Le désert du nord de l'Antegrad, en plein milieu de l'après-midi. Une jeep roulant à toute allure vient tout à coup briser violemment le calme bien installé. Deux hommes à son bord, en train de discuter.
« C’est toujours nous qu’on envoie faire le sale boulot… Pendant ce temps les autres se la coulent douce à Destint et à Tel-Aja.
- T’as raison, mais n’empêche qu’on est seuls ici, pas d’agents du gouvernement pour nous causer des ennuis. Y a que des gerboises qui nous piquent des provisions et des tempêtes de sables de temps en temps. »
Ils faisaient partie d’une petite équipe de locaux anti-dictature secrètement missionnés par le gouvernement akaltien pour vérifier les dires de l’Antegrad à propos du westaliens disparu à la suite de la manifestation à Destint. Il serait, selon les sources officielles, tombé et mort sur le coup quelque part dans un ravin à proximité de la capitale, au beau milieu du désert sauvage. Personne n’en avait cru un mot, mais il valait toujours mieux vérifier ceci selon les services aleuciens.
L’autre partie de l’équipe -la grande majorité évidemment- avait été chargée à la fois de prendre la température dans les grandes villes (surtout Destint, ex-capitale, et Tel-Aja, nouvelle capitale) pour conjecturer sur un possible soulèvement des habitants eux-mêmes, qui, s’ils étaient assez nombreux et motivés, seraient sans aucun doute armés par les armées de plusieurs pays de l’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne. Tout cela relevait bien entendu pour le moment de la pure théorie, et les agents devaient justement vérifier la faisabilité du projet.
Enfin, s’ils le jugeaient bon ou réalisable, les résistants anti-dictature pouvaient faire tout leur possible pour sensibiliser discrètement la population aux méfaits du gouvernement autoritaire, et leur faire miroiter les avantages de la démocratie. Cela n’était clairement pas gagné d’avance, surtout s’ils devaient le faire sur une population entière de près de vingt millions de citoyens antegriens.
Activités étrangères en Antegrad - Page 3
Posté le : 14 oct. 2024 à 17:45:26
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Posté le : 16 oct. 2024 à 23:05:08
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Pendant ce temps-là, sur l'autoroute entre Tel-Aja et Destint :
" Quel trou du cul cet Ismael Idi Amar, quand même ! "
Ahmed est remonté. Remonté, oui.
Depuis 6 heures, il est bloqué dans les bouchons.
Nous sommes le 6 Novembre. Oui, le 6 Novembre, et depuis cette nuit, Tel-Aja n'est plus la capitale de l'Antegrad.
Cette capitale, c'est redevenu Destint.
"Mais ne vous inquiétez pas !" a dit le chef suprême, "Rien ne changera ! Aucune institution et aucune ambassade ne bougera !"
" Quel gros con. Mais quel gros con je vous dis ! "
" Ahmed, mon amour, enfin, tais-toi ! Ils vont t'entendre ! "
Fatima est concernée pour son mari. Concernée, oui, car en Antegrad, la parole du chef suprême est loi, et la contester est passible des pires peines ! On ne se moque pas si impunément d'Ismael Idi Amar, chef suprême de l'Antegrad dont l'étranger ignore le nom ! C'est qu'il se protège avec panache et efficacité ! C'est qu'il sait où et quand bouger, où et quand se réfugier, où et quand esquiver les ignobles colonnes lucifériennes de l'étranger !
" Et ils vont faire quoi, ô Fatima mon amour ? Nous arrêter, eh ? M'arracher à la voiture pour m'emmener dans un fourgon ? M'emmener à la prison centrale ?
Regarde-moi cet embouteillage, ma douce ! Ils nous ont déplacé la capitale sans déplacer la capitale ! Mais tout le travail, lui, il a bougé ! Il a bougé parce que ce connard l'a ordonné ! Et maintenant, au bout de deux mois, paf ! On doit rebouger ! Mais quel gros con je te dis ! "
" Ce n'est pas prudent ! Les agents de l'étranger rodent ! Ils pourraient te prendre pour l'un d'entre eux ! Que dis-je, nous prendre pour des espions ! Et qu'adviendrait-il des enfants ? Et de ton père parkinsonien ou de ma mère alzheimer ? Ils seraient perdus, mon amour ! "
" Et bien ils nous emmèneraient dans un fourgon noir direct en direction de la Prison Centrale de Destint, eh ! Et paf, avec leurs gyrophares, ils pourraient couper cette chienne de file, eh ! "
L'embouteille est catastrophique ... Il est d'envergure biblique, talmudique, ou même plutôt coranique, au vu de la Foi locale : jamais il n'a été vu autant de voitures klaxonner, arrêtées pare-chocs contre culs, pour rejoindre une seule ville. Tel était là l'oeuvre d'Ismael Idi Amar, chef suprême de l'Antegrad, dont la lubbie avait fait déplacer la capitale, sans déplacer la capitale, et avec elle les vies, les affres et les espoirs de millions de ses concitoyens !
" Et pourquoi il a fait ça, hein ? Qui est-ce qui bouge sa capitale pour deux mois ? Il a peur de quoi ? Et puis qui cache une ville au milieu du désert pendant 60 ans ? Moi je te dis, Fatima ô mon amour, Ismael Idi Amar n'a plus ma confiance. Oh non ! Une ville ne pousse pas comme cela sans que personne n'en ait connaissance ! Je le sais ! Mohammed, ton frère, mon beau-frère, il me l'a dit lui-même ! Ce n'est pas le genre de projet qui se cache comme ça !
Oh non ! S'il l'a caché, c'est qu'il nous cache d'autres choses ! Et comment est-ce que l'on peut avoir confiance envers un chef suprême qui nous cache des choses ? Moi je te le dis, Fatima ma douce ! Il a œuvré comme un mécréant ! "
" Ne parle pas ainsi, Ahmed ! Il va nous entendre ! "
" Et alors ? Je le conchie ! Je le conspue ! 60 ans sans qu'aucun Antérien n'ait jamais vu cette ville ! Il nous a tout caché ! Il a dû embaucher ces raclures de Diambédiens prêts à tout pour la moindre piécette ! Prêts à crever pour un centime ! Il a dû demander à des entreprises étrangères ! Il a siphonné notre argent pour l'envoyer en Alguarena ou au Teyla, auprès d'ignobles entreprises qui nous pissent dessus alors qu'ils sirotent du champagne dans leurs tours d'argent !
Je te le dis, Fatima ! Il n'a plus ma confiance ! Oh non ! Ismael Idi Amar n'a plus ma confiance ! Vois comment il nous traite ! Comme du bétail servile !
Je te le dis, Fatima ! Il est temps de changer de chef suprême : Il est d enotre devoir de changer de chef suprême ! Celui-ci a perdu la tête ! L'Antegrad mérite mieux ! "
" Quel trou du cul cet Ismael Idi Amar, quand même ! "
Ahmed est remonté. Remonté, oui.
Depuis 6 heures, il est bloqué dans les bouchons.
Nous sommes le 6 Novembre. Oui, le 6 Novembre, et depuis cette nuit, Tel-Aja n'est plus la capitale de l'Antegrad.
Cette capitale, c'est redevenu Destint.
"Mais ne vous inquiétez pas !" a dit le chef suprême, "Rien ne changera ! Aucune institution et aucune ambassade ne bougera !"
" Quel gros con. Mais quel gros con je vous dis ! "
" Ahmed, mon amour, enfin, tais-toi ! Ils vont t'entendre ! "
Fatima est concernée pour son mari. Concernée, oui, car en Antegrad, la parole du chef suprême est loi, et la contester est passible des pires peines ! On ne se moque pas si impunément d'Ismael Idi Amar, chef suprême de l'Antegrad dont l'étranger ignore le nom ! C'est qu'il se protège avec panache et efficacité ! C'est qu'il sait où et quand bouger, où et quand se réfugier, où et quand esquiver les ignobles colonnes lucifériennes de l'étranger !
" Et ils vont faire quoi, ô Fatima mon amour ? Nous arrêter, eh ? M'arracher à la voiture pour m'emmener dans un fourgon ? M'emmener à la prison centrale ?
Regarde-moi cet embouteillage, ma douce ! Ils nous ont déplacé la capitale sans déplacer la capitale ! Mais tout le travail, lui, il a bougé ! Il a bougé parce que ce connard l'a ordonné ! Et maintenant, au bout de deux mois, paf ! On doit rebouger ! Mais quel gros con je te dis ! "
" Ce n'est pas prudent ! Les agents de l'étranger rodent ! Ils pourraient te prendre pour l'un d'entre eux ! Que dis-je, nous prendre pour des espions ! Et qu'adviendrait-il des enfants ? Et de ton père parkinsonien ou de ma mère alzheimer ? Ils seraient perdus, mon amour ! "
" Et bien ils nous emmèneraient dans un fourgon noir direct en direction de la Prison Centrale de Destint, eh ! Et paf, avec leurs gyrophares, ils pourraient couper cette chienne de file, eh ! "
L'embouteille est catastrophique ... Il est d'envergure biblique, talmudique, ou même plutôt coranique, au vu de la Foi locale : jamais il n'a été vu autant de voitures klaxonner, arrêtées pare-chocs contre culs, pour rejoindre une seule ville. Tel était là l'oeuvre d'Ismael Idi Amar, chef suprême de l'Antegrad, dont la lubbie avait fait déplacer la capitale, sans déplacer la capitale, et avec elle les vies, les affres et les espoirs de millions de ses concitoyens !
