25/09/2017
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Relations internationales [Diplomatie] - Page 12

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De la part de :
Richard Kaylor, Ministre Fédéral aux affaires étrangères,
Columbia, Grande République de Westalia.

A l'attention de :
Houria Ben-el-Teldja, Ministre des Affaires étrangères
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

Objet : Réponse aux propositions de coopérations et de rencontre



Madame le Ministre,

Notre gouvernement accueil avec une amitié sincère les condoléances du Diwan concernant la perte tragique de nos soldats, lors de l'attaque du 22 octobre 2016. Cet événement démontre une fois de plus que certaines nations et entités paramilitaires préfèrent faire usage de la force et de la mort pour arriver à mener leurs perfides objectifs à bien, même si cela nécessite de pousser plusieurs nations dans une guerre meurtrière. La Grande République s'est toujours positionnée comme une nation de dialogue, partisane de la paix et de la coexistence, mais notre réarmement est aussi un moyen de dissuasion contre nos ennemis, bien que nous avons préféré ne pas choisir l'option militaire pour répondre à l'agression que nous avons récemment subie, dans une responsabilité régionale de paix et de stabilité pour l'Aleucie.

La Grande République, tout comme le Califat Constitutionnel d'Azur, est devenue très tôt un acteur dans la lutte anti-piraterie, que cela soit lors de nos opérations de sécurisation du commerce maritime dans le sud de l'Aleucie, en 2014, ou dans le nord, la même année, une période d'instabilité pour certaines nations du continent ayant permis l'apparition de ces groupes criminels à l'impact dangereusement important pour les routes navales parmi les plus empruntées du monde. A cette époque aussi, bien que la Fédération de Stérus fût techniquement notre alliée, elle s'est adonnée à une campagne de diffamation contre nos forces armées, lui prêtant des intentions hostiles à son égard, sans aucune preuve, mais toujours avec l'intention de mettre à mal nos opérations de l'époque face à un problème qu'elle a longtemps choisi de ne pas regarder. Des rapports de différentes nations ont longtemps pointé du doigt l'impact sur le commerce mondial que pourrait avoir la croissance d'un piraterie aleucienne trop importante, mais Stérus a toujours été dans le négationnisme sur ce sujet... Jusqu'à elle-même rejoindre le camp des pirates et des terroristes.

Vous l'aurez compris en analysant l'historique de la Fédération de Stérus vis-à-vis de notre pays, ou même de la République de Lermandie, ses positions en Aleucie sont une menace pour la paix et la stabilité du continent, dont notre nation semble être devenue le dernier rempart, avec notre allié au nord, faute d'une réaction commune de l'ASEA à ce jour. Si nous avons de l'expérience pour repousser et mettre fin aux menaces en Aleucie, notre passé dans nos guerres contre les communistes viétiques ayant permis de mettre fin à ce danger une bonne fois pour toutes en 1984, nous avons aussi la malheureuse expérience de voir ce que ce genre de guerre peut apporter : des territoires dévastés, les économies mise à mal par les conflits et les familles brisées par la perte de leurs proches, dans de sanglants combats. La diplomatie, le dialogue et l'acceptation d'une coexistence avec nos voisins forment donc notre ADN depuis notre ouverture sur le monde, et notre très longue patience face aux nombreuses menaces, injures et attaques de la Fédération de Stérus à notre égard, nous pousse à toujours favoriser la solution de paix, bien que l'évolution de cette crise nous fait de plus en plus tourner dans la préparation d'une guerre que les stérusiens souhaitent déclencher à l'échelle du continent, pour asseoir leurs ambitions hégémoniques.

Vous avez donc raison de vous inquiéter de la Fédération de Stérus, tout comme vous avez doublement raison de vous méfier de l'accord militaire qu'ils entretiennent avec la Transernikse, qui n'est à nos yeux plus qu'un gouvernement fantoche à notre ennemi. L'utilisation de leurs infrastructures militaires par les stérusiens pour frapper notre convoi est une preuve suffisante pour démontrer leur capacité à utiliser cette nation dans leurs perfides objectifs. Il n'est donc pas étonnant qu'ils réitéreront leurs actions, que cela soit à proximité de l'Aleucie, du Nazum ou même de l'Afarée, dont ils semblent se rapprocher en essayant s'implanter au Churaynn.

En cette époque trouble, notre gouvernement est toujours à la recherche de partenaires fiables pour entretenir des coopérations ambitieuses et sérieuses avec d'autres nations de confiance. Dans ce contexte, nous pouvons tout à fait voir en le Califat constitutionnel d'Azur un partenaire compatible avec la Grande République, que cela soit sur les sujets de droits maritimes, qui nous tiennent aussi à cœur, tout comme d'autres sujets stratégiques, pour vous citer. Notre gouvernement accepte donc votre invitation pour une rencontre à Agatharchidès, votre capitale, et nous sommes en accord avec les différents sujets que vous avez exprimés vouloir aborder au cours de notre réunion. Suivant notre calendrier, nous nous tenons disponible sur le mois de mai 2017, ou juin 2017 si vous avez des impératifs sur cette période, pour vous rejoindre dans votre pays, nous attendrons donc votre retour pour nous transmettre une date fixe pour cette rencontre.

Dans l'attente de notre prochain échange, je vous prie de bien vouloir recevoir mes salutations les plus respectueuses.

Signature MOFA
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drapeau

Chancelière Angèle Orlovski, représentante de la République Impériale de Karty

Objet: Réponse.

Dame Houria Ben-el-Telja, Ministre des Affaires Etrangères Azuréennes,

AlinéaJe prends de nouveau la plume vers vos services, dans la continuité de nos échanges, Dame Ben-el-Telja. Je vous remercie pour vos retours quant à nos négociations réussies pour la libération du Sadr, il en va de soi pour nos services diplomatiques. En effet, malgré ce qu'ont prétendument affirmé les autorités du Churaynn il y a peu, nous cherchons à régler quelconque tension par la passe du dialogue. L'action Altrechtoise viole tout bonnement la loi d'immunité diplomatique, le bon sens, la courtoisie professionnelle et les protocoles diplomatiques en vigueur. Cependant et comme évoqué, le Sadr ne s'est guère fait capturer sans raison, c'est pourquoi nous ne condamnons point le Haut Etat d'Altrecht pour cette action. Ce potentiel conflit évité, évitons d'embraser de nouveau cette poudrière, espérant votre compréhension à ce sujet.

La République Impériale de Karty n'a jamais réellement espéré une réconciliation avec votre allié, l'Empire du Churaynn. Bien que nous apprécions votre tentative, car après tout sans essai il n'y a point réussite, la situation est telle que toute réconciliation est inéluctablement vouée à l'échec, tout du moins là résident les analyses de nos services diplomatiques. Nonobstant, nous nous réjouissons sincèrement de votre claire réussite, fort encourageante au demeurant. Sachez que l'honnêteté est une qualité appréciée en Karty, ainsi votre précision sur l'obtention de cet accord ne nous paraît guère hostile. Bien que nous aurions préféré une autre voie, nous vous affirmons que la République Impériale n'a point l'intention d'opérer à nouveau contre le Churaynn, tant que ce dernier en fait de même. Je viens donc appuyer vos propos, nous espérons que ce pacte ne viendra jamais à son utilité.

Ce pourquoi je vous contactais enfin clos, j'en viens à vos demandes, à noter la situation du Grammatika. Je tiens à le rappeler, nous ne soutiendrons jamais et en aucun cas cet Etat, dont je n'ai point les mots pour en qualifier l'horreur. Nous déplorons très sincèrement que ce pays nous soit frontalier, c'est pourquoi nous nous efforçons de conserver des relations de cordialité avec celui-ci. Lorsque nous avions lancé une frappe balistique contre le Churaynn, ce n'était en aucun car pour défendre Grammatika, bel et bien pour la stabilité régionale. Comprenez bien que nous chercherons à éviter tout conflit dans notre région, en Eurysie Sud-Centrale précisément. Je vous le dis donc sincèrement, votre demande nous touche, nous saurons nous en rappeler. Vous semblez partager nos positions, à savoir une volonté allant contre le colonialisme, préférant cependant ne point passer par les armes ni le sang. Nous n'approuvons ni ne désapprouvons le blocus envers Grammatika, nous notons simplement que diplomatie et médiation furent toutes deux abandonnées bien assez vite. Nous n'interférerons en aucun cas dans ce conflit, il n'en est point de notre ressort... Tout du moins pour l'instant.

