09/05/2018
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Activités étrangères en Drovolski - Page 3

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Perte d'inertie pour BonSecours en Sylva !


Après la publication de communiqués particulièrement orientés contre l'OND et en faveur de Carnavale, d'importantes réactions ont suivi en Sylva. La guerre avec la Principauté est pour rappel devenu le sujet numéro Un, plaçant la ville comme antagoniste ultime et menace absolue, continuant de clamer son développement d'armes de destruction massive toujours plus violentes même après les réactions internationales vis-à-vis de l'holocauste d'Estham. Autant dire qu'après le massacre de deux millions d'individus et les menaces directes contre la population sylvoise, il est acquis pour la population que Carnavale doit être défaite, son complexe militaro-industriel désarmé et ses forces de projection rasées. C'est donc tout naturellement que le discours accusateur de BonSecours et son soutien affiché envers l'ennemi numéro Un du Duché a provoqué une réaction assez rapide en deux étapes.

En premier lieu, des collectifs citoyens se sont montés pour identifier les échanges qui se faisaient en Sylva avec BonSecours, que ce soit des produits finis ou composants intégrés dans la pharmaceutie sylvoise. Insuline, Cortisone, Pénicilline et bien d'autres ont été identifiés comme importés en Sylva depuis le Drovolski. Une fois les produits de BonSecours identifiés, c'est sur leurs partenaires en Sylva qu'on se penche, sur les groupes médicaux faisant appel à ces produits, et que se lance la seconde étape de ce processus.

Là, les partenaires identifiés du Drovolski sont alors mis sous pression par ces collectifs de citoyens, qui appellent au boycott et à trouver des alternatives. Quand bien même cela peut avoir un impact sur le prix des produits finis, le soutien assumé envers Carnavale de BonSecours rend impossible une forme de soutiens directe envers cette entreprise (et donc envers Carnavale aussi) en continuant de commercer avec elle. À partir de là, les groupes pharmaceutiques commencent à revoir plus ou moins rapidement leur schéma logistique en fonction des disponibilités des éléments apportés. Certains composés sont assez abondants en termes de fournisseurs, d'autres sont en situation de quasi-monopole par BonSecours. Dans ce cas de figure, les collectifs demandent non pas d'annuler immédiatement les partenariats, mais de mettre en place le nécessaire pour le substituer à l'avenir par une alternative, qu'elle soit souveraine ou par l'intermédiaire d'un autre partenaire.

Notons par ailleurs que si ces processus sont initiés par des collectifs citoyens et que le gouvernement n'a pas officiellement appliqué de sanctions économiques sur BonSecours, les politiciens et membres de la Haute Assemblée ne sont pas pour autant restés silencieux sur la question. Que ce soit par récupération électorale (principalement du côté des soc-dem et parti de centre-droite) ou par véritable volonté de s'inscrire dans un processus punitif envers BonSecours (monarchiste et nationalistes) pour avoir soutenu l'ennemi ultime, ou simplement comme prétexte pour rompre la tolérance unanime envers la politique de Drovolski et commencer à s'attaquer à leurs entreprises aux méthodes douteuses (plutôt du côté communiste ou collectiviste), divers parlementaires se sont impliqués dans cette dynamique. Faisant intervenir leur base militante, ils ont appelé à participer à ces collectifs citoyens pour appliquer une réponse concrète à ce soutien assumé de la part de BonSecours envers une puissance génocidaire.

C'est ainsi que les organismes pharmaceutiques, sous la pression populaire et politique, prépare la rupture progressive de leurs partenariats avec BonSecours : rupture pure et simple d'échanges en cours, non-renouvellement de contrats, fin des achats ou autre. Les partenariats avec ce groupe-là étant moins consolidés que ceux avec le LHV ou CMD, il est plus aisé pour les industriels sylvois d'y mettre un terme sans passer par les protocoles formalisés par le Duché et Drovolski.
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Publié le 01.03.2018 à 05h47 par Afsa Jellâl, correspondante à Agatharchidès
ALI KAHM ZAFÎR (AZURIUM) DÉBARQUE À MESOLVARDE POUR DE NOUVEAUX DE PARTENARIATS

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Il est onze heures du matin dans la brume poussiéreuse de la capitale de l'Empire du Drovolski. Les projecteurs de la piste font des halos aveuglants dans tout l'aéroport international, comme si l'on était en pleine nuit. En ce mardi, journée de semaine chargée, les industries manufacturières tournent à plein ; les indices de pollution de l'air, les plus élevés au monde, déconseillent aux citoyens de sortir sans protection. Depuis le hall de l'aéroport, entouré d'une nuée de journalistes et d'accompagnateurs du monde économique, Ali Kahm Zafîr pose le pied pour la première fois officiellement sur le territoire drovolskien. « Je suis heureux de rencontrer certains de nos partenaires les plus estimables, et les plus essentiels. » Un assaut de mondanités en bouquets de fleurs artificielles, et des cadeaux d'artisanat azuréens ; après quelques déclarations laconiques et banales en destination de la presse locale, celui qui préside le conglomérat minier azuréen AZURIUM depuis 2014 a ensuite pris la route de son hôtel, en Zone Centrale de la capitale.

