25/02/2015
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Activités étrangères en Antegrad - Page 3

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Le désert du nord de l'Antegrad, en plein milieu de l'après-midi. Une jeep roulant à toute allure vient tout à coup briser violemment le calme bien installé. Deux hommes à son bord, en train de discuter.

« C’est toujours nous qu’on envoie faire le sale boulot… Pendant ce temps les autres se la coulent douce à Destint et à Tel-Aja.
- T’as raison, mais n’empêche qu’on est seuls ici, pas d’agents du gouvernement pour nous causer des ennuis. Y a que des gerboises qui nous piquent des provisions et des tempêtes de sables de temps en temps. »

Ils faisaient partie d’une petite équipe de locaux anti-dictature secrètement missionnés par le gouvernement akaltien pour vérifier les dires de l’Antegrad à propos du westaliens disparu à la suite de la manifestation à Destint. Il serait, selon les sources officielles, tombé et mort sur le coup quelque part dans un ravin à proximité de la capitale, au beau milieu du désert sauvage. Personne n’en avait cru un mot, mais il valait toujours mieux vérifier ceci selon les services aleuciens.

L’autre partie de l’équipe -la grande majorité évidemment- avait été chargée à la fois de prendre la température dans les grandes villes (surtout Destint, ex-capitale, et Tel-Aja, nouvelle capitale) pour conjecturer sur un possible soulèvement des habitants eux-mêmes, qui, s’ils étaient assez nombreux et motivés, seraient sans aucun doute armés par les armées de plusieurs pays de l’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne. Tout cela relevait bien entendu pour le moment de la pure théorie, et les agents devaient justement vérifier la faisabilité du projet.
Enfin, s’ils le jugeaient bon ou réalisable, les résistants anti-dictature pouvaient faire tout leur possible pour sensibiliser discrètement la population aux méfaits du gouvernement autoritaire, et leur faire miroiter les avantages de la démocratie. Cela n’était clairement pas gagné d’avance, surtout s’ils devaient le faire sur une population entière de près de vingt millions de citoyens antegriens.
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Pendant ce temps-là, sur l'autoroute entre Tel-Aja et Destint :

" Quel trou du cul cet Ismael Idi Amar, quand même ! "

Ahmed est remonté. Remonté, oui.

Depuis 6 heures, il est bloqué dans les bouchons.

Nous sommes le 6 Novembre. Oui, le 6 Novembre, et depuis cette nuit, Tel-Aja n'est plus la capitale de l'Antegrad.

Cette capitale, c'est redevenu Destint.

"Mais ne vous inquiétez pas !" a dit le chef suprême, "Rien ne changera ! Aucune institution et aucune ambassade ne bougera !"

" Quel gros con. Mais quel gros con je vous dis ! "

" Ahmed, mon amour, enfin, tais-toi ! Ils vont t'entendre ! "

Fatima est concernée pour son mari. Concernée, oui, car en Antegrad, la parole du chef suprême est loi, et la contester est passible des pires peines ! On ne se moque pas si impunément d'Ismael Idi Amar, chef suprême de l'Antegrad dont l'étranger ignore le nom ! C'est qu'il se protège avec panache et efficacité ! C'est qu'il sait où et quand bouger, où et quand se réfugier, où et quand esquiver les ignobles colonnes lucifériennes de l'étranger !

" Et ils vont faire quoi, ô Fatima mon amour ? Nous arrêter, eh ? M'arracher à la voiture pour m'emmener dans un fourgon ? M'emmener à la prison centrale ?

