31/01/2018
21:03:39
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Actualités bergrosish - Page 3

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Refonte complète de la doctrine bergrosish suite aux RETEX de l'opération Sèche Cheveux !
Par le petit moineau

Illustration de la ligne de défense mobile réalisée par la classe de CE2 de Kalsteinstadt. Les couleurs peuvent porter à confusion à cause de quelques cas de daltonisme dans la classe et d'un manque de crayons de couleur
Illustration de la ligne de défense mobile bergrosish intégrant le tertio fortification/cavalerie/DCA. On peut voir : (1) les hérissons bergrosish et mines antichars, (2) la tranchée antichar, (3) les barbelés et mines antipersonnelles, (4) la tranchée d'infanterie, (5) les unités de cavalerie prêtes à réagir, (6) les leurres radar, (7) les batteries mobiles de DCA, (8) les batteries mobiles d'artillerie. Sont également représentés sans être numérotés les forêts et filets de camouflage. Ne sont pas représentées les infrastructures de défense fixe.

Originellement pensé pour contribuer à la défense contre une invasion terrestre raskenoise, l'armée bergrosish s'est révélée inopérante contre les forces communistes du LibéralIntern, qui ont préféré une campagne aérienne d'ampleur. La doctrine bergrosish se focalisant contre un adversaire raskenois avant tout terrestre, elle négligeait l'aspect aérien, considérant que tant Rasken que l'Hotsaline avaient d'importantes défenses sur ce plan et des capacités aériennes modestes au profit de forces terrestres lourdes. Se prémunir de bombardements aériens semblaient davantage être un gaspillage de moyens, faisant la stratégie s'articuler sur une ligne de défense mobile. Plus précisément, il s'agissait de combiner deux éléments : des réseaux de fortification fixes ou mobiles avec des forces de réaction mobile. Profitant de la lourdeur de l'armée raskenoise, l'idée est d'avoir un front organique et adaptatif apte à contraindre Rasken à concentrer ses moyens en cas d'invasion pour ensuite les déborder. Cette doctrine était amenée à sensiblement évoluer en complétant les unités d'infanterie mobile en camion et autres véhicules non protégés par des unités d'infanterie mécanisée ou motorisée, le tout suppléer par de la cavalerie et de l'artillerie automotrice.

Mais l'opération Pale Tempest est un dur rappel à la réalité, mettant en évidence la nécessité de mettre en place une défense anti-aérienne plus performante considérant les formes nouvelles que prennent les offensives ennemies. Si Bergrun avait déjà fait des efforts dans le sujet avec la conception d'un avion furtif et de réseaux de ballons, il semble que cela ne soit pas suffisant et impose une refonte totale du dispositif. C'est pourquoi le dispositif binaire fortification / unités mobiles subira une mutation additive vers un système trinaire incluant une défense anti-aérienne adaptative. Considérant les méthodes employées par le LiberalIntern et la supériorité technologique à laquelle s'expose la Krésetchnie, un ensemble de contraintes seront à prendre en compte pour développer cette défense. L'usage massif de leurre, dispositifs de détection et brouillage des radars combinés à des missiles antiradiations met en péril l'emploi de batteries statiques se basant essentiellement sur des systèmes à guidage radar. La géographie de la Krésetchnie est un frein supplémentaire, compliquant la détection efficace des appareils par delà les montagnes.

L'objectif est alors de palier à cette incapacité de cibler des appareils éloignés et à la vulnérabilité contre les systèmes de SEAD/DEAD du LiberalIntern particulièrement efficaces contre les moyens de détection actif. Conséquemment, il est décidé de suppléer la DCA hotsalienne avec un dispositif pensé avant tout sur la courte et moyenne portée avec des senseurs passifs (infrarouge et radars passifs pour détecter la présence d'appareils adverses). La discrétion offerte par ces systèmes passifs sera complétée par des tactiques reposant massivement sur le camouflage, avec l'usage de DCA à proximité de forêts ou reliefs pour permettre un repli sécurisé, des filets ou encore l'usage de buissons fixés sur les véhicules. En plus de cette discrétion, le mouvement constant permettra de limiter la capacité de repérer après le tirs la position d'une batterie anti-aérienne.
L'objectif ne sera pas la destruction systématique des appareils adverses, mais de contester le ciel pour éviter une domination aérienne totale. Un avion ennemi devra être contraint de rapidement déployer l'ensemble de ses leurres thermiques s'il vole à haute altitude jusqu'à devoir se replier à basse altitude. Même sans détruire l'appareil, on complique l'exécution de sa mission et évite de le laisser librement bombarder les infrastructures et forces krésetchniennes.

