08/01/2016
21:11:06
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[Diplomatie] Ambassade Impériale - Page 19

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Excellence

La récente élèction du nouveau consul Pandoro, accompagné de la sortie de l'ASEA de la fédération de Stérus ont amenés des changements significatifs dans la vision de la géopolitique du pays.

Désireux d'en finir avec la politique trop restrictive de l'ancien Consul Bondamet, Pandoro est d'avis à revenir en arrière sur certaines décision politique. On sait que Karty dans son passé avec l'ASEA à du subir et à plusieurs reprises des affrontements verbaux avec certains diplomates Stérusiens. Ce temps est dorénavant révolu, une nouvelle aire s'ouvre dans l'histoire des relations de la fédération de Stérus.

Par conséquent, le Consul m'a expressément chargé de vous demander officiellement l'établissement d'ambassades entre nos pays, l'organisation d'une futur rencontre en la fédération et Karty. Cette rencontre aurait pour intérêt de développer l'économie et le commerce entre nos nations. Cependant, nous pourrions également envisager d'étendre notre futur coopération à d'autres domaines important de la géopolitique.

En espérant pouvoir vous relire au plus vite.


Je vous prie d'agréer à l'expression des mes salutations distinguées

okjhb
Magistrat aux affaires étrangères de la fédération
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Communication diplomatique

À l'attention de Son Excellence monsieur Itami Uzkaï en sa qualité d'ambassadeur du Saint Empire de Karty au Reinaume du Zijian,

Votre Excellence,

Je comprends parfaitement vos inquiétudes, et me permet d'éclaircir certains points afin de vous rassurer.

En ce qui concerne les articles troisième et cinquième bis, ils n'entrent selon nos juriste aucunement en conflit. De facto, il s'agit du concept même d'une concession : si, comme convenu, la concession reste sous juridiction kartienne, elle est malgré tout sous administration zijiannaise, et dispose de ce fait de particularités législatives propres à son statut de port-franc. Statut de port-franc dont vous connaissez évidemment les implications, et avec lesquelles vous étiez d'accord ; cette mention dans ce traité était donc une simple précision qui n'a pas lieu de vous étonner.

Pour ce qui est du risque de rentrée de substance illicite en territoire kartien, il est nul, ou presque, et ne dépassera jamais le niveau du reste du pays. En effet, si l'entrée dans la concession n'est pas contrôlée (pour les citoyens kartiens et zijiannais), l'entrée sur le territoire kartien l'est en revanche ; aucune substance illicite ne pourra donc franchir les frontières du Saint Empire. Pour ce qui est de leur stationnement temporaire sur la concession, il s'agit d'un des objectifs du port-franc : la possibilité pour des armateurs et des commerçants de stocker des marchandises en un lieu, simplement en attente d'un transfert dans un autre navire. L'article cinquième bis ne fait donc que préciser que les substances peuvent transiter par la concession, mais en aucun cas y être utilisées, ou en sortir en direction du Saint Empire. Il s'agit là du concept même de port-franc, auquel vous n'êtes pas opposé, et qui ne remet nullement en cause la souveraineté kartienne.

Nous comprenons cependant que cela puisse vous déranger de savoir qu'il est possible que des substances ou produits illicites soient entreposés non loin de votre frontière (quoiqu'ils ne risquent en aucun cas d'entrer sur votre territoire). Aussi, nous avons modifié certains articles en vue de permettre le renforcement de la surveillance de ces substances, et prévoyons que l'article cinquième bis soit activable et désactivable à loisir, selon des critères déterminés préalablement. Lors de la prise d'effet du traité, il sera évidemment désactivé (les substances illicites seront donc totalement interdites dans la concession), et nous discuterons de son activation selon l'état de nos relations et du trafic dans la région.