Comme vous le dites, ces tensions pourraient s'étendre jusqu'à nos deux continents, cela demeure tout de même hypothétique. Une possibilité que nous ne pouvons ni écarter ni réellement considérer, il faut donc prévoir. Ce que je m'apprête donc à vous dire relève de la plus haute confidentialité, nous avons confiance en vos services. Dans le cas d'un agrandissement du conflit, il est évident que le Bloc Nationaliste Eurysien en sera partie liée. Notre politique de neutralité engendre le fait que nous ne sommes ni ennemis ni alliés de cette organisation, aussi controversée soit-elle. Nous comprenons donc que vous répondrez aux membres du BNE par la force, dans le cas d'une guerre directe à la colonie du Grammatika nous l'entendons. Que vous attaquiez la Rimaurie ou l'Altrecht ne nous concerne point, ces pays sont bien trop éloignés de nous pour nous causer tort à la stabilité régionale. Cependant, Grammatika elle-même et le Saint Empire Menkelet sont d'un tout autre ordre pour nos autorités, je vais donc aborder distinctement ces deux cas.

Tout d'abord le Saint Empire Menkelt, un pays donc nous sommes proches. Cette nation demeure une sorte d'exception au sein du BNE, pour nos services diplomatiques. Semble-t-il que la démocratie et les droits fondamentaux ne soient point exclus en ce pays, de là notre proximité envers ce dernier. Comprenez donc qu'en cas de conflit armé entre ce pays et ce que je me contenterais d'appeler votre "coalition", nous mettra dans une position des plus délicates. En l'état, je ne peux donc point me prononcer sur ce cas.

Nous savons pertinemment que ce point ne vous enchante pas, il serait cependant contre-productif de vous cacher la vérité. J'en viens donc au Grammatika, un pays qui nous est frontalier. Je vous prie de comprendre que nous ne pouvons nous permettre d'accueillir un conflit à notre porte, à notre frontière. Cette possibilité ne doit être que l'ultime recours, la dernière solution. Je vais donc vous faire une proposition, nous estimons fort intéressante pour vos autorités, c'est précisément ce point où j'accentue la confidentialité. Dans le cas où le conflit armé devient réellement inévitable, où vos estimez que vos forces doivent attaquer Grammatika pour lui faire payer ses atrocités. Sachez qu'une autre possibilité demeure, elle en résulte de notre pays. La République Impériale de Karty dispose de nombreux outils pour faire pression sur ce pays, nous sommes en capacité d'intervenir quant à leurs décisions. Faisons en sorte que le fait d'être frontalier avec ce pays soit une force, non un obstacle. La République Impériale est, avec l'Empire Raskenois, la nation la plus influente en Eurysie centrale. Evitons de nous confronter, travaillons ensemble afin de trouver une solution qui sied à nos deux parties.

Nous espérons donc de tout cœur que cette proposition sera étudiée avec intérêt, madame. Il est vrai que nous partageons ce principe d'équité, la République Impériale ne possède aucun passé colonial. C'est précisément ce facteur qui nous conduit à de si bonnes relations, aussi surprenantes soient-elles aux yeux de la communauté internationale. Comme évoqué, nous n'avons que faire de la Rimaurie de de l'Altrecht, l'expression du champ libre prend tout son sens. Nous souhaitons cependant étudier votre proposition d'intervention diplomatique avec Grammatika et Menkelt, deux nations qui elles ont leur place sur notre échiquier. Nous avons bien conscience de la franchise de nos propos, allons droit au but. Que ces lignes soient le symbole de nos volontés, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty
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Axis Mundis,

...

Excellence,

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Salut et fraternité,

...
Au nom du Comité de Volonté Publique
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Ministère impérial des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt


De la part du Premier Ministre du Saint-Empire Menkelt, Sir Peter Kibener, représentant de sa majesté l'Empereur Arthur XIV.
À l'attention de son excellence Houria Ben-el-Teldja, en sa qualité de ministre des affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur

Objet : Réponse à la missive du Califat constitutionnel d'Azur.

Que la paix du seigneur soit sur vous,
Votre excellence Houria Ben-el-Teldja,

Ce serait un mensonge de dire nous n'avons pas reçu avec une certaine joie votre missive. Vous êtes un pays avec une culture millénaire et riche en histoire ! Bien que comme vous l'avez dit, hélas, cela soit dans un contexte de crise et de tensions entre vous, vos partenaires afaréens et notre bloc.

Sachez que nous avons déjà entamé des pourparlers avec le Royaume de Marcine, ces derniers ont accepté une entrevue entre les différents partis. Le lieu de rencontre serait potentiellement au sein de la République des Trois-Nations. Pour être tout à fait honnête avec vous, nous ne sommes pas favorables à la colonisation, ni même à l'impérialisme en Afarée. À vrai dire, ce que le gouvernement impérial menkien veut, ce sont des relations respectueuses, cordiales, voir amicales avec les nations de votre beau et immense continent.
Nous vous rejoignons donc globalement sur les propos de votre missive.

Il y a toutefois quelques points nous voudrions préciser notre pensée et notre ressenti.

Nous voulons rappeler avant toute chose que le Churaynn, à aucun moment, n'a cherché à contacter un état du B.N.E, ne serait ce que pour essayer de négocier. Ses dirigeants irresponsables ont entrainé, plus d'une fois, la moitié de votre continent dans l'incertitude et dans la possibilité d'un conflit extrêmement violent qui n'arrangerait personne, sans même au préalable passer par la voie diplomatique. Le Churaynn a une attitude qu'on peut qualifier sans rougir de belliciste, comme nous le prouve son attitude depuis un bon moment avec les autres pays. Le Churaynn a également refusé une de nos propositions visant à une rencontre entre nos deux nations pour discuter et négocier la situation, montrant encore une fois sa volonté de ne pas passer par la voie pacifique. C'est une attitude qui ne repose d'ailleurs que sur la puissance de ses alliés. A contrario le Royaume de Marcine nous a répondu favorablement dernièrement pour une rencontre. Votre état également a d'abord envoyé une missive avant quoi que ce soit d'autre. En conséquence, de notre point de vue nous croyons, votre excellence, que le Churaynn est un état qui n'est pas digne de confiance.

Nous comprenons le blocus, les afaréens protègent leurs intérêts et étant donné qu'en ce moment la plupart des états de votre continent sont dans une logique pan-afaréenne, nous comprenons cette attitude. En revanche, si nous avons cherché à installer des troupes, pour préparer une défense, dans la colonie Grammatikaise, c'est uniquement pour protéger les populations civiles, notamment les colons, en vue d'une potentielle invasion terrestre du Churaynn, nation qui se révèle extrêmement agressive et belliqueuse, mais aussi de ses alliés. Il n'est pas improbable qu'une invasion sur la colonie aurait donné lieu à de terrible massacre inutiles, que ce soit contre les colons ou toute personne accusée de ''collaboration'' avec le régime grammatikain. Le cycle de la haine doit cesser de tourner, nous comprenons cette haine, mais pour le bien de tous elle doit prendre fin. Le ressentiment est le pire poison.

Une autre raison de notre réaction, la plus évidente, c'est le respect de nos traités internationaux, qui passe par le respect de l'article 6 de la charte du B.N.E. C'est justement par le respect de cet article, pour la préservation de notre honneur, par respect de notre parole, que nous avons décidé de prendre la défense du Garmflüßenstein. Nous ne pouvions pas nous contenter que de paroles face à une potentielle invasion ou attaque. Sachant que vous nous avez révélé qu'une attaque sur nos nations était possiblement en préparation, nous avions raison de nous inquiéter.

