05/01/2018
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Activités étrangères en Khardaz - Page 3

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Rapport sur la situation en ex-Yachosie.

Dossier réservé uniquement au personnel concerné, à savoir aux Membres du Renseignement Confédéral, des Ministères des Affaires Etrangères des États Confédérés, aux Chargés des Affaires Militaires des États Confédérés, au Chargés de l’opération au sein des Ministères de l’Intérieur des États Confédérés et aux Directeurs du Troisième Bureau. Un duplicata sera aussi fourni aux autorités de la Grande République de Velsna et des autorités du Tsarat constitutionnel du Kardhaz.

(I)Introduction.

La victoire des Tsaristes sur les communistes du Kardhaz, inféodés et soutenus par leurs alliés de la Confédération Socialiste du Nazum bouleverse dorénavant l’équilibre des puissances du Nord Nazum et rebat la géopolitique locale. L’ex-Yachosie en est affaiblie et connaît le retour du Conservatisme parlementaire ainsi que celui du Tsar, les puissances locales (étant pour la plupart des Monarchies) se voient rassurer par la perte d’influence de la Confédération Socialiste du Nazum tandis que cette dernière en ressort discréditée. D’une part par les crime contre l’Humanité commis par les communistes de Yachosie (ayant commis un génocide à l’encontre des populations chrétiennes vivant sur le territoire dominé par les Rouges) mais aussi par la défaite de ces derniers qui les prive d’un point d’appui au nord du Nazum. Pouvant ainsi alimenter leurs ressentiments vis à vis du régime tsariste et à se montrer encore plus agressifs vis à vis de leurs voisins, de nos partenaires et relations régionaux. Impliquant directement l’Empire Confédéral Uni et notamment l’Union Bahamanite, très proche (géographiquement parlant) des États précédemment cités. De plus, une affirmation de la puissance de la Confédération Socialiste du Nazum pourrait devenir une menace sur le long terme, et même peser lourdement sur les intérêts stratégiques de l’Empire Confédéral Uni. Une menace qui s’inscrit aussi dans un contexte géopolitique particulier, mêlant idéologie, rapports de force et particularismes régionaux… Un équilibre entre les puissances fragile qui repose sur le nouveau Tsarat, arc de voûte faisant rempart aux Rouges et si ce dernier chute, les risques, comme nous l’avons rappelé plus tôt, pourraient mettre en péril les intérêts stratégiques de la Confédération, l’amenant à se rapprocher de Tsarat ; « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ».

De ce fait il est nécessaire de présenter de manière plus précise la situation régionale ; les principaux acteurs, comme la Confédération Socialiste du Nazum et le Tsarat Kardhaz, ainsi qu’une brève présentation de la géopolitique régionale et des forces extérieures pouvant faire pression sur l’une des deux parties. Nous constaterons dans un second temps les risques d’un renforcement de la Confédération Socialiste du Nazum pour les intérêts des États Confédérés, notamment commerciaux et stratégiques, ainsi que les différents intérêts qu’aurait l’Empire Confédéral Uni à s’impliquer dans la région et les risques qu’elle encourt. Des solutions pour apaiser les relations entre les différents acteurs seront aussi envisagées. Le principal objectif de ce rapport étant de répondre à plusieurs problématiques ; comment préserver la souveraineté des États alliés à la Confédération évoluant dans la région mais aussi et surtout, comment défendre les intérêts commerciaux des industries nationales avec l’émergence d’un bloc fermement opposé à toutes notions reprenant de près ou de loin la propriété privée, et donc au commerce.


(II) La Confédération Socialiste, ses acteurs, son fonctionnement et ses ambitions supposées.

La Confédération Socialiste du Nazum n’est pas un organisme simple, c’est une multitude d’Etats s’associant au nom de principes en théorie similaires, mais qui prennent des formes bien différentes dans les faits, semblable en de nombreux points à l’Empire Confédéral Uni, de par un degré de décentralisation assez élevé, plus important encore que celui de l’Empire Confédéral Uni ; lui même fondé sur des rapports diplomatiques multi-séculaires et une certaine unité culturelle, politique et encadrée par des traités datant du Moyen Age pour certains… Car le point le plus frappant n’est pas tant la décentralisation extrême, qui a fait ses preuves avec Axis Mundi, mais la diversités d’Etats et de forme de gouvernances qui existent : « Démocratie » communistes à parti unique et menée d’une main de fer par des Secrétaires Général brutaux, des démocraties se revendiquant communistes mais qui sont dans les faits socialistes, des autocraties multipliant les faux pas diplomatiques et alarmant au plus haut point la communauté internationale. Une union d’États aux antipodes. Et étrangement, les risques de voir cette dernière se réaliser pleinement sont minces ; d’une part car les États, malgré leurs points commun (à savoir une lecture variable du communisme) restent dans les faits extrêmement opposés ; la Bayvinie (1) se veut championne du droit des homosexuels alors que le Mozranov enferme ces derniers. Et ce frein pourrait probablement mené à terme à l’implosion de la Confédération, d’autant plus que cette dernière est en formation, en maturation. Ainsi, nous étudierons ici le fonctionnement de cette Confédération, ainsi que celui de ses États membres. Il est tout de même important de rappeler que certaines des informations peuvent êtres erronées, notamment sur le fonctionnement des institutions confédérales, encore flou à l’heure actuelle, qui nous viennent d’entretiens avec le diplomate de la République socialiste de Bayvinie (1). Les conslusions qui en découlent sont aussi en parties basées sur les actes et les gestes des différents acteurs, notamment les plus instables et les plus irrationnels et n’ont pas vocation à se présenter comme des vérités absolues. Seulement des suppositions étayées par des faits concrets.

En premier lieu, la Confédération Socialiste du Nazum, abrégé en C.S.N, est un projet, ce terme est géopolitiquement parlant abusif car aucune union directe a été actée malgré une forte demande prétendument populaire de la part des « peuples » composant les futurs États membres de la Confédération (nous sommes pour l’instant sûrs de l’accord du Mozranov, de l’Ouaine, de la Bayvinie (1), même si il est probable que la Gondavie et le Zakhmistan soutiennent l’initiative. De ce fait, nous sommes néanmoins certains que les trois États, peut être même les cinq, sont diplomatiquement soudés, et extrêmement proches. Ainsi, les provocations ou insultes adressées à l’un des-dits États, visent in fine l’intégralité de la Confédération. Mais avant de crier à l’Union, il est aussi nécessaire de rappeler que cette dernière doit surmonter plusieurs mésententes profondes entre les États membres, à savoir la nature réelle de cette confédéralisation ; est-ce que cette dernière limitera les prérogatives internes des États membres (comme la forme de régime politique des États), empiétera sur les pouvoirs régaliens des États (une diplomatie commune ?), quelle mode de décision sera adopté (Assemblée confédérale, débats entre dirigeants?)… Des questions complexes auxquelles aucun États membres n’a apporté de réponses tangibles. En revanche, après quelques échanges avec l’ambassadeur bayvinien présent à Antrania, un de nos diplomates nous a rapporté que ce dernier, ainsi qu’une part non négligeable des élites locales (de Bayvinie) souhaitaient voir un régime confédéral ayant les capacités d’empiéter sur les prérogatives propres à chaque États membres en formant une sorte de Conseil entre les différents dirigeants des États membres, comme avoir les moyens de « démocratiser » (ou du moins de présenter une lisse facade démocratique) de force les États récalcitrants à reconnaître des Libertés Individuelles et collectives… Chose auxquelles les dictateurs Ouainais et Mozranoviens (2) ne manqueraient pas de réagir…

Néanmoins, même si le projet semble utopique au premier abord, notamment car aucun consensus ne semble être trouvé dans le mode de gouvernance de la Confédération ou les différences entre les États membres semblent particulièrement criardes, des bases historiques et politiques solides existent déjà. En premier lieu, l’Empire de Morhakan a régné sur ces différents États, offrant une histoire commune et un lien fort entre ces États, oppressés par le même colonisateur et un même régime (à savoir l’Autocratie tsariste), et probablement une lutte pour l’indépendance réciproque soutenue mutuellement par ces États, amenant donc une fraternité forgé dans le sang. De plus, des bases identitaires (notamment au niveau culturel et politique) solides existent déjà, permettant donc une cohabitation plutot pacifique entre les peuples, à la fois frères de lutte et slaves. La réelle envie dont témoignent les élites locales vis à vis de cette Confédéralisation est aussi à noter, comme c’est par exemple le cas au Mozranov où 100 % des hommes politiques soutinrent l’initiative.* Et où des « manifestations populaires » réclamaient une Union avec les autres Républiques Socialistes. De même, d’après ce que nous apprends certains articles d’opinion ouainais ou bayviniens, l’idée d’une Union entre ces dernières restent bien accueillie par les différents États. Même si là encore des limites ne tarderaient pas à rendre le projet complexe et porteur de dissensions entre les différents États membres.

Ainsi comme nous l’avons vu, cette Confédération en pleine gestation et promettant de faire naître sur la scène internationale un géant aux pieds d’argile, en effet si l’Union se réalise, la Confédération Socialiste du Nazum atteindrait les 2.600 milliards d’Unité de change internationales (soit environ 26.000 milliards de talents d’or) alors, qu’à titre de comparaison, l’Empire Confédéral Uni ne représente que 1.210 milliards d’Unités de change internationales, soit environ 12.100 milliards de talents d’or, représentant une différence de 1.400 milliards d’Unités de Change, plaçant la Confédération Socialiste du Nazum à la troisième place devant la Grande République de Velsna. Malgré, ses acteurs sont divers et variés et il convient d’étudier dans le détail ces derniers.

* République Socialiste de Bayvinie (1) : situé dans le Nazum septentrionale, cette république est probablement la plus fréquentable ; correspondant aux critères d’une démocratie parlementaire et adoptant une ligne reconnaissant le pluralisme politique (y compris les partis ne se réclamant pas des écrits marxistes, tahoranistes, ou libertaires, autrement dit les formations politiques conservatrices.). La Bayvinie adopte une politique résolument libérale en reconnaissant une pleine et entières liberté aux minorités sexuelles, telles que les homosexuels et les mouvances L.G.B.Ts, la liberté de culte est sauvegardée, paradoxal si l’on considère que les partis communistes sont pour la plupart anti-cléricaux et opposés à toutes les religions ; « opium du peuple » pour certains… De plus, les institutions politiques semblent adopter une politique diplomatique morale en lancant des conférences sur les questions sexuelles et le droit des femmes. De ce fait, la République socialiste de Bayvinie (1) (R.S.B) semble se présenter comme un acteur parfaitement fiable et rationnel, permettant d’envisager un rapprochement avec cette dernière afin de maintenir la paix dans la région. Il est tout de même important de souligner que ce caractère moral pourrait déboucher sur un « complexe de supériorité morale », dans le sens où les élites bayviniennes pourraient en venir à se penser supérieurs moralement parlant à leurs voisins, comme c’est souvent le cas pour ce type d’Etats, comme le Grand Kah, ce qui pourrait mener à des tensions avec ses alliés, notamment sur la question de la démocratie et des libertés individuelles dans l’hypothèse où les Bayviniens chercheraient à imposer leur vision de la démocratie au Mozranov ou à l’Ouaine. Nous recommandons aux services diplomatiques des États Confédérés de se montrer conciliants vis à vis de la Bayvinie et de prioriser le dialogue et la négociation pour tenter de résoudre des tensions régionales et trouver des sorties de crise entre la Confédération Socialiste du Nazum et les États alliés ou proches de l’Empire Confédéral Uni.

* République Socialiste du Mozranov : Frontalier de la R.S de Bayvinie, le Mozranov est un État que l’on pourrait aisément considérer comme autoritaire, d’une part car le manque de médias d’opposition(s), la plupart des rubriques tournant autour du sport, des prétendus crimes, et même d’un « génocide » commis par les forces tsaristes. Aucune remise en question de l’envoi d’un soutien militaire ou humanitaire dans la région (l’ex–Yachosie), tant médiatique que politique laisse deviner une liberté d’expression limitée et un pluralisme inexistant. Pire encore, le régime tente de cacher ces lacunes par le moyen d’élections tronquées qui ne méritent même pas d’être mentionnée dans les quotidiens nationaux sont assez révélatrice, aucune remise en cause du pouvoir de Vassili Dronov, le dictateur en place, qui semble faire passer les projets sans encombres. En effet, nous constatons que ses mesures visant à favoriser l’entrée de son État dans la Confédération Socialiste du Nazum, ont été recue à l’unanimité ! La mise sous dépendance de la nation mozranovienne ayant été acceptée à 100 % des voix, un régime laissant la part belle autour d’un consensus « parlementaire » truqué tout aussi démocratique que la Poetscovie qui réussit l’exploit d’abolir l’héritage avec un parti libertarien à sa tête et ce avec 100 % des voix en un seul référendum… De plus, le Mozranov est un État capable de lever des fonds importants, d’après les estimations de certaines banques (je pars du principe que ces achats sont publics et sus de tous), le Mozranov aurait acheté des avions de troisième génération pour soixante millions de talents d’or. Représentant environ de quoi mettre en place des centres industriels solides… Montrant par là que l’État axe son économie sur le militaire, et préfère délaisser les populations civiles au profit des soldats. Typique d’un régime militariste qui pourrait s’ébranler aisément en cas de crise des institutions ; mort d’un haut gradé, mutinerie, manifestations en faveur de la démocratie… Qui pourraient même affaiblir le régime durablement si cela venait à se produire, les Services Secrets Impériaux pourraient dès lors envisager des actions de déstabilisation si les visées du Mozranov venaient à mettre en péril la sûreté des alliés de l’Empire Confédéral Uni. Eventualité que nous craignons plus que tout avec des achats massifs d’armement aux Industries Impériales de l’Armement et auprès de nos partenaires kartiens. De ce fait, nous recommandons aux services diplomatiques une grande prudence vis à vis du gouvernement mozranovien…*

