18/08/2016
13:22:00
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Secrétariat Général - Contacter l'OND - Page 3

1282
Présidence de la République
Démocratique et Libre
du Gondo


À l’Organisation des nations démocratiques et aux représentants de ses États membres.

Mesdames, Messieurs,

Un conflit illégal vient d’éclater en Afarée, qui devrait préoccuper tous les gouvernants de ce monde soucieux de la paix, du développement économique et et la stabilité. La République d’Ouwanlinda, dirigée par le dictateur Ateh Olinga, vient de déclarer la guerre à la République démocratique libre du Gondo. Cette guerre survient sans qu’aucun événement n’ait pu la présager, nos deux pays n’entretenant alors des relations ni bonnes ni mauvaises. Elle survient surtout sans casus belli et vient d’une façon aléatoire et surprenante déstabiliser l’Afarée.

Je sais que l’OND, qui défend en ce monde les idéaux de paix, de démocratie et de légalité des relations internationale, chers à la république gondolaise, et qu’elle n’hésitera pas à sanctionner lourdement la République d’Ouwanlinda. Un précédent dangereux vient de naître, il faut en faire un exemple. De l’Histoire, on a jamais vu conflit aussi absurde et pourtant lourd de conséquences, tous les gouvernants de se monde ont le devoir de s’en soucier. Je suis sûr que l’OND saura mettre en place des sanctions suffisantes.

Je vous prie de considérer avec le sens des responsabilités qui caractérise votre organisation cette missive qui porte les espoirs de tout un peuple.


Le Président de la République,
Désiré Flavier-Bolwou


1833

Bureau du Maître de l'Arsenal

Courrier transmis par l'Ambassade velsnienne pour les nations onédiennes





Drapeau

Au secrétariat général de l'OND, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Estimé secrétaire,

Nous observons avec inquiétude les évènements récents prenant place en République du Gondo. Non pas que le gouvernement communal y voue un quelconque intérêt, loin de là, les guerres de ce type étant monnaie commune dans cette région. Mais il est tout récemment survenu une série de facteurs pour le moins...aléatoires, et auxquels nous avons déjà été confrontés par le passé. En effet, est parvenue à nos services diplomatiques en Afarée la déclaration de guerre d'Ateh Olinga à l'encontre du gouvernement gondolais. Celle-ci est pour le moins théâtrale, mais peu surprenante de sa part lorsque nous sommes face au personnage.

Dans le même temps, il est bien porté à la connaissance de tous les intérêts commerciaux qu'entretiennent certains pays de l'OND avec des nations qui sont partie prenante de cette affaire, Antegrad en tête, sans compter qu'il est peu probable qu'une organisation telle que la vôtre n'ait pas déjà prévu des opérations de secours à visée humanitaire dans la région.

Ce faisant, je souhaiterais, en toute courtoisie, vous proposer la tenue d'une entrevue (on ne pourrait pas appeler cela une rencontre) dans le cadre de laquelle nous pourrions discuter de ce "facteur aléatoire" qu'est Ateh Olinga. Il est bien souvent nécessaire de connaître les personnes auxquelles on s'adresse afin de traiter au mieux de la situation, et d'en tirer quelque chose. Or, je ne pense pas que vous connaissiez cet homme comme nous le connaissons. Aussi, cet entretien pourrait peut-être vous permettre d'apprendre à mieux appréhender Ateh Olinga, et par extension l'Ouwanlinda, car il est devenu difficile de distinguer le régime de la personne.

Voyez cela comme une faveur dont le coût sera nul.


Bien cordialement,

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 28 juin 2015 par le Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna,
Son excellence sénateur, vainqueur de l'AIAN et des landrins, Matteo Di Grassi.
5514
MAE


CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU DUCHÉ


À l'attention de monsieur Jean-Louis Gaudion, secrétaire général de l’Organisation des Nations Démocratiques.

Monsieur,

En guise préambule, je souhaite rappeler au nom de mon gouvernement que nous avons conscience des efforts entrepris et consentis, chez les diplomates onédiens comme les nôtres, pour un rapprochement entre le Duché de Gallouèse et les pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Les circonstances, la logique et la nécessité aussi, dans des temps plus qu'agités sur le continent eurysien, ont motivé ce rapprochement, qui a permis notamment d'assurer le désarmement de la Translavie sans ruiner la nation translave. Il serait idiot de ne pas voir les fruits que peuvent porter les partenariats entre le Duché de Gallouèse et l'OND ou bien ses États-membres pour la paix et la démocratie.

