Posté le : 22 déc. 2024 à 00:15:39
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Agence fédérale de presse
Il était 12 h à Barba en ce 10 août 2014, prés de 40 degrés en plein soleil, la chaleur était étouffante, tout le monde attendait patiemment en intérieur que les températures redescendent peu à peu. Mais dehors malgré le cette pression des rayons du soleil, partout dans la capitale des travailleurs s'efforcent de finaliser les préparations pour les grandes festivités qui allaient avoir lieu le soir même. Le premier sommet annuel de Barba qui était organisé par la fédération de Stérus promettait d'être un spectacle culturel parmi les plus importants. Les quatre dirigeants des quatre fondateurs seraient tous présent pour y assister aux spectales. Les autres états membres allaient eux pour la plupart envoyer des représentants pour assurer la présence de leur gouvernement. Il va de soi que le programme de cette soirée, particulièrement Stérusien ne pouvait convenir à l'ensemble des invités. La culture Stérusienne, bien qu'historiquement implanté dans les mœurs des locaux, était parfois perçus comme une culture arriérée et parfois même dangereuse dans d'autres états. Mais aujourd'hui, le centre d'intérêt n'était pas là, il avait fallu prés de 6 semaines à tous les travailleurs pour parvenir à installer l'ensemble des infrastructures nécessaires à cette soirée. Mais en réalité l'ensemble des personnes mobilisées pour accomplir cette soirée avait eux passé un total de 6 mois de la conception à aujourd'hui.
Le programme devait commencer par un défilé de chars sur la plus grande avenue du pays "avenue du Tartare", cette avenue part de la place " Carveral " devant le Palais Consulaire et descend sur prés de 5 kilomètres jusqu'au "Conoscotemium" qui est la plus grande arène du pays. Le Conoscotenium fut bâti en 1799 par l'architecte "Felis Hardenian". D'une capacité extra-ordinaire de 80 000 places, bâti dans un quartz parmi les plus beaux au monde, sa splendeur éblouis encore toute la ville de Barba. L'avenue du Tartare de par ses dimensions exceptionnel de 5 kilomètres de longs et de 100 mètres de large en fait une des avenues les plus belle du monde. L'ensemble des boutiques de luxes, des bâtiments architecturaux les plus beaux du pays, les verrières parmi les plus resplendissantes du monde font de cette avenue un havre de paix.
Pour organiser les festivités, l'avenue fut fermée au public pendant prés de 2 semaines, des railles furent installés pour permettre à chacun des chars de suivre la même trajectoire et d'éviter tout accident potentiel, de la même manières, cela permettra à chaque char d'avancer à la même vitesse et donc de permettre aux danseurs d'entre chars de pouvoir réaliser leur spectacle sans s'en soucier. Des gradins en hauteurs furent également installés pour permettre à l'ensemble des spectateurs de pouvoir se rendre sur place. Avec l'installation de ces gradins de hauteurs qui permettent grâce à une architecture spéciale d'optimiser au mieux les places, on estime que l'avenue sera comblée par prés de 2 millions de personnes qui seront sur place pour assister au spectacle. Le record de visiteurs fut dépassé le 19 juillet 2008 lors du dernier jour des festivités d'été ou prés de 5 millions de personnes était venu sur toute la place pour y célébrer le dernier jour. À préciser que pour les festivités, c'est toute l'avenue qui est accessible et non pas seulement la zone piétonne. Pour le sommet, l'avenue sera décorée avec l'ensemble des drapeaux des états membres de l'ASEA de haut en bas, des jeux de lumière seront installées de chaque côté de la rue pour permettre d'illuminer encore plus les chars qui le seront déjà. Il y aura 1 char par délégation et plusieurs milliers de danseurs. Des lanceurs d'artifices seront positionnés sur les toits des bâtiments et permettront de suivre un double spectacle. De la même manière, des drones seront positionnés derrière chaque char pour permettre de suivre des spectacles de drones.
Le consul Bondamet avait également expressément demandé que comme la coutume Stérusienne le veut durant les jours de fêtes, l'ensemble des repas devait être gratuit pour l'ensemble des visiteurs. Lors des festivités, sont préparé d'immenses banquets autour duquel tout le monde peut se joindre et tout le monde peut profiter à volonté. Ces banquets sont entièrement financés par l'état et pars les dons anonymes.
