01/03/2015
18:39:12
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✅ [Burujoa - Maronhi] I. Cycle préliminaire - Karaimu : « Pérégrination vers l'Ouest » - Page 3

Leurs paroles portaient la promesse d'une coopération renouvelée, d'une amitié enracinée dans la compréhension mutuelle et le respect. L'Empereur Tadashi IV et Awara Kouyouri partageaient la vision d'un avenir où les peuples du Burujoa et de Maronhi pourraient se tenir côte à côte. Tandis qu'ils poursuivaient leur promenade dans les jardins, les rayons du soleil dansaient entre les feuilles des arbres, comme une métaphore de cette rencontre qui illuminait leurs esprits respectifs. L'harmonie entre les deux cultures était plus qu'une simple aspiration, elle devenait une réalité tangible, tissée par les conversations sincères sur le passé et le désir partagé de construire un avenir commun. Aux dernières interrogations de l'empereur, Awara se montra curieuse, présidant elle-même la religion d'État en Maronhi. En effet, l'ancien culte impérial n'était plus sur le plateau maronhien. Conservé mais amoindri durant le Shogunat Susano (1768 - 1852), il fut strictement interdit aux premières années de la République maronhienne (1852 - 1962) afin de couper toutes revendications impériales du Burujoa et encourager un nationalisme maronhien. La voie de l'Ōkinakishintō qui lui fut préférée et qui s'était construite avec le temps en Maronhi, fit avec son instauration en tant que religion d'État, disparaitre le culte impérial de ses croyances en conservant les dieux et rites burujois mêlé à d'autres croyances créoles et autochtones, animistes comme chamanistes. Cependant, la réalité était, comme toujours, plus complexe qu'elle pouvait le laisser paraitre aux premiers abords. Comme pour le christianisme qui fut longtemps violemment persécuté en Maronhi, le temps avait laissé place à une certaine clémence, à un désintérêt des autorités. De cette manière, même si le culte des empereurs Burujoa ne connut aucune cérémonie officielle depuis son interdiction ni aucun encouragement des gouvernements successifs, celui-ci perdura jusqu'à nos jours dans certains foyers et certaines communautés. Deux de ces communautés étaient particulièrement concernées. D'abord, les descendants de jizamurais, à la fois nobles guerriers, cultivateurs ou éleveurs et petits propriétaires terriens, ainsi que leurs communautés, vivant reculés dans le grand bois au sein de villages nés de la richesse de la forêt et des fleuves. Enfin, les élites créoles de la côte, notamment du Golfe de Biwa, composées principalement de nobles ainsi que de riches commerçants et artisans, très attachées, notamment en raison du succès de leurs aïeux, au passé burujois de la Maronhi et à son héritage. Le grand-père d'Awara, Khoro Kouyouri, qui avait occupé le mannat maronhien pendant près de quarante années suite à l'instauration de la République Nationale-Socialiste, était directement issu du premier groupe. Descendant de jizamurais de sang dit "konketsu" ou métisse, de la province d'Ogata, il avait été confronté durant sa jeunesse au culte impérial pratiqué dans sa communauté. S'il n'exposa en rien cette partie de son identité durant son mandat se fut par la force de l'esprit du temps qui était au nationalisme maronhien et à l'anticolonialisme pur et simple, aussi bien des principaux courants socialistes et nationalistes de l'époque. Cependant, si Khoro parlait bien de forces colonialistes, il parlait avant tout de « colonisation des esprits », entendant par là une colonisation civilisationnelle, menée principalement par l'Occident. Si les temps ne furent jamais, jusqu'à nos jours, au dialogue avec le Burujoa, Khoro Kouyouri et la République Nationale-Socialiste en générale n'éprouvèrent aucune animosité envers celui-ci, ses empereurs, son passé, ni pour le monde nippon et zen plus globalement. C'est ainsi qu'Awara, plus proche de son grand-père qu'il ne pouvait l'être avec le peuple maronhien, grandit dans un contexte d'approbation de ce que pouvait représenter le lointain empereur à la vaste et diverse civilisation burujoise.

« Vous savez, Votre Majesté... Rien ne se perd. Jamais. »
"Vous avez raison", répondit Tadashi, ne laissant rien transparaitre d'autre que son habituel calme, un calme tel qu'il ne pouvait être comparé qu'à ceux des puissances de la nature, ces créatures dotées d'une force rare, mais emplies d'un calme tout aussi rare, fils d'une connaissance et d'une maîtrise de soi exceptionnelles. Il observa les cerisiers en fleurs des jardins, les oiseaux chantant leur symphonie harmonieuse. "Tout comme ces fleurs, l'on meurt chaque seconde." Il sourit alors soudainement, amena sa main vers l'une des tiges du cerisier le plus proche, et fit pivoter celle-ci de manière à ce que l'une des fleurs se découvre à son regard apaisé. "L'arbre aux racines profondes ne se fie pas au vent. Tout comme ces fleurs, qui se renouvellent chaque saison, les États évoluent, se réinventent, mais gardent toujours en elles leurs racines. Ceux qui savent garder profondément leurs racines sont ceux qui se maintiennent droit. La grandeur n'est de secours pour les déracinés car l'arbre haut appelle le vent. Le culte impérial qui a résisté silencieusement plus d'un siècle en Maronhi est un héritage précieux. Il porte en lui une part de notre histoire commune, de nos échanges passés, et il est une preuve que les cœurs des peuples peuvent parfois transcender les frontières politiques." Tadashi lâcha la tige, baissa son bras et passa la main dans son dos. Catherine, quant à elle, était agenouillée sur le bord du bassin artificiel, le regard en direction des carpes koï qui rôdaient à l'affût de nourriture.
« Vous serez informé de ma décision avant mon départ. »

Awara s'inclina respectueusement devant l'Empereur, ne bronchant nullement au vif coup de vent qui avait pénétré le jardin depuis les toits de tuiles noires. Elle se dressa avec la raideur d'un soldat au garde-à-vous, leva les yeux en direction de l'Empereur plus d'une tête au dessus de la sienne et fronça un sourcil, dévoilant une mine songeuse.