Si les systèmes de détection passive seront priorisés, des dispositifs radars seront dans une moindre mesure intégrée pour le combat à plus longue portée et le suivi des appareils adverses. Au-delà d'assurer le verrouillage et guidage des missiles, cela constituera aussi un appui pour les forces aériennes. Là encore, le système tiendra compte des enseignements de Pale Tempest pour appliquer plusieurs leçons. La première est d'avoir des radars opérant de manière ponctuelle, quelques secondes uniquement avant de s'étendre un moment pour ensuite opérer à nouveau, limitant les fenêtres de détection et verrouillage offertes aux appareils adverses et à leurs missiles antiradiations. S'ajoute à cela les leçons plus classiques de mobilité et camouflage pour accroître la difficulté de ciblage. Là encore, les missiles restent vulnérables au brouillage et aux leurres du LiberalIntern. Leur efficacité n'est pas neutralisée pour autant puisqu'il s'agit d'une gène, dans l'optique de contester le ciel comme indiqué précédemment, quand bien même cela n'amène pas à la destruction systématique des appareils adverses.
Ces radars seront qui plus est appuyé par des leurres au sol imitant les radars bergrosish, qui pourront par exemple s'activer quand des lancements de missiles antiradiations sont détectés, ou encore fonctionner de manière normale pour attirer l'attention des appareils du LiberalIntern. Ce seront de petits dispositifs tractés ou embarqués, qui pourront être disposés à distance raisonnable des batteries bergrosish.

En résumé, la nouvelle doctrine bergrosish devra intégrer dans sa ligne défensive mobile un volet anti-aérien prenant note des acquis de Pale Tempest pour assurer une réponse appropriée avec des moyens technologiquement inférieurs via l'usage de tactique et procédés judicieux. Ce volet compte en particulier sur quatre éléments :
  • Des batteries de missiles avec détection passive (infrarouge) pour rester indétectable aux systèmes d'écoute et missiles antiradiation.
  • L'usage massif de la dissimulation via des filets de camouflage ou l'usage des reliefs et forêts pour éviter la détection directe.
  • Maintenir une mobilité constante pour empêcher une cartographie des défenses.
  • Un usage ponctuel des moyens de détection radars, appuyés par des leurres au sol imitant leur émission.
Ce dispositif vise avant tout à contester l'espace aérien qu'à détruire l'aviation adverse, de manière à l'empêcher d'opérer pleinement ses missions et de mettre en danger l'ensemble du dispositif défensif krésetchnien.
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Surprise générale à Bergrun, on découvre que l'Empereur raskenois est en fait BG !
Par le petit moineau

Avertissement de déclenchement à l'attention des krésetchniens : un raskenois sera complimenté dans cet article.

Source de plaisanterie massive au sein de la Krésetchnie, l'Empereur Stanislav est avant tout connu pour une photo officielle en particulier le mettant sous un profil assez peu avantageux. Pose inexpressive, attitude presque surprise par la photo, visage fermé et regard vide, le tout accentué d'une vue bien de face qui ne donne aucun relief à l'image. Considérant les tensions qui opposent la Krésetchnie et Rasken, il n'en fallait pas beaucoup plus pour que soit réutilisée cette photo pour cristalliser toute cette rivalité en une image.
Stanislav
Ladite photo détourée.

C'est alors devenu une plaisanterie virale, réutilisée massivement dans des photomontages en démon, super méchant, version cheveux bleus ou encore avec un coussin-corps à l'effigie d'un personnage de fiction. Était ainsi ancré dans l'imaginaire collectif bergrosish que l'empereur n'était qu'un individu à la présentation balbutiante et au charisme aussi solidement affirmé que la marine akaltienne. Mais pourtant, par curiosité, des bergrosish se sont penchés un peu plus sur le personnage, et là, surprise : non seulement il n'y a pas que des photos ridicules de lui, mais il y en a même des plutôt avantageuses ! Est mis en évidence la différence de traitement médiatique entre Rasken et la Krésetchnie au sujet de l'empereur. Chose en soit assez peu surprenante, la figure impériale se doit d'être solidement accompagné avec une communication avantageuse pour générer un attachement justifiant que les raskenois acceptent l'autorité d'un individu non élu. À la manière d'une célébrité, il profite d’événements pour être présenté sous un beau jour, affable, charmant, dynamique et confiant.
StanisBG
Posture dynamique, regard vif, sourire charmeur, c'est le même homme et pourtant il est bien plus BG.

