En premier lieu, des collectifs citoyens se sont montés pour identifier les échanges qui se faisaient en Sylva avec BonSecours, que ce soit des produits finis ou composants intégrés dans la pharmaceutie sylvoise. Insuline, Cortisone, Pénicilline et bien d'autres ont été identifiés comme importés en Sylva depuis le Drovolski. Une fois les produits de BonSecours identifiés, c'est sur leurs partenaires en Sylva qu'on se penche, sur les groupes médicaux faisant appel à ces produits, et que se lance la seconde étape de ce processus.
Là, les partenaires identifiés du Drovolski sont alors mis sous pression par ces collectifs de citoyens, qui appellent au boycott et à trouver des alternatives. Quand bien même cela peut avoir un impact sur le prix des produits finis, le soutien assumé envers Carnavale de BonSecours rend impossible une forme de soutiens directe envers cette entreprise (et donc envers Carnavale aussi) en continuant de commercer avec elle. À partir de là, les groupes pharmaceutiques commencent à revoir plus ou moins rapidement leur schéma logistique en fonction des disponibilités des éléments apportés. Certains composés sont assez abondants en termes de fournisseurs, d'autres sont en situation de quasi-monopole par BonSecours. Dans ce cas de figure, les collectifs demandent non pas d'annuler immédiatement les partenariats, mais de mettre en place le nécessaire pour le substituer à l'avenir par une alternative, qu'elle soit souveraine ou par l'intermédiaire d'un autre partenaire.
Notons par ailleurs que si ces processus sont initiés par des collectifs citoyens et que le gouvernement n'a pas officiellement appliqué de sanctions économiques sur BonSecours, les politiciens et membres de la Haute Assemblée ne sont pas pour autant restés silencieux sur la question. Que ce soit par récupération électorale (principalement du côté des soc-dem et parti de centre-droite) ou par véritable volonté de s'inscrire dans un processus punitif envers BonSecours (monarchiste et nationalistes) pour avoir soutenu l'ennemi ultime, ou simplement comme prétexte pour rompre la tolérance unanime envers la politique de Drovolski et commencer à s'attaquer à leurs entreprises aux méthodes douteuses (plutôt du côté communiste ou collectiviste), divers parlementaires se sont impliqués dans cette dynamique. Faisant intervenir leur base militante, ils ont appelé à participer à ces collectifs citoyens pour appliquer une réponse concrète à ce soutien assumé de la part de BonSecours envers une puissance génocidaire.
C'est ainsi que les organismes pharmaceutiques, sous la pression populaire et politique, prépare la rupture progressive de leurs partenariats avec BonSecours : rupture pure et simple d'échanges en cours, non-renouvellement de contrats, fin des achats ou autre. Les partenariats avec ce groupe-là étant moins consolidés que ceux avec le LHV ou CMD, il est plus aisé pour les industriels sylvois d'y mettre un terme sans passer par les protocoles formalisés par le Duché et Drovolski.