Ce qui s'est passé
La plupart des délégations étaient arrivées la veille, accueillis à l'aéroport international de Barba par les représentants Stérusiens tous avaient été convié à se rendre au Palais impérial pour un dîner somptueux. La délégation Teylaise fut également invitée par le consul de la fédération. À titre d'invités d'honneur et non comme membre de l'alliance. Ils ne furent donc pas conviés au dîner du soir au risque de vexer certaines délégations. Ainsi, le choix de l'invitation du royaume de Teyla relevait d'une décision personnelle de la fédération de Stérus en tant qu'état à l'initiative de ce sommet. Cependant, pour ne pas donner au royaume de Teyla le sentiment d'être moins considéré que les alliés de l'ASEA, les représentants Teylais furent invités à dîner avec le plus petit des frères de Bondamet, Augustus particulièrement connu au sein de la fédération pour son charme et son charisme, il est à l'âge de 21 ans la figure phare de la marque CAXTA (mode) depuis prés de 5 ans. Avec la délégation Teylaise ceux si ce sont rendu dans un des téatre les plus beaux du pays pour y diner devant une représentation d'une grande œuvre.
Le lendemain, le jour des festivités les délégations sont invités le midi à se rendre une nouvelle fois à un repas avec le consul, cette fois le repas sera très léger et permettra au passage de présenter à chacune des délégations les cadeaux qui leur seront offert. Car comme le veut la coutume Stérusienne, chaque visiteur doit se voir offert un cadeau représentant les liens qui unissent les pays. Ces moments furent utilisés par les Consul Stérusiens à de très nombreuses reprises dans l'histoire des relations internationales. Que ce soit pour venter les mérites du pays visiteurs, ou placer des messages parfois très orientés. Tout le monde se rappelle du cadeau que le consul Bondamet avait offert à l'ambassadrice Transk le 12 mai 2010, ou la Transernikse, c'était plein de la politique Stérusienne sur place et avait insulté le consul de "Serpent qui lâche son venin". Le consul avait donc choisi d'offrir un serpent dis "Mamba Noir" à l'ambassadrice prés de 6 mois plus tard. Ce moment était donc particulièrement important lors d'une rencontre diplomatique, puisque celui-ci allait traduire l'état d'esprit dans lequel cette rencontre allait avoir lieu. Les donations commencèrent par l'Akaltie, qui se vit offert une magnifique coiffe indigène réalisée par CAXTA joaillerie avec des diamants tous plus beaux les uns que les autres. D'une valeur estimée à prés de 12 millions de sesterces, ce cadeau symbolisera à la voix la noblesse de l'amitié Stéruso-Akaltienne, mais également les valeurs avec lesquelles les deux états désirent poursuivent leurs relations. Pour la Lermandie, le consul offre symboliquement une petite fiole du pétrole Lermandien, que Miranda Céprus avait soigneusement voulu offrir en personne. Accompagné de cela, la Lermandie pourrait repartir avec un fusil de duelliste réalisé par Emiliano Fropsisky en 1789 et aujourd'hui l'un des deux seuls exemplaires au monde. La Westalia, elle se voit offrir un tableau peint par Hebescus Deville en 1907 et représente la révolte organisé par le peuple contre l'empereur. Symbole de l'instauration de la démocratie au sein de la fédération, il devient donc propriété de la Westalia qui pourra l'offrir au musée de son choix et pourquoi pas s'en inspirer. L'empire du Nord reçoit une statue du dieu Jupiter de prés de 4 mètres de hauts, le Taqui-Quichu reçoit un collier retrouvé lors de fouilles archéologiques sous-marines, il aurait appartenu jadis à un dirigeant d'une grande cité au large de Monthor du sud (Stérus) sa valeur est inestimable. Enfin, L'occidalie reçoit une grande tapisserie réalisée en -435 et qu symbolise la naissance des dieux Romaniques sa valeur est également inestimable.