« Je me suis toujours demandée quelle pouvait être la religion d'un dieu vivant. »
Il fit signe à Awara de reprendre lentement la marche, déblatéra assez lentement son monologue, cherchant parfois ses mots, et ce jusqu'à atteindre la sortie des jardins.

"Ma première et ma dernière religion, ma philosophie, c'est à laquelle je crois avec une certitude inébranlable, je l'ai apprise dans ma chambre d'enfant. Je l'ai apprise de façon générale d'une nourrice du Palais impérial, c'est à dire d'une de ses nombreuses prêtresses solennelles désignée par les astres. Les choses auxquelles je croyais le plus alors, les choses auxquelles je crois encore le plus maintenant sont ce qu'on appelle les mythes, les contes, les histoires de grand-mère. Ils m'apparaissent comme les seules choses vraiment raisonnables. Ce ne sont pas des fantaisies ; comparé à eux, c'est le reste qui parait fantastique. Comparés à eux, religion et rationalisme apparaissent tous deux comme des anomalies, bien que la religion soit anormalement vraie et le rationalisme anormalement faux. Le royaume des contes n'est rien d'autres que le pays ensoleillé du sens commun. Car vous voyez, le royaume des contes n'est pas simplement une fantaisie, une création de l'imagination. Non, c'est une fenêtre ouverte sur un monde plus vaste, plus mystérieux, un monde où les lois de la nature se tordent et dansent selon les rythmes d'une mélodie céleste. Je crois aux miracles physiques, mais pas aux impossibilités mentales. C’est en cela que réside la perfection de ton et de vérité des contes de grand-mère. L’homme de science dit : « Coupe le pied et le corps tombera. » Mais il le dit avec calme, comme si cette seule idée conduisait réellement à l’autre. Le vieux sage du conte dit : « Perce la toile et les monts s'envoleront » ; mais il ne le dit pas comme s’il s’agissait d’une de ces choses où l’effet dérive évidemment de la cause. Sans doute, a-t'il donné ce conseil à beaucoup de héros et a vu monts partir dans les airs, mais n’a perdu ni son émerveillement ni sa raison. Il ne se creuse pas la tête jusqu’à en tirer une relation nécessaire mentale entre une toile et quelques monts. Les hommes de science, eux, se creusent la tête jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une relation nécessaire mentale. Ils parlent vraiment comme s’ils avaient trouvé par-delà l’ensemble des faits merveilleux une vérité reliant ces faits entre eux, comme si la relation entre deux éléments étrangers physiquement les reliait philosophiquement. Pour eux, si une chose incompréhensible suit constamment une autre chose incompréhensible, toutes deux forment une chose compréhensible. Deux ténébreuses énigmes appellent une réponse lumineuse..."

Il s'arrêta, s'orienta vers la Gran Man et lui sourit.

"Désormais, je vous laisse. J'enverrai quelqu'un vous chercher."

Il se retourna en un instant en tirant sur la longueur de sa tenue qui trainait derrière lui pour disparaitre à l'intérieur du palais.
Awara resta immobile pendant un court instant, contemplant alors le sombre corridor où l'Empereur venait de disparaître. Elle prit une profonde inspiration, s'abreuvant naturellement de l'air frais du jardin, avant de détourner le regard vers les cerisiers, leur beauté éphémère laissant ainsi flotter une note de mélancolie dans son cœur. Elle reprit lentement sa marche en parcourant les allées bordées de végétation luxuriante, maîtrisée, harmonieuse. Le parfum délicat des fleurs embaumait l'air. Ses pensées se mêlaient aux paroles de l'Empereur.