* République Démocratique et Populaire d’Ouaine ; État dangereux. De par le passé, la R.D.P. de Ouaine a à plusieurs reprises fait montre d’une agressivité certaine vis à vis de la Communauté Internationale en menacant de faire survenir l’Apocalypse en faisant « pleuvoir sur n'importe quel point du globe un déluge d'ogives nucléaires à n'importe quel moment ». Menaces évidentes adressées à des ennemis pour leur inconnus de nos services. Chose qui a vivement fait réagir les autorités Jashuriennes et qui mena à des tensions au large des territoires possédés par l’Empire Islamique de Churaynn. Néanmoins, les pouvoirs, malgré un régime parlementaire (le Président étant élu par les parlementaires) donnant une certaine influence au Président, restent partagés et équilibrés. Nous devons tout de même garder à l’esprit que la R.D.P de Ouaine possède un régime particulier, assez décentralisé et se partageant entre communautés et État, ces dernières pouvant adresser des doléances au Chef de l’État, en quelques sortes, un État dans l’État pouvant rendre ce dernier particulièrement faible si des tensions entre les Communautés et l’État éclatent, ce qui pourrait arriver à cause du clivage historique entre villes et campagnes reculés, le mépris des premières couplé à l’indigence des secondes (la vie locale étant Autarcique malgré un financement de l’État ouainais pour le maintien des services publiques) ou des luttes d’influence entre Chefs des Communautés et Préfets, des points pouvant être exploités par les agitateurs si des affrontements avec nos partenaires régionaux venaient à se faire imminents. Même si l’Ouaine est un État dangereux, il reste néanmoins démocratique, même si aucune composition de la Douma locale nous est connue…

* République Démocratique de Gondavie : Autre « démocratie » communiste, cet État possède des caractéristiques intéressantes, en premier lieu, ce socialisme à particularités gondave, qui ne nie d’aucune manière sa domination coloniale sur la Lunudavie (3). D’après la prise d’otage de la station nationale d’émission télévisés, la répression coloniale fit plus d’une cinquantaine de morts et trois cents blessés, amenant en réponse une offensive P.A.I.L.M, Parti Afaréen pour l’Indépendance de la Lunudavie (3) et du Mozola… Cet évènement montre un point essentiel sur le régime ; il est avant tout attaché à ses possessions coloniales, permettant au Royaume de Marcine de faire des pressions sur ce dernier une fois l’affaire du Grammatika terminée, afin de le dissuader d’entamer des actions hostiles vis à vis des États frontaliers, notre principale préoccupation dans la région. De plus, la « bourgeoisie » (dans les faits les apparatchiks s’étant naturellement enrichis grâce à un État illibéral et vorace) autoritaire et son incapacité à tenir ses sites de propagande marque une faiblesse évidente et une incapacité certaine à maintenir l’ordre, il est probable que sous la pression de propagandistes d’obédiences libertaires, les masses se retournent contre le régime communiste en place, mettant probablement un terme à l’entrée au sein de la Confédération Socialiste du Nazum de par le trop grand écart idéologique… Du moins selon nos conclusions logiques qui n’excluent pas des accords imprévus et cryptiques…

N’ayant pas assez d’informations sur la République du Zackamistan, nous ne pouvons commenter le régime en place, qui n’a qu’une seule particularité ; il instrumentalise et bolchevise l’Islam.
De ce fait, nous pouvons considérer la Confédération Socialiste du Nazum comme une Confédération hétéroclite ayant des conceptions radicalement différentes du Marxisme, que ce soit la Bayvinie (1) qui adopte un « communisme » démocratique ou le Mozranov étant une lecture la plus radicale des pensées socialistes ou la Gondavie Coloniale. Nous notons néanmoins que la plupart des acteurs formant cette Confédération sont instables, tant au niveau diplomatique (les menaces ouainaises et ses sous marins « nucléaires ») qu’intérieure… De ce fait, si aucune revendications n’ont été formulées, nous pouvons néanmoins être certains que la guerre civile yachosienne a pu réveiller certains appétits internationalistes… En soutenant le dictateur en place, Skatrac, ils avaient bel et bien l’intention d’en faire un État client… Et la victoire des tsaristes parlementaristes a ouvert de violentes tensions avec la Confédération Socialiste du Nazum, qui a bien l’intention d’y établir un fantoche, quitte à intervenir militairement et y imposer leur régime… Et ils pourraient devenir une menace régionale et faire naître une série de fantoches dans la région et s’emparer de vastes territoires, destabilisant le continent nazuméen et pouvant faire peser une menace non négligeable sur la sécurité de la mer de Blême, bordant les différents canaux de l’Isthme de Théodosine, et faisant une menace sans précédents sur la sécurité du commerce transitant par ce nœud et surtout pour les puissances dépendantes de la Leucytalée pour leur approvisionnement… Ainsi, le développement de l’influence de la Confédération Socialiste du Nazum dans cette région nuirait grandement aux intérêts stratégiques de plusieurs puissances, à commencer par le Bahama et ses exportations à destination d’Antrania…

(III) Le Nord Nazum, région fragmentée et sauvage face à la Confédération Socialiste du Nazum.

C’est l’un des territoires les plus sauvages de cette planète, avant tout dominé par la Steppe et les peuplades turco-mongoles ainsi que blêmes, la région est divisée en plusieurs pôles se jaugeant mais ne s’affrontant pas. Ainsi la région n’a que très peu de puissances internationales si l’on excepte le Grand Beylicat Aykhanide et les Marches de l’Empire Ushong des Xins, à savoir le Grand Duché de Transblêmie et la Double Monarchie Moryako-Moriton. Sinon, les puissances locales restent relativement isolées et sont peu nombreuses. D’autant plus que certaines restent proches (idéologiquement parlant) de la Confédération Socialiste. Il faut donc prendre en compte cette variable dans nos analyses qui se découperont en trois axes ; la présentation de la région et de ses principaux acteurs, les principales caractéristiques communes de ses États et enfin nous évoquerons le cas Yachosien, c’est à dire le Tsarat parlementaire de Kardhaz, véritable clef de voûte concentrant les tentatives d’ingérences de la Confédération Socialiste du Nazum. Cela permettra de mieux comprendre la situation locale et de trouver des moyens efficaces pour mettre en place des contre-mesures visant à préserver la souveraineté de nos partenaires.

En premier lieu, il est nécessaire de rappeler que la région est pauvre. En comparaison de la Confédération Socialiste du Nazum (2.600 milliards d’Unités de change internationales) l’intégralité des États (en y exceptant les Quatre Vallée) locaux ne dépassent pas les 1570 milliards d’Unités de change internationales. De ce fait, les États Nord Nazuméens sont démunis face à cette puissance économique et militaire (Il y a une différence de 28 milliards d’Unités de change internationales entre les budgets de la Confédération Socialiste du Nazum et le reste des États de la Région) faisant d’eux des proies faciles, surtout si l’on prends en compte le réarmement massif de certains États de la Confédération Socialiste du Nazum, et ce pour des sommes affolantes (les 60.000 Unités de change internationales pour quelques avions de bas niveau…). De ce fait, nous craignons que la faible capacité militaire des États locaux ne suffisent pas face à cet ogre naissant qui pourrait bien profiter du manque d’organisations régionales, et même d’entente entre les différentes puissances fait de la région une proie facile pour la Confédération Socialiste du Nazum et pourrait bien se retourner contre les différentes puissances régionales et ce même si certaines puissances disposent d’un bon réseau d’alliance.


Comme c’est par exemple le cas pour le Grand Beylicat Aykhanide, cette nation entretient de bonnes relations avec plusieurs États musulmans, dont le Califat Constitutionnel d’Azur (qui est la puissance islamique la plus puissante) et qui nous a fait part de ses bonnes intentions à notre égard, et nous a même proposé une rencontre. Notre objectif sera clair ; signer des accords de défense mutuel avec le Grand Beylicat pour dissuader les communistes de toutes manœuvres hostiles à son égard. Et ce afin d’éviter la montée en puissance de la Confédération Socialiste, notre principale préoccupation dans la région. Nous ne devons pas non plus écarter une possible coopération économique et envisager des accords visant à favoriser les communications entre les différents services d’espionnage. La défense de leurs intérêts régionaux concordant avec celle de nos propres intérêts.

Néanmoins, c’est certainement sur Beyfon qu’il faut le plus s’appuyer, présent grâce à ses Marches au Nord Nazum, la Cité Interdite peut s’avérer être un partenaire prometteur qui a tout intérêt à ne pas voir une puissance communiste se développer à proximité de ses tributaires. Un partenariat qui serait d’autant plus logique que Sa Majesté est fiancé à la Princesse Élisabeth Rhêmanov, potentielle héritière de la Maison Rhêmanov, amenant l’Empire Confédéral Uni à se présenter comme un allié naturel pour la Double Monarchie. De plus, les capacités logistiques du Fils du Ciel sont limitées d’autant plus que son implication dans des théâtres éloignés du Nord Nazum, au sein du Royaume Constitutionnel du Chadekolza, rendrait l’intervention xin plus limitée. Il est aussi à noter que malgré son imposante armée terrestre (environ 700 milles soldats (surtout des conscrits) elle est peu mobile et ce malgré une mécanisation partielle, et est incapable de se pouvoir rejoindre ses Marches au Nord du Nazum sans demander des navires cargos à ses alliés. Alors que ses vassaux sont dans les faits désarmés et trop éloignés l’un de l’autre pour se porter une réelle assistance, pire encore, la logistique Moritonienne ou Transblême est trop lacunaire pour fournir des armées réellement solides, tout au plus adaptées à la répression des mouvements contestataires, ne résisteraient pas longtemps aux Rouges. Ainsi, il est probable que Beyfon et surtout ses tributaires acceptent Nos futures propositions de partenariats sécuritaires se concentrant sur ses Marches. Et surtout, sur la protection des colonies Arctiques de la Double Monarchie Moritonienne.

Ainsi, en étant attentif aux États peuplant la région, nous pouvons constater une chose essentielle et même capitale ; ce sont pour la plupart des dictatures d’obédiences fascistes ou absolutistes ; les Transblêmes et les Vélésiens étant les éléments les plus représentatifs des premiers alors que les Moritoniens et les hellènes de Georgipolios sont de la seconde branche, seul le Beylicat Aykhanide est une Monarchie démocratique et élective. Dès lors, cela peut peut-être nous permettre de soulever un point intéressant ; l’isolement de la Confédération Socialiste du Nazum par rapport à ses voisins. Expliquant pourquoi cette dernière a tout intérêt à multiplier les satellites et autres républiques populaires pour préserver leurs frontières, littéralement encerclés par le Fascisme et la Contre-révolution. Ceci expliquerait aussi pourquoi le Tsarat Kardhaz est la clé de voûte maintenant l’équilibre des puissances dans la région. De ce fait, il faut avoir conscience de cela pour retourner ceci contre les communistes ; un dispositif régional visant à endiguer et limiter l’expansion de la Confédération Socialiste du Nazum dans la région, qui devrait se sentir menacée par ces derniers. Car la principale faiblesse de ces différentes républiques est avant tout la force militaire brute face à des régimes étant enfoncés dans un militarisme depuis plusieurs décennies, leurs permettant de compter sur des armées fiables ou du moins particulièrement bien mythifiées comme les « fusils lasers » du Grand Duc Ion de Blêmie.

Mais néanmoins, le première cible des Communistes serait certainement l’ex-Yachosie, État sortant d’une guerre civile ayant duré près de 56 ans dont l’issue a été retardée par certaines Entités de la Confédération Socialiste du Nazum, qui seraient intervenues au profit des Rouges permettant au Général Skatrak de pouvoir commettre de nombreux crimes de guerre, dont des opérations visant à « nettoyer » les populations chrétiennes, « encore sous l’emprise d’un opium qu’il faut libérer à tout prix » (Dignitaire communiste s’étant réfugier à Antrania en échange de témoignages sur les crimes de guerre commis par le régime Yachosien). Malgré tout, après une opération éclaire particulièrement bien réalisée, les troupes tsaristes réussissent à exécuter le dicateur communiste en place, marquant une fin définitive à un conflit durant plus d’un demi-siècle… Cela s’accompagnera par le rétablissement des institutions parlementaires et démocratiques ainsi que par l(e)’(r)établissement d’une monarchie constitutionnelle. Même si des poches communistes mobilisent encore les troupes du Kardhaz dans des opérations de maintien de l’ordre dans les régions encore contrôlées par les Rouges. Et pourtant, malgré la victoire tsariste, la Confédération Socialiste du Nazum se montre hostile, notamment le Mozranov, vis à vis du Tsarat, l’accusant de commetre un « génocide » à l’encontre des communistes, et ce sans donner de preuves tangibles de ces « crimes » tout en s’armant massivement et en lacant des « exercices » près de l’espace aérien Kardhazien faisant planer des doutes quant au maintien de la paix dans la région.

Et si le Kardhaz vire communiste à cause d’opérations de déstabilisations internes, d’invasion ou de pressions extérieures, la Confédération Socialiste du Nazum se libère ainsi d’une potentielle menace au front Est et peut se concentrer pleinement sur le sud, et l’accès aux mers chaudes, notamment la Mer de Blême et pouvoir ainsi menacer le trafique commercial reliant le Nazum à la Leucytalée, perturbant durablement le commerce régional et pouvant destabiliser les États dépendant dudit trafique, comme Théodosine ou Quadishapolis, qui pourrait dégénérer en révolutions à l’échelle locale… Nous sommes certains qu’après les menaces, la piraterie pourrait très bien être envisagée par les Rouges pour destabiliser les États et propager la révolution à l’échelle internationale. Chose qui devra nécessairement passer par une « pacification » ou une mise sous tutelle des nations de l’Est et par un accès aux mers du sud, comme le Boyzurt ou le Despotat de Georgiplios… Se sentant lui-même menacé par les Rouges alors que la Morakan (à quelques milliers de kilomètres du Despotat) est elle même devenue une dictature communiste… Il devient donc évident que les socialismes se propagent dans la région et la menace.