Après cela, l'ensemble des délégations sont invitées à se rendre dans leurs hôtels afin de se reposer avant la grande soirée qui attend l'ensemble des dirigeants. À 19 h, ils sont de retour au palais du consul. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, les dirigeants sont vus sur la place Carveral et montent tous à bord des véhicules blindés qui leur permettront de descendre l'avenue. Suivis par prés de 700 agents de police, les convois arrivent après quelques minutes de route au pied du Conoscotenium. Partout, dans les gradins, dans la rue, aux fenêtres, les Stérusiens présents en nombre saluent ces hommes et femmes qui dirigent une bonne partie de l'Aleucie. Une fois au Conoscotenium, ils sont invités dans la salle d'honneurs, véritable Théâtres, invisible de l'extérieur et totalement hermétique au son extérieur, ils assisteront ici au premier spectacle avant de se rendre dans l'arène. Alors que les diplomates se pressent à s'installer dans cette salle, dehors un spectacle commence.
Les avions de chasse Stérusiens passent en boucle au-dessus de l'avenue et réalisent des figures toutes plus impressionnantes que les autres. Au même moment, un son retentit dans toute la capitale, 3 coups de Canons, ils font taire la foule et annonce le début des festivités. À 20 h dans le ciel de la capitale 20 000 drones forment un des spectacles parmi les plus extra-ordinaires du monde. Ils forment d'abord le magnifique drapeau Stérusiens et se lancent ensuite dans un ballet des plus somptueux.
Au même moment au sein du théâtre du Conoscotenium, les dirigeants et officiels de toutes l'ASEA et de la nation invitée "Le Royaume de Teyla", sont assis et se préparent à l'avant goût de ce qu'ils pourront avoir une fois qu'ils seront en haut, face à l'arène. Le spectacle commence pars raconter une vielle histoire de cette arène. Elle décrit comment une riche bourgeoise de par son amour pour un gladiateur a décidé de tourner le dos à la richesse, à la noblesse et aux privilèges. Cette histoire totalement inspirée de faits réel, raconte donc l'amour de Gabriela de la Piazza et de Hermiteclus. Dans la réalité, Hermiteclus meurt le 12 octobre 1656 deux jours après un combat dans lequel il se fera sa blessure mortelle à la gorge. Par respect pour sa mémoire, et pour mieux romancer le script, dans la pièce qui est raconté l'homme meurt au combat. Par la suite Gabriela qui était déchue, avait entamé une carrière de chanteuse grâce à sa voix enchanteresse. Et alors que son mari est en train de décéder à quelques dizaines de mètres d'elle. Elle chante à gorge déployée une chanson qu'elle avait purement concoctée pour lui. Dans la pièce son Hermiteclus donne son dernier souffle au moment où la chanson se termine. Dans la réalité, la chanteuse était bel et bien au Théâtre du Conoscotenium le soir de ce combat, mais 3 heures avant celui-ci.
Lorsque les drones s'en vont, le défilé de chars peut alors débuter, la foule est en délire et voit s'avancer en pleine rue la garde impériale, garde emblématique de l'empire Stérusien elle n'a jamais était ni dissoute, ni remise en cause. Cette garde symbolise la puissance de la fédération et son attachement aux valeurs Romaniques. C'est prés de 500 hommes de cette garde qui ouvrent la marche. Ils sont suivis par prés de 3 000 danseurs qui mettent le feu au défilé. Le premier char à s'avancer est le char représentant l'ASEA. Par la suite, les autres chars allégoriques font peu à peu leur arrivée pour illustrer la présence de chacun des états membres de l'ASEA. La foule applaudit à chacun des chars, ils clament haut et fort le nom de leur état pour montrer à quel point ils sont venus en nombre. "Akaltie" "Westalia" "Empire du Nord" et bien d'autres noms de pays son entendu dans toute la capitale. L'événement est sécurisé par prés de 55 000 soldats et militaires dans toute la capitale, sur l'avenue, ce sont 25 milles agents des forces de l'ordre qui assurent en temps réel le maintient de la paix. Alors que les chars poursuivent leurs avancements, au même moment d'immense feux d'artifice sont lancés dans le ciel de Barba. Les couleurs sont magnifiques et illuminent l'entièreté de la ville. Le temps d'un instant, les chars n'existent plus aux yeux des spectateurs, seul le spectacle dans le ciel parvient à assurer la continuité de cette nuit magique.