Votre vision du monde nous intéresse, elle a quelques points à partager avec certaines visions à Menkelt, mais permettez-moi de préciser certaines choses quand notre vision des choses. Nous ne considérons pas la conquête de l'Empire Rhême sur notre île, ou de manière générale la civilisation rhêmienne, avec haine et avec autant de négativité. L'Empire est arrivé, il y a deux mille ans, avec son lot de massacres et de guerres effectivement. Nos lointains ancêtres, de terrifiants guerriers des forêts, se sont vaillamment battu, mais ont fini par plier face aux légions de cet empire, hélas pour eux. Mais la civilisation rhêmienne a par la suite profondément influencé notre civilisation, certes moins que d'autres nations du coeur de l'Eurysie, mais quand même suffisamment pour qu'il y ait encore de nombreuses traces aujourd'hui. Par sa philosophie, la religion comme l'avez si bien écrit, un savoir faire technique, des monuments et dans pleins d'autres domaines. Nous ne considérons pas cet apport avec mépris, ou comme une honte, comme bon nombre d'Eurysiens surement. Ni voyez pas ici une envie de remettre en cause ce que vous avez si bien écrit dans votre missive, voyez ici seulement une précision, car beaucoup chez nous continuent à admirer l'ancien Empire Rhême. Cependant, nous comprenons totalement que vous n'aillez pas cette même vision que nous. Nous sommes deux pays qui peuvent se révéler semblables, mais aussi extrêmement différents.

Suivant vos propos, ce que vous appelez ''impérialistes rhêmiens'' en Azur, nous l'appelons chez nous ''bourgeoisie cosmopolite''. Je pense ne pas trop m'avancer en écrivant que cela désigne en soit la même engeance qui participe à la ruine de nos nations via l'usure et l'impérialisme libéral qui nous répugne, mais juste sous un nom et un ressenti différent. Nous vous rejoingnons totalement là-dessus et partageons des objectifs communs. C'est donc avec un certain plaisir que nous aimerions travailler avec vous après les négociations qui auront lieu bientôt pour statuer sur l'état de la colonie Garmflüßensteinoise. Si vous êtes disponible et que les négociations aboutissent à une paix durable, nous aimerions vous proposer une rencontre chez vous entre nos dirigeants pour, nous espérons, bâtir des relations diplomatiques saines et plus poussés. En espérant que vous acceptez.

Permettez-moi aussi de préciser notre vision sur la race, en soit vous avez eu raison de l'utiliser. Cependant, quand nous exprimons le terme ''race'' à Menkelt, celle-ci est eurysienne, non celtique, nous considérons les Celtes comme une ethnie, non une race. Les Celtes font partie de ce que nous appellons la race eurysienne, comme les Germains, les Latins, ou les Slaves. Nous avons une vision pan-celtique qui considère que l'île Celtique doit appartenir aux peuples celtes autochtones, tout comme nous avons une vision pan-eurysienne qui considère que les Eurysiens appartiennent à un seul bloc civilisationnel et que ces derniers ont des intérêts communs et doivent, en conséquence, travailler ensemble. Tout comme j'imagine vous le pensez avec les pays afaréens, et vous auriez raison. Au fond, nos deux pays se ressemblent, bien que vous soyez plus avancés que nous !

Pour ce qui est de l'enlèvement du Sadr, nous avons accueilli cette nouvelle avec beaucoup de recul, de perplexité et de doute. Le Saint-Empire Menkelt a une tradition diplomatique assez romanesque et respectueuse de ses invités. Cependant, si l'Altrecht s'est potentiellement ridiculisé, le Chuyrann, ou plutôt le Sadr, s'est tout autant ridiculisé malgré lui. Je me dois d'être honnête d'ailleurs, comme vous l'êtes avec nous dans votre missive, mais ce parachutage dans un fauteuil en cuir suite à son rapt a plutôt déclenché des éclats de rire chez nous de par le burlesque de la situation. Quid aussi de la tentative pitoyable d'attaque du Churaynn sur la République des Trois-Nations, qui a lamentablement échoué. De l'instabilité de son régime après deux tirs de missiles venant de Karty également. Nous avons appris récemment qu'un membre du pacte afaréen, l'état de Finejouri, a signé des traités avec Cramoisie contre lequel... Le Churaynn a déclaré être son ennemi mortel.

Le B.N.E n'est certes pas aussi puissante que n'importe quelle autre organisation internationale, la cinquième roue du carosse comme vous dites, mais l'organisation s'est relevée péniblement de sa terrible chute il y a plus d'un an dû à des pays ayant quitté l'organisation. Notre faute d'y avoir accueilli des états manquant de cette vertu qu'est la stabilité et ceux, dans tous les sens du terme. Je n'essaie pas de donner des excuses à notre pays ou à notre organisation quant à ses échecs, preuve en est, ce que nous considérons effectivement comme un échec la chute de la Kartvélie. Je suis d'ailleurs étonné que vous n'aillez pas prit cet exemple plutôt qu'une affaire concernant uniquement la Rimaurie et le Jashuria et dont aucun autre membre du bloc n'y a été mêlé de prêt ou de loin à notre connaissance.

Enfin, si le Churaynn ou un de ses partenaires auraient lancé une quelconque attaque contre notre sol ou celui d'un de nos alliés, nous aurions tout simplement répondu proportionnellement. Nous n'avons pas la flotte de Velsna, ni même l'armée de l'air du Grand Kah, encore moins le nombre de missile de Carnavale, mais nous ne sommes pas non plus totalement sans défense.

Mais encore une fois je le redis, nous n'avions aucune intention belliqueuse et nous avons réagi dans une logique défensive. Si une guerre avait été déclenché, ce n'est pas nous qui l'aurions déclenché, suivez notre regard. Que Dieu nous garde d'un tel scénario d'un conflit généralisé. Ce que nous souhaitons, c'est travaillé avec vous ainsi qu'avec vos partenaires du P.A.S et c'est avec joie que nous sommes prêts pour une rencontre pour régler la situation !

Pour finir, le Saint-Empire Menkelt vous propose un échange d'ambasse avec votre nation, en espérant que vous acceptez cette demande.

Veuillez agréer, votre excellence Houria Ben-el-Teldja, nos salutations les plus distinguées, avec tout le respect accordé à votre nation,

Signé : Peter Kibener, Baron de Volzhan et Premier Ministre du Saint-Empire Menkelt.


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logo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan

Ministère des Affaires étrangères du Faravan



De : Monsieur Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


Le présent document à été rédigé en arabe dans sa langue originale, ceci en est sa traduction.


Cher ministre,


Très estimé homologue, je vous confirme en effet le besoin pressant de discrétion quant à ce sujet sensible. Pour des raisons évidentes, la perspective de discussions de paix avec Carnavale doivent rester confidentielles au cercle de l'Organisation des Nations Démocratiques et de ses observateurs comme vous l'avez justement fait remarqué. A ce titre, je peux vous confirmer que plusieurs signaux formels comme informels ont été envoyés vers la Principauté de Carnavale afin d'initier des pourparlers.

Malgré l'offensive militaire que nous conduisons contre cette dernière, les textes qui nous unissent au sein de notre alliance stipulent très clairement que la diplomatie doit être notre priorité. Ces textes prévoient également les dispositions qui nous autorisent a employer la force armée dans le cas d'une agression, et ce fut le cas en réponse à l'holocauste déclenché par Carnavale contre la capitale de l'Empire du Nord, Estham.

Vous l'aurez compris, la diplomatie n'a pas été en mesure d'apporter une réponse satisfaisante à l'ampleur du crime perpétré par la Principauté. Nous avons alors estimé que la réponse par les armes était devenue inévitable afin que la sécurité de nos états membres puisse être assurée à un degrés satisfaisant. Malgré cela, et comme mon collègue Pierre Lore a pu vous le dire, nous ne restons pas insensibles à la voie de la diplomatie. C'est d'autant plus le cas dés lors que nous sommes soucieux du sort des citoyens carnavalais pour lesquels la souffrance n'apporterait rien. Une résolution pacifique au conflit aurait également l'avantage de faire taire les armes et de préserver un grand nombre de vies humaines, civiles comme militaires. C'est donc au vu de ces considérations que nous avons initiés des propositions de pourparlers à destination de la Principauté de Carnavale.