Néanmoins, sans tourner autour du pot, je vous apporterai la réponse à laquelle vous vous attendiez sûrement, à défaut de l'espérer : mon gouvernement ne signera pas le Traité de Manticore. Cette réponse est très logique, à bien y regarder. Elle ne doit pour autant pas jeter un froid sur la volonté de mon gouvernement de s'assurer de la bonne entente avec l'OND, mais nous y reviendrons. Je vais d'abord, dans ce courrier, vous détailler les raisons de ce refus, afin de ne pas laisser l'incompréhension ou le doute planer dans les relations entre l'OND et le Duché.

En premier lieu, je crois qu'il est bon de vous rafraîchir la mémoire. Le 20 mars 2012, vous avez été nommé ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla dans le gouvernement de monsieur Angel Rojas. Deux jours plus tard, le 22 mars, monsieur Michal Trëvenon, qui était le chef du gouvernement gallèsant, déclarait, je cite : « L'OND sera un échec ». La semaine précédant votre nomination, le chef de l'État, Son Excellence Bastien II, avait suscité de vives réactions en critiquant publiquement le Traité de Manticore. Ce fut un des premiers événements diplomatique, si mineur qu'il fut, à survenir au cours de votre mandat. Dire qu'alors la Gallouèse n'était pas particulièrement intéressée par une adhésion aurait été un euphémisme. Figurez-vous, Monsieur, que le gouvernement Trëvenon III de l'époque... est le mien. J'étais déjà en poste au moment de cet épisode, par la volonté du peuple gallèsant qui nous a élu. Si le rapprochement avec l'OND a été souhaité par M.Trëvenon lors des trois années qui ont suivi, la réalité demeure : mon gouvernement reste critique de certains aspects du Traité de Manticore.

Bien sûr, certains aspects évoqués le 22 mars 2012 ne sont plus d'actualité. Je pense par exemple à la question de l'Empire du Nord : s'il était pertinent de remettre son statut en cause à l'époque, ce serait absurde aujourd'hui, au vu des réformes mises en œuvre depuis. Mais d'autres critiques portées à la fois par le Parti Social pour la Liberté et le Parti communiste, qui ensemble constituent mon gouvernement, sont toujours d'actualité. En particulier celle portée sur l'esprit même des textes fondateurs. Comme M.Trëvenon l'a dit à l'époque, l'agenda onédien pour la démocratie est loin d'être neutre et défend une vision volontariste du rôle des démocrates, selon lesquels la démocratie s'exporte. Nous ne croyons pas à cet artifice. De même, l'OND défend une vision légaliste des relations internationales ; c'est dans son essence même. Là encore, le PSL ne partage pas cette vision.
Mon gouvernement considère bien sûr la dichotomie entre l'Organisation et sa charte défensive. Mais c'est bien le texte fondateur de l'OND qui porte en lui l'esprit dont je viens de parler, et vous n'allez pas dire le contraire. Il est tout à fait légitime que les États-membres défendent leur vision de l'ordre mondial, comme il est légitime que nous ne la partagions pas.

Pour entrer dans les détails des raisons de notre refus, au-delà de la question de l'idéologie ou de l'esprit de l'entreprise onédienne, il convient que je cite les textes. Je ciblerai donc deux passages du traité fondateur de l'OND qui nous contraignent au refus, pour une des raisons évoquées précédemment, à savoir la mission intrinsèquement légaliste de l'OND. Tout d'abord, l'Article 9, alinéa 6, qui stipule que : « le Conseil général [...] organise des études et fait des recommandations en vue [...] d’encourager le développement et la codification du droit international ». Ensuite, le Titre VI du traité dans sa globalité, qui propose l'une des idées que la "Diplomatie gallèsante" a le plus combattue dans son existence. Toutes ces propositions suggèrent un procédé que la doctrine diplomatique gallèsante en vigueur depuis 2005 refuse.

Pour répondre, enfin, aux arguments que vous avez mis en avant sur votre courrier, j'ai déjà évoqué la question de la charte militaire facultative. Pour ce qui est du rôle de « caisse de résonance » de l'Organisation, il n'est ni dans l'intérêt du Duché ni dans la volonté de mon gouvernement de porter sa voix au-delà des frontière de notre continent eurysien. La vision messianique qui découle des arguments que vous suggérez est bien sûr entendable, et c'est la vôtre, mais demeure contraire aux intérêts de mon pays.