Ensuite, en ce qui concerne votre volonté que "l'importation du moindre produit militaire sans autorisation claire et préalable Kartienne rende le traité caduc et obsolète, impliquant le retrait immédiat d'une quelconque autorité zijiannaise sur le port-franc", sachez que nous y sommes fermement opposés. De fait, les autorités zijiannaises qui administreront la concession seront certes dans l'obligation de demander une autorisation pour que des armes entrent sur la concession. Cependant, il ne serait pas juste que, sous prétexte que des armes sont entrées sur la concession sans que les autorités y soient pour quelque chose, celles-ci soient sanctionnées ; d'autant plus que vous ne devez pas douter qu'elles seront à vos côtés pour lutter contre le trafic illégal. Là encore, il nous apparaît que si un commerçant souhaitait faire passer des armes par la concession, il devrait se signaler auprès des autorités zijiannaises, lesquelles devraient demander et obtenir une autorisation kartienne. Mais dans le cas où le commerçant ne se serait pas signalé, ou aurait usé d'un subterfuge pour permettre l'entrée illégale d'armes dans la concession, alors seul ledit commerçant pourrait être sanctionné.

En ce qui concerne votre troisième demande, elle me paraît tout à fait légitime. De fait, et bien que cela ne soit pas précisé dans le traité tant cela nous paraissait implicite, des contrôles seront menés régulièrement dans la concession par les autorités zijiannaises, afin de vérifier notamment qu'aucune substance illicite ne se soit introduite dans les entrepôts sans leur avoir été signalées. Si les autorités kartiennes souhaitent pouvoir y participer, cela nous paraît légitime ; quoique il ne soit pas nécessaire d'envoyer des militaires, mais simplement des forces de l'ordre : il s'agira de civils en face et la présence de militaires pourrait créer un climat anxiogène impropre au commerce, là où de simples forces de l'ordre ont au contraire un effet rassurant sur les populations. Mais il ne s'agit que de détails : l'essentiel est que, oui, évidemment, les kartiens pourront venir contrôler le contenu des entrepôts, comme cela est d'ors et déjà indiqué dans l'article troisième, alinéa 2.

Pour ce qui est du quatrième point que vous évoquez, il nous paraît en revanche moins nécessaire. Des contrôles seront déjà réalisés par les autorités zijiannaises de la concession lors de l'arrivée des navires et de leur déchargement, les entrepôts pourront être fouillés, et le passage de la concession au territoire kartien sera également surveillé ; est-il réellement nécessaire de procéder à un énième contrôle en mer ? Si nous l'accepterons si vous insistez en ce sens, il ne nous apparaît pas nécessaire de le mettre en place ; cela créerait un climat de méfiance quand nous voulons que ce port-franc soit un marqueur de notre coopération et de notre amitié.

Enfin, pour ce qui est du cinquième point évoqué, il est tout à fait normal et légitime ; il n'a jamais été question pour des navires de guerre d'entrer dans l'espace maritime kartien.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement,

Capitaine Aasmi Tawon, 
Secrétaire aux Affaires Etrangères et au Commerce du Reinaume du Zijian,
25.11.2015



Traité d'Enedia revu et corrigé
𝕿𝖗𝖆𝖎𝖙é 𝖉'𝕰𝖓𝖊𝖉𝖎𝖆

𝕮𝖔𝖓𝖛𝖊𝖓𝖙𝖎𝖔𝖓 𝖇𝖎𝖑𝖆𝖙𝖊𝖗𝖆𝖑𝖊 𝖉'𝖆𝖒𝖎𝖙𝖎𝖊, 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖔𝖕𝖊𝖗𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓 𝖊𝖙 𝖉𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖊𝖗𝖈𝖊 𝖟𝖎𝖏𝖎𝖆𝖓𝖓𝖔-𝖐𝖆𝖗𝖙𝖎𝖊𝖓𝖓𝖊


Article introductif.

Sa Majesté l'empereur du Saint Empire de Karty, par le biais de son ambassadeur au Zijian Itami Uzkaï, et Sa Majesté la reine du Reinaume du Zijian, par le biais de sa Secrétaire aux affaires étrangères et au commerce Aasmi Tawon, ci-après nommés les parties, guidés par leur désir de renforcer la paix, la coopération, l'harmonie et la prospérité entre leur nation respective et dans le monde, ont arrêté ce qui suit.


Article premier.

