28/06/2017
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Relations internationales [Diplomatie] - Page 11

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Logo du Ministère des Relations Extérieures de la République Fédérative d'Icamie, désigné dans le cadre d'un grand concours national par l'office de la présidente Anahí Ñasaindy, afin de trouver un motif qui puisse rappeler les traditions et la grandeur de la civilisation icamienne d'un seul coup d'oeil. Produit par un cabinet de marketing d'Akahim, elle reprend les motifs en formes de losanges du drapeau national, avec des angles vifs et tranchants pour rappeler les traditions martiales d'un pays longtemps malmené par l'étranger, mais qui a toujours su se relever.

Bureau de Mme. Mariko Tatsushiro, Ambassadrice de la République Fédérative d'Icamie auprès du Califat Constitutionnel d'Azur,
Maison des Poivriers
14, Avenue Al Rajhi,
Quartier des Ambassades
Agatharchidès,
Califat Constitutionnel d'Azur

Bureau de Mme. Houria Ben-el-Telja, Ministre Azuréenne des Affaires étrangères
Ministère des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur
Quartier des Ambassades
Agatharchidès
Califat Constitutionnel d'Azur

Objet : Transmission de la communication adressée par le Ministère des Relations Extérieures à la République de Poëtoscovie suite au communiqué délivré publiquement dans le cadre de la situation du détroit de Lahunkal-Marianópolis


Votre Excellence,

Notre Sélène-Mère veille sur vous, votre Khalife et le Califat d'Azur !

J'aurais aimé pouvoir vous adresser cette missive sous de meilleurs auspices, mais il m'est néanmoins nécessaire de vous apporter connaissance de la communication que la République Fédérative d'Icamie a adressé à la République de Poëtoscovie à la suite de la communication calomnieuse émise par leur diplomatie à l'égard de l'Union des Cités d'Akaltie et, surtout, de notre propre Fédération.

Communiqué traduit en AzuréenYara Jaci a écrit :Votre Excellence,

Je vous communique respectueusement par la présente missive la convocation de votre ambassadeur au Ministère des Relations Extérieures de notre République Fédérative.

Cela fait suite aux déclarations, particulièrement préoccupantes, que vous avez tenues au nom de la diplomatie poëtoscovienne. Ces déclarations calomnieuses et ces menaces à peine voilées laissent à voir à notre gouvernement et au peuple icamien la Nation Littéraire sous une lumière perturbante - et tout au mieux infantilisante -, qui ne sied absolument pas à la stature de nation raisonnée et cultivée à laquelle elle nous avait habitué par le passé.

La question des mines navales dans le Détroit de Lahunkal-Mariánopolis (et au large des côtes icamiennes plus généralement) sont une problématique historique et endémique de notre République Fédérative, qui a dû composer avec cette réalité depuis des décennies. Ces mines navales ne sont ni le fait de la République Fédérative d'Icamie, ni celle de l'Union des Cités d'Akaltie : elles ont pour origine une stratégie délibérée de l'Empire Listonien de suffoquer les natifs aleuciens de la région lors de notre Guerre d'Indépendance et s'inscrivent dans une politique plus globale d'anéantissement de la culture et de la population native icamienne pour empêcher la perte d'un territoire colonial de plus. Sous-entendre, ne serait-ce qu'implicitement, que notre République Fédérative pourrait être à l'origine de cette pratique - nous rabaisser au niveau des Listoniens génocidaires, en sommes - ou laisser l'Union des Cités d'Akaltie sciemment empêcher, au large des côtes icamiennes, le passage du trafic civil, est une très grave accusation que nous ne laisserons pas passer.

Pour cet affront, la République Fédérative d'Icamie exige des excuses publiques, claires et sans équivoques de la part du pouvoir poëtoscovien.

A cette problématique des mines, la République Fédérative d'Icamie souhaite rappeler qu'elle a développé, avec le concours de ses industries de pointe, une solution permettant à quiconque le souhaite, sur simple déclaration et présentation d'un manifeste, un passage sûr. Ce processus a longtemps marché, et n'est mis en défaut que par les tentatives répétées de forcer le passage avec des bâtiments militaires, sans déclarations. L'Icamie souhaite rappeler qu'elle est à l'origine du contrôle du bâtiment militaire kartien dépêché pour livrer des marchandises en Everia. Le comportement précédent de l'Everia, habitué à considérer les eaux icamiennes comme les siennes propres, couplé à la présence d'un bâtiment militaire pour des activités qu'un bâtiment civil aurait tout aussi bien pu mener, ont amené la requête d'un contrôle de la cargaison et du bâtiment : requête à laquelle les autorités kartiennes ont elle-même consenties.

Il sera bon de remarquer également que la Poëtoscovie se livre elle aussi à des manœuvres politiques et militaires qui pourraient être qualifiés "d'enfantillages", si par "enfantillage", Hernani-Centre fait référence à des agissements menaçant la paix et l'équilibre de nations à l'étranger et la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. La présence militaire poëtoscovienne à l'étranger, que ce soit en Afarée, au Nazum ou, de façon plus préoccupante pour l'Icamie, en Everia - avec la question de la mise en place de rampes de missiles balistiques, que nos alliés akaltiens ont pu documenter ! - contrevient s'il en est à la paix internationale et à la diplomatie si chèrement défendue par votre gouvernement. Il en va de même avec la campagne d'essais balistiques menés par votre gouvernement au Nazum en dépit des mises en gardes de la Troisième République du Jashuria.

La communauté internationale semble avoir bon dos quand il est question de suivre la volonté poëtoscovienne, mais il est dommage de voir dans votre approche rhétorique, par vos multiples rappels d'un "rapport de force" - d'une opposition -, un unilatéralisme qui rappelle les heures les plus sombres de la colonisation. La Nation Littéraire devrait se rappeler qu'il existe un monde au-delà des livres et des métaphores poétiques, et que l'Histoire n'est pas un jeu à sommes nulles comme l'échec dont elle semble tant raffoler.

Le gouvernement de la République Fédérative d'Icamie somme donc instamment la Poëtoscovie de se concentrer sur ses propres problèmes - à commencer par les 85% de poëtoscoviens opposés à un nouveau tsarat, et donc à l'approche qu'a le gouvernement poëtoscovien de la conduite de ses affaires intérieures - plutôt que de se chercher une gloire à l'international par un néo-colonialisme mal placé fait d'ingérences malvenues.

La République Fédérative d'Icamie avise enfin la Poëtoscovie de se garder de toutes menaces, si tant est qu'elle cherche véritablement le rapport de force : le jaguar est une créature paisible, mais le jaguar protège son territoire farouchement.

Dans l'attente d'une réponse qui, je l'espère, saura assagir cette situation malheureuse,

Les relations privilégiées entretenues entre nos nations respectives font de ce partage une évidence, à une époque où la République de Poëtoscovie fait manifestement le choix de l'ingérence et de la discorde tout autour du monde. La République Fédérative d'Icamie est particulièrement méfiante de l'attitude affichée par Hernani-Centre de se servir d'un droit international dont elle se réclamerait le mètre-étalon pour définir ce qui serait ou non acceptable de par le monde. Si notre nation appelle de ces vœux au règne de lois qui permettraient à tous et à toutes de vivre en harmonie indépendamment de sa nation, elle ne souhaite pas voir émerger un nouveau tyran de la "Colonisation du Droit". Il existe en effet une crainte en Icamie que la Poëtoscovie pourrait utiliser l'influence et l'aura de feu Jolan Sandro, tsar bien-aimé aux accomplissements indéniables chez lui comme à l'étranger, comme un cadeau empoisonné pour ajouter une certaine vision (unilatérale) du "droit international" à l'arsenal d'un gouvernement impopulaire et aux idées autoritaires.

Cette tendance à se voir comme l'"adulte" ; à se réclamer du "bon sens", inquiète notre diplomatie et notre gouvernement.

Je laisserais à la sagesse de votre raisonnement les enseignements que vous pourriez venir à tirer de cette désagréable situation aleucienne, mais je pense qu'elle réaffirme la nécessité de réaffirmer les liens entre nations de bonne volonté, à une époque où les loups avancent dans la bergerie parés d'un manteau blanc.

Soyez par ailleurs assurés que la Doctoresse Yara Jaci traite en ce moment la question de l'agrandissement de l'accord qui nous unit au Jashuria et vous apportera sa réponse dès que possible.