Au théâtre, le spectacle étant terminé, les délégations se dirigent calmement, mais sûrement en direction de la sortie. Ils sont conviés à se diriger en direction des arènes, mais le circuit de la visite oblige, ils se retrouvent alors, en montant les escaliers face à l'avenue du Tartare, surplombant celle-ci grâce à la hauteur des murs d'enceinte du Conoscotenium, le moment pour les délégations est presque surréaliste. Ils voient une foule immense au milieu de cette avenue immense, avec au milieu des milliers de danseurs et des Char allégoriques majestueux qui illuminent tout l'espace. Les délégations sont après plusieurs dizaines de minutes conviées à se rendre dans leurs locaux au sein des gradins de l'arène. Les spectateurs civils étant en train de rentrer dans le Conoscotenium, il est préférable de ne pas laisser les délégations entrer dans un bain de foule qui deviendrait incontrôlable. Pour leurs quartiers, les délégations disposent chacune comme à l'époque antique d'un grand fauteuil dans lequel se prélasser, de nourriture Stérusienne à profusion en face d'eaux et de personnes spécialement engagée pour pouvoir répondre à leurs sollicitations en cas de besoin. À l'accoutumé, des prostituées étaient offerte à la volonté des invités, étant donné que la ville de Barba autorise cette pratique. Cependant, la possibilité "d'offrir" des prostituées est devenue illégale en 2001, considérant que si ce métier en est un comme un autre, alors elles ne peuvent être offertes comme de simple jouets.
Les délégations peuvent trouver en face d'elles le programme de la soirée, ce programme bien que synthétique, est écrit comme l'étaient écrit les anciens programmes. Il est par exemple possible d'y voir " Le fils de la sorcière sera condamné à se faire dévorer pas les lions", "les valeureux gladiateurs iront mourir pour sa majesté". Bien que des combats de gladiateurs auront bien lieu, aucune mort ne sera délibérément donnée ce soir. Il est possible de voir une personne malheureusement décéder à cause de la dangerosité de ce sport. Pour autant, la consigne était claire, en cas de visite diplomatique pas de mise à mort dans l'arène, pas de réclamation de mourir en héros ou avec honneur, la défaite sera la seule porte de sortie pour celui qui ne souhaite plus combattre.
Au même moment, l'ensemble du Conoscotenium commence peu à peu à se remplir. En bas sur le sable, des hommes habillés comme à l'époque antique s'activent à préparer l'ouverture du spectacle. La nuit rend obscur l'ensemble des zones du conoscoténium et seul quelques flambeau installés par si par la permettent de voir devant soi. Les délégations devaient à ce moment la toute se demander comment elles allaient pouvoir profiter du spectacle dans un environnement aussi peu éclairé. Pour autant, celles-ci devaient sûrement, mal connaître le thème de cette soirée, et les capacités du Conoscotenium. Il avait su au fils des années garder son esprit antique et moderniser ses capacités pour offrir toujours plus de spectacles. C'est ainsi qu'après que tout le monde soit installé, le Conoscotenium commença sa mutation.
Sous les yeux de tous les spectateurs, ce qui semblait être une énorme toile était peu à peu venu recouvrir le dessus du Conoscoténium, en moins de 2 minutes le ciel était devenu complétement imperceptible et le noir se faisait alors complet, même les torches s'étaient éteintes. Puis d'un coup, la toile commença à se bomber pour former un énorme dôme au-dessus du Conoscotenium. Alors que les yeux des spectateurs étaient rivés sur le toit, personne ne put apercevoir ce qui se passait en contre bas.
D'un coup, une lumière venue du dôme éclaira le sol du Conoscoténium. Une femme blonde magnifique, vêtue d'une immense robe rouge créée par CAXTA, elle était positionnée débout sur ce qui semblait être une plateforme en forme de rocher d'un noir extrême. D'un coup, le dôme qui était jusque-là une simple toile s'illumina et fit apparaître un immense drapeau Stérusiens dans une qualité visuelle rare. Au même moment, un orchestre qui était positionné dans le noir légèrement au-dessus de l'arène fit son apparition. Ce seront ces musiciens qui animeront la soirée via l'interprétation musicale des événements.
D'un coup, le speaker se mit à parler, d'abord en latin puis en anglais, "Mesdames et Messieurs, veillez vous lever pour saluer sa Majesté la fédération de Stérus et l'ensemble des délégations présente ce jour. Aujourd'hui l'Aleucie célèbre son union pour un continent plus beau, plus puissant et plus pacifique. Mesdames et Messieurs veuillez à présent vous préparer pour l'hymne national."