On doit aussi constater que l’implication de puissances étrangères est notable ; la Grande République de Velsna, les puissances communalistes (Grand Kah surtout) et l’Empire Confédéral sont certainement les premiers à citer, même si nous ne pouvons pas exclure une potentielle incursion de Mistohir (même si nous n’avons aucune preuves ou témoignages corroborants cela, nous ne nous basons que sur les principes internationalistes inhérents aux Rouges…). Ceci dit les objectifs des puissances océniennes disposant d’un peu d’influence dans la région sont clairs ; maintenir la paix et la stabilité régionale, qui permettent au commerce de fonctionner normalement au profit de tous, amenant nécessairement un apaisement forcé des tensions entre le Mozranov et le Tsarat. Condition nécessaire à la préservation des intérêts commerciaux de la Confédération et de ses partenaires, comme la Grande République de Velsna ou la Moritonie. A contrario, il est probable qu’un renforcement de la Confédération Socialiste soit profitable au Kah et que ce dernier utilise ses points d’ancrages régionaux, comme le Mokhaï pour les soutenir, tant militairement que culturellement (du fait de la possible déstabilisation de certains régimes totalitaires semblables à la Loduarie communiste). Pouvant même amené des frictions entre les différentes puissances intégrées dans la région ; l’Empire Confédéral Uni au travers de son alliance avec la Moritonie, qui devrait naturellement être amené à coopérer avec les autorités du Tsarat du Kardhaz pour la préservation de la souveraineté de ce dernier et de l’endiguement des Rouges. Si une confrontation indirecte entre l’Empire Confédéral Uni et Axis Mundi venait à survenir, il apparaîtrait évident que le Royaume de Marcine serait sollicité pour apaiser les tensions et trouver un compromis, ou du moins prôner un désengagement mutuel qui s’avérerait avantageux pour le Kardhaz.

(IV) Intérêts, objectifs et possibilités pour l’Empire Confédéral Uni.

Ainsi, comme nous avons pu le constater, la région va entrer dans de nouvelles dynamiques, avec l’émergence d’un bloc Rouge économiquement puissant et particulièrement influent dans la région et ce malgré certaines faiblesses, notamment militaires et diplomatiques. Et certains points, auparavant inconnus du grand public et de la mise en œuvre de stratégie long terme des États, car trop instables ou particulièrement invisibilisés, comme la Guerre civile de Yachosie, deviennent des points de tensions majeurs à l’échelle régionale et cristallisent les rivalités et conflits, comme le Tsarat Kardhaz, clef de voûte de la géopolitiques régionale. Il faut maintenant définir les objectifs de la Confédération Impériale et surtout comment les atteindre. Des solutions pragmatiques à des dilemmes concrets qui excluent toutes les demi-mesures idéologiques ou les sentimentalismes malvenus et particulièrement impertinents. Évidemment, les bénéfiques idéologiques que nous pourrions en tirer pourraient néanmoins être exploités. De plus, nous nous imposerons une seule condition ; la défense de la paix et surtout du libre-passage dans la région. Ces principales préoccupations établies, il nous faut aussi définir des limites à nos actions, tant budgétaires que militaires. L’objectif n’est pas de pouvoir préparer une guerre mais de maintenir la paix et la sécurité des flux commerciaux transitant par le Nord.

En premier lieu, il convient de faire un état de la position de l’Empire Confédéral Uni sur le continent. Malgré sa puissance économique, l’Empire est isolé ; si ses frontières nazuméennes sont garanties par une certaine proximité avec l’Empire Islamique de Churaynn (avec lequel le Royaume de Marcine mène des opérations de dénazification au Grammarnazistein.). La Dynastie des Antranias–Marcine est mariée et alliée aux Rhêmaniov par l’une des proches de la Tsar Anastasie II de Moritonie. Malgré tout on doit tout de même constater que nous sommes tout de même isolé si l’on se base sur notre stratégie habituelle ; à savoir la bilatéralité. Ainsi nous n’avons presque aucuns partenaires sur le continent, si l’on excepte le Jashuria, la Sérénissime de Fortuna et la Grande République de Velsna, partenaires commerciaux et militaires de l’Empire Confédéral Uni grâce à la signature du traité d’adhésion à l’Organisation des Nations Commerçantes. Ainsi, notre démarche n’a pas vocation à fédérer autour de Saint Arnaud des Pics une ligue anti-communiste, mais d’ériger une digue à la Confédération Socialiste du Nazum et de préserver l’équilibre régional en s’appuyant sur la plupart des puissances régionales ; les Détenteurs du Mandats Célestes et leurs Marches ainsi que les Aykhanides. Il est donc nécessaire d’établir un réseau de partenariats pour dissuader les Rouges, quitte à y envoyer plusieurs milliers d’hommes et financer l’armement d’une flotte. Le premier de nos objectifs est donc clair endiguer la Confédération Socialiste du Nazum. Il faut donc établir des relations avec les nations encore isolées, le Tsarat Kardhaz, garantir l’indépendance du Despotat de Georgiplios et Carande (la Vélésie étant signataire du traité de la Charte de la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux, nous tacherons de mobiliser la Clovanie si cette dernière est menacée).

Pourtant, il est nécessaire de désigner le point central de nos efforts. Dans ce cas-ci ce sera le Tsarat Parlementaire Kardhaz, clé de voûte qui maintient le fragile édifice Nord Nazuméen que la Confédération Socialiste du Nazum vient de déstabiliser. Il faut donc l’accompagner dans son ouverture et la légitimation de son régime tant au niveau intérieur qu’extérieur. Il est donc nécessaire que le nouveau régime en place soit « fréquentables », que les abominations de l’ancien dictateur local ; ce qui s’accompagne nécessairement d’une reprise de la vie civile, de l’ouverture des marchés et de l’établissement d’une constitution moderne répondant aux enjeux d’un jeune État souhaitant s’engager dans la voie de la Démocratie ; nécessitant libertés individuelles et collectives, État ayant conscience des enjeux de croissance économique qui favorise donc les entreprises privées, nationales ou étrangères. À partir de cette base, l’Empire Confédéral Uni peut dès lors envisager s’engager pleinement aux côtés du Kardhaz. Ne serait-ce que pour endiguer le plus possible ses adversaires de la Confédération Socialiste du Nazum. Mais sinon, un Tsarat parlementaire prospère et libre pourrait aussi devenir un symbole qui pourrait être utilisé contre les Rouges, eux qui ont mené une guerre civile et qui sont à l’origine d’un génocide. De cette manière, non seulement nous pourrions endiguer ou du moins limiter les impacts des Communistes, mais nous pourrions aussi fournir un exemple concret sur le plan des idées contre les Rouges, même si ces derniers ne manquent pas…

Mais avant tout, il faut défendre le Tsarat des potentielles invasions que des preuves indirectes (tels que les tensions avec la R.S du Mozranov et les achats massifs d’armement organisés par cette dernière). Ainsi, les Services de la Défense Confédérale (S.D.C) se chargeront de préparer et de présenter un plan de défense simple et efficace au Tsarat Kardhaz, c’est à dire ne nécessitant pas des sommes colossales qui doivent êtres investies au détriment du secteur public et de l’industrie civile. Mais un plan ne suffit pas. Il faut aussi pouvoir être présent pour tenter de dissuader une potentielle force d’invasion communiste. Amenant donc la création d’une base portuaire et terrestre qui répondraient à deux objectifs ; préserver l’intégrité des infrastructures économiques mises en place par les sociétés privées antériniennes et protéger (et si nécessaire exfiltrer) le Tsar et son gouvernement ainsi que les populations civiles fuyant une potentielle avancée des Rouges si (en cas d’invasion) ces derniers réussissent à submerger par leur nombre les armées tsaristes et les compagnies confédérales. Les bases navales auront des objectifs similaires ; empêcher un débarquement par la voie des mers et mener des opérations de lutte anti-piraterie dans la région, notamment pour préserver les voies commerciales (si possible en se coordonnant avec l’Amirauté velsnienne) menant aux colonies moritoniennes tout en protégeant Tsaryngrad de potentielles agressions si les Communistes décident de se tourner vers l’Est en voyant l’ex–Yachosie défendue ainsi que leurs proches voisins.

Ces bases devraient être occupés par un personnel militaire peu nombreux mais très bien équipé et surentraîné. On pourrait par exemple évoquer les Chasseurs Marcinois (même si ils sont plus adaptés aux combats en régions tropicales et désertiques) ou la section de la Garde Impériale basée dans les Marches, région escarpée du nord de l’Empire. Leur mission devrait être claire ; faire de la traversée des cols montagneux une expérience coûteuse en hommes et en matériel et rendre une opération en théorie facile, cauchemardesque pour les commissaires du peuple désigné pour s’assurer de la Logistique et intenable pour les soldats tentant de s’enfoncer dans les fertiles plaines du Kardhaz. Sinon, nos troupes présentes sur place ne devraient se charger des opérations de nettoyage, c’est à dire de la réduction des dernières poches de rébellion et de la pacification des régions soutenant encore le joug du dictateur Skratak. Si nécessaire, les deux compagnies de conscrits levés ces derniers temps pour la défense des régions montagneuses de la Confédération (la plupart viennent des Marches) pourraient aussi êtres envoyées sur place comme auxiliaires de la gendarmerie kardhaz. L’équipement des soldats sera en grande partie prélevé sur nos propres réserves ; une dizaine de véhicules de combat d’infanterie, la composition traditionnelle des équipements d’infanterie ainsi que quelques pièces d’artillerie disposés stratégiquement dans les montagnes. Ces quelques milliers d’hommes surveilleront les montagnes et pourraient (notamment pour les conscrits) opérer comme des unités mobiles de police urbaine et rurale. Une flotille de patrouilleurs ainsi que l’escadre nord (pour l’instant en cours de production) seront mobilisés, soit une frégate de septième génération et et cinq corvettes de neuvième génération.

Au niveau diplomatique, l’objectif premier reste de maintenir la paix. Les troupes présentes sur place n’étant qu’une forme de dissuasion. Pour renforcer cette dernière, car à défaut de pouvoir maintenir durablement la paix, on peut toujours tenter de la faire tenir par la menace. Ainsi en premier lieu il faudra contacter les autorités maritimes Velsniennes (qui recevront aussi ce rapport) pour mettre en place une coordination entre nos forces navales et militaires. Nous pensons aussi que ce seront ces derniers qui mèneront le plus gros des efforts, ne serait-ce que car ils ont une flotte bien plus fournie que la notre, encore à l’état embryonnaire. Ensuite, il faut aussi pouvoir raisonner les acteurs extérieurs capables de s’impliquer dans la région ; comme le Grand Kah ou l’Estalie. Même si le premier a plus les capacités pour s’ingérer dans de tels conflits que le second. Ainsi, les Chancelleries marcinoises seront sollicitées pour tenter d’obtenir plus d’informations… Ces derniers entretenant de (très) bonnes relations avec Axis Mundi. Une entrée en contact avec la Bayvinie (1) et les composantes les moins irascibles de la Confédération Socialiste du Nazum. Peut-être même que nous pourrions obtenir quelques accords mutuellement bénéfique en tentant de maintenir la paix.

(V) Conclusion.

Tout au long de ce rapport il est clairement apparu que la Confédération Socialiste du Nazum représentait une menace pour l’ordre et la stabilité du Nord Nazum. Ses visées internationalistes étant un bel euphémisme pour ses arrières pensées impériales. Face à cela, ni Beyfon et ses Marches, ni le Grand Beylicat pourraient tenir face aux Rouges lorsque ces derniers auront procédés à la Confédéralisation et obtiendront leurs armes commandées à prix d’or. Risquant de faire de cette région pourtant si traditionaliste ou fascisante un nid à États communistes. Une menace sur le long terme qui pourrait peser sur le reste du continent tout entier ainsi que sur l’Eurysie de l’Est et ses régimes pour le moins… particuliers… Une menace qu’il faut à tout prix limiter, endiguer, voire briser. Mais néanmoins, nous avons aussi trouvé quelques solutions qui pourraient de rendre moins virulente l’avancée des États marxisants dans cette région du monde. Solutions qui se basent pour la plupart sur le Tsarat parlementaire Kardhaz, État venant de sortir d’une grave guerre civile et qui connaît de violentes tensions avec ses voisins communistes, se traduisant par des exercices aériens se déroulant à quelques kilomètres seulement de leurs frontières respectives. Nous considérons donc que de par son histoire récente et ses relations toutes particulières avec les idées marxistes que le Tsarat est un Atlas soutenant le poids des visées expansionnistes de la Confédération. Atlas qu’il convient d’aider et de soutenir sous peine de voir la région entière bousculer. Ce qui pourrait par ailleurs mettre en péril et le commerce mondial par une expansion de la Confédération Socialiste du Nazum en mers Blêmes et même une mise en péril du Bahama. Ainsi il a été recommandé :

- De mettre en place une série de bases militaires au Kardhaz pour dissuader les Rouges et dans le cas échéant de soutenir l’armée régulière tsariste pour qu’elle puisse efficacement défendre son territoire. Des troupes de conscrits pourraient éventuellement se charger d’opérations de maintien de l’ordre mineures.

- Etablir le dialogue avec les potentiels soutiens des régimes rouges à savoir le Grand Kah ou l’Estalie ainsi qu’avec la Bayvinie (1).

- Faire naître un espace de coopération, ou du moins de défense régionale tournée contre la Confédération Socialiste du Nazum et ses potentielles activités visant à répandre les révolutions « prolétaires » dans les régions. Cet axe devra avant tout être mené par les États de cette région, la Confédération Impériale ne devant qu’initier le rapprochement entre ces États. Même si malgré tout, cet objectif reste ambitieux, et probablement irréalisable, ne serait-ce qu’à cause de l’hétérogénéité des États pouvant y participer et des tensions qu’il pourrait y avoir en interne à cause des différences religieuses, culturelles ou politiques profondes entre les États.

- Etablir des « groupes de pensées » capables d’exploiter les tensions internes aux différentes républiques Socialistes qui ont été établies pour affaiblir la Confédération Socialiste du Nazum en cas de tensions prolongées avec le Tsarat Kardhaz.