Cette visite ne tombe pas par hasard. D'abord, elle est un pas important soulignant le rôle prépondérant de l'Empire constitutionnel et de ses macroentités, dont la Compagnie Minière du Drovolski (CMD) ou la très étendue GKD, sur le secteur extractif et la transformation des produits minéralogiques à des fins industrielles, alimentant un secteur électronique mondial en pleine croissance. « Le Drovolski s'est hissé au premier rang sur la production de dizaines de composantes clés de la technologie moderne », remarque un observateur économique de l'Institut Doimouyé, qui s'appuie sur des données de long terme pour identifier une « stratégie patiente et méthodique », pour « l'implantation et la conquête de marchés extérieurs » dans des secteurs manufacturiers essentiels : traitement industriels des minéraux, micro-électronique, chimie, pharmaceutique...

« Les liens commerciaux avec l'Azur sont récents, mais importants pour les deux partenaires », répond diplomatiquement le service presse de la CMD & SCM, contractuelle d'AZURIUM pour l'exploitation des lanthanides - une espèce de minéraux difficile à raffiner, mais cruciale pour la production de terres rares à destination des fabricants industriels de tous les secteurs. « C'est une relation mutuellement bénéfique. » Par cette filière lanthanide, les producteurs azuréens valorisent ainsi des espèces cruciales pour s'imposer sur les marchés à l'aide des technologies drovolskiennes ; lesquelles renforcent leur prépondérance dans le traitement des minéraux d'AZURIUM. « C'est un partenariat industriel prometteur », veut croire un spécialiste des marchés de minéraux critiques. « Surtout ces dernières années : la demande mondiale suit une croissance à l'exponentielle. »

L'ensemble des analystes fait une observation unanime : les matériaux critiques sont un enjeu stratégique majeur pour les secteurs d'avenir. « Les progrès de l'intelligence artificielle et de la robotique appellent des composantes toujours plus complexes » et accroissent la demande en super-conducteurs, un secteur très gourmand en matériaux critiques ; mais c'est aussi le cas pour « le spatial et l'aéronautique de défense », dont l'importance est mise en exergue par la structuration d'acteurs déterminés à protéger leurs filières et développer leurs capacités. « Tous les pays veulent des satellites », résume un officiel de la défense, « mais encore faut-il pouvoir les acheter, à défaut de les produire. »

« La conquête spatiale sera extrêmement coûteuse » en matières premières et en technologies, avertit un auteur de science-fiction mandaté par l'ASTRA (l'agence spatiale tanskienne). Si des projets de mine extraterrestre existent, comme le « Projet Mars » prudemment envisagé en Afarée comme issue à la crise cramoisiste, ce sera bien sur Terre que l'essentiel des ressources devront être trouvées pour alimenter la fuite en avant technologique qu'est la conquête spatial. « Aucun acteur ne se laissera distancer ; la compétition va être rude, et l'approvisionnement en minéraux va devenir une question vitale pour toutes les grandes puissances. » Un approvisionnement aujourd'hui dominé par les compagnies nationales drovolskiennes.

« AZURIUM se tient disponible » aux sollicitations extérieures, avait rappelé le président du consortium minier avant son départ pour l'Eurysie orientale, à Agatharchidès. « Nous mettrons les investissements dans l'intégration verticale, et déploierons les moyens d'extraire des produits de meilleure qualité industrielle » ; « nous nous préparons à devenir un fournisseur d'ampleur mondiale pour les fabricants de l'industrie électronique. » En Azur, les acteurs miniers représentent un poids économique, mais surtout politique, des plus forts.

« La volonté gouvernementale de sortir du gaz est de plus en plus marquée », observe un chargé d'affaires d'AZURIUM, qui entrevoit « d'énormes potentiels pour la croissance et l'emploi » dans le développement des énergies renouvelables. Les centrales solaires en construction en Azur pourraient bénéficier de la filière locale en silicium, germanium, et gallium notamment, des matériaux critiques pour leur fabrication. « Nous développons des capacités de transformation sur le territoire », rappelle AZURIUM, dont le partenariat avec le géant kah-tanais Saphir Technologies est un levier essentiel pour s'imposer sur le marché. « Il faut rechercher un équilibre entre la souveraineté et la performance », déclare un industriel, qui entrevoit avec scepticisme les déclarations de certains politiques soucieux de limiter les partenariats commerciaux avec l'étranger. « L'Azur ne pourra se développer seul sans des technologies plus avancées importées depuis des acteurs mieux positionnés. »

C'est donc dans ce cadre de perspectives bouillantes pour le secteur minier azuréen que Son Excellence le président Zafîr aborde sa visite au Drovolski. Densifier les partenariats avec les entreprises locales pour exploiter le pyrochlore ou la tantalite, des minerais riches en éléments nécessaires à la confection des aimants notamment, fait partie des objectifs affichés par AZURIUM, en quête de nouveaux contrats avec la CMD & SCM. Par ailleurs, le président Zafîr est également accompagné de la compagnie gouvernementale d'énergie électrique, qui s'intéresse à des coopérations sur le plan nucléaire. « La technologie Ventafalle est parmi les meilleures au monde », explique-t-on en coulisses, « ce qui n'est pas sans rapport avec la volonté du Diwan de décarboner l'énergie en Azur. » Une transition énergétique à haute teneur politique, donc, étant donné la recomposition de l'économie qu'elle impliquerait. Il est bon de rappeler que l'économie azuréenne dépend pour plus de la moitié de son P.I.B. des secteurs primaires et secondaires, avec deux jambes principales ; les hydrocarbures, et le gaz d'une part ; d'autre part, le secteur minier qui est assis sur des gisements considérables, parmi les plus importants de la planète.