" Et pourquoi il a fait ça, hein ? Qui est-ce qui bouge sa capitale pour deux mois ? Il a peur de quoi ? Et puis qui cache une ville au milieu du désert pendant 60 ans ? Moi je te dis, Fatima ô mon amour, Ismael Idi Amar n'a plus ma confiance. Oh non ! Une ville ne pousse pas comme cela sans que personne n'en ait connaissance ! Je le sais ! Mohammed, ton frère, mon beau-frère, il me l'a dit lui-même ! Ce n'est pas le genre de projet qui se cache comme ça !
Oh non ! S'il l'a caché, c'est qu'il nous cache d'autres choses ! Et comment est-ce que l'on peut avoir confiance envers un chef suprême qui nous cache des choses ? Moi je te le dis, Fatima ma douce ! Il a œuvré comme un mécréant ! "
" Ne parle pas ainsi, Ahmed ! Il va nous entendre ! "
" Et alors ? Je le conchie ! Je le conspue ! 60 ans sans qu'aucun Antérien n'ait jamais vu cette ville ! Il nous a tout caché ! Il a dû embaucher ces raclures de Diambédiens prêts à tout pour la moindre piécette ! Prêts à crever pour un centime ! Il a dû demander à des entreprises étrangères ! Il a siphonné notre argent pour l'envoyer en Alguarena ou au Teyla, auprès d'ignobles entreprises qui nous pissent dessus alors qu'ils sirotent du champagne dans leurs tours d'argent !
Je te le dis, Fatima ! Il n'a plus ma confiance ! Oh non ! Ismael Idi Amar n'a plus ma confiance ! Vois comment il nous traite ! Comme du bétail servile !
Je te le dis, Fatima ! Il est temps de changer de chef suprême : Il est d enotre devoir de changer de chef suprême ! Celui-ci a perdu la tête ! L'Antegrad mérite mieux ! "
Posté le : 21 oct. 2024 à 16:24:45
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Salle des serveurs informatique d'Antegrad
Les agents de la coalition westalienne travaillaient dans les locaux des services de renseignement d'Antegrad, tirant avec eux les chariots chargés de produits ménagers. Ils assuraient l'entretien des lieux comme demandé et se dirigèrent comme le voulait leur planning dans les serveurs informatiques. Il fallait minutieusement dépoussiérer la pièce à un rythme régulier pour éviter la perte de performance des ordinateurs, et c'était là l'occasion pour brancher une clé USB espionne directement aux ordinateurs, de quoi traiter une gigantesque masse de donnée dont celles qui intéressent les commanditaires.
Tout se passait bien, la clé était en place et se mettait en fonction, les deux agents travaillaient aux alentours le temps qu'elle fasse son œuvre, et la tension était palpable pendant cette interminable attente...
Arriva en trombe un agent de la SMI accompagné d'un opérateur d'Antegrad :
"Oui, la salle des serveurs. Savez-vous que la plupart des failles informatiques se trouvent entre le clavier et la chaise ? Il faut accorder une attention importante aux informaticiens eux même qui par maladresse ou malveillance opérer eux même des actes de sabotage ou fuites d'informations."
C'était la panique du côté des agents, même s'ils ne laissaient rien transparaitre. Ils commençaient à subtilement s'éloigner de la zone pour repasser ultérieurement tandis que le poetscovien poursuivait son office :
"La pièce est fermée et l'accès contrôlé, les branchements bien ordonnés, parfait."
Et là arriva le drame, complètement par hasard, en observant l'agencement méticuleux des divers câbles, il constata la clé espionne :
"Qu'est-ce que… ? Qui est venue dernièrement à cette pièce ?"
C'était trop tard, Mehmet et Salah ad-Din s'éloignait discrètement avec leurs chariots de ménage. La situation était tendue, et le piège se referma sur eux. Un agent de sécurité arriva en les interpelant, les sommant de s'arrêter. Les deux espions firent mine de l'obéir puis une fois à portée, poussèrent leurs chariots sur le gardien avant de prendre leurs jambes à leur cou. Après une course effrénée, Salah ad-Din disparut dans la nature, mais Mehmet ne parvint pas à faire de même...
Réussite majeure : L'opération se passe sans problème, les agents westaliens de la FICA arrivent à récupérer l'ensemble des informations attendues avec brio et sans griller leur couverture. Ils transmettent sans obstacle les données volées au QG installé en Antegrad, qui les transferts à son tour à Westalia.
- Informations sur la mort de John Alkent => Preuves démontrant que l'Antegrad a maquillé la mort du "disparu".
- Toutes les activités antériennes liées à la SMI (voir ici).
- Quelques dossiers sur les opposants politiques ou ethniques surveillés (découverte des politiques discriminantes de l'Antegrad à l'encontre de ses minorités ethniques)
- Informations sur l'exploitation et la déportation forcée de la population liée à la construction de la nouvelle ville de Tel-Aja.
Réussite mineure : Malgré un début d'opération positif et le lancement du vol de données, un ou plusieurs éléments imprévus ont fait obstacle à la réalisation complète de l'opération. Cependant, les agents westaliens de la FICA ont réussi à extraire plusieurs informations intéressantes, bien que tout n'a pas pu être récupéré.
- Informations partielles sur le mort de John Alkent => Documents prouvant que le gouvernement antérien est lié à la mort de John Alkent, mais sans détails.
- Une partie des activités antériennes liées à la SMI (Le contrat N°2 et le contrat N°3 (décidée par le hasard avec le joueur de l'Antegrad))
- Informations sur l'exploitation et la déportation forcée de la population liée à la construction de la nouvelle ville de Tel-Aja.
Échec mineur : L'opération est un échec, le vol d'informations sensibles sur l'Antegrad n'a pas réussi et les agents ont dû appliquer un protocole de retrait pour éviter de compromettre la présence clandestine de la FICA sur le sol antérien. Heureusement, ils n'ont pas été détectés, mais ils retournent auprès de leur hiérarchie les mains vides.
- Aucune information n'a été récupérée. Les malus classiques s'appliquent si une opération similaire westalienne est de nouveau réalisée pour ces informations.
Échec majeur : Non seulement l'opération est un échec, mais les agents de la FICA laissent des traces de leur passage derrière eux. L'introduction de l'élément ZAP sur les réseaux locaux antériens n'a pas permis la récolte d'information et a laissé des traces d’intrusions informatiques. Au cours d'une enquête, il va être possible pour les services antériens de savoir qui sont les agents derrière ce coup, rassemblant assez d'informations pour soupçonner une mise en œuvre d'origine aleucienne derrière cette opération, les services secrets westaliens en tête de liste des suspects. Les deux agents infiltrés westaliens appliquent un protocole de retrait total et essaient de fuir le pays.
- Aucune information n'a été récupérée.
- Les services antériens savent qu'ils ont été victimes d'une tentative d'espionnage étrangère.
- Les services antériens savent que le pays commanditaire est aleucien, avec un très fort soupçon pour la Grande République de Westalia.
- Dans la fuite du pays, les espions westaliens infiltrés (Mehmet et Salah ad-Din) ont une probabilité de 30% de se faire capturer chacun par les services antériens.
Deux jets de 100 effectués par Vaevictisgd (Caratrad) avec le premier pour déterminer en premier le taux de réussite, et en second la probabilité de se faire attraper (1-30 => se fait attraper) : 28 – 24. J'ai refait un troisième jet de dé vu que les probabilités de se faire attraper sont individuelles : 65
Barème normal :
85-100 = Réussite critique
69-84 = Réussite mineure
35-68 = Échec mineur
1-34 = Échec majeur, Mehmet se fait attraper et Salah ad-Din parvient à s'enfuir
Posté le : 22 oct. 2024 à 15:01:41
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Implantation d'un centre culturel de la fondation Poëtky Mir à Destint
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Sous branche de l'entreprise privée Poëtoscovie La Société du Marché d'Influence, la fondation Poëtky Mir est unr organisme culturel ayant pour objectif la promotion des cultures et langues Poëtoscoviennes, en particulier la littérature, les traditions et l'histoire Poëtoscovienne. Référencés comme écoles internationales auprès des autorités Poëtoscoviennes, les centres culturels Poëtky Mir agissent bien évidement dans le respect de la législation en vigueur dans les pays où se trouvent les activités d'enseignement. Les financements de la fondation sont, eux, intégralement transparents. Les fonds dont dont elle disposent sont issus des cotisations des adhérents, de dons de particuliers et de subventions publiques.
