22/12/2016
08:10:54
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Contacter le Ministère des affaires étrangères et du jardin des alligators - Djibril N'Kante - Page 3

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Bureau des Affaires étrangères

Chers homologues,

C'est avec stupéfaction que le gouvernement de Finejouri a appris la triste nouvelle. La mort d'un chef d'état assassinait durant ces fonctions par un de vos missiles. Le Royaume de Finejouri ne tolère strictement pas cet acte de barberie. Nous avons appris la cause du lancement de ce missile mais en aucun cas un chef d'état, la figure d'un éta,t aurait du être la cible d'un acte de revanche. Le Royaume de Finejouri et plus précisément Sa Majesté Louis II à déjà rappellait à votre dictateur comme nous l'appelons l'importance de créer une paix sur notre continent au lieu de cela il n'en fait qu' à sa tête et préfère répondre la terreur et l'effroi sur notre continent l'Afarée. Le Royaume de Finejouri se voulant pacifiste n'aura pas le cran de s'abaisser à votre niveau et à surenchérir le niveau violence qui est déjà très haut mais sachez une chose la violence engendre la violence.

Que la lumière du ciel illumine vos idées sombres,

Mdm Linehart Consseillère des Affaires étrangères au prêt de Sa Majesté Louis II Roi de Finejouri logo affaire étrangère
Luminoion

Fait en date du X, du mois de Y de l'an de grâce 2016 après le Christ,
Au Palatium Soliculum, De par la volonté du Trône Mordoré, Sainte cité de Lykaron,

A l'intention de l'Amiral-Président, Président honoraire de l'Alguarena, Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna, Soleil éternel de la nation, Roi consort de Teyla, Podestat de Léandre, l'Aigle d'Ouwanlinda qui voit au travers des nuages, défenseur des musulmans et des chrétiens d'Afarée, camarade de la victoire afaréenne, président d'Incama-chan, citoyen honoraire de la Sérénissime République d'Achos, Légat honoraire de Rhême, Ateh Olinga.



Salve Legate,

Il n'est pas dans mon habitude de prendre la plume afin de commenter les jeux du cirque s'étalant à l'échelle mondiale, mais certaines occasions appellent à le faire tant elles sont inédites et lourdes d'implications comme de sens. Les affaires du continent entre autres font parties de cette catégorie, et plus encore lorsqu'elles concernent le grand nettoyage de printemps qu'il convient d'effectuer régulièrement en dépit de la fainéantise et de la complaisance endémique qui sévit ci et là et voit naître les plus absurdes hypocrisies.

Après tout ce n'est pas tous les jours que l'on voit la Ligue des Défenseurs extraordinaires des Droits Humains, de la Bienveillance et des Convenances monter un front commun si inédit qu'il aurait fait passer une photographie de l'Optimates Lorenzo serrant la main au Président Alguareno comme une farce de seconde zone. Il est bien connu après tout que les droits et la dignité humaine sont comme les cycles agraires, il y a une saison pour en récolter les bénéfices, et une autre pour la jachère, à ceci près que les priorités fermières de ces messieurs dames ne donnent étonnement que des récoltes viciées. Mais je ne vous apprends là rien du tout. Les guignols qui se prétendent Humanistes continueront leur parade sur le théâtre des marionnettes afin d'essayer de s'offrir une nouvelle réputation aux yeux des idiots et des simples d'esprits, à défaut de pouvoir se réserver une place aux cieux.

Toujours est-il qu'il faut bien que quelqu'un rétablisse l'équilibre.

Aussi je vous adresse mes félicitations pour votre succès militaire éclatant dans votre entreprise de dératisation continentale. Non seulement une vermine a été évincée, dans sa propre demeure qui plus est, mais maintenant toute la colonie de rats panique et se manifeste de tous les côtés, révélant l'envergure de la bête immonde, une authentique chimère composée de corps multiples, l'Hydre aux innombrables têtes qui sur la dépouille d'Amar l'Humaniste en voient repousser d'autres.

C'est dans ces moments là que l'on contemple avec clairvoyance qui sont ses véritables amis, mais surtout ses authentiques ennemis. La bête a été blessée, mise à mal. Elle saigne de sa plaie béante et réagit avec virulence. Elle suinte la peur, et à raison car le nuage soit disant intouchable sur lequel elle résidait n'était qu'une vitre de verre fragile qui a volée en éclat, c'est là finalement la véritablement raison de sa hargne, les morceaux de verre sont toujours plantés dans sa chaire à la vue de tous, et savoir qu'on a pu la blesser ainsi lui est insupportable.

Dans tous les cas, à la fin de la journée, toute cette histoire n'a qu'une finalité certaine. Il y a un ennemi de moins au compteur, et ses alliés se sont dévoilés d'eux même. Libre à vous de décider de la durée du sursis à leur accorder, le moment opportun pour leur sauter à la gorge et décapiter l'Hydre une bonne fois pour toute viendra inéluctablement. Car ce n'est que quand on achève la lignée que le cycle s'arrête réellement et que l'on peut profiter des fruits du calme.

Sur ce, vous trouverez jointe à cette missive la récompense qui sied aux vainqueurs, ou plutôt les récompenses qui sont au nombre de Trois. Une couronne de Laurier pour cercler le front ayant sué sang et eau pour décrocher la victoire, un Aigle à brandir bien haut afin de proclamer sa réussite aux yeux de tous, et un Char pour opérer un triomphe historique en remontant l'avenue du prestige.

Profitez en et amusez vous bien, ces occasions sont rares.

Gloire aux vainqueurs.

