
Excellence,
Aujourd’hui est un jour d’une tristesse inouïe.
C’est avec horreur que nous avons appris, cette nuit, le décès de votre honorable et respectable dirigeant.
Il va de soi que, même si nos relations diplomatiques sont proches du néant et que nous ne nous sommes jamais rencontrés, nous ne pouvons que compatir face à un tel événement.
Nous aurons jamais la chance de pouvoir rencontrer cet homme, ni de savoir s’il y était muni d’un sens du timing, d’un sens aiguë de la diplomatie. Mais il a réussi à nous prouver qu’il possédait tout du moin un certain sens du rythme.
Mourir en servant son pays est une chose rare. Le faire en levrette relève presque du mythe.
Le président Irrevile était un homme dur. Un homme de poigne. Un homme qui savait se mettre en branle, jusque dans les moments les plus intimes de son existence. Sa femme pourra en témoigner, il n’hésitait pas à traiter les sujets en profondeur.
C’est d’ailleurs une marque de respect et de dévotion pour la cause féminine que de donner son dernier souffle dans un élan de semence et de dopamine, uniquement pour le plaisir de son épouse.
Nos plus sincères pensées accompagnent d’ailleurs Madame la Première Dame, dont l’engagement physique aux côtés de son époux aura duré jusqu’à ce que la mort les sépare, comme le prévoyait leur union.
Nous souhaitons à madame la première dame d’avoir la force mentale et les soins adéquat pour ses lombaire, dans l’espoir de la voir de nouveau s’élever à l’image de son mari dans ses dernières heures.
Le président Irrevile quitte ce monde sans prévenir, mais il pénètre aujourd’hui l’Histoire.
