Posté le : 26 sep. 2025 à 13:44:26
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Stratégie de Campagne pour les Sénatoriales 2017
1. Analyse Stratégique Globale, le Moment Communaliste
Camarades,
Les événements des derniers mois nous imposent une analyse lucide et une stratégie affinée. La présente note fait suite à notre évaluation du 29 mai dernier, qui constatait le succès initial de notre offensive numérique, mais aussi la fragilité de notre implantation matérielle. Aujourd'hui, le paysage politique s'est encore complexifié, offrant à la fois des dangers accrus et des opportunités historiques. L'heure n'est plus à la simple critique ; elle est à la construction consciente et organisée du contre-pouvoir.
Le contexte est marqué par une faillite généralisée des élites. La gauche de gouvernement, incarnée par l'Alliance Sociale et Démocratique, a démontré son impuissance systémique. La loi Latender, initialement porteuse d'une promesse sociale, fut vidée de sa substance par l'aile libérale du FPD avant même de naître, prouvant que l'ASD est un gestionnaire loyal du capitalisme, et non son fossoyeur. La crise du Free Snow a exposé son incapacité à défendre les travailleurs face à l'arrogance du patronat, se contentant de panser les plaies avec l'argent public plutôt que de forcer les exploiteurs à payer. Le départ fracassant du Parti des Ouvriers Libres de la coalition n'est que la confirmation publique de cette fracture idéologique : l'ASD ne peut pas et ne veut pas incarner une rupture.
Face à cela, la droite se déchire dans une agonie spectaculaire. L'Alliance Asfortienne, née des cendres du PUR et du PLD, tente de séduire un centre-droit libéral qui n'existe plus, un fantôme politique incapable de répondre à la colère populaire. Pendant ce temps, l'Union Horvanxienne, sous la férule d'Alfred Eisendorf et de ses soutiens oligarchiques comme Arthur McAubert, s'enferme dans un nationalisme radical. Mais ce patriotisme de façade a été démasqué : leur soutien au régime ethno-nationaliste d'Hotsaline n'est pas une simple affinité idéologique, mais la défense cynique des contrats de charbon de la Northern Mining Alliance. Leur Union Nationale n'est que l'union de leurs profits.
Cette double faillite crée une crise hégémonique profonde. La colère sourde des campagnes, la précarité croissante dans les villes, la marginalisation continue du peuple Hamajak et la corruption endémique des "Dynastic Families" ne trouvent aucune représentation politique crédible. C'est dans cette brèche que nous devons nous engouffrer. Notre offensive numérique, soutenue par nos camarades du Grand Kah, a commencé à fissurer le consensus bourgeois. Nos trois sièges au Sénat, bien que modestes, sont une tribune d'où résonne une voix qui n'avait plus droit de cité. Notre objectif pour 2017 n'est pas de gagner quelques sièges de plus dans une institution corrompue, mais de devenir la force hégémonique de la gauche populaire et radicale, la seule alternative crédible à ce système en décomposition. Les sénatoriales ne sont pas une fin, mais un moyen : celui de transformer la sympathie diffuse en organisation de masse, de passer de la critique virtuelle à la construction patiente, quartier par quartier, usine par usine, de la Westalia communaliste de demain.
2. Objectifs Stratégiques Détaillés pour les Sénatoriales de 2017
Forts de ce constat, nous ne pouvons nous satisfaire d'une simple posture contestataire. La campagne électorale qui s'ouvre doit être l'accélérateur de notre implantation structurelle au sein de la société westalienne. Nos objectifs s'articulent autour d'une double ambition : marquer notre progression électorale pour consolider notre légitimité, tout en utilisant cette séquence politique pour enraciner durablement notre mouvement dans les luttes populaires.