Puis quelques secondes après que le micro soit coupé, un jeune garçon entra dans l'arène et se dirigea devant les loges des délégations. Muni d'un micro il s'arrêta devant la loge du Consul Bondamet. Le silence fut total dans le Conoscotenium quand d'un coup l'hymne commença.
Après ce moment fort en émotions et une véritable standing ovation pour le jeune garçon, le speaker s'exprima à nouveau pour cette fois annoncer officiellement le début de la soirée. Les lumières du conoscoténium s'éteignirent de nouveau pour laisser place au début d'un véritable film retraçant l'histoire de l'ASEA. Ce film était diffusé sur le fameux dôme qui avait spécialement été créé pour être entièrement visible par tous sans avoir besoin de trop lever la tête. Ce film dure environ 10 minutes. Durant ces 10 minutes, on peut y voir toutes les réunions qui ont amené à la construction de l'ASEA, toutes les candidatures, tous les événements qui ont marqué le début de cette organisation.
Une fois fini, après les applaudissements, c'est un nouveau film d'une dizaine de minutes qui se lancent, cette fois pour traiter de l'histoire de l'arène du Conoscotenium et de la ville de Barba. Il parcourt l'ensemble de la ville comme elle était il y a de cela 300 ans, aujourd'hui bien que modernisé la ville n'en reste pas moins toujours fidèles à cette représentation. On estime que c'est environ 76 % de la ville qui aujourd'hui reste comme elle à sa construction. Bien que tout soit entretenu et souvent réhabilité, les matériaux et l'aspect physique extérieur eux n'ont jamais changés. Les monuments les plus emblématiques sont bien évidemment le Conoscoténium, la statue du Christ, la statue du dieu Jupiter, la marche des damnés, le cheval impérial, la statue de l'empereur Lemonian, la Statue de l'empereur Augustus premier, la statue des fondateurs. Et depuis peu, le monument aux morts des indigènes massacrés dans le passé, la Statue de Xinalac (empereur indigène qui est mort au combat contre les colons). Mais c'est dans presque toute la ville qu'il est possible d'admirer des statues ou de architectures toutes belles les une que les autres. La ville de Barba possède environ 457 000 statues représentant des personnalités importantes, religieuse ou non. Ces statues se trouvent dans toutes la ville. Certaines statues sont légèrement plus comiques et n'ont pas forcément vocation à représenter la grandeur de la ville. On peut citer la statue place des dieux morts ou un énorme phallus de 7 mètres de haut qui donneront la fertilité et le courage à ceux qui oseront l'enlacer. Ou encore la statue de "Mme des Jardins" une statue de 2 mètres de haut représentant une femme totalement dénudée qui semble se prélasser face au port attendant un de ses marins. En réalité, cette statue représente une prostituée qui attendait ses clients à l'arrivée du port.
Le film étant terminé, la lumière se rallume, cette lumière était donnée par l'entièreté du dôme qui représentait un soleil éclatant, on se croyait en plein après midi alors même qu'à l'extérieur de l'édifice le ciel était nuit noir. On venait d'arriver dans une nouvelle partie du spectacle, celui de l'honneur aux états fondateurs. Pour ce moment, il fut décidé que chaque état fondateur aurait le droit à son propre tableau représentant son histoire, et sa culture.
Le premier tableau fut celui de l'Akaltie, on pouvait voir arriver en premier lieu des hommes et des femmes vêtues de tenue typique de la culture indigène d'Aleucie. Il représentait un peuple épanoui et prospère. Puis des hommes blanc vêtus d'habits de type eurysiens arrivèrent sur de grandes montures, des chevaux. Par la suite une scène de combat intense représentant une supériorité des forces indigènes fut représenté. Par ce genre de petit combat, l'arène préparait également ses spectateurs à ce qui allait ensuite se dérouler, des combats réels et puissants. L'hymne Akaltien fut ensuite joué et le tableau fut terminé.