Le Reinaume du Zijian et le Saint Empire de Karty s'engagent à promouvoir éternellement la paix et la coopération, et à favoriser le commerce entre leur nation respective.
Article premier bis.

En vertu de l'article premier, les parties prennent plusieurs engagements et mesures concrètes, qui sont :
  • La création d'un port-franc, aussi nommé concession ou comptoir, en territoire kartien dédié au commerce bilatéral entre les parties ;
  • La mise en place d'un traité de libre-échange entre les parties ;
  • [Clause secrète] Le transfert d'un avion radar (AWAC) de sixième génération du Reinaume du Zijian vers le Saint Empire de Karty.
Les engagements et mesure cités ci-dessus seront détaillés dans les articles suivants.


Chapitre premier : De la concession du Reinaume du Zijian au Saint Empire de Karty.

Article deuxième : De la définition de la concession zijiannaise en territoire kartien.

Le port-franc, ou concession, ou comptoir, zijiannais en territoire kartien est un territoire de vingt kilomètres carrés, situé dans la région d'Enedia, cédé au Reinaume du Zijian pour une durée indéterminée. Il s'agit d'une terre vierge sur la côte, à proximité de la frontière avec la Manche Silice, dont la géographie permet la fondation d'une cité portuaire.
Article troisième : De la législation applicable sur ladite concession.

La concession du Reinaume du Zijian reste sous juridiction kartienne.
  • Les lois y étant appliquées sont celles du Saint Empire de Karty.
  • Le respect des lois kartiennes y sera garanti soit par les forces de l'ordre kartienne, soit par les forces de sécurité zijiannaise.
  • Les forces de sécurité zijiannaise s'engage à respecter scrupuleusement la législation kartienne, et à ne pas accomplir d'actes de favoritisme envers les citoyens zijiannais résidant dans la concession.

Article troisième bis : Des spécificités législatives applicables au sein de la concession.

Certaines spécificités législatives s'appliquent à la concession, à ses résidents et aux marchandises qui s'y trouvent.
  • L'entrée dans la concession est garantie pour tous les citoyens et marchandises zijiannais et kartiens, sans qu'un contrôle de douane préalable soit nécessaire, quoique les autorités kartiennes puissent y procéder si elles le souhaitaient. Les citoyens et marchandises d'autres provenances doivent au contraire obligatoirement être contrôlés par la douane kartienne avant leur entrée sur la concession.
  • Les autorités de la concession doivent déclarer leurs stocks de matériel militaire au Ministère kartien de la Guerre. Toute entrée de matériel militaire réalisée par les autorités de la concession sur ladite concession doit recevoir l'autorisation préalable des autorités kartiennes ; la contravention à cette disposition suspend immédiatement le présent traité, jusqu'à ce que la culpabilité soit des autorités, soit d'un négociant ne s'étant pas signalé soit prouvée. La Justice des parties décidera ensuite à l'amiable et en conséquence des décisions à prendre pour rétablir les conditions d'activation du présent traité.
  • Les forces de sécurité zijiannaises au sein de la concession ne peuvent être de plus de cinq-cents individus, et seront armés exclusivement d'armes légères d'infanterie et de matériel anti-émeutes. Toute autre arme est proscrite, sauf accord du Saint Empire de Karty.

Article quatrième : De la durée effective de la présente concession.

La présente concession est un marqueur de la coopération et de l'amitié entre les parties ; elle existe par conséquent tant que le présent traité est en vigueur, et ne saurait être supprimée sans raison valable.
Article cinquième : Du refus possible de l'accès à la concession pour des citoyens kartiens ou zijiannais.

En vertu de l'article troisième bis, tous les citoyens kartiens ou zijiannais disposent d'un accès libre et total à la concession zijiannaise. Cependant, ce droit peut leur être retiré dans les cas suivants :
  • Non respect de la législation au sein de la concession : retrait d'accès durant trois mois à trois ans, selon la faute.
  • Utilisation de la concession comme lieu de stockage d'armes, sans en avoir obtenu l'autorisation préalable : retrait d'accès durant dix ans.
  • Utilisation de la concession comme lieu de transit de matières et produits illicites en direction du Saint Empire de Karty : retrait d'accès durant cinq ans.

