
Estimés représentants,
Veuillez recevoir les salutations de la Troisième République du Jashuria. Nous répondons à votre demande d’une coordination juridique et stratégique concernant les sujets internationaux. A ce jour, la Troisième République du Jashuria n’envisage pas de donner son go diplomatique à une telle proposition. Nous nous devons donc de refuser votre proposition de création de la Coordination car elle n’entre pas dans nos objectifs diplomatiques et stratégiques actuels, tels que définis par le Cercle Intérieur de la Troisième République du Jashuria.
Concernant votre seconde missive relative aux livraisons d’armes à la Vélésie par la Moritonie, nous restons pour le moins dubitatifs. Serait-ce trop demander aux responsables d’Hernani-Centre de cesser sans arrêt de mettre le feu aux poudres en menaçant de représailles ses voisins ? Si la Poëtoscovie entend assurer d’elle-même la sécurité du Septentrion, il conviendrait d’abord qu’elle cesse sans arrêt de se mettre dans des situations impossibles diplomatiquement et militairement. Que le Pays des Poètes ait encore maille à partir avec les Vélésiens, cela s’entend au vu de votre passif mutuel, mais nous nous interrogeons sincèrement sur la direction diplomatique que vous prenez en agitant les livraisons d’armes entre la Vélésie et la Moritonie comme un chiffon rouge, alors que cela ne vous gênait en rien jusqu’à présent.
La Troisième République du Jashuria appelle donc la Poëtoscovie à ses responsabilités. Si votre Etat entend se positionner comme garant de la stabilité du nord du Nazum, qu’il évite de créer des conflits en déplaçant sa flotte de guerre à tout bout de champ. Il est normal que la Moritonie demande un dédommagement pour les armes qu’elle ne peut pas livrer à son partenaire commercial vélésien. On ne garantit pas la main en détruisant les ponts, mais en les bâtissant. Nous vous enjoignons à la modération et à la patience. Le Septentrion est une région complexe et les restes de l’Empire Mors survivent dans les esprits. N’allez pas créer par imprudence de nouvelles tragédies.
Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.
Veuillez agréer, estimés représentants, l'expression de mes salutations distinguées.
Cordialement



