
Fondation : 1952.
Activités : Journalisme politique, média d’opinion et rubriques d’actualité.
Orientation politique : Conservatrice, Chrétienne-Démocrate (pour l’aile modérée) // Nouvelle Droite et Identitarisme pour l’aile plus radicale.
Gouvernance : Société Acronyme par Action, dirigée actuellement par Louis Alira.
Apercu :
Société privée dominée par un groupe d’industriels plutot conservateurs, le Temps (ou Il Tempo en langue locale) est généralement considérée comme la « Tribune d’Almirante ». Média écrit influent, extrêmement bien vendu dans le dème d’Ayx, il tends à s’implanter dans les régions nouvellement acquises aux Chrétiens-Démocrates. Avec un chiffre d’affaire plutot correcte (environ quelques milliards de talents chaque années) l’entreprise emploie une centaine de personnes, tant dans l’imprimerie que dans la rédaction (plus ou moins une trentaine de journalistes) même si le Conseil d’administration d’Alira promets d’engager une dizaine d’autres d’ici la fin d’année. Par ailleurs, le positionnement politique contradictoire entre les Chrétiens-Démocrates (ouverts dans une certaine mesure au multiculturalisme) et les Identitaires, farouchement opposés à toutes « compromissions civilisationnelles » amenant une certaine schizophrénie dans les propos tenus et des tensions internes entre les journalistes…
Le Temps est fondé par Ernest du Fransi, journaliste conservateur et catholique proche des mouvances idéologiques de Damien de Vaugrenelle, c’est à dire d’une profonde condamnation du régime de Barrigue et de ses politiques eugénistes et génocidaires. Par ailleurs, Ernest aura failli finir fiché par la Sûreté à cause de certaines de ses « indiscrétions » (c’est à dire prise de position) lors de dîners entre amis. La libéralisation du régime et la valse libérale permis au journaliste de jouer un rôle influent en coulisse auprès des députés tout en lancant son média ; le Temps, nom trouvé en raison de la gravité qu’il inspire et des temps troublés par une instabilité gouvernementale certaine engendrée par une valse des gouvernements alternant entre libéraux-progressistes et libéraux-conservateurs. Le ton tranché et modéré du journaliste dans ses rubriques politiques, le sens des affaires de son nouvel associé Louis d’Argon, riche homme d’affaire engagé en politique durant la période, lui permit de devenir un quotidien lu à l’échelle nationale. Par ailleurs, sa mise en page novatrice et son contenu particulièrement varié ainsi que le « sérieux journalistique » salué par la plupart des partis permit assez vite à ce journal de devenir une référence.
De plus, l’engagement de certaines personnalités littéraires conservatrices a joué un rôle certain dans la notoriété du quotidien, généreusement financé par Argon et devenu une référence inattaquable tout au long des années soixante. Ainsi, elle acquit aussi la réputation d’être la tribune privilégiée des politiques d’obédience libérale-conservatrice comme Olsano. De plus plusieurs écrivains reconnus, notamment italophones, utilisèrent ce média comme tremplin à leurs publications contribuant encore plus à son érection comme Référence en matière de critiques littéraires et de sérieux. C’est aussi ici où plusieurs figures de la droite antérinienne publièrent certains de prologues de leurs essais les plus connus, comme l’Opium des intellectuels, ou des analyses sur les défauts sstructurant les pensées électoralistes des partis conservateurs en comparant les échecs de la droite antérinienne à celle de la droite messaliotte, leurs travaux auront par ailleurs un grand impact sur la vie politique antérinienne vu qu’ils auront en partie permis à la droite de se reprendre et de battre les socialistes pour les cinquante prochaines années et qui servent encore de référence dans les milieux politiques antériniens. Ce succès aura d’ailleurs permis au Temps de s’exporter en Antérinie devenant ainsi le groupe Temps-Valeurs dirigé par un Argon vieillissant et une rédaction menée par un du Fransi en fin de course.
Avec la prise de retraite d’Ernest et le décès d’Argon vers les années soixante-dix, une période troublée débute pour le groupe journalistique ; le successeur d’Argon, se désengageant laissa les magnats antériniens racheter les actions de sa famille chez Valeurs (qui devinrent par la suite Valeurs Antériniennes, un média de droite radicale). La nomination d’un proche ami des Argon à la tête de la Rédaction marque aussi un tournant dans la ligne éditoriale ; la droite conservatrice est éjectée au profit des libéraux voire des libéraux-progressistes qui mèneront la barque tout au long des années soixante-dix et quatre-vingt. Suite à cela, le lectorat, initialement bourgeois voire aristocratique modéré par un ouvrianat ayant adhéré aux syndicats catholiques devint plus proches des milieux « bobos » et perdit en attractivité auprès des groupes aristocratiques et ouvriers. De plus plusieurs scandales financiers entachèrent durablement la réputation et la fiabilité du Temps jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix.
Néanmoins, suite à des restructurations internes et le rachat du Temps par des sociétés messaliottes spécialisées dans les industries textiles une rédaction plus conservatrice et proche du P.C.D s’imposa, amenant un regain d’intérêt auprès du lectorat catholique et conservateur. Le nouveau directeur du début des années deux-mille ; Armàn Azul dira : « le Temps s’est perdu en divagation progressistes, et sa chute a été lente, son piédestal a été brisé et sa réputation fracassée, mais c’était nécessaire pour rappeler que la tentation s’est soldée par un échec et que le Temps y a perdu non seulement des lecteurs, mais aussi sa vocation. » Ainsi, tout au long de la décennie le Temps s’attela à restaurer sa réputation, redevenir un organe sérieux auprès des politiques de droite et ressusciter sa fiabilité et son intégrité, largement entamée par des scandales financiers. Le Temps s’est ainsi reconstitué un lectorat fidèle grâce à ses virulentes critiques de la Troïka et du « gouvernement de juges » qu’elle impose.
Aujourd’hui encore les politiques d’austérité sont assez mal vues par la rédaction du Temps, qui s’est encore plus droitisé avec l’arrivée d’Alira à la tete du journal qui nomma Pierre Légro, grand admirateur d’Almirante et quelques uns de ses amis, plus proches de Pissedieu qui devinrent extrêmement influents au sein de la Rédaction. Malgré tout, une dualité oppose les Chrétiens-Démocrates et conservateurs modérés et les Identitaires dans les conseils d’administration et les divers rubriques. L’intégration de la nouvelle équipe de journaliste promise jouera par ailleurs un rôle essentiel pour l’orientation de la revue