Pourquoi établir un centre culturel à Destint ?
Il n'aura échappé à personne que la capitale de l'Antegrad s'inscrit cette décénie dans une ouverture sans précédent sur le monde, et que de nombreux pays y exercent une influence considérable. Par ses liens avec le reste du monde, Destint apparait donc comme coeur économique et culturel de l'Afarée, aussi est-il important de promouvoir la culture Poëtoscovienne dans ces lieux cosmopolites. De plus, la ville abritant une Ambassade Poëtoscovie et ce réciproquement à Hernani-centre, capitale de la Poëtoscovie, cela participe à l'ellaboration d'un lien plus fort entre les deux nations. Enfin, car la Poëtoscovie est renconnue internationalement comme pionnière en matière notamment de littérature, l'installation d'un centre culturel Poëtky Mir ne saurait qu'améliorer le cadre de vie en Antegrad, lui offrant des établissements d'excellence internationaux.
Quel public est visé ?
Bien évidement, les plublics plus jeunes sont les premiers touchés. Ainsi qu'une cité scolaire, le centre culturel Poëtky Mir accueille les jeunes de la maternelle au lycée à la manière de ce qui se fait dans les écoles Poëtoscoviennes. Les programmes enseignés sont transversaux entre ceux en vigueur de Poëtoscovie et ceux de l'Antegrad, permettant donc aux élèves d'avoir un socle de connaissances solides pour aborder des études voire une vie dans n'importe lequel des ces deux pays. Cependant, il n'est à pas oublier que le centre délivre également des cours pour adultes, et qu'il est le foyer d'une vie associative intense. Nous pouvons alors parler de culbs, ensembles des personnes ayant décidé de fonder un groupe dans le centre, et qui se développement sur des thématiques diverses. Ainsi, la fondation accueille à Destint des groupes de philosophie, de littérature, de musique, d'échecs ou encore de cuisine.
Quel est le gros atout apporté par le cente à la ville de Destint ?
Si nous devions citer le plus gros atout apporté à la ville, ce serait sans doute l'immense bibliothèque ouverte gratuitement au public sans considération de nationalité ou d'investissement dans la fondation. Mettant à disposition plusieurs milliers d'ouvrages, parfois d'une rareté sans précédent, et disposant de personnels qualifiés spécialisés dans l'information, la bibliothèque du centre offre à tous les étudiants de Destint un lieu de travail sérieux et en capacité de les documenter sur tout type de sujet.
Posté le : 24 oct. 2024 à 14:28:26
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C'est dans l'obscurité la plus totale que résonnent les cris de mort incessants. Ces hommes, qui ont attendu pendant des années leur heure de revenir à la surface, se croyaient des sauveurs. Mais qui sont vraiment les sauveurs ? Qui défend qui, et pourquoi ? La violence a pris le contrôle de la Côte d'Assad. Le lion, endormi depuis des millénaires, s'est enfin éveillé.
Dans une cachette discrète au cœur de la ville, IBN KHALIS ABDALMAN, le redouté chef d'Al-Abur, se retrouve avec deux de ses sous-chefs. Leur réunion est simple : comment se déroulera la suite alors que la police secrète est à leurs trousses, tout comme le gouvernement ? Les assassinats qui s’annoncent ne seront pas aussi marquants que le premier, mais suffiront à resserrer les cœurs. Dans leurs yeux, pas une once de regret ; ils se croient des chevaliers, des élus glorifiant Lykhaon.
Le bal de ces hommes est ouvert par le chef, IBN KHALIS ABDALMAN, reconnaissable à son œil borgne, illuminé par une cicatrice. Sa longue barbe tombante frôle son torse. Il s’adresse aux deux hommes qui ruineront la Côte d’Assad.
IBN KHALIS :
« Assalam Aleykum, mes frères. Nous sommes désormais des fugitifs. Ils ne nous laisseront pas en paix. Chaque mouvement est surveillé. Nous devons être plus malins qu’eux. Proposez, je vous écoute. »
ZALIUS ADAN :
« Nous avons déjà perdu des hommes. Si nous continuons à agir seuls, nous allons tous y passer. Il faut se cacher, au moins jusqu’à ce que les choses se calment. Les hommes commencent à vouloir se rebeller ; certains ont même essayé de fuir. La nourriture commence à manquer. »
IBN KHALIS :
« Tuez tous ceux qui tenteront de fuir, puis éliminez les cinq plus faibles. Ils comprendront. Rester cachés, paralysés par la peur ? Non, nous ne devons pas seulement survivre, nous devons agir. Où sont passés les quinze mudjijan envoyés à Isdam ? Ils ont ôté la vie d’un enfant, et ceux qui ont commis cet acte seront punis de 70 coups de fouet. Les morts doivent être comptabilisés. Les enfants vivront avec les femmes. Les hommes, eux, ne doivent pas survivre. »
BAK-LAFOUCH HIDIN :
« Qui voudrait s’allier avec nous dans cette situation ? Tout le monde craint notre réputation. »
IBN KHALIS :
« Pas tout le monde. J’ai entendu des rumeurs sur un groupe d’Antegrad, Nagar. Ils comprennent la nécessité d’unir nos forces face à la menace commune. Certains d’entre eux nous ont déjà rejoints, sachez-le. Nagar nous portera vers la victoire. »
Les deux sous-chefs échangent des regards incertains, mais IBN KHALIS poursuit, caressant sa barbe.
IBN KHALIS :
« Nous avons besoin d’une alliance stratégique. Si nous parvenons à les convaincre, nous pourrions renverser la situation à notre avantage. Leur influence est considérable, et leur force redoutable. Ils ont des armes, des ressources et une puissance inégalée. »
ZALIUS ADAN :
« Et comment comptes-tu les rencontrer sans attirer l’attention ? »
IBN KHALIS :
« Nous établirons un contact discret. Je vais organiser une rencontre. Ne t’inquiète pas, le chef de Nagar savait déjà que cela arriverait… Je suis sûr qu’il prépare ses hommes. »
BAK-LAFOUCH HIDIN :
« Je comprends, mais cette alliance pourrait aussi être un piège. Qui nous dit qu’après notre ascension, ils ne prendront pas le pouvoir ? D'ailleurs, ils ne sont pas comme nous ; nous voulons libérer Ajara et établir notre régime. »
IBN KHALIS :
« Chaque risque comporte son lot d'incertitudes. Mais rester isolés nous mènera à notre perte. Nous devons avancer, ensemble. Préparez-vous, nous allons contacter Nagar. Le temps presse. En attendant, préparez vos troupes. »
Ainsi, les trois hommes se séparent. L’avenir d’Al-Abur dépend désormais d’une alliance audacieuse avec un groupe d’un autre pays, connu de nombreux États.
« Nagar, l'heure est à l'union. Ensemble, nous sommes invincibles. Votre force combinée avec la nôtre écrasera ceux qui se dressent contre nous. Rejoignez-nous ou soyez balayés. »
Posté le : 29 nov. 2024 à 18:18:58
848



De :
Xander Shakira ,
Ministère des Affaires Etrangères
28/01/2013
Lakeshore ,
Lake Street
The Shard
Ministère des Relations internationale
Poetoscovie
Bonjour Camarades,
Il y a bien longtemps que nous ne sommes pas vus,
A l'occasion et pour fêter nos retrouvailles nous aimerions que vous preniez part à l'ouverture de notre nouvelle citée Crimson Hill
Rp Ici
En effet notre nouvelle ville destinée aux commerces internationaux est heureux d'accueillir tout les pays ayant une ambassade au Yorkshing. Si vous le permettez, laissez nous vous inviter à prendre part à cette somptueuse cérémonie d'une envergure nationale. Nous vous invitiond donc très chers camarades, à prendre part à cette occasion festive qu'est l'ouverture de Crimson Hill. Vous camarades d'Antergrad êtes et seront toujours les bienvenus. Veuillez transmettre une réponse dans les plus brefs délais.
Cordialement,
Le Premier Ministre Silva Krone
Posté le : 30 nov. 2024 à 18:20:14
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Depuis quelques jours, la base militaire альфа est remise en question par la population d'Antegrad. Suite à cela, le Conseil Militaire a été convoqué afin de juger la situation. C'est ainsi que le Général Lev Jetchëv, à la tête de la troisième flotte de la deuxième division du deuxième corps d'armée (322), se dirigeant vers la base militaire afin de rejoindre le Général Dimitri Betchev. Le convoi était composé d'un navire cargo, un pétrolier ravitailleur, le tout escorté par une frégate Kartienne.

A l'intérieur de косатка (nom de la frégate), le Général Lev Jetchëv réfléchissait, la situation était tendue, fallait-il rapatrier le matériel en Karty ? Comment était la situation ? Le Général Dimitri Betchev était-il au courant de l'arrivée dudit convoi ? Trop de questions pour trop peu de temps, la situation s'agitait.

