayant dit la chère Askinia, je demeurais avant tout un ancien membre du Cercle des Six. Mais qu'est-ce que le Cercle des Six, car peut-être ne vous est-il pas connu. Assez simplement, la chambre des hauts diplomates de la sphère Kartienne, seulement six ambassadeurs y siègent en même temps. Je faisais donc partie, jusqu'il y a peu, de cette institution. A l'occasion, occasion malheureuse certes, de la guerre civile Kartienne, il était de convenance de prendre les arrières de la retraite. Toutefois ce que je qualifierais ici d'expérience diplomatique mondiale -car après tout j'étais membre de la haute diplomatie de la nation influente mondialement qu'est Karty- m'offre, et encore aujourd'hui, certains exemples et raisonnements, ci-après seront communiqués. N'étant plus rattaché à cette caste diplomatique Kartienne, qui sera par ailleurs amenée à changer dès lors la guerre civile clôturée, je suis en capacité d'amener certains éléments sur lesquels je n'ai guère prêter l'allégeance du secret. Prenons à présent la culture Teylaise, dont j'ai eu les échos dans mon cadre professionnel -et tout en particulier par son Excellence l'ambassadeur encore en fonction Ilya Eksö- ce qui pourrait paraître une aubaine pour nos raisonnements. J'ai donc évoqué les transmissions du Grand Ambassadeur Eksö, celui nommé de représentation plénipotentiaire dans le secteur d'Eurysie de l'Ouest, soit est donc mandaté au Royaume de Teyla. J'introduis également la personnalité de Yaromir Ernaï, ancien Chancelier, rôle assuré actuellement -et vous le savez- par dame Angèle Orlovski. C'est avant tout lors d'une certaine entrevue1 que les Kartiens ont du faire face à la culture Teylaise, voici ci-après les témoignages que j'ai personnellement pu en tirer. Imaginez là, imaginez là un Royaume, un Royaume dont la démocratie n'est qu'une parure, dont les traditions sont effacées de jour en jour, où la technocratie -sujet que vos aimables personnes ont par ailleurs étudié- domine bien plus qu'elle n'aide. Je tiens, me tenant à cœur, à préciser ce sujet. Paraît-il que le Royaume de Teyla privilégie la construction des nouvelles infrastructures "ultra" technologiques, plutôt que de préserver son patrimoine culturel: Une nation sans culture n'est plus une nation. Cet effacement est tel que le financement de ces bâtisses empiète sur l'ancienne Teyla, sur une culture qui s'absente donc de plus en plus. Je n'ai -tout comme vous- guère pu jouir d'un quelconque ouvrage ou œuvre Teylais, si ce n'est cette unique chose2 qu'on m'a rapportée. Cette chose était une montre, et encore une fois ce n'était pas un joyau de l'ancien temps, simplement une forme artistique contemporaine, témoignant encore une fois de l'effacement d'une culture pourtant ancestrale. Cet effacement culturel semblerait même une doctrine, reprenant ici la thèse Meldovarienne, sectaire, relevant plus d'une croyance désuète que d'un réel acte réfléchi. Je puis donc vous nommer en toute quiétude cette doctrine d'effacement la twinkocratie. Plus généralement, par cette entrevue décisionnaire pour Teyla et Karty, j'ai pu observer l'importance de ce Royaume sur la scène internationale. Mesdames Antariennes, je vous le demande, comment positionneriez vous ce pays sur l'importance de l'échiquier international ?

1 Certaine entrevue. Référant.2 Unique chose. Référant.

Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore
Onzième lettre, De la place des absents

[sera complété en temps voulu]
11306
Dixième lettre, La Cécité de Manticore
Version Abstraite

Auteur: Pétra Scudier
Date de Parution: 22/01/2018.
Catégorie: Journalisme, Sociologie, Géopolitique, Philosophie
Lieu de Publication: Académie des Lettres Modernes et Anciennes (ALMA), Roncevaux
Code d'Identification ALA: LS-22122-PA


Dans les rites les plus intimes des êtres humains, le mensonge est probablement celui qui trouble et me fascine le plus. C'est cette qualité vile, cette vertu scabre, ce potentiel immonde qui meut plus que nous entendons nos sociétés.

Permettez moi de louer votre lettre par de sa pertinence frappante par rapport à notre discussion. Rien que le titre épouse parfaitement le sujet actuel, et rejoint très bien l'idée de ma partenaire saloniste: Teyla n'est qu'une coquille resplendissante aux intérieurs morts, où elle n'a cessé de brûler sa propre culture pour alimenter le feu de son progrès. Outre le fait que je répugne le progressisme plus que quiconque, c'est un aspect bien plus scabre de cette politique déjà dégoûtante dans son état normal. On ne remplace plus, on détruit sans rien rebâtir. La parfaite définition d'un parasite, qui vit en s'accorchant à la vitalité d'autres.

Votre expérience quand au sujet est d'une grande aide, puisqu'elle éclaire plusieurs points qui m'étaient encore flous sur la situation Teylaise. Je trouve notamment que vous unissez parfaitement les deux idéaux de dame Meldovara et de Palatine de Rigault, citant une déshumanisation technologique d'une part et un manque de production culturelle de l'autre, respectivement. C'est de ce pouvoir d'analyse, justement. Que Teyla manque. Rien qu'en ces liens épistolaires, nous écrasons déjà par la qualité des réunions et complétions de nos oeuvres celles éventuelles des taylais.

Vous parlez aussi notamment de plusieures termes, qualifiant notamment le régime de twinkocratie. Je ne puis m'empêcher d'esquisser un sourire en lisant cette définition si juste qu'elle semble presque absurde. Risible, voilà comment on peut définir l'état taylais. Absolument Risible. Tout se joue dans son jeu de séduction, mais il ne manque à personne la qualité de voir à travers le fin rideau de beauté pour voir que la traînée de cet ogre à laissé derrière lui carnage, manque d'intellect radical et destruction du patrimoine: il faut bien du carburant pour continuer à alimenter la machine de guerre.

Je dois l'avouer, je chéris les conclusions crépusculaires plus que d'autres, car elles sont honnêtes. N'en déplaise à mes camarades et aux votres, votre dernier texte m'a paru d'une honnêteté presque divine, biblique je dirais même, tellement elle parlait d'elle même. Il est réel, nul ne peut ressortir de Teyla dans cet état, et à mesure que le pseudo-progrès monte, le patrimoine descend. C'est presque tragique. Mais les taylais le savent, croyez moi. Ils ferment tout simplement un oeuil dessus.

En effet, Teyla joue la carte de la victime, et cela, il fallait s'y attendre depuis longtemps. Trop souvent les scénarios comme ceux-ci débouchent avec une nation clairement plus imposante se supposant inférieure et attaquée. D'une part, quel manque de courage que de prendre les autres nations à partie et diaboliser le prétendu aggresseur ! Je me souviens encore des élèves qui décidaient d'opter pour cette stratégie dans mes jeunes années d'école primaire. Tous se retrouvaient avec leurs nez fractruré, non car ils avaient menti ou dénoncé, mais car ils l'avaient explicitement demandé: Si vous jouez la victime, la victime vous serez. Comme beaucoup de choses, plus facile de s'auto-proclamer victime que de l'être vraiment. D'autre part, Teyla utilise notamment votre exemple, là où elle a échoué avec sa stratégie fantassine, pour montrer aux autres (ses autres victimes !) votre mauvaise foi. C'est d'une simplicité déconcertante: ceux qui ne veulent se faire occuper ou manipuler sont des réactionnaires qui rejettent l'hospitalité et l'aide étrangère. Cela semble absurde, mais fait du moins de l'excellent marketing auprès des autres nations qui lèchent les bottes taylaises et se mettent ainsi soudainement à vous diaboliser de même. C'est un effet de masse pitoyable, avouons-le, mais qui marche bel et bien.

Je l'avoue, ces analyses fougueuses je ne les tire d'une simple réflexion. Non, elles ont été apportés à moi, dans le sens littéral du terme: C'est ce matin en arrivant à l'ALMA que mon compagnon Marsile Valéron me jetta un journal. Aux débuts, je croyais à une blague, lui qui ne les lis jamais. Et pourtant, il a suivi mon travail sur Teyla de près, et a voulu contribuer. Comme à son habitude et ses talents de chien renifleur, il avait réussi à dénicher un article, plus précisément une tribune taylaise, intitulée "Lermandie: Le Silence Coupable" publiée justement en cette matinée et écrite par l'ancien premier ministre taylais Pierre Lacombe. Le journal où cette tribune à été dévoilée n'est nul autre que le Globe Diplomatique taylais, supposément expert dans les analyses géopolitiques, sûrement ce qui se fait de mieux en termes de littérature dans ce pays. Je vous invite à le lire, d'une part, mais surtout à le lire sans en rire par son caractère déplacé et ridicule. Pendant un instant, j'ai cru à la farce, au journal satyrique. Comment un état comme celui-ci peut-il se tirer une si gigantesque balle dans le pied ??