Notre objectif principal est d'affirmer le Rassemblement Communaliste comme une force politique incontournable, une alternative croissante et radicale à la faillite généralisée. Notre participation électorale n'est pas une fin en soi, mais un outil tactique essentiel. Nous viserons les scores les plus élevés possibles dans toutes les circonscriptions où nous serons présents. Chaque voix obtenue est une réfutation de la marginalisation que nos ennemis tentent de nous imposer, une preuve tangible que nos idées anticapitalistes et communalistes trouvent un écho grandissant. Un score national significatif, même sans gain de siège majeur, renforcera notre légitimité et brisera le silence médiatique. Parallèlement, nous devons identifier avec une précision chirurgicale les quelques circonscriptions où un contexte local particulièrement favorable — crise sociale aiguë, divisions profondes des partis bourgeois et sociaux-démocrates, présence significative de populations réceptives comme les Hamajaks ou les travailleurs ruraux précaires — pourrait rendre une victoire possible. La conquête, même d'un seul siège supplémentaire, serait une victoire politique majeure, la preuve de notre capacité à traduire notre influence idéologique en pouvoir institutionnel, si limité soit-il. Ces sièges serviront de tribunes amplifiées pour notre discours de rupture.
Cette campagne sera l'occasion de nous distinguer clairement de l'Alliance Sociale et Démocratique. Nous dénoncerons ses compromissions prévisibles, son incapacité à rompre avec le néolibéralisme qui alimente les courants fascisants et sa dilution constante des revendications populaires. Nous affirmerons le RC comme la seule force portant un projet de transformation réellement populaire. Nous attirerons les électeurs de gauche déçus par la modération de l'ASD, les populations dépolitisées, les minorités de classe et de race. La tribune offerte par la campagne sera utilisée pour populariser nos concepts clés : autogestion communale, solidarité internationaliste, critique radicale de l'impérialisme économique de l'ASEA. Nous rendrons nos idées accessibles et désirables, bien au-delà de nos cercles militants actuels.
Notre second objectif, indissociable du premier, est d'utiliser cette campagne comme catalyseur d'une implantation militante de masse. La visibilité électorale doit être transformée en force organisée. Chaque meeting, chaque distribution de tracts, chaque débat est une occasion de recrutement. L'objectif n'est pas seulement de gagner des voix, mais de gagner des camarades pour les luttes à venir. La dynamique de la campagne servira de levier pour intensifier notre travail de pénétration des structures sociales clés : les syndicats, les associations et les milieux universitaires. Nous y organiserons des débats, diffuserons notre matériel et identifierons les éléments les plus combatifs pour construire des bases solides qui survivront au cycle électoral. Cette mobilisation doit initier ou renforcer la création de comités locaux du RC, de coopératives et de réseaux d'entraide concrets. Ces structures sont l'embryon de la société autogérée que nous voulons construire. Enfin, cette période d'exposition accrue à la surveillance étatique sera l'occasion de former nos militants aux techniques de sécurité et de renforcer notre résilience face à la répression.
En synthèse, les sénatoriales de 2017 sont une bataille tactique dans notre guerre de position. Notre succès ne se mesurera pas seulement au nombre de sièges obtenus, mais surtout à notre capacité à transformer la visibilité électorale en une force militante organisée, prête pour les affrontements futurs.
3. Axe 1 : L'Offensive de Terrain – Conquérir le Cœur du Pays, Ville par Ville
Camarades, le succès relatif de notre offensive numérique a créé un terreau favorable, mais la graine de la révolution ne peut germer que par l'action concrète et l'organisation matérielle. La campagne pour les sénatoriales intermédiaires doit être le catalyseur d'une offensive de terrain sans précédent, visant à transformer notre influence virtuelle en une présence physique, structurée et combattive. Notre stratégie s'articulera autour d'une conquête progressive de l'espace populaire, organisée en trois cercles d'action distincts mais interconnectés.
Le premier cercle concerne nos bastions naissants : les territoires ruraux et les communautés Hamajaks. C'est ici que notre message a trouvé son premier écho, en réponse à des décennies d'abandon et d'oppression. Notre action doit y être consolidée et étendue. Chaque commune rurale, chaque communauté doit voir naître un "Comité de Solidarité" du RC, qui deviendra une institution d'entraide incontournable, une alternative palpable à l'État défaillant. Nous organiserons des "Caravanes de l'Entraide", fournissant un soutien matériel concret — réparation de matériel agricole, aide administrative — tout en politisant les enjeux. Nous impulserons la création de coopératives locales pour briser la tyrannie des intermédiaires comme Astabelagri, en prônant un message clair : "La terre à ceux qui la travaillent, pas aux spéculateurs."