Membre d'équipage: Nous arrivons dans le Golf d'Emeraude Général !
Général Lev Jetchëv: Parfait, contactez immédiatement la base militaire альфа et prévenez les de notre arrivée !
Frégate косатка: Ici Frégate косатка de la troisième flotte de la deuxième division du deuxième corps d'armée du Saint Empire de Karty à base militaire альфа.
La base militaire reçut donc une communication, le Général Dimitri Betchev, présent dans la salle des communications écouta le message.
Général Dimitri Betchev: Ici Général Dimitri Betchev, commandant de la base militaire альфа, que font des Kartiens par ici ?
Général Lev Jetchëv: Ici Général Lev Jetchëv, nous avons été envoyé sur aux récents événements liés à la base, nous discuterons de tout ça sur la terre ferme, permission d'accoster ?
Général Dimitri Betchev: Accordé.
Les navires accostèrent, le Général Lev Jetchëv escorté de deux militaires se rendit à l'intérieur de la base.
Général Dimitri Betchev: Mes salutations, avez-vous fait bon voyage ?
Général Lev Jetchëv: Vos amabilités ne m'intéressent pas, Général. La situation est critique, nous avons reçu votre message, le Conseil Militaire a été convoqué et m'a chargé de régler l'affaire à votre place !
Général Dimitri Betchev: C'est que, nous sommes débordés, la population d'Antegrad manifeste et ...
Général Lev Jetchëv: Vos excuses m'intéressent tout autant que votre cordialité, quelle est la situation ?
Général Dimitri Betchev: Tout est dit dans mon message, la population s'oppose, et notamment depuis l'escale d'un convoi d'armement direction l'UC Sochacia.
Général Lev Jetchëv: Vous êtes relevé de vos fonctions jusqu'à nouvel ordre, ordre direct du Ministre de la Défense Nationale, je me charge de la situation.
Général Dimitri Betchev: Mais que ...
Général Lev Jetchëv: Trêve de bavardages ! Votre incompétence face à cette situation frôle le ridicule.
Après la discussion, le Général Lev Jetchëv devenu commandant de la base commença dès lors à se renseigner: La situation était bel et bien mauvaise. Il avait décidé de solliciter une rencontre avec le dirigeant d'Antegrad afin d'éclaircir la situation.
Posté le : 08 déc. 2024 à 15:59:47
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Dans la base militaire d'Hejo, la situation s'agitait. Les récents événements, bien que fâcheux, étaient en voies de rétablissement. En effet, le Général Lev Jetchëv avait réussi à obtenir une entrevue avec le dirigeant d'Antegrad, qui a donné suite à l'autorisation de prononcer un discours à la population Antérienne. Nonobstant, il restait trop à faire, ne serait-ce-que le contenu du discours. Ainsi, le Général Lev Jëtchev était en conférence par canal codé, avec les membres du Conseil Militaire. Après avoir effectué de rapides formalités, la discussion entra dans le cœur du sujet.

Général Lev Jetchëv: Bien, il faut désormais prendre la parole devant la population Antérienne. Ce discours aura un impact décisif sur l'ensemble de notre base, cela pourrait très bien tourner mal comme positivement.

Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: J'ai une confiance aveugle en vos talents d'orateur sieur Jetchëv, et, même si cela viendrait à mal tourner, ce n'est pas d'une gravité monstrueuse. Nous rapatrierons nos militaires et récupèrerons nos 10 avions de chasse, prêtés à Antegrad suite à l'accord d'Hejo sur ladite base.
Cependant, j'ai une inquiétude, le Général Dimitri Betchev, qu'en est-il ? Qu'allons nous faire de lui ? Il est clair qu'il nous a déshonoré et fuit ses responsabilités !

Tsar Stanislas I: Il est clair que nous devons le démettre de ses fonctions, je propose de passer immédiatement au vote.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Une écrasante majorité, qu'il en soit ainsi.
Tsar Stanislas I: Vous avez la pleine autorité sur l'ex-Général Dimitri sieur Jetcëv.
La conférence terminée, le Général Lev Jetchëv ne perdit pas une seconde. Il convoqua tous les militaires de la base et prit la parole.
Général Lev Jetchëv: Messieurs ! J'ai le devoir de vous informer que votre ancien commandant, Dimitri Betchev, a failli à ses devoirs. Il est clair que ce militaire n'a aucunement respecté ses engagements et a couvert de honte notre glorieuse armée suite à une incompétence soulignable.
Le Général posa son regard face au concerné, qui se trouvait devant lui, l'air dépité. Il donna l'ordre à deux des militaires de se positionner derrière lui et s'approcha de ce dernier.
Général Lev Jetchëv: Général Dimitri Betchev, en vertu des pouvoirs qui m'ont été conférés et par ordre direct du Conseil Militaire, de notre Ministre de la Défense ainsi que de sa majesté le Tsar Stanislas I, moi, Général Lev Jetchëv, vous démet de vos fonctions.
Les deux militaires mirent à genoux le concerné, cela fait, le Général Lev Jetchëv arracha les médailles posées sur le torse de l'ex-Général, puis pris son képi, symbole fort dans le Saint Empire de Karty.
Général Lev Jetchëv: Ainsi, vous, Dimitri Betchev, n'êtes plus militaire de notre glorieuse armée, celle du Saint Empire. Gloire et Longue Vie au Saint Empire de Karty !
Les militaires reprirent en cœur, Dimitri Betchev venait de perdre ses grades et son poste dans l'armée Kartienne. Cela fait, il était temps de prononcer le discours à la population d'Antegrad. En effet, le peuple a été prévenu de l'évènement, la foule s'amassant devant la base. Sieur Jetchëv redressa son képi, se dirigea vers une grande estrade se trouvant en dehors de la base, escorté de deux militaires. Dès son arrivée, le Général fut hué par les Antériens, n'approuvant pas la présence Kartienne. Après avoir laissé les désapprobations fuser, il prit la parole.
Général Lev Jetchëv: Peuple d'Antegrad ! Je m'adresse à vous en ce jour, moi, Général Lev Jetchëv, de l'armée du Saint Empire de Karty. Je sais pertinemment que vous ne tolérez pas ma présence et celle de la base militaire, vous prenez sans doute cela comme une insulte ou une forme de colonialisme venant des nations lointaines d'Eurysie. Nonobstant, Karty n'a aucunement un passé colonialiste, de plus, cette base est le symbole de l'entente qui règne entre nos nations ! 10 aéronefs Kartiens sont au service de votre belle nation, 1 sous marin d'attaque est en production pour Antegrad, je ne fais qu'énumérer là les investissements et efforts de ma nation envers la vôtre ! Alors, je vous demande solennellement, est-ce-que cette base est le signe du colonialisme ? Si vous persistez à croire que c'est le cas, le Saint Empire de Karty se retirera de votre nation, nous ne pouvons nous opposer à la volonté du peuple ! Gloire et Longue Vie à l'entente Antegrad-Karty !
Posté le : 12 jan. 2025 à 18:53:55
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Par ailleurs, nous sommes heureux d’annoncer qu’après de longues discussions menées, un accord a été trouvé avec l’Ouwanlinda quant au retrait de ses troupes du territoire gondolais. Cet accord est le fruit d’une diplomatie guidée par le respect mutuel et la volonté commune d’éviter des confrontations inutiles. L’Union tient à souligner l’importance d’une approche résolument équilibrée pour résoudre les tensions internationales.
La flotte kah-tanaise, en coordination avec ses partenaires de l’Ouwanlinda, escortera la flotte ouwanlindienne jusqu’à son territoire, garantissant ainsi la sécurité de son retour. Nous exhortons les États impliqués dans la région à ne pas chercher à provoquer un incident ou à exploiter la situation actuelle pour leurs propres intérêts. Toute tentative visant à s'en prendre à la flotte ouwanlindienne recevra une réponse proportionnée.
Enfin, l’Union tient à réaffirmer son engagement envers la paix et la sécurité de la région. Le déploiement de notre flotte n’est pas une démonstration de force, mais une garantie de protection. Nous appelons toutes les parties à œuvrer dans le même esprit afin de parvenir à une résolution durable de la crise gondolaise, dans le respect des principes d’autodétermination et de souveraineté populaire.
Posté le : 12 avr. 2025 à 11:39:09
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Le 02/04/2016 était le jour J pour les membres de l'association Cœur Ëdangois, spécialisée dans l'immigration et habitant sur le territoire fédéral du Mondawa, en Antegrad. Cela faisait plusieurs jours qu'ils préparaient l'extradition de plusieurs milliers de migrants vers le sud de l'Aleucie, c'était l'objectif pour cette association de gauche, c'était leur mission. Une dizaine de membres de l'association, qui abritaient depuis plusieurs mois des centaines de Mondawais et d'Aklafiens dans des entrepôts sur la côte. Les Mondawais sont des réfugiés voulant quitter leur terre natale suite au récent conflit sur le territoire avec l'armée anterienne ayant peur d'une guerre civile, et les Aklafiens, qui ont fui la répression du gouvernement anterien, ont pu se réfugier au Mondawa, grâce à l'aide de l'association Cœur Ëdangois, où la politique anterienne est moins stricte.