Le deuxième tableau fut celui de la Lermandie, un homme, vêtu de beau vêtement de type 19e siècle apparut seul. Il s'arrêta à 10 mètres d'un autre homme et tout sans prononcer un mot se tournèrent le dos. Puis quelques secondes, après, ils se retournèrent pour faire feu l'un sur l'autre. Évidemment, les balles étaient à blanc et personne ne fut blessé. Cette mise en scène avait pour but de représenter une des traditions de la Lermandie. Mais pour le reste du tableau, les organisateurs avaient choisi de représenter l'aire de la révolution industrielle Lermandienne. Poumon économique et industriel, la Lermandie était un des pays avec lequel la fédération entretenait le plus d'échanges, et ils avaient choisi de représenter cette période historique, car c'était pour eux une des périodes les plus importantes de l'histoire de ce pays.
Ensuite, ce fut le tour de la Westalia, le tableau avait pour vocation de représenter la dictature instaurée par Henry Horvanx et de représenter l'histoire coloniale de ce pays. Il fut par exemple représenté le moment où Henry Horvanx avait décidé d'installer L’Ak Amatra Makkapitew dans le parc Zoologique de Columbia afin de démontrer la "supériorité de la race Westalienne".
Enfin, le dernier tableau représente la chute de l’empire Stérusien et la création du Consulat, ce tableau choisit ne fut pas vraiment au goût de tout le monde au sein de la fédération. L’empire reste encore aujourd’hui largement la fierté de nombreux Stérusiens. Mais les organisateurs de l’événement semblaient ne pas y avoir prêté attention.
Pour la prochaine étape, il fut demandé au spectateur de maintenir le plus possible un silence. Le passage de l’opéra allait avoir lieu, plus de 50 musiciens venaient composer un des plus beaux orchestres du pays. À cela, s’ajoute Miss Sabrina, une des plus grandes cantatrices de l’histoire de notre pays. Elle venait y interpréter certains des morceaux les plus connus du monde et de la fédération. Cet opéra venait faire une référence directe à la culture Stérusienne, véritable foyer de l’opéra en Aleucie. C’est à travers l’opéra que de nombreux artistes ont décidé de transmettre des idées parfois considérées comme révolutionnaires.
Après l’opéra, ce fut le moment de commencer les jeux. À chaque début de jeux, il convient de présenter les artistes qui nous permettront ce soir de suivre ce spectacle. Il avait été précisé sur les places d’entrée et les invitations que ce soir, aucun animal ne serait mis à mort ni ne combattrait. De même aucun être humain ne serait délibérément mis à mort ou gravement blessé. Ainsi, en premier, ce sont les cheveux qui entrent en scène, 34 étalons de pures races allant du noir sidéral au blanc le plus pur. Viennent ensuite les lions, les léopards, les hyènes, les serpents et alligators. Ces animaux ne sont pas issus de prélèvement dans la nature, mais d’élevage. Viennent ensuite les hommes et femmes, combattants, gladiateurs, coureur, athlètes, marins, soldats et acteurs. Tous travailleront à représenter fidèlement des scènes historiques ont vraiment eu lieu ici ou ailleurs.
Le premier combat aura un aspect théâtral, il sera un clin d’œil aux valeureux combattants Akaltiens qui sont parvenus à repousser les colons, il a de cela plusieurs siècles. On peut voir s’avancer sur le sable, une dizaine de soldats déguisé en colons, et une dizaine d’autres en tenue historique des indigènes d’Aleucie du sud. La fédération à délibérément choisit de ne pas identifier les indigènes à un peuple précis pour éviter toute forme de polémique. Lors du combat, en premier lieu, ce sont les colons qui parviennent à s’imposer, mais le spectacle est fait de sorte à représenter que le foie indigène fini par leur donner la force de poursuivre leur soulèvement et de finalement réussir à récupérer ses terres. La fédération à bien conscience que faire ce spectacle ici, au conoscotenium, là ou de multiples esclaves indigènes ont du subir la violence et la torture dans le passé pourrait être mal vu à l’étranger. Mais les Stérusiens à leur d'habitude s’en inquiète peu. Les Stérusiens considèrent que l’important n’est pas le passé, mais ce qu’on en fait comme lecon aujourd’hui. La fédération de Stérus s’est rangée du côté indigène depuis quelques années, et compte poursuivre dans cette lancée. En réalité ce n’était meme pas forcément les indigènes qui sont défendus par la fédération, mais plutôt la liberté d’étre, et par-dessus tout, gouvernement de droit oblige la « propriété ». Les indigènes d’Aleucie sont propriétaire de leurs terres et en droit de les réclamer. C’est pour cette raison que la fédération cherche depuis quelques années à faire revenir sur son sol des descendants d’indigènes.
