01/03/2015
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Activités étrangères au Diambée - Page 3

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Azelio était arrivé au port de Kisangani, au Diambée, environ deux mois plus tôt. Depuis, il enchaînait les petits boulots. Porteur sur les quais. Marchand de glaces. Garçon de cuisine dans un restaurant. Et autres jobs mal payés.

Mais Azelio ne courait pas après l’argent. Pourquoi l’aurait-il fait ? Ces boulots n’étaient que des subterfuges. Des camouflages. Un moyen de passer inaperçu, tout en pouvant surveiller les quais toute la journée. Et la nuit, il traînait dans les bars. Dans les bistrots, les coins, et bien, pas très réputés, mal-famés. Il buvait peu, ne consommait pas. Il ne vendait pas non plus, ce n’était pas là son rôle.

Lui, il récoltait. Chaque nuit, c’était la moisson. Moisson d’idées, moisson de ragots. Petits potins, grands secrets, tout y passait. Il récupérait toutes les informations qu’il pouvait trouver. Des fois, elles servaient. D’autres non. Peu lui importait, il était payé à la fin du mois.

Et, quelques fois, on lui demandait de faire passer un message. De façon discrète, subtile. Il ne se battait pas : il récoltait, il distribuait. C’était comme ça que ça fonctionnait. Ce soir-là en faisait partie. Des jours où il devait transmettre un message.

Il s’approcha d’un groupe. Prit un verre, qu’il fit semblant de boire. Il devait rester sobre. Il passa son bras autour des épaules d’un fille, rigola à la blague du mec d’en face. Et puis, lorsque l’un d’entre eux s’écarta du groupe, il sut qu’il avait ferré le poisson. Il s’approcha du type en question, le suivant jusqu’à l’extérieur. Et, dans une ruelle sombre, il lui parla.

« J’ai peut-être de quoi vous aider…
- Grumpf,
grogna l’homme, m’aider pour quoi ?
- Pas t’aider toi. Vous aider vous tous. J’ai de quoi avoir des armes… si ça vous intéresse, évidemment.
- Où ? Comment ? »


Mais Alezio avait disparu sans laisser de réponse. Sa tâche s’arrêtait là. Un petit bout de papier flottait dans l’air tournoyant doucement, avant d’atterrir au pied de l’homme resté planté dans la ruelle. Il se pencha, et le ramassa.

« Qu’est-ce que c’est ? Grogna-t-il. »

Sur le papier se trouvait un symbole, et un numéro de téléphone. Ainsi que la mention « Nous pouvons vous fournir en matériel. Il n’y a qu’à demander. Mais soyez discrets. »

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Appel international au boycott généralisé de l’État du Diambée

Date : 1er mai 2014

Aux nations du monde,

Aux États-membres de la communauté internationale,

Aux peuples désireux de maintenir la paix,

Dans le tumulte de notre époque, où les valeurs humaines sont mises à l’épreuve par des actes d’une cruauté sans précédent, il est de notre devoir sacré de nous lever et de faire entendre notre voix contre l’injustice la plus abjecte. Nous, représentants de la solidarité internationale et défenseurs des droits humains, lançons aujourd'hui un appel unanime, pressant et impératif : un boycott généralisé de l’État du Diambée.

Cette proclamation ne se fait de bon cœur mais elle intervient en réponse aux horreurs indescriptibles perpétrées sous le règne de Moussa Diango, dont les actes de barbarie ont abouti à ce que le monde entier doit désormais reconnaître comme un génocide impitoyable contre la population musulmane du Diambée. La répression systématique, les massacres et les persécutions ethniques ne sont pas seulement des tragédies humaines, elles sont la marque d'une tyrannie qui défie les principes fondamentaux de la civilisation humaine.

Face à cette abomination, nous ne pouvons rester inactifs. Nous ne pouvons permettre que ces crimes soient ignorés ou que leurs auteurs échappent à la justice. Nous devons réagir avec la force et la conviction requises par l'urgence de la situation. Nous, signataires de cet appel, soutenons fermement un boycott complet et rigoureux du Diambée jusqu’à ce que justice soit rendue et que le régime de Moussa Diango soit confronté à la communauté internationale dans un tribunal impartial.