L'association Cœur Ëdangois a réussi à réunir quatre larges bateaux de pêche. Ceux-ci allaient devoir faire traverser plusieurs milliers de personnes à travers l'océan du Deltacruzando jusqu'à des pays au sud de l'Aleucie.
Pourquoi traverser une telle distance ?
Car après une étude de l'association Cœur Ëdangois, les pays sud-aleuciens font partie de ceux qui offrent une des meilleures qualités de vie pour les immigrés et possèdent une large liberté. De plus, des amis de l'association pouvaient les aider, principalement en Akaltie et en Icamie.
Dans la matinée, les membres de l'association Cœur Ëdangois annoncent aux réfugiés souhaitant quitter le Mondawa de venir avec eux et d'embarquer dans les navires de pêche pour une traversée de plusieurs dizaines de jours. 4200, sur les plus de 5000, se montrent favorables à quitter la fédération d'Antegrad vers l'Aleucie.
Un problème se manifeste déjà alors que tout le monde embarque, le manque de place. Les bateaux étaient tellement pleins qu'il y était difficile de s'y déplacer. 120 personnes se portent alors volontaires pour rester au Mondawa.
Les bateaux partent en toute discrétion à 7 heures du matin et longent d'abord le royaume de Marcine avant de s'enfoncer légèrement dans l'océan. Pour le moment, aucun problème n'est à signaler, mis à part de nombreux cas de mal de mer. Les quatre bateaux passent proche de la ville gondolaise de Porzh-Erwan avant de réellement s'enfoncer vers le centre de l'océan. Mais c’est là que les problèmes commencent. Lors d'une tempête, à 560 kilomètres de la terre la plus proche, un des bateaux dérive, le faisant s’éloigner des autres bateaux. Celui-ci se perd. Les trois autres bateaux, pas conscients de ce qui se passait, continuèrent leur chemin. Ce n’est que 8 heures plus tard qu’ils remarquèrent l’absence de l’un d’entre eux, mais c’était déjà trop tard.
Vers le centre de l’océan du Deltacruzando, un autre problème apparaît. Cela faisait plusieurs heures que des réfugiés se plaignaient de ne pas retrouver une personne spécifique dans les différents bateaux et, après avoir enquêté par eux-mêmes, les réfugiés se sont montrés horrifiés de se rendre compte que les disparus avaient pu tomber à l’eau lors des fortes vagues qui touchaient les navires. Par peur, plusieurs personnes se sont réfugiées dans la cale du bateau, mais dans un des bateaux, plusieurs personnes ont été contaminées par le norovirus, une maladie contagieuse provoquant des gastro-entérites.
À un peu plus de 1000 kilomètres des côtes de la République de Caribeña, la faim et la soif commencent à se faire ressentir chez les réfugiés. Le stock de nourriture était presque vide pour deux des trois bateaux. Mais après que la plupart des membres de l’équipage d’un des bateaux soient morts suite à des maladies, les réfugiés se sont mis à paniquer et ont décidé de prendre le contrôle du bateau. Ceux-ci éloignent le navire des deux autres et le font dériver afin d’atteindre la côte la plus proche, mais au bout de quelques heures, ils heurtent un rocher, le faisant couler.
Les deux autres bateaux continuèrent leur chemin et passent proches d’une côte qu’ils pensent être le Grand Kah, mais il s’agissait en réalité de la grande île la plus au sud de l’Alguerana. Les deux navires reconnaissent ensuite l’État fédéré de Heenylth, trois îles appartenant à l’Alguerana, et savaient qu’ils étaient proches du but.
Les deux bateaux, mal informés, se séparèrent. L’un d’entre eux arrive à la ville de Kopip en Akaltie, alors que l’autre accoste sur une côte de l’Icamie.
Au total sur les 4080 réfugié à être parti, 2650 ont survécus, 1288 ont finit en Icamie et 1362 ont finit en Akaltie. Le gouvernement de la fédération central démocratique d'Antegrad et de la République Anterienne côtière d'Ëdango n'ont pas entendus parler de cette traversé même si des bruit de cours à se sujet se propage. Parmi les survivants, un auteur Aklafien modestement célèbre dans sa région, qui à pus documenté ce qu'il à vécu durant sont voyage.
Posté le : 10 mai 2025 à 00:50:55
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Une fraternité des peuples dont l'expression va au-delà des frontières
Source : Ministère des Relations Internationales et Ministère de la Défense - Document accessible aux États uniquement
Ces derniers temps, l'Afarée connaît une escalade de la violence sans précédent entre deux acteurs majeurs de la région, compromettant la stabilité globale du continent. La République de Poëtoscovie, jusqu'à présent, ne s'est pas prononcée quant à la question, demeurant d'une neutralité sans faille quoique l'Antegrad et la Nation Littéraire jouissent de liens diplomatiques étroits. Cependant, l'absence de demande de soutien de la part de notre allié ne nous a pas poussés à nous positionner dans ce conflit, permettant à la Poëtoscovie de rester fidèle à sa politique internationale, menée par Monsieur Piotr Vassia, basée sur le respect du droit international dans le souci de la paix, de la stabilité et de la justice.
L'annonce de certaines interventions par des puissances étrangères en l'Afarée, pour la plupart eurysiennes, est saluée par la République de Poëtoscovie en ce qu'elle permet de rétablir une forme de cessation du conflit armé. Cette opération, noble, ne semble toutefois pas manquer de rappeler à certains peuples d'Afarée les épisodes de colonisation. Nous prions donc les armées déployées dans le cadre de cette opération, répondant entre autres de Sylva ou de l'Empire du Nord, de bien vouloir demeurer dans le souci de la dignité des peuples et de leur souveraineté.
Par ailleurs, la mort du dirigeant de l'Antegrad promet une période de rupture pour le pays, lequel connaissait déjà de nombreuses crises avant l'embrasement du conflit avec la République d'Ouwanlinda. Ne pouvant pas rester inactifs tandis que les peuples de l'Antegrad et de la Poëtoscovie se veulent alliés, une aide humanitaire sera délivrée en Antegrad sous escorte militaire poëtoscovienne afin de garantir son bon déroulement. Cette mission s'effectuera sur différentes portions du territoire, partant des côtes et s'établissant plus activement au sein de la capitale où demeurent aujourd'hui encore des diplomates et ressortissants poëtoscoviens. Par ailleurs, l'influence culturelle de la Nation Littéraire n'a jamais diminué, celle-ci ayant eu à cœur de maintenir ouvert un dialogue avec les autorités dans le souci des droits les plus fondamentaux, notamment d'accès à l'éducation, et permettant l'instruction et l'ouverture sur le monde par l'implémentation de centres culturels de la fondation Poëtky Mir.
La mission humanitaire a pour objectif, à terme, d'expédier environ 80 tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture consommable, mais comptera également des fonds à investir pour la reconstruction du pays, sans oublier les équipes médicales dépêchées sur place afin, en l'absence d'autorités clairement aptes à exercer depuis la mort du dictateur, d'éviter la propagation d'épidémies.
Ne souhaitant pas se positionner sur ce que put être le régime antegrain, il demeure toutefois clairement établi que la Poëtoscovie encourage un renforcement du caractère démocratique de l'État d'Antegrad, processus que la Poëtoscovie se propose d'accompagner en tant qu'allié de longue date entretenant, aujourd'hui encore, de bons rapports diplomatiques avec l'État concerné.
L'escorte militaire accompagnant les navires humanitaires sera composée d'une corvette et de quatre patrouilleurs concernant les engins du corps naval de l'armée. Ces bâtiments ont pour unique objectif de dissuader toute tentative de piraterie le long du trajet jusqu'à l'Antegrad. Une fois à ses abords, nous sommons les puissances présentes sur place de bien vouloir laisser la Poëtoscovie accéder au territoire antegrain pour qu'elle puisse y accomplir la mission détaillée ci-dessus. L'essentiel des moyens humanitaires mis à disposition de l'Antegrad sera, lui, contenu dans un porte-conteneurs de l'armée poëtoscovienne. L'ensemble du convoi sera accompagné par les équipes nécessaires au ravitaillement. Des drones de reconnaissance permettront également de sécuriser la zone d'avancée du convoi, jugée comme sensible en raison de sa faible protection et du caractère éminemment géostratégique dont relève sa mission.
En outre, la Poëtoscovie incite ses ressortissants situés en Antegrad à regagner la Poëtoscovie le temps que le pays trouve une voie pacifique allant vers la résolution des conflits internes et externes, comprenant l'établissement d'une paix durable et la création d'un modèle politique de société pleinement démocratique. Les services consulaires présents dans l'Ambassade de Poëtoscovie située dans la capitale de l'Antegrad se tiendront à disposition des citoyens poëtoscoviens, mais également azuréens comme le veut le Traité de Bascra.