- Assurer la protection des côtes et de la paix régionale en dissuadant les Rouges de toutes actions hostiles et en se coordonnant avec les autorités navales de la Grande République de Velsna.

Notes :

(1) : Bayvinie ; Terme utilisé en Antérinie pour désigner la République socialiste de Barvynie. Les raisons phonétiques et la simplification de la langue ayant altéré la prononciation et l’écriture première du terme.

(2) Mozranovien ; Terme simplifiant la prononciation du nom l’ethnie locale et utilisé en Antérinie. Le terme exact est Moznik ou Moznick.

(3) Lunudavie ; Terme francisant les territoires locaux en se basant sur la gentilé de leurs habitants (les Luandaves), les Marcinois utilisent le terme exact, se référer à leurs propre éthymologie ; plus proche des langues issue des Myènès parlées dans la région.

Indications importantes :

* Il circule des rumeurs selon lesquelles le gouvernement Mozranoviens aurait mis en place des camps de concentration pour y interner les opposants politiques, nous considérons ces rumeurs comme probables. Néanmoins, il est tout aussi probables que les Rouges du Zackmistan et d’Ouaine se débarrassent ainsi de leurs propres opposants, du fait du manque évident d’opposition au sein de leurs pays.
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Digne d'un film !


image convoi militaire


Hier matin, j'ai eu la chance d'assister avec mon équipe de reportage à un spectacle que les habitants de notre région ne sont pas près d'oublier. Vers 9h30, un imposant convoi militaire a défilé sur les 105 kilomètres séparant Velizh de Liberurbo. Un ballet militaire parfaitement orchestré qui m'a littéralement cloué sur place. En tant que journaliste, j'ai couvert de nombreux événements, mais je dois avouer que ce déploiement m'a véritablement marqué. Soixante-six véhicules militaires s'étendaient sur plusieurs kilomètres. Quinze véhicules légers tout-terrain de niveau 5 ouvraient la marche, suivis par trente-six camions de transport spécialement aménagés. L'arrière était protégé par dix véhicules de combat d'infanterie, accompagnés de cinq camions-citernes pour le ravitaillement.

"Au début, j'ai cru que c'était pour un tournage", m'a confié un automobiliste rencontré sur l'aire de Montclair. "Mais la précision des manœuvres... c'était du sérieux, très sérieux même." Une commerçante de la rue principale témoigne encore sous le choc : "Le bruit était impressionnant. Pendant vingt minutes, on n'a vu que ça défiler. Mes clients et moi, on était tous collés aux fenêtres."

Aucune communication officielle n'avait été faite concernant cette opération majeure. Nous, journalistes, n'avions été prévenus de rien. La population non plus. Mes sources m'indiquent que ce convoi transportait un armement considérable des missiles balistiques. Un arsenal qui représente une puissance de feu énorme, transporté du Morzanov vers l'Ouaine en trois heures sous haute surveillance. Le maire d'une commune traversée me confie, sous couvert d'anonymat : "Personne ne nous avait prévenus. D'habitude, on reçoit au moins un mot des préfectures pour ce genre d'opération. Là, rien du tout."

Après avoir mené mon enquête, une chose me paraît évidente : ce transfert spectaculaire constitue un message très clair adressé aux forces tsaristes. Cette démonstration de force vise à prouver que la CSN reste soudée et parfaitement coordonnée. Un expert en géopolitique que j'ai contacté me confirme cette analyse : "Faire passer un tel arsenal en plein jour, sur les routes principales, avec autant de visibilité, ce n'est pas un hasard. C'est un signal politique destiné aux Tsaristes pour leur montrer que la CSN est unie."
Les témoins que j'ai rencontrés partagent cette interprétation. "Ils auraient pu passer de nuit, par des petites routes", observe un habitant. "S'ils l'ont fait comme ça, en plein jour, c'est pour qu'on les voie. Et on sait bien qui doit recevoir le message."

Au-delà du message politique, je reste impressionné par l'aspect purement technique de l'opération. Coordonner soixante-six véhicules sur plus de cent kilomètres, avec un matériel aussi sensible, relève de l'exploit. "La synchronisation était parfaite", m'explique un ancien militaire croisé sur la route. "Pas un véhicule qui dépasse, pas un écart dans les distances. Du travail de professionnel."
Les forces de l'ordre locales ont dû s'adapter en urgence. Un policier me glisse discrètement : "On a eu des consignes radio immédiates. Priorité absolue au convoi militaire. Point final."

Plusieurs heures après, les témoins restent marqués par ce qu'ils ont vu. Une mère de famille me raconte : "Mes enfants n'arrêtent pas de parler des 'gros camions de guerre'. Ils me demandent si la guerre arrive. Difficile de leur expliquer."[/i] Un photographe amateur a eu la présence d'esprit de prendre quelques photos : "C'était puissant et silencieux à la fois. Pas de klaxons, pas de cris. Juste le ronronnement des moteurs et cette impression de force tranquille."

Malgré mes multiples tentatives, les autorités n'ont fourni aucun commentaire. Pourquoi ce secret total ? Quelle est la vraie nature de ce transfert ? S'agit-il d'un cas isolé ? "Ce qui m'inquiète, c'est qu'on ne sache rien", me confie un riverain. "Avec les tensions actuelles, voir passer des missiles sans explication, ça interroge." Le ministère de la Défense s'est contenté de répondre à la chaine d'information"les mouvements militaires relevaient du secret défense et ne faisaient pas l'objet de communications publiques".

Une chose me paraît certaine après cette enquête : ce transfert constitue un avertissement direct aux ambitions tsaristes. La CSN vient de prouver qu'elle peut déployer rapidement des moyens militaires considérables entre pays alliés."On dirait un film d'action", résume un témoin. "Sauf que là, c'était réel. Un message de force pour faire comprendre aux Tsaristes que la CSN ne plaisante pas avec la solidarité." Cette opération marque selon moi un tournant dans la stratégie face aux velléités tsaristes. Le choix d'une opération en plein jour, sur les grands axes, ne laisse aucune place au doute : il s'agit de montrer aux Tsaristes que la CSN sait coordonner ses forces et les déployer où il faut. En attendant d'éventuelles explications officielles, les habitants gardent en mémoire cette journée où l'Histoire s'est invitée sur leur route quotidienne. Un convoi pas comme les autres qui restera gravé dans les mémoires de notre région.

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La machine à mensonges tsariste dévoilée


 Fake Nexw des Tsaristes dévoilée


Depuis maintenant des mois, nous assistons à une véritable campagne de guerre psychologique menée par les organes de propagande du soi-disant "Tsarat parlementaire du Khardaz". Dans les médias mensonges publiés à la chaîne, faux témoignages, accusations improbables dépourvues de tout commencement d’élément de preuve, manipulation d’images et faux documents d’origine de toute pièce, tout y est. Rien n’est trop mauvais du moment qu’il contribue à dénigrer la République du Morzanov ainsi que la CSN sur la scène internationale. Après plusieurs semaines de travail d’enquête et d’analyse, ce dossier tente de démonter leurs procédés, de faire la lumière sur leurs mensonges et de rendre explicite le fonctionnement de cette machine de désinformation Tsariste.

Le retour aux origines de cette obsession maladive devient apparente si l’on rappelle que le Tsarat du Khardaz est né dans le sang et la violence de la contre-révolution tsariste qui n’a jamais pu accepter l’existence de pays socialistes prospères à ses frontières. Pour ce régime, coincé dans une vision médiévale du monde, notre simple existence constitue une menace existentielle. Pourquoi ? Parce que nous démontrons chaque jour qu'un autre modèle de société est possible, qu'un peuple peut vivre dignement sans se prosterner devant des icônes dorées et des autocrates autoproclamés.

Les responsables tsaristes comprennent bel et bien que leur propre peuple commence à s’interroger. Quand un ouvrier khardazien, après douze heures de labeur dans des conditions abominables, rentre dans son logement insalubre et apprend que de l’autre côté de la frontière, chez les travailleurs morzniks, on bénéficie de logements sociaux dignes, d’une sécurité populaire gratuite, d’une éducation pour tous, il commence à douter, n’est-ce pas, de la véracité des discours officiels. Quand une mère de famille khardazienne doit choisir entre donner à manger à ses enfants ou bien les soigner parce que les tarifs pratiqués par les hôpitaux privés sont prohibitif, qu’elle prend conscience de notre système de santé universel et gratuit, cela lui ouvrirait les yeux sur quelque chose qui cloche dans son pays!

C’est essentiellement pour éviter cette perception que se met en place cette gigantesque machine de propagande : diaboliser le morznik et la CSN jusqu’à ce que personne ne puisse même envisager qu’il puisse y avoir quoi que ce soit de positif dans notre modèle de société, et cela, en usant de tous les moyens possibles, y compris les plus malhonnêtes. Nos services de renseignement ont pu établir finement comment se façonne cet appareil de désinformation. Au sommet, directement rattaché à l’administration du Tsar, se trouve le "Département de l’Information et de la Communication Stratégique" parce que ce nom ronflant désigne en fait un centre de propagande employant plus de 1000 personnes à plein temps dont l’unique mission consiste à produire de l’information anti-morznik, anti-CSN, anti-socialiste, anti-progressiste.

Il dispose d’un budget annuel compté en millions de Krysal, financé directement à partir des caisses de l’État, donc de l’argent public des contribuables tsaristes qui croient financer un service public alors qu’ils financent en fait une armée de menteurs professionnels. Les fonds sont destinés à payer des dizaines de "journalistes" qui n’ont de journalistes que le nom, des graphistes chargés de confectionner de fausses preuves visuelles, des traducteurs pour faire passer les mensonges en plusieurs langues et même des acteurs pour jouer de faux témoins dans des vidéos de propagande. . La chaîne de production est bien rodée. Chaque lundi matin, une réunion stratégique a lieu dans les bureaux du département.

Dans cette structure, les responsables bâtissent les thèmes de la semaine : quelle accusation articuler à l’encontre du Morzanov, quel aspect de l’affaire mettre en avant, quelles émotions provoquer chez celui qui lira nos articles. Ensuite, les groupes de rédacteurs s’y attellent, chacun spécialisé dans une forme précise : l’équipe "témoignages fictifs", qui a pour unique tâche d’inventer des personnages à qui faire raconter des histoires affreuses mais totalement fausses. Ces rédacteurs disposent d’un fichier de noms de personnes slaves courants, de noms de lieux de notre pays, de dates et d’éléments permettant d’achever d’authentifier leur récit. Au besoin, ils bénéficient même de formations organisées par d’anciens officiers des services secrets "en création de personnages crédibles". Il y a l’équipe "analyses géopolitiques", à laquelle est assigné le travail de rédiger de longs articles prétendument sérieux et documentés, remplis de références inquiétantes à des "experts" inexistants ou à des « documents gouvernementaux » qui n’ont jamais été rédigés, dont la mission est d’apporter l’appareil scientifique et objectif à des assertions parfaitement soupçonnables.

Il y a l'équipe "contenu émotionnel", spécialisée dans les articles courts et percutants, conçus pour être partagés massivement sur les réseaux sociaux. Ce sont eux qui produisent ces textes courts, choquants, accompagnés d'images volées et détournées de leur contexte, destinés à susciter l'indignation immédiate sans laisser le temps à la réflexion. Et enfin, il y a l'équipe "coordination internationale", dont le rôle est de diffuser tous ces contenus mensongers le plus largement possible, en contactant des médias étrangers complaisants, en alimentant des sites internet douteux, en créant de faux comptes sur les réseaux sociaux pour amplifier artificiellement la portée de leurs messages.

Analysons maintenant concrètement comment ces équipes fabriquent leurs mensonges. Prenons l'exemple d'un article récent publié dans un journal tsariste, prétendant dévoiler l'existence de prétendus "camps de rééducation" sur notre territoire. Cet article est un cas d'école de manipulation. Première étape : choisir une accusation grave et émotionnelle. Les camps de concentration évoquent immédiatement dans l'esprit du lecteur les pires atrocités du XXIe siècle. C'est une accusation tellement terrible que, même sans preuve, elle marque les esprits. Les rédacteurs tsaristes le savent et en jouent délibérément.

Deuxième étape : construire un récit détaillé mais invérifiable. L'article décrit avec force détails le quotidien prétendument vécu dans ces établissements : les horaires, les conditions, les punitions. Tout est là pour donner une impression de réalité. Mais remarquez bien : aucune photo, aucun document officiel, aucune localisation précise, aucun nom vérifiable. Tout repose uniquement sur des affirmations gratuites. Troisième étape : créer de faux témoins. L'article cite une certaine "Liliya Ivanova", prétendument "ancienne détenue". Ce personnage n'existe pas. C’est un personnage fictionnel sorti tout droit des fantasmes des bureaux du Département de propagande tsariste.

Mais ce n’est pas là l’élément qui nous paraît le plus révélateur. Écoutez plutôt le témoignage lui-même, sa langue, l’organisation des phrases. Ce n’est pas du tout ainsi qu’une personne "normale" pourrait raconter le cours de son existence. C’est un texte écrit par un rédacteur professionnel cherchant à faire parler, par l’écriture, l’oral. Mais le registre littéraire refait constamment surface : les émotions sont trop appuyées, les précisions trop minutieusement respectées pour certaines stases et trop nettement oubliées pour d’autres, la temporalité toujours en place.. C'est de la propagande. Quatrième étape : ajouter des éléments qui donnent une illusion de vérification. L'article mentionne des dates précises, des lieux qui existent réellement dans notre pays, des procédures administratives authentiques. C'est la technique du "mélange vrai-faux" : on glisse des mensonges au milieu de vérités banales pour que l'ensemble paraisse crédible. Par exemple, l'article peut mentionner que "les arrestations se font de nuit" c'est une image stéréotypée qui ne prouve rien mais qui sonne "réaliste" dans l'imaginaire collectif façonné par les films et les romans.