Soyons clairs, cet appel ne vise pas à criminaliser la population Diambéenne mais plutôt à responsabiliser son dirigeant. Le silence devant la tyrannie est complice de l’horreur. Le bruit de la justice est notre seule réponse.
L’inaction face à ce que l’on doit appeler un génocide est un affront aux valeurs universelles de dignité, de justice et d’humanité. Nous demandons que tous les États se joignent à nous dans cet engagement moral et éthique.

Voici les mesures concrètes que nous proposons ce jour :

1- Suspension totale des exportations d’armes : Aucun armement, matériel militaire ou soutien stratégique ne doit être fourni au Diambée. Toute vente d’armes, de munitions, ou d’équipements militaires contribueraient à prolonger le conflit et à intensifier les souffrances des innocents.

2- Interdiction des relations économiques : Les échanges commerciaux, les investissements et les collaborations économiques avec l’État du Diambée doivent être suspendus. Les entreprises et institutions doivent se retirer des accords économiques qui pourraient bénéficier directement au régime en place.

3- Blocage des aides financières : Les aides financières, les prêts et les subventions doivent être interrompus. Aucune assistance monétaire ne doit parvenir à un régime qui utilise ces fonds pour alimenter des opérations de répression et de génocide.

4- Soutien à l’initiative humanitaire de l’UAA : Que la manière choisie soit la bonne ou non, il faut désormais appuyer l’effort humanitaire mené par l’Union des Alliances Africaines (UAA), qui s’efforce d’accueillir les réfugiés musulmans persécutés. L’objectif des nations du monde doit être celui de protéger ceux qui sont en danger de mort pour la seule raison de leur culte.

5- Exiger un tribunal international : La communauté internationale doit œuvrer pour la mise en place d’un tribunal international impartial afin que Moussa Diango et ses complices soient jugés pour leurs crimes contre l’humanité. La justice doit être rendue pour que ce génocide ne demeure pas impuni.

Ensemble, nous pouvons briser les chaînes de l’oppression et ériger des ponts de solidarité au-dessus des ravages de la haine.

Le Diambée, sous la tyrannie de Moussa Diango, est devenu un exemple flagrant de la déshumanisation organisée. En imposant ce boycott, nous affirmons notre volonté collective de défendre les droits fondamentaux de chaque être humain, de préserver la dignité et de promouvoir la justice. Ce geste de solidarité ne doit pas être vu comme une simple mesure économique, mais comme une déclaration ferme contre l’impunité et la barbarie.

Nous appelons toutes les nations, tous les gouvernements, toutes les organisations internationales à se joindre à cette initiative cruciale. En unissant nos forces et en adoptant ces mesures, nous envoyons un message clair : les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis, et la communauté internationale ne fermera pas les yeux sur les atrocités perpétrées.

Nous n’arriverons à rien seuls mais ensemble, tout est possible. Que notre action commune soit le phare dans la nuit noire, la lueur d’espoir pour les victimes, et le prélude à une justice inéluctable.

Que ce boycott généralisé soit un acte de résistance contre l'oppression, un signe de notre solidarité avec les opprimés et un impératif moral pour tous les peuples du monde.

Unissons nous pour faire respecter les valeurs d'humanité et de justice, et pour bâtir un avenir où de telles atrocités ne trouveront plus jamais place.
Pour la justice, pour les droits humains, pour un avenir où l’innocence sera protégée et les tyrans jugés.