Article cinquième bis : Modalités particulières en cas de simple transit.


Dans le cas où des matières ou produits illicites, à l'exception d'armes, seraient stockées dans la concession zijiannaise, mais sans que le Saint Empire de Karty en soit la destination finale, alors les contrevenants ne pourront être sanctionnés d'un point de vue légal. Ils pourront en revanche être placés sous surveillance durant une durée maximale de trois mois suivant la découverte de leur commerce, et l'accès à la concession leur sera refusé durant un an s'ils ne s'étaient pas signalés aux autorités.
Le présent article peut être désactivé par le gouvernement kartien s'il estime que cela est nécessaire ; cette désactivation prend effet une semaine après son annonce aux autorités zijiannaises de la concession. Le gouvernement kartien devra fournir une explication à la désactivation du présent article, et s'engage à le réactiver dès que possible, afin de ne pas entraver le libre commerce.


Chapitre deuxième : Du libre-échange entre les parties.

Article sixième : Du libre-échange entre les parties.

Les parties, considérant que les taxes douanières sont un frein au développement économiques, suppriment toute imposition qui porterait sur le commerce bilatéral.
  • Le commerce et les échanges de marchandises de tout genre, à l'exception de celles prohibées par la législation de l'une ou l'autre partie, sont et resteront entièrement libres.
  • Le commerce entre les partie ne pourra être assujetti à aucune entrave ou redevance fondée exclusivement sur le fait de l'entrée ou de la sortie du territoire des parties.

Article sixième bis : Des précisions à apporter sur le libre-échange et les contrôles douaniers.

Toute marchandise qui ne transiterait pas par la concession zijiannaise au Saint Empire de Karty, que ce soit parce qu'elle ne le souhaite pas, ou parce que l'entrée lui en a été interdite par les autorités de la concession, pourra être contrôlée par les autorités kartiennes de douane. Cependant, ce contrôle ne donne et ne donnera en aucun cas la possibilité d'une imposition d'une taxe douanière, conformément à l'article cinquième du présent traité.

[Clause secrète] Chapitre troisième : De la vente de matériel militaire.

Article septième : De la vente de matériel militaire du Zijian au Saint Empire de Karty.

Le seul et véritable but de ce traité est la vente d'un avion radar (AWAC) de sixième génération du Zijian au Saint Empire de Karty. Celui-ci, d'une valeur monétaire de trente-sept-mille-cinq-cents (37 500) unités monétaires internationales, sera livré dès que possible aux autorités kartiennes compétentes.
Article huitième : Du prix dudit avion radar.

La concession zijiannaise au sein du Saint Empire de Karty ainsi que le traité de libre-échange mis en place dans les chapitres premier et deuxième sont des contreparties visant à réduire le prix de l'avion radar (AWAC) de sixième génération . Celui-ci est, comme convenu, réduit de quatre-vingt pour cent (80%) de sa valeur d'origine, passant de trente-sept-mille-cinq-cents (37 500) unités monétaires internationales à sept-mille-cinq-cents unités monétaires internationales.
Article neuvième : Du secret de cette transaction.

Conformément aux accords, le présent chapitre troisième est secret, et ne sera pas rendu public, ainsi que la mention de la vente qui est faite dans l'article premier bis.

Chapitre conclusif : Des modalités d'application du présent traité.

Article conclusif.

Diverses modalités particulière concernent l'application du présent traité :
  • Le présent traité n'est considéré comme effectif qu'à compter du premier janvier 2016, et après la ratification par les organes constitutionnels des deux parties. Il ne saurait avoir d'application rétroactive.
  • Il cesse de prendre effet de façon temporaire en cas de contravention à la moindre de ses dispositions.
  • Il appartient à la Justice des parties de caractériser d'éventuelles contraventions et d'ordonner la mise en conformité des choses selon les termes du présent traité pour leur rétablissement effectif.
  • Le présent traité ne pourra être rompu unilatéralement par l'une ou l'autre partie sans une compensation de cinq-mille (5 000) umi à la partie lésée.