Le deuxième cercle est le champ de bataille principal : les villes intermédiaires, industrielles et ouvrières. C'est ici que nous devons arracher l'hégémonie historique aux sociaux-démocrates de l'USD et aux libéraux du FPD. Notre offensive se traduira par un porte-à-porte massif dans les quartiers ouvriers, l'installation de "Soupes Populaires" devant les usines comme nous l'avons fait à Columbia, et l'organisation d'assemblées de quartier pour discuter des problèmes concrets. Le message y sera direct : "Votre patron vote à droite. Votre gouvernement de 'gauche' le protège. Qui vous défend réellement ? Nous." C'est dans ces villes que nous forgerons les sections syndicales les plus combatives, que nous construirons la conscience de classe qui manque tant à ce pays.
Le troisième cercle est notre cheval de Troie au cœur de la bête capitaliste : les grandes villes de la mégalopole. Si nous ne pouvons y conquérir une majorité, nous devons y cibler les "poches de résistance" : les quartiers populaires, les ghettos Hamajaks, les campus universitaires et les squats. Nous y créerons des "Maisons du Peuple", des espaces autonomes servant de quartier général pour les jeunes militants, les artistes précaires et les chômeurs. Ce sera le laboratoire de nos luttes intersectionnelles, où la critique du capitalisme se mêlera à l'antiracisme, au féminisme et à l'écologie radicale. Notre message y sera simple et puissant : "La richesse de cette ville est produite par votre travail. Il est temps de vous la réapproprier."
Cette offensive de terrain, organisée et disciplinée, est la condition sine qua non de notre succès. Le virtuel a ouvert la brèche ; c'est le terrain qui consolidera la victoire.
4. Axe 2 : La Guerre Culturelle et Numérique – Déconstruire l'Oligarchie, Normaliser la Révolution
Inutile de le rappeler, nos adversaires contrôlent les médias traditionnels, les chaînes de télévision et les journaux qui façonnent la perception d'une majorité silencieuse. Leur pouvoir repose sur la diffusion d'un récit hégémonique qui présente le capitalisme comme naturel, l'oligarchie comme méritante et la contestation comme une déviance. Nous ne gagnerons pas cette guerre sur leur terrain. Notre champ de bataille est Internet, où les hiérarchies sont plus fragiles et où la vérité peut devenir virale. Notre offensive numérique doit être implacable, créative et subversive.
Notre première mission est de détruire l'aura des Dynastic Families. Les Hardenbor, Belagri, McAubert et Akiyama ne doivent plus être perçus comme des capitaines d'industrie, mais comme ce qu'ils sont : une caste parasitaire. Nous allons créer et diffuser massivement des mèmes, des vidéos courtes et des infographies qui exposent la source de leur fortune : l'héritage, l'exploitation et la collusion avec l'État. Nous allons transformer des concepts comme la lutte des classes en un contenu accessible, humoristique et mémétique. Nos phrases chocs doivent inonder les réseaux sociaux. Victor Hardenbor est président du pays ou de son groupe ?, Simeon Belagri vend des supermarchés, pas un avenir. Chaque citoyen doit comprendre que la richesse de ces familles est la cause directe de sa propre précarité.
Nous devons également normaliser notre alternative. L'exemple kah-tanais, bien qu'imparfait et à ne pas copier aveuglément, est notre preuve conceptuelle la plus puissante. Nous diffuserons des vidéos courtes et authentiques montrant des aspects concrets de la vie au Grand Kah : des logements dignes, des soins de santé accessibles, une vie communautaire riche. L'objectif n'est pas de vendre une utopie lointaine, mais de planter une idée simple dans l'esprit des Westaliens : Un autre monde est possible, la preuve : il existe déjà.
