25/09/2017
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Activités étrangères au Gradenbourg - Page 3

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FLAMMES DE PERUN
POURQUOI NOUS COMBATTONS



Logotype des Flammes de Perun


Rasken n'a que mépris pour notre race. Il suffit de constater le sort réservé aux minorités slaves de la région d'Adeon pour comprendre quel est l'avenir qui attend les Hotsaliens qui résident dans les territoires occupés si l'emprise de l'empire sur ces terres se maintient. Ils ont été violemment réprimés dans le sang au cours de ce que les Raskenois appellent leur « seconde guerre civile », un nom qui fait acte de manifeste politique visant à proclamer la totale intégration des Adéonais à la nation raskenoise, mais qui est en fait totalement mensonger. La guerre qui a opposé l'Empire Raskenois à l'Administration Provisoire pour l'Indépendance d'Adéon n'a rien d'une guerre civile. Elle n'est autre qu'une guerre entre deux nations distinctes, deux ethnies, dont l'une lutte encore pour échapper à l'oppression de l'autre. Après avoir vu leur forces militaires anéanties, les Adéonais n'ont plus d'autre alternative que de continuer de vivre sous le joug de Rasken, en subissant les discriminations incessantes et les tentatives d'assimilation forcées de la société raskenoise et du pouvoir impérial.

L'Empire Raskenois n'a pas davantage de considération pour les Hotsaliens que pour les Adéonais. En 1994, Rasken a arraché à l'Hotsaline la plus grande parcelle de territoire que la situation militaire lui permettait, avant de la rattacher à un ensemble informe appelé « Administration Militaire », laquelle rassemble aussi bien des Slaves hotsaliens que des Germains gradenbourgeois, ou des Latins avourgeois. Savoir qui nous sommes ne l'intéresse pas, son unique objectif étant de tous nous intégrer à l'ensemble raskenois pour la gloire et la richesse de celui-ci. Tout comme Rasken n'a rien à faire des Hotsaliens, les prétextes historico-culturels qu'il instrumentalise pour justifier sa légitimité à intervenir au Gradenbourg n'est que poudre aux yeux. Eberstadt n'a rien à faire du sort des Gradenbourgeois. S'ils avaient été un tout autre peuple, Rasken aurait trouvé un autre prétexte pour s'emparer de leurs terres. Nous ne sommes rien d'autre que chiffres à ses yeux.

Du point de vue de l'Empire, la Kresetchnie occupée n'est qu'une gigantesque mine de charbon. La production a explosé depuis l'invasion, l'ennemi cherchant à rentabiliser au maximum son investissement. Pas une année ne passe sans que dans nos montagnes s'ouvre une nouvelle mine ou une nouvelle cimenterie. La présence raskenoise marque notre terre dans sa chair. S'étendant sur des dizaines kilomètres de long, la ligne de fortifications érigée par l'occupant défigure notre pays, comme une longue cicatrice en estafilade sur un visage meurtri. Les montagnes sont les gardiens du temps : elles sont à la fois ce qui reste envers et contre tout, et les témoins de tout ce qui a précédé. Ce sont des lieux sacrés pour nous autres, rodnovériens fidèles aux croyances spirituelles de nos pères. Des lieux sacrés que Rasken profane éhontément, méprisant totalement notre foi en approchant ses troupes et ses usines toujours plus près des sanctuaires sacrés que protègent nos communautés rurales.

Nous ne laisserons pas ainsi notre histoire et notre identité bafoués, nos lieux sacrés profanés et notre foi insultée. Sans cette occupation mortifères, nous n'aurions pas à nous inquiéter des affres du développement de l'industrie. En Hotsaline libre, les communautés rurales telles que les nôtres se multiplient, et sont même soutenues par le gouvernement. Si les choses étaient normales et que nous étions placés sous l'autorité du gouvernement hotsalien, nous voterions certainement pour le parti Renaissance à chaque élection. Ce sera bientôt le cas, lorsque nous aurons pu chasser Rasken et réintégrer nos terres à la République d'Hotsaline. Alors l'État de Réclamation Nationale ne sera plus, et la nation réunifiée aura plus que jamais besoin de nos lumières pour se rappeler d'où elle vient.