Dans l'attente sobre et joyeuse de votre réponse,


Son Excellence, Mme. Mariko Tatsushiro,
Ambassadrice de la République Fédérative d'Icamie auprès dCalifat Constitutionnel d'Azur,
Ministère de la Dr. Yara Jaci au cabinet de la Présidente de la République Anahí Ñasaindy.
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À l’attention du Ministère des Affaires Étrangères du Azur,

Salutations

C’est avec le plus grand honneur que nous nous adressons à vous, Madame la Ministre, en vue d’exprimer notre désir de créer une ambassade officielle dans votre pays.
Nous pensons qu’une représentation diplomatique stable sera de nature à favoriser l’entente entre nos deux peuples sur le plan politique, économique, culturel et autre. Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

je vous adresse mes salutations respectueuses.



Rodion Kerzhakov
Ministre des affaires étrangères


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2009
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à l'attention de son Excellence Houria Ben-el-Telja
Ministre des Affaires étrangères
Quartier des Ambassades
Agatharchidès
Califat Constitutionnel d'Azur



Excellence,

C'est avec plaisir que le Duché de Sylva prend contact auprès de vous après les échanges fructueux que nous avons jusque-là entretenus, sur des sujets souvent délicats et encore d'actualité. L'Azur s'est illustré comme un partenaire crédible avec une politique internationale structurée et fédératrice que le Sylva ne saura que reconnaître avec admiration. Et c'est en ce sens que nous venons vers vous à nouveau, confiant, pour aborder un sujet dont l'Azur à tout le doigté pour réagir. Si la gestion de la crise balistique entre l'Antegrad et Ouwanlinda a au début été chaotique et que certains frottements se sont observés au niveau de l'opinion publique, Sylva a pu être intégrée par la finesse azuréenne dans un dispositif afaréen intègre. Et c'est là encore pour une affaire « balistique » que Sylva revient vers vous.

Suite à la double et indicible démonstration du danger que représentent les armes chimiques par Carnavale, est proposé un Traité de Non Prolifération des armes de destruction massive de manière à générer un engagement mondiale et internationale contre ce type d'équipements. Cette crise a été un précédent, pinacle de l'horreur cyclopéenne qu'il convient de ne pas réitérer. Nous ne saurions par ailleurs qu'encourager au soutien de toutes autres initiatives de ce genre, quel qu’en soit l'auteur, de manière à légitimer cette démarche et aller vers une pacification globale.
Là où il serait tentant de s'engouffrer dans la brèche ouverte par Carnavale, ce traité propose plutôt de tirer des leçons de ce précédent dont une extrapolation ne saurait apporter quoique ce soit d'utile ou constructif. C'est un appel à aborder avec la plus grande rationalité et humilité l'enseignement offert que nous pouvons présentement saisir, plutôt que de l'ignorer à dessein.

C'est pourquoi Sylva s'affairent à partager ce traité en quête d'approbation, et reconnaîtrait en Azur une sagesse inestimable d'en faire part à l'ensemble des membres du PAS. Sylva contactera à ce sujet l'Antegrad également, partenaire concerné et marqué par les affres des usages irresponsables d'armes.

Nous restons à votre disposition pour les moindres interrogations ou discussions plus approfondies sur d'éventuels éléments qui convaincraient davantage l'Azur d'adhérer à une telle démarche.

Avec l'expression de notre amitié,

Matilde Boisderose
18692
communication diplomatique

De : Luis Saragoza-Medina, Président Fédéral des Iles Fédérées d’Alguarena.
A : Calife Kubilay al-Marwani al-Dîn ibn Sayyid, Califat constitutionnel d'Azur.


Votre Majesté,

Me voici à prendre aujourd'hui la plume pour vous partager l'honneur qui est le mien de succéder à ma prédécesseuse Mazeri Abrogara, qui a manifestement su amorcer entre nos deux nations, une relation diplomatique assez singulière. Une ambition sur laquelle il m'appartient de tisser les bases saines d'une coopération future, d'une coopération pérenne.

Aussi dans la droite lignée qui a été la vôtre il y a maintenant bientôt un an, la présidence fédérale d'Alguarena qui s'est faite mienne en juin dernier se permet de vous adresser la base d'un futur échange autour d'une Charte internationale pour la non prolifération des armements stratégiques. Un travail amorcé à l'occasion de votre visite d'Etat le 15 janvier 2016 à Aserjuco.

Je suis entré en fonction il y a peu, mais l'héritage politique que je reçois ne saurait être ignoré. Il me revient donc, en pleine conscience des responsabilités qui m'incombent désormais, d'honorer les engagements amorcés en votre présence, dans l'esprit de continuité que mérite la stature de nos Etats et de nos paroles respectifs. La sincérité, la mesure et la rigueur ayant guidé vos discussions avec la Présidente Abrogara m'ont frappé à la lecture de l'ensemble des notes diplomatiques relatives à votre rencontre. Un témoignage de l'Histoire, une promesse d'avenir. J'ai retrouvé dans cette archive récente l'écho d'une volonté lucide et ambitieuse : celle de lier le Califat d’Azur et la Fédération d'Alguarena par une trame inédite de volontarisme et de pacifisme auxquels notre monde aspire. En cela, je vous exprime mes respects les plus appuyés et l'ébauche de notre humble contribution.

Croquis diplomatique a écrit :Traité-cadre d'Aserjuco, en faveur d'une régulation des armements stratégiques.

Préambule
  • Considérant la grande capacité destructrice des missiles balistiques, conçus pour se faire à même de transporter une ou plusieurs ogives conventionnelles, ou encore chimiques, d’une puissance relative de l'ordre de cent kilotonnes, faisant peser sur la sécurité de l'humanité et la survie des nations une menace sans commune mesure,
  • inquiets des risques que l'utilisation non régulée à laquelle s'expose la planète de ces types d’armement pourrait produire des destructions massives en pertes civiles et compliquer durablement la sécurité géopolitique des Etats,
  • conscients que plusieurs projets d'acquisition et de développement de missiles balistiques se sont amorcés à travers le monde, et qu'il serait utile de réfléchir à une démarche de coordination internationale, afin d'en encadrer le financement et le développement pour ne pas trahir l'engagement défendu par tout esprit rationnel engagé pour la transparence et l'éthique commandés par la détention d'une telle puissance de feu,
  • bouleversés des usages donnés à l'emploi de ces armements stratégiques, dirigés contre des populations civiles et pacifiques à travers le monde,

Convenons d'instaurer un cadre clair et ordonné à la détention ainsi que l'usage donné aux missiles balistiques détenus dans les stocks nationaux de chaque Etat, afin d'éviter l'existence de stocks excessifs, employés en dehors de tout caractère dissuasif et défensif, et ainsi susceptibles de déstabiliser les fondements de nos coopérations mondiales antérieures.

Ce traité, conscient des enjeux qui l'animent, aurait alors l'humble ambition :
  • de concevoir des mécanismes de contrôle, de vérification et d'incitation efficaces afin d'assurer le respect des limites convenues et de dissuader tout Etat souhaitant aller au-delà de l'autorisation définie par le présent Traité,
  • Reprendre l'objectif final de favoriser la paix dans le monde et la sécurité collective par l'abandon des usages agressifs donnés aux menaces balistiques et la préemption donnée à un désarmement graduel des stocks mondiaux, tout en respectant le droit légitime à la défense souveraine de chaque Etat.

Les honorables parties signataires du Traité conviennent de ce qui suit :

Article 1 : Définitions et champ d'application

  • 1.1. Ciblage et définition donnés au missile balistique
  • En ce qui concerne le Traité, il importe de définir le missile balistique selon ses emplois, notamment au travers de tirs tactiques ou stratégiques, pour le distinguer sans équivoque des définitions permises aux missiles de croisière. Distinguer les missiles balistiques de courte et longue portée, des missiles de croisière, car si tout pays doté d'une force sous-marine lanceuse d'engins est effectivement capable d'entretenir une menace de proximité auprès d'un autre état, la capacité d'un pays à faire usage de son arsenal balistique vers d'autres états, sans conditions ni déploiements préalables, reste la priorité des objectifs de non prolifération des armements balistiques.

    Ceci dit, le missile balistique se définit comme tout engin militaire explosif propulsé et guidé, susceptible d'emporter une ou plusieurs charges militaires. L'engin, consécutivement à sa phase de tir, est alors caractérisé par l'exécution d'un vol hors atmosphère avant de redescendre à très grande vitesse pour l'accomplissement d'une frappe à la verticale. Le missile balistique, après son lancement et une phase initiale de propulsion dite contrôlée, suit alors une trajectoire archée ne dépendant plus que des forces gravitationnelles et de l'inertie jusqu'à une phase finale de rentrée atmosphérique vers sa cible. Il se distingue ainsi très nettement du missile de croisière, tiré dans l'atmosphère et propulsé sous une trajectoire horizontale au moyen d'un guidage jusqu'à sa cible et sous une altitude n'excédant pas quelques dizaines à quelques centaines de mètres.