Saint-Michel Protège.


Par la Volonté d'Irène IV de la Gens Crysionos,
Impératrice Légitime de Rhême,
Ducatus Lykaronion

Logo Diplomatique
Luminoion

*Clic* Allo ? Le visuel fonctionne ? Casiano bon sang, branchez la prise à droite ! *Clic*


*Le Vice Ministre de la Torre Bianca, Nobello Camberlini retranché derrière des piles de dossiers sur ce qui semble être son bureau apparaît à gauche de l'écran tandis que le Chancelier Lykaronien Severus Sil Volta, enfoncé dans un fauteuil plusieurs feuilles en mains, apparaît sur la droite*

Nobello Camberlini - Salutation excellence Barnabas !

Severus Sil Volta - Ave Minister.

Proclame le Lykaronien en accompagnant les mots d'un geste de la main traditionnel que l'on associe aux saluts de Rhème.

Nobello Camberlini - Nous avons reçu votre message et avons bien pris connaissances de son contenu et des tracas de votre nation que vous y exposez. Le Ministre Derrizio s'excuse d'ailleurs de ne point pouvoir vous adresser une réponse directement mais ce dernier doit s'occuper des Sylvois qui nous ont eux aussi de leur côté contacté pour, nous ne vous le cacherons pas, nous proposer de participer au blocus qu'ils mettent en place à l'heure actuelle devant vos eaux et celles de l'Antegrad. Une manoeuvre visant à leur offrir un semblant de légitimité en y joignant un acteur local, il y a d'ailleurs fort à parier que des offres similaires ont été faites à d'autres pays.

Des informations dont nous disposons à l'heure actuelle, ledit blocus n'impacte en l'état que les livraisons d'armes à destination de votre pays et de l'Antegrad, mais il y a fort à parier au vue des liens entretenus par le Duché et l'Antegrad, que cette situation ne durera potentiellement pas au moins aux dépends de ce dernier. Pour tout ce que l'on en sait, il apparaît que l'objectif à court termes des Sylvois est de gagner du temps afin de s'assurer qu'un nouvel homme fort du Régime puisse prendre ses quartiers et confirme les liens déjà existants. Pour être tout à fait franc, si il ne s'agissait que de Sylva, le statu Quo conviendrais parfaitement. Mais, comme vous l'avez justement mentionné. L'élite de l'humanisme mondial semble aussi de la partie. Ce qui tend à... Poser quelques problèmes. Notamment à nos estimés amis de Lykaron que nous avons jugés pertinent d'intégrer à cette... Conversation.

Severus Sil Volta - L'impératrice a été très claire quand à sa positon et réaffirme son engagement aux côtés de l'Ouwanlinda en ces temps de crise. Nous avons quelques arguments à faire peser dans la Balance afin de répondre à votre requête.


Nobello Camberlini - J'y venais justement. Au delà de l'intérêt de la faveur que vous mentionnez et dont nous prenons note, cela n'irait certainement pas dans les intérêts de notre République, et plus encore moins dans ceux des citoyens en Ouwanlinda Occidental que de laisser leurs voisins avec qui ils coexistent et commercent depuis des années dépérir. En tant que tel, le Gouvernement central de Fortuna doit rester discret sur le sujet, mais les Cortès locaux ont quand à eut tout loisir de décider de leurs affaires localement. Nous avons à ce titre d'ores et déjà contacté les ténors de ces derniers sur place afin qu'ils puissent s'arranger avec vos hommes de confiance lorsque cela sera nécessaire. Ces derniers ont estimés, à juste titre d'après plusieurs de nos conseillers, qu'il était tout à fait possible de passer outre le Blocus Sylvois en camouflant d'éventuelles livraisons ou échanges en utilisant soit directement notre marine marchande comme intermédiaire dans certains cas de par ses passages réguliers dans la région, ou en usant de faux manifestes de trajet, usant de nos ports comme d'une escale en feintant un objectif final au Nazum, laissant de facto à nos collaborateurs locaux le soin d'achever la transaction directement en Ouwanlinda occidental. Il y a aussi la possibilité de faire naviguer vos vendeurs sous faux pavillon, mais cela va de soit que si la supercherie est découverte vous comprendrez que nous n'aurons d'autres choix que de nier toute implication.

Severus Sil Volta - Une autre solution serait de faire entrer toute marchandise concerné par les "sanctions" par voie aérienne. Cela limite certes les quantitées, mais cela est d'autant plus discret et contourne largement le dispositif Sylvois. L'Aristocratie Lykaronienne dispose de nombreux contact dans les Cortès des territoires d'Afarée orientale ainsi que d'appareils aériens parfaitement compétents. Sous réserve d'opérer quelques arrangements, il est parfaitement envisageable de mettre sur place des couloirs aériens dédiés où là encore nous pouvons servir d'intermédiaire, ou simplement permettre des escales dans les aéroports orientaux. Ce serait d'ailleurs l'occasion pour le Légate Ateh et la Basilissa de mettre sur pieds quelques accords commerciaux concrets ainsi que d'accentuer une coopération déjà existante sur d'autres sujets. Gregorios Sil Valden vous passe ses salutations par ailleurs.

Nobello Camberlini - Je me dois aussi de vous prévenir que le Doge va aussi consulter les opinions du Banairah et de l'Althalj sur les évènements récents. C'est une condition sine qua non afin d'offrir une réponse aux Sylvois. Cela va prendre toutefois un certains temps.

Le Vice Ministre opère un clin d'oeil.