Cinquième étape : empêcher toute vérification. Remarquez que tous ces articles sur nos prétendues violations des droits de l'homme sont toujours anonymes ou signés par des journalistes "indépendants" basés... au Khardaz. Jamais un journaliste étranger neutre n'est cité. Jamais une organisation internationale indépendante n'est mentionnée comme source. Pourquoi ? Parce que toute vérification sérieuse révélerait instantanément la supercherie.Sixième étape : inoculer le doute préventif. Les rédacteurs tsaristes savent que leurs mensonges peuvent être contestés. Alors ils anticipent en accusant par avance quiconque oserait les remettre en question. C'est pour cela que leurs articles affirment toujours que le gouvernement morznik "contrôle tout", "censure tout", "cache tout". Ainsi, si nous démentons leurs accusations ce qui est notre droit le plus strict , ils peuvent immédiatement crier à la "propagande d'État" et au "déni". C'est un système parfaitement verrouillé : les accusations sont invérifiables, et toute contestation est présentée comme une preuve supplémentaire de culpabilité.

Désormais que nous avons exposé les méthodes en général, voyons en détail les principales accusations qui ont frappé notre République depuis plusieurs mois. Au cas par cas, avec méthode, factualité, nous allons les déconstruire pour montrer à quel point elles sont ridiculement fausses C’est certainement l’accusation la plus répétée, la plus amplifiée par la propagande tsariste. Selon leurs articles, notre pays aurait été à l’origine d’un réseau de "camps de concentration" chargés d’ "exterminer" les individus homosexuels et transgenres. Accusation tellement grosse, tellement décalée par rapport à la réalité qu’elle est presque risible si elle n’était si dangereuse.

Rentrons maintenant dans le concret. Notre droit institut effectivement les Centres de Rééducation Patriotique, pour des gens en souffrance psychique de tout type, en milieu strictement médical, sous le contrôle de la loi. Le personnel des Centres est médicalement et psychologiquement qualifié. Les textes dans lesquels on peut lire les conditions d’admission, de séjour et de sortie, existent non seulement, mais sont publics et consultables par qui veut bien se donner la peine de s’informer sérieusement. Les Centres ne sont pas ce qu’affirme la propagande tsariste "des camps d’extermination". Il n’y a absolument rien du tous, pas de chambres à gaz, pas d’exécutions de masse, pas de fosses communes, pas de crématoires. Toutes ces images effroyables ne sont que de purs faux faits, destinés uniquement à choquer, à émouvoir, à court-circuiter la pensée rationnelle.

Alors pourquoi les propagandistes tsaristes mentent-ils autant sur ce sujet ? C'est que tout ce qui touche à l'orientation sexuelle et l'identité de genre est devenu très sensible dans beaucoup de pays. C'est facile de créer l'indignation avec ces sujets. En nous accusant de persécuter ces personnes, ils espèrent convaincre les organisations internationales de nous isoler diplomatiquement.

Nous allons à présent nous intéresser à un mensonge hallucinant : ces trois hommes qui auraient pu, sans se faire arrêter, hisser un drapeau de l’armée sur notre Place Rouge, tranquillement le photographier, et repartir. Regardons ça point par point pour bien montrer à quel point c'est absurde. Premier problème : la logistique du voyage. L'article affirme que ces trois individus se seraient rendus au Morzanov en prenant un avion vers Slaviensk, puis un train vers Vrarany, puis un autre avion vers Krasnodar. Commençons par vérifier ces informations. Nos services ont épluché tous les registres de passagers des vols et des trains pour les dates mentionnées dans l'article. Résultat : aucune mention de personnes ayant les noms indiqués (Arman Vartanov, Tigran Mamedov, Vladimir Vartanov). Pas de billet d’avion, pas de billet de train, pas de réservation à l’hébergement. Ces personnes n’ont jamais foulé le sol de notre territoire.

Deuxième problème : le contrôle aux frontières. Pour pénétrer sur le territoire de la République Socialiste du Morzanov, tout étranger doit être en possession d’un passeport valide et disposer d’un visa. Nos services consulaires examinent les demandes de visa avec soin, et les citoyens du Khardaz particulièrement du fait des relations entre nos deux pays sont extrêmement surveillée voir arrêté. Comment ces trois individus auraient-ils pu obtenir des visas s’ils affichent ouvertement leur hostilité à notre régime ? Comment auraient-ils franchi les contrôles douaniers avec dans leurs bagages un immense drapeau d'une organisation militaire ennemie ? Troisième problème : la sécurité sur la Place Rouge. Notre Place Rouge n'est pas un jardin public où n'importe qui peut venir pique-niquer. C'est le cœur symbolique de notre nation, un lieu de mémoire et de rassemblement d'une importance capitale. La sécurité y est naturellement renforcée. Des caméras de surveillance couvrent chaque mètre carré de la place. Des patrouilles de police y passent en permanence. Des agents en civil y circulent en permanence. Comment trois individus auraient-ils pu déployer un drapeau ennemi de plusieurs mètres carrés, le photographier tranquillement sous tous les angles, sans qu'aucun des dispositifs de sécurité ne réagisse ?

La réponse est évidente : ils ne l'ont pas fait. Cette scène ne s'est jamais produite. Alors comment expliquer l'existence de ces photos qui circulent sur internet ? C'est très simple : ces photos ont été prises ailleurs, probablement dans un studio ou devant un décor reconstitué au Khardaz même. La technologie moderne permet de créer des décors parfaitement crédibles. Il suffit d'un mur peint de la bonne couleur, de quelques éléments architecturaux basiques, et d'un bon angle de prise de vue pour créer l'illusion. Les services de propagande tsaristes disposent des moyens techniques nécessaires pour ce genre de manipulation. D'ailleurs, si vous examinez attentivement ces photos ce que nous avons fait vous remarquerez plusieurs détails révélateurs. L'éclairage est trop uniforme, trop parfait pour une photo prise en extérieur. Les ombres ne correspondent pas à la position du soleil qu'on devrait avoir à Krasnodar à cette période de l'année. Les couleurs sont saturées d'une manière qui trahit un traitement numérique important. Et surtout, curieusement, on ne voit aucun passant en arrière-plan, aucun véhicule, aucun élément qui permettrait de contextualiser vraiment la scène.

Mais le plus révélateur, c'est l'interview qui accompagne ces photos. Écoutez bien ce que racontent ces prétendus "témoins". Leur discours est truffé d'incohérences. D'abord, ils affirment avoir pris de nombreuses photos dans différents endroits du Morzanov, mais étrangement, seule celle de la Place Rouge a été publiée. Pourquoi ? Si ces autres photos existaient vraiment, pourquoi ne pas les montrer ? Ensuite, l'un d'eux affirme avoir publié la photo depuis "le bus qui nous amenait dans la banlieue" et avoir constaté dix minutes plus tard qu'elle avait déjà cinquante mille vues. Réfléchissez un instant : une photo publiée depuis le Morzanov, où l'accès aux réseaux sociaux étrangers est effectivement filtré, qui obtient instantanément cinquante mille vues ? C'est matériellement impossible. Cette affirmation seule suffit à prouver que toute l'histoire est un montage. Et puis il y a cette phrase savoureuse : "Nous avons même eu le droit à ce que le compte du gouvernement republie notre poste". Le gouvernement khardazien aurait donc immédiatement relayé cette photo, la transformant en événement médiatique national. N'est-ce pas là la preuve même que toute cette opération était planifiée et orchestrée par les autorités tsaristes elles-mêmes ?

Cette histoire n'est pas un acte de "résistance héroïque". C'est une opération de communication montée de toutes pièces par les services de propagande du Khardaz pour se donner l'image de "braves résistants" face à un "régime oppresseur". C'est du cinéma, du théâtre, de la pure fiction présentée comme de la réalité.

Analysons maintenant cette autre fable qui circule dans les médias tsaristes : nous aurions prétendument payé 60 500 UNI pour du matériel militaire ne valant que 25 500 UNI, tombant dans un "piège" tendu par les négociateurs khardaziens qui se seraient "moqués de nous". Cette histoire est particulièrement révélatrice de la manière dont la propagande tsariste fonctionne. Elle mélange des éléments réels (il y a bien eu des enchères pour du matériel militaire icamien, nous y avons bien participé, nous avons bien remporté les lots) avec des interprétations totalement fantaisistes destinées à ridiculiser notre gouvernement. Commençons par remettre les faits dans leur contexte. Les enchères concernaient deux lots d'avions militaires : douze avions de chasse de troisième génération et douze avions de combat multirôles de première génération. Notre chef d’état major avait identifié ces appareils comme stratégiquement importants pour nos forces armées, dans le cadre de notre programme de modernisation de l'aviation militaire.

Les négociateurs tsaristes ont également participé à ces enchères. Ils ont commencé par proposer des offres basses, probablement dans l'espoir d'obtenir ce matériel à prix cassé. Mais nos représentants avaient reçu des instructions claires : obtenir ces avions, quel qu'en soit le prix raisonnable. Pourquoi ? Parce que la valeur stratégique de ces appareils dépassait largement leur simple valeur marchande.

Voyez-vous, contrairement à ce qu'affirme l'article de propagande tsariste, la valeur d'un équipement militaire ne se calcule pas uniquement en fonction de son prix sur le "marché international de l'armement". Il faut prendre en compte de nombreux autres facteurs : la disponibilité immédiate (ces avions étaient disponibles tout de suite, sans délai de fabrication), la compatibilité avec nos systèmes existants, la formation déjà acquise par nos pilotes sur des appareils similaires, le contexte géopolitique régional, et surtout l'intérêt stratégique d'empêcher ces appareils de tomber entre les mains d'un adversaire potentiel. Car oui, c'était aussi un objectif de notre participation : s'assurer que le Khardaz n'obtienne pas ces avions. Et nous avons réussi. Nos négociateurs ont joué finement, observant les réactions des représentants tsaristes, ajustant leurs offres en conséquence, jusqu'à atteindre un montant que nous étions prêts à payer mais que nos adversaires ne pouvaient ou ne voulaient pas dépasser.

Le résultat ? Nous avons obtenu vingt-quatre avions militaires de qualité qui renforcent immédiatement nos capacités de défense aérienne. Le Khardaz n'a rien obtenu du tout. Qui a gagné dans cette histoire ? Mais les propagandistes tsaristes ne pouvaient pas accepter cette défaite. Alors ils ont inventé cette fable du "piège" qu'ils nous auraient tendu. Selon leur version, ils auraient délibérément fait monter les enchères pour nous "piéger" et nous faire payer trop cher. Cette version présente plusieurs problèmes majeurs. D'abord, elle suppose que les négociateurs khardaziens auraient eu l'intelligence stratégique de concevoir un tel piège. Permettez-nous d'en douter. Le même régime qui a perdu une guerre civile, qui voit son économie s'effondrer année après année, qui accumule les échecs diplomatiques, aurait soudain fait preuve d'une habileté tactique remarquable ? C'est peu crédible.

Ensuite, cette version suppose que nous, négociateurs expérimentés représentant un État souverain, nous serions bêtement laissé piéger sans nous rendre compte que les prix montaient au-delà du raisonnable. Nos officiers d'achats militaires sont des professionnels qui connaissent parfaitement les valeurs de marché. Ils ont accès à toutes les données nécessaires pour évaluer la pertinence d'une offre. Croire qu'ils se seraient fait "avoir" comme des débutants est insultant pour leur intelligence et leur compétence. Enfin, et c'est peut-être le plus important, cette version ignore complètement la notion de valeur stratégique. Même si nous avions effectivement payé ces avions plus cher que leur "prix catalogue" (ce qui reste à démontrer), ce ne serait pas nécessairement un mauvais calcul. En matière militaire, la rapidité d'acquisition et la privation de l'adversaire sont des facteurs qui justifient souvent une prime de prix.

Et puis il y a cette phrase extraordinaire dans leur article : "nous avons reçu un message anonyme nous apprenant que le Morzanov continuerait de surenchérir de plusieurs milliers même après une simple surenchère de 1 unité". Un message anonyme ! Voilà sur quoi reposerait toute leur stratégie ! Un message dont on ne connaît ni l'auteur, ni le contenu exact, ni même l'existence réelle. Comment peut-on construire une histoire crédible sur une base aussi fragile ? La vérité, c'est que cette histoire du "piège aux enchères" est une pure fabrication destinée à masquer l'échec des négociateurs khardaziens. Ils voulaient ces avions, ils n'ont pas osé ou pas pu monter suffisamment haut dans les enchères, ils sont rentrés bredouilles. Plutôt que d'admettre cet échec, ils ont préféré inventer cette fable selon laquelle ils auraient "délibérément laissé gagner" le Morzanov pour lui "faire payer trop cher". C'est pathétique, mais c'est révélateur de leur manière de fonctionner : mentir, toujours mentir, pour ne jamais avoir à affronter la réalité de leurs propres échecs.

Un autre thème récurrent de la propagande tsariste concerne notre position vis-à-vis de la situation en République Socialiste de Yashosie. Là encore, les mensonges s'accumulent, les faits sont déformés, la réalité est inversée. Les articles tsaristes nous accusent de "soutenir un régime génocidaire", de "nier l'existence de camps de concentration", de "fermer les yeux sur des atrocités de masse". Ces accusations graves méritent une réponse détaillée et factuelle. Commençons par rappeler quelques vérités historiques que les propagandistes tsaristes préfèrent passer sous silence. La République Socialiste de Yashosie est née, comme notre propre République, de la lutte anticoloniale et de la résistance à l'oppression impérialiste. Pendant des décennies, le peuple yashosien a subi la domination étrangère, l'exploitation économique, l'humiliation culturelle. La révolution socialiste de 1950 a été un moment de libération nationale et sociale, porté par l'aspiration légitime d'un peuple à contrôler son propre destin.