Regarde-moi cet embouteillage, ma douce ! Ils nous ont déplacé la capitale sans déplacer la capitale ! Mais tout le travail, lui, il a bougé ! Il a bougé parce que ce connard l'a ordonné ! Et maintenant, au bout de deux mois, paf ! On doit rebouger ! Mais quel gros con je te dis !
"

" Ce n'est pas prudent ! Les agents de l'étranger rodent ! Ils pourraient te prendre pour l'un d'entre eux ! Que dis-je, nous prendre pour des espions ! Et qu'adviendrait-il des enfants ? Et de ton père parkinsonien ou de ma mère alzheimer ? Ils seraient perdus, mon amour ! "

" Et bien ils nous emmèneraient dans un fourgon noir direct en direction de la Prison Centrale de Destint, eh ! Et paf, avec leurs gyrophares, ils pourraient couper cette chienne de file, eh ! "

L'embouteille est catastrophique ... Il est d'envergure biblique, talmudique, ou même plutôt coranique, au vu de la Foi locale : jamais il n'a été vu autant de voitures klaxonner, arrêtées pare-chocs contre culs, pour rejoindre une seule ville. Tel était là l'oeuvre d'Ismael Idi Amar, chef suprême de l'Antegrad, dont la lubbie avait fait déplacer la capitale, sans déplacer la capitale, et avec elle les vies, les affres et les espoirs de millions de ses concitoyens !

" Et pourquoi il a fait ça, hein ? Qui est-ce qui bouge sa capitale pour deux mois ? Il a peur de quoi ? Et puis qui cache une ville au milieu du désert pendant 60 ans ? Moi je te dis, Fatima ô mon amour, Ismael Idi Amar n'a plus ma confiance. Oh non ! Une ville ne pousse pas comme cela sans que personne n'en ait connaissance ! Je le sais ! Mohammed, ton frère, mon beau-frère, il me l'a dit lui-même ! Ce n'est pas le genre de projet qui se cache comme ça !

Oh non ! S'il l'a caché, c'est qu'il nous cache d'autres choses ! Et comment est-ce que l'on peut avoir confiance envers un chef suprême qui nous cache des choses ? Moi je te le dis, Fatima ma douce ! Il a œuvré comme un mécréant !
"

" Ne parle pas ainsi, Ahmed ! Il va nous entendre ! "

" Et alors ? Je le conchie ! Je le conspue ! 60 ans sans qu'aucun Antérien n'ait jamais vu cette ville ! Il nous a tout caché ! Il a dû embaucher ces raclures de Diambédiens prêts à tout pour la moindre piécette ! Prêts à crever pour un centime ! Il a dû demander à des entreprises étrangères ! Il a siphonné notre argent pour l'envoyer en Alguarena ou au Teyla, auprès d'ignobles entreprises qui nous pissent dessus alors qu'ils sirotent du champagne dans leurs tours d'argent !

Je te le dis, Fatima ! Il n'a plus ma confiance ! Oh non ! Ismael Idi Amar n'a plus ma confiance ! Vois comment il nous traite ! Comme du bétail servile !

Je te le dis, Fatima ! Il est temps de changer de chef suprême : Il est d enotre devoir de changer de chef suprême ! Celui-ci a perdu la tête ! L'Antegrad mérite mieux !
"
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Opération Crazy Bee

Serveur informatique
Salle des serveurs informatique d'Antegrad

Les agents de la coalition westalienne travaillaient dans les locaux des services de renseignement d'Antegrad, tirant avec eux les chariots chargés de produits ménagers. Ils assuraient l'entretien des lieux comme demandé et se dirigèrent comme le voulait leur planning dans les serveurs informatiques. Il fallait minutieusement dépoussiérer la pièce à un rythme régulier pour éviter la perte de performance des ordinateurs, et c'était là l'occasion pour brancher une clé USB espionne directement aux ordinateurs, de quoi traiter une gigantesque masse de donnée dont celles qui intéressent les commanditaires.

Tout se passait bien, la clé était en place et se mettait en fonction, les deux agents travaillaient aux alentours le temps qu'elle fasse son œuvre, et la tension était palpable pendant cette interminable attente...
Arriva en trombe un agent de la SMI accompagné d'un opérateur d'Antegrad :

"Oui, la salle des serveurs. Savez-vous que la plupart des failles informatiques se trouvent entre le clavier et la chaise ? Il faut accorder une attention importante aux informaticiens eux même qui par maladresse ou malveillance opérer eux même des actes de sabotage ou fuites d'informations."

C'était la panique du côté des agents, même s'ils ne laissaient rien transparaitre. Ils commençaient à subtilement s'éloigner de la zone pour repasser ultérieurement tandis que le poetscovien poursuivait son office :

"La pièce est fermée et l'accès contrôlé, les branchements bien ordonnés, parfait."