Quoi qu'il en soit, nous avons fort à faire chacun de notre côté, nous vous laissons le soin de prendre contact avec les Cortès d'Ouwanlinda occidental afin de coordonner ce qui doit l'être. Ce sera l'occasion de renforcer les liens là aussi. Sur ce, Dame Fortune vous fasse grâce de ses bienfaits.

Severus Sil Volta - De notre côté, nous restons à l'écoute afin de poursuivre les pistes évoquées si celles ci vous conviennent. Sa Majesté Impériale envisage d'ailleurs de dépêcher ce cher Sil Valden en tant qu'émissaire spécial pour l'occasion.
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A l'attention de Son Excellence, Monsieur Ateh Olinga, Amiral-Président, Président honoraire de l'Alguarena, Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna, Soleil éternel de la nation, Roi consort de Teyla, Podestat de Léandre, l'Aigle d'Ouwanlinda qui voit au travers des nuages, défenseur des musulmans et des chrétiens d'Afarée, camarade de la victoire afaréenne, président d'Incama-chan, citoyen honoraire de la Sérénissime République d'Achos, Légat honoraire de Rhême

Monsieur,

C'est avec une grande inquiétude que nous avons appris dans quelle situation se trouvait actuellement votre grande nation. Le blocus effectué par la marine sylvoise nous paraît, qui plus est, déraisonnable, et surtout incompréhensible. Sachez que la Sérénissime République d'Achos est de votre côté, et nous sommes prêts à vous fournir de l'aide humanitaire si vous en avez besoin.
Qui plus est, vous trouverez ci-joint un nouveau kilt fabriqué par les artisans achosien. Nous avons ici essayé de reproduire un motif d'écaille d'aligator en conservant les motifs traditionnels des tartans.

Nous vous communiquons tout notre courage en cette période difficile,
Cordialement

Nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.



Cabinet Consulaire de la Sérénissime République d'Achos
Swyddfa Gonsylaidd Gweriniaeth Serene Achos
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Axis Mundis, le 09 08 2016

A l'attention de... Barnabas, toujours.

Camarade,

Mon cher ami, vous ne me dérangez jamais, et si mon temps n'est hélas pas extensible, il est de mon devoir d'en offrir autant que possible à nos frères et sœurs dans le besoin, et aux camarades défendant l'indépendance des peuples sur les points chauds du conflit contre l'hydre impérialiste.

Rimaurie, Némédie, Slaviensk, Poetoscovie. Voilà un attelage ma foi aussi curieux que détestable. Eh bien si je peux vous parler franchement, ils ne représentent rien, sinon de futurs ruines - les mécanismes de leur défaite sont déjà enclenchés - et quelques mouches que nous chasserons si cela devait s’avérer nécessaire. J'en doute, cependant. J'en doute absolument.

Ce conflit entre vos deux pays a commencé en opposition à votre soutien au camp de la liberté au Gondo. L'Antegrad, sous son nouveau leadership, nous a fait savoir qu'il souhaitait désormais soutenir ce même camp et s'impliquer ouvertement à ses côtés. L'Antegrad pourrait ainsi, grâce au génie tactique de l'Amiral-Président, travailler concrètement à la libération de l'Afarée. Voilà qui tient plutôt de la bonne surprise, n'est-ce pas ?

Nous les avons naturellement poussés dans cette direction, et à se rapprocher encore un peu plus de cette union en se rapprochant du Grand Kah. Oui, la relation virile qui sépare vos deux pays peut générer une certaine acrimonie. Et il va sans dire que certains voudront vous imposer des conditions inacceptables contre une paix que vous avez de toute façon déjà obtenue.

Alors voilà. Je peux vous proposer d'organiser des pour-parler en Sochacia Ustyae Cliar. Ce pays compte dans nos amis, si je dois vous parler franchement. Et si vous proposez notre nom, nous qui travaillons maintenant avec les deux pays en cause et n'avons, contrairement à Sylva, pas pris le parti de l'un contre l'autre, je suis sûr que le pays hôte le jugerait très pertinent et accepterait notre médiation.

Oh bien entendu Axis Mundis ne souhaite pas s'imposer en juge de paix. Mais nous croyons, très sincèrement, à la paix et à la coopération entre les puissances d'Afarée. Cela fera sans doute un peu jaser. Ce n'est rien.

J'ai une autre conviction, pour tout vous dire. Celle que personne ne veut d’une guerre contre nous, et puisque nous n’hésiterons pas à protéger l’Ouwanlinda, cela devrait au moins vous assurer une certaine sérénité le temps que la question de ces médiations soit réglée.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher ministère des affaires étrangère de la république d'Ouwanlinda.

En tant que Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération Centrale d'Antegrad, je tient à vous informez que notre pays accepte.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à qui de droit
Ouwanlinda



Monsieur,

J'exprimerai dans un premier temps la satisfaction du gouvernement sylvois de recevoir votre réponse.

Concernant la raison d'un traitement inégal au niveau du blocus, je suis au regret de vous annoncer que votre observation ne décrit pas la réalité. La proximité économique entre l'Antegrad et le Duché de Sylva n'a pas été un élément important dans la levée du blocus, vos deux nations ayant eu un traitement similaire sur la question. Or, ledit traitement incluait des missives de manière à clarifier la situation, dont l'Antegrad a répondu avec courtoisie et clartés pour apporter les garanties que ne seraient pas répétées les offensives sur le sol de l'Ouwanlinda. Monsieur Ateh n'a pas daigné répondre à cette missive, préférant consacrer son temps à l'expression publique de propos fort peu élogieux à l'égard du Duché de Sylva. De telles déclarations ne sauraient représenter un motif pour lever l'embargo. Au-delà de l'absence de diplomatie permettant une convergence d'intérêts sylvo-ouwanlindais, se manifeste un autre point de blocage : le caractère belliqueux des discours émis par monsieur Ateh va à l'encontre d'une désescalade.