« La géologie est le premier facteur de puissance », comme le disait un amateur de tectonique des plaques.

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Oui, ce qu'il s'est passé est aussi subtil que ça !

Cette nuit là, il ne reste que peu de gens à l'atelier de conception, Tattilgat est resté là pour terminer d'analyser des images. Un forage géothermal s'est bouché d'un coup, et l'on cherche à comprendre pourquoi. Possiblement des mouvements de terrain lié à de l'activité volcanique. Ce qui est toutefois un peu étonnant, car l'on est un peu à l'écart des grandes zones d'activité volcanique. C'est pourquoi l'on a décidé de mener ici les expériences d'"extraction d'énergie géothermique diffuse". A l'extérieur, c'est une vallée froide, et la température est de -24 degrés, pas là où l'on poserait de centrale géothermique d'habitude, mais une collaboration entre kharins, icres et shishiran a amené à un des plus gros programmes de recherche géothermique de l'Enclave, visant à pousser la technologie géothermique dans toutes les directions possibles, et notamment, la basse énergie. Tattilgat lui-même, un shu venant de Qikiqtaniitsoq, est venu un peu plus tard pour participer à ce projet prenant de l'ampleur. Même un peu loin des volcans, il y a en théorie moyen de produire de l'électricité, l'on teste les approches. Et, bon, l'on rencontre beaucoup d'imprévus. Tattilgat regarde les capteurs de pressions, a du mal à les lire. Il fatigue, semblerait-il. Il part se chercher un thé, éteint la lumière en attendant, et la pièce est plongée dans l'obscurité, alors qu'à l'extérieur, le vent fait rage, et à la fenêtre, l'on voit, de manière très visible, une tempête de neige. Et puis, quelque chose se connecte. Un voyant s'allume, indiquant que l'antenne pas très loin est en train de transmette de grandes quantités d'informations.

Quand Tattilgat revient, il repère très vite ce voyant à côté de l'ordinateur d'opération de la base, mais ne s'en inquiète pas plus : un labo quelque part dans le monde, probablement dans l'Enclave, récupère probablement des plans, des résultats, ou quoi que ce soit, ils sont en accès libre, il n'y a pas grand chose de confidentiel dans ce labo. C'est tout de suite plus étrange, toutefois, quand il se rends compte que son écran a complètement planté. Et que dessus, s'affiche la notification de l'antivirus indiquant la présence d'une menace. Le labo vient de se faire pirater, et pas de façon discrète. Alors, il appelle l'informaticienne du centre, Berude, qui est encore un peu endormie en répondant, Tattilgat s'en excuse, mais c'est une affaire de piratage. Berude prends une dizaine de minutes à venir, et examine les ordinateurs, pour se rendre compte que rien n'a été affecté, seulement des téraoctets de données et de plans ont été téléchargés du serveur. Quand Tattilgat commence à voir la liste des documents téléchargés, il comprends vite : tout ce qui a trait à la géothermie profonde. Et le plus étrange, c'est que c'était des données en accès libre, il n'y avait absolument pas besoin de pirater le serveur pour les obtenir. Personne ne protégeait ces données précisément parce qu'elles sont là pour être consultées. Le piratage lui-même n'est pas discret du tout, il a été fait sans effacement d'aucune trace, et l'IP remonte... En Eurysie ? Drovolsky ? Qui dans ce pays a été prêt à pirater un laboratoire dans l'Enclave volcanique pour télécharger des plans en accès libre sur la géothermie profonde, sans même chercher à se couvrir ? Berude est perplexe : "alors, je ne suis pas pirate... Je vais poser quelques questions à quelques groupes du coin"
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Service de recensements des réfugiés boryaskan

B.R.U.M.E

Bataillons Révolutionnaires de l’Union des Mouvements pour l’Émancipation


« Nous avons, nous les B.R.U.M.E, depuis notre existence réussi à extraire une bonne poignée de boryaskan oppressé de l’enfer qu’est le régime actuelle. Nous avons perdue la trace de certains et nous appelons les nations qui ont ouvert leurs frontières à nos concitoyens. » Pavel Grævk, représentant des B.R.U.M.E

Si vous recevez cet appel, c’est que vous avez sûrement quelques réfugiés boryaskan sur les 1 004, dans votre territoire. Nous vous demandons de les déclarer, s’il vous plaît. Cela facilitera la résistance. Merci.

➡️Recenser⬅️
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