Néanmoins, j'ai le regret de vous informer que ces propositions n'ont a ce jour pas abouties. En effet, les autorités carnavalaises ne semblent pas disposées à ouvrir quelque dialogue que ce soit. La nouvelle administration Castelage n'apporte visiblement que peux d'intérêts a la paix ou au bien être de ses citoyens. Nos objectifs ne pouvant être atteints par le dialogue, nous sommes ainsi forcés de poursuivre nos opérations militaire.

Je comprend ainsi les préoccupations que vous entretenez vis a vis de la menace chimique carnavalaise et de son entreprise coloniale en Afarée. Je me permet de mentionner à nouveau que la fin inconditionnelle du programme d'armes de destruction massives de la Principauté et la fin de la colonisation du territoire appelé "Cramoisie" figurent au sommet de nos préoccupations. De fait, nous ne pourrons être satisfaits tant que ces considérations, entre autres, ne seront prise en compte. Ainsi nous continuerons d'agir pour que nos demandes soient entendues, préférablement de grés, de force si nous y sommes contraints.

L'OND partage vos remarques quant à la continuité qui subsiste d'une part entre la nouvelle administration carnavalaise et la colonie de Cramoisie mais également entre les élites Castelage et leurs prédécesseurs. C'est d'ailleurs pour cette raison que la responsabilité des crimes commis par Carnavale, passés comme présents, incombera également aux gouvernements présents et futurs de la Principauté. Aucuns d'entre eux ne pourront se défausser en renvoyant la charge aux administrations passées.

En ce qui concerne un antidote contre l'agent chimique cramoisie, j'ai malheureusement peur qu'il ne puisse être obtenu par la voie du dialogue provenant de notre côté. Vous l'avez dit, nos intérêts convergent sur votre demande. C'est pour cette raison que je peux vous assurer que j'aurais l'honneur de la porter a l'ordre du jour d'une éventuelle réunion dans le cas ou la Principauté de Carnavale se déciderait à dialoguer avec nous. J'ai conscience que cette réponse ne sera pas satisfaisante au vu des fortes attentes que vous avez à ce sujet. Je peux aussi vous confier que ce n'est pas non plus l'issue que nous aurions espéré. Que ce soit a la fois pour la perspective de pourparlers avec Carnavale mais également face au désarmement de la menace chimique carnavalaise. Ainsi et pour l'heure, je ne peux que vous encourager a continuer a poursuivre des voies alternatives pour tenter d'obtenir cet antidote.

En parallèle, je vous informe que le Faravan a envoyé des unités d'investigation Bactériologique et Chimique à Estham. Par ce déploiement, nous souhaitons étudier les agents chimiques carnavalais et par la même occasion développer les techniques et produits qui seraient les plus a même de les contrer. Le programme d'armes chimiques que nous avons lancés à également pour mission d'anticiper ce genre de menaces et de développer les contre mesures adaptés à la défense de nos populations. Nous vous tiendrons au courant si des avancées ressortent de ces pistes d'étude.

Sur le pacte de sécurité afaréen que vous proposez, je vous renouvelle l'intérêt de la république faravanienne pour ce projet et vous confirme que nous avons l'intention d'envoyer une délégation à la conférence inaugurale. Nous avons pleinement le souhait de nous investir dans une organisation qui pourrait enfin privilégier l'approche diplomatique au sein de notre continent afaréen. Naturellement, le Faravan est particulièrement sensible à la décolonisation du Pays des Trois Lunes, comme vous le savez.

A propos de votre statut d'observateur au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques, j'ai le plaisir de vous convier à participer à la prochaine réunion de notre Conseil Général. Nous y aborderons la proposition d'adhésion de la Grande République de Westalia au sein de notre organisation. Seront également débattus la position que doit adopter l'alliance vis à vis de la Fédération de Sterus. Nos Etats membres souhaitent que votre participation à cette réunion puisse enrichir notre réflexion sur ces sujets. J'espère ainsi que vous accepterez cette invitation et que nous aurons l'honneur de vous retrouver en session du Conseil Général pour évoquer avec vous cet ordre du jour.


En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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Ministère impérial des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt


De la part du Premier Ministre du Saint-Empire Menkelt, Sir Peter Kibener, représentant de sa majesté l'Empereur Arthur XIV.
À l'attention de son excellence Houria Ben-el-Teldja, en sa qualité de ministre des affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur

Objet : Rien ne change pour le processus de paix, mais pour Churaynn...

Que la paix du seigneur soit sur vous,
Votre excellence Houria Ben-el-Teldja,

Hélas, ce que nous redoutions le plus vient d'arriver, le Churaynn a dépassé les limites de l'acceptable en lançant trois missiles balistiques sur le territoire Altrechtois il y à quelques heures. Le gouvernement impérial menkien tient cependant à vous rassurer, le processus de paix dans la colonie grammatikaine continue et l'entrevue pour le statut sur la décolonisation devrait bientôt se dérouler chez la République des Trois-Nations. Je pense sans trop m'avancer que cette rencontre aboutira sans aucun problème à une paix durable qui satisfera chaque partie.

Cependant, les actions irrationnelles et impulsives de Churaynn nous mettent dos au mur, nous sommes obligés de lui déclarer la ''guerre'' au vue des actions du gouvernement Churaynn. Ce que nous ferons sans doute bientôt, dans une conférence de presse pour clarifier notre position vis-à-vis de cette attaque. Mais cela ne sera qu'une déclaration de guerre ou nous ne ferons que nous défendre. Par cela, j'entends que si nous croisons un seul soldat, un seul navire de combat, un seul avion de chasse ou toute autre menace militaire Churaynn en Mer blanche, proches de nos côtes dans l'Océan de l'Espérance ou des territoires proches des frontières des nations du B.N.E, cela entraînera automatiquement une réponse militaire de notre part, en clair, nous n'attaquons pas, nous défendons. Ce n'était pas ce que nous voulions, mais le Churayn nous a forcé à adopter cette position. Nous pensons, de toute façon, que le Churaynn va bientôt regretter cette action. En effet, par déduction, nous pouvons voir que les tirs ont été faits en mer Leucytalée, je ne pense donc pas que les forces fortunéennes vont apprécier l'attaque Churaynn en pleine mer. En soit, nous n'avons techniquement rien à faire.

Malgré tout, nous espérons donc que notre attitude vis-à-vis de Churaynn, purement défensive pour rappel, ne dégradera pas les débuts de relations que nous entretenons avec votre califat ou même avec Marcine et les autres membres du Pacte Afaréen de Sécurité. Soyez certain que nos intentions ne sont que la paix, et une paix juste, mais nous ne pouvons pas en tant qu'allié au sein du B.N.E rester sans rien faire face à une attaque militaire du Churaynn.

Pour tout vous dire, nous considérons maintenant l'attaque du Churaynn et le blocus de la colonie Grammatikaine comme deux affaires différentes maintenant.

Veuillez agréer, votre excellence Houria Ben-el-Teldja, nos salutations les plus distinguées, avec tout le respect accordé à votre nation,

Signé : Peter Kibener, Baron de Volzhan et Premier Ministre du Saint-Empire Menkelt.


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Bureau des Affaires étrangères

Très chers homologue,

Nous vous contactons ici par rapport à notre principal préoccupation qui est le conflict ou si je puis dire les tensions plus que extrême qui se déroule actuellement sur notre continent et plus précisément contre la colonie de Garmflüßenstein. Vous trouverez si dessous le rapport effectué par l'Etat Major Royal effectué sous la demande de Sa Majesté Louis II pour notre royaume. Ce rapport est donc destiné pour le Royaume de Finejouri cependant étant allié très proches nous considérons important que vous sachiez les options débattue en se moment pour essayer d'apaiser le conflict et de maintenir la paix.