Слава Хоцалині ! Слава богам !

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Sénat des 1000 de Velsna


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2 mars 2017
Communiqué: Agitations en marge du scrutin référendaire, rappel à l'encontre des ingérences étrangères


Le Sénat des Mille, le Conseil Communal et le Patrice de Velsna souhaitent faire part aux peuples de Margoulie et du pays gris, de sa réaction quant aux appels du pied de diverses puissances extérieures à la question référendaire du Grandebourg, et son possible rattachement à la Confédération de Kresetchnie.

Par cette déclaration, nous réitérons notre confiance à l'égard de la démarche salutaire et démocratique que constitue la mise en branle du processus d'auto-détermination du peuple du Gradenbourg, et de sa capacité retrouvée à décider de son destin. Ce premier pas vers une forme élevée de liberté est toutefois à tempérer. En effet, nous pensons que la capacité d'un peuple à décider d'un avenir démocratique sera conditionnée au respect des résultats du scrutin, et sa capacité de résistance vis à vis de possibles actes de violence qui rendraient toute cette expérience vaine. Il paraît donc impératif que le déroulé de ce scrutin ne soit guère entaché d'actions de ce type, qui marqueraient l’échec de la seule alternative politique viable: celle de la paix et de la coexistence.

Le Sénat des Mille, par là même, fait savoir que toute tentative d'ingérence étrangère dans le cadre de ce scrutin serait dommageable à un degré similaire, et que ce sont avant tout les gradenbourgeois qui ont leur voix au chapitre, et en aucun cas la Ligue de Velcal, ou même l'Organisation des Nations Démocratiques. A ce titre, toute tentative de déstabilisation de ce processus qui a été si difficile à initier sera vivement condamnée. Ce rappel fait écho aux appels du pied des autorités du Royaume de Teyla, qui insistent pour une prise de parti de la part de la Ligue. Le Sénat des Mille se fait ainsi le rappel qu'il ne s'agit pas du rôle de ce pacte, qui consiste en un accord de défense commun dans l'éventualité d'une attaque militaire, et que l'intervention d'un parti tiers dans un contexte de pacification progressive du débat dû au référendum n'aurait pour effet que de générer davantage de tensions, que ce soit à l'échelle locale ou internationale. La Grande République suivra le choix des gradenbourgeois avant tout, et ne s'appuiera en aucun cas sur son alliance avec la Confédération, ou celle contractée avec l'Empire. Les manœuvres politiciennes et les prises d’intérêt sont à proscrire, et doivent cesser afin que cette situation ne soit bientôt plus qu'un souvenir. La paix est un combat, et ce référendum n'est que le premier d'entre eux.


Par ordre du Gouvernement communal, cette décision entre en application à compter de l'émission de ce décret.


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Sénat des 1000 de Velsna


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11 mars 2017
Communiqué: Annonce des résultats du référendum du Gradenbourg


Nous, ces excellences du Sénat des Mille, du Conseil Communal et du Patriciat de Velsna, reconnaissons par le décret suivant, la validité et la légitimité des résultats du référendum ayant eu lieu dans le territoire de l'Administration du Gradenbourg. Par cet acte historique qui marque la fin prochaine de la tutelle du territoire du Gradenburg par les forces raskenoises, le Sénat et ces excellences adressent leurs félicitations l'ensemble des forces politiques en présence ayant permis la bonne tenue du scrutin, décidé de la manière démocratique, et avec un sérieux que nous reconnaissons comme modèle.

Le Gouvernement communal de la Grande République encourage fortement les gouvernements de l'Empire raskenois et de la Confédération à mettre de ce pas en marche les tractations afin d'assurer la transition de la manière la plus rapide possible, afin qu'aucun désordre ne puisse naître de l'appel d'air de la vacance du pouvoir. Nous, qui sommes les porte-voix l'auguste assemblée, en appelons donc à la bonne volonté de tous les partis, avec l'espoir que de la réintégration de Gradenbourg à la confédération, naisse une entente cordiale. Il est évident dans ces conditions, que celui qui ferait usage d'efforts pour freiner le sens de l'Histoire soit entièrement condamnable, car il éloignerait les peuples raskenois et slaves de la concorde.