𝕱𝖆𝖎𝖙 𝖆 𝕰𝖓𝖊𝖉𝖎𝖆 𝖑𝖊 𝖛𝖎𝖓𝖌𝖙-𝖈𝖎𝖓𝖖 𝖓𝖔𝖛𝖊𝖒𝖇𝖗𝖊 𝖉𝖊 𝖑'𝖆𝖓 𝖉𝖊 𝖌𝖗𝖆𝖈𝖊 𝖉𝖊𝖚𝖝-𝖒𝖎𝖑𝖑𝖊-𝖖𝖚𝖎𝖓𝖟𝖊,

Secrétaire aux Affaires Étrangères et au Commerce du Reinaume du Zijian : 𝕾𝖔𝖓 𝕰𝖝𝖈𝖊𝖑𝖑𝖊𝖓𝖈𝖊 𝖑𝖆 𝖈𝖆𝖕𝖎𝖙𝖆𝖎𝖓𝖊 𝕬𝖆𝖘𝖒𝖎 𝕿𝖆𝖜𝖔𝖓.
Ambassadeur du Saint Empire de Karty au Reinaume du Zijian : 𝕾𝖔𝖓 𝕰𝖝𝖈𝖊𝖑𝖑𝖊𝖓𝖈𝖊 𝕴𝖙𝖆𝖒𝖎 𝖀𝖟𝖐𝖆𝖎.

946


MINISTÈRE IMPÉRIAL DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU SAINT-EMPIRE MENKELT

??/??/2015

De la part du ministre des affaires étrangère du Saint-Empire Menkelt Patrick Pearse au nom de sa majesté l'Empereur Arthur XIVe du nom et de Son Très Honorable représentant, le Premier Ministre, le Baron Peter Kibener.
À l'attention de Monsieur Yaromir Ernaï, en sa qualité de Chancelier de l'Empire Karty et de sa majesté le Tsar Stanislas I.

Objet : Réponse à la missive pour une demande de rencontre diplomatique

Que la paix du seigneur soit sur vous,
Cher Monsieur Yaromir Ernaï et Votre Majesté impériale,
En tant que ministre des affaires étrangère du Saint-Empire Menkelt, je tiens à vous dire que le Très Honorable Premier Ministre, le Baron Peter Kibener accepte la demande de rencontre, nous vous proposons que la rencontre se passe dans le palais impérial à Volkingrad. Je serais également présent pour participer à cette rencontre.

Veuillez agréer, Monsieur le chancelier, Votre Majesté Impériale, nos salutations les plus distinguées,

Monsieur Patrick Pearse, ministre des affaires étrangère du Saint-Empire Menkelt

1269
SCA

Votre Excellence,

Dans le cadre de son développement et de son ouverture à de nouveaux clients, la Société des Combustibles Aléuciens (SCA) a l'honneur de vous proposer la fourniture de combustible nucléaire destiné à vos réacteurs. Jeune entreprise dynamique du secteur nucléaire, nous exploitons nos propres mines en Aléucie et aspirons à nous développer sur la scène internationale. Il est donc essentiel pour nous d'établir des partenariats stratégiques avec des acteurs de premier plan tels que vous. À ce titre, nous vous proposons une livraison de combustible nucléaire prêt à l'emploi à prix coûtant, dans le strict respect de vos exigences et conditions. D’après nos sources, votre pays est actuellement en quête de nouveaux fournisseurs en la matière, et nous avons la capacité et l’expertise pour répondre à vos besoins avec efficacité et fiabilité. Basée en Westalia, notre société est en mesure de satisfaire vos exigences les plus strictes en matière de gestion nucléaire. Si vous acceptez notre offre, nous assurerons le transit du combustible par voie maritime, selon des modalités à convenir conjointement, y compris en ce qui concerne la parité de change.

Nous serions honorés de pouvoir échanger avec vous à ce sujet et d'établir un partenariat durable et avantageux. Dans l’attente de votre retour, veuillez agréer, Votre Excellence, l’expression de notre plus haute considération.