Je vous prie de garder à l'esprit, Monsieur, que ce refus est celui d'un gouvernement, le mien, et du peuple de Gallouèse qui nous a porté au pouvoir en 2010 pour un mandat de cinq ans. Cette année, nous serons à nouveau appelés aux urnes. Dans son programme, le PSL n'entend pas changer la doctrine diplomatique. Le peuple tranchera. C'est là le point central qui fait que le Duché de Gallouèse et les États-Membres de l'OND partagent les mêmes valeurs. C'est pourquoi le Duché de Gallouèse, s'il vous a signifié son refus de devenir membre de l'OND, ou même simple observateur puisqu'il est question de créer ce statut, est tout à fait ouvert à nouer un partenariat plus étroit avec l'OND. Les temps sont troubles, comme vous l'avez dit, et nécessitent que les agents démocrates unissent leurs forces. Toujours dans une visée défensive et de respect des peuples, la seule qui permette la prospérité de l'humanité. Ainsi, si l'Organisation souhaite rediscuter d'un accord ou partenariat gallo-onédien, qu'il soit économique ou stratégique, je reste disponible pour en parler.

Dans l'attente de votre éventuelle réponse, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le 22 juillet 2015
M. Gwetran de l’Hairdre, ministre des affaires étrangères du Duché
1289
Armoiries officielles de l'Empire Républicain d'Artyom.

Monsieur Jean-Louis Gaudion, secrétaire général de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Cela était inespéré pour notre pays, un an et demi après le fiasco de notre candidature qui a été suspendue quelques heures seulement après avoir été annoncée, les citoyens artyomiens ont fait le choix de lever cette suspension. En prenant cette décision je mets en péril mon statut de dirigeant et l'ordre établi depuis près d'un siècle et demi. Mais si je prends ce risque c'est pour une bonne raison ; aujourd'hui de nombreuses nations sont potentiellement hostile à notre pays. Les premiers sont les communistes radicaux qui sont opposés à un bon nombre de nos valeurs politiques et qui répondent par la force et les deuxièmes sont les fascistes qui sont opposés à nos valeurs morales et qui par leur propagande peuvent vite devenir dangereux. C'est dans ce contexte actuel que nous avons décidé qu'il ne nous fallait plus rester seul face à ces dangers qui menacent la démocratie et qui veulent sa perte. Nous respectons les valeurs et les principes de l'organisation que sont le respect de la souveraineté des nations et la défense de la démocratie et de la paix dans le monde. C'est pourquoi nous souhaiterions adhérer aux deux chartes fondatrices de l'Organisation des Nation Démocratique.

Son excellence Charles-Artyom Ier, empereur de l'Empire Républicain d'Artyom.
Seau du ministère des affaires étrangères et de la souveraineté nationale.
558
Drapeau du pays

Missive à destination de votre organisation



Envoyé le : 25/09/2015
Par : Les services diplomatiques de la Principauté
Vers : Les services diplomatiques de l'OND



Objet : Demande d'adhésion à l'OND :

Monsieur, Madame,
Nous, la Principauté du Jitsama, demandons officiellement l'adhésion à l'Organisation des Nations Démocratiques.
Nous affirmons la compréhension et l'acceptation des différents textes fondateurs de l'organisation, y compris la "Charte défensive".

Dans l'espoir d'avoir une réponse rapide et positive, nous vous envoyons notre amitié, la mer nous guide.

Madame Inaba Azami, chargée diplomatique de la Principauté.
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being oui logique

Envoyé par le ministre des Affaires étrangères de la fédération

Pour les services diplomatiques de l'asea
Bonjour/bonsoir je suis pershav arav ministre des Affaires étrangère de la fédération maximilianne premièrement, il faut savoir que maximus est un pays assez isoler aux niveaux internationale donc rejoindre l'asea pourrait être une opportunité pour rencontrer des potentielles partenaires sur un niveau plus profonds surtout sur les niveaux économique politique et militaire donc aujourd'hui je vous contacte pour officiellement déposer la demande d'adhésion de notre pays pour rejoindre votre organisation

regarder
par pershav arav ministre des Affaires étrangère
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République Anterienne côtière d'Ëdango
Ministère des affaires étrangères

Sujet : Demande d'adhésion de l'Ëdango au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques.
Bonjour, bonsoir cher représentant au affaires étrangères de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Permettez-moi de me présenter, je suis Monsieur Jima Fredon, actuellement en fonction en tant que ministre des Affaires étrangères de la République antérienne côtière d’Ëdango. À travers ce message diplomatique, je tiens à vous faire part du souhait de notre nation de rejoindre votre organisation. En effet, notre pays a récemment pris la décision de s’ouvrir davantage au monde et de rompre avec son isolationnisme. Dans cette perspective, l’adhésion à l’Organisation des Nations Démocratiques représenterait pour l’Ëdango une opportunité majeure de renforcer ses relations internationales et de développer des liens étroits avec les membres de votre organisation, sur divers sujets d’intérêt commun.