La suite du spectacle donne lieu à une course exceptionnelle de chars. Chaque char est identifié à un état de la fédération. Comme à l’époque, aucune règle n’est imposé si ce n’est celle de concourir dans l’unique but de gagner la course et de ne pas s’en prendre aux chevaux. Cependant pour des raisons morales il est aujourd’hui interdit de tenter d’atteindre physiquement également aux pilotes de chars, et de même les concurrents ont l’obligation de ralentir dans le cas d’un accident de char en face d’eux. Toutes les équipes sont donc positionnées au départ, ils devront réaliser 15 tours consécutifs pour terminer la course. Il est possible d’abandonner la course à tout moment. Il faut avoir encore au minimum 2 chevaux qui courent avec un cavalier derrière pour valider un tour.
Un homme habillé d’une grande cape blanche s’avance, les chars sont prêts, 3... 2... 1... Feu. Les chars s’élancent à toute vitesse, comme déjà dits, ils sont chacun au nom d’un état, le premier est pour l’instant celui de l’empire du nord suivi de l’Akaltie et de la Lermandie. La Westalia 4e semble tenter une percée sur la Lermandie, mais échoue. Stérus en bon dernier est handicapé par un départ mal engagé. Arrivé au 5éme Tour, L’Akaltie est passée devant l’Empire et la Lermandie à cédé sa place à la Westalia. Stérus est parvenus à rattraper son retard mais ne parvient pas à dépasser sa place de dernier. Au 10éme Tour, alors que L’Akaltie dominait toujours, au niveau du rivage nord, le Char Nordien pousse l’Akaltien dans le mur est entrave largement le char. En quelques secondes, l’Akaltie passe de 1er à avant-dernier devant la fédération. La Westalia, elle parvient à dépasser au 11e tour le char Nordien qui lui aussi à pris un coup dans la confrontation au tour passé. Au dernier tour, la Westalia termine finalement en seconde position derrière la Lermandie. L’Empire du Nord termine 3e et l’Akaltie 4e.
Pour la dernière partie, ce sont maintenant des cavaliers qui rentrent dans l’arène armée de lance (à bout rond), ils s’affronteront encore une fois, cette fois par républiques autonomes de la fédération (inimaginable de le faire avec les états de l’ASEA, car on ne combat pas les uns contre les autres.). Le cavalier du Bernium s’élance alors face à celui du Monthor du sud et le pulvérise au sol. La violence du choc est telle que malgré la lance à bout rond, le Monthorien est sortie sur une civière. Les autres affrontements s’enchaînent et viennent finalement à faire gagner en finale le concurrent Lombamien.
Par la suite, le moment tant attendu est enfin arrivé. 10 gladiateurs entrent en scènes, 10 machines de guerre, des corps lourd et massif prêt à détruire n’importe lequel de ses opposants. Tous se rendent en face de la tribune du consul, réalisent le fameux honore au consul et attendent ensuite que celui-ci donne l’autorisation de combattre. Le consul habillé en tenue traditionnelle se lève et par un coup de main lance le combat. Malgré la règle exceptionnelle de ne pas tenter de mettre à mort l’adversaire ou de le blesser trop gravement, il est facile de constater à quel point les coups sont violents. C’est de la force physique pure qui, de la sueur et du sang qui se dégagent peu à peu de ce combat. C’est finalement le très connu Maximilien Quesadillas qui l’emporte. Comme le veut la tradition, son poids en or lui sera offert une fois ses blessures soignées.
Le spectacle est à présent terminé, l’ensemble des acteurs qui ont permis sa réalisation retournent dans l’arène et sont remerciés par le public qui leur lance des fleurs, et parfois même, pour les gladiateurs, quelques culottes bien trempées.
Les invités étrangers sont à présent libres de se retirer dans leurs appartements, mais sont conviés par le consul à un cocktail de fin dans lequel ils pourront rencontrer les combattants et acteurs du spectacle.