Et là arriva le drame, complètement par hasard, en observant l'agencement méticuleux des divers câbles, il constata la clé espionne :

"Qu'est-ce que… ? Qui est venue dernièrement à cette pièce ?"

C'était trop tard, Mehmet et Salah ad-Din s'éloignait discrètement avec leurs chariots de ménage. La situation était tendue, et le piège se referma sur eux. Un agent de sécurité arriva en les interpelant, les sommant de s'arrêter. Les deux espions firent mine de l'obéir puis une fois à portée, poussèrent leurs chariots sur le gardien avant de prendre leurs jambes à leur cou. Après une course effrénée, Salah ad-Din disparut dans la nature, mais Mehmet ne parvint pas à faire de même...


Détail de l'action

Réussite majeure : L'opération se passe sans problème, les agents westaliens de la FICA arrivent à récupérer l'ensemble des informations attendues avec brio et sans griller leur couverture. Ils transmettent sans obstacle les données volées au QG installé en Antegrad, qui les transferts à son tour à Westalia.
  • Informations sur la mort de John Alkent => Preuves démontrant que l'Antegrad a maquillé la mort du "disparu".
  • Toutes les activités antériennes liées à la SMI (voir ici).
  • Quelques dossiers sur les opposants politiques ou ethniques surveillés (découverte des politiques discriminantes de l'Antegrad à l'encontre de ses minorités ethniques)
  • Informations sur l'exploitation et la déportation forcée de la population liée à la construction de la nouvelle ville de Tel-Aja.



Réussite mineure : Malgré un début d'opération positif et le lancement du vol de données, un ou plusieurs éléments imprévus ont fait obstacle à la réalisation complète de l'opération. Cependant, les agents westaliens de la FICA ont réussi à extraire plusieurs informations intéressantes, bien que tout n'a pas pu être récupéré.
  • Informations partielles sur le mort de John Alkent => Documents prouvant que le gouvernement antérien est lié à la mort de John Alkent, mais sans détails.
  • Une partie des activités antériennes liées à la SMI (Le contrat N°2 et le contrat N°3 (décidée par le hasard avec le joueur de l'Antegrad))
  • Informations sur l'exploitation et la déportation forcée de la population liée à la construction de la nouvelle ville de Tel-Aja.



Échec mineur : L'opération est un échec, le vol d'informations sensibles sur l'Antegrad n'a pas réussi et les agents ont dû appliquer un protocole de retrait pour éviter de compromettre la présence clandestine de la FICA sur le sol antérien. Heureusement, ils n'ont pas été détectés, mais ils retournent auprès de leur hiérarchie les mains vides.
  • Aucune information n'a été récupérée. Les malus classiques s'appliquent si une opération similaire westalienne est de nouveau réalisée pour ces informations.




Échec majeur : Non seulement l'opération est un échec, mais les agents de la FICA laissent des traces de leur passage derrière eux. L'introduction de l'élément ZAP sur les réseaux locaux antériens n'a pas permis la récolte d'information et a laissé des traces d’intrusions informatiques. Au cours d'une enquête, il va être possible pour les services antériens de savoir qui sont les agents derrière ce coup, rassemblant assez d'informations pour soupçonner une mise en œuvre d'origine aleucienne derrière cette opération, les services secrets westaliens en tête de liste des suspects. Les deux agents infiltrés westaliens appliquent un protocole de retrait total et essaient de fuir le pays.
  • Aucune information n'a été récupérée.
  • Les services antériens savent qu'ils ont été victimes d'une tentative d'espionnage étrangère.
  • Les services antériens savent que le pays commanditaire est aleucien, avec un très fort soupçon pour la Grande République de Westalia.
  • Dans la fuite du pays, les espions westaliens infiltrés (Mehmet et Salah ad-Din) ont une probabilité de 30% de se faire capturer chacun par les services antériens.

détails des calculs :
Deux jets de 100 effectués par Vaevictisgd (Caratrad) avec le premier pour déterminer en premier le taux de réussite, et en second la probabilité de se faire attraper (1-30 => se fait attraper) : 28 – 24. J'ai refait un troisième jet de dé vu que les probabilités de se faire attraper sont individuelles : 65
Barème normal :
85-100 = Réussite critique
69-84 = Réussite mineure
35-68 = Échec mineur
1-34 = Échec majeur, Mehmet se fait attraper et Salah ad-Din parvient à s'enfuir
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Implantation d'un centre culturel de la fondation Poëtky Mir à Destint
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Qu'est-ce que la fondation Poëtky Mir ?