    Ce concept comprend tous les types de missiles dont la course est, pour l'essentiel, balistique, indépendamment de leur mode de lancement (sol, mer ou air) et de la nature de leur charge utile.

  • 1.2. Catégorisation des missiles balistiques.
  • Sont considérés comme missiles balistiques en vertu du présent Traité au moins les types suivants :
    -Missiles à courte portée (SRBM) : engins balistiques d'une portée inférieure à environ 1 000 kilomètres,
    -missiles à portée moyenne (MRBM) : engins d'une portée d'environ 1 000 à 3 000 kilomètres,
    -missiles à portée intermédiaire (IRBM) : engins d'une portée d'environ 3 000 à 5 000 kilomètres,
    -missiles intercontinentaux (ICBM) : engins d'une portée au-delà de 5 000 kilomètres et plafonnée à 8 000 kilomètres...

Ces distances sont indicatives et entretiennent une stricte vocation à l'appréciation des critères définis par le présent Traité-Cadre. Il est admis la possibilité que certains états extéreurs au Traité-Cadre puissent les définir autrement.

  • 1.3. Etats signataires attendus et autres champs d'application.
  • Sont concernés par le présent Traité-Cadre les Etats signataires, et identifiés comme dotés, en développement ou potentiellement en capacité d'acquérir des missiles balistiques.

    Les dispositions ci-après engagent les Parties relatives à la possession, l'emploi et le transfert, à titre gracieux ou non de tout missile balistique, tel que défini plus haut, ainsi qu’aux systèmes de lancement associés. Les Parties conviennent d'étendre ces engagements à tout acteur étatique futur s'armant de tels armements, laissant envisager un régime de régulation universelle.

    Les dispositions convenues par le présent Traité-Cadre sont applicables à tout état signataire en ciblant un autre, c'est-à-dire qu'il ne saurait être reproché à un état signataire le non-respect d'une des clauses dévolues au Traité-Cadre, si la cible de cet emploi non réglementé était étrangère au Traité cité en objet.

Article 2 : Cadre d'emploi des missiles balistiques

2.1 Conditions d'usage.
Les parties signataires s'engagent à ne faire l'usage de frappes balistiques qu'en dernier recours, c'est-à-dire sous la forme d'une stricte légitime défense conformément à la définition convenue par les signataires, et jamais à des fins d'agression. Les parties prenantes conviennent également qu'en aucun cas, un missile balistique ne saurait être utilisé pour initier un conflit armé ou menacer l'intégrité territoriale d'un autre État en l’absence de provocation directe. Ces armes étant avant tout des outils de dissuasion stratégique, les parties prenantes conviennent qu'elles ne doivent servir qu'à prévenir une attaque, elle-même qualifiée de majeure et non à en provoquer une.

2.2 Cibles données aux frappes balistiques.
Les frappes balistiques constituent des armements stratégiques de guerre, par conséquent, elles ne sauraient être incriminées dans l'assassinat de masse de populations civiles. Toute utilisation de ces armes entre deux nations consenties à la signature du présent Traité implique donc une conformité à des lois et coutumes de la guerre, prônant la distinction des objectifs militaires et populations civiles. Les armements stratégiques de cette nature ne pourront par conséquent n'être que redirigées vers des cibles militaires faisant l'objet d'une identification précise.

2.3 Charges non conventionnels.
Les armements stratégiques tels qu'ambitionnés au travers des missiles balistiques sont des armements destinés à cibler des objectifs militaires. Ainsi, l'intégration et l'usage de charges non conventionnelles au sein de ces armements, tels que charges chimiques ou bactériologiques, constituent une escalade grave à même d'engendrer des pertes civiles et dommages collatéraux inconsidérés. Par conséquent, les parties prenantes du Traité s'engagent à ne pas faire l'emploi de charges non conventionnelles contre un état admis au présent traité.

Article 3 : Restrictions quantitatives des stocks

3.1 Définition des quotas par Etat.
Indépendamment de la charge donnée à chaque armement stratégique, les Etats signataires consentent à l'idée selon laquelle la détention d'un important stock d'armements stratégiques, présentement des missiles balistiques intercontinentaux de type ICBM (de 5000 à 8000 km de portée), est constitutif d'un accroissement de la menace donnée à l'emploi d'armes de destruction massive. C'est pourquoi il est mutuellement convenu que l'entretien d'un tel stock de missiles doit être subordonné au maintien d'un quota, présentement avancé à 300 ICBM par nation signataire (soit 300 missiles balistiques de niveau 5 à 8).

Les Etats signataires du présent Traité cadre s'engagent donc à limiter le nombre total de missiles balistiques qu’il possède. Le stock maximal autorisé de missiles balistiques fait exclusion des stocks momentanément produits avec intention de vente. Dans le cas présent, le dépassement temporaire du quota, pour satisfaire ces objectifs de vente, doit faire l'objet d'un signalement sans délai aux autorités identifiées pour contrôler le respect des clauses du Traité.

Si le quota actuellement défini et présenté en signature peut se voir amender à la hausse ou à la baisse, il reste nécessaire dans l'évitement d’une accumulation illimitée d’armements stratégiques.

Les parties signataires reconnaissent qu’un stock de 300 missiles balistiques intercontinentaux représente un niveau suffisant pour simultanément assurer leur défense et leur dissuasion, et qu’en détenir davantage excéderait les besoins légitimes de sécurité tout en alimentant inutilement la course aux armements.

3.2 Intégration hors quota et antériorité des stocks.
Si, au moment de l’entrée en vigueur du présent Traité, une partie possède un stock de missiles balistiques supérieur à la limite autorisée ci-dessus, elle devra entreprendre des mesures de réduction afin de se conformer aux dispositions du Traité. La Partie concernée présentera au comité international de pilotage, défini sous un autre article, un plan détaillé de décroissemennt d’un nombre suffisant de missiles pour revenir sous le plafond de 300 exemplaires.

Les parties concernées conviendront avec le comité de pilotage, du calendrier donnée à cette recherche de mise en conformité. Durant cette période transitoire et devolue à sa mise en conformité, la partie en question ne pourra en aucun cas accroître davantage son arsenal balistique.

3.3 Révision des quotas.
Comme précédemment avancé, le plafond de missiles par Etat a vocation à être révisé à la baisse au fil du temps, en fonction de l’évolution de la situation stratégique mondiale. Les parties conviennent d’examiner périodiuqement, lors des assemblées prévues par le present Traité.

Il est laissé la possibilité de suffisamment abaisser ce nombre maximal autorisé jusqu'à fin sous le seuil d'un exemplaire afin de progressivement poursuivre l’objectif d'un désarmement collectif et complet des Etats signataires.

Toute modification donnée au plafond fera toutefois l’objet d’un amendement au présent Traité. Un amendement se devant d'être adopté sous un principe majoritaire par les parties signataires, dûment nommées pour exercer leur suffrage et sa formalisation.

3.4 Expatriation des stocks.
Dans le cas où la partie signataire identifierait tacitement un état non signataire où déléguer partie de sa souveraineté au travers de missiles balistiques sur lesquels il entend maintenir un certain contrôle, le comité de pilotage pourra raisonnablement mettre à l'étude de l'assemblée un projet d'exclusion du présent Traité.

Article 4 : Conformité et transparence, déclarations et vérification

4.1 Déclaration des stocks balistiques.
Dans un soucis évident donné à la transparence mutuelle, chaque partie fournira au comité international de pilotage, une déclaration périodique et exhaustive de son arsenal balistique.

Cette déclaration comprendra ainsi donc le formalisme suivant:
    - le nombre total de missiles balistiques détenus sous la catégorie visée (du SRBM à ICBM, du niveau 1 à 8),
    - leurs types et leurs portées selon nos élémens de standardisation et de critérisation précédemment communiqués,
    - l'emplacement approximatif des stocks visés par le Traité, sans faire le partage de coordonnées sensibles. Le but étant de faciliter une opération de contrôle et de suivi de conformité,
    - la nature des charges intégrées devra être aussi spécifiée.


4.2 Périodicité et réitération de la déclaration.
Conséquemment à la clause soulevée précédemment, les parties signataires ’engagent à soumettre au comité de pilotage un rapport exhaustif et annualisé, faisant état de l’effectif à jour de leurs stocks en armements stratégiques. Ce rapport est transmis aux échéances collégialement convenues. (HRP : par simplicité et fluidité des échanges, la présente clause vaut autorisation à consulter les missiles balistiques de l'atlas des signataires).

Ces informations seront transmises y compris en l'absence de changements pour l'année écoulée. Le Comité de pilotage du présent Traité est identifié libre de communiquer des statistiques portant évolution des stocks d'armements nationaux.