Évidemment, nombre de bergrosish ne pouvaient admettre que l'empereur, figure impérialiste et incarnation du belliqueux régime raskenois, pouvait être quelqu'un de BEAU. Alors nombre de spéculations ont suivi : il profite d'énormément de maquillage et présentation avec une mise en scène très méliorative et une sélection des meilleures photos. Comme dit, il y a toute une présentation à faire sur ce que nous dit de Rasken cette communication glorifiante d'un jeune empereur stylé apprécié par les 12-25 ans, de cette manière d’idolâtrer un dirigeant pour asseoir la domination illégitime d'une société de caste où sont séparés l'aristocratie et la plèbe.

Mais certains messieurs de Bergrun (surtout ceux qui ont passé l'âge à partir duquel le terroir ressort particulièrement sur le physique) feraient bien de porter attention malgré tout, car cette présentation sous un jour complètement inédit de Stanislav n'a pas laissé indifférentes ces dames des montagnes. Leurs maris se rassurent comme ils peuvent, comparant l'individu à une pâle personnalité pop culture sans intérêt autre part que dans un magazine people.
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La Krésetchnie qui monte malgré le silence des médias !
Par le Petit Moineau

STONK (non Elona n'est pas en train de...)

Ancrée dans l'imaginaire collectif comme une puissance économique modeste faite d'un cœur hotsalien autour duquel s'articule des nations mineures, la Krésetchnie est en réalité une puissance économique d'envergure parmi les dix plus importantes d'Eurysie. Silencieusement et malgré les pressions extérieures, croissances de Rasken à l'ouest et des Rouges à l'est et sud, la Confédération a malgré tout continué de croitre et de développer son industrie et ses services pour s'affirmer dans le concert des nations contre d'autres puissances particulièrement agressives. Si elle connaissait originellement une position précaire suite à l'invasion des territoires avenois, gradenbourgeois et hotsaliens par les forces raskenoises, avec la crise ayant suivi l'invasion, la Confédération est parvenue à force d'efforts et de cohésion à se redresser et redévelopper un tissu économique en profondeur. La réintégration des territoires occupés achève de rétablir la puissance économique et de parfaire son développement en assurant un marché intérieur et un accès aux ressources en plus d'une multiplication des savoir-faire. Sans être autarcique, loin de là, la Krésetchnie parvient malgré tout à maitriser un nombre important de domaines de l'économie et se positionner comme une puissance respectable.

Cette dynamique devrait se consolider à terme avec les partenariats auprès du Bachmeyer, permettant l'établissement de nouveaux axes logistiques et l'intensification des axes marchands, ouvrant les industries krésetchniennes à de nouveaux marchés et les consommateurs à de nouveaux produits. L'économie sera stimulée dans un cercle vertueux et la Krésetchnie continuera de se tirer vers le haut. Bergrun en particulier, avec une économie de service très portée sur le tourisme, devrait connaitre des flux massifs de clients depuis son voisin maritimes.
L'Archimoine Ludwig se montre en tout cas particulièrement optimiste, qualifiant ce boom économique de "bonnes grâces du Bon Dieu".
Cette croissance permettra à la Krésetchnie de consolider ses positions et bâtir un modèle résilient même face aux agressions répétées des roungeurs (rongeurs et rouges combinés), permettant à la société civile de ne pas être dégradée même avec les tentatives de blocus ou à l'armée de recevoir suffisamment de moyens pour dissuader la réitération des invasions aériennes. Certains moines très optimistes assurent d'ailleurs que la Krésetchnie dépassera en PIB l'Empire Raskenois d'ici un semestre à ce rythme.
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L'Archimoine Ludwig s'exprime sur les pertes civiles en Mahrénie.
Par le Petit Moineau

Ludwig Conférence

Discours de l'Archimoine Ludwig :

C'est avec une profonde tristesse que nous apprenons que des enfants du Bon Dieu l'ont rejoint au Paradis. Telle était la volonté du tout-puissant, l'épreuve à laquelle il nous soumet tous. Par pensée pour ces nombreuses victimes qui n'avaient rien demandé et vivaient paisiblement, nous tiendrons à Kalsteinstadt une messe en leur honneur, pour commémorer leur décès et célébrer l'existence qu'ils ont eu. Cette messe sera l'occasion de rappeler l'amour que le Bon Dieu souhaitait que nous ayons pour nos prochains.
Il convient maintenant de nous pencher sur les épreuves auxquelles nous soumet le Bon Dieu pour
tester notre foi. Nous devons agir avec justesse et ne pas céder à la sémantique des loups. Comment devons-nous réagir ? Le LiberalIntern s'étend toujours plus autour de nous, déploie ses bases, les mets en fonction. La violence sert de prétexte à la violence. L'opération Pale Tempest visait à plus que protéger le LiberalIntern, mais bien à l'anéantissement revendiqué par l'Estalie des capacités de l'Hotsaline et donc de la Krésetchnie à se défendre. Il s'agissait de nous mettre à nu contre les menaces, non pas juste en nous privant de nos avions, mais aussi des moyens de nous défendre des avions de nos belliqueux voisins.
Le Bon Dieu peut-il en vouloir à un berger de s'inquiéter de la multiplication des loups ? Un berger doit-il rester passif face à l'accroissement de leur audace, les laisser rôder prêt des brebis parce que ce sont des créatures du seigneur ? Quand le berger lance une roche avec sa fronde contre l'un des loups, doit-on accepter que les loups se précipitent sur lui pour lui prendre sa fronde et son bâton, le dépossédant de ce qui protège les brebis des loups toujours plus entreprenants ?