L'exemple Icamien, où la gauche de gouvernement fait affaire avec le communalisme de rue telle que la jeune de la commune d'Ibishima, englobant cinquante million de citoyens et ayant commencé à régler les questions de sécurité et de précarité, est potentiellement un outil très utile.
Parallèlement, nous devons mener une guerre de position contre le nationalisme toxique de la droite radicale. L'escalade militaire en Eurysie et l'implication de Teyla aux côtés du régime ethno-nationaliste d'Hotsaline nous offrent une occasion unique. Nous utiliserons les images de ce conflit pour marteler un message pacifiste et anti-impérialiste.Voilà le monde que vous préparent les nationalistes. Voulez-vous que Westalia devienne un nouveau Sterus, une nouvelle Hotsaline ? C'est ici que le lien entre le New Order of Westalia et les intérêts économiques de la NMA devient notre arme la plus dangereuse. Nous allons exposer cette hypocrisie sans relâche. Les patriotes de papier du NOW vendent l'honneur de Westalia et le sang de nos soldats pour le charbon de McAubert. Leur patrie n'est pas le peuple, c'est leur portefeuille. Ainsi de suite.
Enfin, cette guerre culturelle doit être menée en ciblant spécifiquement la jeunesse et les étudiants. Nous créerons des contenus viraux sur leurs plateformes de prédilection et organiserons des débats sur les campus pour lier notre lutte à leurs préoccupations : l'écologie, l'antiracisme, le féminisme. Nous allons bâtir un front de lutte intersectionnel en démontrant que le capitalisme, le patriarcat et le colonialisme sont les têtes d'une seule et même hydre. Notre tâche est de transformer leur anxiété face à l'avenir en une force révolutionnaire organisée. La jeunesse n'est pas seulement l'avenir de la nation ; elle doit être l'avant-garde de sa libération.
5. Axe 3 : L'Entrisme et les Alliances – Unir la Colère, Diviser les Modérés
Notre force ne réside pas seulement dans notre propre organisation, mais dans notre capacité à devenir le pôle magnétique de toutes les contestations, à fédérer les colères éparses et à décomposer les fronts adverses. Cette campagne doit être l'occasion de tisser des alliances tactiques et d'infiltrer les structures où couve le mécontentement, afin de construire l'hégémonie de nos idées au sein même du camp populaire. Notre stratégie se déploie sur un double front : unifier les forces de rupture et fracturer les forces de compromis.
Notre premier objectif est de construire notre hégémonie à gauche. L'Alliance Sociale et Démocratique n'est pas un bloc monolithique. Nous devons y entretenir des relations fraternelles mais critiques. Avec les bases militantes de l'USD, du MSH, du PE et même du POL, nous partagerons les luttes sur le terrain. Nous serons à leurs côtés dans les manifestations, sur les piquets de grève, dans la défense des droits Hamajaks. Nous devons prouver que le RC est l'allié le plus fiable et le plus déterminé dans l'action. Simultanément, nous critiquerons sans relâche la ligne politique de leurs directions, que nous dépeindrons comme timorées, bureaucratiques et compromises avec le système. Le départ du Parti des Ouvriers Libres de l'ASD est une opportunité : nous devons accueillir ses militants et ses sections syndicales les plus combatifs, déçus par l'autoritarisme de John Taranti mais orphelins d'une véritable perspective révolutionnaire. L'objectif est simple : aspirer les forces vives de la gauche radicale et isoler leurs appareils dirigeants.
Parallèlement, nous devons pratiquer un entrisme calculé au sein des structures libérales. L'aile progressiste du Front Populaire et Démocrate est notre cible. Nos militants les plus discrets doivent y infiltrer les cercles de discussion et les sections locales pour y semer le doute, pousser à des positions plus radicales et exacerber les tensions avec l'aile libérale incarnée par Simeon Belagri. Chaque compromis du gouvernement Garandor doit être présenté en interne comme une trahison des idéaux de gauche, afin de créer des fractures et d'attirer à nous les éléments les plus sincères mais désillusionnés.
