Seconde édition du sommet spatial trilatéral (Miridian, Sylva, Teyla) - Page 3

Le Premier ministre fit bien la gueule intérieurement. Un dépôt de candidature qui devait être une chose basique pour le bien de tous aller devenir un parcours du combattant pour l'entièreté de l'humanité et grâce à qui ? Comment faire pour qu'ils se rendent compte que l'idée est à jeter, pensa-t-il une fois les résultats annoncés ? La manière brute ou sympa ? Chipoter pour chaque détail pour qu'ils se rendent compte ? La manière qui ne coûte rien est seulement celle ou un pays obtient le dépôt des candidatures. Comment faire accepter à l'opposition que le secrétaire va servir à quelque chose et que cela n'est pas de l'argent foutue en l'air ? Il ne voyait aucun monde ou c'est possible ce qui le crispa. Il prie pour que son cerveau trouve une solution face à cette merde qu'il attend s'il rentre avec ce traité. Il entend déjà les arguments de l'opposition et l'opposition aurait raison.
Image d'illustration
Antoine Carbasier a écrit :Le Royaume de Teyla accepte et se conforme au résultat du vote.

Le Kaiser était satisfait, ce n'était certes pas la solution idéale mais au moins elle semblait convenir à tous. Ainsi le premier sujet était clos, l'organisation était dotée d'un texte solide qui définissait correctement ses principes et modes de fonctionnement. Le Kaiser prit la parole:

Bien, il semble que nous nous sommes mis d'accord sur le traité. Certes il n'est pas parfait mais il est le compromis le plus acceptable pour tous. La démocratie a statuée, peut être qu'elle se trompe, mais ce qui est sûr c'est que tous ont pu s'exprimer.
Sur ceux je propose que l'on passe à la seconde partie de notre réunion: c'est à dire les négociations pour d'hypothétiques coopérations ou collaborations.
Lors de notre dernière réunion, il est apparu que ni Teyla, ni Miridian, ne souhaitaient perdre leur souveraineté dans le domaine des fusées. Je suppose donc que pour Teyla cette position n'est pas changée, et propose donc de ne pas tenter de négocier dans ce secteur, de par le fait que cela serait très probablement infructueux.
Ainsi je propose de négocier sur un sujet qui apporte un consensus, je parle des satellites. En effet nos trois pays ont la même position sur le sujet, c'est à dire de former une constellation de satellites à la fois de communications, d'observations et d'espionnage. Une coopération dans ce secteur est elle acceptable pour vous? Si oui, il est possible par exemple de prévoir une conception des satellites communes. Ils seraient conçus par nos scientifiques avant d'être assemblés et envoyés dans l'espace en fonction des besoins respectifs de chacun. Cela vous plaît il? De plus une fois les satellites en orbite, pourquoi ne pas partager toutes les informations récoltées? Cela permettrait de diminuer les coûts pour chacun, qui seraient sinon dépensés dans le lancement et la constructions de satellites. Or là tous pourraient profiter du réseau de l'autre. Pour ce qui est des informations récoltées je veux dire par là aussi celle résultants de l'action des satellites espions. Une coopération entre nos services secrets serait donc nécessaire dans ce cas de figure. Bien évidemment, en cas de coopération sur les satellites, il sera nécessaire qu'ils soient adapter aux différents modèles de lanceurs produits par les états membres. Ce qui suppose donc une coopération accrue entre scientifiques.
Il est clair qu'un tel accord d'envergure, ferait entraîner notre organisation dans un nouveau stade de coopération. Le projet est je le reconnais assez ambitieux et peux peut être ne pas convenir pour vous. Je me remet donc à votre avis.

Alexandra affichait un sourire protocolaire mais elle était d'une certaine façon tendue. Il y avait déjà eu un presque incident diplomatique sur une question aussi légère que la réception, qu'allait il en être avec d'éventuelles coopérations à venir ? Déjà concevoir un satellite commun demanderait de s'accorder sur ses missions et son cahier des charges avec tout le lot de contraintes et compromis à accepter. Mais alors la question du partage des informations était encore un autre domaine encore plus délicat. C'est maintenant que les nations auront à faire preuve de toute leur patience et doigté, autrement il ne serait même pas envisageable d'approfondir davantage la coopération au-delà de simples échanges de résultats.