Reprenons l'article ensemble. À première vue, c'est une simple critique. On aura vu de pire en termes de propagande. Cependant, ce qui démarque cette critique d'une autre, c'est à quel point il donne raison à toutes nos analyses lors de ces dix dernières lettres. En effet, dans cet article, l'ancien premier ministre commence tout d'abord par louer les exploits de la Lermandie dans ses précédentes interventions et dire du plus grand bien de cette nation par ses actions passés. Tout expert en sociologie, que dis-je, toute personne sensée sait qu'un début de ce genre amorce une critique violente à suivre. Dans un cadre amical, on n'a nul besoin de rappeler les exploits d'un, ils sont déjà gravés dans les esprits, c'est une évidence que d'y penser simplement. Parenthèses à part, c'est une maigre tentative de tact que joue ici l'ancien premier ministre.

Plutôt, concentrons nous sur la critique elle même, qui vient après des paragraphes de contexte qui ne servent qu'à accuser et diaboliser la Lermandie plus efficacement après cela. C'est là où la lettre bascule: Teyla critique activement le soutien Lermandien au refus de prendre position de Karty sur la guerre en Kresetchnie, de la même manière avec laquelle il critiquait Karty directement.

Ici, nous retrouvons le jeu de la victime en acte. "Nous n'avons jamais rien forcé. Nous voulions faire le bien. Par votre refus, vous vous montrez hostile donc diabolique"... et même raciste ! Pouvez vous le croire ? Et dire que c'est ce qu'on fait de mieux littérairement en Teyla !

Teyla se défend ainsi des accusations en expliquant les raisons de ses actes et en soulignant le fait que l'intervention de Karty n'était en rien forcée... Mais que cette intervention était pour sauver Karty des communautalistes justement !

Au delà du fait que cette vision est embarrassante pour les taylais, puisqu'à contrario de certains alliés de Karty nous compris, ils n'ont pas hésité à voir la couleur politique comme une trahison, balayant d'un coup les années de constructions de rapports entre Teyla et Karty. Nous savons à présent que ces rapports étaient tous factices et destinés à vous pousser à la rupture, bien évidemment.

Ne devenez pas comme Karty, c'est le message principal de cette rubrique honteuse. Ah, quelle coïncidence ! N'es-ce pas ce que j'avais décrit justement au début de cette lettre, bien avant avoir lu le journal ? Les grands esprits se rencontrent souvent, mais ce que des grands esprits rencontrent surtout, ce sont des esprits débiles et inférieurs. Il faut dire que la reproduction neurodivergente de cet état n'a certainement pas contribué à l'essor génétique de la nation...

La Lermandie est donc prise d'assaut elle aussi par le stratagème taylais, comme on peut le voir dans toute sa splendeur à travers cette tribune. Donc quoi ? Les représentants lermandiens sont censés lire ce torchon, reconnaître leurs torts et envoyer un grand cru à Manticore en guise de cadeau d'excuses ? "Oh non, nous sommes désolés, nous ne voulions pas !" ? C'est absurde, vous le voyez bien. Et pourtant, ce n'est pas loin de ce que les autres lèche bottes des taylais attendent de cet autre cible sacrificielle.

Les élections générales en Teyla approchent, ce genre de conversation est souvent un pari risqué pour la plupart des partis, mais illustre tout de même bien la sphère politique du pays. On choisit entre la peste et le choléra, mais Dieu sait que la peste tue plus vite que le choléra. De mon côté, je ne tarderais à vouloir adresser mes plus sincères félicitations à la Lermandie pour sa résistance telle que la vôtre. Qui ne sait, peut-être pourraient-ils compléter un de nos opus et nous éclairer de leur coté de l'histoire ? Après tout, voir clair dans le jeu de Teyla, c'est une victoire qui se félicite.

Dans tous les cas, la trouvaille de cette article a été monumentale pour ma recherche, j'en remercie à nouveau mon ami Marsile pour cette contribution. C'est une nouvelle preuve, un nouvel appuis pour notre écrit, un qui pourrait s'avérer utile lorsque les taylais auront enfin atteint un palier d'illétrisme assez bas pour permettre ne serais-ce qu'à quelques individus de lire nos publications et d'y répondre en demandant des éléments. Vous le savez certainement mieux que moi après tout: plus un texte est politiquement contesté par ceux critiqués, plus il a raison.

Je clos en explorant justement votre ouverture, par rapport à la position taylaise sur l'échéquier international, que je trouve notamment intéressante pour son caractère plus géopolitique (n'en déplaise à Palatine). Bien évidemment, je ne possède pas nombre d'éléments par le fait que mon habitude de traîter avec les taylais est moindre comparé à la votre, je fais ainsi du peu qui m'est su. Dans mon idéal, et probablement celui commun, Teyla a peur. Sa perte d'élan comme défenseur de l'Eurysie des pouvoirs communistes (diabolisés, je précise. Je suis l'une des premières à détester le communisme dans toute mon âme. Mais il faut différentier les pays par leur pratique, ce que Teyla ne fait pas, et stigmatise en généralisant les cas, des cas comme le vôtre) est le vecteur principal de son effroi.

Teyla cherche selon moi à rebâtir une atmosphère d'autorité et de souveraineté sur l'Eurysie qui régnait auparavant pour sa capacité militaire dignement rivale de l'axe rouge, notamment la Loduarie Communiste dont nous en avons subi les altercations. C'est bien plus, en réalité des faits, que la situation a évolué par les années. Le bloc est plus présent, plus éparpillé, mais surtout répartit son influence plus équitablement. Et surtout, semble être moins aggressif qu'à l'époque de la Loduarie puissante.

Ayant à faire face à un grand nombre d'ennemis, Teyla joue ainsi toutes ses cartes pour réunir à son tour nombre d'états vassaux "tampons" qui la protège et restaure sa confiance en elle, alors là détruite par le nombre d'adversaires en hausse.

En Antares, nous avons appris une chose, notamment de Tristan de Sivier, doyen du Salon de l'ALMA. Apprendre à se mêler de ses affaires, et le monde va pour le mieux. Nous ne pouvons nous résoudre à nous imiscer dans des conflits qui d'une ne sont pas des nôtres, de deux sont purement conduits par l'idéologie et un pseudo-impérialisme scabreux. Peut être que Teyla devrait user de cet enseignement dans ses relations internationales. Après tout, à force de montrer son hostilité aux pays rouges, il s'attire la fureur de tous...

Pour répondre à votre question, je crois que Teyla sent le mat venir. Plus proche qu'il ne l'est vraiment, en réalité. Teyla voit un échec comme un possible mat forcé, si vous le voulez. Bien évidemment, ce n'est qu'une illusion, qu'une peur, une peur qui vient du fait d'être trop concentré dans le jeu et sur son roi, sans s'aperçevoir que l'attaque ennemie ne le menace même pas. Il part ainsi à l'attaque en pensant se défendre, et s'attire une attaque bien réelle cette fois du fait de son attaque. Le pire, c'est que les taylais voient cela et s'écrient avoir vu juste, alors que l'origine même de l'attaque ennemie, c'était eux.

Encore une fois, Teyla a peur, Manticore tremble. Et que font les individus appeurés ? Ils agissent par réflexe, de manière inconsidéré, capricieuse. Ils deviennent aveugles à toute forme de rationalité, un manque de rationalité que nous avons fini par décider de critiquer dans ces dix lettres. Le voilà, ce moteur qui ronge une nation déjà médiocre de l'intérieur.

Je suis d'une curiosité première de savoir votre avis sur ladite question et mon raisonnement issu, ainsi que, bien évidemment, l'article précédemment cité. Sentez vous libre de partager avec moi vos fous rires au fil de sa lecture.

Toujours dans le même esprit, et aux plus beaux plaisirs que de converser avec vous,

P. Sc.


Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore


[sera complété en temps voulu]
11874
Onzième lettre, De la place des absents
Version Abstraite

Auteur: Fern Hossein.
Date de Parution: 24/01/2018.
Catégorie: Géopolitique.
Lieu de Publication: Académie et bibliothèque de Volkingrad.
Code d'Identification ALA: VA-52018-IN


Politiste Fern Hossein


L'invité sans invitation
-La pratique et la structure du discours est un art,
Mettez le réquisitoire d'un autre pour faire oublier l'original-

AlinéaJe me permets, en mes qualités intellectuelles disons plus géopolitiques et moins philosophiques, de prendre les rênes de la réponse. Si la réflexion morale sur le mensonge et sa haute place en notre société pourrait être un débat plaisant, j'invite ma chère amie Askinia à s'y interroger. Je puis également -tout comme vous- louer les écrits de mon confrère Sacha, il est bien vrai que la société Teylaise se perd au profit -mot bien paradoxal- d'une technologie vide de l'intérieur, mettez donc cette pratique de la twinkocratie. Toutefois je loue tout en particulier votre découverte de la prononciation anciennement ministérielle1, une allocution qui mérite -tout comme vous l'avez fait- d'être analysée. Ci-après la version analytique de mes parties prononcée, je reviendrais sur les écrits de la main Scudier, avant d'entamer le sujet nouveau d'une auto-invitation Teylaise2 à nos débats, vous invitant par ailleurs à communiquer vos pensées là-dessus.