Enfin, notre rôle est de devenir le carrefour de tous les mouvements sociaux. Le Rassemblement Communaliste doit être le lieu où convergent les luttes syndicales, étudiantes, féministes, écologistes et antiracistes. Nous devons démontrer, par la théorie et par la pratique, que seul le communalisme offre une synthèse cohérente à toutes ces aspirations, en identifiant le capitalisme, le patriarcat et le colonialisme comme les différentes facettes d'un même système d'oppression. En devenant l'épicentre de la contestation, nous ne serons plus un parti parmi d'autres, mais le cœur battant d'un véritable front populaire révolutionnaire. C'est en unifiant la colère que nous parviendrons à diviser et à vaincre les modérés.
6. Calendrier Opérationnel et Moyens – De la Stratégie à l'Action
Les idées, aussi justes soient-elles, ne deviennent une force matérielle qu'à condition d'être organisées. Cette campagne doit être pensée comme offensive planifiée, méthodique et disciplinée. Notre calendrier opérationnel est conçu pour monter en puissance progressivement, culminant au moment décisif du scrutin tout en jetant les bases de la lutte post-électorale.
Phase 1 : Consolidation et Préparation (Mars – Juillet 2017)
Cette phase initiale est cruciale. Elle doit nous permettre de transformer nos structures existantes en machines de guerre électorale et idéologique. Nos tâches immédiates sont la finalisation de la liste de nos candidats et l'élaboration d'un programme clair et percutant. Nos candidats seront des des militants issus des luttes. des agriculteurs du RFU, des ouvriers syndicalistes, des activistes Hamajaks, des leaders de comités de quartier. Leur légitimité ne viendra pas des institutions, mais du terrain. Parallèlement, nous lancerons des campagnes de formation intensive pour tous nos militants : sessions de porte-à-porte, ateliers de communication numérique, formation à la sécurité et à la rhétorique pour les débats publics. Chaque camarade doit devenir un cadre capable de porter notre message avec conviction et efficacité.
Phase 2 : Offensive Générale (Août – Septembre 2017)
C'est le cœur de la bataille. Durant ces deux mois, nous devons atteindre une intensité maximale dans tous nos axes d'action. Le militantisme de terrain sera quotidien : porte-à-porte massif, meetings, et multiplication des soupes populaires. Notre propagande numérique doit saturer les réseaux sociaux avec notre communication virale et nos analyses sur la crise hotsalienne. Le débat télévisé du 14 août sera un moment clé. Le citoyen Ordan y sera le procureur du peuple ! Son rôle sera de démasquer l'hypocrisie de ses adversaires, de lier les politiques de l'ASD à la précarité croissante et d'exposer l'alliance de la droite radicale avec les intérêts des Dynastic Families. Sa prestation devra être percutante, authentique et sans concession.
Phase 3 : Transformation et Bilan (Post-Élections, à partir d'Octobre 2017)
Quel que soit le résultat des urnes, notre travail ne s'arrêtera pas le soir des élections. Cette phase est celle de la transformation de l'élan électoral en organisation permanente. Nous utiliserons l'énergie et les contacts générés par la campagne pour consolider les comités de soutien en structures pérennes d'entraide et de lutte. Chaque sympathisant doit être approché pour devenir un membre actif. Chaque victoire, même symbolique, et chaque défaite seront analysées collectivement pour affiner notre stratégie pour les années à venir. L'objectif est clair, sortir de cette séquence électorale non pas avec quelques sièges de plus, mais avec une armée politique plus grande, plus forte et mieux organisée.
Moyens :
Notre force principale est notre base militante. Nous nous appuierons sur une mobilisation massive de bénévoles. Les fonds du parti seront complétés par un appel aux dons militants, en soulignant que chaque Talir donné est un coup porté à l'oligarchie. Enfin, nous utiliserons avec discernement et discrétion les ressources informationnelles et logistiques fournies par nos camarades internationaux, en les présentant toujours comme un acte de solidarité internationaliste entre mouvements frères.
Camarades, le chemin est long et semé d'embûches. Mais pour la première fois dans l'histoire de la Grande République, une alternative radicale, populaire et organisée est possible. Les mois qui viennent détermineront la possibilité même d'un avenir libéré de l'exploitation et de l'oppression. En avant !