Posté le : 30 déc. 2025 à 23:26:47
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♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦
Parti concerné : L'Olivier/le PEM
Effet souhaité : Négatif (la bonne santé du secteur médical messaliote nuit aux discours alarmistes et favorise les partis soutenus par Ambre Alienov)
Date IRP du post : 17 juin 2018
Médiatisé : Imprimé, radiodiffusé et largement retransmis sur les chaînes de télévision... x3 (Imprimeries Nationales, Il Tempo, El Horizente)
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La Nouvelle
Le journal de la Nouvelle Messalie
[ACTUALITÉS NATIONALES]
17 juin 2018 – Le secteur médical messaliote au plus haut
"Au début, j'avais peur. Très, très, très peur. [...] Maintenant, je n'ai jamais été aussi heureuse." Le témoignage touchant de ces hommes et ces femmes qui ont vu leur hôpital acheté par la Fondation Hélia pour la Santé et la Recherche Médicale et qui ont craint le pire, avant de progressivement revenir sur leurs appréhensions.
"Au début, j'avais peur. Très, très, très peur." C'est avec ces mots que Solène Lefeuvre, directrice de l'Hôpital de la Timonerie dans le cinquième arrondissement de Messalie, nous décrit son premier contact avec la Fondation Hélia. "Je savais que ça pouvait arriver, mais je ne pensais pas que ça arriverait si tôt. J'ai appris par ma secrétaire qu'on avait été racheté le jour même de l'ouverture des ventes ; ça a été un choc. J'ai été obligée de m'asseoir avant qu'on puisse me dire par qui." Retour sur cette journée fatidique du 27 juin 2017, il y a presque un an jour pour jour, au cours de laquelle nombre d'entreprises publiques ont été vendues, dont l'Hôpital de la Timonerie.
"Quand on m'a annoncé que c'était une obscure fondation wanmirienne qui nous avait racheté, j'étais pas très rassurée. J'admets que le fait que ce soit une fondation, donc supposément avec un objectif philanthropique et pas financier, m'a un peu calmé, mais je m'attendais quand-même au pire. Des fermetures de lits, de postes, des médecins renvoyés au nom de l'efficacité et de la rentabilité... voilà ce que je présageais, et qu'on envisageait tous avec plus ou moins d'appréhension dans l'hôpital. Le mois qui a précédé la vente, et même la semaine d'après jusqu'à ce qu'on reçoive pour la première fois des représentants de nos nouveaux propriétaires, tout le service était en ébullition, sur le qui-vive."
Il faut dire que la cession de l'hôpital, seule infrastructure de santé majeure de Messalie-ville, à un acteur étranger, avait de quoi inquiéter. Beaucoup, d'ailleurs, ont critiqué ce choix, allant jusqu'à accuser le gouvernement d'être "vendu"... sans doute s'en sont-ils mordus les doigts en constatant que l'état des services "publics" (entre gros guillemets, nous nous comprenons), loin de se détériorer, s'étaient au contraire, améliorés depuis l'année dernière. Car oui, force est de le reconnaître : l'Hôpital de la Timonerie n'a jamais été aussi efficace. Solène Lefeuvre nous explique pourquoi et comment un tel retournement de situation a bien pu se produire.
"Ils sont arrivés à peu près une semaine après le rachat, le trois juillet si je me souviens bien. On ne savait rien d'eux, on avait juste reçu un e-mail pour nous prévenir du jour et de l'heure de la première rencontre. J'ai rarement été autant sous pression que ce jour là : comprenez, il fallait que tout soit parfait. La moindre erreur, le moindre détail qui n'allait pas, et on avait peur d'y perdre notre tête... enfin, j'hyperbolise, mais on craignait beaucoup pour le service. Et finalement... finalement ça s'est très bien passé. Ils sont arrivés à l'heure dite, légèrement en avance. Il y avait le dirigeant de la fondation, un économiste, une experte-comptable et un médecin apparemment renommé au Wanmiri. On avait préparé un interprète mais, surprenamment, ils maîtrisaient tous le français. J'ai appris plus tard qu'ils avaient été formés au Jashuria ou à Teyla, et que c'est là qu'ils avaient appris la langue. Enfin bref : ils sont entrés et on leur a fait visiter les locaux. Ils ont pris des notes, beaucoup de notes. Et ils ont posé des questions, beaucoup de questions. On s'inquiétait beaucoup, parce qu'ils fouillaient partout. On aurait pu penser qu'ils ne connaissaient rien au domaine de la santé et qu'ils allaient juste vouloir rentabiliser le service, mais non, ils s'intéressaient à ce qu'on faisait. Et puis, ils étaient venus avec un médecin qui connaissait le milieu ; impossible de leur cacher quoi que ce soit. C'était d'abord stressant, parce qu'ils cherchaient à savoir tout ce qui n'allait pas, et qu'on pensait qu'ils le notaient pour s'en débarrasser, mais on s'est assez vite rendus compte qu'ils paraissaient plus vouloir remédier aux problèmes que les mettre sous le tapis, et ça nous a un peu rassurés. A la fin de l'entretien, le médecin m'a tendu son bloc-note et, je m'en souviens très bien tant ça m'a à la fois surpris et touché, il m'a dit "notez tout ce dont vous avez besoin, nous vous le fournirons". Et le plus incroyable, c'est qu'ils l'ont fait."