Ainsi ce communiqué a été déclamé par le Gouvernement communal de la Grande République et par le Sénat des Mille, ce 20 avril 2017.
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J'ai peur du ciel et de l'Hiver ? J'appelle à l'aide pour filer les Mercenaires !

*Clic, un Générique musical se lance.*





*Clic, le panorama d'un aéroport apparaît en arrière plan avec un fier charter attendant sur le tarmac prêt à décoller, la caméra s'éloigne jusqu'à ce que Kartyovitch apparaisse à l'écran*


Kartyovitch est un spécialiste des aéroports


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BONJOUR ! JE SUIS VLADIMIR KARTYOVITCH ! ET AUJOURD'HUI JE VIENS FAIRE DE LA PREVENTION ! VOUS AVEZ DES PROBLEMES DE LOGISTIQUE ? DES DELAIS NON TENUS POUR PLIER BAGAGES DE LA OU ON NE VEUT PLUS VOUS VOIR ? PAS DE PANIQUE ! IL EXISTE DES SOLUTIONS SIMPLES ET RAPIDES !


De temps en temps lorsque l'on se projette à l'étranger, il arrive qu'on ne soit plus le bienvenue pour X raisons, que ce soit à cause du tir de missile balistique sur les populations innocentes, de la récolte d'impôts et du pillage de ressources un peu trop prononcé ou simplement car le gros Gunther a volé la sucette d'un gamin alors que des touristes tanskiens passaient par là avec leur caméra... BREF.

Vous êtes détesté et honnis ? L'on ne veut plus vous voir même en peinture ? L'on a même organisé un référendum pour vous mettre à la porte ? ET POURTANT.

La logistique c'est compliqué, envahir c'est vite fait bien fait, repartir, c'est une autre paire de manches.

Et en plus vous avez des délais serré ? Mais que diable faire pour être dans les temps je vous le demande ? Après tout si l'on ne se dépêche pas l'on va encore vous accuser d'être un impérialiste de mauvaise foi comme le Churaynn. Et ça, hors de question, c'est mauvais pour les affaires pardi ! Il faut vendre du pétrole !

Pas de panique ! Vous pouvez aisément vous sortir de la panade en appelant à l'aide l'élite des compagnies de transport aérienne ! AIR MIRINE à votre service !

N'attendez plus que l'on vienne vous pilonner dans vos bases ou que l'on traîne votre nom dans la boue pour de la "mauvaise foi supposée", réémigrez immédiatement et à coût réduits pour renvoyer vos gars auprès de leurs femmes et enfants ! Bookez leur donc un vol sur Air Mirine où l'élite des charters et vols à longue comme courte portée se feront un plaisir d'évacuer vos petits bonhommes verts avant que l'ire populaire ne vienne leur reprendre les sucettes souvenirs emportés par Gunther !

Mes détracteurs viennent me chercher au triple galop ? Je book un vol d'Air Mirine et je fais ainsi comme l'Oiseau !


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*Le message de publicité s'arrête, laissant défiler une série de données destinée aux contacts initiaux pour déterminer les besoins éventuels d'un contractant, dépliant les tariffs et possibilités de booking de tickets quand à Air Mirine*
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Le Grand départ


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Enfant saluant les soldats Raskenois passant dans son village

Après plus de 20 ans de présence au Gradenbourg, les troupes raskenoises étaient sur le départ, le référendum ayant scellé leur départ. Cela faisait maintenant trois semaines que le référendum sur l’autodétermination du Gradenbourg avait eu lieu, depuis lors, la valse des camions avait commencé, il faut dire qu’il y avait beaucoup de travail à effectuer. L’intégralité des fortifications de la ligne Oder-Neisse, soit 25 fortifications principales et 75 secondaires, devait être entièrement désarmée, l’objectif étant de ne laisser que la structure en béton. Le désarmement des fortifications commença par le sud du pays avec les fortifications secondaires, les nids de mitrailleuses furent retirés un à un, vinrent ensuite les mortiers, puis les systèmes de communication. Une fois les trois FS (Fortifications Secondaires) totalement désarmées, ce fut au tour des FP (Fortifications Primaires). Dans leur cas, le chantier fut bien plus vaste, les FP agissant comme de petites villes avec plusieurs centaines de soldats vivant dedans. Systèmes informatiques, armement bien plus lourd, dortoirs, espaces pour dormir et bien d’autres, le travail de désarmement des FP est bien plus compliqué que pour les FS, l’entièreté des fortifications devrait être désarmée au mieux le 4 juin 2017. Une fois le matériel démantelé, celui-ci était chargé sur des convois ferroviaires afin d’être, dans un premier temps, convoyé vers le nord puis, dans un second temps, rapatrié à Rasken. Il ne resta des fortifications que des bâtiments vides.