Posté le : 12 mai 2025 à 00:50:33
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Une diplomatie ayant raison des tensions
Source : Ministère des Relations Internationales et Ministère de la Défense - Document accessible aux États membres de l'OND et à l'Azur
Tandis que la Poëtoscovie a pris pour décision d'envoyer une aide humanitaire massive à l'Antegrad, au cœur d'un conflit mais également d'un régime politique dont la démocratie est mise en cause, le convoi exceptionnel s'est heurté aux volontés sylvoises d'interdire toute entrée de matériel suspect dans la zone de conflit.
Depuis toujours, la Poëtoscovie s'est montrée relativement conciliante avec le régime de l'Antegrad, considérant, conformément aux lignes diplomatiques poëtoscoviennes pleinement assumées, que le dialogue ne saurait en aucun cas être rompu. Toutefois, les allégations proférées par Sylva une fois le convoi contrôlé sont fausses. L'Antegrad n'est pas un allié de la Poëtoscovie, pas davantage que ne le sont les nations chez qui la Poëtoscovie maintient des diplomates dans une volonté de privilégier la négociation au rapport de force. Il n'est pas dans le rôle d'un État tel que la Poëtoscovie de se faire juge de tel ou tel État, d'en déclarer certains bons ou certains mauvais, précisément car la voie de la paix et de la stabilité doit sans cesse être recherchée.
Nous comprenons toutefois que le blocus, dont Sylva est à l'initiative, sert ces mêmes valeurs. En effet, la paix et la stabilité semblent vraiment demeurer des préoccupations des États de l'OND présents sur place, quoique parmi eux se trouvent certains pays ayant des intérêts économiques dans l'enlisement des conflits militaires, possédant d'importantes firmes militaro-industrielles.
Il est, en outre, à noter que ce blocus intervient en dehors de tout cadre juridique international probant. Sylva semble ainsi s'approprier un territoire maritime sur lequel il n'a pas plus de souveraineté que n'en a aucun autre État. Au niveau des eaux internationales, il parait tout à fait inconcevable qu'un quelconque État puisse décider de faire appliquer sa loi, sa justice, sa morale ou ses moeurs. Or, il s'agit très précisément de ce qui est réalisé dans le cas présent. Si des États souhaitent agir pour la stabilité et la paix, la Poëtoscovie les encourage, mais les encourage à le faire dans le respect de la souveraineté de chacun ainsi que des conventions diplomatiques. Tout droit n'est pas nécessairement écrit, notamment le cadre du droit international. Les frontières sont calquées sur une réalité, non sur des textes. Le fait que la haute mer n'appartienne à tous et à personne appartient au bon sens. Décréter qu'il n'existe aucune norme qui entoure ce qui est possible ou non pour un État n'est ni plus ni moins qu'un mensonge. La Poëtoscovie recommande aux États qui se sentent concernés par les enjeux contemporains de créer, s'ils veulent pouvoir intervenir en toute légitimité, une organisation au sein de laquelle chaque État serait membre et dont la voix prévaudrait, notamment en termes de mandats internationaux. Il n'appartient qu'aux États concernés de fonder une telle organisation, laquelle bénéficiera sans aucun doute d'une légitimité autrement plus grande qu'une OND qui, symbole d'excellence, demeure également symbole de mépris pour des peuples afaréens qui se sentent écartés des décisions prises et, plus généralement, de la gouvernance mondiale.
Concernant le contrôle en lui-même, quoique Sylva n'agissant sous aucun mandat légitimement reconnu, la Poëtoscovie a accepté que le navire transportant l'aide humanitaire soit fouillé, toujours en présence du personnel de la marine poëtoscovienne. L'ordre avait pourtant été donné de ne laisser aucune puissance s'interposer entre la volonté humanitaire de la Poëtoscovie et sa réalisation. Toutefois, au dernier instant, car Sylva a menacé d'intercepter les navires militaires poëtoscoviens dans le cas où ceux-ci n'accepteraient pas de faire l'objet d'une fouille, Monsieur Ministre des Relations Internationales, Piotr Vassia, a daigné, comme symbole de bonne foi, que les Sylvois contrôlent, bien qu'illégitimement, ce qui ne s'avérait être que de l'aide humanitaire. Le fait qu'il y ait eu besoin de vérifier cela montre combien Sylva éprouve de la méfiance envers des acteurs qui, pourtant, sont plus investis dans la résolution du conflit que lui. Nous attendons alors que Sylva se montre reconnaissant que la Poëtoscovie ne se soit pas jetée tête baissée dans la trajectoire qui était initialement la sienne. Par ailleurs, nous souhaitons montrer à l'OND que la Poëtoscovie est digne de confiance et s'inscrit pleinement dans la direction politique de l'organisation au sein de laquelle elle souhaite s'investir pleinement, y ayant récemment déposé une candidature.

Posté le : 14 mai 2025 à 18:47:19
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Depuis plusieurs mois, le monde a connu des évènements qui ont considérablement modifié la géopolitique mondiale. Pour la première fois depuis des années, nous pouvons observer des tragédies se produire, des changements s'opérer, mais surtout, des horreurs se réaliser. Au même moment où je parle, des milliers d'enfants, de femmes et de vieillards meurent continuellement à cause de guerres qui n'ont de raisons d'exister ou par des crises qui ne devaient jamais voir le jour.
Parmi celles-ci, nous pouvons en témoigner une qui a profondément choqué la communauté internationale : l'agression sournoise de l'Ouwanlinda d'Ateh sur l'Antegrad.
Il était bien connu que ces deux nations d'Afarée occidentale se vouaient une méfiance, si ce n'est une haine, entre elles. Néanmoins, jamais cela n'aurait été possible de penser, d'imaginer qu'une escalade de cette tension éclate au grand jour. Visiblement, la diplomatie n'est pas quelque chose de connue chez les dictateurs. Ainsi, Ateh Olinga, tyran d'Opango, a lancé un missile sur l'Antegrad, tuant alors le dirigeant du pays, Ismaël Idi Amar, dans une effroyable explosion. La bâtisse respire encore les flammes de l'impact, les cendres s'entassent dans le lieu, transformant ce qui a été vie en une place dédiée aux divinités mortuaires. Alors que cette maison brûle, nous regardons ailleurs. N'est ce pas là un signe de mépris envers une nation qui a été victime d'une agression ? Comment, Monsieur le Président et Monsieur le Vice-Président, justifiez-vous une telle inaction alors que cette attaque de plus n'est que le signe clair de la difficulté afaréenne à maintenir la paix ? La mission de la Yukanaslavie n'a t'elle pas été de privilégier le dialogue et de soutenir les nations natives de tous les continents lorsqu'ils vivent des tragédies ?
Pour ma part, j'adresse mes plus sincères condoléances au gouvernement du pays, et je prie que le sort puisse leur être favorable. Je souhaite également à Jakamé Idi Akim de pouvoir relever l'Antegrad dans cette crise jamais vue en Afarée depuis plusieurs années, et que le peuple antérien puisse de nouveau vivre dans le confort et la paix. J'invite mes collègues et notre gouvernement de faire de même.
Egalement, je condamne la politique menée par Ateh Olinga, et condamne cette violation de la souveraineté antérienne. La Yukanaslavie, malgré sa faible présence dans les débats mondiaux, se doit de se projeter et de soutenir comme elle l'a toujours fait les nations natives de la planète. Cela passe inévitablement par l'action de critiquer celle d'un autre si cette dernière entrave la paix dans une région du monde déjà trop meurtrie par la bêtise humaine.
Je conçois que pour certains membres de cette assemblée, le nouveau dirigeant de l'Antegrad puisse paraitre comme un homme à la poigne importante qui maitrisera son pays d'un main de fer. Néanmoins, je vous répondrais que les afaréens ne sont pas tous aussi stupides et non intéressés par leur peuple, et qu'il sera donc logique d'attendre de Jakamé Idi Akim un avenir radieux pour le pays.
En conclusion, avec le Gros Père des afaréens, le monde a de quoi se poser des questions sur sa stabilité et sa sécurité, et j'appel Monsieur le Président Fédéral Moctezuma III Kalpàn et Monsieur le Vice-Président Zapàn Moremore à assurer leurs soutiens à la nation de l'Antegrad qui a vu sa souveraineté violée par un dictateur tout aussi utopique que la paix l'est en Eurysie.
Vive l'Antegrad, vive la paix
Posté le : 17 mai 2025 à 13:33:18
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[EXT] L'envoi de caisses militaires en Antegrad
Source : Ministère de la Sécurité d'État - Confidentiel
L'Antegrad, cela n'aura échappé à personne, est la cible d'une injustice. Elle voit se livrer contre elle tout un pan d'États tous plus illégitimes les uns que les autres, lui interdisant jusqu'à sa propre défense, pourtant droit géopolitique le plus sacré. La Poëtoscovie, unie à cette nation par des échanges tout d'abord économiques, mais désormais diplomatiques et culturels, prend alors la défense de l'Antegrad, toujours en accord avec les valeurs qui forment les lignes directrices de sa politique internationale : paix, stabilité, justice.