Ce contexte est fondamental pour comprendre les événements ultérieurs. Oui, la guerre civile qui a suivi a été terrible. Oui, des atrocités ont été commises des deux côtés. Mais qui a déclenché cette guerre civile ? Ce ne sont pas les forces socialistes légitimes au pouvoir. Ce sont les contre-révolutionnaires tsaristes, soutenus et armés par des puissances étrangères, qui ont refusé le verdict des urnes et ont choisi la violence pour renverser un gouvernement démocratiquement établi. Les camps que les propagandistes tsaristes dénoncent aujourd'hui avec tant de véhémence étaient des installations de détention pour prisonniers de guerre et criminels de guerre, pas des "camps d'extermination". La confusion entretenue entre ces deux concepts est révélatrice de la malhonnêteté intellectuelle de nos accusateurs. Tout État en guerre détient les combattants ennemis capturés. C'est prévu par les conventions internationales. Ce n'est pas un crime, c'est une nécessité militaire.

Maintenant, il est vrai que les conditions de détention dans ces camps n'étaient pas idéales. Mais comment auraient-elles pu l'être ? La Yashosie était en guerre, son économie était dévastée par des années de combats, ses infrastructures étaient détruites. Les ressources manquaient pour tout le monde, y compris pour la population civile. Dans ce contexte, les prisonniers de guerre ne pouvaient évidemment pas bénéficier de conditions de détention cinq étoiles. Mais il y a une différence fondamentale entre des conditions difficiles imposées par les circonstances et une politique délibérée d'extermination. Les propagandistes tsaristes affirment qu'il y aurait eu "six millions de morts" dans ces camps. Ce chiffre est sorti d'un chapeau, sans aucun fondement factuel. Comment l'ont-ils calculé ? Sur quels registres s'appuient-ils ? Quelles sont leurs sources ? Aucune réponse à ces questions, naturellement. C'est juste un chiffre énorme lancé pour choquer, pour créer une équivalence avec d'autres génocides historiques, pour susciter l'émotion plutôt que la réflexion.

Pour finir, parlons de cette accusation récurrente du Khardaz ainsi que plusieurs autres pays selon laquelle nous "menacerions" constamment le Khardaz, selon laquelle nous serions "agressifs". Regardons les faits objectivement. Qui a déclenché les récentes tensions militaires dans notre région ? Pas le Morzanov. C'est le régime tsariste qui, après avoir pris le pouvoir par un coup d'État sanglant, a immédiatement adopté une posture hostile envers tous ses voisins socialistes. C'est le Khardaz qui a multiplié les provocations frontalières, qui a financé des groupes terroristes sur notre territoire, qui a tenté de déstabiliser nos institutions.
Notre réponse a toujours été mesurée et proportionnée. Nous avons renforcé nos défenses, oui. Nous avons modernisé notre armée, oui. Mais c'est notre droit et notre devoir en tant qu'État souverain de nous protéger contre des menaces réelles. Nous n'avons jamais lancé d'attaque préventive, nous n'avons jamais envahi qui que ce soit, nous n'avons jamais bombardé de villes civiles. Le Khardaz, en revanche, a un historique de violence bien documenté. Les bombardements de Vishtek pendant la guerre civile, les massacres de populations civiles, les destructions d'infrastructures... tout cela est réel, documenté, vérifiable. Mais leurs médias de propagande préfèrent détourner l'attention en nous accusant de crimes imaginaires plutôt que de répondre de leurs propres atrocités bien réelles.

Maintenant que nous avons démontré point par point la fausseté des principales accusations tsaristes, posons-nous la question fondamentale : qui sont vraiment ces "journalistes" qui produisent ces contenus mensongers ?
Nous avons mené notre enquête. La plupart de ces articles sont publiés anonymement ou sous des pseudonymes. Quand un nom apparaît, il est soit invérifiable, soit lié directement aux services de propagande gouvernementaux du Khardaz. Ce ne sont pas des journalistes indépendants cherchant la vérité. Ce sont des agents de l'État tsariste, payés pour produire de la désinformation.
Le plus tragique, c'est que certains médias étrangers, par paresse intellectuelle ou par complaisance idéologique, relaient ces mensonges sans aucune vérification. Ils voient un article accusateur, ils constatent qu'il conforte leurs préjugés anti-socialistes, et ils le republient sans se poser la moindre question critique. Ils deviennent ainsi, volontairement ou non, des complices de cette entreprise de désinformation massive.

Cette campagne de désinformation n'est pas sans conséquences. Elle a des effets réels et dangereux, tant pour notre pays que pour la stabilité régionale dans son ensemble. D'abord, elle empoisonne les relations internationales. Comment dialoguer sereinement avec des pays qui ont été gavés pendant des mois de mensonges sur notre compte ? Comment construire des partenariats économiques ou diplomatiques quand notre image a été systématiquement salie par une propagande haineuse ? Les propagandistes tsaristes créent un climat de méfiance et d'hostilité qui rend toute coopération régionale extrêmement difficile.
Ensuite, elle met en danger la paix dans notre région. En présentant constamment le Morzanov ainsi que la CSN comme une menace terrible, en inventant des capacités militaires fantastiques que nous n'avons pas, en nous diabolisant sans relâche, le régime tsariste crée les conditions psychologiques d'un conflit. Si leur population est convaincue que nous sommes des monstres prêts à les attaquer, elle acceptera plus facilement des mesures militaires agressives contre nous. C'est ainsi que se préparent les guerres : par la déshumanisation de l'adversaire et la création d'un climat de peur. Cette campagne nuit à la crédibilité de l'information en général. Quand tout devient mensonge et manipulation, quand on ne peut plus distinguer le vrai du faux, quand la propagande envahit tout l'espace médiatique, c'est la possibilité même d'un débat rationnel qui disparaît. Les citoyens, noyés sous les fake news et les théories complotistes, ne savent plus qui croire et finissent par se réfugier dans le cynisme ou l'indifférence.

Face à cette marée de mensonges, quelle doit être notre réponse ? Certains pourraient être tentés de répondre aux mensonges par d'autres mensonges, de combattre la propagande par la contre-propagande, de descendre au même niveau que nos accusateurs. Ce serait une erreur. Notre force réside précisément dans notre attachement à la vérité. Contrairement à ce qu'affirment les propagandistes tsaristes, notre gouvernement n'a rien à cacher. Nos institutions sont transparentes, nos lois sont publiques, nos politiques sont débattues ouvertement. Nous n'avons pas besoin d'inventer des histoires fantastiques ou de créer de faux témoins pour défendre notre modèle de société.

Citoyens du Morzanov, camarades de la Confédération Socialiste du Nazum, peuples du monde entier qui lisez ces lignes : soyez vigilants. La propagande tsariste ne cessera pas de sitôt. Elle continuera à inventer de nouvelles histoires, à créer de nouveaux faux témoins, à lancer de nouvelles accusations. Nous vivons une époque étrange où la technologie permet de diffuser instantanément des mensonges à l'échelle planétaire, où des régimes autoritaires investissent des fortunes dans des armées de trolls et de faussaires numériques, où la distinction entre réalité et fiction devient de plus en plus difficile à établir. Mais l'Histoire nous enseigne une leçon fondamentale : les mensonges, aussi massifs soient-ils, finissent toujours par s'effondrer face à la vérité. Le régime tsariste du Khardaz peut continuer à produire ses articles mensongers, à inventer ses faux témoins, à fabriquer ses preuves bidons. Il peut y consacrer tout l'argent qu'il veut, tout le personnel qu'il désire. Cela ne changera rien à la réalité fondamentale : ses accusations sont fausses, ses histoires sont inventées, sa propagande est transparente pour quiconque prend la peine de réfléchir.

Le Morzanov, la Confédération Socialiste du Nazum, les forces progressistes du monde entier n'ont pas besoin de mensonges pour défendre leur vision du monde. Nous avons la force des faits, la puissance de la vérité, la confiance que donne l'honnêteté intellectuelle. Notre modèle de société n'est pas parfait, nous ne le prétendons pas. Nous avons nos défis, nos difficultés, nos contradictions. Mais au moins, nous les affrontons ouvertement, sans nous réfugier dans le déni ou la manipulation. Les propagandistes tsaristes peuvent hurler leurs mensonges aussi fort qu'ils le veulent. Nous leur opposerons calmement, méthodiquement, inlassablement, la vérité des faits. Parce que nous savons que, sur le long terme, c'est la vérité qui gagne toujours. Parce que nous avons confiance en l'intelligence des peuples. Parce que nous croyons qu'un monde meilleur est possible, un monde où l'information n'est pas une arme mais un bien commun, où le débat n'est pas une guerre mais un échange, où la vérité n'est pas une opinion mais un horizon vers lequel tendre ensemble.
Le Tsarat du Khardaz s'effondrera sous le poids de ses propres mensonges. La République Socialiste du Morzanov et la CSN continueront à avancer, portés par la force de la vérité et la justice de leur cause.


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Compte rendu, 19 octobre 2017

Confidentiel défense



Nous, agents serviles de la Segreda, qui sommes les dépositaires de l'autorité de la Grande République par votre biais, Conseil des dix de la Grande République, détenteurs de l'autorité qui vous est confiée par le Sénat, le Conseil Communal et Dame Fortune, adressons à vous les documents suivants, indiquant une marche à suivre et des recommandations concernant les sujets suivants:
- Nord-Nazum: état des lieux et rapports de force.
- Khardaz et CSN: que faire ?
Ces cas de figure étudiés ne sont en rien des positions définitives et sont susceptibles d'évoluer avec le contexte géopolitique des espaces concernés.


Contexte: Nord-Nazum: état des lieux et rapports de force.

Les tensions récentes entre la Confédération socialiste du Nazum (ou du moins certaines de ses composantes) et le régime khardaze ont rappelé à toutes ces excellences du Sénat de l'existence de la cité de Tercera, et de l'espace géopolitique du Nord-Nazum. Aussi, et sachant que la terre des turkmènes et des slaves paraît redevenir un point de tension international, cette étude est adressée au Gouvernement communal, et plus particulièrement au Maître de la Garde Carlos Pasqual.

Le Nord-Nazum, au vu de son caractère excentré dans le dispositif politique et militaire de la cité velsnienne, n'a jamais bénéficié d'une attention particulièrement soutenue pour un certain nombre de facteurs.

D'une part le facteur économique: les territoires de la République dans la zone sont réputés et avérés comme particulièrement inexploités, que ce soit économiquement, démographiquement ou culturellement, bien qu'ils bénéficient d'un fort degré d'intégration culturel et administratif, supérieur à la réalité de la situation en Achosie du nord, par exemple. Tercera est le chef lieu de l'île du même nom, et se constitue en cité de droit velsnien, dont l'organisation politique et juridique est donc identique à celle de la cité velsnienne. Le territoire de la chôra tercerienne est peuplé d'environ 150 000 citoyens, dont un tiers vit dans la cité proprement dite. L'île participe pleinement au commerce entre la République et le Nazum, et est intégrée au réseau commercial nazumi, mais elle n'en est qu'un relais périphérique. En effet, alors que le flux commercial, pour 80% de son volume total de ce continent en importation/exportation, passe par le sud Nazum par le biais du Détroit de spays gris de Drovolski, Tercera se retrouve exclue de fait de cette manne financière, et doit se contenter de servir de point-relais d'un axe commercial marginal et peu emprunté, et qui est en grande partie destinée aux échanges avec la nation du pays de Moritonie. La route du Nord-Nazum n'a jamais été développée à l'instar de l'axe du sud-Nazum à cause, en premier lieu, du manque d'acteurs politiques pertinents dans cette zone. De plus, cette route, si elle est plus courte que celle du Sud-Nazum, est davantage soumise à des facteurs de pertes. En premier lieu liées au climat, puis à la présence d'acteurs dont la République s'est toujours méfiée, avec l'exemple de la Poetoscovie.

En effet, la situation chroniquement instable de cette partie du Nazum a toujours été interprétée comme un facteur de perte financière par la classe politique de la cité velsnienne, à tort ou à raison. A l'inverse, la stabilité du commerce au Sud Nazum est permise par la présence de la République du Jashuria, un partenaire incontournable et de longue date, mais également par la sécurité du détroit instaurée par le Drovolski, et la réémergence de la puissance d'équilibre des Xin. A l'inverse, le Nord Nazum n'a jamais bénéficié de tels gardes-fous, et aucune puissance locale ou régionale exceptée la très marginale Moritonie, n'a jamais pu endosser ce rôle.

Dans ce contexte, Tercera n'a pas pu bénéficier d'un développement similaire à d'autres cités, et a dû s'adapter et tirer partie d'autres secteurs d'activité. En effet, si la cité est trop excentrée pour constituer une escale commerciale, elle constitue, en tant que territoire le plus oriental de la République, une position stratégique importante, à al fois dans le contrôle du trafic et des mouvements du Détroit des pays gris, mais également des mouvements en Nord-Nazum. La Poetoscovie étant une puissance neutre, mais dotée d'une capacité de projection aérienne et navale importante. A cette fin, et étant donné qu'il s'agit également d'assurer la sécurité de nos partenaires moritoniens, Tercera accueille de longue date des installations navales et aériennes. Celles-ci demeurent secondaires sur le plan stratégique, et elles ne sont pas intégrées au réseau principal de la Garde civique velsnienne et de la Marineria. Les garnisons sur place sont relativement marginales et peu formées en l'état, majoritairement constitués de la Garde civique locale. Cette force est aant tout conçue comme un appoint à la base principale de la Marineria dans la région, qui est localisée dans le détroit du pays gris, et de base de liaison pour les installations militaires moritoniennes. Récemment, un partenariat avec le Tsarat du Khardaz a permis l'implantation de bases de maintenance technique sur leur sol.

Outre les activités liées à la défense du territoire, Tercera dispose de ressource piscicoles notables, un secteur d'activité à faible valeur ajoutée qui n'est pas suffisant au développement économique du territoire. En l'état, la cité de Tercera est fortement dépendante des prêts et emprunts accordés par la cité velsnienne à son bon fonctionnement, ce qui fait diminuer encore un peu plus son poids politique dans les rapports de force internes de la République. Cela permet au développement humain de la cité de suivre peu ou prou celui du reste du territoire.