« Le royaume des contes... », murmura-t-elle pour elle-même, laissant les mots flotter doucement dans l'air jusqu'à êtres emportés dans le ciel. Soudain, son regard fut attiré par le petit bassin, finement taillé, où les carpes koï glissaient avec grâce. Elle s'approcha du bord. Les poissons colorés semblaient danser sous la surface de l'eau, leurs mouvements fluides évoquant une symphonie aquatique. Se laissant par là distraire par le spectacle, Awara s'agenouilla mécaniquement près du bassin, ses yeux fixés sur les quelques carpes qui, comme dans ces danses romantiques à l'occidentale, se tournaient autour avec une grâce rare. Elle laissa ainsi son esprit vagabonder. Alors que le temps semblait s'étirer doucement, elle sentit une brise légère caresser son visage, apportant avec elle le murmure apaisant des feuilles de plusieurs arbres alentours. Les pensées d'Awara se firent tout de suite plus claires. Finalement, elle se releva lentement, une lueur de détermination dans le fond de ses yeux noirs. Elle avait bien sûr beaucoup à méditer, à explorer et à apprendre. Le vent souffla doucement dans les branches des cerisiers en fleurs, comme s'il portait avec lui de ces derniers échanges, rappelant à tous que même au sein de l'empire le plus puissant, il existait un royaume de vérités cachées, attendaient d'être découvertes par ceux qui osaient lever le voile de la réalité pour contempler les merveilles en dessous. Sur ce, elle fit marche arrière, et s'en retourna aux locaux qui avaient été prêtés par l'empereur pour permettre à la Gran Man de s'entretenir avec ses collaborateurs sur l'évolution de la posture de la République Nationale-Socialiste de Maronhi dans ces négociations.
Après s'être entretenue avec les membres de sa délégation sur la position actuelle de la Maronhi sur l'avant projet de partenariat stratégique, alors qu'elle s'était, seule, dirigée sur une promenade sous les ombrages majestueux des jardins impériaux, Awara fut alors cherchée par un des nombreux serviteurs qui parcouraient les lieux. Les pas légers de celui-ci, aussi semblables aux pétales dansantes portées par la brise, la guidèrent à travers des allées fleuries aux doux parfums. Là, au cœur de ce paysage d'une beauté enchanteresse, la Gran Man fit la rencontre d'un chien à la crinière pâle qui suivait du regard, avec un air intéressé, les carpes qui tournoyaient dans les bassins. À ses côtés se tenait un jeune enfant, richement habillé, comme arborant la dignité d'un héritage unique. Le jeune garçon inclina gracieusement le dos et la tête, une expression de révérence respectueuse peinte sur son visage. Awara en fit de même. L'échange resta silencieux, la cheffe d'État de Maronhi sachant pertinemment les us et coutumes du Palais. Cependant, le golden retriever vint jusqu'à ses pieds, s'assit et redressa le museau vers son visage, la queue en mouvement doux. Le jeune garçon sourit alors, toujours silencieux. Finalement, alors qu'il fut temps de poursuivre le voyage vers les sphères de la diplomatie, le serviteur pressa la Gran Man qui finit par le suivre jusqu'à la salle de négociations. Tadashi IV attendait, sage et bienveillant, pour les négociations qui façonneraient le futur des deux États. Les diplomates et représentants du Burujoa comme de Maronhi étaient disposés comme à la veille. La princesse Keiko Burujoa prit la première la parole, toujours en sa qualité de présidente de séance, titre permis par sa direction du département des affaires étrangères de l'Empire.

"Chers amis, chers partenaires, chers frères,

En ce deuxième jour de négociations, nous aborderons les principaux et potentiels changements visant à l'amélioration des articles du projet de partenariat stratégique. Nous débuterons ainsi la séance en écoutant les souhaits et remarques de la délégation maronhienne sur le nouvel avant projet que voici, et qui prend compte des discussions de la veille sur les sujets que nous avons abordés. La parole est aux représentants de la République Nationale-Socialiste de Maronhi."


Ainsi, les huissiers remettent au divers intervenants, un exemplaire du nouvel avant projet de traité de partenariat stratégique.

Avant projet de partenariat stratégique V2 a écrit :
Chapitre 1 : Renforcement des Liens Diplomatiques

Article 1 : Coordination des Affaires Étrangères
Les États signataires de ce traité, reconnaissant l'importance d'une coordination efficace, établissent un bureau dédié aux affaires diplomatiques au sein de leur département des affaires étrangères respectif. Des consultations régulières seront planifiées pour faciliter la convergence de nos politiques étrangères et renforcer nos relations.

Article 2 : Renforcement des Services Diplomatiques
Afin de promouvoir une communication fluide et constante, chaque parti signataire s'engage à renforcer ses services diplomatiques au sein de ses ambassades. De plus, l'établissement de consulats dans chaque entité décentralisée contribuera à un engagement mutuel plus proche et efficace.

Article 3 : Facilitation des Circulations
En vue de promouvoir la compréhension mutuelle, les signataires s'engagent à faciliter les déplacements des citoyens entre leurs territoires respectifs. Les voyages à des fins touristiques, éducatives et professionnelles ne seront soumis qu'aux exigences du passeport national et impérial.

Article 4 : Coopération Diplomatique
Chaque signataire s'engage à adopter une politique étrangère favorable à l'autre partie. Toute mesure diplomatique majeure nécessitera une consultation préalable, démontrant ainsi notre engagement envers une collaboration harmonieuse.

Chapitre 2 : Échange Culturel et Académique

Article 5 : Enrichissement Historique
Les États signataires intègreront dans leurs programmes scolaires une part de l'histoire de l'autre partie, contribuant ainsi à une compréhension approfondie de nos cultures respectives et de nos relations passées.

Article 6 : Cursus et Études Croisées
Afin de promouvoir une immersion culturelle plus profonde, les signataires établiront des cursus de langue et d'histoire de l'autre partie dans les universités publiques, offrant ainsi aux étudiants une occasion unique d'explorer les racines et les valeurs de l'autre.

Article 7 : Plateforme d'Échanges Étudiants
Les États signataires créeront une plateforme d'échanges étudiants, réservant des places pour les ressortissants de l'autre partie dans chaque université publique. Cette initiative renforcera les liens entre les jeunes générations et encouragera la coopération académique.