Nous acceptons toutefois de faire confiance à vos déclarations sur l'avancée des choses et l'ouverture d'un dialogue entre son excellence Jakamé Idi Akim et monsieur Ateh Olinga. Le Duché exprime chaleureusement ses plus sincères félicitations pour une telle avancée diplomatique et pacifique. Une levée du blocus ne saura cependant pas se justifier pour autant, selon deux points :
– Considérant qu'une frappe sur un édifice gouvernemental doublé de l'assassinat d'un dirigeant constitue un acte d'escalade et de déstabilisation plus grave qu'une escarmouche ciblée sur une infrastructure uniquement militaire, et qu'une telle frappe à l'encontre de l'appareil de l'État s'inscrirait dans le cadre d'une action précédent guerre totale là où les escarmouches n'engagent pas de fait un tel scénario, nous sommes dans le regret de vous annoncer que l'embargo militaire visant à vous priver des moyens de mener ladite guerre totale et réitération de telles escalades relève d'une certaine légitimité.
– Le Duché de Sylva et les autres participants à l'opération Péla n'ont plus la supervision de ce dossier, qui passe entre les mains d'une coopération afaréenne menée par l'Azur par soucis de respect pour la souveraineté et l'autodétermination des peuples du continent. Cette coopération prend le temps nécessaire pour se dessiner clairement avant de publier le fonctionnement qui sera adopté, une telle entente sur un sujet délicat nécessitant du temps pour être menée à bien de manière pertinente. Nous faisons appel à votre patience le temps que soit affinée le processus.

Le Duché réitère avec conviction ses engagements pour la paix et la stabilité de la région en coopération avec les acteurs locaux.

Veuillez agréer à l'expression de nos cordiales salutations,

Matilde Boisderose
CARNAVALE SALUE LES CARDINAUX D'OUWANLINDA

Prefereto

à propos de l'élection du prochain Pape.

Le trône de Saint Pierre est vacant.
Lorsqu'il était occupé, il l'était pas des incapables et des paresseux, crime capital comme chacun sait.
Où nous ont mené ces décennies d’inaction ?
Nul part !

IL FAUT QUE CELA CHANGE.

Carnavale s'est engagée activement dans une politique de revitalisation de la foi mais elle ne pourra y parvenir pleinement qu'auréolée de la légitimité papale.

Vous pouvez nous offrir ce trône.
Vous pouvez faire entrer la chrétienté dans une nouvelle ère.

Le salue de l'âme n'est pas un vain mot.
Le paradis n'est pas une chimère.

L’Église universelle doit renouer avec sa fonction première : sauver le monde entier par l'évangélisation des peuples !

Les cardinaux d'Ouwanlinda seront-ils un trou ou une pierre pour les fondations de cette nouvelle alliance ?

FULBERTRAND BIENHEUREUX DOIT ÊTRE NOTRE NOUVEAU PAPE
VIVE LE FUTUR PAPE JUSTIN
LE PLUS SAINT DES SAINTS

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Axis Mundis, le 02 09 2016

A l'attention de... Barnabas, toujours.

Excellence, cher Camarade Barnabas,

Nous comprenons parfaitement les préoccupations légitimes de Son Excellence l'Amiral-Président Ateh Olinga quant à sa sécurité personnelle dans le cadre d'une éventuelle rencontre avec les représentants de la Fédération Centrale d'Antegrad. La prudence est de mise dans des circonstances aussi délicates, et l'histoire, hélas, nous a enseigné que les embuscades et les trahisons ne sont pas étrangères aux annales diplomatiques, surtout lorsque les tensions ont été vives. L'idée que vous, cher Ministre du Respect, puissiez mener la délégation ouwanlindaise, accompagné d'un représentant fidèle de l'image de l'Amiral-Président, est une solution pragmatique que nous respectons. Nous espérons seulement qu'elle n'empêchera pas son Excellence de reconnaître, si elle devait avoir lieu, l'amitié naissance de la Fédération Centrale.

En tout cas soyez assuré que le Grand Kah et, nous en sommes convaincus, nos hôtes de l'UC Sochacia, mettront tout en œuvre pour garantir la sécurité et l'intégrité de toutes les délégations présentes. L'essentiel demeure que la voix et les positions de l'Ouwanlinda soient clairement et pleinement représentées. Nous sommes persuadés que votre sagesse et votre expérience sauront porter haut les intérêts de votre nation.

Nous prenons note de votre scepticisme, que nous pouvons qualifier de prudent, quant au revirement de la position anteriène concernant le conflit au Gondo. Il est naturel, après une période d'hostilité, d'accueillir de tels changements avec une certaine réserve. Le Grand Kah, pour sa part, a choisi de prendre au mot les déclarations du nouveau leadership anterienet et d'explorer activement cette nouvelle voie, tout en restant vigilant. Les actes futurs de la Fédération d'Antegrad seront, sans nul doute, le meilleur baromètre de la sincérité de son engagement. Les pourparlers en UC Sochacia offriront précisément une plateforme pour évaluer cette nouvelle posture et pour que l'Ouwanlinda puisse, si elle le juge opportun, sonder les intentions réelles de ses interlocuteurs. Notre rôle, en tant que co-facilitateur, sera de veiller à ce que ces discussions se déroulent dans un cadre transparent et constructif, permettant à chaque partie d'exprimer ses préoccupations et ses attentes.