Excepté la Moritonie, un autre facteur de faiblesse de cet axe est, comme indiqué plus tôt, la présence d'acteurs neutres et à faible valeur économique. Mais depuis peu de temps, l'émergence d'une nouvelle puissance régionale, la Confédération socialiste du Nazum. Malheureusement, sa présence s'est relevée jusqu'à présent, comme étant un facteur d'instabilité davantage que l'inverse, en raison du caractère confédéral de l'alliance qui rend ses positions ambigües au mieux, antinomiques au pire.

En effet, si les premières tentatives de contact avec l'état confédéré de Barvynie ont été encourageants, il est difficile d'ignorer les tensions naissantes entre le Tsarat de Khardaz, et les états respectifs de l'Ouaine et de Khardaz, qui ont adopté une posture beaucoup plus offensive, rappelant dans leur mode opératoire les positions d'états eurycommunistes. La raison profonde des tensions tient au fait du renversement de l'ancien régime socialiste de Yachosie, qui a laissé place à une monarchie ultra-conservatrice.

En l'état des choses, le Khardaz n'aurait que peu de chances de sortir victorieux d'une éventuelle confrontation, qu'elle soit militaire ou politique à ce stade. Le pays n'a que très peu de liens diplomatiques avec d'autres nations importantes de la communauté internationale, que ce soit par liens bilatéraux ou ayant trait à des alliances plus larges. A cette fin, nous avons donc fait acte d'une prise de contact avec ces derniers.

Les états confédérés du Nazum, à l'inverse, sont dans une position de force indéniable, de par leur alliance de principe. Du moins, c'est là en théorie, car le fonctionnement de cette Confédération pose le sujet de l'efficacité d'une action commune de leur part. En l'état, il n'y a guère que le Mozranov et l'Ouaine qui ont fait acte d'hostilité envers la Tsarat du Khardaz, et il n'est donc pas certain que les autres états constitutifs de cet ensemble réagissent de la même manière à une montée des tensions, et des signes montrent clairement des dissensions entre la démarche de ses membres. Le dernier exemple en date étant la mise en état d'arrestation de l'un des dirigeants de ces républiques par ces consœurs. A ce titre, l'ensemble politique de la Confédération paraît extrêmement instable, et n'est pas assuré de perdurer sur le long terme. C'est là le seule motif de tranquillité pour le Khardaz sur la papier, puisqu'à l'international, il semble évident que la Confédération aurait davantage de largesses à se rallier aux grandes organisations du communisme international pour défendre leurs positions en cas de difficulté.



Khardaz et CSN: que faire ?

Jusqu'ici, la Grande République n'avait aucune raison de prendre intérêt pour ce conflit[/u], et le gouvernement du Khardaz ne nous paraissait pas plus compétent ou utile à nos intérêts que celui de la Confédération, mais une succession d'évènements a poussé nos analystes à revoir nos positions. En cause, les exercices militaires à répétition que se sont livrés le Tsarat de Khardaz et le Morzanov ont été le déclencheur d'une prise de conscience du danger d'une escalade aux portes de la cité de Tercera, qui a poussé ses autorités à prendre contact urgemment avec le Sénat des Mille. Consécutivement à cette situation, nous avons donc pris contact avec les deux entités afin de régler cette affaire. Le Khardaz a montré de toute évidence, davantage de bonne volonté au vu des réponses parvenues jusqu'à nous, et n'a pas réitéré ses entrainements une fois l'avertissement reçu. En revanche, le Morzanov a ignoré le premier message de protestation émis par nos services, et a poursuivi ses exercices dans la région malgré nos recommandations. Le deuxième avertissement quant à lui, a vu une réaction du gouvernement, mais fondée sur une remise en contexte du point de vue du Morzanov, qui paraissait davantage comme une justification de leurs actions que comme une acceptation de nos conditions.

Cette situation n'a pas été sans susciter un certain embarras de nos services: le gouvernement barynien, qui est le centre de gravité manifeste de la Confédération nous a signifié ses bons sentiments, alors que dans le même temps, le Morzanov poursuit une politique ouvertement provocatrice dans la région. Nos autorités ont donc le plus grand mal, à ne serait-ce que communiquer efficacement avec la Confédération quant à leurs intentions, ce qui rend notre position de proximité avec le Khardaz que plus logique et évidente. Dernièrement, le Morzanov s'est encore distingué dans le cadre d'une déclaration acerbe vis à vis du gouvernement de la République du Jashuria, qui sonne comme une déclaration ouverte d'intentions hostiles vis à vis du reste du Nord-Nazum. C'est ce courrier qui a finalement convaincu les autorités velsniennes à établir un plan d'action concernant les deux nations du Morzanov et de l'Ouaine.
  • La mise en place d'une collaboration commerciale et militaire avec le Tsarat du Khardaz. Le Tsarat étant le grand perdant de ce rapport de force, et la victime potentielle d'une politique agressive du Morzanov, il a été décidé d'improviser la République en fournisseur d'armement. Ayant à disposition des surplus importants, il nous a paru pertinent de les utiliser à cette occasion. Parmi mes armements en don figure d'importants stocks datant de la Guerre des Triumvirs.
  • Le renforcement des installations militaires, en particulier navales et aériennes sur le territoire de la cité de Tercera est désormais considéré comme une priorité du Gouvernement communal. Des fonds ont ainsi été débloqués pour l'agrandissement des installations existantes. La Classis III sera en partie réaffectée à Tercera, de même qu'a été approuvée la création d'une Grande Tribune Militaire du Nord-Nazum qui stationnera sur place.
  • Sur le plan diplomatique, une posture claire et différenciée sera adoptée vis à vis de chaque membre de la Confédération, avec la création de plusieurs ambassades: une spécialement à l'adresse de la Barvynie, dont nous souhaitons établir une véritable relation de confiance. Quant à l'Ouaine et au Morzanov, nous avons déjà acté l'impossibilité d'une cohabitation à long terme au vu de leurs déclarations récentes. Nous maintiendrons une attitude neutre vis à vis des autres membres de la Confédération.
  • Si demande de stationnement aérien ou naval de la République du Jashuria sur l'île de Tercera il y a, celle-ci leur sera accordée. De plus, nous préconisons une mise en commun de nos ressources en renseignement avec les autorités jashuriennes.



Nous prions d’agréer nos salutations aux excellences sénateurs qui prendront acte de ce rapport.
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L’industrie de l’Empire au service du Tsarat
Ligne de production du JS-17 Walküre

Cela faisait maintenant un peu plus d’un mois que les officiels raskenois et khardaziens s’étaient rencontrés dans la capitale impériale, Eberstadt, rencontre qui se révéla très productive pour les deux parties, le point principal étant sans aucun doute l’achat par le Tsarat de 60 chasseurs de dernière génération JS-17 Walküre. Ce chasseur est le plus avancé que soit capable de proposer l’Empire raskenois, capable de rivaliser avec les plus grandes puissances de ce monde, et c’est également ce chasseur qui représente la colonne vertébrale de la chasse raskenoise avec une cinquantaine d’exemplaires. Une fois le contrat signé, il ne fallut pas attendre longtemps avant que Spinake (le fabricant du JS-17) ne se mette au travail, et du travail, il y en avait. Comme dit, le contrat portait sur 60 chasseurs, mais le tout devait être livré sur une durée de 6 mois, soit 10 chasseurs produits par mois. Heureusement pour Spinake, une telle production, qui ferait tourner de l’œil beaucoup de fabricants, n’était qu’une formalité pour eux, et cela pour plusieurs raisons. Premièrement, environ 6 mois avant la rencontre, l’entreprise avait déjà dû produire une cinquantaine de chasseurs pour l’armée raskenoise, et cela avec une cadence encore plus importante de 15 chasseurs par mois ; "seulement" 10 chasseurs par mois n’étaient alors qu’une formalité pour eux. La deuxième raison est liée à la première : de par la production récente pour l’armée raskenoise, les lignes étaient encore actives, les employés toujours sur site, permettant une reprise rapide de la production.

Un mois plus tard, le dixième JS-17 Walküre sortait des lignes de production et, une fois les phases de test terminées, ceux-ci s’alignèrent sur le tarmac de la base aérienne avant de décoller en direction de leur client. En temps normal, lorsqu’une livraison de ce type est effectuée, l’avion décolle totalement dépourvu de tout armement. Cependant, dans le cas de Khardaz, et à cause des risques liés à la CSN, les avions décollaient armés afin de pouvoir se défendre en cas d’hypothétique interception. Cependant, aujourd’hui, la chose était légèrement différente : le gouvernement raskenois, voulant marquer le coup avec la signature de l’alliance défensive, équipa les avions de deux modules supplémentaires qui serviraient une fois au-dessus du Tsarat.

JS-17 Walküre sur le tarmac

Quelque part sur une base aérienne Raskenoise

Pilote (JS-17 Walküre 51) – Tour de contrôle, ici JS-17 Walküre 51, actuellement stationné au point d’attente piste 27, prêt au roulage et au départ. »

Tour de Contrôle – Walküre 51, reçu. Roulez jusqu’au point d’attente décollage. Rappelez prêt au décollage.

Pilote (BSL Cerbère N°2) – Je roule jusqu’au point d’attente piste 27, je rappelle prêt, Cerbère N°2.
(quelques instants plus tard, l’avion est aligné et prêt au départ)
Pilote (BSL Cerbère) – Tour de contrôle, Cerbère N°2 aligné piste 27, prêt pour le départ. »

Tour de Contrôle – Walküre 51, autorisé décollage piste 27, vent 220 degrés pour 7 nœuds. L’état major vous fait également savoire que vous avez le feu vert pour votre mission au Tsarat. Bon vol !

Pilote (BSL Cerbère) – Autorisé décollage piste 27, merci, Walküre 51.
(Le pilote met plein gaz et décolle…)

Le premier avion mit plein gaz, l’appareil gagna de plus en plus de vitesse, puis, quand celui-ci atteignit la bonne vitesse, ses roues commencèrent à ne plus toucher la piste. Une fois dans les airs, ce fut au tour des neuf autres de s’élancer. Maintenant au complet dans le ciel, ceux-ci se mirent en formation, puis, non loin de la ville de Lengenbruck, ce fut au tour de cinq avions ravitailleurs et d’un avion de transport de rejoindre le convoi. Maintenant au complet, les 16 avions se mirent à leur vitesse de croisière d’environ 800 km/h en direction de leur destination pour un trajet qui allait durer en tout légèrement plus de 7 heures. Lorsque le groupe se trouva à moins d’une heure de leur destination, un message fut envoyé aux avions raskenois qui étaient maintenant stationnés au Tsarat dans le cadre de l’alliance. Ce message, c’était pour eux le signal, le signal pour décoller. Mais pourquoi diable auraient-ils besoin de décoller ? Est-ce que la CSN aurait attaqué ? Un avion inconnu aurait-il pénétré l’espace aérien ? Non, il n’en était rien : le ciel khardazien était terriblement calme. La raison de ce décollage était tout autre : comme dit précédemment, le gouvernement raskenois voulait marquer le coup avec cette première livraison en célébrant l’alliance désormais actée entre les deux nations.

JS-17 Walküre

Aux alentours de 15h30, les deux groupes se rencontrèrent, puis, une fois réunis, se dirigèrent vers la capitale. Une fois à une cinquantaine de kilomètres de la capitale tsariste, les deux groupes, volant parallèlement l’un à l’autre à une distance de 300 mètres, se mirent en formation en flèche. Puis, à l’approche de la ville, les pilotes réduisirent leur vitesse à seulement 300 km/h. Avant de survoler la ville, le chef d’escadron demanda une dernière fois s’ils avaient bien l’autorisation de faire cela, en effet, survoler une ville à basse altitude, même pour un allié, n’est pas chose fréquente, et le gouvernement raskenois le savait. Ainsi, bien avant que les avions ne quittent Rasken, les autorisations furent demandées au gouvernement tsariste, le tout en restant vague sur ce qui allait vraiment se passer afin de ne pas gâcher la surprise. Le gouvernement savait donc qu’il allait se passer quelque chose, mais la population, elle, n’en savait rien. Quel ne fut pas son étonnement, voire sa panique, quand elle vit une vingtaine d’avions approcher de la capitale à basse altitude. Cependant, cette panique ne fut que passagère et fut évacuée au moment où la vingtaine de JS-17 Walküre commença à survoler la capitale. À ce moment, les deux modules installés pour l’occasion sur chaque avion furent activés. Pas de bombes, pas de missiles, pas d’obus : non, juste de la fumée s’échappant des modules. De la fumée certes, mais de la fumée colorée, formant, pour le groupe de droite, le drapeau khardazien et, pour le groupe de gauche, celui de l’Empire raskenois. À mesure que les avions avançaient, les deux drapeaux grandissaient. Au final, et après avoir traversé la capitale Kharinsk du nord au sud, les 1,7 million d’habitants de la ville purent admirer les deux drapeaux flotter côte à côte durant quelques minutes avant que la fumée ne se dissipe.

C’est beau
ça mais en double avec le drapeau Khardazien d’un coté et Raskenois de l’autre

Une fois leur mission accomplie, le groupe raskenois retourna se poser à sa base, quant à l’autre, celui-ci se posa sur la base convenue pour la livraison.
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Ecusson de la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran.

4 décembre 2017 - RESTREINT - Un jaguar parmi les ours, installation de la brigade du Jaguar Paltoterran au Khardaz.

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Le Khardaz est un des nouveaux théâtres d'opération voulu par la direction du Jaguar Paltoterran, pour accroitre les filières de recrutement et profiter des tensions régionales dans le développement d'affaires.

Le Jaguar Paltoterran et sa première implantation au Nazum, une finalité déterminée.