Article 8 : Coopération Pédagogique
Les échanges d'enseignants et de chercheurs entre les signataires seront fortement encouragés, promouvant ainsi le partage des connaissances et le développement académique mutuel.

Chapitre 3 : Partage de l'Information et de la Connaissance

Article 9 : Base de Données Universitaires
Les États signataires contribueront à l'établissement d'une base de données universitaires commune. Celle-ci recueillera toutes les recherches académiques dans divers domaines ainsi que les ressources physiques des bibliothèques universitaires, favorisant ainsi le partage du savoir.

Article 10 : Média d'État Collaboratif
Les signataires accepteront volontairement la création d'un média d'État, principalement financé par l'autre partie. Ce média favorisera la diffusion d'informations objectives et promouvra la compréhension mutuelle.

Chapitre 4 : Renforcement Économique

Article 11 : Stabilité Monétaire
Les États signataires s'engagent à maintenir un taux de change unique et garanti entre leurs monnaies respectives, encourageant ainsi la stabilité économique et le commerce équitable.

Article 12 : Commerce Facilité
Afin de favoriser les échanges commerciaux, les signataires appliqueront des droits de douane minimaux, facilitant ainsi le flux de biens et de services entre leurs territoires.

Article 13 : Rapprochement Industriel et Énergétique
Les États signataires encourageront progressivement le rapprochement de leurs secteurs industriels et énergétiques respectifs, renforçant ainsi la complémentarité économique à long terme.

Article 14 : Implantation Entreprise Avantagée
Chaque signataire offrira des conditions préférentielles pour l'établissement des entreprises agréées de l'autre partie sur son territoire, stimulant ainsi la croissance économique mutuelle.
La délégation maronhienne se mit à la lecture des articles. La salle fut plongée dans le silence quelques minutes puis, bientôt, dans les murmures. À la droite de la Gran Man, un conseiller et rapporteur se dressa, s'inclinant aussi tôt pour saluer la foule avant de prendre la parole.

« Nous nous réjouissons de voir l'entente avec la délégation burujoise porter ses fruits. Les présents articles nous semblent plus qu'acceptables. Suite à de plus amples discussions internes, nous souhaitions simplement étoffer quelque peu la diversité des chapitres abordés. Ainsi, vous trouverez devant vous deux nouveaux chapitres que nous avons convenu de vouloir figurer sur la dernière version de l'avant projet. Ces brefs points supplémentaires élargissent la portée du partenariat stratégique en couvrant les domaines que sont la santé et la sécurité régionale. »

Chapitres et articles proposés a écrit :
Chapitre (à définir) : Coopération en Matière de Santé

Article (à définir) : Partage Médical et Sanitaire
Les États partis au traité établiront des mécanismes de partage d'expertise médicale, de ressources sanitaires et de bonnes pratiques pour répondre aux défis de santé publique.

Article (à définir) : Recherche Médicale Conjointe
Ils encourageront la recherche médicale collaborative pour lutter contre les maladies émergentes, développer de nouveaux traitements et améliorer les systèmes de santé.

Chapitre (à définir) : Sécurité et Stabilité Régionales

Article (à définir) : Coopération en Matière de Sécurité
Les États partis au traité collaboreront en matière de sécurité régionale en échangeant des informations sur les menaces potentielles, en organisant des exercices conjoints et en renforçant les capacités de prévention et de gestion de crises.
La délégation burujoise écouta attentivement les paroles du conseiller et rapporteur maronhien. Une fois que le discours fut terminé, l'empereur se leva en personne et fit un signe de tête respectueux envers la Gran Man et les membres de la délégation maronhienne.

« Nous saluons la proposition d'ajouter ces deux chapitres supplémentaires à l'avant-projet de traité », déclara-t-il d'une voix calme mais porteuse. « La santé et la sécurité régionale sont des préoccupations majeures pour nos deux États ; il est donc essentiel de renforcer notre coopération dans ces domaines cruciaux. Nous vous remercions d'avoir soulevé lesdits points. » L'empereur se rassit tandis que la délégation se mit à chuchoter quelques brèves minutes.

Keiko Burujoa prit à son tour la parole : « Concernant le chapitre sur la Coopération en Matière de Santé, nous tombons tout à fait d'accord pour partager l'expertise médicale, les ressources sanitaires et les bonnes pratiques avec la Maronhi dans le cas où elle nous fourniraient les siennes en retour. De plus, la recherche médicale conjointe peut évidemment ouvrir la voie à des découvertes scientifiques et médicales qui profiteront à nos peuples respectifs. Nous ne sommes évidemment pas insensibles au progrès récent du domaine pharmaceutique maronhien et aux nombreuses possibilités offertes par la faune de vôtre forêt vierge. » La princesse Keiko marqua une légère pause avant d'aborder le deuxième chapitre : « En ce qui concerne la Sécurité et la Stabilité Régionales, il est bien sûr de notre intérêt mutuel de partager des informations sur les menaces potentielles qui pèseraient sur nos souverainetés, notre sécurité et nos intérêts, ainsi que de renforcer nos capacités de prévention et de gestion de crises. Les temps sont incertains et il est sage, aussi bien pour la Maronhi que pour le Burujoa, de se préparer, au mieux ensemble, à faire face à divers scénarios. Des exercices conjoints renforceront donc nos forces et notre coordination dans des situations de crise comme il en fut entre le Golfe de Biwa et la région carmine de l'Océan Impérial. »