Mettons donc cette allocution, il me paraît fort important d'en souligner l'auteur. Son Excellence -si tantôt ce titre sied car en effet une Excellence se voudrait une personne honorable- Pierre Lacombe, ancien premier ministre Teylais. Mettez que le Premier Ministre du Royaume de Teyla possède un large pouvoir, bien que monsieur Lacombe ne soit plus en fonction, son avis demeure l'un d'une personne ayant travaillé au pouvoir durant une période non négligeable. Ce personnage est -certes plus sous fonction encore une fois- la figure des élections Teylaises, de la vision Teylaise, et, des actions Teylaises. C'est tout en m'efforçant que je ne saurais trouver quelconque qualité à son Excellence Lacombe, si ce n'est celle de fustiger par divers jappements, car il est bien vrai que l'on prête plus facilement son attention à un roquet enragé qu'une personne reposée et censée. Avant d'entamer pleinement cette analyse, il me paraît un temps soit peu plus commode, certes même si cela a déjà été entrepris durant nos échanges, de rappeler les faits. Mettez donc une Altrecht totalitaire largement problématique par ses considérations idéologiques racialistes, renversée par son peuple révolutionnaire. Lorsque beaucoup, même si ce beaucoup n'est pas particulièrement friand d'un nouveau régime rouge, se réjouissent qu'un peuple se prenne en main, l'Hotsaline en décide autrement. Car oui, ce n'est que l'Hotsaline et uniquement l'Hotsaline qui décida de bombarder l'Altrecht par simple acte "préventif", si encore l'Altrecht pouvait éventuellement représenter une menace ? Mais non, l'Altrecht n'est pas influente, l'Altrecht n'est pas puissante, l'Altrecht est faible. Il fut donc bien normal d'observer qu'une coalition rouge prendrait tout ce -vous m'excuserez l'expression- beau bordel en considération pour aller raser l'Hotsaline: Ils n'attendaient que cela. Lorsque Teyla prétend défendre le protection contre les rouges, elle lui donne ici les raisons d'attaquer, observez le paradoxe ! Voyant finalement que soutenir son allié Hotsalien était une mauvaise idée, le gouvernement Teylais n'a tout simplement pas pu résister à cette infamie: Si Teyla doit tomber, ses alliés tomberont avec lui.

Dans cette danse burlesque, Teyla tenta désespérément d'entraîner Karty dans sa chute, ce fut donc un raté complet. Il faut bien croire que Teyla n'apprend rien de ses erreurs et pour cause, même procédé avec la Lermandie ! La Lermandie, pourtant communément alliée à Karty et Teyla, a eu le juste bon sens d'affirmer la raison Kartienne: Pourquoi envoyer ses citoyens mourir dans un conflit préventif déclenché par une autre autorité, elle-même en tort. Teyla monte donc sur ses grands chevaux, car en reprenant les dires de son Excellence Lacombe: Comment se fait-il qu'une cheffe de gouvernement soit autant perméable à l'influence de groupes étrangers ? Cette accusation était portée à l'encontre d'une responsable Lermandienne, voyez donc le cabot Teylais hurler, car n'est-ce pas là sa seule arme ? N'avions-nous pas dit que les Teylais ne savaient aucunement utiliser leurs propres armes ? N'est-ce pas là simplement la preuve factuelle que les Teylais parlent beaucoup pour ne rien faire ? Et encore, si tantôt les dires étaient intéressants mais non, les Teylais parlent oui, mais parlent surtout et avant tout pour ne rien dire. Le clou du spectacle n'y est pas encore, chère amie Scudier, mesdames Antariennes, vous nous aviez convié aux rires ? Voilà donc ! C'est pour assurer la protection de la République Impériale de Karty que le Royaume de Teyla intervient notamment. Vous venez tout juste de lire le phrasé de son Excellence Lacombe qui affirme -excusez-moi de ma lancée- éhontément, sans aucune gêne, que Teyla menace Karty de la forcer à intervenir, pour sa protection ? Ma foi je dois dire que je n'ai que eu rarement l'occasion d'autant sourire, il y a parfois ce seuil de ridiculité que l'on dépasse voyez-vous. La position Kartienne -qui n'est pas la mienne- est pourtant claire sur le sujet, la Chancelière Orlovski elle-même a pourtant bien conclu que Karty refuse simplement la demande Teylaise. Mais les Teylais sont -ô combien- mieux placés que les Kartiens pour traiter des affaires Kartiennes, n'est-ce pas ? Les Teylais sont mieux placés que les Kartiens pour comprendre les Kartiens, n'est-ce pas ici la pleine et plate raison ? Teyla n'est pas la coupable, non pis encore, elle ne cherche pas à se faire passer pour la victime, elle cherche à se faire passer pour le sauveur. Imaginez seulement que quelqu'un vous poignarde, et qu'il affirme au tribunal que ce coup potentiellement létal était pour votre bien. Croyez donc son Excellence Lacombe, Teyla est la fine maîtresse de tout, créatrice de l'univers, bonne porte-paroles de la vérité ! Teyla décide de ce qui est juste ou non mesdames ! Aussi ne puis-je que facilement prononcer mon adéquation avec les titres choisis par dame Scudier: La cécité de Manticore. Un tel facteur ne peut qu'intrinsèquement relever d'un aveuglement des plus certains, le gouvernement Teylais est un tyran moral et militaire.

Ce chapitre clos, j'en viens à l'analyse géopolitique de la position Teylaise au sein de la communauté internationale. Il me paraît fort intéressant de compléter vos ressentiments, répondons donc communément à l'interrogation de sieur Smanöv. Outre l'évidence de la place qu'a la Loduarie communiste avec l'Histoire Teylaise, mettez que les dynamiques ont changé. A ma perception, la Loduarie n'est plus une menace sérieuse pour Teyla, voyez-y plutôt la rivalité avec l'Union libertaire. N'est-ce pas l'Estalie et le Kah qui ont causé du tort en Eurysie centrale à Teyla ? J'en viens à ma théorie des axes d'alignement3, peut-être observerons nous dans un futur proche une généralisation des tensions ? L'hypothèse d'une guerre opposant l'Organisation des Nations Démocratiques contre l'Union Libertaire ne me paraît point véritablement excluable. Voyez-vous, je ne remets nullement en cause l'OND, simplement l'un de ses membres qu'est Teyla. Car en s'ingérant dans un conflit qui ne les regarde techniquement pas, les Teylais menacent dangereusement de forcer l'intervention de ses collègues onédiens. L'Union Libertaire est déjà sur le coup, il ne manquerait théoriquement plus que l'OND par conséquent. Je fais un léger parallèle entre l'intervention de son Excellence Lacombe, l'analyse géopolitique de Teyla et la guerre en Eurysie centrale. Subséquemment nous observons que Teyla estime la pleine faute Kartienne par sa non-intervention, qui serait non seulement un écart dans les relations bilatérales, mais surtout le pervertissement de l'idéologie Kartienne. Outre le fait qu'encore une fois Teyla estime être mieux placé que les Kartiens pour parler d'affaires Kartiennes, nous observons un autre paradoxe. Teyla estime être mieux placé que Karty pour converser d'un sujet d'Eurysie centrale, soit. Pourtant, et cela relève tellement du bon sens que l'on pourrait l'oublier: Karty est en Eurysie centrale, pas Teyla. Considérez donc ce fait, Karty est bien plus apte à traiter des dynamiques régionales que Teyla. Je pourrais tout autant continuer sur un autre fait, Teyla prétexte protéger la stabilité mais c'est elle et son alliée qui la menacent, comme si l'on arrêtait un feu pour en déclencher un plus grand encore. Certes le feu d'origine est éteint, la situation est-elle pour autant plus appréciable ? Teyla a juste déplacer le feu autre part, le rendant encore plus violent qu'il ne l'était déjà.