Direction de la Société des Combustibles Aléuciens (SCA)
1326
Pace

Etat dunavoran a écrit :
Lunograd, 06/12/2015
Objet : Relations diplomatiques initiales

Nous vous souhaitons également un bon jour et nous vous envoyons nos salutations les plus distinguées à vous et le tsar Vladimir III.

Il est notre conviction que la coexistence entre nos Etats et la poursuite de la prospérité commune, ainsi qu’un équilibre juste et durable, sont les piliers essentiels d’une diplomatie réussie entre nos deux nations.

Les rapports de force entre Etats sont une composante essentielle de toute bonne Realpolitik et il n’est point notre désir de vouloir renier les réalités matériels et industriels de notre temps. A quoi bon ? Nous pensons que l’acceptation des réalités préexistantes est un élément clé pour permettre que nos deux peuples connaissent le bonheur et la félicité des jours tranquilles.

Nous acceptons donc avec grand plaisir votre invitation à organiser une réunion entre nos deux gouvernements afin de discuter d’une collaboration civile et peut-être même militaire en faveur du bien de tous. Que diriez-vous donc que cette entrevue ait lieu dans votre capitale ? Nous pensons qu’elle est de loin le lieu le plus appropriée pour une telle entreprise. Nous pourrons venir vous rencontrer dès que vous avez des disponibilités afin que nous ayons l’occasion de faire personnellement connaissance et aussi que nous puissions discuter de moult choses nécessaires à la bonne diplomatie entre nos deux Etats.

Veuillez agréer nos salutations les plus distinguées.

Konstantin Andreyevich
Commissaire aux Affaires extérieures

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en-tête


COMMUNIQUÉ
DIPLOMATIQUE


BUREAU DU PREMIER CONSEILLER,
CAPITOLE NATIONAL,
ONE CAPITOL SQUARE (1-CS),
MONT-LAW, HAUT-DISTRICT,
SAINT-MARQUISE



À l'attention de Monsieur Yaromir Ernaï, Chancelier du Saint Empire de Karty,

Votre Excellence,
Le Président de la République de Saint-Marquise, Joshua Andrew Caleb, m'a fait part d'une réception d'un tract qui a des accusations sur un fait de 50000 condamnés auraient été exilé par la force de la part de votre gouvernement.

Il serait pour vous de par notre relation diplomatique de nous expliquer sur ce fait afin de voir si ce tract est véridique ou non.
Mais le gouvernement saint-marquois n'a pas de compte à rendre à un groupe qui serait en colère sur un fait de propagande.

En recevant cette missive, veuillez agréer, Votre Excellence, mes sincères salutations et que notre amitié puisse durer entre nos deux nations.
 




sceau nationale
STÉPHANIE TRADEWELL
Premier Conseiller
De la République de Saint-Marquise.


 portrait


PIÈCE JOINTEVasterien a écrit :
TRACT DU CONSEIL DES EXILÉS DE KARTY – À DESTINATION DE SAINT-MARQUISE

SAINT-MARQUISE, DÉFENDS LES DROITS DE L’HOMME !

Karty a fait disparaître 50 000 de ses propres citoyens.

Femmes, hommes, enfants.
Arrachés à leurs foyers. Déchus de leur citoyenneté.
Chassés de leur propre terre.

Le 10 juillet 2014, une purge politique a effacé 50 000 vies d’un trait de plume.

Le régime kartien a spolié leurs biens, détruit leurs documents, brisé leurs familles.
Son crime ne peut être ignoré. Son crime ne doit pas être oublié.


SAINT-MARQUISE, VOUS QUI VOUS TARGUEZ DE DÉFENDRE LES LIBERTÉS, SAUREZ-VOUS FERMER LES YEUX ?

Votre gouvernement entretient des relations diplomatiques avec Karty.
Votre Président, Joshua Andrew Caleb, adresse ses condoléances à son gouvernement.

Mais qu’en est-il des 50 000 condamnés à l’errance ?
Qui pleure leur disparition ?