Nous partageons pleinement les principes fondamentaux qui fondent votre institution, et nous avons à cœur de contribuer activement à la promotion de la paix, de la coopération et du dialogue entre les nations.

Voici quelque information supplémentaire sur l'Ëdango : La République antérienne côtière d’Ëdango est une république présidentielle, où le président est élu au suffrage universel. Notre parlement est composé de 202 sièges. Il convient toutefois de noter que notre nation traverse actuellement une période de fortes divisions politiques et que des tensions ethniques y subsistent.

Cordialement, le ministère des affaires étrangères de la République Anterienne côtière d'Ëdango, Jima Fredon.
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Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
Piotr Vassia,
République de Poëtoscovie.

Secrétariat Général,
Organisation des Nations Démocratiques.


Hernani-centre. Le 16 avril 2016.



Objet - Demande de partenariat



Madame, Monsieur,


L'Organisation des Nations Démocratiques constitue, pour tout État, une forme d'idéal à atteindre, symbole d'exigence et de performence. Votre organisation demeure un bloc géopolitique important et se voulant promouvoir des convictions que la Poëtoscovie partage.

La Poëtoscovie cherche quant à elle une place sur la scène internationale qui lui permettrait de faire entendre sa voix tout poursuivant la lutte pour un monde régit par le droit international. Nous pensons sincèrement que l'Organisation des Nations Démocratiques et la Poëtoscovie auraient toutes deux des choses à s'offrir mutuellement.

Dans un esprit de coopération internationale, nous vous proposons alors l'établissement d'un partenariat quant au partage d'informations relatives aux services de renseignement. En effet, il ne vous aura pas échapper que la Poëtoscovie dispose de services de renseignements parmi les plus compétents au monde et que le budget qui leur est alloué est le plus important de toute la scène internationale.

Le renseignement est pour nous un moyen d'affirmer notre puissance, puissance que nous mettons volontier au service de l'Organisation des Nations Démocratiques. L'initiative One Eye nous intéresse, effectivement, et nous aimerions pouvoir y contribuer du mieux possible. Le partenariat que je vous propose serait alors le suivant :


Partenariat entre l'Organisation des Nations Démocratiques et la République de Poëtoscovie

Préambule

L'Organisation des Nations Démocratiques et la Poëtoscovie, par la signature de cet accord, s'affirment mutellement confiance et amitié dans le domaine du renseignement. Cette composante stratégique de la géopolitique à l'échelle mondiale se verra renforcée dans chacun de deux parties à l'issue de cet accord dans un esprit de transparence au nom de la stabilité, de la justice et de la paix.

Article Premier

L'Organisation des Nations Démocratiques ouvre le programme One Eye à la République de Poëtoscovie.

Article Deuxième

La Poëtoscovie dispose, au sein de se programme, des mêmes droits et devoirs que les États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Article Troisième

Les États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques pourront, à chaque partage de renseignements, faire le choix d'occulter ceux-ci à l'égard de la République de Poëtoscovie. Cette mesure ne doit cependant pas constituer la norme.

Article Quatrième

Le présent partenariat peut être rompu par l'accord de l'une ou des deux parties. La voie diplomatique doit demeurer la priorité dans la gestion de tout différend entre les deux parties.


Bien évidemment, nous restons ouverts à toute autre proposition, sur cette thématique comme sur d'autres. Nous espérons sincèrement que ce partenariat saura vous convenir et que vous éprouverez le même intérêt que nous à opérer un rapprochement, quoique sommaire pour l'instant, entre nos deux entités.

Je ne vous dissimule pas attendre votre réponse avec grande impatience.


Avec toute mon amitié,

Piotr Vassia,
Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.


Cette correspondance est sécurisée par les services dédiés de la Sécurité d'État de Poëtoscovie (SEP).
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Télégramme depuis Hernani-centre :

URGENT - Madame, Monsieur, nous comptons sur l'OND dont le sérieux est reconnu pour garder confidentielle toute procédure en cours. Merci d'avance. -PV
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Bureau des universités, des médecins et des religions

Courrier transmis par l'Ambassade velsnienne pour les nations onédiennes

(Envoyé en copie aux autorités de l'Empire du Nord et de l'OND)



Drapeau

Au Ministère des affaires de l'Empire du Nord, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.