Elle termina son discours avec un sourire amical : « Nous considérons bien évidemment ces ajouts comme des étapes positives dans le renforcement de notre partenariat stratégique. Nous sommes convaincus que ces chapitres additionnels bénéficieront non seulement à nos deux États, mais contribueront également à la stabilité et à la prospérité de nos régions ainsi qu'à celle de l'Océan Impérial dans son ensemble. » Après ces mots, Keiko s'assit, laissant place à une atmosphère de réflexion et de délibération dans la salle.
La délégation maronhienne écouta avec attention les paroles de l'empereur et de la princesse Keiko. Une fois les discours terminés, ses membres échangèrent quelques brèves instants avant que la Gran Man ne se lève à son tour, faisant alors preuve, dans le moindre de ses mouvements hautement maîtrisés, de respect envers l'empereur, la directrice du Département des affaires étrangères et les autres membres de la délégation burujoise. « Nous vous remercions pour votre accueil positif à l'égard de ces chapitres supplémentaires », commença-t-elle d'une voix assurément ferme mais empreinte d'une courtoisie telle qu'elle équilibrait harmonieusement de fond et la forme. « Votre engagement à renforcer notre coopération dans les domaines de la santé et de la sécurité régionale est fort apprécié. Nous avons ce que nous sommes venus chercher. Ces préoccupations ne connaissent pas de frontières, et il est sage pour nos deux États, cela est certain, de travailler ensemble à les adresser. »

Elle marqua une pause, laissant le temps aux mots de s'installer dans la salle et aux scribes impériaux de noter ses dires, puis poursuivit : « Concernant le partage médical et sanitaire ainsi que la recherche médicale conjointe, nous nous engageons donc à partager nos connaissances, notre expertise et nos ressources en santé avec le Burujoa. Nous reconnaissons également l'opportunité que présente votre remarquable implication dans la découverte scientifique, notamment médicale. » La Gran Man fit ensuite un signe de tête en direction de la princesse Keiko : « Nous nous engageons également à partager des informations sur les menaces potentielles et à travailler ensemble pour anticiper et gérer les crises qui pourraient survenir à l'avenir. »

Elle inclina lentement la tête et le dos, attendit que le reste de sa délégation en face de même, puis se redressa tout aussi lentement pour terminer son discours avec une note de gratitude et de confiance : « Nous sommes ici tous très honorés de travailler main dans la main avec le Burujoa pour renforcer notre partenariat stratégique. » La Gran Man s'assit, les autres Maronhiens également.
La délégation burujoise écouta avec attention et respect les paroles de la Gran Man. Tadashi acquiesça, puis laissa un moment de silence, donnant l'occasion à la délégation maronhienne de réagir ou de poser des questions. Le dialogue ouvert entre les deux partis avait façonné un climat propice à la coopération. Ainsi, les heures qui suivirent, dédiées à la séance du jour, furent focalisés sur les détails de formulation, les ajustements mineurs, les pistes d'application concrètes des articles ainsi que d'autres modalités. Les délégations travaillèrent en étroite collaboration pour s'assurer que chaque point soit clair, équilibré et mutuellement bénéfique. Après quelques heures de travail acharné, l'Empereur s'adressa à la salle entière : « Bien, nos discussions furent fructueuses ; nous avons accompli un travail remarquable aujourd'hui. Demain sera un grand jour. » L'empereur salua lentement la foule d'un mouvement de tête vers l'avant, en signe de respect, et la princesse Keiko sourit chaleureusement. « Je suis également impressionnée par notre progrès », dit-elle. « Les bases de notre partenariat sont solides, et je suis confiante que nos équipes techniques pourront finaliser les détails restants avant la ratification prévue demain après-midi devant les médias de l'Empire. »

La séance de négociations prit fin, et les délégations se retirèrent dans leurs quartiers respectifs pour se préparer à la soirée de gala qui allait suivre. Celle-ci eut lieu dans les jardins impériaux, éclairé par d'innombrables lanternes, certaines flottant parfois sur les étroits ruisseaux. Les invités maronhiens furent accueillis dans un élégant pavillon doré avec un banquet somptueux qui mettait en valeur la cuisine raffinée d'Ylma. Les convives se mêlèrent dans une atmosphère de célébration, échangeant des histoires, des sourires et des toasts pour sceller l'amitié naissante entre leurs nations. Au cours de la soirée, des spectacles traditionnels burujois furent présentés qui mirent en valeur la richesse de la culture impériale. Les danseuses exécutèrent des mouvements gracieux sur leurs longues geta en saule laqué tandis que les musiciens jouaient des mélodies envoûtantes au biwa, au shamisen, au koto et au shakuhachi. La délégation maronhienne fut invitée à participer, et des rires et des applaudissements retentirent. Awara et Tadashi prirent la parole lors de la soirée pour rappeler l'importance de l'amitié entre leurs deux pays et l'avenir prometteur de leur partenariat stratégique. Ils firent des vœux pour la paix, la prospérité et la coopération continue entre la Maronhi et le Burujoa au sanctuaire impérial de la déesse Amatera. La soirée se termina par un feu d'artifice spectaculaire qui illumina le ciel nocturne au-dessus des jardins impériaux. Les invités se séparèrent de bonne heure, retournant dans leurs appartements dédiés afin de lutter contre les effets encore pesants du décalage horaire et de se préparer à la ratification de l'avant-projet de partenariat stratégique.
Au petit matin, Awara se prépara rapidement, troquant ses uniformes et tailleurs pour une une élégante robe jaune et rouge à bingata traditionnel créole, ornée de motifs floraux, jugeant que celle-ci était plus à même de représenter la Maronhi et l'héritage burujois sur son territoire. Elle vérifia une dernière fois les derniers documents de l'avant-projet et les discours préparés pour la journée. Peu de temps après, elle rejoignit les membres de sa délégation dans une salle spécialement préparée pour la réunion d'avant-ratification. Les délégués maronhiens se montrèrent déterminés et concentrés, prêts à sceller ce partenariat historique. Les discussions furent brèves mais intenses. Les membres de la délégation posèrent quelques questions de clarification, auxquelles elle répondit avec assurance.