-Le Duché est favorable à une conception commune de satellite, travail qu'il a déjà entamé et prévoit d'ailleurs de faire appel à vous pour effectuer les premières expérimentations. Si nous sommes pour le moment uniquement aux étapes de test pour ne serait-ce que constater l'environnement et les contraintes qui s'appliqueront aux satellites, et la pertinence de nos conception, nous étudions déjà les usages à faire de nos sondes et c'est là où j'aimerais en venir. Tout aussi d'accord que nous sommes pour concevoir des satellites communs, nous sommes également conscients que celà nécessitera d'abord de nous mettre d'accord sur les missions de ces engins et de la doctrine qui en résultera. Faire un satellite d'observation a l'air clair dit comme ça, mais impliquera de faire des choix de conception, sans parler de la compatibilité avec vos lanceurs.
Maintenant je reste optimiste sur l'accomplissement de cette potentielle coopération, et ce malgré les difficultés diplomatiques que nous avons rencontrées à l'instant. Espérons juste que ce ne sera pas sur un détail comme le nom que nous nous écharperons.

Petite pause de sa part, pour clairement formuler mentalement comment elle exprimerait son avis sur un réseau commun de satellite.

-Le sujet de satellites communs permettrait certes des économies, mais, je ferais preuve des traditionnels scrupules sylvois.

Petite pause encore. Comment dire avec doigté qu'après un échange aussi échauffé sur une simple question de réception de candidature, elle voyait mal une coopération au niveau du renseignement militaire se faire sans heurt entre Teyla et Miridian. Mais elle reprit avec entrain.

-Ce serait d'un degré de coopération bien supérieur qu'une conception commune. Il s'agira de partager nos objectifs et doctrines sur un domaine très délicat et généralement jalousement tenu secret pour des raisons évidentes. Il est selon moi préférable que nous lancions nos propres satellites, et éventuellement, en partagions les résultats de façon ponctuelle et clairement définie lorsqu'il nous conviendra.
Pour résumer, je dirais que ces coopérations à venir devront se faire de façon très progressive pour en tirer des leçons. Commençons par travailler conjointement si vous le souhaitez sur les premiers prototypes de satellites, puis en fonction des résultats nous adapterons nos méthodes collaboratives.

Pour l'instant, le Sommet ne tournait pas en faveur du Royaume de Teyla. Le Premier ministre allait être accusé de créer une instance inutile et a raison selon lui. Il devait obtenir quelques chose.

Antoine Carbasier a écrit : Nous sommes en accord avec la constellation de satellites toutefois nous émettons plusieurs réserve, dont une non-négociable. Le lancement des satellites d'une potentielle constellation commune devra se faire dans le territoire souverain et reconnu de tous du Royaume de Teyla. De plus, le lanceur devra répondre à cinquante pour cent à une conception Teylaise. Cela pour une raison simple de souveraineté. Comme l'a très justement l'honorable kaiser, le Royaume de Teyla souhaite garder sa souveraineté ou du moins avoir une certaine souveraineté pour garder et acquérir de nouvelles compétences. Toutefois, nous pouvons comprendre que cela puisse être non pour vos nations. C'est pourquoi en contrepartie le Royaume de Teyla renonce à la conception de satellites dans le cadre de constellations communes. Cela permettra à chaque nation de s'y retrouver selon moi.

De plus d'évidence toute constellation de satellites espions le Royaume refusera d'y participer, dans sa volonté de garder la production de ces dits satellites. Toute autre constellation est envisageable pour le Royaume de Teyla. Concernant le partage d'information des dits satellites espions le Royaume ne souhaite pas traiter la question et traitera la question de manière bilatérale avec les nations concernées ainsi que les nations de l'OND.

Le kaiser prit la parole:

M Antoine Carbasier, je comprend totalement votre proposition, je tiens d'ailleurs à préciser que ce que j'ai énuméré tout à l'heure, n'était que des suggestions pour ouvrir le débat et non la position de Miridian.
Je comprend parfaitement que le Royaume de Teyla ne veuille pas procéder à une constellation de satellites espions communes, cela serait il est vrai un grand saut dans le vide. Par ailleurs je note l’intérêt mitigé de Mme la Duchesse.
Je me permet de vous poser une question: vous avez parlé de "nations de l'OND", que désignez vous par là, je n'ai jamais entendu ce terme?
De ce que j'ai compris tous semble ouvert à une constellation commune de satellites(non espion), je propose donc la création d'une constellation de satellites scientifiques. J’entends par là des satellites, qui étudieraient l'espace et notamment à des satellites télescopes. Ces derniers ont pour avantage par rapport à leur équivalent terrestre de ne pas être gêner par l’atmosphère. Cette constellation me parait plus sage que les autres, car plus prudente et surtout car répondante au but principal de notre organisation, qu'est la recherche et la découverte spatiale.