Dans le même temps, les camions-citernes roulaient jour et nuit pour vider les dépôts de carburants militaires et les camions faisaient de même pour les dépôts de munitions. Une fois vidés de leur contenu, c’était au tour des dépôts eux-mêmes d’être démontés. Enfin… cela n’est vrai que pour la partie hotsalienne du Grand Gradenbourg, dans le reste du pays, les choses se passaient différemment : les dépôts de carburant ne furent pas vidés dans leur intégralité et les dépôts de munitions ne furent pas dépossédés de leurs munitions de petit calibre (5,56 et 7,62). Manque de temps ou juste volonté de ne rien laisser aux hotsaliens, personne ne le sait, mais en interne, la marche à suivre est claire : pourquoi laisserions nous du matériel à un pays dont la chef d’état veut ouvertement nous détruire ?.

Cependant, cela n’était que la partie visible des opérations de désarmement menées au sein du Grand Gradenbourg. En effet, de tout le réseau défensif de la ligne Oder-Neisse, il y avait une partie qui relevait du plus haut niveau de secret : les tunnels. Plus de 500 km de tunnels enfouis à plusieurs dizaines de mètres sous la surface parcouraient tout le Gradenbourg, reliant les 25 Fortifications Principales entre elles. Lorsque la question du référendum fut mise sur la table, l’état-major se posa une question : en cas de retour du pays dans la Kresetchnie, que faisons-nous des tunnels ? Plusieurs possibilités furent envisagées. La première étant de ne rien faire et de laisser l’accès aux membres de la confédération, cependant, elle fut vite écartée de par les relations entre l’Hotsaline et Rasken. La deuxième solution envisagée fut de condamner totalement les tunnels pour bloquer tout accès, mais au vu de la quantité de béton nécessaire et du coût que cela aurait représenté, elle ne fut pas retenue. Finalement, il fut décidé d’un compromis : au vu des relations désastreuses entre l’Hotsaline et Rasken, les sections de tunnels présentes en Hotsaline seraient totalement condamnées, quant aux sections gradenbourgeoises, seuls les accès menant aux tunnels seraient condamnés et les entrées dans les bâtiments murées afin de dissimuler leur accès. Ce travail colossal prenait du temps, des quantités faramineuses de béton devaient être convoyées sous terre jusqu’aux zones de pose et, après trois semaines, 80 % du travail avait été réalisé, plus de 160 km de tunnels avaient déjà été condamnés.
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Le Grand départ


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JS-17 Walküre (Jäger Stealth 17 Walküre → Chasseur Furtif 17 Walkyrie) se préparant à décoller de la piste aérienne de Camp Rammstein

Après plusieurs semaines, tous les préparatifs étaient terminés, l’entièreté des dépôts de munitions et de carburant était vide ou presque et ceux présents dans la zone hotsalienne entièrement démontés. Les fortifications, elles, n’étaient plus que des structures en béton entièrement vides où ne subsistait que l’éclairage. À mesure que les travaux de démantèlement et de désarmement progressaient, la garnison raskenoise se réduisit, passant de 20 000 soldats à 15 000 puis à 10 000, aujourd’hui ne restaient plus que les derniers soldats gardant la frontière et ceux présents dans la base de Camp Rammstein, au total, il ne restait plus que 4 000 soldats.