Une fois la réunion terminée, la délégation maronhienne se prépara pour l'événement de ratification en salle de presse. Ils se dirigèrent vers le lieu de la cérémonie, où une foule de journalistes, d'appareils photo et de caméras les attendait. La Gran Man, accompagnée de l'empereur et de la directrice du départements des affaires étrangères du Burujoa, monta sur l'estrade préparée pour l'occasion. La cérémonie s'annonçait solennelle et empreinte de dignité. Les dirigeants des deux nations se mirent à genoux devant l'assemblée sur de petits coussins, faisant face à une longue table basse d'un bois profond sur laquelle étaient disposés tous les documents de l'avant-projet dans leur version finale.
Awara et Tadashi posèrent leurs mains à plat sur la table, les paumes ouvertes vers le haut, une position de respect et de révérence dans leur culture commune. Leurs gestes étaient délibérés, montrant leur engagement envers le partenariat stratégique qui allait être officiellement ratifié. Un silence solennel emplit la salle, interrompu seulement par le doux bruissement des caméras. Les regards des dirigeants se croisèrent, échangeant un instant de compréhension mutuelle et d'engagement. Puis, l'un après l'autre, ils apposèrent leur sceau respectif sur les documents, scellant ainsi l'accord historique entre leurs deux États. Une fois la chose faite, les dirigeants se tournèrent vers l'assemblée, un sourire empreint de satisfaction et de confiance sur leurs visages. La princesse Keiko qui se tenait debout non loin vint saisir à genoux les documents avant de les tenir face à la foule qui s'agita quelque peu. L'apposition des sceaux avait été un succès, marquant le début de la nouvelle ère de coopération. L'empereur prit ensuite la parole, s'adressant à la foule présente et aux millions de téléspectateurs qui suivaient la cérémonie en direct à travers l'Empire :

« Mes chers sujets du Burujoa, mes amis de Maronhi, aujourd'hui est un jour historique pour nos deux États. Nous avons franchi un pas décisif vers un avenir de paix, de prospérité et de coopération mutuelle comme il n'en existait plus à travers l'Océan Impérial depuis deux-cent-cinquante ans. » Il fit une pause, laissant ses mots résonner dans la salle : « Le partenariat stratégique que nous venons de ratifier est bien plus qu'un simple accord diplomatique. C'est un engagement profond envers une amitié durable et un avenir partagé que le Burujoa espère bien voir évoluer. Nous avons vu les avantages de la coopération entre nos pays , et nous sommes résolus à les exploiter au maximum. Alors que nous désirons ardemment revoir le Grand Burujoa renaître des tréfonds argileux, nous plaçons les outils de la réalisation de ce rêve entre les mains de la Maronhi, la contrée éternellement forgée par le soleil et l'acier, et nous nous remettons à ses profonds désirs pour l'éclore, en espérant que le lotus que nous y trouverons tous sera plus resplendissant que jamais. »

Tadashi évoqua les domaines clés du partenariat, de la diplomatie à l'échange culturel, de la coopération économique et stratégique à la recherche médicale. Il développa longuement sur les points rapprochants historiquement, culturellement et idéologiquement la Maronhi et le Burujoa avant de faire le tour des différences notables en appelant à la compréhension et au respect mutuels. « [...] En unissant nos forces, nous pouvons réaliser des choses extraordinaires. Ensemble, nous pouvons créer un avenir meilleur pour nos peuples, basé sur la fidélité, la confiance, la compréhension et la coopération. » Le discours de Tadashi fut chaleureusement applaudi par l'assemblée, signe manifeste de l'enthousiasme et de l'approbation pour ce partenariat historique. La parole fut à la Gran Man.
Awara leva gracieusement le regard, ajustant légèrement sa tenue avant de prendre la parole. « Mes amis du Burujoa, mes compatriotes de Maronhi, aujourd'hui, nous célébrons bien plus qu'un simple accord. Nous célébrons une amitié qui transcende les océans et les frontières. Nous célébrons plus qu'une vision partagée pour un avenir de paix, de prospérité et de coopération mutuelle, mais aussi une vision civilisationnelle qui reflète la profonde spiritualité que nous partageons. »

Elle fit une pause, laissant ses mots résonner dans la salle. « Ce partenariat stratégique sera bien évidemment le fruit d'années de travail acharné, de discussions profondes et de compréhension mutuelle. Il incarnera notre engagement à construire un monde qui reflète nos valeurs, nos croyances, nos approches et à relever les défis qui se dressent devant nous. Nous croyons fermement que la coopération entre nos deux États est une force puissante pour le bien de notre civilisation, une force qui peut aider à résoudre les défis mondiaux qui nous attendent. »