Je note d'ailleurs vos exigences et me permet de les discuter. Lancer des fusées depuis Teyla est possible, toutefois plus la zone de lancement est proche de l'équateur, moins la distance terre espace est grande et donc plus l'envol est facile. Or Teyla ne se situe pas vraiment très près de l'équateur, il est donc plus pertinent à mon avis que le décollage est lieu à Sylva ou à Miridian. Après si cela vous tiens réellement à cœur et bien soit nous ne n'y opposerons pas. Pour ce qui est de votre demande concernant le lanceur vous souhaiter qu'il soit à moitié teylain, mais un tel modèle n'existe pas puisqu'il n'y a jamais eu de coopération dans le domaine des lanceurs. Cela amène donc cette question: souhaitez vous que Miridian et Teyla construisent un lanceur commun? Sinon il me semble qu'il reviendrait quasiment au même, de dire que un lanceur sur deux doit être Teylain. En considérant que vous renoncez à la conceptions de satellites, je serais favorable dans ce cas à ce que 60% des lanceurs qui enverront des satellites pour la constellation soit teylain.

Mme la Duchesse êtes vous d'accord avec moi? Avez vous des choses à rajouter? Pareil pour vous M Carbasier?

Pas particulièrement férue d'aérospatial, Alexandra ne tiqua pas à la remarque du Kaiser sur le lien entre proximité de l'équateur et de l'espace. Par contre sa fille présente Chloé Boisderose qui, dans le domaine quand bien même elle était avant tout sur le côté organisationnel, ne pu s'empêcher de s'exprimer en ajustant sa paire de lunettes.

-Excusez moi, je me permets juste d'intervenir sur un point. Être proche de de l'équateur ne rend pas fondamentalement plus proche de l'espace. Cela permet surtout de profiter de la rotation du globe afin d'avoir une inertie initiale et atteindre plus rapidement la vitesse requise pour se mettre en orbite. Je me doute que vous formuliez de cette façon avant tout pour exprimer l'économie d'énergie, mais, il est à noté que c'est bénéfique uniquement pour les orbites équatoriales, mais, cela n'a par contre aucun intérêt notable pour une orbite polaire.

Alexandra fut un instant surprise et déstabilisée par cette soudaine prise de parole de la directrice du Secteur Aéronautique Sylvois, elle qui n'avait rien dit jusqu'à présent. Elle ne s'attarda pas pour autant sur la chose et poursuivit.

-En effet, c'est une information à noter, notamment dans le cas des satellites d'observation terrestre dont les espions qui ont généralement des orbites polaires.
Par ailleurs je me permets d'indiquer que Sylva ne compte pour le moment pas effectuer de lancement sur son territoire, et les chantiers requis retarderaient les objectifs. Non, il vaut clairement mieux partir de Teyla ou du Miridian, le mieux étant même d'opérer sur les deux points.
Par contre, si nous n'avons pas de programme spatial dédié au lancement de fusée, nous pourrons tout de même contribuer à la conception des moteurs et des satellites. Nous n'avons par ailleurs aucune objection à ce que Teyla se concentre sur la conception de la moitié des lanceurs mais adhère à ne pas se pencher sur les satellites.

Elle fit une petite pause pour échanger à voix basse avec Chloé avant de reprendre.

-Concernant les satellites d'observation, que ce soit de l'espace ou de la surface (dans le cas de satellites météorologiques par exemple), nous serions enthousiastes de nous impliquer dans leur conception. La question des sondes pour des voyages plus lointains est déjà bien envisagée par ailleurs, avec des débats entre ingénieurs sylvois pour définir les objectifs et déterminer dès maintenant les contraintes et étapes pour développer le savoir-faire et les infrastructures requises.

Le Premier ministre écoute attentivement tous les interlocuteurs. Il fut surpris de croire que ce sommet aller peut-être sauver.

Antoine Carbasier a écrit : Toutefois, nous ne pouvons pas nous lancer dans tout cela sans confiance et sans garanties. Il semble que les programmes spatials de Teyla et Miridian seront très important pour rendre possible tout cela. Du coup, il me semble opportun de faire une description de celui-ci pour mon Royaume. Bien entendu, je ne peux entrer dans certains détails techniques à cause des secrets industriels.