Loin de moi l'idée d'allonger inutilement nos débats, toutefois un questionnement se porte tout particulièrement à mon attention. J'ai eu sous les yeux -tout comme vous- la parution nouvelle d'un article qui pourrait entrer dans la formation de ces mêmes débats, je note une "réponse" Teylaise4 à nos écrits. Entrer dans un débat sans y être convié, voilà qui est étonnant, confondez donc l'invitation à l'intrusion. Ce n'est point parce que l'on parle de Teyla que Teyla ait à intervenir, j'ai pourtant précisé de ma propre main que ces écritures se confondaient uniquement à l'Antares et Karty. Toutefois cela témoigne encore une fois de l'attitude impérialiste de Teyla, qui serait concerné par tout ce qui le mentionne, mesdames Antariennes je vous présente: Le Royaume qui veut toujours parler à la place des autres. Voilà que ce même Royaume vante démocratie mais endigue nos débats, voyez donc un énième paradoxe. Soit, Teyla nous répond. Plus exactement un de ses "penseurs", chère amie Scudier votre demande sait trouver réponse: Teyla a des penseurs. Enfin pas exactement, non. Qui prétend répondre philosophiquement mais qui en réalité brandit l'étendard d'Etat, le porte-paroles qui justifie les actions de son pays, n'est plus un penseur mais bien un politicien. Sieur Michel Surfrais, vous mentez sur votre identité, vous n'êtes point philosophe mais bien un instrument étatique. Venons-en à vos retours, qui peut-être mériteront nos échos. Pour commencer, je dois avancer ma déception. Vous nous faites un véritable monologue sur l'OND, comme si vous cherchiez à le défendre. En aucun cas nous n'avons fait le réquisitoire de l'OND, simplement un de ses membres. Cet effet renforce l'idée que Teyla est le cabot de l'OND, vous n'avez plus que ce mot à la bouche. A cela vous semblez répondre que les sommets de création de cette organisation ont été conjointement entrepris avec Teyla et d'autres pays. Soit, Teyla est fondatrice de l'OND, et alors ? Le maître peut bien tenir la laisse une minute, mais il suffit d'un pas en son arrière pour qu'il se trouve à l'autre bout.

Finalement le seul point que je saurais tirer de ce discours serait l'explication de la souveraineté, bien trop courte à ma perception. Soyons clairs, il est évident que les Teylais ont leur propre vision, tout comme les Kartiens ont la leur. Là où vous vous méprenez, c'est sur la justesse de votre intervention. Si la souveraineté est une question intéressante à traiter, à votre instar je ne suis pas le représentant de Karty ou son porte-paroles. Je n'ai jamais fait l'éloge de Karty, là où vous en faites celle de votre patrie. Mon avis ne va pas dans le sens de la totalité des décisions Kartiennes, je suis opposé tout en particulier sur la politique économique de cette nation. Bien que le vote soit à bulletin secret, sachez que je n'ai pas voté pour la Chancelière Orlovski, je ne défendrais donc pas sa vision de la souveraineté, et à défaut, je l'étudierais. Vous dites que la souveraineté pour un Kartien dépendrait avant tout de la force brute de la nation kartienne. Au delà du simple fait réducteur, en réalité, comment pouvez-vous à ma perception affirmer de telles choses ? Lorsque le fruit de notre travail -faisant référence aux lettres Antares Karty- est nourri de diverses sources et même parfois de désaccords, vous n'en faites rien. Vous n'êtes point philosophe, aucun courant accompagne votre discours. La seule source présentée5 de votre part fait non-seulement l'office d'un hors-sujet -comme dans l'enseignement scolaire- car relevant de l'OND -qui n'a guère été des plus abordés en ces écrits-, mais aussi et surtout provient d'une personne ma foi très peu impartiale et digne de confiance: Son Excellence Pierre Lacombe. Quelle aubaine ! Vous citez un politicien Teylais qui défend corps et âme son pays par des circonvolutions rarement vues ! Un peu de sérieux est attendu en ces débats, débats dans lesquels vous n'avez pas été convié je le rappelle. Je reviens finalement vers les destinataires d'origine de ces débats, mesdames d'Antares. Il vient tout juste de me paraître une seconde étude et réponse6 Teylaise, il me paraît fort convenant de continuer cette analyse, ma personne ayant fait la première. Je suis sincèrement persuadé que, au delà des futures réponses apportées à mes écritures, ce nouvel article Teylais saura porter vos analyses. Je vous laisse la joie de la réponse, la plume est vôtre.

1 Prononciation anciennement ministérielle. Référant.2 Auto-invitation teylaise. Référant.3 Axes d'alignement. Théorie géopolitique de Fern Hossein selon laquelle le monde est divisé en pôles, pôles que la plupart des pays sont contraints d'intégrer plus par obligation que par choix.4 Réponse Teylaise. Référant.5 Seule source présentée. Référant.6 Etude et réponse. Référant.

Sommaire
Première lettre, Exorde Teylaise
Seconde lettre, Consternations partagées
Troisième lettre, Prosélytisme Teylais
Quatrième lettre, La Construction d'un Naufrage Diplomatique
Cinquième lettre, Front du bon sens moral
Sixième lettre, le Dogme d'une Guerre de 5ème Génération
Septième lettre, Le choix des trois bellicismes
Huitième lettre, La Pirogue
Neuvième lettre, Les fondations de cendre
Dixième lettre, La Cécité de Manticore
Onzième lettre, De la place des absents

[sera complété en temps voulu]
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La guerre thermonucléaire a eu lieu. Les volcans se sont réveillés partout sur la planète, et la troposphère est saturée en isotopes d'ozone radioactif, détruisant les sols et les parois cellulosiques, anéantissant toute forme de vie non fractale. Toute ? Non ! Une petite enclave résiste encore et toujours à l'envahisseur. On y reproduit, à l'image des cyanobactéries, les molécules et les stratégies adaptatives de la microflore pour faire perdurer l'espèce multiethnique des Shuhs, les "humains" du nouveau monde. Dans ce monde dévasté, habité seulement par certaines méduses et des reliquats de végétation hyperrésiliente, AþæѬ est une fureteureuse de déchets macrométalliques pour la confection des pouponnières. Elle arpente les résidus calcinés de la mégalopole et de ses environs, près des eaux toxiques du Golfe, avec sa besace et son couteau de titanium... Un jour, elle entend des voix étranges l'appeler depuis l'une des failles qui séparent l'Enclave du Restemonde. Faut-il y prêter attention ? Qui est ce mystérieux Émir des Clones, dont la voix fait l'éloge ? ...
Post Apocalyptic, Implied War Crimes, Toxic Minerals, Bioadaptative, Resilience, Implied Violence, Incest, Interracial, Carnavale: The Endings (collection)



📖 Au-Dessus Des Nuages (Carnavale: Petitpont Ending) par Kuuubilaii

Depuis les hublots du dirigeable, un monde fumant à perte de vue. Le désert battu par les vents mortels s'étend à perte de vue. Et partout cette même couleur : le désert rouge. Au-dessus d'une Afarée anéantie par la guerre chimique des années 2020, Barth', jeune moussaillon à bord d'un aérostat de fret continental, rêve à une autre vie. Au-dessus des montagnes escarpées, des dunes rougies, des falaises désertées, il entend comme la profonde musique des hélices et du désert ; aux commandes de son transpalette, d'une base à l'autre des infrastructures interstellaires de la Grande Cramoisie, il s'imagine danseur, étoile d'humour et de transgression sur les pistes d'une grande ville. Jusqu'au jour où son appareil doit atterrir en urgence à cause d'un problème moteur dans les montagnes de l'Azur... C'est le début d'un périple inédit et dangereux. Pourra-t-il réaliser son rêve, et devenir la reine du drag ?
Drag Queen, Teenage Hero, Airships, Lucifer, Religious, Afarea, Implied War Crimes, Scat, Lion Of God, You Should Let Me Cook, Read The Fucking Room, Carnavale: The Endings (collection)



📖 From Enemies To Lovers par Eusèbe

Carnav Alexandre, ou "Al" pour les intimes, est en première année de fac dans une université étrangère. Il ne connaît personne en ville, et espère réussir ses études. Discret et travailleur, il s'attire néanmoins les moqueries d'un groupe de méchants garçons qui le harcèlent à chaque sonnerie... Va-t-il se laisser faire ? Va-t-il rendre coup pour coup ? Mais surtout, quel est cet étrange sentiment qui l'anime à l'entraînement de boxe où, sous la conduite du même coach, il s'affronte régulièrement à ses bullies ; est-ce seulement de la haine ? Découvrez l'histoire fabuleuse d'Al et du gang de l'OND, sous un nouveau jour.
Male To Male Relationships, Poly Amorous, Enemies To Lovers, Mutuals, Fun, Light Violence, Anal Sex, Oral Sex, Non Safe For Work, Love Can Make Peace, I Come In Peace, Im Peace, Gangbang, Kinks, Carnavale: The Endings (collection)



📖 Sans Titre (Carnavale: Jardins Botaniques Ending) par Compte supprimé

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Zecca di Velsna

Note de service (ressource publique): Investissement en pays teylais, évaluation des perspectives économiques



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A toutes les excellences du Collèges des honnêtes banquiers et prêteurs sur gage de la cité velsnienne,
A tous les investisseurs velsniens en Royaume de Teyla,

Veuillez ci-joint accuser réception de cette note destinée à nos estimés acteurs privés du Groupe Oliviera, du Groupe Falieri, ainsi qu'à tous nos contributeurs particuliers.

Dans une optique de compréhension des grands changements étant survenu ces dix dernières années en Royaume de Teyla, nous estimons que cette note de service révèle sa pertinence dans le cadre des investissements des concitoyens, entreprises et établissements bancaires de la Grande République. En effet, au vu de la densité des échanges économiques et des transferts de capitaux depuis 2012 de part et d'autre de la frontière, il est apparu nécessaire de donner un éclairage sur les transformations majeures du modèle économique teylais, et la manière que les investisseurs velsniens qui y sont déjà présents pourraient en profiter.