Les loups ne sont pas les estaliens, mahréniens, kaulthes et kah-tanais. Non, ce sont nos prochains. Les loups sont l'Estalie, la Mahrénie, la Kaulthie et le Grand Kah, des systèmes revendiqués comme violents, invasif et coercitif. Ce sont des modèles impérialistes souhaitant s'ingérer dans les sociétés pour les changer. Regardez les médias de l'Estalie, entre deux niaizumerie, ils parlent uniquement de la détestation de nos sociétés et de la nécessité de les transformer que nous l'acceptions ou non. La violence est parfaitement intégrée dans la culture estalienne comme un moyen d'accéder aux fins répondant à leur morale. L'Estalie est un loup.
Les médias du Grand Kah sont plus insidieux, subtiles, les mots ne sont pas toujours aussi violents, mais leur sens implicite l'est. Le raisonnement est le même derrière une apparente douceur, celui de nous imposer leurs principes moraux pour renverser nos sociétés et nous imposer la leur avec un répugnant paternalisme, paternalisme qui sert de pommade à une hiérarchisation et domination idéologique. Renversement et domination deviennent enseignement et regard bienveillant de la « Grande Sœur » kah-tanaise. Les mots changent, les sens restent les mêmes. Le Grand Kah est un loup.
Sont-ce là les enseignements du Bon Dieu ? Est-ce là l'amour pour le prochain que de le contraindre ? De lui imposer une société et d'utiliser la supériorité morale comme prétexte à la violence ? Pale Tempest aurait eu lieu avec ou sans l'opération Sèche Cheveux, en témoigne l'extrême diligence avec laquelle s'est opérée une campagne préparée de longue date. L'Illirée n'est même pas dans le LiberalIntern, n'a aucune alliance particulière avec, mais aurait été capable de répondre en moins de vingt-quatre heures à l'appel, incluant le délai pour que le LiberalIntern émette la demande, qu'elle soit reçue par l'Illirée, concertée en interne, approuvée et que les préparatifs aériens de l'opération soient faits ? Pale Tempest était préparé de longue date, Sèche Cheveux n'était qu'un prétexte plus confortable que leur morale.

C'est contre cela que l'Hotsaline s'est opposée, c'est contre cela qu'elle a préventivement envoyé une roche avec sa fronde. Le Grand Kah faisait déjà de la Mahrénie un relais pour ses opérations, l'Estalie renforçait sa présence en Kaulthie, et ils continuaient d'établir les préparatifs pour mettre en application leurs engagements violents. L'Hotsaline est un berger, un berger qui veille sur la Krésetchnie contre les loups et nous ne pourrons en vouloir à un enfant du Bon Dieu d'avoir lancé une roche pour protéger les brebis et chasser les loups.
Mais les loups sont revenus en meute avec la ferme intention d'arracher fronde et bâton de ce berger. Alors l'Hotsaline et Teyla les ont mis en déroute avec plus de pierre, mais certaines de ces pierres sont tombées sur des brebis prises en otage par ces loups.
Nous ne pouvons que pleurer la mort des civils innocents dans les aéroports, mais nous ne pouvons ignorer la responsabilité mahrénienne, la responsabilité du Grand Kah et de l'Estalie, véritables loups qui rôdent autour de nous. Oui, l'Hotsaline aurait pu frapper uniquement les aéroports militaires. Mais les loups auraient utilisé les pistes civiles. Nous ne pouvons ignorer cela. La Mahrénie a consenti à servir de base d'opération avancée pour l'opération Pale Tempest, c'est elle qui n'a pas pris les dispositions requises en laissant circuler les appareils civils, et se remplir les aéroports qui auraient inéluctablement été utilisés si les pistes militaires étaient bombardées.

Les loups rôdent autour de nous, cherchent à nous dévorer quand nous les repoussons, prennent en otage des brebis et hurlent à la mort quand nous leur lançons des roches. Les estaliens, mahréniens et kaulthes sont nos prochains et nous ne leur souhaitons aucun mal, mais l'Estalie et le Grand Kah sont des loups revendiqués.