Sous branche de l'entreprise privée Poëtoscovie La Société du Marché d'Influence, la fondation Poëtky Mir est unr organisme culturel ayant pour objectif la promotion des cultures et langues Poëtoscoviennes, en particulier la littérature, les traditions et l'histoire Poëtoscovienne. Référencés comme écoles internationales auprès des autorités Poëtoscoviennes, les centres culturels Poëtky Mir agissent bien évidement dans le respect de la législation en vigueur dans les pays où se trouvent les activités d'enseignement. Les financements de la fondation sont, eux, intégralement transparents. Les fonds dont dont elle disposent sont issus des cotisations des adhérents, de dons de particuliers et de subventions publiques.

Pourquoi établir un centre culturel à Destint ?

Il n'aura échappé à personne que la capitale de l'Antegrad s'inscrit cette décénie dans une ouverture sans précédent sur le monde, et que de nombreux pays y exercent une influence considérable. Par ses liens avec le reste du monde, Destint apparait donc comme coeur économique et culturel de l'Afarée, aussi est-il important de promouvoir la culture Poëtoscovienne dans ces lieux cosmopolites. De plus, la ville abritant une Ambassade Poëtoscovie et ce réciproquement à Hernani-centre, capitale de la Poëtoscovie, cela participe à l'ellaboration d'un lien plus fort entre les deux nations. Enfin, car la Poëtoscovie est renconnue internationalement comme pionnière en matière notamment de littérature, l'installation d'un centre culturel Poëtky Mir ne saurait qu'améliorer le cadre de vie en Antegrad, lui offrant des établissements d'excellence internationaux.

Quel public est visé ?

Bien évidement, les plublics plus jeunes sont les premiers touchés. Ainsi qu'une cité scolaire, le centre culturel Poëtky Mir accueille les jeunes de la maternelle au lycée à la manière de ce qui se fait dans les écoles Poëtoscoviennes. Les programmes enseignés sont transversaux entre ceux en vigueur de Poëtoscovie et ceux de l'Antegrad, permettant donc aux élèves d'avoir un socle de connaissances solides pour aborder des études voire une vie dans n'importe lequel des ces deux pays. Cependant, il n'est à pas oublier que le centre délivre également des cours pour adultes, et qu'il est le foyer d'une vie associative intense. Nous pouvons alors parler de culbs, ensembles des personnes ayant décidé de fonder un groupe dans le centre, et qui se développement sur des thématiques diverses. Ainsi, la fondation accueille à Destint des groupes de philosophie, de littérature, de musique, d'échecs ou encore de cuisine.

Quel est le gros atout apporté par le cente à la ville de Destint ?

Si nous devions citer le plus gros atout apporté à la ville, ce serait sans doute l'immense bibliothèque ouverte gratuitement au public sans considération de nationalité ou d'investissement dans la fondation. Mettant à disposition plusieurs milliers d'ouvrages, parfois d'une rareté sans précédent, et disposant de personnels qualifiés spécialisés dans l'information, la bibliothèque du centre offre à tous les étudiants de Destint un lieu de travail sérieux et en capacité de les documenter sur tout type de sujet.
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IBN KHALIS ABDALMAN

C'est dans l'obscurité la plus totale que résonnent les cris de mort incessants. Ces hommes, qui ont attendu pendant des années leur heure de revenir à la surface, se croyaient des sauveurs. Mais qui sont vraiment les sauveurs ? Qui défend qui, et pourquoi ? La violence a pris le contrôle de la Côte d'Assad. Le lion, endormi depuis des millénaires, s'est enfin éveillé.