Bien entendu, il convient de donner notre avis sur le processus de réindustrialisation du pays, et la dynamique économique au sein duquel ce phénomène se place. Au global, nous ne saurions inciter davantage nos investisseurs et partenaires privés à poursuivre les injections de capitaux à Teyla, mais en temporisant les velléités de certains partenaires ayant engager des capitaux importants dans des secteurs de l'économie teylaise que nous pourrions qualifier d'impasse.

En effet, parmi les points notables à aborder, il convient d'énumérer les éléments suivants:
  • Il est à remarquer l'essor du secteur industriel de haute et de très haute technologie, qui tire depuis quelques années la croissance teylaise vers le haut Dans la mesure du possible, nous invitons nos partenaires privés à s'y investir. Certains secteurs traditionnellement présents comme la manufacture de semi-conducteurs restent également des valeurs sûres. Concernant un secteur aérospatial émergeant cependant, nous estimons qu'il s'agit là d'un secteur d'activité improductif dont les perspectives de gain notable sont de l'ordre du trop long-terme pour être pertinents.
  • Nous tenons à temporiser l'enthousiasme autour de la réémergence d'un secteur industriel notable à Teyla par le ralentissement observé de la croissance depuis près de deux ans, ce qui pourrait nous faire surestimer les gains à moyen terme d'un grand nombre de placements. En revanche, si on dénote un ralentissement, nous estimons que l'économie teylaise est solide et peu impactée par de potentielles crises provoquées par un changement de contexte international. Pour cause, les flux de capitaux intra-OND sont constants et permettent d'alimenter cette dynamique en permanence.
  • Enfin, à contrario des investissements en matière de nouvelles technologies, nous pensons que nos partenaires aient tout interêt à étudier le retrait de capitaux liés à des secteurs de rente primaire, que ce soit dans le cadre des activités agricoles ou d'extraction, le secteur étant en net recul depuis plusieurs années. De plus, le taux de change de la pétale d'or est bien trop élevé à notre sens pour permettre le bon écoulement de stock de marchandises à faible valeur ajoutée à l'étranger. Une observation similaire peut être faite dans les secteur d'industrie lourde et de bien manufacturés de faible valeur ajoutée. Dans le secteur automobile, la logique voudrait que la tendance des investisseurs aillent dans le sens d'injections de capitaux dans des marques automobiles premium et sportives, en délaissant les groupes ayant capitalisé à tort sur l'entrée de gamme, qui est condamnée à une concurrence déloyale face à des véhicules d'import de pays peu développés.

Recommandations;

Dans ce cadre, nous ne pouvons qu'encourager les ressortissants velsniens en à Teyla, de même que nos partenaires privés investisseurs particuliers et entreprises confondues, vers l’investissement massif dans des valeurs coursières associées à des groupes industriels de très haute technologie, en délaissant au passage certains secteurs traditionnels, en particulier le primaire.
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La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.
Oscar Wilde

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Opération clandestine visant Teyla

Pays infiltrant: Principauté de Carnavale
Pays infiltré: Royaume de Teyla
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 10/02/2017+21
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 18/11/2025+7
Type d’opération : Corrompre un politicien


Province cible : #23900

RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS PRE-OPERATION :

Depuis un an l'OND a déclaré la guerre à Carnavale. Mais de nombreux politiciens et hommes d'affaires ont des intérêts dans la Cité noire. Loin des considérations morales de leurs dirigeants, bureaucrates véreux, savants fous, génies et esthètes, amateurs des vices les plus inavouables craignent autant de perdre un lieu de plaisir et de beauté aussi unique comme la Cité noire, que ce que les père-la-morale pourraient découvrir si la Cité noire tombait réellement. Personne n'a intérêt à ce que le secret bancaire Castelage soit abandonné, ni que les lupanars inavouables révèlent la liste de leurs clients...


Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
  • Carnavale est unique au monde, sa perte sonnerait donc la fin des beautés les plus grandes, des plaisirs les plus intenses, la chute d'un terrain de jeu sans aucunes limites. Tous ceux qui ont goûté aux vices de la Cité noire savent à quel point la voir disparaitre serait une catastrophe, à la fois pour le patrimoine culturel et artistique de l'humanité, mais aussi pour la possibilité d'assouvir leurs propres passions.
  • Carnavale est géographiquement proche de Teyla et le seul lieu dans la région qui propose à la fois de s'adonner aux pires vices de l'humanité et de garder le tout secret. De nombreux Teylais ont pu avoir recours aux services de la Cité noire, que ce soit pour frauder le fisc, dissimuler des preuves, ou profiter de plaisirs inavouables chez eux. La divulgation de ces secrets pèse désormais comme une épée de Damoclès au dessus de la tête de nombreuses personnes et leurs carrières (voire leurs libertés) sont conditionnées à la survie du gouvernement carnavalais. D'ailleurs, Tanska a déjà placé de l'argent à la Banque Princière Castelage, preuve que l'OND n'est pas hostile à l'idée de contourner le fisc chez elle pour investir secrètement à Carnavale et profiter de l'anonymat de ses services bancaires. Par ailleurs, Carnavale n'a jamais clôturé ou saisi les avoirs de l'OND : ses élites n'ont donc pas de raison de craindre ou de se méfier de la BPC, mais tout à craindre de ce qui pourrait arriver si les Castelage étaient mis en difficulté.
  • Grâce à son réseau de clients qu'elle tient littéralement par les couilles, la Banque Princière Castelage peut mobiliser ses réseaux à Teyla : pédophiles, amateurs d'orgies et de parties fines fantasmagoriques, fraudeurs fiscaux, grandes fortunes aux affaires et intérêts inavouables, industriels faisant leurs profits sur le contournement des normes grâce à l'absence d'éthique carnavalaise, toutes les élites décadentes... la menace de voir ses secrets révélés pèsent suffisamment pour inquiéter certains petits cercles hauts placés et ébranler la loyauté de hauts-fonctionnaires, politiciens ou militaires. D'ailleurs, il existe officiellement des listes secrètes de pédophiles en possession des autorités carnavalaises.
  • L'hypocrisie du Royaume de Teyla en Hotsaline, dénoncée par de nombreux pays et exposée dans la presse internationale carnavalaise a pu ébranler les convictions de certaines personnes. Assez pour motiver ceux qui craignent la chute de Carnavale pour les encourager à passer le cap de la trahison.
  • Il est logique que les agents travaillant sur les opérations d'espionnage à Carnavale soient également ceux qui soient le plus susceptibles d'avoir eu recours à ses services. La Principauté possède donc une facilité d'accès aux bonnes personnes. Par ailleurs Teyla est le seul pays de l'OND à parler français comme Carnavale, ses agents sont donc logiquement les plus susceptibles de travailler sur le dossier Carnavale, malgré le cloisonnement des infos.
  • Malgré la perte de certaines de ses usines culturelles, Carnavale en possède presque autant que Teyla, impliquant des capacités d'espionnage et d'infiltration équivalentes.
  • La Banque Princière Castelage est ancienne, elle récolte des informations et des données depuis des décennies, par ailleurs elle collabore avec l'IA de Justin l'Eternel qui permet de traiter ce grand nombre d'informations de façon très rapide et d'identifier plus précisément les possibles maillons faibles à approcher.

Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir à Teyla.


OBJECTIFS DE L’OPERATION


Réussite majeure :
  • Carnavale retourne un haut fonctionnaire teylais : elle possède un agent double qui fait office de taupe dans One Eye. Les OP clandestines de l'OND souffriront désormais d'un malus de réussite.


Réussite mineure :
  • Carnavale retourne un haut fonctionnaire teylais mais son influence ou sa loyauté sont moins élevées que ce que la Principauté pouvait espérer : elle possède un agent double qui fait office de taupe dans One Eye. Les OP clandestines de l'OND souffriront désormais d'un malus de réussite, mais moins élevé qu'en cas de réussite majeure.


Echec mineur :
  • Malgré ses efforts, Carnavale ne parvient à retourner aucun agent teylais. Tant pis.


Échec majeur :
  • Carnavale retourne un agent... qui s'avère être un agent triple. Celui-ci fait mine de collaborer avec la Principauté mais travaille en réalité pour les renseignements de l'OND ce qui autorise à tendre des pièges et berner le contre-espionnage carnavalais. Les OP clandestines de l'OND bénéficieront désormais d'un bonus de réussite.

LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION
(ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • L'OND est plutôt bien organisée et procède à un cloisonnement des informations secrète ce qui peut complexifier le recueil d'informations.