4.3 Gestion des tirs d'essais et manoeuvres balistiques.
Les parties sont autorisées à effectuer des tirs d‘essai de leurs armements balistiques nationaux sous réserve d'une capacité à notifier le comité sous quinzaine avant ledit essai, cette notification intégrera des informations précises quant aux zones de retombée prévues et les mesures de sûreté prises, pour les populations et bien concernés.

S'il était prouvé qu'un Etat signataire du présent Traité usait de manoeuvres d'entraînement pour porter atteinte à l'intégrité physique d’un gouvernement ou de populations civiles, le Comité et l'assemblée plénière du présent Traité seraient libres de reconsidérer son respect du Traité.

Cette notification, délivrée sous un délai raisonnable, vise naturellement à anticiper toute méprise entre un essai balistique et une attaque réelle, permettant en premier lieu l'évitement d'une logique de surenchère auprès d'autres Etats detenteurs d’arsenaux balistiques qui en ferait l'usage, et permettre à chacun l'adoption des précautions rendues nécessaires à une pareille manœuvre visant à la sécurisation des biens et des personnes, à l'instar d'une fermeture des espaces aériens et maritimes, par exemple.

4.4 Gestion des incidences.
A la marge des essais balistiques ou des manoeuvres d'exercice, la question des événements doit elle aussi être traitée. C'est pourquoi les incidents ou les accidents, graves ou non, impliquant un armement balistique, comme la perte durable ou momentanée d'un engin ou de son lanceur, une explosion sur un emplacement identifié à son stockage, un échec au pas de tir, doit faire l’objet d'une communication sans délai au Comité de pilotage, pour décider et accompagner les mesures conservatrices et entamer des démarches d'amélioration continue pour l'évitement d'une réitération de l'incidence.

4.5. Moyens de contrôle et de vérification des déclarations.
Le respect des engagements du Traité ne pouvant être tenu par la seule déclaration des Etats signataires, il est convenu la nécessité d'établir les modalités de vérification auprès des parties prenantes.

Dès lors qu'il soit convenu de chacun que le Comité de pilotage est autorisé à organiser, appliquer et décréter des mesures de contrôle appropriées. Ces mesures seront formalisées par des inspections organisées sur place, limitées aux infrastructures de stockage, de tir et de commandement des armements balistiques. Ainsi, les sites de lancement, les installations de stockage ou les centres de commandement de la partie pourront être visitées avec un préavis à 48h, de sorte à minimiser l’ingérence exercée dans les affaires de la sécurité nationale.

Le pays inspecté sera naturellement en droit d'exiger l'ensemble des contrôles nécessaires permettant l'accès aux sites sans que cela ne diffère les dates arrêtées pour l'inspection.

En cas de difficulté relatives à ses inspections, il peut être décidé l'installation d'éléments de contrôle supplémentaires et distanciés. La liste des équipements additionnels, sans se bouler exhaustive, peut inclure des moyens de surveillance comprenant des scellés, des cameras ou encore des systèmes de télémétrie sur des sites de stockage pour certifier des états de stock en temps réel.

L'utilisation d’une imagerie satellite ou aérienne fournie ou obtenue entre l'annonce du contrôle à venir et la réalisation dudit contrôle peut être rendue nécessaire, pour attester du maintien sur zone des stocks balistiques en passe d'être contrôlés.

Néanmoins, considérant le fait que la ratification du Traité relève d'une démarche volontaire, il est attendu que les parties signataires puissent s'engager de bonne foi dans la coopération, minimisant la nécessité d'éducation moyens décrits plus tôt.

Article 5 : Comité international de pilotage et suivi

5.1 Prérogatives du Comité de pilotage.
Il est rappelé au travers du présent Traité le caractère indispensable donné à la constitution d'un comité de pilotage pour la conduite désintéressée du cadre normatif voulu au document.

Ce Comité est par conséquent un organe permanent, ayant pour vocation de superviser la mise en œuvre du Traité, de faciliter la consultation entre les parties chargées de l'animer et de suivre l’évolution des objectifs de raisonnement voulus autour des projets d’acquisition de missiles balistiques sur la scène mondiale.

Le Comité de pilotage n'a pas plus une fonction décisionnelle qu’animatrice, en ce sens qu'il veille à réunir les conditions favorables aux échanges en assemblée plénière sans les imposer. Il vient toutefois formaliser de sa voix, les dispositions entreprises et poursuivies par l'assemblée, et le respect des engagements pris en vertu du Traité.

Le Comité de pilote n'a pas autorité pour dissoudre Le présent Traité.

5.2 Composition du Comité de pilotage.

Le Comité de pilotage est naturellement composé des fonctionnaires élus et rémunérés à la charge des gouvernements les mandatant.

Le Comité identifie les fonctions non rémunérées suivantes :
  • Un directeur,
  • Un porte-parole.
Il pourra occasionnellement, sans constituer une fonction permanente à l'organisation, consulter des experts techniques en armement et géopolitique, en vue d'orienter la détermination des quotas et des mesures adéquates pour prendre en considération l'évolution de la scène politique internationale.

Les fonctionnaires du Comité font l'objet d'une désignation par le directeur, ce dernier demeurant quant à lui désigné selon les modalités suivantes :
  • désignation tournante entre les Etats et continents, chaque continent voit chaque année un de ses Etats signataires accéder à la fonction,
  • la désignation des Etats repose sur des critères d'ancienneté d'adhésion au présent Traité-Cadre,
  • la désignation repose sur une rotation tournante annuelle.

5.3 Fonctionnement
Le Comité de pilotage se réunit en session ordinaire biannuellement pour suivre l'avancement et la mise en oeuvre des objectifs du Traité.

Le directeur peut librement convoquer une session extraordinaire en fonction de la situation géopolitique globale ou de la survenue d'événements graves en lien avec les enjeux du présent Traité-Cadre. Le caractère grave des événements reste à la discrétion du directeur de comité.

Voici, quelques éléments de forme en moins, les bases de l'entente sur laquelle nous sollicitons l'adhésion du Califat. Nous resterons attentif aux contre-propositions du Califat tandis que le document fait l'objet d'une étude parallèle au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Vous remerciant par avance de l'intérêt porté à la présente, du temps et du sérieux consacrés à la situation exigente qui s'impose à nous.

Avec fraternité et pensées harmonieuses,

Luis Saragoza-Medina, Président Fédéral des Iles Fédérées d'Alguarena.

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De : Martha Fulton, Présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes.
Pour : Calife Kubilay al-Marwani al-Dîn ibn Sayyid, Califat constitutionnel d'Azur.

Votre Majesté,

L'Organisation des Nations Commerçantes que j'ai l'honneur de représenter vous partage sa joie la plus vive de savoir le Califat constitutionnel d'Azur parmi les Etats membres observateurs de notre assemblée.

Votre arrivée au sein de l'organisation saura marquer, à coups sûrs je n'en doute pas, un regard et une opinion nouvelle pour nous aider à la compréhension de la géopolitique mondiale, particulièrement au sein d'une sphère politique afaréenne en mutation. Vous trouverez toujours en nous un partenaire investi dans le maintien des dynamiques et des relations azuréennes.

Dès lors, c'est sous une suite logique que je vous annonce, avec je l'espère point trop de formalisme, votre admission en qualité de membre-observateur de l'ONC. Une admission rendue consécutive à votre candidature.

Avec impatience de débuter notre précieuse collaboration,
Et enthousiasme à vous accueillir,

Martha Fulton, présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes.

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drapeau

Chancelière Angèle Orlovski, représentante de la République Impériale de Karty

Objet: Réponse.