Estimé Ministre,

Compte tenu de la situation récente et de la mort tragique du cardinal Palamas, un citoyen nordien de plein droit, nous sommes dans l'impératif de vous faire valoir nos pensées les plus sincères et les plus émues pour cet évènement aussi tragique que scandaleux.

Si le gouvernement communal de la Grande République ne partage plus de lien avec l'Eglise de Catholagne depuis plusieurs décennies, nous ne pouvons que nous joindre à des condamnations publiques, au vu d'un assassinat éhonté effectué sur le sol souverain de l'Empire du nord. L'usage d'un missile intercontinental sur une paroisse d'un dimanche de messe n'est pas chose acceptable, et nous partageons donc le deuil de la nation nordienne, avec la quelle le commerce et la bonne entente a toujours été assurée (même si nous n'en aurions pas moins penser si l'Empire du nord avait été une nation hostile, car nous considérons que l'indignation face à la mort nous touche tous de la même manière).

Nous nous montrons donc disponibles dans le cadre d'une déclaration commune de soutien face à cet assassinat honteux, et le Sénat des Mille de la Grande République se tient à votre chevet, comme la béquille d'un vieil homme peut le faire.


Bien cordialement.

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 8 juin 2016 par la Maîtresse des universités, des médecins et des religieux de la Grande République de Velsna,
Son excellence sénatrice Livia Bari.
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Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
Piotr Vassia,
République de Poëtoscovie.

Secrétariat Général,
Organisation des Nations Démocratiques.


Hernani-centre. Le 05 juillet 2016.


Cette demande n'est pas publique. Monsieur le Ministre des Relations Internationales l'a établie à l'attention de ses destinataires seulement. Nous comptons sur le sérieux des institutions reconnues pour être fidèles à leur discrétion habituelle, sauf accord de leur part concernant nos demandes.



Objet - Demande d'adhésion



Madame, Monsieur,


L'ensemble de la scène internationale a conscience des tensions qui parcourent l'OND et Carnavale. Positionnée elle-même en faveur de l'Empire du Nord, la Poëtoscovie a le vœu de faire respecter le droit international, la justice et la paix.

Nous avons conscience qu'il s'agit là de convictions que nous partageons. Nous avons, pour notre part, le ferme sentiment que le résultat de nos forces, si elles devaient conjointement agir, serait supérieur à leur simple addition. C'est là, nous le croyons, une chose qui doit se voir encouragée en vertu des bienfaits pour l'humanité que cela saurait engendrer.

En outre, cela fait un moment que nous songeons, République de la Poëtoscovie, à vous écrire dans l'objectif de normaliser nos rapports. Nous l'avons fait une première fois afin de vous et de nous offrir l'opportunité d'un rapprochement diplomatique dans un domaine où la Poëtoscovie s'illustre comme en avance, non pas sur l'OND, mais bien sur une grande majorité d'acteurs internationaux, le budget alloué au renseignement étant le plus important que les États puissent connaître.

Toutefois, les récents événements faisant naître une affirmation militaire, entre autres de l'OND nous confortent dans l'idée qu'il nous faille inévitablement apprendre à nous connaître afin de travailler ensemble sur toute une multitude de points. C'est en cela que la Poëtoscovie trouverait idéal une adhésion totale à l'ensemble des chartes et vous fait par la présente parvenir sa demande en ce sens.

Je puis entendre toutefois votre réticence, dans le sens où la République de Poëtoscovie a été membre de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme (UICS), et qu'aujourd'hui une partie de son territoire, appelé sous le nom de "Poëtoscovie Démocrate" et bénéficiant de certaines compétences particulières décernées habituellement aux États, continue d'en faire partie. Il est toutefois important de vous rappeler que les institutions centrales et nationales de la République de Poëtoscovie, qui est la seule à demander son adhésion à l'OND, n'entretiennent aucun lien avec l'UICS. La République de Poëtoscovie vous témoigne même jusqu'à son opposition à une telle organisation.

Pour toute question, la République de Poëtoscovie se tient prête à y répondre et à vous rencontrer.


Avec toute mon amitié,

Piotr Vassia,
Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.