Moyens engagés :
Services bancaires Castelage.
La collaboration des élites carnavalaises à l'internationale et de leurs réseaux d'influence à travers le monde, dont les intérêts sont intimement liés à la Banque Princière Castelage. D'ailleurs, leur moral remonte depuis le dernier arbitrage d'Alagnan alors que celui des élites de l'OND commence à descendre.
Des "amis", des "gens qui doivent un service", des collaborateurs étrangers à Teyla. Le vaste petit monde des affaires et du business où les gens dînent ensemble dans des salons feutrés.
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Quotidia, Le média de l'excellence conservatrice, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 22 février 2018

Philosophie politique velsnienne et défaite carnavalaise: la démonstration de la résilience des sociétés


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La Bataille de velcal (1632, huile sur toile, Paolo Ascari)


L'année 2017 est à marquer d'une page noire dans l'Histoire eurysienne. En effet, après des années de tension entre l'organisation onédienne et la Principauté de Carnavale, l'Etat désormais considéré comme terroriste est passé à l'acte, et par le bombardement d'Estham, celui-ci ci s'est engagé dans une guerre totale avec l'organisation internationale, laquelle s'est trouvée le soutien de la majorité des acteurs mondiaux, tandis que Carnavale s'est confrontée à la condamnation et à la détestation d'une majeure partie de l'opinion publique. Un an plus tard, et alors que selon les rumeurs les plus récentes, la Principauté aurait acté sa défaite, l'heure est au bilan: quelles leçons nos élites politiques peuvent tirer de ce qui constitue selon toute vraisemblance la faillite des hautes sphères de la politique carnvalaise. L'aviation onédienne n'est pas la seule raison de la défaite carnavalaise: certes, la majorité des conflits dans l'Histoire ont trouvé leur issue dans la supériorité tactique et stratégique d'un camp sur un autre, mais la Principauté n'aurait-elle pas pu faire davantage en ayant point commis les erreurs qu'elle a commis. La supériorité numérique de onédiens n'est-elle pas à tempérer avec le manque de jugement des élites carnavalaises ? De leur inaptitude à la conclusion d'alliances ? De leur incompréhension profonde des grands mécanismes de relations internationales ? Si Etham n'avait jamais eu lieu, si Carnavale ne s'était pas condamnée elle même à devenir perso non grata auprès de la quasi totalité des ambassades mondiales, l'issue aurait-elle été différente ? Si Carnavale eut-été autre chose qu'un Etat dont la majeure partie de la population ne présente aucune appartenance ou affiliation à ses élites politiques ? Si la défaite de Carnavale est en apparence un évènement totalement étranger aux affaires de la Grande République, celle-ci devrait interroger ses élites en tous ces points, et nous interroger sur la résilience des sociétés: quels sont les facteurs qui déterminent cette résilience de toute une société et son aptitude à poursuivre le combat, même quand celui-ci paraît déséquilibré et demande une implication totale de la totalité des citoyens ? ironiquement, Velsna a déjà été confrontée à une telle menace existentielle, et a passé un tel test. Pour cela il nous faut revenir huit siècles en arrière.


Il était une fois Velcal: comment la résilience d'une société a déterminé le vainqueur des Guerres Celtiques

Nous sommes le 3 juillet 1219, à cinquante kilomètres au sud de la cité velsnienne. A la couchée du jour, dans une clairière située à quelques encablures au sud de la cité de Velcal, 30 000 velsniens gisent sur un champ de bataille s'étendant à l'horizon. Au cours d'un affrontement ayant duré moins de trois heures, le général achosien Erwys Gwyndel a détruit la totalité de l'armée velsnienne. Ce ne sont pas seulement des soldats que le chef de guerre a encerclé et massacré dans la plaine de Velcal: celui-ci a tué 30 000 citoyens, sur une ville qui en compte alors 150 000 en état de se battre dans l'exercice de leurs droits civiques. En un après-midi, Erwys Gyndel a décimé près de 20% de l'intégralité du corps civique velsnien, mais pas seulement... Ce ne sont pas simplement des citoyens qui gisent à l'orée de la nuit dans la plaine de Velcal, mais également toute une élite politique, cette élite qui valorise la guerre comme source de revenu et de légitimité: les tenants de cette élite, leurs enfants et leurs clients. La bataille de Velcal voit ainsi la disparition de 86 sénateurs, dont le chef de guerre achosien s'empresse d'envoyer les chevalières dans son pays, afin de faire valoir auprès du Sénat acosien la nécessité de disposer de renforts afin d'en finir définitivement avec la cité velsnienne. A la disparition d'une partie de l'aristocratie sénatoriale se double celle d'une grande partie de l'appareil militaire: cette armée comptait pour les trois quarts de toutes les levées militaires d'alors: la cité est sans défense. Être un soldat velsnien coûte cher et prend du temps: il faut non seulement se prévaloir de la citoyenneté, mais également pourvoir au financement de son propre équipement, et de disposer du temps de son entraînement. En parallèle de cette catastrophe, de plus en plus de cités de la plaine velsnienne commencent à remettre en cause leur loyauté à Velsna, et Umbra change de camp en faveur des achosiens. Erwys Gyndel, malgré l'avis de ses lieutenants qui proposent de fondre directement sur Velsna, envoie ans la soirée une proposition de paix humiliante à la cité sur l'eau.

A ce moment, tout porte à croire que Velsna n'a d'autre choix que d'accepter son sort, mais la réponse qu'obtiennent les achosiens est à l'opposé de leurs attentes: ceux-ci essuient un refus aussi laconique que catégorique. Au Sénat, une force inattendue a été à l’œuvre de ce revirement fondamentale de la guerre: la resilience des élites velsniennes face à la perspective de leur propre destruction a remplie son office, attitude dont un discours fameux du Sénateur Umberto Idilmo a immortalisé l'esprit:

"Jamais, ô grand jamais je n’émettrai de récrimination à l'égard de nos concitoyens vaincus, y compris les responsables de cette défaite. Ces questions nous affaiblissent, et il faut désormais nous poser les bonnes conclusions. A cette quête je répondrai ceci: si Velsna entend survivre il lui faut une nouvelle armée, dés maintenant. Nous trouverons des soldats n'importe où. Nous abaisserons l'âge requis pour l'enrôlement dans la Garde civique à 16 ans, nous abaisserons les qualifications requises pour intégrer l'armée, nous amnistierons les criminels et les prisonniers de guerre prêts à se battre pour notre cité, nous donnerons la citoyenneté à tous ceux, qui sous notre autorité ne la possède pas encore. Nous trouverons des soldats n'importe où, coûte que coûte. Nous utiliserons toutes nos ressources possibles. Et si pour se faire, il est nécessaire de dépouiller les basiliques et les églises des armes et des armures que nous avons offert à San Stefano et à Dame Fortune, alors nous le ferons. A ceux qui me diront qu'il s'agit là d'un sacrilège, je lui répondrai que ce n'est que bon sens, et que San Stefano considère davantage notre salut que des offrandes dont il n'aura pas d'usage. Oublions nos querelles, cessons de raisonner par nos interêts personnels, et nous mettrons ces barbares à genoux, bataille après bataille, combat après combat. L'enjeu de cette guerre n'est pas tant notre quête de prospérité que l'agonie ou la survie de Velsna en tant que cité."

Il est coutume de considérer cette prise de parole comme le tournant fondamental de la seconde guerre celtique: pas par un affrontement décisif, mais par la prise de conscience du changement de dimension de conflit. Ce que les achosiens ont conçu comme une lutte vengeresse visant à la réparation de leur défaite lors de la première guerre celtique, les velsniens réinterprètent cette guerre comme une lutte existentielle conditionnant l'avenir de leur cité. Nous connaissons la suite de l'Histoire: le Sénat achosien, qui ne perçoit le changement de nature du conflit, refuse l'envoi de renforts à Eerwys Gyndel, ce qui permet à Velsna de s'armer à nouveau, puis de renverser progressivement la vapeur de ce conflit malgré des pertes abyssales, et Achos est définitivement vaincue en 1233, à peine quatorze ans après la bataille de Velcal.

Les parallèles à faire avec la situation OND-Carnavale existent, et sont pertinents à énumérer. Mis bout à bout, ils permettent de dresser un tableau explicatif de la défaite de la Principauté de Carnavale.


La nécessité de l'appréhension de la nature profonde d'un conflit

Le premier constat à dresser de la situation réside certainement, comme dit, dans la bonne compréhension de la motivation de chaque belligérant. Ce fut certainement là une première erreur de jugement commise par les élites de la Principauté. L'enchaînement des décisions de la principauté, depuis le bombardement d'Estham jusqu'à l'acceptation des conditions de paix fixées par les onédiens constitue la démonstration de l'incompréhension que les responsables politiques carnavalais ont eu de cette guerre. En actant les évènements d'Estham, Carnavale a justifié la mobilisation d'une part importante des sociétés onédiennes dans l'optique de remporter le conflit, et leur a donné la légitimité nécessaire à une mobilisation considérable de tant de moyens humains et matériels. Là où la nécessité de remporter le conflit se s'est pas faite ressentir par la population carnavalaise, l'Empire du Nord a été frappé au cœur, et a donner à voir aux autres nations onédiennes la perspective d'une défaite. Tout comme le chef de guerre achosien qui a échoué à concevoir la seconde guerre celtique comme autre chose qu'un enchaînement de batailles visant à infliger des pertes aux velsniens, la Principauté a probablement estimé que le bombardement de Carnavale suffirait a acter un succès, ce qui en a résulté en une mobilisation de la société civile des pays onédiens. Les pertes militaires et humaines ne sont ainsi pas le seul facteur déterminant le vainqueur d'un conflit: la victoire se décide également par le degré d'acceptation de la violence par les populations: en ce sens, le bombardement d'Estham a eu les mêmes conséquences sur les onédiens que la bataille de Velcal en a eu sur les velsniens.