RAPPORT D’ÉTAT-MAJOR AU ROI DE FINEJOURI

Classification : TRÈS SECRET – Diffusion restreinte Roi / Conseil de Guerre/ Allié Proche
Objet : Situation en Afarée Centrale (colonie garmflüßensteinoise) – Implications BNE / PAS Options militaires pour le Finejouri




Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
“On ne frappe qu’au point décisif.”
Que Votre Majesté ordonne, et nous exécuterons.
— État-Major Royal de Finejouri—


Cordialement,

Sous ordre directe de Sa Majesté Louis II
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Communiqué solennel du Grand Royaume du Roi des Rois Kémimide
Maître de nombreuses nations, Souverain des peuples d’Afarée, des rives du Nadir aux hauts-plateaux de Tembouk, et des confins du monde

À l’attention de toutes les satrapies extérieures, enfants de l’Afarée

Peuples afaréens, souverains et conseils des royaumes et républiques qui bordent nos fleuves et nos montagnes, écoutez la parole qui émane du Trône : le Roi des Rois vous adresse, une invitation dont la dignité impose d’elle-même le respect, car elle procède de la responsabilité que nous partageons envers l’Afarée tout entière. Que nul n’y voie une main qui s’impose sur sa juridiction : vous demeurez extérieurs à l’Empire dans l’exercice de vos lois et de vos sceptres ; mais vous n’êtes pas étrangers à sa protection, car l’Empire vous tient en satrapies extérieures, membres reconnus d’un même corps historique et moral que le Roi des Rois s’est juré de garder. C’est en cette qualité, qui n’amoindrit ni votre honneur ni votre souveraineté, que Sa Majesté vous convie, avec solennité et bienveillance, à vous joindre sous son égide pour délibérer ensemble de ce qui, désormais, exige l’attention unanime de l’Afarée : le destin de la Kabalie.

Depuis des mois, la Kabalie endure l’épreuve, et chacun sait, sans qu’il soit besoin d’en noircir davantage l’encre, que la main de Carnavale pèse sur elle avec une brutalité dont le souvenir souillera quiconque aura détourné le regard. La Kabalie n’est pas une marge lointaine ni un litige d’érudits : elle est une part sensible de notre monde, un pivot de nos mémoires, un peuple dont la voix s’affaiblit sous la poussière des ruines et le vacarme des armes. Quand la Kabalie s’étiole, c’est l’Afarée qui se disperse ; quand la Kabalie est menacée, c’est la personne même du Roi des Rois qui est atteinte, car le souverain impérial n’est pas un simple monarque de frontières, il est le protecteur sacré des siens. Dès lors, persister dans le mutisme ou la solitude serait trahir l’évidence : aucun État afaréen ne peut, sans se renier, laisser ce peuple affronter seul la nuit qui se referme.

C’est pourquoi Sa Majesté vous invite à paraître, par délégation dûment accréditée, à une grande réunion tenue sous l’autorité du Trône, afin que l’Afarée, rassemblée, parle d’une seule voix. Il ne s’agit pas d’une tribune eurysienne (creuse) ni d’un décor de protocole, mais d’un moment grave où les souverains, dirigeants et leurs envoyés prendront, face et avec le Roi des Rois, la mesure des devoirs qui s’attachent aux liens de parenté politique que nous revendiquons depuis des siècles. Chacun sera entendu dans l’ordre, chacun exposera sans feinte la vérité de sa position, et tous, à la fin, auront à cœur d’ordonner leurs volontés pour que, de l’assemblée, sorte une parole ferme : une parole qui fixe la ligne d’action commune, qui établisse le secours immédiat, qui dessine la restauration possible, qui préserve la Kabalie des appétits étrangers et l’enracine, après l’orage, dans l’espace naturel de l’Afarée. Ainsi, l’on ne se contentera pas de commenter la douleur ; l’on se disposera à la soulager, par des voies concrètes de soutien humanitaire, de coordination logistique, d’accueil raisonnable des familles déplacées, de protection des routes, des ports et des greniers, et, si la sagesse collective l’ordonne, par l’appui diplomatique et économique susceptible de rompre l’étau qui l’écrase.

Que nul ne s’inquiète cependant d’y voir un empiètement sur ses prérogatives : l’Empire ne revendique ni vos sceaux ni vos lois ; il affirme la primauté d’un devoir de protection, et rappelle la hiérarchie morale qui unit l’Afarée autour du Trône et de vos indépendances. Cette hiérarchie n’humilie personne : elle ordonne, elle stabilise, elle garantit que la parole du Roi des Rois, lorsque les temps sont dangereux, demeure le point fixe vers lequel se tournent les regards. En conséquence, les échanges relatifs à cette réunion devront être adressés directement à Sa Majesté, selon le protocole impérial, dans les formes respectueuses qui sont dues à son rang ; pour ce qui touche à la sûreté des déplacements, à l’acheminement des délégations, à l’usage éventuel et strictement neutre des ports impériaux, il reviendra au Triumvir de la Guerre, Baruk Altemar, d’en fixer les modalités pratiques ; pour l’hébergement, l’intendance et la comptabilité des dépenses, le Triumvir du Trésor, Zakhna Mendel, arrêtera les dispositions nécessaires ; et pour l’ordre public, la circulation, la tenue des salles et la police des cérémonies, le Triumvir de l’Intérieur, Hadrien Sulkar, veillera, avec ses services, à ce que rien ne vienne troubler la dignité des travaux. Vous recevrez, en temps utile, les indications de date, de lieu et de rite, transmises par la diplomatie, et chacune de vos chancelleries saura reconnaître, dans l’invitation scellée du Sceau d’Or, l’empreinte du Trône.

D’ici là, Sa Majesté vous enjoint, avec la fermeté douce d’un père à ses enfants, de préparer la substance de vos positions : non des slogans, mais des engagements ; non des prudences qui masquent l’inaction, mais des offrandes de bonne volonté qui puissent être tenues sans péril pour vos peuples. Il s’agira d’envisager, avec lucidité, l’accueil provisoire d’une part mesurée des déplacés kabaliens selon les capacités de chacun, l’ouverture de couloirs humanitaires sous garantie commune, la création de fonds d’assistance placés sous la garde conjointe des satrapies extérieures et de l’Empire, la préservation absolue de la neutralité des zones mises à disposition par l’Empereur, neutralité sans laquelle toute aide se transformerait en prétexte de discorde, et enfin l’harmonisation des démarches diplomatiques afin que l’Afarée ne parle pas en chœur dissonant, mais comme une seule puissance aux voix multiples. Que nul n’ignore, en outre, que la dignité de cette œuvre tient à l’attitude de chacun : la courtoisie entre délégations sera observée avec une rigueur comparable à celle que l’on exige sur un champ de manœuvre ; toute offense au Trône, au peuple kabalien, ou à l’un quelconque des peuples afaréens, sera tenue pour une faute contre l’unité.

Si l’on vous invite, c’est parce que l’instant n’admet plus les demi-mesures. L’Afarée est plus grande que l’addition de ses frontières ; elle est une famille politique, un espace spirituel et historique dont le Roi des Rois est le garant. Répondre à cet appel, c’est vous hisser à la hauteur de votre propre histoire ; y manquer, c’est vous résigner à voir se défaire, morceau par morceau, ce que des générations ont patiemment bâti. Que chacun vienne donc avec l’assurance de son rang, avec l’humilité de celui qui sait ce qu’il doit à plus vaste que lui, avec le courage tranquille des gouvernants qui préfèrent la charge du devoir aux commodités de l’inaction. La Kabalie nous regarde ; l’Afarée nous regarde ; et le monde, qui nous observe, apprendra aujourd’hui si notre unité est un mot d’apparat ou une réalité capable de secourir les siens.


Scellé sous l’autorité de Sa Majesté le Roi des Rois, Protecteur des Peuples d’Afarée.


" Scellé sous mon autorité, "
Sa Majesté le Roi des Rois

Le Corps des Scribes transmet et porte foi au présent communiqué, et demeure à la disposition des satrapies extérieures pour toute correspondance relevant du protocole Impérial.
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Axis Mundis,

Au Secrétariat de la mosquée des étoiles, son Altesse rayonnante le calife Qublai.