Avant toute chose, le détail infiniment grand est disponible sur le site de l'Agence spatial le "Centre d'étude nationale de l'univers" que je vais appeler CENU pour faciliter les choses ou encore sur le site et à l'Assemblée nationale. Si vos nations le demandent nous vous transférons les documents dans la langue originale ainsi que dans votre langue.

Première chose, le siège du CENU sera à Gèvres deuxième ville du pays. Pour plusieurs raisons. Les espaces autour de la ville sont des plaines permettant leurs utilisations pour construire un tissu industriel neuf et compétitif. La ville de Gèvres reçoit actuellement des subventions gouvernementales pour permettent l'amélioration des transports publics et d'autres.Toutefois, les objectifs de ma nation sont nombreux et prendront du temps à être réalisé. L'honnêté me pousse à vous dire qu'il y aura des échecs. Vous allez vous rendre compte que nous en sommes aux prémisses du programme, mais que ma nation a déjà tout planifié avec les divers acteurs nationaux. Ils nous restent à nous adapter à la concurrence et aux décisions prises en lien avec nos partenaires.

Les objectifs sont donc nombreux et ceux-ci :
-D'abord à propos de Lonia ( l'équivalent de notre satellite naturel la lune ) cela se compose en plusieurs phases comme tout notre programme. Mais la finalité est grande, car l'objectif final est celui d'envoyer un homme sur la Lune, si cela est possible. Nombre de débats existent sur la faisabilité de la chose. Toutefois, à titre personnel, je crois cela possible, et même souhaitable. Cela passe par des phases comme le premier animal envoyé dans l'espace, etc, etc..

- Vous avez sûrement entendu parler des études de nombreux scientifique sur l'utilisation de potentielle satellites artificiel et de ce que pourrait être leurs applications. Nous voulons mettre en place le premier système par radionavigation. Nous voyons bien un programme commun à ce sujet d'ailleurs. Mais aussi télécommunication, militaire et d'observations.

Pour réaliser tout cela en plus des autres objectifs que nous pouvons considérer comme secondaires, il nous faut une industrie solide et des lanceurs. Pour la compréhension, la masse utile donnée sera celle de l'orbite basse, toutefois le lanceur pourra aller plus loin avec une masse utile plus faible cependant.

Ce qui donne les séries de lanceurs suivantes :

-Un lanceur Super-Lourd dont les spécifiés sont en cours de discussion donc impossible de rentrer dans les détails. Mais il aura pour but de poser un homme sur la Lune.

-Commun, sera un lanceur dont la technologie évoluera au fil du temps, mais qui pourra transporter en masse utile de 0.5T à 2.5T.

-Lucidium, sera un lanceur dont la technologie évoluera au fil du temps, mais qui pourra transporter en masse utile de 3T à 13T. Lucidium est l'appellation de notre équivalent soleil.

-Stella, sera un lanceur dont la technologie évoluera au fil du temps, mais qui pourra transporter en masse utile de 13T à 25T.

-Gravis, sera un lanceur dont la technologie évoluera au fil du temps, mais qui pourra transporter jusqu'à 40T en masse utile.

Maintenant, cela fait, je peux répondre aux arguments, propositions que vous avez, vous tous développé. L'OND ou encore l'Organisation des Nations Démocratiques est une organisation qui a diverses buts, mais avant tout pacifiste. Un cadre pour développer le droit international ainsi que des missions humanitaires en autre. Il y a une partie militaire mais distincte.

Concernant le type de constellation. Le Royaume préfère une constellation de radio télécommunication qui a bien des égards aurait un bénéfice financier considérable au vu des potentielles utilisation d'un tel programme. Il me semble que Sylva pourrait diriger le projet, tout en permettant à chaque nation de donner son accord dans le cadre de l'organisation. Nous devons avant tout permette une certaine rentabilité de nos secteurs spatiaux face à la concurrence, enfin, c'est la vision du Royaume de Teyla.

Je suis ravi d'entendre que les lancés, uniquement ceux de la constellation discutée actuellement, ne pose pas de problème s'ils se font de Teyla. De ce fait, nous acceptons votre proposition de soixante pour cent des lancés soient fait avec un lanceur Teylais et quarante pour cent soient fait avec un lanceur Miridian.