L'incapacité de l'assimilation des interêts de l'élite et du reste de la population carnavalaise:

La cohésion d'une société est d'une importance capitale dans la conduite d'un conflit moderne, dont l'issue se décide souvent par le soutien de l'opinion publique. A défaut d'un soutien généralisé, l'issue d'un conflit se décide lorsque la population est apte à tolérer un certain degré de coercition et de contrainte. Le plus souvent, il est nécessaire de mobiliser une cause fédératrice dont l'issue conditionne l'avenir d'un plus grand nombre d'individus possible. Dans le cadre de la Seconde guerre celtique, l'enjeu qu'a été la survie de la cité velsnienne a été suffisant afin de former un bloc uni, mené par les élites politiques velsniennes, lesquelles ont réussi à rallier une population qui s'est sentie concernée directement par le sort de leur ville. Cet enjeu a été si efficace qu'il conditionne encore aujourd'hui les relations achoso-velsniennes dans une certaine mesure, et que les achosiens sont encore perçus comme la personnification de "la menace barbare", qui entre le XIIIème siècle et aujourd'hui a été mobilisée à de nombreuses occurrences afin de justifier la politique extérieure de la Grande République. A chaque fois que les interêts de Velsna sont menacés, il est souvent un ou plusieurs sénateurs pour rappeler que l'issue du moindre conflit d’intérêt est aussi déterminante que l'ont pu l'être les Guerres celtiques en leur temps, que cela vrai ou non. Cet impérialisme dit "défensif" est devenu l'un des outils rhétoriques suscitant le plus de mobilisation des élites dans un contexte de guerre.

Dans le cadre de la guerre de Carnavale, il est difficile de concevoir comment les élites carnavalaises, à partir de l'incident d'Estham, puis dans le cadre de leur discrédit total à l'occasion du l'épisode sanglant de l'Armageddon't, auraient pu trouver le moteur de leur lutte vis à vis de reste de la société de la Principauté. Ou du moins, une cause permettant de justifier le degré de violence et de coercition qu'il est nécessaire d'exercer sur une population pour atteindre un but de guerre. Le bombardement d'Estham, un acte d'agression sur un sol étranger, n'a rien d'un évènement fédérateur semblable à ce que la bataille de Velcal a pu être en son temps. Les élites carnavalaises se sont retrouvées dans une position précaire dés leur entrée en conflit, de par cette mauvaise décision qui a complexifié l'intégralité de leur discours. La rhétorique anti-onédienne, qui d'ordinaire peut être perçue comme efficace dans un grand nombre de contextes, a ainsi beaucoup perdu en efficacité par ce statut d’État agresseur, alors même que l'image d'une Carnavale agressée et résistant aux assauts de toute une fédération de pays coalisés, aurait peut-être pu renversé le cours des choses de par le ralliement d'un grand nombre de pays à leur cause.

Les failles du narratif carnavalais, cependant, n'ont pas été le seul élément qui a fortement compliqué les choses pour la principauté: la difficulté majeure à laquelle les élites carnavalaises se sont confrontées est également à lier aux dysfonctionnements inhérents à la société carnavalaise, qui n'a pas permis aux élites de se servir du conflit pour fédérer leurs interêts à ceux de leur population. Pour vaincre Achos et mobiliser l'ensemble de la société velsnienne au XIIIème siècle, les élites sénatoriales ont été disposés à une transformation radicale de leur modèle politique visant à garantir des gains véritables à l'ensemble de la population de la cité: la disparition d'une partie non négligeable de cette élite a comme qui dirait créée un appel d'air à une nouvelle génération de citoyens évoluant à l'origine dans l'ombre de cette aristocratie, qui a pu se servir de la guerre avec Achos afin d'incarner une nouvelle élite, légitimée par le champ de bataille, dans ce que l'on peut appeler "une théologie de la victoire". Un tel renouvellement des élites n'est pas sans évoquer un parallèle avec l'Armaggedon't, mais il faut y voir les limites de l'exemple carnavalais: un simple renouvellement des élites ne suffit pas à sauver un modèle politique. Les velsniens ne se sont pas contentés de remplacer les pertes de leurs élites: celles-ci ont promis des gains à court et moyen terme à une très large partie de la population moyennant leur sacrifices. Ainsi, la citoyenneté velsnienne, qui avant les guerres celtiques était confinée aux seuls habitants de la ville de Velsna, a été étendue à l'ensemble des habitants du territoire de la République, donnant ainsi de nouvelles perspectives à toute une population auparavant en retrait de la vie politique, tandis que prisonniers et marginaux se sont vu donné l'occasion de servir dans la Garde civique velsnienne, avec la promesse d'une ascension sociale et politique à la clé. La comparaison avec l'Armageddon't qu'a connu Carnavale s'arrête là: cet évènement, qui aurait pu être l'occasion de rabattre les cartes de la société carnavalaise, a seulement permis le remplacement d'une élite par une autre, dont l'approche du conflit est restée identique. La population carnavalaise n'a vu poindre aucune promesse en échange des sacrifices qui lui ont été demandés par leurs élites, que ce soit en termes de gains politiques ou économiques. La société velsnienne fonctionne selon un principe de privilèges et de services rendus dans une forme de mythe méritocrate, tandis qu'il est difficile de déterminer ce qui peut motiver la population carnavalaise à s'engager corps et âme dans la défense des institutions d'une Principauté qui délaisse leurs besoins de reconaissance politique et sociale. Cette absence de perspective de gain a été à notre sens une entrave majeure aux efforts de guerre de Carnavale contre l'OND.


Ne jamais accepter les conditions d'un traité défavorable:

Si la nouvelle n'est pas encore confirmée par les sources journalistiques, nous nous devons d'évoquer la perspective de l'acceptation de la paix par la Principauté Carnavalaise, et en qui cela constitue la dernière erreur d'une série de mauvaises décisions dont ce conflit a été le théâtre. Après la bataille de Velcal, les velsniens, alors même que près de 20% de leur corps civique eut été décimé, ont catégoriquement refusé les conditions d'une paix humiliante. Il convient dés lors de rappeler les mots de ce même Sénateur Idilmo: "La guerre juste est préférable à la mauvaise paix.". Le ton est donné par le sénateur: la paix n'est préférable que dans des conditions que la défaite militaire ne permet pas. Cette optique à long terme favorise le sacrifice humain sur le temps court, pour des profits sur le temps long, et cette attitude détermine la manière dont la classe politique velsnienne envisage la conduite des guerres jusqu'à nos jours. Les rumeurs récentes sur une capitulation carnavalaise permettent de constater que son élite politique et économique n'a pas réussit à assimiler cette appréhension sur la conduite de la paix et de la guerre. Dans de telles conditions, il eut été préférable, au vu de l'ampleur du casus belli invoqué par l'OND, que Carnavale continue ce conflit coûte que coûte et quelque soit le coût humain qui le représente. Dans le cas de figure d'une invasion inévitable, la constitution d'un gouvernement en exil, et l'assurance de la sauvegarde d'une partie de l'appareil militaire eut été une priorité absolue, et le fait que Carnavale n'ait pas considéré cette option constitue une faute grave. La perspective d'une contnuation de la lutte, bien que paraissant plus douloureuse sur le court terme, eut été plus riche d’opportunités à l'avenir qu'une simple capitulation. De telles opportunités auraient pu se présenter plus tard, par le biais éternel des grands mouvements d'alliance mondiaux qui auraient pu permettre au gouvernement en exil carnavalais d'obtenir du soutien, tout lui permettant de poursuivre des opérations de guérilla dans sa métropole occupée, là où l'acceptation des conditions de paix le condamne à des conséquences défavorables sûres et certaines.


En ce sens, tous ces éléments sont révélateurs de la fragilité de la position initiale de la Principauté, pas tant sur le plan militaire que sur le plan rhétorique et politique, et la faillite de ses institutions dans la conduite de cette guerre. Il est bien entendu acceptable de reprocher à la supériorité numérique ennemie au moins une partie résultat de ce conflit, mais il est indéniable qu'en cas de victoire, le travail de l'OND a été grandement facilité par les failles profondes du système carnavalais, et par un ensemble de décisions maladroites dont les conséquences ont été grandes.
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Le Norjien Défense - Porte-avions

Plan Lakkas pour Carnavale : à Gèvre, Madeleine Skolgund présente les idées tanskiennes pour la paix

Sur les rives du lac Lamén de Gèvre, les Onédiens esquissent leurs premières propositions pour une paix en Carnavale.