Le Saint-Empire de Karty a trahi ses propres citoyens.
Le régime que vous saluez a condamné à l’exil des milliers de familles pour leur seule faute d’avoir cru en la liberté.


NOUS APPELONS LA RÉPUBLIQUE DE SAINT-MARQUISE À PRENDRE POSITION !

Nous, exilés kartiens, exigeons :

  • Que le gouvernement saint-marquois reconnaisse officiellement l’exil forcé des 50 000 comme un crime politique.
  • Que toute relation diplomatique avec Karty soit conditionnée au respect des droits fondamentaux et à la réhabilitation des exilés.
  • Que Saint-Marquise refuse d’être complice d’un régime qui bafoue les libertés fondamentales.

VOUS NE POUVEZ PAS RESTER NEUTRES

Saint-Marquise se veut une nation de justice, une terre de démocratie et de liberté.
Alors prouvez-le.

Ne vous contentez pas de diplomatie creuse.
Ne légitimez pas un gouvernement criminel.

Si aujourd’hui Karty peut expulser 50 000 de ses propres citoyens, qui sera le prochain ?


LA MÉMOIRE DES 50 000 VIVRA

Nous sommes les exilés.
Nous avons tout perdu, mais nous avons encore nos voix.

Nous sommes la honte d’un régime qui pensait pouvoir nous faire disparaître.
Nous sommes la cicatrice que Karty ne pourra jamais effacer.

Saint-Marquise, faites le choix de l’Histoire.

SOUTENEZ LES EXILÉS ! REJETEZ L’OPPRESSION !


TRACT DU CONSEIL DES EXILÉS DE KARTY
Distribué à Mont-Law, République de Saint-Marquise – Décembre 2015
4093
Bannière de correspondance - Brigade Jaguar Paltoterran.

De : Sebastián De Bosdavàs, Président Directeur Général et actionnaire principal du Jaguar Paltoterran.
A : Oskana Haltaï, Grande Ambassadrice pour l'Aleucie.


Madame la Grande Ambassadrice,

Je me permets de vous adresser la présente au nom de notre société du Jaguar Paltoterran, un acteur alguareno de premier plan dans le domaine de la sécurité privée, bien que notre siège social installé à Santialche, au Pontarbello, nous amène à considérer ce présent sujet comme relevant des affaires Karto-aleuciennes. Notre engagement à l'international et c'est là l'objet premier de ma plume, s'inscrit dans une volonté de contribuer à la stabilité et à la sécurité des états avec lesquels nos principaux clients et sponsors, collaborent. Ici, vous l'avez parfaitement compris, il est question des récents accords économiques et commerciaux noués entre nos deux nations, qui formalisent aujourd'hui un marqueur de l'intérêt des sphères financières alguarenas pour le milieu économique kartien.

Toutefois, les récentes amorces commerciales nouées entre l'Alguarena et Karty ne sont pas indifférentes au programme migratoire kartien, qui projette l'extradition graduelle de 50 000 personnes à travers l'Eurysie. Considérant l'impact sociétal et politique qu'une telle entreprise est de nature à susciter, les sociétés alguarenas qui ont aujourd'hui à coeur de pérenniser leurs intérêts croissants en Karty veulent nourrir quelques garanties.

La première d'entre elles est bien entendu la garantie de sécurité car il est permis de comprendre qu'une émigration aussi massive que celle défendue par votre autorité impériale, peut susceptiblement provoquer des troubles ou des dysfonctionnements dans la bonne marche actuelle de l'économie kartienne. Les firmes transnationales alguarenas, qui ont pied à terre en Karty pour favoriser les flux commerciaux définis lors de la précédente rencontre entre officiels, nommées autrement mes employeurs, renouvellent leur confiance en vos institutions comme elles renouvellent l'intérêt pour une affaire prospère sur place. Mais force est de constater que l'actualité nationale kartienne provoque quelques rassemblements militants dont la nature politique n'est plus à prouver puisqu'il y est question de faire condamner l'autorité impériale kartienne et de la marginaliser à l'international.