Rasken pliait bagage, mais la garnison de l’Empire Germanique ne représentait pas l’intégralité des soldats présents au sein du Gradenbourg. Durant les années de présence raskenoise avait été mise sur pied l’ADT (Armée de Défense Territoriale). Au moment où Rasken partait, l’ADT n’aurait plus de commandement, ainsi, avant le retrait total des troupes raskenoises, il fut décidé de le transmettre à la général Gradenbourgeoise Verona Seidel promus pour l'occasion, elle même sous les ordre du premier ministre du Gradenbourg qui aurait alors pour tâche de commander l’ADT le temps que celle-ci soit démantelée et/ou intégrée aux nouvelles forces du Gradenbourg post-réintégration.

Il était 8 heures du matin sur la base de Camp Rammstein, les derniers préparatifs ayant été effectués, il ne restait plus qu’aux soldats à évacuer la base. À 10 heures, les deux derniers chasseurs JS-17 Walküre décollèrent de la base pour regagner l’espace aérien raskenois et à 18 heures au soir plus aucun soldat raskenois n’était présent au sein du Gradenbourg. La suite… la suite, elle, était entre les mains de la Kresetchnie.
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LA KRESETCHNIE DE RETOUR À LA MAISON


Convoi kresetchnien investissant les territoires occupés


Au lendemain de l'annonce du retrait des troupes d'occupation raskenoises hors du territoire kresetchnien, l'état-major hotsalien déclenche l'Opération Montagne Blanche visant à reprendre le contrôle des territoires précédemment occupés. Préparé à la suite de l'annonce des résultats du référendum qui avait acté la fin de l'ère d'occupation raskenoise qui avait perduré pendant plus de trois décennies, le plan hotsalien prévoyait un vaste déploiement d'infanterie mobile destiné à prendre rapidement le contrôle des points clés de la Kresetchnie occupée, au premier desquels figuraient les grands axes de communication (en particulier ceux menant à la frontière raskenoise), les bâtiments abritant les principales institutions de feu l'Administration Militaire de Gradenbourg, ainsi que les lignes de fortifications édifiées dans les montagnes par l'occupant, aujourd'hui désarmées.
Opération Montagne Blanche

Forces déployées :
  • 30 000 soldats professionnels
  • 30 000 armes d'infanterie légère de niveau 11
  • 5 000 mitrailleuses lourdes de niveau 7
  • 400 lance-missiles antichar de niveau 4
  • 800 camions de transport de niveau 10
  • 300 véhicules utilitaires de niveau 6
  • 300 véhicules légers tout-terrain de niveau 7
  • 100 camions citerne de niveau 5
  • 20 véhicules de transmission radio de niveau 4
  • 10 véhicules radar de niveau 4

Une fois les principaux objectifs sécurisés, les forces hotsaliennes procèdent à la mise aux arrêts de l'ensemble des magistrats et hauts fonctionnaires du régime de l'Administration Militaire de Gradenbourg, accusés de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Le régime politique établi par l'ancien occupant raskenois dans les territoires occupés est de fait démantelé, et remplacé par une instance provisoire, l'Autorité Provisoire de Réintégration Territoriale (A.P.R.T.), chargée d'assurer l'administration et la bonne gestion des terres anciennement occupées en attendant leur redécoupage selon les frontières précédant l'invasion raskenoise de 1994. Gouvernée par l'ancien transfuge illiréen Elona Maajsk, depuis lors devenu Directeur du bureau des opérations extérieures au sein du Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés de la République d'Hotsaline où il a été hissé au rang de héros national au cours d'une campagne de promotion médiatique rondement menée, l'A.P.R.T. continue de s'appuyer sur les administrations locales et les fonctionnaires existants pour mener à bien les missions de service public, seuls les représentants des hautes instances ayant été mis aux arrêts par les troupes de l'armée hotsalienne. Ces unités demeurent sur place pour assurer le maintien de l'ordre et le soutien aux populations en attendant que la situation soit suffisamment stabilisée pour permettre une pleine réintégration des territoires nationaux des États membres existants (République d'Hotsaline et République de l'Avène Libre), ainsi que le rétablissement de la souveraineté de la République de Gradenbourg dont le gouvernement en exil est censé assurer l'interim en attendant que la conjoncture permette l'organisation de nouvelles élections démocratiques. La question des territoires gradenbourgeois occupés par le Klosterbund de Bergrun reste encore en suspens, et devra être discutée en interne au sein du Conseil des États de la Confédération de Kresetchnie.
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TL1 OU LERMANDIE 1
EDITION EN DIRECTDU 17/06/2017
extrait vidéo diffusé à 20h11