Des loups dont nous sommes protégés par les bergers que sont l'Hotsaline et Teyla.
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Les inquiétudes de l'Archimoine Ludwig confirmées, le loup estalien hurle à la mort !
Par le Petit Moineau

Il aura fallu trois jours à l'Estalie pour qu'elle fasse exactement ce que l'on craignait qu'elle ferait : utiliser la violence comme prétexte à la violence. Son narratif militariste et impérialiste déjà solidement établi se concrétise maintenant avec les dernières déclarations publiques du pays, revendiquant de nouveaux objectifs : le renversement du gouvernement hotsalien. Nul doute que l'idée est de mettre en place une nouvelle structure façonnée par le LiberalIntern pour répondre à ses intérêts et transformer la Krésetchnie en un énième satellite, dont l'économie et l'armée seront bientôt dirigés par des comités révolutionnaires. Le sort de la Krésetchnie sera celui de l'Altrecht, un vaste plan planifié depuis déjà longtemps par la coalition libertaire qui étend cette guerre quand elle pourrait cesser. Il reste à voir si le Grand Kah, déjà officiellement désengagé du conflit, brisera sa parole pour se joindre au projet invasif de l'Estalie ou s'il s'y opposera. Inutile de rappeler qu'une absence publique de prise de position reviendra à laisser faire le plus fort.

Si rien n'est fait, la Krésetchnie sera bientôt dans une guerre totale avec l'Estalie et chacune de nos réponses serviront à justifier le discours estalien. Nous osons nous défendre, nous osons tirer sur eux qui viennent sur notre sol. Alors, ils appelleront à nous mettre sur des bûchers, à nous torturer, tuer nos fils et convertir nos filles par la force. Qu'importe leurs paroles pour justifier toujours plus de massacre et refuser les discussions, la Krésetchnie fera tout ce qui est en son pouvoir pour s'opposer à l'envahisseur. Nous avons combattu des buveurs de pétrole, nous n'aurons aucun mal à combattre des gens qui n'ont même pas de boisson nationale.

Se mêlent anxiété et détermination du côté de la population bergrosish. Les soldats sont bien décidés à se battre jusqu'au bout pour entraver le tentaculaire impérialisme estalien, côte à côte avec leurs frères hotsaliens, gradenbourgeois, avenois et altariens. Les habitants, eux aussi, sont prêts à participer indirectement gêner le conflit pour l'envahisseur ou aider les forces armées. Des mouvements partisans seraient même déjà en cours de préparation pour rendre impossible une occupation. Les stocks de provisions et de munition seront constituées, les réseaux de communication mis en place, les systèmes de renseignement consolidés. L'expansion de l'empire estalo-kah-tanais s'arrêtera en Altrecht, la Krésetchnie restera libre de leur emprise.

Aucun membre de notre Confédération tant jalousée ne connaitra à nouveau l'infamant comme l'a connu le Gradenbourg, l'Hotsaline et l'Avène.
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L'agence du tourisme bergrosish révèle son prochain spot publicitaire !
Par le Petit Moineau

Spot
Les montagnes loduariennes bergrosish, pour des sensations fortes !
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Anticipation sur l'avenir économique de Bergrun
Par le Petit Moineau

Aérofeu

Jusque-là très prospère, l'économie bergrosish connaissait un rebond fort appréciable après l'effondrement économique ayant suivi la guerre contre Rasken. Avec une industrie de service avant tout touristique, les conflits tendent à provoquer un arrêt de l'activité, tandis que l'apaisement après la fin de la guerre puis de l'occupation des territoires du Gradenbourg, Hotsaline et Avène relançait une nouvelle période de croissance. En effet, Bergrun a connu un exceptionnel regain d'activité avec une forte affluence touristique, assurant des entrées d'argent importante... jusqu'à ce que le LiberalIntern entreprenne d'envahir la Krésetchnie après avoir bombardé l'aéroport bergrosish. Autrement dit, l'activité économique du pays risque de connaître une réitération de la crise précédente, au grand désarroi de la population, qui affronte la nouvelle avec résignation.