Concernant l'avancée des travaux de la Commission Kah-tanaise pour l’Approvisionnement en Eau Potable (CKAEP-O), nous sommes ravis d'apprendre l'arrivée à bon port de nos planificateurs. L'engagement de l'Amiral-Président envers l'accès universel et gratuit à l'eau pour le peuple ouwanlindais est un objectif que nous partageons et que nous sommes fiers de soutenir. Soyez assuré, cher Ministre, que nos équipes déploient toute leur expertise et leur énergie pour mener à bien cette mission cruciale. Nous apprécions grandement votre offre de suivi direct et ne manquerons pas de vous solliciter en cas de besoin ou pour vous tenir informé des progrès. La réussite de ce projet sera une victoire pour le peuple ouwanlindais, et une preuve tangible de ce que la coopération fraternelle entre nations peut accomplir.

Très cher Barnabas, nous attendons donc avec optimisme la perspective de ces pourparlers en UC Sochacia. Nous sommes convaincus que, malgré les difficultés et les méfiances légitimes, une voie vers la paix et la collaboration en Afarée est non seulement possible, mais nécessaire. Le Grand Kah se tiendra aux côtés de l'Ouwanlinda et de l'Antegrad pour les aider à emprunter ce chemin.

Que la paix soit avec vous et avec le peuple ouwanlindais.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

Joint à la missive se trouve une "Épée pour la Victoire", joli sabre de cavalerie qui serait sans doute élégant si on avait pas pris soin de le plaqué d'argent et d'y incruster de pierres précieuses dans un style manifestement kitsch mais indubitablement stylé.
banderole

A l'attention de Son Excellence, Monsieur Ateh Olinga, Amiral-Président, Président honoraire de l'Alguarena, Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna, Soleil éternel de la nation, Roi consort de Teyla, Podestat de Léandre, l'Aigle d'Ouwanlinda qui voit au travers des nuages, défenseur des musulmans et des chrétiens d'Afarée, camarade de la victoire afaréenne, président d'Incama-chan, citoyen honoraire de la Sérénissime République d'Achos, Légat honoraire de Rhême

Monsieur,

Nous sommes contents de vous savoir en bonne santé malgré les événements difficiles qui impactent votre nation. Nous sommes également très honorés de la haute estime que vous portez à nos médecins. De ce fait, nous vous enverrons dans les plus brefs délais l'un de nos meilleurs généralistes afin qu'il puisse assurer le maintien de votre santé digne de celle d'un alligator, qui, comme vous le savez sûrement, font partie des animaux avec le meilleur système immunitaire.

Nous tenons également à vous communiquer notre disponibilité à venir apporter notre soutien humanitaire contre le blocus que votre pays est actuellement en train de subir.

Dans l'attente de votre réponse,
Nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.



Cabinet Consulaire de la Sérénissime République d'Achos
Swyddfa Gonsylaidd Gweriniaeth Serene Achos
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Les Jolis Armoiries de Marcine

Missive à l’adresse de la République d’Ouwalinda.


Son Excellence Aimé Bassé, ministre des affaires étrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine.
A
Son Excellence Barnabas, ministre du respect d’Ateh Olinga, Président honoraire de l'Alguarena, Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna, Soleil éternel de la nation, Roi consort de Teyla, Podestat de Léandre, l'Aigle d'Ouwanlinda qui voit au travers des nuages, défenseur des musulmans et des chrétiens d'Afarée, camarade de la victoire afaréenne, président d'Incama-chan, citoyen honoraire de la Sérénissime République d'Achos, Légat honoraire de Rhême et Ami éternel de Marcine.

Excellence,


Nous avons entendu parler de vos brillants exploits contre ce terrible et amoral être qu’était Idi Amar, ce chien isolent et impudent qui a vendu notre génitrice, celle qui nous offrit la vie, la victoire et la dignité ! Celui qui a vendu notre propre mère pour de de pitoyables intérêts superficiels ! Et pourtant, au lieu de vous féliciter pour votre salutaire et humanitaire décision, des agents de l’impérialisme, des sbires du colonialismes et des lâches vous reprochent d’avoir débarrassé la Planète d’un fou dangereux qui ne mérite qu’une chose ; ce qui lui est arrivé… Et les sylvois, toujours en quête d’enfants à violer et de discours moralisateurs à dispenser se précipitèrent pour soutenir ces fameuses victimes de votre geste salvateur. En réclamant, bien entendu des réparations qui ne feraient qu’arranger ses intérêts en fortifiant son animal de compagnie antegrain.  Ce geste ô combien désintéressé, ô combien généreux fut bien entendu accueilli par un tonnerre d’applaudissement en Azur… Qui non contente d’avoir vendu une partie de son territoire national, s’immisça dans les affaires de l’Afarée équatoriale !

Heureusement, les amis de l’Afarée libre, ayant une conscience aigüe du bien et du mal, ne purent rester implacable et impassible, mieux encore, ils se précipitèrent sur l’occasion pour soutenir la vraie victime de cette affaire, à savoir l’Ouwalinda. Et de cette manière, il paraît évident à Marcine de soutenir votre état dans cette épreuve que vous subissez, dans ce blocus injustement imposé par la perfide Sylva et qui affame, impitoyable, votre pauvre état. Par conséquent, sachez que Marcine et la Confédération se montreront des plus distantes vis à vis des sanctions imposées par Sylva, nous refuserons de participer directement à cette ingérence qui prends l’air de considérer l’Ouwalinda comme une sous-région coloniale du protectorat antegrain. Mais néanmoins, la pression diplomatique ; l’Azur nous ayant demandé de participer à ce blocus de manière active, nous empêche de refuser et de dénoncer directement cette odieuse pratique.