L'implantation du Jaguar Paltoterran au Nazum se fait selon une logique et un calendrier déterminés, rythmés par des situations opportunistes. En effet, jusqu'à présent, le Jaguar Paltoterran n'avait jamais montré d'intérêts pour une implantation au Nazum, malgré la multiplication sur place des régimes autoritaires qui auraient pu aisément consentir à son implantation en contrepartie d'un appui opérationnel pour le maintien au pouvoir. Premier pays nazumi consentant à l'installation du groupe paramilitaire, le Khardaz s'est finalement révélé la porte d'entrée d'un territoire jusqu'ici fermé au mercenariat, de par la situation de monopole de ses acteurs politiques et la relative accalmie qu'ils parvenaient à maintenir en leur sein. Mais tout semble aujourd'hui voler en éclat après la relative agglomération des états socialistes et communistes nazumi sous l'égide de la Confédération Socialiste du Nazum. Un bloc politique et militaire enveloppant pour la région et dont le monopole sur la partie nord-nazum créait des points de rupture avec plusieurs états, internationaux mais aussi régionaux, à l'instar du Khardaz. Dans ce cadre, le choix d'investir le Khardaz revêt à la fois une dimension symbolique forte par l'implantation officielle du Jaguar Paltoterran au Nazum mais aussi commercialement par la possibilité d'identifier des contrats commerciaux avec une nation qui porte avec elle l'image de citadelle assiégée. Un état de fait qui entend générer des opportunités de contractualisation avec le gouvernement khardazien sur des actions de défense passive, par la protection des institutions et VIP, ou actives au travers de conduites d'actions armées.

Par conséquent, l'installation du Jaguar Paltoterran répond à trois impératifs de construction :

  • Premièrement, la formation d'un noyau directionnel, c'est-à-dire l'installation d'un état-major décentralisé, s'offrant une vision très opérationnelle de la situation locale avec autant que nécessaire, une série de contacts développés auprès des autorités khardaziennes. Cette présence locale, garantira pour le dire autrement une certaine cohésion doctrinale du Jaguar Paltoterran au Nazum, en plus d'offrir un correspondant unique à la direction du Groupe basée au Pontarbello. La branche nazumi du groupe sera pilotée au plus près des enjeux locaux, tandis qu'elle aura aussi à sa tête des interlocuteurs désignés pour porter un compte-rendu unique et formel au siège pontarbellois.

  • A cette première cellule que l'on pourrait qualifier de commandement, s'ajoute la question logistique. Le but de cette ramification nazumi étant de planifier des opérations défensives au Khardaz, la question des moyens à y engager demeure. ans ces conditions, un pôle logistique, chargé d'assurer le conditionnement de jour comme de nuit, des moyens matériels déployés en mission parait être l'évidence. Un point d'autant plus vrai que le Nord-nazum est une région avec un climat hivernal assez rude, imposant un entretien aussi voire plus scrupuleux que celui entreprise dans la pointe sud-aleucienne. A la marge de ces activités de réparation et de reconditionnement du matériel, s'invite nécessairement la question de la tenue des inventaires et stocks, ne pouvant être confiée à la responsabilité seule des unités de mercenaires. Ce pôle logistique tient alors lieu de gestionnaire des flux matériels. Considérant la nécessité d'envoi d'éléments opérationnels sur tout l'hémisphère nord, il est prévu la présence d'un aérodrome permettant la présence d'une ou plusieurs escadrilles sur zone.

  • Et enfin le troisième et dernier pôle revêt davantage une fonction intendante, avec l'entretien des lieux de casernement pour un pôle opérationnel conséquent, agrémenté des services supports à même de permettre le cantonnement des troupes à l'intérieur du site comme il en est question avec la restauration. D'ordinaire, le Jaguar Paltoterran ne fait pas l'étalage de tels moyens, mais le site ayant vocation à se faire le siège régional du groupe paramilitaire au Nazum, à même de lancer des opérations sur tout ou presque l'hémisphère nord, dans un contexte politique dégradé par les tensions opposant le Khardaz à la CSN, la possibilité donné à celui-ci d'abriter une force opérationnelle importante est à minima nécessaire, au plus vital. Si le Jaguar Paltoterran n'entend pas maintenir sur place une force armée capable de tenir une ligne de front, sa capacité à recruter sur zone des locaux et à entretenir des unités opérationnelles d'expérience, laisse entendre qu'il espère soutenir des actions coups de poing, chirurgicales, en cas d'agression ou de besoins exprimés par le commanditaire khardazien.

S'il est vrai que le Jaguar Paltoterran s'impose des moyens militaires sur place, un autre enjeu se dessine en coulisse quant aux relais médiatiques, économiques et culturels que le groupe paramilitaire escompte développer sur place. Sur le plan économique, les leviers offerts par le Khardaz sont essentiellement tournés vers les filières de production, exportation et revente de drogues, que le groupe paramilitaire entend à date cantonner aux firmes pharmaceutiques car l'approvisionnement de mafias et pègres internationales serait susceptibles de provoquer une opposition frontale à certains gouvernements et à date, ce sont bel et bien les gouvernements qui font l'emploi des mercenaires tels que ceux déployés par le Jaguar Paltoterran. Morphines et autres opioïdes, sont des produits de choix, de luxe, qui trouveront d'importants débouchés à l'international, auprès de compagnies pharmaceutiques à même de payer rubis sur l'ongle.

Si l'installation du groupe s'est convenue avec le pouvoir khardazien par l'acquisition de certaines filières de drogues, le groupe ne s'interdit pas d'investir dans des journaux, maisons d'édition locales, des grandes enseignes de librairie pour maintenir une toile informationnelle favorable et internationale, qui lui permettra de recruter de nouveaux mercenaires locaux et surtout, de permettre la contractualisation avec des Etats qui feront fi de la mauvaise image ds mercenaires peinte à la marge des supports d'information leur appartenant. Le but étant clairement ici de démultiplier les sources informationnelles pour rendre les idées véhiculées parmi les normalités de notre époque, se faisant le sujet d'information fourni par plusieurs sources, les laissant ainsi sans tabous, à portée d'onde du grand public.
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Réponse à l'Opération Mercure

Mobilisation de la Classis II "Sus Scrofa" et levée de la Grande Tribune Militaire de Tercera


Trop bien la nouvelle musique de la map de GK

L'humeur est à l'agitation dans les mers du Nord-Nazum. Depuis plus d'une semaine, il a été permis au commandement local velsnien la situation s'envenimer entre les gouvernements moritoniens et poetoscoviens. Ce qui était présenté au départ comme une banale opération de démonstration militaire du "pays des poètes" à l'encontre de la Confédération Socialiste du Nazum, et dont l'action en elle-même a paru dés le départ relativement suspecte au vu du fait de l'absence quasi-totale de forces navales de la Confédération (deux navires en tout et pour tout), s'est transformée au fil des jours en une opération de police dont les objectifs réels de la Poetoscovie se sont dévoilés d'eux mêmes: à savoir l’arraisonnement et l'interception d'une flotte marchande moritonienne dont la destination manifeste est la Vélésie, État ennemi de la Poetoscovie, considéré comme État voyou par une part importante de la communauté internationale. Si la cité velsnienne n'a jamais entretenu le moindre contact avec la Vélésie, et qu'en soi, le devenir de la cargaison proprement dite indiffère grandement Velsna, c'est bien la menace affichée envers des ressortissants du Tsarat de Moritonie, alors en pacte défensif avec la Grande République, qui a provoqué l'ire des sénateurs. La pression par le biais de la coercition armée représente pour le Gouvernement communal une limite à ne pas franchir.

D'emblée, l'évènement a constitué par la faction des "achosiens", composante de la majorité sénatoriale la plus proche des interêts de l'armée et de la marine, un motif pour faire, à l'image de la Poetoscovie, usage d'une démonstration de force dans la région du Nord-Nazum. Très rapidement, il est apparu que cette réponse musclée du gouvernement communal revêtait de plusieurs interêts au delà même de faire respecter les interêts de l'allié moritonien:
- Satisfaire l'interêt de la faction des "achosiens" porté à la défense de la cité de Tercera, la majorité des sénateurs de la dite faction étant issus de la notabilité provinciale particulièrement puissante dans les rangs de l'armée, et dont Tercera constitue l'un des bastions électoraux. Dans le contexte des prochaines élections sénatoriales qui auront lieu en Avril 2018, ce motif est d'autant plus décuplé.
- Opérer une démonstration de force, non seulement à l'endroit de la Poetoscovie, mais également rassurer les alliés moritoniens, ushong et jashuriens dans la région du Nazum au sujet de la fiabilité des forces velsniennes dans la région à l'heure de l'essor du bloc de la Confédération socialiste du Nazum, qui si elle n'est pas encore considérée comme un acteur politique majeur dans la région, ne tardera pas à le devenir dans un avenir proche. Si les relations entre Velsna et la Barvynie sont perçues comme relativement cordiales, les actions récentes d'un autre membre de cette union, le Morzanov en l'occurence, ont été perçues avec suffisamment d'inquiétude pour constituer un motif supplémentaire quant à l'organisation de cette action. L'accumulation d'annonces d'exercices militaires, la rivalité locale entre Khardaz et Morzanov, et surtout, la revendication maritime récemment publiée de la CSN, ont été pris en compte.
- La Moritonie étant perçue comme un territoire capital dans l'entretien d'une base aérienne velsnienne destinée à la prjection de force en pays ushong et ramchoure, cette démonstration a été considérée comme relevant de l'interêt général de la cité.


Préparatifs et déploiements:


Au vu du caractère relativement secondaire de ce théâtre d'opération à l'accoutumée, il est nécessaire de prélever des forces navales et terrestres d'autres théâtres, et de procéder à une nouvelle levée militaire, ce qui portera le nombre de levées à trois rien que l'année 2017, un record dans l'Histoire récente velsnienne. Le processus de levée militaire et de déploiement terrestre dans une région aussi isolée que Tercera est complexe, d'autant que le système de levée a déjà été mis à l'épreuve cette année, et est estimée à deux semaines selon les estimations les plus optimistes. Quant à la Classis III "Fortuna Patres" qui en temps normal est responsable de ce secteur maritime, celle-ci est actuellement déployée au Chandekolza, ce qui ne lui permet pas d'intervenir dans la situaton présente. C'est donc la Classis II "Sus Scrofa", dévolue au secteur de la Manche Blanche occidentale, et dont le quartier général de base est situé en Achosie du Nord qui sera responsable du volet naval de l'opération.

Pour le moment, ordre a été simplement donné à la flotte et à la Grande Tribune Militaire de stationner en île de Tercera dans l'attente de nouveaux ordres, et si la situation évolue défavorablement pour les moritoniens. Dans le cas où action coercitive il y a l'encontre de sa flotte marchande, il sera alors ordonné un déploiement naval en mer, qui fera face au groupe aéronaval poetoscovien. Dans la situation présente toutefois, le commandement militaire ne perd pas espoir d'une solution pacifique...

Le déploiement se compose comme suit:

Classis II "Sus Scrofa":

Commandement: Amirraglio-Sénateur Luigi Serrantino aka "Beko"
Personnel spécial: Cinq légats sénatoriaux chargés d'être de la correspondance avec les forces locales moritoniennes, vélésiennes et poetoscoviennes, et une dizaine de greffiers sénatoriaux.

  • Un porte avion lvl 1 avec 35 chasseurs lvl 10 + un AWAC lvl 7 + 5 avions ravitailleurs lvl 9 + 1 avion de guerre électronique lvl 8 + 5 drones lvl 5
  • Deux sous marin d'attaque lvl 10 + un lvl 6
  • Un destroyer lvl 7 + un lvl 5
  • Un remorqueur lvl 8
  • 2 pétroliers ravitailleurs lvl 9
  • 6 corvettes lvl 9 + 2 lvl 2
  • 5 frégates lvl 8
  • 1 patrouilleur lvl 10 + 2 lvl 8 + 1 lvl 3
  • 1 dragueur de mines lvl 1

NB RP: Le personnel de la Classis II "Sus Scrofa" est considéré comme le mieux formé et le mieux doté de la Marineria velsnienne, étant donné sa tâche de surveillance capitale des activités de l'île celtique.




Grande Tribune militaire de Tercera

Commandement: Sénateur-Stratège Luigi Adriano
Personnel spécial: Un ordonnateur du Sénat chargé de mettre le Sénat au contact de la force d'intervention, Cinq légats sénatoriaux chargés d'être au contact des puissances locales moritonienne, vélésiennes et poetoscoviennes, et une dizaine de greffiers sénatoriaux.

La Grande Tribune est transortée par la voie des airs sur l'île de Tercera en attendant d'autres ordres.



    Transport aérien:
  • 30 avions de transport tactique lvl 9 + 30 lvl 8


  • Matériel infanterie:
  • 5000 gardes civiques professionnels avec ali 11
  • Mitrailleuses lourdes: 500 x Niveau 10
  • Mortiers légers: 500 x Niveau 8
  • Lances roquettes: 500 x Niveau 8
  • Lances missiles anti-chars: 500 x Niveau 7

  • Artillerie:
  • Canons automoteurs : 6 × Niveau 8
  • Lance-roquettes multiples : 6 × Niveau 7
  • Canons d’artillerie tractés : 10 × Niveau 10
  • Mortiers tractés : 12 × Niveau 10

  • Manœuvre:
  • Chars d’assaut : 10 × Niveau 8
  • Chars légers : 12 × Niveau 8
  • Véhicules de combat d’infanterie : 25 × Niveau 10
  • Transports blindés de troupes : 25 × Niveau 10
  • Véhicules blindés légers : 25 × Niveau 10

  • Logistique et appui:
  • Véhicules radar : 6 × Niveau 10
  • Véhicules transmissions radio : 12 × Niveau 10
  • Bulldozers : 5 × Niveau 2
  • Véhicules de déminage : 5 × Niveau 1
  • Chars de dépannage : 5 × Niveau 4
  • Camions de transport : 200 × Niveau 7
  • Camions-citernes : 120 × Niveau 10
  • Véhicules légers tout-terrain : 35 × Niveau 4

  • Anti-Air:
  • 25 canons anti aérien lvl 10
  • 25 lances missiles anti aériens mobiles

Note RP: La Grande Tribune est constituée des gardes civiques des cités suivantes:
- 3 000 locaux de Tercera
- 1 000 gardes civiques velsniens
- 1 000 gardes civiques de Tarquina
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