Dame Houria Ben-el-Telja, Ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur,

AlinéaJe vous salue Excellence Azuréenne. Je vous écris ces lignes en des temps que l'on pourrait qualifier d'exceptionnels, ne serait-ce que par les réformes au sein même de la Nouvelle République Impériale de Karty. Egalement, compte tenu de vos récentes déclarations au nom du Pacte Afaréen de Sécurité, dans la suite de notre frappe balistique à l'encontre de l'Empire du Churaynn.
Notre patrie et la votre ont, tout du moins jusqu'à lors, partagé des relations d'ordre cordial, nous espérons qu'il en sera toujours ainsi. Vous qui revendiquez un apaisement des tensions par les voies diplomatiques, vous serez sans doute réjouis de la proposition qui s'apprête à vous être transmise. La République Impériale de Karty accorde une entrevue diplomatique, ce afin de traiter de ces récentes tensions et leur devenir. Nonobstant, nous nous devons d'y placer des exigences. Tout d'abord, ce sont vos autorités et vos autorités seules qui sont conviées. Nous plaçons une confiance en vos services, point dans ceux d'Antegrad ni du Churaynn. Nous ne sommes point opposés à la venue du Royaume de Finejouri, si telle est votre volonté. Enfin, cet événement aura lieu à Volkingrad. Cela ne s'inscrit point dans les récentes tensions, bel et bien dans les réformes que nous avons évoquées en cette lettre. En outre, Karty est sous sa dernière phase de transition avant la pleine démocratisation, le chemin vers cette République Impériale. Comprenez donc que le temps nous est précieux, tout en particulier en ces instants.
Nous espérons de tout cœur que la voie diplomatique perdura, comme vous le sollicitez tout au long de vos déclarations. J'en reviens très brièvement à l'avertissement Kartien, à l'encontre de l'Empire du Churaynn. Sachez qu'il n'a jamais été question d'impérialisme, de colonialisme ou d'imposer notre volonté. Le Churaynn a explicitement menacé un pays qui nous est frontalier, nous étions venus dans les valeurs de médiation et de diplomatie. Nos services ont été ouvertement nargués, nous sommes donc devenus plus explicites, toute tentative de déstabilisation de notre région sera réprimandée. Même sous ces avertissements, les autorités Churaynes nous ont insulté. Le Churaynn fut averti par deux fois, il n'en résulte que de la justesse de répondre à telles provocations.
Que le Churaynn estime nécessaire le retrait de l'État Garmflüßensteinois sur votre continent est une chose, j'en fais référence à sa colonie Afaréenne. Que le Churaynn menace le territoire Eurysien de l'État Garmflüßensteinois, par extension directe la stabilité de l'Eurysie centrale, en est une autre. Nous ne défendrons jamais le colonialisme et le racisme des Garmflüßensteinois, nous protégeons tout bonnement notre région. C'est là un facteur qui vous est familier, Excellence. Vous qui clamez la sécurité de votre région, nous clamons la sécurité de la notre. Dans l'espoir que Volkingrad vous reçoive, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty
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Armoiries marcinoises/éthiopiennes

Missive à l’adresse du Califat Colonial d’Azur.

Son Excellence Jeanne Diallo, Secrétaire Générale du Front de Lutte Anarchiste et Ministre de l’Intérieur de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine Mfalme de Marcine et Le’ul de Kalindi.
Au
Résident général en devenir et à sa supérieure, Madame Ben-el Tedja, ainsi qu’à sa petite fille du Jardin d’enfants qu’est le Ministère des Affaires Etrangères du Califat Colonial.

Excellence.

Nous n’avons pas directement recu votre missive, l’Excellence d’Antrania nous l’a fait parvenir lors de l’arrivée de Sa Majesté à Marcine. Force nous est donc de constater que sous ses airs d’adultes responsables, la diplomatie azuréenne est en réalité télécommandée par votre fille. Ce qui explique les raisonnements plus que limités et parfois incompréhensibles qu’expose votre lettre. Quand nous n’atteignons pas le summum de l’hypocrisie et du ridicule.

En premier lieu j’ai été surprise par votre décision d’annuler votre blocus lors de l’attaque clovanienne. Il faut l’avouer, venant de la part d’un état qui a plus ou moins rameuté une flotte de quarante-cinq vaisseaux de combat face à un petit état qui n’a même pas une corvette et qui s’est légitimement défendu. Certes, Marcine n’est pas exempte de faux-pas. En revanche, elle a tenté d’apaiser le situation en évitant d’envenimer la situation. Encourager Ateh Olinga à négocier tout en évitant que des armes lui étant destinées puisse traverser le territoire marcinois. Il n’y avait pas besoin de dépêcher tant de navires. De plus, devrai-je vous rappeler que Marcine considère l’Ouwalinda comme un partenaire clé ? Que l’Excellence Bolila le voit comme un héros ? Et vous nous repprocher de ne pas participer à un blocus de nature impérialiste et néo-coloniale qui aurait à tout jamais briser la relation de confiance qui existait entre Ateh et le Royaume ? Enfin, toujours est-il que nous pensions que vous auriez soutenu l’invasion clovanienne.

Ensuite, Madame, ou devrai-je écrire Mademoiselle, nous sommes arrivées à deux conclusions logiques ; vous paraissez voir les Marcinois comme un peuple complaisant, se laissant dominer et coloniser sans même s’en rendre compte. Sérieusement, votre objectif est de ressusciter le mythe du bon sauvage ? Vous nous prenez pour qui ? Pour des nègres d’intérieur ? Ainsi donc nous constatons que les élites azuréennes sont racistes. Le mépris gratuit que le Gros Kubilay affiche à l’égard de représentants démocratiquement élus touche aussi leurs électeurs, et par extension les Marcinois. Qui passent donc pour les sages et soumis sujets des odieux administrateurs antériniens et leurs auxiliaires coloniaux, nous autres les affreux représentants démocratiquement élus.

Ensuite, passons à notre second raisonnement : l’Azur n’est pas une puissance désintéressée agissant pour le bien des peuples, l’Azur est avant tout une puissance néo-coloniale. Vous imposez un blocus aux mauvais élèves de l’Afarée, c’est à dire ceux qui refusent de courber l’échine devant vous, vous vous permettez d’arroser de votre mépris ceux qui développent une stratégie pragmatique et vous considérez ainsi l’Afarée comme propre zone d’influence. Si le blocus ne vous suffit plus, je peux toujours vous rappeler que les colons réécrivent souvent l’Histoire si bien qu’elle les arrange. Les Cartaradais et les Tanskiens présentaient leurs colonies comme des déserts civilisationnels, vous vous reniez l’histoire marcinois, incapable comme vous êtes d’imaginer un seul instant qu’un état d’Afarée noire puisse dépasser le simple stade de tribus et devenir un véritable Royaume avec ses propres institutions et ses propres mœurs.

Mais ce n’est pas tout. Si vous vous pressez pour lever une immense flotte de combat contre l’Ouwalinda, pauvre état se remettant tant bien que mal de la colonisation velsnienne et des guerres ethniques qui suivirent. Vous semblez bien moins enthousiaste à l’idée de vous opposer à Carnavale et à Cramoisie. Vous n’avez même pas rejoint l’attaque de l’O.N.D, mieux encore vous présentiez la frappe carnavalaise sur Estham comme un « accident ». A croire que l’indépendance afaréenne n’est pas votre principale préoccupation, plutot un prétexte pour étaler mépris et violence, pour asseoir votre domination et votre impérialisme. Que l’Excellence Bolila ait perdu le respect du calife n’est pas une perte, d’autant plus que lorsque celui-ci applique lui aussi une politique à double vitesse qui rappelle étrangement notre « neutralité timorée » à la différence près que nous n’y ajoutons pas l’hypocrisie en bonus.

Mais bon, étant bonne et généreuse, je tiens tout de même à vous expliquer la triste, mais réaliste politique diplomatique marcinoise. Voyez-vous, ce que nous voulons est la souveraineté. Ainsi, nous faisons pression sur Antrania en jouant sur Axis-Mundi pour obtenir ce que nous voulons. Les bâtiments clinquants affichant nos nouvelles fonctions ne valent rien en comparaison de notre coopération avec l’Antérinie qui assure une source de revenus non négligeables et une protection certaine. D’autant plus lorsque nous pouvons bénéficier du soutien du Kah. Évidemment, on entre nécessairement dans les sphères d’influence (quoique pour l’Antérinie, c’est plutot nous qui fixons cette dernière à leur place) mais nous avons la sagesse de ne pas nous brader, de céder juste ce qu’il faut pour obtenir le plus important dans les faits. Nous avons perdu une jolie couleur jaune claire sur la carte pour une autonomie garantie et une protection infaillible pour l’époque. Aujourd’hui, nous perdons le contrôle d’une salle d’exposition (encore que cela ne déplaise pas au F.L.A) pour afficher des œuvre anarchistes. Sinon ce n’est certainement pas cette salle ni la couleur jaune sur la carte qui nous protégera des influences étrangères, au contraire d’ailleurs. Que ce soit le Gondo, le Tanin Vody ou la Cité du Désert ne font que renforcer mon argumentaire.

Évidemment, vous le balaierez de la main car ce dernier vous empêche tout simplement de vous emparer de Marcine. Pour vous, hors de question de partager, vous voulez nous voir soumis, silencieux, obéissants. Vous nous voulez pour vous tout seul. On vous affirme que l’essentiel (à savoir notre souveraineté est sauve) que nenni ! Nous autres, simples marcinois, sommes trop bêtes pour nous en rendre compte ! Seule l’indépendance pure et dure nous permettra d’obtenir cette fameuse souveraineté ! Et surtout, seule l’indépendance vous permettra faire de nous un de vos états satellites. Vous pouvez niez, les deux faits exposés plus haut sont tout aussi indiscutables que ceux que vous nous avez présenté. Car ce n’est pas par ce que l’on dit « maître » en arabe, que nous sommes plus heureux.