Ainsi, nous devons jouer un jeu assez ambigu, qui oscillera entre prise de position et accords sous-jacents visant à soutenir discrètement votre cause. Pourtant, hors de question de s’abaisser à affamer votre peuple, nous ouvrirons plusieurs routes commerciales entre nos deux états, notamment les routes terrestres entre Kalindi et la « vraie » Kalindi, qui permettraient d’alimenter les populations ouwalindaises, d’ailleurs, les ports seront aussi ouverts aux vaisseaux kah tanais, qui pourront ainsi continuer leurs activités sur le sol ouwalindais sans pour autant mener à des confrontations avec Sylva. Nous n’avons ainsi qu’un seul objectif, aider et soulager les ouwalindais, et je tiens à rappeler que nous restons prêts à fournir nourriture et aide médical au travers d’une aide généreuse et bénévole.

En revanche, cette aide sera limitée par deux conditions à nos yeux essentielles ; la première étant qu’aucune arme ne sera distribuée au travers de notre ouverture des frontières, et nous refuserons que les « semeurs de morts » puissent être réutiliser en partie à cause de notre aveugle bienveillance. En effet, nous donnons aux azuréens des gages, et par conséquent si nous pouvons briser le blocus en vous envoyant des vivres et en facilitant l’accès de vos frontières aux navires étrangers grâce à nos routes terrestres et à nos ports, nous ne pouvons nous permettre de nous montrer imprudents. De plus, nous souhaitons que vous donnez suite, et que vous vous montrez magnanime avec les antegrains lors de la future conférence organisée par l'U.C Sochacia [information que le Grand Kah nous a communiqué], l’objectif étant bien entendu d’apaiser les tensions, et par conséquent la paix doit être restaurée pour permettre à l’Afarée de mieux respirer. Bien sur, le premier point reste une condition et le second un simple conseil. Que vous êtes libre de rejeter.

Bien cordialement, et dans l’espoir de vous relire.
OUGABOUNGA AMIRAL-PRÉSIDENT

Prefereto

votre impiété nous inquiète mais nous saurons l'oublier.

Ma tante, Pervenche Obéron se réjouit de l'influence que ses frappes chirurgicales ont pu avoir à travers le monde. Elle espère que l'utilisation des missiles se démocratisera, favorisant ainsi la dissuasion balistique, la paix et la fortune de Carnavale.

Qu'est-ce qu'une poignée de missiles pour le salut des âmes de toute l'humanité ? Nous avons un accord, les Industries Obéron vous livreront le matériel dans les plus brefs délais !

Par les pouvoirs qui me sont conférés, moi, Fulbetrand Bienheureux, cardinal de Carnavale, futur Pape Justin 1er, déclare en ce jour que :

CARNAVALE LIVRERA QUELQUES MISSILES BALISTIQUES
A UN SYMPATHIQUE HÉRÉTIQUE

sigle

Ensemble, passons des paroles aux actes

A l'attention de Son Excellence Monsieur le Ministre du Respect, République de l'Ouwanlinda

Que la Paix d'Allâh soit sur vous.

Excellence,

Je tiens à vous remercier pour les paroles positives que vous avez prononcées lors d'une allocution publique récente au sujet de la crise diplomatique ouverte depuis le 27 juin 2016. « La crise voit le bout de son tunnel.» Quelle excellente nouvelle !

Permettez-moi de faire donc un pas vers vous. « Cette situation étrange, je dois moi-même l'admettre, en tant que membre de notre gouvernement, nous ne l'avions pas comprise dans un premier temps », avez-vous déclaré avant d'imputer au Diwan toutes sortes de faits, de méfaits et d'intentions à l'égard de votre pays, déclarations que nous avons déjà pardonnées. L'on m'avait dit que la grandeur d'un peuple se mesurait à son humour. L'Ouwanlinda siège parmi les grands. Résolvons donc cette incompréhension de notre attitude.

Comme vous le savez, la décision de frapper le Président de l'Antegrad est une décision foudroyante. Comme vous pouvez le supposer, l'Azur, soucieux du respect des formes de la diplomatie parce que ces formes préservent une certaine compréhension mutuelle par un langage diplomatique commun, a accueilli cet événement avec indignation. L'Ouwanlinda en a été pleinement informé. Nous avons souhaité que cette brèche soit réparée par des excuses. Mais ceci appartient désormais au dialogue bilatéral entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda.

L'Azur n'a pas d'autre grief à votre égard qu'une profonde inquiétude au sujet des règles et des formes que le gouvernement ouwanlindais s'impose à lui-même. Je laisse toutes les déclarations verbales de côté. Les paroles s'envolent, les mots sont des fleurs éphémères. Cependant les missiles hypersoniques pèsent un peu plus lourd.

Par votre geste, vous avez démontré votre détermination à frapper quiconque, qu'il soit civil, militaire, dirigeant d'un Etat, sans l'avertir, sans vous en soucier de l'impact symbolique et social. On peut apprécier diversement l'aspect moral d'un tel geste. L'Azur en a fait le blâme, considérant que c'est une gifle à l'égard de l'Afarée toute entière. Les amis d'Ateh Olinga ont pu au contraire y voir la démonstration d'une force virile, d'une outrecuidance assumée comme l'appendice d'un courage combatif suprême justifiant l'hyperpersonnification de votre système institutionnel. Mais quel que soit le jugement que l'on porte sur ce geste, c'est un jugement qui appartient à la sphère morale.