Dans ce dernier cas de figure, l'émergence de boycotts ou d'embargos économiques économiques à l'international seraient susceptibles d'affecter la rentabilité des affaires alguarenas sur zone. La situation kartienne, ainsi marquée par une communication internationalisée voulue par ces organes militants, fait peser un lot de risques à considérer, d'abord pour les intérêts directs alguarenos sur place, exposés à un risque que nous souhaiterions activement contribuer à réduire.

Nos employeurs viennent présentement recourir à nos services pour fournir une sécurité rapprochée de leur VRP et cadres dirigeants installés en Karty, obligeant l'entrée sur votre territoire, d'une liste formelle et nominative de personnes accréditées pour la détention et l'usage d'une arme dans le cadre réglementaire défini par votre législation. Outre la sécurité des personnalités, hommes d'affaires et sites alguarenos en Karty, nous souhaiterions activement collaborer avec vos services d'ordre et de sécurité institutionnels, pour alimenter des opérations de contre-renseignements visant à déjouer les troubles à l'ordre public qui pourraient être nourris sur place.

Un contre-renseignement éprouvé sur le théâtre pontarbellois et qui ne manquerait pas, à n'en pas douter, d'intérêt pour la régulation, voire l'évitement du risque sur votre territoire. Action pleinement inscrite dans nos prérogatives sur d'autres théâtres...

La stabilité au sein de la société civile kartienne est essentielle pour les acteurs économiques alguarenos souhaitant investir, maintenir et développer des relations commerciales sur place. Permettre l'emploi de nos services de sécurité privée serait alors un gage significatif de compréhension face à leurs craintes et leurs appréhensions, à même de rassurer les scenarii aujourd'hui alimentés autour de la situation nationale.

Ainsi je vous invite à considérer cette proposition de collaboration et reste, Madame la Grande Ambassadrice, à votre disposition pour discuter des informations complémentaires que vous jugerez utiles de vous faire parvenir.

Avec mes respectueuses et distinguées salutations

Sebastián De Bosdavàs, Président Directeur Général et actionnaire principal du Jaguar Paltoterran.

Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez
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MISSIVE OFFICIELLE DU TSARAT DE PRAVOSLAVNYY

Drapeau du Grand Tsarat Orthodoxe de Pravoslavnyy

Cour du Tsar, Stevograd
Donchenka Shevshenko

A l'intention des dirigeants du Saint Empire de Karty
Salutation,
Si je vous contacte aujourd'hui, c'est pour une importante raison. Pour un grand projet que nous souhaiterions partager avec la nation qui est la vôtre. Nous avons pu voir en votre pays une ferveur nationaliste et fière de son pays. C'est pour cela que nous vous avons choisi.

Ce grand projet pourrait changer le monde ainsi que sa gestion. Il est peut-être néanmoins quelque peu audacieux voire même fou mais qui ne tente rien n'a rien.
Vous connaissez peut être le BNE (Bloc Nationaliste Eurysien), une organisation nationaliste. Malheureusement, aujourd'hui elle ne compte plus que deux membres, l'État nouveau de Rimaurie et le Saint Empire Menkelt. C'est pour cela que je vous présente l'ONI.
Organisation
Nationaliste
I nternationale

Tandis que le BNE s'arrêtait à l'Eurysie, nous souhaitons quant à nous atteindre un niveau international et accueillir des nations de tous les continents. Ce projet peut paraitre fou, mais arrêtez vous un instant. Imaginez notre monde dans 50 ans : les nations communistes ont pris le pouvoir sur le monde et, comme vous le savez, le communisme a été tenté de nombreuse et nombreuse fois pour causer des millions de morts. Cependant, si vous nous rejoignez, nous avons une chance d'empêcher cela.
Sii cela vous interrese et que vous souhaitez nous rejoindre, dites le nous et une date vous sera communiquez pour un sommet en notre capitale, Stevograd, pour plus de détails et fonder cette organisation
Aujourd'hui je ne vous demande qu'une chose, REJOIGNEZ NOUS !


Drapeau de l'Organisation Nationaliste Internationale (ONI)
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