Bien,

pour ce qui est des lanceurs nous sommes donc tous d'accord. Ainsi soixante pour cent des lancés seront effectuer avec un lanceur Teylais et quarante pour cent seront effectuer avec un lanceur Miridian.

Je vous remercie M Carbasier, pour ces informations intéressantes, que mes équipes ont pris soin de noter. Puisque vous nous avez décrit votre programme spatial, je vais vous décrire le notre.

L'organisme qui gère le programme spatial miridian, est l'agence spatiale miridienne, dont le siège se trouve au sud de Villar, dans un bâtiment nommé le centre spatial Miridian. La zone a été choisie pour la qualité des infrastructures (qui préexistaient déjà), la présence de main-d’œuvre et puis la proximité avec l'équateur, qui comme l'a rappelé si justement Mme Chloé Boisderose, permet des économies d'énergie. Les subventions pour l'agence on était nombreuses, ce qui a permi a construction de plusieurs autres sites comme, un observatoire, deux universités publiques, des usines et un site de lancement. Par ailleurs les entreprises miridiennes du spatial, qui pour la plupart sont nées très récemment, sont en plein développement, je pense notamment à l'entreprise Astéroïde qui semble très prometteuse.

Pour ce qui est des lanceurs, nous avons pour but de concevoir un lanceur lourd et l'autre léger. Ils se compléterons donc, en permettant une large gamme de missions différentes. D'ailleurs pour ce qui est du lanceur lourd, vous avez vu le premier prototype avec le lanceur Herakles 1. Pour ce qui est du lanceur léger Mme la Duchesse, Miridian pourrait être intéressé par un partenariat afin de concevoir en commun un moteur pour ce dernier. Quant au lourd et bien Miridian a déjà acquis un certain savoir faire (qui reste léger certes) et ne nécessite pour le moment pas d'aide.

Pour ce qui est des objectifs, M Carbasier je partage votre vision, le but à terme est de parvenir à poser un homme sur le satellite terrestre que vous appelez Lonia. Et tout comme vous, je suis convaincu de la faisabilité de la chose.

Pour ce qui est de l'établissement d'une constellation de radio télécommunication commune , je suis d'accord avec vous. Les retombés économiques sont comme vous l'avez dit intéressantes. De plus ces retombés positives, encourageront les entreprises à investir puisqu’elles auront eu la preuve que cela peut être rentable. Ainsi l'exploration et le développement des activités spatiales, se poursuivront sans que nous les états ayant à intervenir et à mettre la main à la poche. Nous validons d'ailleurs la proposition de mettre Sylva à la tête du projet. Tout en rappelant que Miridian souhaite intervenir dans la création de ces satellites, même si cela sera sans doute que dans une moindre mesure que le Duché.

Mme la Duchesse je vous laisse vous exprimez.

-Je n'ai pas énormément à ajouter. Concernant les entreprises sylvoises impliquées, c'est avant tout autour du Secteur Aéronautique Sylvois que s'articule le projet. C'est le regroupement d'un ensemble d'entreprises dans divers domaines, dont les moteurs fusées et l'avionique requise pour les avions, normalement dédiés à la production d'aéronefs. C'est avec l'appui de quelques autres ensembles d'entreprises que le SAS se charge de déjà travailler sur des satellites, rover, et même dernièrement sur des lanceurs stratosphériques.
Les lanceurs stratosphériques par ailleurs sont encore à un stade très prématuré et ne méritent pour le moment pas énormément d'attention sur nos projets à moyen terme. Si les recherches aboutissent, ce seront de potentielles alternatives aux lanceurs légers mais rien de plus.
Concernant les objectifs définis précédemment, nous les partageons pleinement et travaillons dans ce sens avec la conception de satellites et sondes en cours dont j'ai parlé à l'instant. Nous ferons par ailleurs appelle à vos deux programmes pour envoyer nos prototypes validés en orbite et les mettre à l'épreuve. Je préfère insister sur ce point qui lui déjà présente de bien meilleurs résultats et permettra à Sylva de s'illustrer dans le programme. Communication, détection, automatisation, nous déployons des efforts à créer du savoir-faire dans ces domaines, nécessaires à nos ambitions. C'est dans ce sens que nous acceptons avec humilité la responsabilité de mener cette partie du projet.
Je n'ai rien de plus à ajouter pour le moment, si ce n'est l'expression de ma satisfaction à voir les résultats que portent finalement cette rencontre.

Elle avait volontairement un air légèrement taquin à ces mots, sans aucune méchanceté.