Excellence,

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Salut et fraternité,

Actée Iccauthli
Au nom du Comité de Volonté Publique
7435
Bureau des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie


Objet : Réponse


Madame Houria Ben-el-Teldja, Ministre des Affaires Étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur,

Avant toute chose, permettez nous de vous remercier pour cette missive. Oui, le simple fait que vous ayez daigné nous envoyer une missive plutôt que de venir déployer vos navires dans nos eaux et bombarder nos villes comme semblent le privilégier certains de vos partenaires sans même chercher à discuter comme de parfaits abrutis préhistoriques incapables de régler leurs problèmes autrement que par la violence gratuite et disproportionnée, ce simple acte nous montre bien que, comme nous, vous privilégiez toujours la diplomatie à l'usage automatique des armes et de la guerre. Nous avons déjà bien à faire chez nous, en Rimaurie même, pour perdre notre temps et nos moyens dans un conflit ingagnable pour un morceau de terre sans intérêt à l'autre bout du monde. Vous vous doutez bien que ce n'est pas par gaieté de cœur que nous déployons des milliers d'hommes et de femmes qui préféreraient de loin rester dans leur famille, avec leur conjoint, leurs enfants, leurs amis, à défendre leur terre menacée depuis des décennies par l’engeance communiste, plutôt que d'aller se battre à l'autre bout du monde, au milieu d'un continent qu'ils ne connaissent pas, contre un peuple qu'il ne déteste pas, pour défendre une cause qu'il méprise, l'esclavage et le colonialisme. Nous n'avons pas envie d'envoyer ces gens en Afarée mais nous y sommes contraints par la promesse que nous avons fait.

En effet, notre appartenance au Bloc Nationaliste Eurysien nous oblige à défendre chacun de ses membres dont l'État Garmflüßensteinois, lequel avait justement été la cible de menaces de guerre répétées de la part du Churaynn qui ne voit pas la Zentralafarea comme un peuple à décolonisé mais comme un territoire facile à envahir et une bonne base pour se tailler son propre empire. Si l'Armée Nationale Rimaurienne est déployée au Garmflüßenstein Afaréen, ce n'est nullement pour prolonger une guerre coloniale dont nous n'avons que faire et à laquelle nous sommes d'ailleurs opposés mais pour assurer la protection d'un allié trop faible pour se défendre seul face à une puissance étrangère, impérialiste et agressive. Vous l'avez vous même suggéré : notre nation est des plus isolées sur la scène Eurysienne. Alors, avec le peu d'alliés que nous comptons, croyez vous vraiment que nous avons les moyens de leur refuser ce que nous leur devons ?

De plus, n'oublions pas que la Zentralafarea fait, certes, l'objet d'une insurrection séparatiste pour l'indépendance du territoire vis à vis du Garmflüßenstein, mais est également le terrain d'une guerre civile entre orthographistes et monarchistes Garmflüßensteinois, les premiers défendant leurs positions tandis que les seconds, alliés à la résistance locale, cherchent à s'emparer par la force du pouvoir tant en Zentralafarea que dans sa métropole. Une victoire militaire des indépendantistes en Zentralafarea leur permettrait, à eux, d'obtenir l'indépendance, la liberté et l'égalité de droit qu'ils réclament, et à nous, membres du BNE, de ne plus avoir à nous occuper d'une colonie qui, si elle a pu autrefois faire la réussite économique du Garmflüßenstein, est aujourd'hui bien trop instable et vulnérable pour lui être d'une quelconque utilité. En revanche, une victoire des indépendantistes serait également une victoire des monarchistes, lesquels ne se contenteraient assurément pas de la libération d'un petit territoire éloigné de plusieurs milliers de kilomètres de chez eux et obtiendraient sans mal le soutien du nouveau gouvernement indépendant de l'actuelle Zentralafarea, que nous pouvons sans mal supposer plus enclin à récompenser ceux qui ont lutté avec eux pendant des décennies pour leur liberté plutôt qu'à garantir des relations cordiales avec le même pays qui les a opprimé et massacré pendant des siècles, faisant de la Zentralafarea une base arrière potentielle pour une extension du mouvement monarchiste en Eurysie même. Dans tous les cas, une victoire des forces anti-gouvernementales en Afarée aurait pour conséquence secondaire de mettre en évidence les faiblesses du régime orthographiste et de prouver à l'opposition la moins farouche qu'il peut être renversé par la force, la convainquant de prendre les armes à son tour. En bref, une indépendance brutale de la Zentralafarea, obtenue par la violence, ouvrirait la voie à une chute du régime orthographiste, ou du moins à une perte de crédibilité et de soutien populaire, et donc à un affaiblissement du Bloc Nationaliste Eurysien.

En revanche, si une indépendance violente de la Zentralafarea est pour nous inacceptable, une victoire militaire du Garmflüßenstein et plus généralement du BNE contre la résistance monarcho-indépendantiste nous apparaît inenvisageable car, même si nous disposons d'un très large avantage technologique et matériel voire même, selon nos estimations et au vue de la faible population de la Zentralafarea, de la supériorité numérique, les rebelles indigènes ont un avantage que nous n'avons pas : leur combat est juste. Leur lutte c'est la liberté, celui des orthographistes c'est l'esclavage. Leur combat c'est l'égalité, celui de Weinel et consort c'est l'oppression. Pour chaque jeune centre-afaréen tué au combat pour défendre sa cause, une centaine d'autres l’élèveront en martyr et prendront à leur tour les armes pour honorer sa mémoire. Pour chaque Eurysien mort pour maintenir un système qu'il désapprouve sur un sol qui n'est pas le sien, une centaine d'autres se soulèvera pour réclamer le retour des survivants dans leur maison. Le Garmflüßenstein ne pourra jamais écraser son ennemi car, son ennemi, ce n'est pas un pays, ni une armée. Son ennemi, c'est une idée, un concept : la liberté, l'indépendance, la justice. Et pour nous même combattre de toutes nos forces le socialisme béat depuis plus que de quatre-huit ans, nous savons certainement mieux que quiconque Ô combien les idées sont difficiles à tuer.

Alors si nous ne pouvons ni gagner ni perdre, il ne nous reste que la paix. Et c'est pour cela que la Force Expéditionnaire Rimaurienne a été déployée en Zentralafarea. Pas pour prolonger une guerre coloniale mais au contraire pour y mettre fin, pour y imposer la paix. À notre façon. D'un côté, au nord, les monarcho-indépendantistes. De l'autre, au sud, les loyalistes orthographistes. Et au milieu : nous. Si l'un des deux camps souhaitent s'attaquer à l'autre, il devra d'abord passer par nous et, qui qu'il soit, nous lui barrerons la route et lui rendrons au centuple la moindre de ses attaques. Celui qui s'acharnera à vouloir faire la guerre s'écrasera sur nos lignes aussi surement que s'il s'était lancé dans la traversée d'un champ de mines à dos d'éléphant. Peut-être sauront-ils se contenter de cet état de fait, celui d'un pays coupé en deux, mais nous n'en croyons rien. Personne ne souhaite vivre dans un pays coupé en deux. Personne ne souhaite être séparé de sa famille et de ses amis. Personne ne souhaite voir son frère comme un étranger en sa propre maison.

Alors ils n'auront d'autres choix, tous, orthographistes comme monarchistes, indépendantistes comme loyalistes, que de s'asseoir ensemble à la table des négociations et à discuter ensemble pour trouver une solution équitable acceptée par tous. Et la solution que nous, Rimauriens, proposons et défendrons, c'est une Zentralafarea libre et en paix, un État Garmflüßensteinois maintenu dans son honneur, une amitié renouvelée entre Afaréens et Eurysiens et des milliers de soldats Rimauriens, de retour dans leur pays et leurs familles, le cœur empli de la fierté d'avoir fait une bonne chose alors que le monde entier, aveugle, n'y voit que les ténèbres et la noirceur.