Awara conclut son discours en exprimant sa gratitude envers le peuple du Burujoa pour leur hospitalité et leur chaleur. Elle exprima sa confiance envers l'avenir de leur partenariat stratégique. Alors qu'elle inclina la tête après avoir achevé de prendre la parole, son discours fut à son tour accueilli par des applaudissements nourris et un profond respect de l'assemblée, marquant ainsi la fin de cette cérémonie historique.
La cérémonie touchait à sa fin, marquée par une ovation toujours plus chaleureuse de la part de l'assemblée. Les caméras crépitaient, capturant chaque instant de ce moment. La princesse Keiko continuait de tendre le rouleau principal comportant les chapitres et articles de l'avant-projet de partenariat stratégique.

Avant projet de partenariat stratégique V3 : Finale a écrit :
Chapitre 1 : Renforcement des Liens Diplomatiques

Article 1 : Coordination des Affaires Étrangères
Les États signataires de ce traité, reconnaissant l'importance d'une coordination efficace, établissent un bureau dédié aux affaires diplomatiques au sein de leur département des affaires étrangères respectif. Des consultations régulières seront planifiées pour faciliter la convergence de nos politiques étrangères et renforcer nos relations.

Article 2 : Renforcement des Services Diplomatiques
Afin de promouvoir une communication fluide et constante, chaque parti signataire s'engage à renforcer ses services diplomatiques au sein de ses ambassades. De plus, l'établissement de consulats dans chaque entité décentralisée contribuera à un engagement mutuel plus proche et efficace.

Article 3 : Facilitation des Circulations
En vue de promouvoir la compréhension mutuelle, les signataires s'engagent à faciliter les déplacements des citoyens entre leurs territoires respectifs. Les voyages à des fins touristiques, éducatives et professionnelles ne seront soumis qu'aux exigences du passeport national et impérial.

Article 4 : Coopération Diplomatique
Chaque signataire s'engage à adopter une politique étrangère favorable à l'autre partie. Toute mesure diplomatique majeure nécessitera une consultation préalable, démontrant ainsi notre engagement envers une collaboration harmonieuse.

Chapitre 2 : Échange Culturel et Académique

Article 5 : Enrichissement Historique
Les États signataires intègreront dans leurs programmes scolaires une part de l'histoire de l'autre partie, contribuant ainsi à une compréhension approfondie de nos cultures respectives et de nos relations passées.

Article 6 : Cursus et Études Croisées
Afin de promouvoir une immersion culturelle plus profonde, les signataires établiront des cursus de langue et d'histoire de l'autre partie dans les universités publiques, offrant ainsi aux étudiants une occasion unique d'explorer les racines et les valeurs de l'autre.

Article 7 : Plateforme d'Échanges Étudiants
Les États signataires créeront une plateforme d'échanges étudiants, réservant des places pour les ressortissants de l'autre partie dans chaque université publique. Cette initiative renforcera les liens entre les jeunes générations et encouragera la coopération académique.

Article 8 : Coopération Pédagogique
Les échanges d'enseignants et de chercheurs entre les signataires seront fortement encouragés, promouvant ainsi le partage des connaissances et le développement académique mutuel.

Chapitre 3 : Partage de l'Information et de la Connaissance

Article 9 : Base de Données Universitaires
Les États signataires contribueront à l'établissement d'une base de données universitaires commune. Celle-ci recueillera toutes les recherches académiques dans divers domaines ainsi que les ressources physiques des bibliothèques universitaires, favorisant ainsi le partage du savoir.

Article 10 : Média d'État Collaboratif
Les signataires accepteront volontairement la création d'un média d'État, principalement financé par l'autre partie. Ce média favorisera la diffusion d'informations objectives et promouvra la compréhension mutuelle.

Chapitre 4 : Renforcement Économique

Article 11 : Stabilité Monétaire
Les États signataires s'engagent à maintenir un taux de change unique et garanti entre leurs monnaies respectives, encourageant ainsi la stabilité économique et le commerce équitable.

Article 12 : Commerce Facilité
Afin de favoriser les échanges commerciaux, les signataires appliqueront des droits de douane minimaux, facilitant ainsi le flux de biens et de services entre leurs territoires.

Article 13 : Rapprochement Industriel et Énergétique
Les États signataires encourageront progressivement le rapprochement de leurs secteurs industriels et énergétiques respectifs, renforçant ainsi la complémentarité économique à long terme.

Article 14 : Implantation Entreprise Avantagée
Chaque signataire offrira des conditions préférentielles pour l'établissement des entreprises agréées de l'autre partie sur son territoire, stimulant ainsi la croissance économique mutuelle.

Chapitre 5 : Coopération en Matière de Santé

Article 15 : Partage Médical et Sanitaire
Les États partis au traité établiront des mécanismes de partage d'expertise médicale, de ressources sanitaires et de bonnes pratiques pour répondre aux défis de santé publique.

Article 16 : Recherche Médicale Conjointe
Ils encourageront la recherche médicale collaborative pour lutter contre les maladies émergentes, développer de nouveaux traitements et améliorer les systèmes de santé.