Les monastères sont toutefois décidés à user des expériences passées pour éviter cette nouvelle crise. Là s'étend une importante analyse longuement réfléchie pour clairement identifier la situation et ses enjeux pour y apporter une réponse claire et précise. Le contexte en premier lieu est à étudier : la Krésetchnie est confronté à l'impérialisme du LiberalIntern qui a clairement exprimé par le discours et par ses actes la volonté d'envahir la Krésetchnie (d'abord l'Hotsaline, mais le reste devrait suivre considérant l'ampleur des frappes) pour l'intégrer dans la sphère d'influence libertaire après avoir remplacé le gouvernement. Cette guerre implique de devoir financer un effort de guerre tout en ayant parallèlement un ralentissement de l'économie avec la fuite des touristes et l'impossibilité d'en faire venir davantage par voie aérienne (les voies terrestres pour évacuer ceux qui veulent fuir en Avène ou Bachmeyer étant déjà surchargées). L'impact touristique, s'il est important, doit toutefois être nuancé. Le tertiaire particulièrement fort en Bergrun ne compte pas uniquement le tourisme, mais bien une large gamme de services fonctionnels pour les bergrosish et, plus généralement, les hotsaliens en général. S'il faudra accuser un coup avec la guerre, il ne sera pas dévastateur grâce à la diversification de l'activité qui est passée d'essentiellement touristique à particulièrement diversifiée.

Nénamoins, ce secteur tertiaire ne permet pas d'alimenter directement l'effort de guerre et, s'il peut servir à financer les importations de matériel militaire, il ne permettra pas d'entrées d'argent venant de l'extérieur tant que la guerre sera là. Le risque de déficit est donc important, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir. Bergrun étant un petit pays en superficie, il sera difficile de faire venir d'autres personnes que les krésetchniens eux même pour continuer d'alimenter l'économie. Un partenariat très étroit pourrait éventuellement avoir lieux entre l'Hotsaline et Bergrun, le premier mettant à profit son industrie très développée pour alimenter également les besoins armés bergrosish tandis que le Klosterbund fournirait des services aux travailleurs hotsaliens, maintenant leur confort et morale pour assurer le maintien de la cohésion et de la volonté de s'impliquer dans l'effort de guerre.

Les efforts bergrosish devront malgré tout aller au-delà de ça pour maintenir une activité économique suffisante pour nourrir l'effort de guerre. En cas d'invasion (telle que déclarée) par le LiberalIntern, les hotsaliens n'auront pas le temps d'aller se relaxer une fois par semaine à Bergrun pour que tournent les économies de la Krésetchnie. La Confédération ne représente pas un marché suffisant pour alimenter l'économie de service de Bergrun et ne dispose pas assez d'industrie pour assumer une guerre sans importer, et donc devoir assurer une balance commerciale raisonnable.
La solution proposée est de décentraliser l'économie bergrosish à l'échelle internationale. À l'heure actuelle, les investissements bergrosish se font à Bergrun, les entrées dépendant conséquemment de l'activité locale uniquement. En investissant davantage à l'étranger de sorte que les acteurs bergrosish disposent d'une activité économique ne se reposant pas qu'en Bergrun permettrait d’accroître la résilience face aux invasions du LiberalIntern. Pour cela, les moines comptables ont proposé un plan assez construit et cohérent :

Dans un premier temps, les actifs à investir doivent être constitués. Il est pour cela proposé de constituer un fonds souverain mettant en commun des investissements de l'ensemble des collectivités par les mairies dans des caisses communes. Ce fonds d'investissement serait financé par les gains du tertiaire en grande majorité, dont le tourisme, mais inclurait d'autres éléments plus matériels ou immatériels, on pense notamment à l'imagerie bergrosish qui est un composant majeur de l'économie. Ce fonds d'investissement pourra ensuite opérer des placements auprès de nations sympathisantes de la Confédération de Krésetchnie, ou tout simplement insensibles aux éventuelles demandes d'embargo et de sanction que pourrait exiger l'Empire Kah-tanais. Plusieurs propositions ont été faites par les savants des monastères pour placer ces actifs. Le premier consisterait à surfer sur l'imagerie bergrosish déjà bien consolidée pour créer des chaînes de restauration et hôtellerie thématique, captant immédiatement l'attention et attirant la sympathie en reprenant le passif chaleureux et agréable des montagnes bergrosish. Ça, et la qualité de la gastronomie bergrosish devrait immédiatement faire fureur. Hôtels, auberges, restaurants, bars, bistros, pubs, les possibilités sont nombreuses dans l'ensemble du monde. Ces investissements auraient d'ailleurs un avantage double en finançant l'économie bergrosish tout en alimentant son soft power, consolidant la sympathie qu'inspire le pays auprès des autres puissances. D'autant plus intéressant, ces investissements peuvent se faire de manière relativement rapide là où la constitution d'usines exige un certain délai pour l'acquisition de machines outils et la constitution d'un personnel qualifié par exemple.