LERMANDIE 1 plateau

Matilde Gerarld: "À présent, les dernières nouvelles concernant la guerre en Eurysie centrale. Nous venons d’apprendre que la Première ministre Elisabeth Miller a tenu une déclaration officielle lors d’une conférence de presse. Elle y condamne fermement le recours à la force armée par les autorités hotsaliennes en réaction au changement de régime en Altrecht. Elle dénonce également le soutien apporté par le Royaume de Teyla aux agresseurs, ainsi que la tentative des autorités teylaises de contraindre la République Impériale de Karty à rejoindre le conflit.
Direction Volkingrad, capitale kartienne. Bonjour Frédéric Lefrançois. Cette tentative de pression exercée par le Royaume de Teyla sur la République Impériale de Karty a-t-elle eu des effets favorables pour le camp hotsalien ?"

Frederic LEFRANCOIS, correspondant à Karty

Frédéric Lefrançois: "Bonjour. Eh bien, c’est tout le contraire. La chancellerie kartienne a catégoriquement rejeté ce qu’elle considère comme une tentative de chantage diplomatique de la part de Teyla, fondée sur une faveur obtenue via une protection liée à des ingérences extérieures.
Par ailleurs, les forces armées hotsaliennes ont lancé des bombardements en Kaulthie, dans des zones frontalières proches de Karty. Cette agression a provoqué une vive réaction de la classe politique kartienne, qui a publiquement dénoncé ce qu’elle qualifie de “stupidité diplomatique” de Teyla.
Je m’appuie notamment sur les propos de Sebastian Okovia, député kartien, qui a dénoncé sans réserve l’hypocrisie du Royaume de Teyla, l’accusant de ne pas assumer ses erreurs en tentant de forcer Karty à s’engager dans un conflit qu’elle n’a ni provoqué ni approuvé."

Matilde Gerarld: "Étant donné que la classe politique kartienne n’a pas validé l’appel à l’aide dans le cadre de l’alliance militaire entre Teyla et Karty, la chancellerie kartienne risque-t-elle une rupture diplomatique avec Teyla ?"

Frédéric Lefrançois: "Selon plusieurs représentants de la chancellerie, la cheffe du gouvernement kartien semble être prête à assumer cette éventualité. Elle estime que Teyla n’a pas compris la posture diplomatique de Karty, fondée sur une indépendance politique exercée dans le respect et la courtoisie envers les États souverains.
Une chose est certaine : le comportement de la diplomatie teylaise, combiné aux bombardements incontrôlés de son allié hotsalien, notamment sur un pays neutre comme la Kaulthie, a gravement entaché sa crédibilité sur la scène internationale."

Matilde Gerarld: "La déclaration des autorités lermandiennes était très attendue à Karty. Comment la chancellerie a-t-elle réagi aux propos de la Première ministre Miller ?"

Frédéric Lefrançois: "Vous savez, Karty n’a pas la réputation d’être un partenaire international facile à manœuvrer. Pourtant, la déclaration de la Première ministre Miller a été accueillie avec respect ici, notamment pour avoir dénoncé le manque de diplomatie du Royaume de Teyla.
Ce qui est assez cocasse, c’est que Teyla avait joué un rôle majeur dans un sommet de négociation diplomatique entre la Lermandie, son alliée Westalia, et la Fédération de Sterus."