Nous ne sommes ni le mal ni la barbarie auxquels nous sommes bien trop souvent réduits. Nous n'avons pas non plus l'égo de nous prétendre être les représentants du bien, nous ne sommes pas des héros, nous ne prétendrons pas être guidés seulement par notre générosité désintéressée, vous auriez aisément compris que nous avons un intérêt à ce que la Zentralafarea soit en paix. Mais que notre action soit intéressée ou pas ne change rien à son effet : nous n'apportons pas la guerre, nous apportons la paix. Et si notre façon d'apporter la paix peut vous sembler cynique, brutale voire même cruelle, si elle repose sur le fait d'instaurer un ordre rejeté par tous les camps et toutes les populations pour les contraindre à s'unir contre lui, comprenez que l'alternative, c'est le chaos.

Au plaisir de vous avoir lu, et bien plus encore de vous avoir répondu.

Veuillez agréer nos sincères salutations.

Emanuel Wölfflin, Ministre des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie, 29 Mai 2017

Blason de l'Etat Nouveau de Rimaurie
2754
.


A l'attention de Son Excellence Madame Houria Ben-el-Telja, Ministre des Affaires étrangères du califat constitutionnel d'Azur


De la part de Madame Nesrine Marahavi
Héraut de la Confédération de Qadishapolis




Madame Ben-el-Telja,

Je me présente, je suis Nesrine Marahavi, Héraut de la Confédération de Qadishapolis. Notre État multiculturel est sorti de sa léthargie et entame son ouverture vers le monde. La cité trois fois sainte a été pendant trop longtemps dans l'ombre de l'isolement et nous avons décidé de l'en sortir.

Si je vous contacte aujourd'hui c'est car la Confédération de Qadishapolis a été quelque peu troublée par les évènements survenus dans le Canal de Sudéiss. Vous le savez sans doute mais ce passage entre la Mer Blême et la Leucytalée est partagé à la fois par la Confédération de Qadishapolis et l'Empire de Churaynn. Comme vous le savez aussi, ce dernier est devenu un acteur important dans la région, non pas par ses capacités mais plutôt par ses actions coup de poing à répétition. Nous avons tenté d'entrer en contact avec la diplomatie churaynne, nous l'avons fait notamment car les échanges de missiles entre l'Empire et feu l'Empire altrechtois avaient finis par toucher directement le canal de Sudéiss. Toutefois, et à notre grand regret, nous n'avons eu aucune réponse de la part de Walemir.

Jusqu'ici le Califat Constitutionnel d'Azur n'est pas concerné. Cependant, et en vertu d'un traité signé avec l'Empire de Churaynn, vous avez annoncé avoir déployé des troupes devant l'entrée Est du canal, tout en y construisant par la même occasion une base militaire. Ne vous méprenez pas et ne voyez-là aucun jugement concernant ces actions, nous ne nous permettront jamais de donner des leçons à qui que ce soit. La Confédération a en effet fait vœux de neutralité en tant que gardienne de la ville trois fois sainte de Qadishapolis. Néanmoins, nous avons été surpris de vous voir déployer tant d'effort sans nous avertir, même s'il y est clair que nous n'avons pas mot à dire quant aux actions de quiconque et que rien ne vous oblige à nous prévenir. Mais, plus que la surprise, c'est le doute voire la peur qui ont été les deux émotions principales lors de cet épisode. Nous ne sommes qu'un petit État à peine sorti de notre réserve et novices sur la scène internationale, et nous avons compris que notre statut à part ne nous protège pas d'être une victime collatérale voire la cible d'un État peu scrupuleux.

Mais nous savons que l'Azur ne fait pas partie de ces États et qu'il est sans doute l'interlocuteur le plus fiable du continent afaréen actuellement. C'est pourquoi nous vous proposons dans un premier temps de procéder à un échange d'ambassade afin de commencer de la meilleure des manières les relations entre nos deux nations. Une ambassade azuréenne à Eliopolis aurait sans doute levée tout nos doutes lors de l'épisode du canal de Sudéiss. Ensuite, nous vous invitons à Eliopolis afin de pouvoir discuter de vive voix des évènements susmentionnés mais aussi pour aborder d'autres points afin d'établir une coopération efficace entre nos l'Azur et Qadishapolis.

Nous espérons de tout cœur que nos requêtes seront entendues.

Avec l'expression de tout notre respect,

Nesrine Marahavi
Héraut de la Confédération de Qadishapolis
4085
Armoiries marcinoises/éthiopiennes

Missive à l’adresse du Califat Constitutionnel d’Azur.

Son Excellence Désiré Floubou, Chargé aux Affaires Afaréennes de Son Excellence Aimé Bassé, Ministre des Affaires étrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine, Mafalmé de Marcine et Le’ul de Kalindi.
À
Son Excellence Houria ben-el-Tedja, Ministre des Affaires étrangères de Sa Sémillante Altesse Kubilay Ibn Sayyid, Calife d’Azur.

Objet : Réponse à votre précédente missive.

Votre Excellence,

Nous tenons à vous remercier pour l’entier soutien que vous témoignez à l’initiative prise par les États signataires du Protocole de Marcine. Nous avons aussi tenu à vous rassurer sur notre détermination à décoloniser l’enclave de la Zentralafarea le plus pacifiquement possible. En encourageant, de manière brutale je vous l’accorde, les autorités de Madame Weinel à coopérer et à reconnaître l’importance des négociations avec les représentants indépendantistes. Nous resterons intraitables sur un point en particulier ; le retrait total des forces du B.N.E et du Grammatika ainsi que l’indépendance de la Zentralafarea. Nous aussi nous refusons de confondre indépendance et autonomie, notamment lorsque cette dernière ne sera que toute relative et restera inféodée au bon vouloir d’un gouvernement autoritaire et despotique, autrement dit cela deviendra une victoire temporaire et précaire.

Nous sommes aussi conscients que le risque de voir ce jeune état devenir la proie des autres puissances locales est grand. Il se peut même que certains États signataires du Protocole de Marcine aient déjà des plans et des arrières pensées pour mettre sous tutelle ce territoire. De ce fait, nous tenons aussi à aider la Zentralafarea à pouvoir compter sur des partenaires solides et stables et éviter qu’elle ne devienne le tributaire d’une puissance peu scrupuleuse évoluant parfois à quelques centaines de kilomètre de Liptako. Ainsi, nous sommes certains que vous seriez les premier à entrer en contact avec les autorités locales ayant nouvellement acquis l’Indépendance. Car tout comme vous ne souhaitez pas devenir le seul cœur de l’Afarée, le Royaume ne souhaite pas voir la Zentralafarea devenir le partenaire exclusif sur bien des domaines de la poignée d’Etats ayant adhéré au Protocole de Marcine.

Nous prenons aussi très au sérieux votre proposition de la mise en place d’un processus de décolonisation faisant appel à tout les acteurs impliqués dans cette mise sous blocus. Cela nous paraît équitable tout en permettant à chacun de pouvoir défendre ses intérêts devant les autres membres de ce Conseil tout en conférant aux forces indépendantistes de quoi garder la main sur les débats et les orientations du Conseil. Cela permettra de retirer une grande partie des troupes présentes sur place amenant en retour le retrait des armadas des États signataires du Protocole de Marcine. Nous espérons seulement que les différents états ne tentent pas de faire systématiquement Veto à toutes les avancées qui seront proposées.

Nous aimerions par ailleurs soulevé un point qui nous paraît essentiel ; la mise en place d’une force internationale sur place pour éviter que des affrontements inter-ethniques aient lieu. Comme vous le savez, la domination coloniale du régime orthographiste a malheureusement amené une haine tenace entre Blancs et Noirs, voire même une rivalité entre ethnies locales pour pourvoir les postes de l’administration coloniale. Ainsi, la sécurité de ces différents groupes nous préoccupe au plus haut point, d’autant plus que s’ajoute à cette équation bien complexe les Monarchistes eurysiens qui souhaitent pouvoir s’installer sur place pour faire de la Zentralafarea une base arrière de leurs opérations anti-orthographiques… Offrant ainsi un cocktail explosif qu’il faudra éviter de déstabiliser. Et là encore, la question des descendants de colons se pose ; doivent-ils acquérir le statut de sous-citoyens, se faire expulser ou s’intégrer à la nouvelle société post-coloniale ? Bien des interrogations subsisteront, mais je doute que des plans à long terme aient été préparés par les Indépendantistes sur le sujet.