Dans une cachette discrète au cœur de la ville, IBN KHALIS ABDALMAN, le redouté chef d'Al-Abur, se retrouve avec deux de ses sous-chefs. Leur réunion est simple : comment se déroulera la suite alors que la police secrète est à leurs trousses, tout comme le gouvernement ? Les assassinats qui s’annoncent ne seront pas aussi marquants que le premier, mais suffiront à resserrer les cœurs. Dans leurs yeux, pas une once de regret ; ils se croient des chevaliers, des élus glorifiant Lykhaon.

Le bal de ces hommes est ouvert par le chef, IBN KHALIS ABDALMAN, reconnaissable à son œil borgne, illuminé par une cicatrice. Sa longue barbe tombante frôle son torse. Il s’adresse aux deux hommes qui ruineront la Côte d’Assad.

IBN KHALIS :
« Assalam Aleykum, mes frères. Nous sommes désormais des fugitifs. Ils ne nous laisseront pas en paix. Chaque mouvement est surveillé. Nous devons être plus malins qu’eux. Proposez, je vous écoute. »

ZALIUS ADAN :
« Nous avons déjà perdu des hommes. Si nous continuons à agir seuls, nous allons tous y passer. Il faut se cacher, au moins jusqu’à ce que les choses se calment. Les hommes commencent à vouloir se rebeller ; certains ont même essayé de fuir. La nourriture commence à manquer. »

IBN KHALIS :
« Tuez tous ceux qui tenteront de fuir, puis éliminez les cinq plus faibles. Ils comprendront. Rester cachés, paralysés par la peur ? Non, nous ne devons pas seulement survivre, nous devons agir. Où sont passés les quinze mudjijan envoyés à Isdam ? Ils ont ôté la vie d’un enfant, et ceux qui ont commis cet acte seront punis de 70 coups de fouet. Les morts doivent être comptabilisés. Les enfants vivront avec les femmes. Les hommes, eux, ne doivent pas survivre. »

BAK-LAFOUCH HIDIN :
« Qui voudrait s’allier avec nous dans cette situation ? Tout le monde craint notre réputation. »

IBN KHALIS :
« Pas tout le monde. J’ai entendu des rumeurs sur un groupe d’Antegrad, Nagar. Ils comprennent la nécessité d’unir nos forces face à la menace commune. Certains d’entre eux nous ont déjà rejoints, sachez-le. Nagar nous portera vers la victoire. »

Les deux sous-chefs échangent des regards incertains, mais IBN KHALIS poursuit, caressant sa barbe.

IBN KHALIS :
« Nous avons besoin d’une alliance stratégique. Si nous parvenons à les convaincre, nous pourrions renverser la situation à notre avantage. Leur influence est considérable, et leur force redoutable. Ils ont des armes, des ressources et une puissance inégalée. »

ZALIUS ADAN :
« Et comment comptes-tu les rencontrer sans attirer l’attention ? »

IBN KHALIS :
« Nous établirons un contact discret. Je vais organiser une rencontre. Ne t’inquiète pas, le chef de Nagar savait déjà que cela arriverait… Je suis sûr qu’il prépare ses hommes. »

BAK-LAFOUCH HIDIN :
« Je comprends, mais cette alliance pourrait aussi être un piège. Qui nous dit qu’après notre ascension, ils ne prendront pas le pouvoir ? D'ailleurs, ils ne sont pas comme nous ; nous voulons libérer Ajara et établir notre régime. »

IBN KHALIS :
« Chaque risque comporte son lot d'incertitudes. Mais rester isolés nous mènera à notre perte. Nous devons avancer, ensemble. Préparez-vous, nous allons contacter Nagar. Le temps presse. En attendant, préparez vos troupes. »

Ainsi, les trois hommes se séparent. L’avenir d’Al-Abur dépend désormais d’une alliance audacieuse avec un groupe d’un autre pays, connu de nombreux États.

Message à Nagar :

« Nagar, l'heure est à l'union. Ensemble, nous sommes invincibles. Votre force combinée avec la nôtre écrasera ceux qui se dressent contre nous. Rejoignez-nous ou soyez balayés. »
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