En revanche Excellence, si je trouve ce petit jeu plaisant, et même amusant, quoique puéril, c’est loin d’être le cas de l’Excellence Bolila. Et ce dernier est assez clair. Si vous continuez à nous envoyer des missives volontairement offensantes, sachez que vos consuls sur place risquent de se retrouver à Antrania. Officiellement un ordre du grand méchant colon antérinien qui domine impitoyablement Marcine. Officieusement, une décision du Parlement marcinois. Évidemment, du fait de notre bêtise inhérente aux populations locales (selon les doubles-sens de vos propres écrits) nous resterons les agneaux sans tâches qui n’attendent que leur libérateur qui portera le nom de Muhafiz ou de Almuqim aleamu…

Car sachez une chose, les Antériniens nous ont apporté biens des choses ; le christianisme, les armes à feu et surtout nous avons découvert grâce à eux que lorsque quelqu’un vous prends de haut, prenez le d’encore plus haut.


Ce sera tout Mademoiselle, et j’espère que vous ne dessinerez pas un coloriage sur cette missive et sachez que le respect du Diwan n’est pas notre priorité à l’heure actuelle, ça n’a jamais été une priorité même. C’est encore une fois l’un des innombrables fantasmes qui courent au sujet des locaux et qui tente de les avilir ou de les infantiliser.

En étant optimiste dans le travail de déconstruction de vos a priori raciaux et racistes qui découleront de cette missive.
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MAE

A l'intention de Hourka Ben-el-Telja, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur,

HRPsans doute daté de quelque part à la mi-janvier


Excellence,

La République Fédérale de Tanska vous contacte aujourd'hui afin de vous faire part d'une proposition qu'elle souhaiterait porter de manière multilatérale mais qui ne saurait être faite sans acteurs afaréens. A ce titre, le Califat Constitutionnel d'Azur est donc le premier Etat vers lequel nous nous tournons.

Lorsque cette missive vous parviendra, les premiers résultats de l'opération militaire engagée dans le ciel de Carnavale seront dressés par les services dédiés au sein des forces armées des Etats membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Nous savons, et c'est tout à l'honneur de votre diplomatie, qu'Azur ne soutenait pas l'idée d'une intervention militaire à l'encontre de Carnavale. Auzr n'a jamais cherché la guerre pour reprendre les mots du Grand Vizir. Vous n'avez pas eu à en subir les conséquences et n'avez pas à la portée ailleurs et en cela, votre diplomatie est des plus cohérentes.

L'Organisation des nations Démocratiques, Tanska comprise, a jugée nécessaire à la suite du génocide des Kabaliens et du massacre de deux millions d'Esthamiens, que la voie de la diplomatie ne pouvait plus être privilégiée. La menace qui pesait sur des centaines de millions de civils, à commencer par les populations de capitales soumises au jeu de la loterie carnavalaise, nous était intolérable. La passivité absolue de plusieurs acteurs locaux, jusqu'à notre intervention, non plus. Notre action peut paraître unilatérale, incomprise, violente, mais elle est nécessaire. Tanska, comme l'OND, ne cherche pas à détruire Carnavale et ne la détruira pas, mais à prévenir la perte de millions d'autres vies humaines. Contre la fin de l'ordre naturel humain, le retour à la paix ne pouvait se faire sans décision difficile tout en essayant de préserver au mieux les populations civiles innocentes de Carnavale des actions génocidaires de leurs autorités.

Aujourd'hui, néanmoins, notre regard se porte vers l'avenir. Le futur de l'opération militaire, dont les résultats l'amèneront peut être à se transformer en opération humanitaire une fois la destruction de l'arsenal apocalyptique confirmée, ne doit néanmoins pas nous détourner des millions de victimes. L'Organisation des Nation Démocratiques, tout comme un grand nombre de nations de part le monde, et nous les remercions au nom de toute l'Organisation, a décidé de lancer un vaste plan humanitaire, financier et matériel pour l'Empire du Nord et pour Estham. A ce titre, Tanska y participe largement.

Pour autant, il eut été injuste, honteux, intolérable de ne pas regarder ailleurs, et de ne pas regarder les Trois Lunes et ces populations civiles. C'est pour cette raison que Tanska se porte auprès de vous pour proposer la formation d'une vaste opération humanitaire en Afarée visant à venir, dans un premier temps, en aide aux populations du Pays des Trois Lunes réfugiées en d'autres nations. Tanska et son réseau d'organisation est prêt à y contribuer. Mais cela ne peut se faire sans l'Afarée et donc sans ses Etats souverains et ses populations, raison pour laquelle nous nous tournons vers vous. La raison pour laquelle nous ne ciblons que les populations réfugiées est aussi pour ne pas décider unilatéralement des actions à entreprendre à propos de la colonie génocidaire de Cramoisie. Nos services n'ont pas, à ce jour, de chiffres précis sur les populations réfugiées et sur leurs statuts par delà le continent, très certainement en majorité dans ses zones nord-ouest et littorales.

Le gouvernement tanskien est ouvert à toute proposition azuréenne qui serait jugée préférable concernant l'aide à fournir aux populations civiles réfugiées des actions génocidaire de l'Etat carnavalais.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères de la République Fédérale de Tanska
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De : Ministre des Affaires étrangères du Royaume d'Ameria, M. Karim Matoubi
À : Ministère des Affaires Etrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur


Objet: Réponse


Madame Houria Ben-el-Telja, Ministre des Affaires étrangères,

السلام عليكم ورحمه الله تعالى وبركاته
Nous avons reçu votre proposition avec joie et intérêt. Notre pays est pleinement disposé à accueillir votre ambassade dans notre capitale Amera et à en établir une dans votre pays.
Au nom du Roi et du peuple Amerien, nous vous informons que nous acceptons l'entrevue, et que nous montrons l'intérêt et le désir pour renforcer les liens d’amitié, de dialogue et de coopération entre nos deux états.
Il semble que le lancement de cette initiative puisse devenir une étape fortuite dans notre coopération bilatérale, et nous espérons que celle-ci rendra nos échanges encore plus fructueux.
Enfin, nous tenons à préciser que nous sommes ouverts à toute autre proposition.

Bien cordialement,
le ministre des Affaires étrangères
Karim Matoubi
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Vous avez un nouveau message vocal !


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Message vocal écrit


Mes sincères salutations,

Cette missive a été très bien accueillie par moi-même, le Sadr. J’ai toujours beaucoup aimé l’Azur. C’est lui, le futur de l’Afarée pour une décolonisation pacifique de la région. Nous sommes toujours ouverts à la diplomatie avec les pays alliés de Churaynn.

Vous avez raison, cette rencontre est très importante, car nous avons « plusieurs points à mettre sur les i ». Nos relations se sont très vite dégradées après notre approche directe pour la décolonisation.

Je préfère faire une missive très courte, car j’ai beaucoup à dire. Sachez donc que je serai présent pour cette réunion dans votre capitale.



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Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

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MAE

A l'intention de Hourka Ben-el-Telja, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur,

HRPréponse à cette missive


Excellence,

Je vous remercie pour votre réponse claire qui nous confirme dans l'importance d'entretenir avec vous ce dialogue nécessaire concernant le Pays des Trois Lunes.

Vous indiquez qu'il est nécessaire que toute initiative concernant le sort du peuple des trois Lunes soit réalisé en parfaite cohérence avec les revendications des Afaréens et nous sommes là-dessus en parfait accord avec votre position. C'était la sans doute l'un des principaux éléments que voulait transmettre le gouvernement tanskien au travers de la précédente missive. Le rôle du Pacte Afaréen de Sécurité est effectivement à ce titre nécessaire tout autant qu'il est légitime.

Le gouvernement fédéral soutiens également l'idée d'une meilleure coopération entre le Pacte Afaréen de Sécurité et l'Organisation des Nations Démocratiques. Votre statut d'Etat observateur au sein de notre organisation est à ce titre un avantage qui pourrait être convenablement exploité afin de favoriser ce rapprochement si c'est la voie que vous souhaitez suivre. Il me convient toutefois ici de préciser que l'initiative que nous entreprenons de bâtir de façon multilatérale avec l'Afarée sur le sort des populations civiles victimes du génocide qui s'éparpillent sur les routes malheureuses de l'exode, mais nécessaire à la survie, n'est pas de l'OND mais seulement de Tanska. Néanmoins, il paraît évident que plusieurs Etats membres, à commencer par Faravan, pourraient trouver en cette initiative multilatérale une cause juste à rallier.