Chapitre 6 : Sécurité et Stabilité Régionales

Article 17 : Coopération en Matière de Sécurité
Les États partis au traité collaboreront en matière de sécurité régionale en échangeant des informations sur les menaces potentielles, en organisant des exercices conjoints et en renforçant les capacités de prévention et de gestion de crises.


Elle en saisit finalement un autre et annonça à voix haute le programme des négociations prochaines décidé par les deux délégations :

Programme des négociations du partenariat stratégique a écrit :

Cycle des circulations - Siwa
Chapitre 1. Libre circulation des biens
Chapitre 2. Libre circulation des travailleurs
Chapitre 3. Droit d’établissement
Chapitre 4. Libre circulation des capitaux

Cycle législatif - BongDang
Chapitre 5. Appareil judiciaire et droits fondamentaux
Chapitre 6. Droit privé
Chapitre 7. Droit social
Chapitre 8. Droit commercial
Chapitre 9. Droit public

Cycle économique - Xine Shoudu
Chapitre 10. Services financiers
Chapitre 11. Dispositions financières et budgétaires
Chapitre 12. Politique fiscale
Chapitre 13. Politique économique et monétaire

Cycle culturel - Fujiao
Chapitre 14. Société de l’information et médias
Chapitre 15. Politique scientifique
Chapitre 16. Politique éducative et culturelle
Chapitre 17. Politique environnementale

Cycle alimentaire - JinCity
Chapitre 18. Politique agricole
Chapitre 19. Politique des pêches
Chapitre 20. Sécurité alimentaire, politique vétérinaire et phytosanitaire

Cycle des infrastructures - Yeonju
Chapitre 21. Politique des transports
Chapitre 22. Politique énergétique

Cycle des politiques publiques - Burugrad
Chapitre 23. Politique sociale et emploi
Chapitre 24. Politique d’entreprise et politique industrielle

Cycle des souverainetés - Azura
Chapitre 25. Politique de sécurité intérieure
Chapitre 26. Union douanière
Chapitre 27. Relations extérieures
Chapitre 28. Politique de sécurité extérieure et de défense

Cycle politique - Siwa
Chapitre 34. Institutions
Chapitre 35. Symboles

Cycle final - Karaimu
Chapitre 36. Autres

Les questionnements chuchotés se faisaient grandissants. Les sujets à venir semblaient indiquer une harmonisation des systèmes législatif, économique, etc. L'empereur et la Gran Man se levèrent pour saluer solennellement la foule à plusieurs reprises avant de tourner le dos à celle-ci et de quitter la salle, bientôt suivis de leurs proches et d'une partie de leurs délégations. Après la cérémonie, les deux dirigeant se séparèrent du reste de leur entourage le moins proche pour une cérémonie du thé en petit comité, l'occasion de revenir sur quelques points de leur collaboration. Ils se trouvaient dans une salle typiquement ymlasienne élégamment décorée, avec des tatamis, des cloisons coulissantes en papier de riz et une vue discrète sur les jardins impériaux. Une table basse en bois d'érable trônait au centre de la pièce, ornée d'un vase en porcelaine contenant des branches de cerisiers en fleurs.

Tadashi et Catherine s'assirent en tailleur, faisant face à Awara. La cérémonie du thé commença avec des gestes précis et délibérés. Chaque action était empreinte de symbolisme et de respect, renforçant ainsi la connexion entre les deux dirigeants. Le premier bol de thé fut préparé par l'impératrice Catherine. Elle mesura soigneusement la poudre de thé vert matcha, ajouta de l'eau chaude et mélangea le tout avec un fouet en bambou jusqu'à ce qu'une mousse légère se forme à la surface. Puis, elle tendit le bol à Awara avec une inclinaison respectueuse. Awara prit le bol de thé, leva les yeux pour rencontrer ceux de l'empereur et de l'impératrice, puis inclina légèrement la tête en signe de gratitude. Elle prit une petite gorgée du thé, savourant son goût riche et sa douce amertume. Le silence s'installa dans la pièce, le parfum du thé flottant dans l'air. Après avoir terminé son thé, Awara posa délicatement le bol sur la table et commença à préparer une deuxième tasse pour Tadashi. Une fois le bol prêt, elle le présenta à l'empereur avec un sourire chaleureux. Il le goûta avant de produire un thé à son tour pour sa femme l'impératrice.
Awara perça alors le silence : « Le programme du partenariat risque de bien faire parler de lui... Bien que la forme finale que prendra le partenariat soit encore incertaine, je partage la vision que vous avez laissé entrapercevoir il y a quelques instants. Et qu'importe qu'il ne soit pour vous qu'un moyen de redorer une forme de prestige terni ou de redresser plus globalement notre civilisation pour qu'elle combatte dans un seul et unique sens, l'un appliquera nécessairement l'autre. Les grandes puissances d'Orient de jadis ont manqué de porter leurs regards vers l'horizon et d'ériger leur propre modernité. Elles ont payé le tribut de l'immobilisme, de la complaisance, et ont vu leur lumière se ternir lentement. Le choix qui s'offre à moi aujourd'hui est clair, même s'il est loin d'être simple. Il ne s'agit ni de se résigner à un déclin inévitable, ni de se soumettre à une volonté extérieure qui pourrait nous déposséder de notre essence. Au contraire, il s'agit de forger un partenariat qui, tout en célébrant notre passé et notre héritage, nous projette résolument vers l'avenir. »
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