Notons toutefois que, si ces industries à haute rentabilité et développement rapide tirant profit des acquis promotionnels de Bergrun sont priorisés, il est prévu d'appliquer entre un quart et la moitié de ces investissements dans d'autres secteurs pour garantir la diversité, principalement auprès d'industries en pleine croissance mais déjà solidement implantée de manière à limiter les prises de risque et assurer un positionnement confortable avec des retours plus sécurisés sur la durée. Les retours seront moindres, mais les efforts à fournir également. Les moines se sont cependant immédiatement montrés rassurant : les investissements seront dans des industries fiables, pas un denier ne sera perdu en Messalie ou autre puits financier sans garantie de revenue avec un risque permanent d'effondrement instantané (et c'est un pays sur le point d'être envahis qui le dit). On se tourne pour cela vers des pays libéraux et ouverts aux investissements, avec une économie dynamique en pleine croissance, mais restant accessibles à des investisseurs bergrosish plus modestes. C'est avant tout la capacité du fond d'investissement bergrosish de s'affirmer et faire valoir des échanges équitables malgré l'humilité de son économie qui définira la capacité d'investir dans autre chose que les chaînes bergrosish d’hôtellerie/restauration.

Ces actifs à l'étranger permettront d’accroître la résilience économique de Bergrun en ne dépendant pas d'activités locales vulnérables à l'Empire Kahtanais et assurer une balance financière équilibrée même avec une balance commerciale très déficitaire compte tenue des importations de matériel technique pour subvenir aux besoins de l'armée. Toutefois, cette solution a plusieurs défauts. Primo, elle implique de constituer une armée de volontaires bergrosish prêts à s'expatrier pour faire fructifier ces chaînes de restauration/hôtellerie (qui ne pourront pas uniquement compter sur des travailleurs étrangers, particulièrement en cuisine). Deuzio, cela assure un revenu supplémentaire mais ne sauvera pas la situation locale de Bergrun avec de nombreux centres touristiques risquant de perdre en activité (d'où a nécessité à encourager les individus alors au chômage de s'expatrier). Là encore, les moines comptables ont pensé à tout avec des programmes d'aide pour accompagner et inciter ces mouvements de population et aider au financement des voyages (notamment les vacances de retour au pays). Cela permettra de garder un lien très fort et éviter que les expatriés n'abandonnent leur nationalité et se coupent purement et simplement de la vie bergrosish (quand bien même les commerces, issus d'investissements bergrosish, continueraient de recevoir leur dû). La jeunesse, avide d'aventure, exploration et nouvelles découvertes hors des villages traditionnels bergrosish pour se plonger dans l'intensité de la vie en ville, devrait toutefois se montrer particulièrement volontaire. Combinant la fougue du voyage et les besoins financiers motivant à chercher du travail et accepter les aides collectives, c'est le sujet idéal pour ces mouvements de travailleurs, sur qui se centrera la communication monastique.
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Bergrun est elle suffisamment sur-militarisé, finalement ?
Par le Petit Moineau

Gun

Voila quelque temps qu'est critiquée la sur-militarisation du Klosterbund avec 1,2% de la population dans l'armée et 4% du PIB alloué à cette dernière. Maintenant, la part de la population engagée n'a pas changé mais la part du PIB allouée au militaire a augmenté de 50%. Plus flagrant encore, ce passage de 4 à 6% du PIB s'est fait en même temps qu'un rebond de croissance économique, les investissements ayant en réalité augmenté de 200% et continuant de croître. Pour autant, la menace existentielle représentée par le bloc du LiberalIntern suite à l'opération Pale Tempest semble complètement remettre en question la prétendue démesure de ces investissements. On ne parle plus d'une mesure préventive face à l'(ancienne) occupation raskenoise mais d'une réaction d'urgence et sur le long terme pour contribuer à sécuriser la Confédération. L'aide teylaise, si elle fut démesurée, n'a pas suffi à dissuader l'offensive qui persiste. Il est compliqué pour notre loyal allié de se battre d'aussi loin et il devient plus qu'urgent que Bergrun y mette du sien. Il n'y a de toute manière pas le choix, la seule alternative étant d'accepter l'invasion et annexion impérialiste par le LiberalIntern, aux côtés de l'Altrecht.

Pour ce qui est de la forme que prennent ces investissements, il s'agit de deux choses : financer l'ordre des artisans pour qu'il conçoive un matériel militaire de fabrication domestique pour assurer une certaine souveraineté bergrosish, et développer les usines nécessaires pour produire ledit matériel. À l'heure actuelle, la priorité est de constituer un arsenal anti-aérien crédible, apte à repousser (ou au moins gêner) des menaces aériennes importantes. De manière assez réaliste et consciente de la réalité, les forces armées du Klosterbund savent que les avions modernes seront largement capables de leurrer des missiles bergrosish et de s'en prémunir avec des manœuvres d'évasions. L'idée n'est pas de les abattre, mais de déployer un volume de missiles suffisant pour gêner leurs missions et les pousser à opérer en permanence lesdites manœuvres tout en se vidant de leurs leurres : pas d'interdiction aérienne, mais un ciel suffisamment contesté pour empêcher les passages continus de bombardiers. L'Ordre des Artisans est d'ailleurs très fier de présenter sa première proposition à ce sujet.