De fait, les capacités de l'Hôpital ont drastiquement changées en un an, et pour le mieux. Solène nous raconte également que, depuis le rachat, de nombreux travaux ont été entrepris, afin de rénover l'hôpital de fond en combles. A titre d'exemple, il y a un an, l'établissement comptait 450 chambres d'hospitalisation, soit environ 1100 lits, ce à quoi s'ajoutaient environ deux centaines de places destinées aux patients présents pour une courte durée. Le personnel, lui, représentait environ cinq mille personnes, dont un cinquième de personnel médical (médecins et soignants). Aujourd'hui, ce sont pas moins de soixante-dix nouvelles chambres qui ont ouvert, ce qui représente environ 170 nouveaux lits d'hospitalisation et une vingtaine de nouvelles places. Du côté du personnel, la Fondation semble avoir fait des efforts considérables pour combler les besoins de recrutement massifs : près de mille nouvelles personnes ont été embauchées, dont presque deux cents nouveaux médecins et soignants. Tout cela représente une augmentation de presque 20% des capacités globales de l'Hôpital, le tout en seulement un an : un record qui force le respect.
Qui force le respect... mais qui, surtout, rend l'Hôpital d'une "efficacité redoutable". "On la craignait, cette efficacité", nous confie Solène Lefeuvre, "et finalement, on l'a eu, mais pas comme on l'attendait. Plutôt comme on l'espérait dans nos rêves les plus fous." En effet, il ne faut désormais plus compter sur une longue queue avant d'être pris en charge : un patient, venu pour son fils hospitalisé après une fracture, s'attendait à plusieurs heures d'attente, comme il en avait l'habitude, mais a été "agréablement surpris" après avoir été "pris en charge après moins d'une vingtaine de minutes". "Tous ces nouveaux lits et ce nouveau personnel, c'est un vrai soulagement. L'Hôpital ne s'est jamais aussi bien porté... Et le plus fou, c'est que dans le même temps, les horaires et les salaires ont été revus selon les demandes des médecins, notamment grâce aux nouveaux employés. En ayant embauché, on répartit plus facilement la charge de travail : nos médecins sont moins sollicités à titre individuel, ils ont donc moins d'heures à travailler et subissent moins de pression. Et ça, c'est excellent, parce que d'un côté ça fait qu'ils sont mieux payés au regard de leur volume horaire - d'autant que la plupart des salaires ont été augmentés -, mais ça les rend aussi et surtout plus performants, puisqu'en évitant la surcharge, ils restent alertes et efficaces. C'est une vraie bénédiction que nous avons reçue."
Du côté des employés, l'enthousiasme est partagé. Si certains, à l'instar de Marie Radger que nous avons pu interroger, étaient réticents voire franchement opposés à un rachat par une entité étrangère, force est de constater que la FHSRM a fait du "bon travail". "A la base, l'idée de bosser pour une boîte privée me dégoûtait. Si je suis venue ici, c'était pour être dans le public, pour apporter quelque chose aux gens. Être dans le privé, ça me bottait pas du tout, je voulais surtout pas devenir l'agent d'un système visant à exploiter les plus faibles pour leur extorquer de l'argent. J'envisageais même de quitter l'Hôpital au moment du rachat, mais une amie m'a convaincue de rester, de leur donner une chance. C'est une fondation, ils ont une mission humanitaire, qu'elle m'a dit, c'est pas des sagouins. Et puis, si tu pars, on sera encore plus dans la merde. Alors je suis restée et... ça me fait mal de l'admettre, mais elle avait raison de leur laisser une chance. Elle avait raison."
Et les efforts déployés par la fondation ne se sont pas arrêtés à une augmentation du nombre de lit, du personnel ou des salaires, cela serait sans compter la modernisation d'une partie des infrastructures, de la totalité des machines (dont certaines coûtent pourtant plusieurs millions de drachmes), l'agrandissement du parking de l'Hôpital pour faciliter l'accès à ce dernier, ainsi que de nombreux autres aménagements. "C'est à croire qu'ils ont des fonds illimités", en rit madame Lefeuvre avec nous : une réflexion qui n'est peut-être pas tout à fait fausse, la fondation étant actionnaire du Consortium Hélia Alienov Tellary à hauteur de 5%, elle bénéficie de très larges dividendes lui permettant d'assurer sa mission philanthropique avec succès. Et qui explique, par ailleurs, que le prix des prestations ait pu être divisé par deux à trois (voire réduit à néant pour les patients les plus démunis) dans le même temps que les salaires étaient augmentés : prouesse financière que celle-ci, permise, nous confie Ambre Alienov, créatrice de la fondation (bien qu'elle n'y assume plus aucun rôle autre que donatrice depuis des années), par les "très bons résultats du Consortium cette année, notamment du fait de la coopération avec Messalie".
"Je n'ai jamais été aussi heureuse, ni aussi en confiance pour l'avenir du secteur médical à Messalie", conclut Solène Lefeuvre à l'issue de cet entretien et visite de l'Hôpital de la Timonerie. Voilà qui en dit long sur l'excellente santé, quasi-renaissance, du secteur médical messaliote, à rebours des discours alarmistes sur l'effondrement des services de proximité annoncée par les partis extrémistes (que nous ne citeront pas, mais que nos lecteurs reconnaîtront aisément...).
Vive la Nouvelle Messalie ! Que resplendisse la Perle de l’Espérance !