Si les négociations venaient à échouer, il est certain que nous n’hésiterons pas une seule seconde à envisager une coordinations de nos services secrets pour agiter encore plus la colonie, tout en aggravant l’approvisionnement des troupes locales. S’ils doivent être faits comme des rats, nous les affamerons impitoyablement et nous espérons pouvoir coopérer au mieux avec le Califat. L’Afarée et le monde regardent les États signataires du protocoles de Marcine tandis que les locaux attendent des résultats concrets. Dès lors soyez assuré que la main de l’Amiral ne tremblera pas.

Bien cordialement.
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Courrier diplomatique officiel


À l'attention de Madame Houria Ben-el-Telja
Ministre des Affaires étrangères

Porto Qarima, le 28 juillet 2017
Objet : Prise de contact diplomatique



Madame l’Ambassadrice,

Dans le cadre de la sortie de son isolationnisme et du développement de ses relations internationales, je vous contacte aujourd'hui au nom de la République Fédérale de Kéran.

Nous trouvons en effet important de commencer la normalisation de nos relations en priorisant les autres pays du continent Afaréen. Nous sommes en effet intimement convaincus qu’une Afarée influente et développée ne pourra qu’être bénéfique pour le reste du monde.

Le Kéran, par sa position stratégique autour de la Manche Dorée est un pays commerçant, libéral et résolument tourné vers l’avenir. Conformes à leur devise “Ouverts sur la mer, Unis par la loi”, les Kéranais et Kéranaises s’évertuent à maintenir sur les mers du globe une présence sûre, ouverte et égalitaire. Ce souhait est concrétisé par les actions menées par la Haute Cour de l’Amirauté. Cette autorité judiciaire se consacre au droit maritime et à l'arbitrage commercial et a une portée internationale.

Nous avons conscience de la faible portée de cette institution dans votre système judiciaire en raison de la situation géographique de votre pays, mais cette cour possède également un volet commercial avec des prérogatives dépassant les affaires maritimes. De futures annonces et propositions seront transmises à la communauté internationale afin d’ancrer cette vénérable institution qu’est la Haute Cour dans le maximum de pays du monde.

Préalablement à toute avancée sur ce sujet et afin de développer nos relations diplomatiques et commerciales, nous souhaiterions ouvrir une ambassade au sein de votre capitale, Agatharchidès.

Nos besoins en pétrole et minerais sont cruciaux pour continuer à développer notre industrie et nos infrastructures. Nous espérons de futurs échanges fructueux avec Petrazur et Azurium.

Nous serons également ravis, si vous le souhaitez, d'accueillir une de vos représentations au sein de Porto Qarima, notre capitale.

En espérant de futurs échanges fructueux,


signature Afonso Masude
Ministre des Affaires Etrangères



République fédérale de Kéran
Ministère des Affaires Étrangères

Hôtel de la Diplomatie – 12, Quai des Consuls
Quartier fédéral – Porto-Qarima (DF) 1001
KÉRAN
contact@diplomatie.gouv.krn


Ouverts sur la mer, unis par la loi
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À l'attention de Son Excellence Madame Houria Ben-el-Telja,
Ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur,


De madame la Ministre des Affaires Extérieures de la Démocratie du Sunjin, Ch'ae Ji-Eun,Fait le 02 Septembre 2017À Saya,
Objet : Proposition d'un partenariat stratégique pour la prospérité et la liberté économique au Nazum


Salutation excellence, que la paix et la prospérité plane sur votre nation. Que votre peuple puisse-t-il être et demeurer heureux, épanoui et libre. Puissiez-vous, votre famille et vos proches, ainsi que celle et ceux de votre dirigeant, être en bonne santé.


Excellence,

La sagesse avec laquelle le Califat navigue les complexités du monde moderne, en préservant son héritage tout en assurant sa prospérité, est un modèle de pragmatisme et de vision stratégique qui nous pousse, aujourd'hui, à vous contacter. Notre jeune État, bien que de tradition et de culture différentes, partage avec l'Azur une conviction fondamentale : la prospérité des peuples repose sur la liberté des échanges, la sécurité des investissements et un cadre juridique stable qui favorise l'initiative privée. Nous observons avec une inquiétude croissante la montée, dans notre région et au-delà, de doctrines collectivistes qui étouffent l'économie, découragent l'innovation et cherchent à imposer une uniformité idéologique contraire à la nature humaine.

Dans ce contexte, nous sommes convaincus que les nations qui comprennent l'importance vitale du commerce et de la finance pour le développement doivent renforcer leur dialogue et leur coopération. Votre nation est un pilier de stabilité et un acteur économique majeur en Afarée ; la nôtre aspire à devenir une porte d'entrée fiable et dynamique pour le commerce au Nazum oriental.

Nous sommes conscients que la récente suspension de votre Plan Gazier marque une réorientation de votre stratégie économique vers des secteurs d'avenir. C'est précisément dans ce domaine que nous percevons des synergies potentielles ! Notre port de Saya est en pleine modernisation pour devenir une plateforme logistique de premier plan, capable d'accueillir les technologies et les biens d'équipement nécessaires à la transition que vous entreprenez. En retour, les marchés azuréens représentent une destination de choix pour les produits manufacturés et les services qui commencent à émerger de notre écosystème économique naissant.

Excellence, nous cherchons un partenariat d'intérêts mutuels, fondé sur une compréhension commune des mécanismes de la prospérité. Nous serions particulièrement honorés d'accueillir à Saya une délégation commerciale et technique de votre nation pour explorer concrètement les opportunités d'investissement et de commerce entre nos deux États. Une telle visite serait, nous en sommes persuadés, le premier pas vers une relation fructueuse et durable.

Veuillez agréer, Excellence, l'expression de ma plus haute considération.

Ch'ae Ji-Eun
Ministre des Affaires Extérieures de la Démocratie du Sunjin
1822
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Courrier diplomatique officiel


À l'attention de Madame Houria Ben-el-Telja
Ministre des Affaires étrangères

Porto Qarima, le 13 septembre 2017
Objet : Signatures de Traités et Organisation Visite Diplomatique



Madame Ben-El-Teldja,

C’est avec joie que nous avons reçu votre missive à la suite de notre courrier de juillet dernier.

En ce sens, considérez que votre ambassade kéranaise sera pleinement opérationnelle d’ici le 23 septembre prochain. Nous accueillerons avec tous les honneurs qu’il se doit Monsieur l’ambassadeur Nissam al-Dîn al-Firi.
Nous allons dépêcher, en parallèle, un ambassadeur qui prendra ses quartiers au sein de votre capitale, Agatharchidès.

Ces premiers échanges diplomatiques sont de bon augure pour la suite de nos relations et votre souhait de signature du Traité de Sultaniya nous conforte en ce sens. Nous allons, dans les prochaines semaines, diffuser à l’international ledit traité et nous serons ravis de vous compter comme le premier signataire de celui-ci. Je ne manquerai pas de revenir vers vous lorsque cela sera effectif.

En attendant cette première signature, nous partageons la nécessité d’établir entre nos nations un accord de coopération maritime. Cet accord-cadre viendra consolider les termes du Traité de Sultaniya dont nous pourrons échanger lors d’un projet bilatéral.

Notre Chancelière, Madame Samira Quabral, représentera notre République pour cet échange de haut niveau. Cette visite d’État dans votre Califat permettra également au Kéran de ratifier le Pacte afaréen de sécurité afin d’engager notre continent dans une nouvelle ère faite de prospérité, d’échanges et d’ouverture sur le monde.

Nous ne manquerons pas de revenir vers vous prochainement avec nos propositions visant à consolider notre relation bilatérale et cela bien au-delà des pactes et autres visites d’État.

Diplomatiquement,


signature Afonso Masude
Ministre des Affaires Etrangères



République fédérale de Kéran
Ministère des Affaires Étrangères

Hôtel de la Diplomatie – 12, Quai des Consuls
Quartier fédéral – Porto-Qarima (DF) 1001
KÉRAN
contact@diplomatie.gouv.krn


Ouverts sur la mer, unis par la loi
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