Il nous parait néanmoins nécessaire d'insister sur l'urgence à agir en aide humanitaire auprès des populations civiles, premièrement auprès des populations exilées avant ensuite, peut-être d'agir humanitairement sur le sol des Trois Lunes directement. La première partie pourrait avoir le mérite de permettre le lancement d'une assistance humanitaire rapide le tant de constituer une base plus solide pour la suite de l'aide humanitaire à mener d'urgence.

Sur un autre sujet que vous mentionnez à juste titre, le risque d'une escalade locale à Carnavale est effectivement pris très au sérieux au sein du gouvernement fédéral et plus largement au sein de l'Organisation des nations Démocratiques. Il est évident que les déstructurations sociales et économiques qui touchent la société carnavalaise tout autant que son affaiblissement militaire qu'implique notre opération pourrait amener certains Etats à y voir ici une faille dans laquelle s'engouffrer de façon opportuniste. Pour autant, l'OND, tout autant que l'Eurysie et le monde dans son ensemble, n'a, me semble-t-il, aucun intérêt à chercher l'escalade même si des Etats viendraient à nous provoquer. Nous agirons de façon à modérer ce risque, si il venait à se manifester, sans pour autant revenir en arrière sur l'impérativité de mettre un terme à l'arsenal balisitco-chimique carnavalais et à l'industrie militaire qui le supporte. Nous saluons ici la position de l'Azur.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères de la République Fédérale de Tanska
1956
Vous avez un nouveau message vocal !


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Message vocal écrit


Mes salutations,

Si je vous adresse cette missive, ce n’est pas pour évoquer des réjouissances. C’est, au contraire, pour rappeler une vérité que trop d’États afaréen ignore : une Afarée sans alliance solide restera une Afarée faible. Les nations de notre continent continueront à se piétiner mutuellement tant qu’un cadre clair et respecté ne sera pas posé.

Il y a quelques jours à peine, pour une raison qui m’échappe encore, l’un de vos alliés, membre du Pacte Afaréen de Sécurité, a manœuvré dangereusement près de nos côtes, à quelques kilomètres seulement de notre territoire maritime. Le Pacte Afaréen de Sécurité a été créé pour renforcer notre continent face à ses faiblesses, non pour attiser les tensions internes. Venir frôler les côtes d’un État souverain afaréen allié… est-ce réellement la meilleure voie ? Je ne le pense pas, et je suis certain que vous non plus.

Mes soldats ont relevé, sur les communications du navire en question, la mention étrange : « La vérité triomphera ». Churaynn, pour sa part, agira toujours au nom de la paix et de la prospérité entre les Afaréens. Jamais notre Empire ne prendra l’initiative d’attaquer un État souverain afaréen. Mais cette hostilité, surtout de la part d’un pays allié comme le Finejourie, n’aurait jamais dû se produire.

Si je vous contacte aujourd’hui, c’est pour tenter de raisonner le Finejourie. Car, malheureusement pour les intérêts de Churaynn comme pour la stabilité de l’Afarée du Nord, nous ne pouvons pas laisser un navire étranger s’approcher de nos côtes dans un geste perçu comme hostile. Le PAS est censé réconcilier les nations, non les opposer.

Je vous demande donc de faire le nécessaire, au plus vite, pour ramener le Finejourie à une attitude compatible avec les principes du PAS, d’autant plus que la voie diplomatique n’a pas encore été employée dans cette affaire. La situation est déjà assez fragile : l’Afarée affronte en ce moment même un virus qui menace tout notre continent. Plus que jamais, nous avons besoin que chaque État travaille à l’unité, et non à la division.

Dans l’attente d’une réponse rapide et d’actions concrètes,




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Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

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drapeau

Chancelière Angèle Orlovski, représentante de la République Impériale de Karty

Objet: Le Sadr.

Dame Houria Ben-el-Telja, Ministre des Affaires Etrangères Azuréennes,

AlinéaExcellence Azuréenne, nous vous saluons. Je vous écris dans un contexte des plus particuliers, vous n'êtes pas sans savoir la capture du Sadr par le Haut Etat d'Altecht, nous supposons. Je vais donc, conformément à nos accords passés il y a peu, passer par vos services.

Aussi particulière et dénuée de sens que soit l'action Altrechtoise, elle n'est pas sans raison. Ne nous leurrons pas, les services diplomatiques de votre allié, l'Empire du Churaynn, a du bien plus que froisser le gouvernement Altrechtois. Sous ces optiques, la République Impériale de Karty a usé de ses services diplomatiques, réussissant à obtenir le transfert du Sadr sur notre sol. Conformément à nos déclarations, ce personnage sera rendu au Churaynn. Voyez par conséquent notre volonté diplomatique, me comprenez-vous ?

Cependant, j'attire votre attention sur l'attitude du Churaynn, devenant de plus en plus inacceptable chaque jour. Vous qui êtes proches de cette nation, essayez de la raisonner ! Si vous n'entendez point mes dires, laissez-moi vous remémorer quelques événements. Les provocations qui ont donné suite à notre tir balistique, l'effondrement du gouvernement du Churaynn questionnant réellement sur une quelconque légitimité de ce dernier, et enfin la capture du Sadr. Au risque de me répéter, ce dernier ne s'est guère fait capturer sans raison. De plus, un autre élément vient couronner le tout. Nous avons donc communiquer au Churaynn notre réussite, le fait est que leur Sadr leur sera rendu. Cependant et encore une fois, le Churaynn souligne des points pour nous provoquer. Nous sauvons leurs diplomates, leur réaction est telle ? Le clou du spectacle n'est pas encore arrivé, Excellence. Le Churaynn nous a clairement fait part de sa volonté d'attaque directe sur l'Altrecht. Nous n'avons que faire du contexte colonial, nous parlons d'une guerre ! Considérant la totalité de ces faits, mais aussi la volonté sanguinaire qui vient cerner un comportement des plus inacceptables, nous vous demandons sincèrement de réagir.

Je viens cependant tempérer mes propos, nous comprenons la situation de votre gouvernement. Soyez assurés que le Sadr sera rendu, le Churaynn semble avoir finalement saisi ses priorités, à ce seul sujet nonobstant. La République Impériale de Karty ne tient pas à interférer d'une quelconque manière dans la décolonisation de votre continent, ni dans l'horreur Altrechtoise. Sachez que nous ne défendons en aucun cas cette nation, nous sommes cependant des partisans de la paix. Si la colonisation est une horreur, s'abaisser à la combattre en versant le sang d'innocents est tout aussi honteux. En tout et pour tout, l'ensemble de mes dires réside à titre informatif, conformément à nos accords. Je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty
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République d'Anterie



Sujet: Information.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du PAS.

En tant que Ministère des Affaires étrangères de la République démocratique d’Antérie, je vous informe, compte tenu de l’alliance qui unit l’Azur, le Finejouri et l’Antérie au sein du PAS, de la mise en place d’un exercice militaire maritime de grande ampleur conjointement avec deux autres nations, le Royaume de Marcine et l’Empire du Churaynn. Cet exercice se déroulera à proximité du détroit menant à l’infâme colonie qu’est l’Afarée centrale garmflüßensteinoise.

Cet exercice militaire n’a nullement pour objectif de mener des actions hostiles contre cette nation ni de constituer une quelconque menace. Il a pour unique but de manifester notre soutien à l’indépendance de ce territoire colonisé, soumis à l’esclavage et aux génocides perpétrés contre les populations locales.

Si vous estimez qu’une rencontre ou qu’un entretien téléphonique est nécessaire afin d’éclaircir la situation, nous vous invitons à nous en faire part. Notre nation n’a aucunement l’intention de mener une opération militaire d’une telle importance sans en informer au préalable ses plus proches alliés, contrairement à ce qui a pu se produire par le passé.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
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Son Excellence, Ministre des Affaires étrangères,
Houria Ben-el-Teldja,
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Votre excellence,

Nous avons pris connaissance avec la plus grande attention de votre missive, et nous vous remercions pour vos condoléances envers les victimes que nous savons sincères. La formule concernant le "champ d'honneur" démontre votre connaissance du Royaume de Teyla, étant donné qu'il s'agit là d'une formule des plus présentes au sein de la société diplomatique, politique et avant tout militaire du Royaume de Teyla. Nous tenons à souligner que cette référence n’a pas échappé à notre vigilance et qu’elle est le signe d'une compréhension précise des protocoles militaires et diplomatiques actuels sein du Royaume de Teyla. L’attention portée à la terminologie adoptée témoigne d’un respect certain pour le Royaume de Teyla et ses morts. Une attention que la diplomatie teylaise apprécie fortement.