Matilde Gerarld: "Frédéric Lefrançois, en direct de Volkingrad. Merci pour tous ces éléments. Julien Gauthier…"

Julien Gauthier: "Avant toute chose, il est essentiel d’évoquer les relations diplomatiques entre le Royaume de Teyla et les Communes Unies du Grand Kah. Ces deux États incarnent des visions politiques radicalement différentes : les Communes du Grand Kah adoptent un régime proche de l’anarchisme, tandis que le Royaume de Teyla repose sur un modèle libéral.
Ce qui semble avoir irrité la diplomatie teylaise, c’est le soutien indirect du Grand Kah à la Principauté de Carnaval, notamment par le biais d’une aide humanitaire. Il est donc plausible que les autorités teylaises aient choisi de soutenir un allié, en l’occurrence Hotsaline, qui rejette fermement le changement de régime en Altrecht.
Cela dit, Teyla semble avoir surestimé sa puissance diplomatique et militaire. Dans ce conflit, elle dispose de peu d’alliés capables de compenser le nombre croissant d’adversaires. D’où la pression exercée sur la chancellerie kartienne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Karty a rappelé une partie de ses forces stationnées en Lermandie afin de renforcer sa propre sécurité."

lemrandie1_carte eurYsie centrale

Julien Gauthier: "Comme vous pouvez le voir sur cette carte, Hotsaline se retrouve géographiquement isolée de son allié teylais, tandis que le camp pro-Altrecht encercle progressivement son territoire. Il ne faut pas oublier que Hotsaline ne partage de frontières qu’avec des États neutres."

Matilde Gerarld: "Et qu’en est-il des nations qui se sont officiellement déclarées neutres ?"

Julien Gauthier: "Outre Karty, déjà mentionnée, Rasken semble déterminée à ne pas s’impliquer dans ce conflit, soutenue dans sa position par une force aérienne et navale velsnienne, notamment issue des unités du Grand Kah.
Par ailleurs, les autorités raskenoises se sont affirmées protectrices des Gradenbourgeois, une population kresetchnienne située au nord de la Kresetchnie, à la frontière avec Rasken, dans ce qui est temporairement appelé l’Administration Provisoire de Réintégration Territoriale."

Lermandie1 Confederation de Kresetchnie

Julien Gauthier: "Pour garantir la sécurité de cette région, Rasken a instauré une “No Fly Zone” dans l’espace aérien gradenbourgeois. Toutefois, qu’ils soutiennent ou non cette mesure, une partie de la population locale se montre très critique à l’égard des actions hotsaliennes, comme en témoigne un article d'un journal local intitulé Le Petit Montagnard, dénonçant la politique de déstabilisation menée dans la région.
Il est également important de rappeler que ce territoire n’est plus occupé par les forces armées raskenoises depuis plusieurs mois, à la suite de négociations entre Rasken et la Confédération de Kresetchnie.
De plus, les autorités teylaises exercent actuellement des pressions sur Rasken dans le but d’étendre cette “No Fly Zone” à l’ensemble du territoire kresetchnien, ce qui reviendrait, de facto, à soutenir le camp hotsalien.
Enfin, un autre acteur mérite d’être mentionné : le Duché de Sylva. Ce pays rejette catégoriquement l’intervention de Velsna, qui prétend défendre l’intégrité territoriale de Rasken sous prétexte de protéger la souveraineté de la Confédération de Kresetchnie, dont Hotsaline est membre.
Autrement dit, la situation est tout bonnement explosive."

Matilde Gerarld: "Et étant donné que Westalia est un partenaire de Teyla dans le domaine de la sécurité maritime, ne risque-t-elle pas d’être appelée à entrer dans le conflit ?"

Julien Gauthier: "Une demande de la diplomatie teylaise est envisageable, mais son acceptation par Westalia me semble peu probable pour plusieurs raisons.
Premièrement, le contexte électoral : les élections législatives auront lieu en septembre prochain, et le gouvernement de gauche actuellement en place est politiquement affaibli. Il serait risqué pour lui d’adopter une posture militariste dans un conflit lointain, surtout provoqué par un allié de Teyla.
Deuxièmement, les relations étroites entre Westalia et les Communes du Grand Kah rendent toute intervention diplomatiquement délicate.
Troisièmement, la République de Lermandie exercera sans doute une pression forte sur Westalia pour qu’elle reste en dehors du conflit, même si je doute que ce soit nécessaire.
Enfin, si Westalia devait s’engager militairement, la destruction de ses forces armées serait presque inévitable, ce qui irait à l’encontre de ses intérêts stratégiques."

Matilde Gerarld: "Un échange très instructif. Merci à Frédéric Lefrançois et à Julien Gauthier, reporter et chroniqueur chez Lermandie 1."


Source: LERMANDIE 1
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