Mon intention n'est pas de vous présenter des doléances ou des amertumes, mais de vous exprimer dans des termes clairs la situation actuelle dans sa difficulté et ses possibilités de résolution.

Les paroles s'envolent mais les actes restent. L'acte du 27 juin 2016 a ouvert la voie à sa propre répétition, il débroussaille le chemin vers d'autres gestes armés lâchés hors des clous des formes diplomatiques habituelles. La distance parcourue par le missile Stéphane, et les dégâts occasionnés, démontre une force de frappe indiscutable. L'Azur, au-delà de poser des jugements moraux, se préoccupe de sa sécurité.

La possibilité d'une frappe future de l'Ouwanlinda contre l'Azur, ou tout autre Etat afaréen, n'est donc pas exclue.

L'immobilité du Diwan face à l'émergence d'un acteur à la rhétorique insultante et aux moyens réels de nous agresser n'est pas envisageable, et je vous sais tout à fait réaliste pour le comprendre.

Que faire, donc ?

L'embargo sur les armes envers l'Ouwanlinda vise à solutionner temporairement et partiellement le problème. Il sera levé quand il ne sera plus nécessaire.

L'Azur n'a pourtant pas l'intention de le prolonger indéfiniment et préfère miser sur les voies prometteuses du dialogue dont j'ai rappelé des indices au début de ce propos. Conformément à toutes ses prises de position depuis le début de cette crise et auparavant, l'Azur privilégie à tout moment la diplomatie.

Excellence, j'attire votre attention sur le point central et épineux qui fait toute la douloureuse particularité de notre différend. C'est celui d'une opposition entre des pays qui manifestent pourtant leur attachement à l'unité et à la liberté de leur continent commun. Nous faisons, vous et moi, de l'Afarée une priorité politique. Notre opposition est une plaie ouverte à ce qui devrait être au coeur de notre relation bilatérale. Je gage que vous en conviendrez. La division de l'Afarée est la source de la crise mais sa réconciliation en sera la résolution. C'est pourquoi l'idée de la Pax Afarea est désormais sur la table. Réconciliation des griefs, promesse de non-agression, création d'un cercle diplomatique permanent, et coordination de nos pays pour adresser les véritables problématiques de notre continent en sont les points essentiels. Aucun d'entre eux n'est contraire à l'idéologie de l'Ouwanlinda. Au contraire, il seraient la mise en pratique des discours qu'Opango tient de longue mémoire. Que ce dossier soit ouvert en UC Sochacia ou ailleurs importe peu, nous nous passerons sans regrets de « lauriers de faiseur de paix. » En revanche, qu'il soit ouvert maintenant importe. Cette Pax Afarea constitue la garantie nécessaire à la levée de notre inquiétude qu'un jour prochain l'Ouwanlinda décide de frapper l'un de nos partenaires, ou bien nous-mêmes, ciblant autant des civils que la personne de Son Altesse le Khalife. Equilibrée et basée sur la réciprocité, elle donnera les mêmes gages de sécurité et de confiance au Président Olinga.

Nous ne voyons guère de meilleure proposition pour sortir de la crise, ce qui est notre but. Ma démarche n'a d'ailleurs de sens que si la paix est aussi votre objectif. C'est le pari que je fais, qui est renforcé par les multiples déclarations et l'importance qu'accordent le Président et le peuple ouwanlindais à l'Afarée et à sa liberté, par-dessus toutes les contingences. Ces mots sont solides mais ils ne sont, jusqu'ici, que des mots. Ensemble, passons des paroles aux actes.

Qu'Allâh vous guide.

Avec l’optimisme du travail,
signature
Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
30.09.2016
Sceau Officiel du Ministère Impérial des Affaires Étrangères de la République Impériale Pétroléonienne


Missive à l'intention de l'Amiral-Président Ateh Olinga


Amiral-Président,

Nous vous écrivons aujourd'hui de Notre propre main et souhaitons Nous adressez à vous de chef d'État à chef d'État, car l'ampleur des événements ne saurait autoriser l'emprunt de la voie diplomatique courante.

Alors que la Clovanie, dont Nous avons l'immense honneur d'être l'Empereur, se bat jour après jour sur le sol du Gondo pour l'avènement de la paix dans cette région, il semble irréalisable que certaines nations de ce monde n'aient toujours pas opté pour le bon camp. Certains nous soutiennent dans notre lutte pour la survie de la liberté au Gondo, d'autres se positionnent neutres. Mais il existe une autre espèce d'États, ceux qui font le dangereux pari de s'opposer à la voie du Bien.

Amiral-Président, Nous regrettons sincèrement de constater votre présence à ce chapitre du bestiaire géopolitique d'Afarée. Les missiles dont vous attaquèrent nos positions non loin de Sainte-Loublance ont brisé plus que des machines, ont démoli plus que de simples installations militaires. Votre attaque a fait voler en éclat toutes les formes d'honneur, les codes diplomatiques, les barrières morales qui circonscrivaient jusqu'à vous la pratique de la guerre à une forme de conflit encadré par des règles sacrées.

Votre escarmouche prouve que la lâcheté restera à jamais le remède à la faiblesse. Honteux d'opérer une retraite précipitée du Gondo, vous avez voulu nous infliger un dernier dommage avant de partir. Vous espériez ne pas rentrer bredouille à la maison. Traînant le poids de votre immonde couardise derrière vous, vous formuliez le secret espoir que cet affront resterait impuni.