La Poëtoscovie, officiellement, ne peut pas soutenir militairement l'Antegrad, notamment si celui-ci voudrait chasser les envahisseurs eurysiens. Elle a alors, afin de se montrer diplomatiquement engagée, envoyé une "aide humanitaire" à l'Antegrad. Certes, cela n'était pas utile pour le peuple antegrain, mais symboliquement, ce geste a permis d'afficher le bord poëtoscovien dans ce conflit. En vérité, l'aide humanitaire va être stockée et permettra, en cas d'opération menée conjointement avec des forces de l'armée régulière de Poëtoscovie ou de la Sécurité d'État, de nourrir les forces de la Nation Littéraire le temps des interventions en Afarée.
Le 27 juillet 2016 au soir, des caisses ont été chargées à bord de camions militaires, lesquels ont été expédiés vers l'Afarée par transporteur de l'armée poëtoscovienne. Officiellement, ce vol correspond à des ressources de nature indéterminée envoyées à l'ambassade poëtoscovienne sur place. Cela se justifie par une hausse de la violence, nécessitant de renforcer la sécurité des établissements diplomatiques dans cette région du monde où la guerre fait rage. En réalité, tout a été minutieusement orchestré.
La Sécurité d'État, afin de préserver la sûreté de ses opérations, opère de façon fragmentée et ne compte qu'un unique cœur pour chaque opération. Ce cœur est appelé "Commandement". Lui seul a la vision d'ensemble sur le projet. Dans un premier temps, le Commandement de la Sécurité d'État assigne à un service de mettre ████████ dans des caisses sécurisées. Celui-ci s'exécute et confie ces caisses à un deuxième service, lequel ne connait pas leur contenu et les livre jusqu'à un point relais. Ce point relais permet de transférer les caisses à une troisième équipe, laquelle les emmène jusqu'à l'aéroport militaire de ██████. De là, une quatrième équipe emmène les caisses, toujours sous scellé, jusqu'à la capitale antégrine, où une dernière équipe de la Sécurité d'État les récupère et les emmène à l'ambassade de Poëtoscovie.
Ainsi, grâce à ce fonctionnement, aucun des agents n'est au courant de plus d'une de ces informations : la marchandise, d'où elle vient, où elle va, qui la récupère. Même si un infiltré se cachait parmi les rangs de la Sécurité d'État, il serait fort impossible pour lui de délivrer à une puissance étrangère suffisamment d'éléments pour empêcher les opérations en cours.
Le vol, bien arrivé en Antegrad, a été réceptionné comme convenu, et le contenu de l'avion a bien été envoyé à l'ambassade de Poëtoscovie, accompagné par de nouveaux agents, tous déclarés comme appartenant au personnel diplomatique poëtoscovien. Le représentant de la Sécurité d'État devra alors, dans un second temps, s'occuper de la suite de l'opération Péroun afin qu'à terme elle permette à la Poëtoscovie de réaliser ce qu'elle ne peut pas faire officiellement – sinon il n'y aurait pas eu besoin de faire intervenir la Sécurité d'État.
Depuis la mort du dictateur de l'Antegrad, la Poëtoscovie n'a pas réagi. Cette absence de réaction diplomatique marque tout de même beaucoup le paysage géopolitique international, dans la mesure où la Nation Littéraire s'était, à de multiples reprises, illustrée comme fervent défenseur de cette puissance étrangère d'afaréen de l'ouest. En vérité, il s'agit d'un moyen pour ne pas se mettre la communauté internationale à dos, ni causer du tort à l'Antegrad, État avec lequel elle entend poursuivre pleinement les relations diplomatiques, culturelles, économiques, mais également la coopération militaire et de renseignements. L'opération Péroun en est le parfait exemple, quoique la Poëtoscovie soit dans l'obligation morale d'agir dans l'ombre, quoique la lutte contre l'impérialisme eurysien soit un sujet dont toutes et tous, hors de ce continent, devrions pleinement nous saisir. Le fait que l'Afarée soit soumise à des puissances d'un autre continent rappelle des heures sombres, et il est aujourd'hui temps que cela n'appartienne plus qu'à la mémoire.
La suite de l'opération Péroun sera publiée incessamment, ne vous inquiétez pas.

Posté le : 01 juin 2025 à 21:13:03
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Mais plus que tout, cette crise nous enseigne des éléments précieux de communication et de propagande dans un contexte de tension. En effet, au lendemain du bombardement de l'Antégrad de l'Ouwanlinda, puis de l'assassinat du chef d'état autoproclamé de l'Antegrad Idi Amar en réponse, il semblerait que les deux entités aient joué des coudes, dans un affrontement entre communicants: d'un côté l'Antegrad, soutenu indirectement par trois puissances afaréennes, en particulier Azur, et dont le soutien du Duché de Sylva, lié à l'ancien dictateur par les liens du commerce. De l'autre, l'Ouwanlinda, qui semble être en train de rassembler du soutien parmi des membres de la communauté internationale dans une optique alter-mondialiste, ce vers quoi le dictateur Ateh Olinga se dirige tout naturellement au vu de son engagement pan-afaréen débordant sur une forme locale et exotique de socialisme. En résulte une flopée d'engagements, de prises de paroles et de tentatives de tirer la couverture à soi depuis désormais plusieurs semaines. D'un côté, on argue que la mort d'Idi Amar était méritée au vu de la nature controversée de son régime et des attaques contre l'Ouwanlinda ayant précédé son assassinat, quand de l'autre on considère Ateh Olinga comme un danger public pouvant réitérer son action sur d'autres chefs d'état à sa portée. Sacré casse tête que de dénouer le vrai du faux dans un cadre où nous avons le choix entre des articles kah tanais probablement financés par son gouvernement et les communiqués du gouvernement de l'Antegrad que le Duché de Sylva paraît reprendre pour argent comptant et sans le moindre filtre, malgré encore une fois, la nature du régime antégrain où la liberté de presse n'est pas garantie.
Dans ce cadre, que nous reste-il de la vérité ? Pouvons nous seulement avoir des sources fiables sur les motivations des deux belligérants ? Sur la véracité des accusations que l'on porte contre eux ? Sur le décompte des morts ayant eu lieu jusqu'à présent ? Car il faut le noter: depuis le début de la crise, la victime de ce conflit dont on parle le moins semble être indéniablement la vérité. Les chiffres déployés par l'un ou l'autre camp, celui des victimes, serait ainsi devenus rien de plus que des éléments de communication que l'on reprend pour faire valoir sa position, et renforcer ses appuis diplomatiques. Mais qu'en est-il véritablement du bilan humain provoqué par cette crise ? Heureusement, les équipes du Velsnien Libéré sont parvenues à trouver plus amples informations sur le sujet, qui n'ont pas été faciles d'accès au vu de la nature de ces deux régimes où la rétention de la vérité est monnaie commune, et où celle-ci est bien souvent considérée comme une arme de guerre. Pour en savoir davantage, il nous faut reprendre depuis le début, et identifier les relais de communication des gouvernements en cause, aux évènements auxquels ils renvoient et au passif de fiabilité ou non des informations qui en sont issues.
La question des médias ouwanlindais: quand un dictateur dit la vérité (pour une fois)
De loin, l'Ouwanlinda est le pays qui a le moins communiqué sur le bilan des pertes depuis le début de l’escalade, se targuant de chiffres évoqués une seule fois dans le cadre des suites du bombardement antégrain de la base militaire de Cascade-Croco. Comme souvent, c'est Ateh Olinga lui-même qui assure le service après vente de la presse officielle du pays. Le chef d'état s’adresse volontiers à ses sujets/citoyens sans intermédiaire, et à priori sans beaucoup de filtres au vu des digressions observées dans ses discours. L'Ouwanlinda, pour une dictature de ce type, ne semble pas avoir les moyens d'un contrôle strict des médias du pays, à défaut d'en avoir la volonté, et une presse d'opposition, bien que relativement timide et probablement apeurée par la possible répression, semble exister. Du moins, les ouwanlindais semblent être en mesure de pouvoir obtenir des journaux étrangers. L'accès à internet en revanche, est plus difficile au vu de l'état des infrastructures numériques ouwanlindaises.