Sans vous faire offense, Votre Excellence, l'Organisation des Nations Démocratiques n'a pas attendu les déclarations des Communes Unies ou encore de toutes autres chancelleries afin de penser à la paix. Les opérations militaires ont été pensées de telle sorte que l'assurance de la paix entre les États membres et la Principauté de Carnavale puisse surgir au plus vite du bruit des armes et que les pertes civiles soient évitées. Les États membres auraient préféré éviter les armes envers la Principauté de Carnavale mais les exactions de l'ancien régime ont poussé les États membres à répondre, avec détermination et unité, à l'appel de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord. Notre engagement militaire, aussi regrettable soit-il dans son expression, n'avait d'autre objectif que d'assurer la sécurité des États membres, de restaurer la stabilité et de prévenir de nouvelles atrocités. Les opérations militaires engagées, en plus de suivre ces objectifs, préparent le terrain à une paix et à une stabilité durable. L'ancienne administration de la Principauté de Carnavale, comme elle l'a démontré en refusant de se conformer à l'ultimatum de l'Organisation des Nations Démocratiques, a refusé la voie diplomatique, ce que nous regrettons.

Avant de répondre sur vos interrogations, le Gouvernement de Sa Majesté souhaite adresser une critique de la diplomatie kah-tanaise, en ces temps troublés, notamment sur la présence de troupes militaires sur le sol de Carnavale ainsi que la volonté de la Principauté de Carnavale d'entrer dans les Communes Unies. La communication kah-tanaise présente cette entrée comme un fait et souhaite précipiter cette entrée alors que même la transition du pouvoir au sein de la Principauté de Carnavale reste floue. En outre, Votre Excellence, l'opération humanitaire sert de base à la présence militaire kah-tanaise afin de légitimer une annexion du territoire par les Communes Unies et permet une présence de "forces de sécurité" dans le but de faire taire toute opposition venant de la classe politique ou civile quant à cette volonté d'annexion.

Reconnaissant la présence d'une base kah-tanaise au sein de la Principauté de Carnavale depuis plusieurs années et donc de la nécessité de coopération entre les deux gouvernements sur ce sujet, de la volonté kah-tanaise d'annexion d'un territoire n'ayant aucune autorité politique clairement définie, légitime et représentative, le Royaume de Teyla ne prête aucune attention quant à la tentative d'imposition kah-tanaise dans le dossier afin d'y voir ses desseins appuyés par l'Organisation des Nations Démocratiques dans sa volonté de paix. Le Royaume de Teyla se refuse à ce qu'une opération humanitaire serve de base à l'annexion d'un pays souverain et indépendant. L'Organisation des Nations Démocratiques ne remet aucunement en cause ses deux fondements de la diplomatie et de la réalité de la Principauté de Carnavale.

Les nations qui appuient l'opération humanitaire acceptent cette partie de l'opération humanitaire kah-tanaise. Il est dommageable que ces dites nations ne voient pas la volonté d'annexion des Communes Unies et souhaitent, par ailleurs, défendre, par sa présence militaire, la Principauté de Carnavale alors qu'elle a commis l'acte le plus ignoble de l'histoire de l'humanité. Du moins, c'est le constat que tire le Royaume de Teyla de par l'attitude non diplomate des Communes Unies envers l'Organisation des Nations Démocratiques. Toutes tentatives de paix engageant les Communes Unies seront vouées à l'échec, étant donné que la majorité des États membres font très certainement le même constat que le Royaume de Teyla. Nous espérons que le Califat Constitutionnel d'Azur saura prendre la parole à ce sujet afin de dénoncer le détournement, l'utilité d'une opération humanitaire à des fins belliqueuses. Si de tels desseins réussissent alors plus aucune autorité n'acceptera d'opération humanitaire et les opérations civiles seront compromises.

Je rappelle, Votre Excellence, que l'Organisation des Nations Démocratiques n'est pas fermée aux opérations humanitaires comme le démontre l'opération de la Sérénissime République de Fortuna au large des côtes carnavalaises.

Enfin, concernant la paix ayez l'assurance que la volonté de l'Organisation des Nations Démocratiques est bel et bien la paix. Depuis plusieurs jours, mon cabinet prépare une missive à l'intention de la Principauté de Carnavale. La situation militaire est telle que la continuité du conflit n'a plus de sens pour la Principauté de Carnavale, étant donné que la défaite militaire de la Principauté de Carnavale est actée par les États membres. L'Organisation ne saurait transiger sur les principes fondamentaux qui guident ses actions, à savoir la sécurité de ses membres et la justice pour les victimes des atrocités passées. Cependant, l'Organisation n'est point aveugle et voit les équilibres sociaux changer au sein de la Principauté de Carnavale. Des équilibres que les États membres saluent. Le Conseil Militaire et le Conseil Général de l’Organisation considèrent que les derniers événements politiques de la Principauté rendent envisageables des négociations sur des termes raisonnables.

Les changements au sein de la Principauté de Carnavale rendent plus souples les États membres à l'égard de la Principauté de Carnavale. C'est pourquoi, Votre Excellence, les Etats-membres ont accepté l'idée d'un cessez-le-feu général afin de permettre des pourparlers de paix selon trois des six conditions énumérées dans son communiqué du 17 janvier. Malgré la victoire militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques, les États membres baissent leurs exigences afin de permettre à la nouvelle administration une porte de sortie. Nous espérons que les autorités politiques de la Principauté sauront voir dans la missive du Royaume de Teyla en préparation un signe d'ouverture et une volonté de dialogue de la part des États membres.

Outre l'évidence de la cessation des hostilités, les conditions sont le démantèlement de l'arsenal balistique et d'armes de destruction massive de la Principauté de Carnavale. Ce sont des conditions avant tout symboliques étant donné que les renseignements teylais estiment que les stocks balistiques de la Principauté sont épuisés à hauteur de soixante-dix à quatre-vingt-dix pour cent. De plus, les États membres souhaitent que la Principauté déclare sa volonté de coopérer avec une commission d’enquête de l’Organisation sur les crimes contre l’humanité perpétrés contre l’Empire du Nord et la Kabalie. En dernier lieu, et cette condition est non négociable, nous demandons à ce que les troupes des Communes Unies retournent dans leurs bases afin d'éviter toute escalade et que la Principauté de Carnavale montre sa volonté de paix et de négociation aux États membres. Ce sont des conditions raisonnables et réalistes et qui sont pour la plupart symboliques.

Cependant, Votre Excellence, les récentes déclarations de certaines personnalités politiques de la Principauté de Carnavale sont observées comme des provocations à l'égard des États membres. Une provocation que les États membres évitent d'exercer à l'égard de la Principauté de Carnavale afin que le dialogue soit toujours possible. Si la Principauté de Carnavale s'emploie à continuer sur cette voie de la provocation et refuse de contacter l'Organisation des Nations Démocratiques en tant que nation vaincue, alors les États membres n'auront d'autre choix que de poursuivre les combats.

Les derniers mots de votre missive diplomatique ne sont pas justes et pas appréciés de la diplomatie teylaise. Nous espérons sincèrement que la diplomatie Azuréenne saura corriger ses propos mensongers quant aux responsabilités de la paix eu égard à toutes les informations que nous vous avons transmises, Votre Excellence.

En dernier lieu sur ce sujet, nous vous demandons sur ce point une totale discrétion afin que le processus amenant à la paix, par les États membres, ne soit pas perturbé par des révélations publiques ou par des missives diplomatiques. Nous vous demandons de garder ces informations, quelle que soit l'issue, secrètes. Si ces informations deviennent publiques ou que sais-je, la confiance entre le Califat et le Royaume sera rompue, et les efforts actuels, menés avec tant de prudence et d'espoir, pourraient être irrémédiablement compromis. C'est sur la base de cette confiance et de cette discrétion que repose toute possibilité d'avancer vers une solution pacifique. Nous attendons de vous le même engagement afin que la confiance entre nos États ne soit pas rompue.

Le Gouvernement de Sa Majesté estime qu'une réponse d'une telle précision concernant un conflit qui, au regard de la doctrine "L'Afarée aux Afaréens" ou "Pan-Afaréanisme", ne saurait directement concerner le Califat Constitutionnel d'Azur, est dictée par la très haute considération et l'estime que porte le Royaume de Teyla envers votre noble nation. Eu égard à sa doctrine non interventionniste concernant les continents étrangers, nous espérons que le Califat Constitutionnel d'Azur cherchera à obtenir l'accord de l'Organisation des Nations Démocratiques quant à une implication plus accrue de la diplomatie Azuréenne sur le conflit actuel.

Enfin, Votre Excellence, concernant le dernier point que vous évoquez. Le Royaume de Teyla vous encourage à partager la position de vos agents constamment avec l'Organisation des Nations Démocratiques. Il s'agit du seul moyen d'éviter un drame, que l'Organisation des Nations Démocratiques cherche absolument à éviter.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.

Fait à Manticore le 06/05/2017

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.

MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.
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