Par Bjarne Henriksen (Manticore - correspondant).




Madeleine Skolgund n'est plus maire de Norja pour la semaine. Elle a été nommé par la Première ministre, Jaka Lakkas, négociatrice de Tanska pour la paix en Carnavale et plus largement en Eurysie. La Première ministre elle-même n'assiste pas à la réunion organisée dans la résidence de Tanska à Gèvre, qui borde les rives du lac Lamén, encore partiellement entourés de quelques collines enneigées. Il fait ici toujours un peu froid mais le ciel y est d'un grand bleu.

L'ancienne Secrétaire générale de l'Organisation des Nations Démocratiques est venue ici présentée un plan de paix pour Carnavale, portée par Tanska. Elle parle, se confiant aux journalistes, d'une « proposition ambitieuse » qui ne se veut pas « maximaliste ». La résidence a beau être l'une des plus grandes du réseau diplomatique tanskien, elle surchauffe malgré tout à accueillir les représentants des délégations onédiennes à quelques 800 kilomètres de Manticore. Le calme - tout relatif - de la ville de Gèvre (1,2 millions d'habitants) ayant été préféré à celui - inexistant - de Manticore. Tanska n'a pas encore souhaité élargir les discussions, point de Gallésant, Velsnien, Fortunéen, Azuréen ou encore Kah-tanais convié pour ces deux journées de négociations prévues à l'agenda.

L'urgence est soudaine, Carnavale aurait proposé de capituler. Pour un diplomate tanskien, « tout est encore à voir ». La confiance envers les autorités carnavalaises pour une parole crédible est faible, a minima. Mais ne pas saisir l'occasion serait une erreur.

Le format choisi, loin des grandes formes protocolaires des chefs de gouvernements et chefs d'Etats se veut plus « intimiste » mais aussi plus « franc » reconnaît Børre Ekern, Ambassadeur de Tanska auprès du Conseil Général ayant fait le déplacement pour rejoindre la délégation tanskienne qui ne s'élèvera pas à un plus haut niveau. Comprenez, pas de ministre tanskien ici présent. Il s'agit avant tout de consultations sur ce fameux plan.

Dix-septs points, une annexe et un million d'inconnus. C'est ainsi qu'il peut être définit. Au-delà de l'évidente exigence du démantelement complet et intégral du programme de missile carnavalais et de tout ce qui en dépend, peu d'éléments ont été fuités par la diplomatie tanskienne. La fin du zoo humain, point anecdotique y apparait et la souveraineté du pays ne serait pas entamée dans ses frontières. Pour le reste, Tanska se veut discrète.

Le pays a pour autant quelques lignes rouges en particulier concernant les îles marquises. Impossible d'en savoir plus. Cramoisie ne serait quant à elle « pas le coeur du sujet » pour Ekern. Skolgund note elle, arrivée tôt ce dimanche matin de Norja, que c'est en partie pour laisser les mains libres au Pacte Afaréen de Sécurité. S'immiscer dans les affaires afaréennes serait ici mal venu, mais « la Qabalie n'est pas oubliée » pour autant.

Le cœur des discussions visera à obtenir le soutien des Etats membres sur cette négociation préalable avant sa présentation aux autorités carnavalaises afin d'observer si elles sont réellement prêtes à une reddition. « On pourrait revenir sur quelques points avec Carnavale, à la marge » précise un diplomate. Tanska n'a pas le besoin absolu d'une capitulation carnavalaise qui n'impliquerait aucune discussion mais les marges qui seraient laissées seront bien minimes.

L'entente générale entre les Alliés est « excellente » notent plusieurs diplomates. Il n'y devrait avoir que peu de points de blocages, sinon aucun. Tout dépendra de la position de certains pays. A l'OND il y a des habitudes qui ne se perdent pas. Si Tanska se veut souvent « pragmatique », Caratrad est à l'inverse plus maximaliste et la Yukanaslavie moins vocale par exemple.
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Quotidia, Le média de l'excellence conservatrice, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 19 mars 2018

Automobile: après des années de déclin, Vultra tente un redéploiement à l'international


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"Ce n’est pas une moto, mais plutôt une petite voiture à deux roues."


Historiquement, peu de marques dans le secteur de l'automobile sont autant associés à l'image de la cité velsnienne que Vultra. Fondée en 1922, la marque s'est depuis toujours focalisée sur le deux roues à un prix abordable, permettant à des générations de velsniens de profiter des avantages de la motricité et du transport personnel à moindre frais. Par dessus tout, l'image de Vultra est associée à son seul et unique modèle mythique du même nom: le scooter Vespa, un deux roues à l'identité visuelle distinctive ayant fait les heures de gloire de la marque. A son apogée dans les années 1960, 40% de la population velsnienne préférait ainsi le scooter de la marque à la voiture. Vultra a ainsi proposé, durant de nombreuses années, une alternative
low-coast aux voitures citadines dont son concurrent historique, Strama, s'était fait la spécialité. Toutefois, la marque a connu un reflux certain à partir des années 1970. La hausse globale du niveau de vie des velsniens, corrélée à une gamme vieillissante de scooters et un manque d'innovation ont condamné Vultra à évoluer dans l'ombre de Strama, puis plus tard de Steiner avec l'arrivée en masse de la concurrence raskenoise dans les années 1990. Il faut attendre 2011 pour voir une reprise de l'entreprise par le groupe Strama, son concurrent de toujours, pour voir une timide résurgence de la marque.

En 2018, après des années de restructuration (avec notamment la délocalisation de son usine historique dans la banlieue de Velsna pour la cité de Saliera, siège du groupe Strama), un rebranding et une modernisation de la gamme, Vultra semble prête, à en voir son offensive médiatique à Teyla, Sylva, Azur, Tanska et Rasken, à partir à la reconquête du terrain avec une approche bien différente de celle qui avait été la sienne, par un programme de publicité ciblée selon les pays et publics visés.

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Affiche publicitaire tout juste suggestive pour la Vultra 04 (marché raskenois, la version teylaise y faisant figurer un homme pour des raisons de marketing)

A Teyla, exit la vision d'un scooter low-coast, Vultra vend un véhicule voulu "branché", destiné à une clientèle urbaine, diplômée, friquée et surtout, à la recherche d'une forme de reconaissance sociale. Vultra n'est plus low-coast, mais l'objet d'un exotisme et d'une manière de vivre, tout en hésitant pas à "draguer" la communauté LGBT de la capitale teylaise. Le groupe, sur ce marché, a prévu la sortie de pas moins de trois éditions limitées exclusives à Teyla, et qui ne bénéficieront même pas d'une sortie velsnienne. A Sylva, la publicité insiste sur la faible consommation et pollution du scooter, et d'une sortie d'une version électrique du modèle, dans un pays où la question du parc électrique s'est imposée depuis longtemps. Pour s'intégrer à ce marché fort concurrentiel dominé par les petites citadines qui sont sur un segment très proche, Vultra n'a pas hésité à adopter une stratégie de tarification agressive, quitte à vendre à perte sur ce marché. L'enjeu est pour le Groupe Strama, détenteur de la marque, de rénover une image au delà même du chiffre. A Rasken, l'absence d'alternatives low coast et de faible consommation a également été adoptée comme un argument marketing, bien que la saturation du marché raskenois ne le fait clairement pas apparaître comme une priorité. Pour finir, Vultra n'hésite pas à se lancer à l'assaut du marché afaréen avec un produit que l'entreprise pense parfaitement adapté au climat local.

Reste désormais à savoir si cette tentative permettra au Groupe Strama se revaloriser l'image d'une marque ayant souffert d'un délaissement relatif durant plus de deux décennies.
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Ils sont de retour.

https://img.freepik.com/photos-gratuite/chariot-guerre-dans-style-sombre_23-2151605648.jpg?semt=ais_se_enriched&w=740&q=80

En un soir, le drapeau Loduarien avait fait son retour. En un soir, les soldats Loduariens et leurs véhicules avaient fait leur apparition parmi les chemins de ronde le long de la frontière, et au niveau des postes-frontière.

Cela avait dû être un spectacle intéressant à observer pour un garde frontière Teylais. Cette apparition soudaine de soldats Loduariens dans une zone qu'ils pensaient perdue, où seuls de rares réfugiés se présentait, voir même certaines fois de simples passants.

Mais désormais ils étaient de retour. Menaçants, juste assez pour signifier leur retour. Comme si rien n'avait jamais changé. Car la Loduarie avait triomphé, une fois de plus.
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🏀amateur2panar
@os0sett7 · 15/04/2018


refuser aux cramoisiens d'aller sur #mars n'est pas la take humaniste que vous pensez. quand 1 masochiste vous demande detre sadique avec lui, faut respecter et y aller, pas bafouiller et le kinkshame
@bartholomeon2naughtypont
#nokinkshaming


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