Dans ce contexte, qu'en est-il de la position ouwanlindaise sur cette "bataille des chiffres" ? Si l'on en croit les discours présidentiels, le bilan total des victimes des opérations de bombardement s'élève à quarante ouwanlindais. Olinga n'hésite pas à rappeler ce nombre de manière récurrente depuis l'évènement, ce qui confirme l'importance que prend celui-ci dans la communication ouwanlindaise, et dans l'argumentaire de la défense des actes qui ont suivi. Qu'en est-il de la confirmation ou non d'un tel bilan ? Comme on le sait, les ctioyens velsniens n'ont pas le droit de cité en Ouwanlinda, aussi l'accès à un bilan complet a nécdessité de la part de nos équipes la mise en place de quelque ruse et d'aide de la part de partenaires étrangers. Nous avons donc dû obtenir l'information tant recherché de la part de journalistes achosiens, dont le gouvernement a des vues plus favorables du régime olinganien. A partir de là, il a fallu pour ces derniers effectuer la difficile tâche de remonter les sources de l'information dans un pays où les infrastructures ne permettent le bon relais des communications, de même que son régime paraît peu disposé au reportage indépendant. Malgré tout, les défaillances étatiques du pays ont paradoxalement aidé ces derniers à passer les mailles du filet gouvernemental ouwanlindais. Et la conclusion de l'enquête a surpris notre rédaction: le gouvernement ouwanlindais semble avoir dit la vérité à ce sujet. Même si nous n'avons trouvé des informations que sur 38 des 40 victimes supposées, force est de constater que leur décès a bien été enregistré par les administrations olinganiennes, facilitées par les registres militaires, et par la collaboration que certains chefs de village ont offert à nos partenaires achosiens.
Cette nouvelle a été particulièrement surprenante du fait qu'il n'est pas courant pour un régime de la sorte de faire ainsi, la plupart préférant minimiser les conséquences humaines pour ne pas paraître en position de faiblesse. Mais ce n'est pas la vision stratégique qu'a adopté l'Ouwanlinda, qui compte sur un soutien international que cette action antégrine rendrait possible. Parfois, même ce type de régime peut faire usage de la vérité à ses propres fins, lorsque la situation s'y prête.
Exagérations et flou dans les médias antégrains:
C'est lorsqu'on comprend la stratégie de communication des dictatures que l'on peut identifier leurs besoins du moment. Tout comme l'Ouwanlinda, l'Antegrad doit absolument rassembler tout le soutien politique possible afin de tirer meilleur parti de la situation. Or, si l'Ouwanlinda, sur la guerre des chiffres, semble avoir vu en la vérité une chose bien commode qui n'avait pas besoin d'être déformée, il en a été bien différent pour les médias aténgrains, ou plutôt le médiat antégrain, puisque seul le Journal "Le Grain" semble être distribué en masse, et relayé par la télévision locale. L'Antregrad a une approche de la communication bien différente de son adversaire, et l'image d'une "dictature cool" est favorisée par le commerce international ai sein duquel ce pays est désormais un acteur. En effet, le commerce et les retombées financières associées permet parfois de passer l'éponge sur des aspects peu enviables de nos partenaires, que l'on aurait tendance à mettre sous le tapis pour faire bonne mesure. L'Antegrad a de la chance en ce sens, car le Duché de Sylva est un partenaire de longue date, en particulier dans le cadre du commerce d'uranium, mais nous reviendrons à son rôle plus tard.
Le gouvernenent de l'Antegrad donc, ne relaie sa communication officielle que par l'intermédiaire du Grain. Il convient donc de nous fier à la fiabilité de ce média par le degré de pertinence que ses articles peuvent avoir hors du cadre de la crise ouwanlindaise. Le Draim est un journal généraliste dont les thèmes d'actualité les plus récurrents sont sans conteste l'annonce d'exercices militaires, accompagnée d'annonces de résultat sportifs, curieux mélange qui peut laisser entendre l'existence d'une société de loisir, somme toute limitée. De prime abord donc, il n'y a que peu de conclusions que l'on peut tirer, jusqu'à le début de la crise diplomatique avec l'Ouwanlinda. En effet, il paraissait évident que le traitement médiatique du bombardement de Cascade-Croco par les deux gouvernements. Il est courant que les chiffres revendiqués de tels évènements ne soient pas les mêmes, entre deux gouvernements, et ce n'est pas là chose choquante dans le cadre de nos enquêtes. Mais de là à constater une telle différence entre le bilan des pertes donné par les autorités ouwanlindaises et celles de l'Antegrad, témoignent d'une différence de perception de la réalité que nous n'avions pas constaté depuis un certain temps. En effet, alors que l'Ouwanlinda annonce une quarantaine de morts dans le cadre de l'attaque, relativement proche des chiffres officiels et dont l'erreur semble être davantage dûe à la faiblesse structurelle de l’État Ouwanlindais, l'Antegrad de fent au même moment d'un communiqué évoquant le chiffre de "plusieurs millions de morts". Dans un premier temps, nous pouvions penser à une erreur de frappe, mais il s'avère que c'est bien là la version des évènements brandie par Idi Amar.
Au delà du caractère grotesque de la manœuvre, cela soulève plusieurs interrogations: en premier lieu, il paraît incompréhensible que les services de propagande aient considéré comme pertinent sur le plan médiatique pour les interêts à long terme de l'Antegrad: d'une part car le chiffre en lui même est totalement disproportionné et ne reflète en rien la réalité des faits observés par nos équipes, mais d'autre part, ce mensonge crée un précédent sur la propension du gouvernement antégrain à l'extrapolation et au mensonge, vis à vis de ses partenaires comme de sa propre population.
Dans ce cadre, l'attaque ouwanlindaise sur l'un des palais présidentiels aboutissant à la mort d'Idi Amar est au centre de la propagande gouvernementale antégrine, tout comme celle de Cascade-Croco est au centre de la propagande ouwanlindaise. Cette attaque au missile qui a totalement pétrifié la plupart des observateurs internationaux a été immédiatement suivie de condamnations de l'ouwanlinda par un certain nombre de nations, comme l'Azur ou le Finnjouri, qui du reste, n'ont pas remis en cause les chiffres des pertes avancés par leur partenaire, alors même que l'on connaît désormais la tendance à la déformation. Car sans en remettre en cause la nature profondément choquante de l'acte, dont la brutalité nous paraît inconnue en Eurysie, les chiffres avancés par l'Antégrad nous semblent sortis d'un chapeau.
En effet, le journal du Draim a bien entendu, au vu de l'ampleur de l'évènement, effectué une couverture médiatique de la mort du président et de l'attaque. Le bilan a été établit par ce dernier à une dizaine de morts, mettant l'accent sur le fait qu'il s'agissait de civils, sans en détailler davantage sur leur identité. Et le problème réside bien là: l'imprécision du Draim sur cet aspect semble d'entrée de jeu apparaître comme troublante, d'autant qu'aucun autre média n'a couvert les évènements, le Draim étant à priori le seul média du pays. Dans ce même article, est répété le bilan de "dizaines de millions de morts" infligés à l'Ouwanlinda lors des bombardements de Cascade-Croco, ainsi que des témoignages de manifestation devant l'ambassade de l'Ouwanlinda en Antegrad, ambassade qui n'existe pas, et d'agressions envers de supposés employés de l’ambassade, qui eux non plus, n'existent pas.
Ces éléments ont été le premier "cri d’alerte" sur le degré de confiance que l'on peut accorder aux chiffres exprimés par le Draim. Il a donc été décidé par nos équipes de procéder à une enquête sur le terrain, qui au vu du contexte politique, a été tout aussi difficile que celle effectuée par nos collègues achosiens en Ouwanlinda. Toutefois, à contrario du premier cas, il nous a été possible de nous rendre en Ategrad en personne. Sur place en revanche, il nous a été très difficile d'accéder à des informations pertinentes sur le bilan final de l'attaque. En premier lieu, les lieux du bombardement nous ont été rendu impossibles d'accès. Il a fallu donc nous appuyer sur des relais indirects, et qui ne sont pas des sources gouvernementales, ce qui a été, comme nos lecteurs pourront le comprendre, relativement compliqué à obtenir. Nous n'avons eu accès à aucune photographie de victime extirpée des décombres, ou de toute autre dépêche de presse émise par un autre média que le Draim. Pour extirper la vérité de sa caverne, il nous a donc fallu recourir à des méthodes alternatives. Car si le site de l'explosion n'est pas accessible au public, il en est autrement de l'endroit où les corps finissent leur course: à savoir les morgues de la capitale antégrine, où l’enregistrement des entrants a fait l'objet de notre part d'une enquête aussi fastidieuse que chronophage. Le résultat est sans appel: sur la dizaine de morgues recensée, aucune n'a fait état d'une entrée de corps en provenance du site de l'attaque dans les jours suivants. Cependant, dans le même temps, nous avons pu observer la mise en place d'une cellule de soutien de l'armée antégrine à neuf blessés. Se pourrait-il que le gouvernement de l'Antegrad troque blessés et morts afin d’alourdir le bilan de manière artificielle ? Probable. Cette hypothèse a été conformée par nos recherches que nous oavons également mené dans les différents états-civils de la capitale, où là encore, aucune décès associé à l'attaque autre que celui d'Idi Amar n'a été constaté.
Toute cette affaire a le mérite de mettre au devant de la scène le degré de véracité que l'on peut accorder à certains pays, ce qui n'a toutefois pas empêcher certains de tomber dans le piège...