Cette correspondance est sécurisée par les services dédiés de la Sécurité d'État de Poëtoscovie (SEP).
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LA PRINCIPAUTÉ DE CARNAVALE VOUS RÉPOND

ultimatum

La Principauté de Carnavale a pris connaissance de vos exigences et de votre émotion. Elle comprend que vous avez des comptes à rendre à vos populations et la nécessité de vous accorder une victoire symbolique pour les apaiser. Certaines de vos demandes sont toutefois inacceptables, la Principauté de Carnavale vous fait une contre-proposition et consent aux compromis suivants :

La Principauté de Carnavale n'utilisera pas son immense richesse pour financer le terrorisme sur vos terres,
La Principauté de Carnavale n'achètera pas sur-mesure les services d'une armée mercenaire pour contrecarrer vos prévisions de victoire,
La Principauté de Carnavale ne s'alliera pas à vos ennemis pour faire échouer vos opérations dans le reste du monde,
La Principauté de Carnavale n'apportera pas son soutien aux mouvements séparatistes dans vos territoires ultra-marins,
La Principauté de Carnavale n'achètera pas les services de tueurs à gage pour assassiner méthodiquement chacun des signataires de votre ultimatum,
La Principauté de Carnavale n'encouragera pas la profanation des tombes des morts de Laagerfort en usant de son influence sur la communauté satanique internationale,
La Principauté de Carnavale ne paiera pas pour le kidnapping de vos ressortissants et n'organisera pas avec eux de grandes chasses à l'homme festives diffusées en direct à la télévision,
La Principauté de Carnavale ne provoquera aucun apocalypse chimique sur vos nations,
La Principauté de Carnavale ne se servira pas de vos populations comme des sujets de test en virologie pour des expériences scientifiques à grande échelle,
La Principauté de Carnavale ne rendra pas vos terres agricoles stériles pour un millénaire, condamnant vos populations à l'exode, à la famine et au cannibalisme,
La Principauté de Carnavale ne clonera pas en boucle vos dirigeants et leurs familles pour les torturer dans des bunkers secrets,
La Principauté de Carnavale n'ouvrira pas les vannes de son barrage d'acide, anéantissant à la fois la faune et la flore marine de l'océan d'Espérance, et tous vos espoirs de débarquement sur ses côtes,
La Principauté de Carnavale ne conclura aucune alliance contre-nature avec ses jardins botaniques, ce qui scellerait potentiellement la fin de l'humanité telle que nous la connaissons,
Pervenche Obéron ne nommera pas sa prochaine gamme de missiles balistiques "le suppositoire de l'OND", ce qui ajouterait à votre humiliation.

La Principauté de Carnavale estime que ces concessions sont suffisantes pour offrir à l'OND une victoire symbolique. Par ailleurs, les grandes familles nobles de Carnavale sont tombées d'accord pour faire un don de 10 000 chèques carnavalais aux familles des victimes de leur missile, à la condition que l'empereur de l'Empire du Nord déclare publiquement à une heure de grande écoute "mon pays est pauvre, pitié j'ai besoin d'argent".

L'OND est bien sûr libre de refuser cette contre-proposition, auquel cas tous les points évoqués ci-dessus pourront être appliqués au bon vouloir de la Principauté de Carnavale.


Pour preuve de la bonne foi et du sérieux des déclarations de la Principauté, la chorale de l'orphelinat des petites pâquerettes vous fait parvenir la chanson autrefois composée en mémoire de l'Empire Latin Francisquien qui, lui aussi, avait osé défier la Principauté.

chorale de l'orphelinat
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Aux Services Diplomatiques Onédiens
Ila leve Organe Diplumatiam ONDem


Excellences,

Nous sommes bienheureux de constater que l'engagement de l'Organisation des Nations Démocratiques pour la paix et la stabilité régionale perdure dans le temps et débouche sur les circonstances favorables que voilà. En ma qualité de chef d'Etat de la République Populaire et Sociale d'Illlirée, je m'engage à présenter le texte que vous nous transmettez au Parlement national, et à lui apporter tout le soutient nécessaire à son adoption dans ses termes présents ou proches. En cas d'acceptation de ce traité par notre législation, il sera ratifié et observé scrupuleusement dans sa Lettre comme son Esprit. Puisse ce premier engagement légal être le commencement d'une politique commune en faveur de la stabilité dans la paix de cette région d'Eurysie de l'Ouest dans le plein respect des volontés populaires.

Veuillez accepter l'expression de sentiments distingués,


Premier Ministre Karl Veychter,
République Populaire et Sociale d'Illirée
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