Mais il est une chose que l'Armée Impériale ne peut pas laisser sali : son honneur.

Ainsi, au nom de la Nation clovanienne outragée, Nous vous déclarons la guerre. Nous exigeons des réparations à la hauteur de l'affront que la Clovanie a subi.


Je vous prie d'agréer à mes moins sincères salutations,

Gloire à l'Empereur,


Sa Seigneurie Impériale Louis Ier,
Empereur de Clovanie.

18/10/2016
Bureau des Affaires étrangères

Chers homologue, par cette missive veuillez voir la parole du dirigeant de l'Antegrad, de l'Azur et du Finejouri.

Comme vous le savez, à la suite du bombardement et de l’assassinat d'Ismael Idi Amar, nos trois États ont pris la décision d’imposer un blocus à votre encontre, mesure que nous avons jugée nécessaire au regard de l’extrême gravité des faits. Cependant, au vu de l’évolution récente de la situation, nous avons estimé que les conditions étaient réunies pour lever ce blocus. Nous réitérons notre proposition d'accord de défense mutuelle afaréenne, en vous proposant de rejoindre le traité ci-dessous qui unit déjà nos trois pays. Ce texte représente à la fois une main tendue et un ultime rempart pour la stabilité de votre État et la sécurité régionale. Les événements dramatiques que traverse votre nation sont et cela est reconnu en grande partie la conséquence directe de décisions politiques passées et présent. Néanmoins, dans un esprit de responsabilité et de solidarité régionale, nous vous offrons aujourd’hui l’opportunité de rejoindre un pacte qui vise à protéger collectivement l’Afarée contre toute agression impérialiste. Si votre objectif demeure, comme vous l'avez affirmé, la défense de la souveraineté afaréenne, alors votre adhésion à cet accord est non seulement attendue, mais essentielle car face à l'agression impérialiste il faut s'unir pour se protéger.


texte du traité
(explications non-incluses dans le texte final souhaité)

Pacte afaréen de sécurité
(le nom du traité est à convenir ensemble)

1. Charte des valeurs afaréennes
Ce premier point du traité vise à exprimer nos valeurs communes qui nous distinguent d'Etats "techniquement situés en Afarée", mais qui n'ont rien d'afaréen, comme Cramoisie, ou d'Etats qui ont des provinces afaréennes en leur sein, mais qui ne sont pas afaréens, comme Fortuna.)
1.1. Les valeurs afaréennes sont les valeurs qui unissent tous les peuples indigènes du continent afaréen, sans distinction d'ethnie, de religion ou d'idéologie politique. Est membre de droit de ce traité tout Etat dont le territoire souverain et la capitale politique, économique et militaire se trouve sur le continent afaréen, dont la langue officielle est une langue afaréenne, et qui a adopté le texte intégral de cette présente charte dans sa loi nationale.
1.2. Les valeurs afaréennes sont les suivantes ; (1) l'esprit de l'unité des peuples du continent et de leur indépendance ; (2) le désir de coopération, de concorde et de paix entre les peuples afaréens ; (3) le respect des spécificités nationales et des croyances religieuses de chaque peuple afaréen représenté par son Etat ; (4) le respect du droit universel des peuples à la prospérité, à la tranquillité et à la justice, en Afarée comme ailleurs ; (5) la consécration du droit souverain et inaliénable des peuples à déterminer la forme de leur existence politique ; (6) le rejet de l'impérialisme et du colonialisme ; (7) la décolonisation pleine et entière et la préservation contre les ingérences extérieures de tout le continent afaréen.

2. Principe de non-agression
Les Etats signataires s'engagent à ne pas recourir à des actions militaires hostiles les uns contre les autres et à privilégier la voie du dialogue, de la négociation et du droit pour régler les différends qui existeraient entre eux sur toutes les questions possibles.

3. Principe de solidarité afaréenne en matière diplomatique et de sécurité
Les Etats signataires s'engagent à se porter diplomatiquement et si nécessaire matériellement assistance en cas d'agression par un Etat extérieur.
(Les modalités de l'aide à apporter sont à débattre dans le Conseil Afaréen de Sécurité.)

4. Conseil Afaréen de Sécurité
Les Etats signataires s'associent en une instance de discussion et de prise de décision au sein du Conseil Afaréen de Sécurité. Cette instance doit être le lieu de l'expression des points de vue pour coordonner l'action des Etats signataires et réviser, s'il y a lieu de le faire, le présent traité. L'Etat coordinateur du C.A.S. veille au bon déroulement des débats et à leur concrétisation.
(C'est un simple groupe de discussion pour définir des positions communes, par exemple des communiqués diplomatiques communs ou des opérations militaires communes. Le coordinateur du CAS est un siège électif ou tournant ; son rôle n'est pas d'être le "chef", mais simplement d'organiser la discussion, de rédiger les textes communs signés par tous, et de s'assurer que les débats se passent bien. Il n'a aucun rôle symbolique distinct.)
L'exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables.
(Le C.A.S. devrait être un groupe le plus large possible, même si certains Etats membres ont des relations compliquées. L'exclusion ne devrait donc pas être trop facile. Il faudrait des circonstances extrêmement grave qui créeraient l'unanimité de tous les autres membres contre lui pour qu'un Etat soit exclu. Comme c'est un Etat afaréen, il faut cependant que son exclusion soit temporaire et conditionnée, pour qu'il puisse réintégrer ensuite le conseil.)



Cordialement,

Représentants de l'Azur, de Finejouri et de l'Antegrade
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