SAM
Le modèle de missile sol-air du moment.

De conception très simple, le missile se résume grossièrement à un important bloc moteur à ergol solide, suppléé par quatre boosters auxiliaires, eux aussi à ergol solide. Cela permet d'obtenir une portée, altitude et vitesse raisonnable, suffisamment pour couvrir le Klorsterbund et représenter une véritable menace. Ses dimensions restent suffisamment raisonnables pour rester pratique en situation réelle et être déployé depuis de petits lanceurs mobiles tractés. Le guidage est quant à lui infrarouge, avec une portée limitée de verrouillage. Cette détection passive a cependant l'avantage d'être discrète et indépendante d'un radar, évitant les risques de se confronter à des missiles anti-radiation pour peu qu'un usage intelligent de ces DCA soit fait. En effet, mobilité et dissimulation sont les maîtres mots de ces systèmes d'armes, qui devront régulièrement changer de position et profiter des reliefs, forêts ou couvertures de camouflage pour éviter une exposition excessive aux senseurs adverses. Enfin, le plus grand avantage de ce missile est sa simplicité. Les boosters à ergol solide sont simples à produire, stocker et opérer. Les composants nécessaires sont abordables sur le marché mondial. Seuls les systèmes de guidage infrarouge sont plus délicats, mais peuvent compter sur les industries teylaises. En plus de ce modèle de missile (qui n'a pas encore été baptisé), devront s'ajouter une version alternative à guidage semi-actif, en plus des dispositifs radar et radio intrinsèques à ces batteries de DCA. Pareillement, l'Ordre des Artisans annonce travailler sur des équipements simples, rustiques, fonctionnels et dont l'approvisionnement en composants à l'internationale sera accessible.

Vient à côté de ça la réception de cette politique par la population, dont la tendance est plutôt à la résignation. Tout le monde aurait préféré investir ces moyens dans des secteurs plus épanouissants, comme davantage de montagnes loduariennes, des auberges avec des cervelas disponibles H24 ou une mutuelle dentaire abordable. Mais quand des missiles pleuvent sur les aéroports et que les touristes sont transformés en chair à saucisse, il devient impératif de constituer un dispositif militaire performant. Avec l'horreur encore récente dans les esprits et la violence extrême avec laquelle le LiberalIntern s'est abattu sur la Confédération, les bergrosish sont relativement compréhensifs. On retrouve même un élan patriotique dans une partie des habitants, volontaires à participer aux programmes d'armements ou à financer les taxes dédiées.

Un autre point à relever concerne l'origine de la guerre, certaines critiques s'élevant contre l'Hotsaline pour en être l'instigateur. Les monastères ont tenu de manière assez unanime une ferme condamnation envers ce genre de propos, relevant deux éléments. Le premier est évidemment que l'Hotsaline n'a pas forcé le LiberalIntern à bombarder d'une manière ou d'une autre un aéroport civile, crime ignoble dont s'est rendu coupable cette alliance dégénérée. Le second point est que chercher un responsable originel est sans fin et ne change en rien la situation : le LiberalIntern veut envahir et renverser les gouvernements de la Confédération tout en massacrant un maximum de civils au passage. Que ce soit l'Hotsaline ou le Grand Kah qui aient commencé, la finalité est une guerre violence qui s’abat contre la Krésetchnie avec des buts de guerre illégitime. Les moines se montrent tout de même compréhensifs face à la cause de ce genre de propos : la guerre est atroce et effrayante, et il est tentant de simplement céder à la pression diabolique du LiberalIntern. Mais la collaboration et la zizanie ne sont aucunement des solutions. La coopération et la détermination envers les foyers de Bergrun sont les seuls moyens d'assurer la prospérité et la cohésion des familles du Klosterbund.

En conclusion, la sur-militarisation de Bergrun est partie pour se consolider face aux pressions extérieures, chose accueillie avec une compréhension mêlée de dépit par la population. Certaines critiques s'élèvent, mais les moines appellent à trouver du réconfort dans la cohésion plutôt que la panique et opposition, rappelant que quels que soient les tenants et aboutissants de cette guerre, la finalité est l'objectif du LiberalIntern d'envahir, renverser et occuper l'Hotsaline et Bergrun. Enfin, ladite sur-militarisation évoquée plus tôt se concrétise dans la conception et production d'un dispositif de défense anti-aérienne cohérent.
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