Pays signataires à ce jour :

- République d'Eldoria
- Empire de Karty
- République de Finejouri
- Empire pharaonique de Khjemet
- Empire colonial Antérinien
- Méritocratie Impériale Constitutionnelle élective de Valinor
- République Démocratique Fédérative Décaparlementaire Rus've
- Union Confédérale des Peuples de Tcharnovie
- République Démocratique Travienne
- Saint Empire Ambarois
- Royaume constitutionnel du Valkoïnenland
- République Démocratique Parlementaire du Belezov-Kolčovo
- Empire Raskenois
- Confédération royale et septentrionale de Kölisburg
- Territoire externe de Saint Florent d'Antérinie
- République de Kartvélié
- Administration militaire de Gradenburg


Naturellement, nous appelons à l'adhésion de toutes les nations de bonne volonté.
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Discours publiés sur les réseaux sociaux diambéens.

Discours de François Muganabe, député du marquisat du Kalindi à la chambre législative :

Aujourd’hui l’humanité régresse, les grandes avancées qui ont permis la naissance des droits de l’Homme et du citoyen, l’égalité entre êtres humains et la Liberté.
Mais certains états ne respectent pas ces droits fondamentaux, ces bases que l’Humanité a pu acquérir…
En effet il suffit de regarder les informations diambéennes, qui glorifient un génocidaire, un homme qui massacre ses concitoyens et son peuple.
Moussa Diango n’est pas le rustre que les médias se plaisent à dépeindre, non ce monstre est quelqu’un de cruel, de cynique, de rusé et d’impitoyable…
Il se dit représentant du Diambée, non cet homme fait tache dans l’histoire de cette glorieuse nation, il le sait très bien et tente d’abuser des chefs d’État crédules en faisant croire qu’il a le soutien populaire.
Mais non, au contraire le peuple diambéen est opprimé par son régime, enchaîné tel un esclave par son inaction, et cela Diango le sait et il en profite sans aucun scrupule.

Mais cet homme n’est pas qu’un dictateur, c’est aussi un meurtrier, un homme tyrannique qui ne se contente pas de massacrer ces opposants et d’enterrer la démocratie, oh non il assassine et extermine des peuples.
Les musulmans se font massacrer, lui même l’avoue ; ces massacres ne sont pas le fruit de tensions intercommunautaires, malheureusement c’est le seul moyen que cet homme a trouvé pour solidifier son régime, forgé dans le sang, les larmes et la violence.
D’ailleurs ce n’est pas pour rien que la nation Loduarienne ne peut réellement stoppé ces massacres, elle peut toujours arrêter quelques sous-fifres, les fanatiques qui ont été assez bêtes pour s’en vanter mais les hommes qui ont permis ce massacre sans intervenir, les hommes qui ont décidé de ce massacre ne pourront être arrêté, et pourquoi ?
Tout simplement par ce que dans ce cas le Camarade Lorenzo se devra d’arrêter Moussa Diango, le gouvernement de cette junte militaire et une bonne partie de la haute fonction publique, des grands artisans de ce massacre.

Ce monstre vit ces derniers mois de pouvoir, il sait qu’il ne peut influencer l’opinion mondiale, les chefs crédules qui le pensait innocent et qui le prenait pour un amoureux de la paix ouvrent enfin les yeux.
Ils participeront massivement au boycott de son régime et cela il le sait, ainsi il se vengera sur ses sujets qu’il sacrifiera impitoyablement pour sa survie.
Il peut bien organiser des manifestations « populaires », il peut bien brailler « Antérinie tu ne nous brisera pas », il peut bien défier le monde !
Mais en revanche il ne peut pas lutter contre le monde entier, qu’est ce que sont quelques centaines de fanatiques face aux quarante millions d’Antériniens, que peut il faire face à l’Empire de Karty, face à la République Régionalisée d’Eldoria, face à l’Union Économique Eurysienne et face à la Planète ?
Rien, et encore la planète n’est rien face à ses crimes odieux, il s’est fait un ennemi infiniment plus grand, un ennemi immortel ; la Justice, et la Justice le prendra et l’Humanité se devra de le juger quoi qu’il arrive, que les fanatiques du régime le veuille ou non !!
Vive la République du Diambée, vive un Diambée libre et vive un Diambée démocratique et un Diambée humain.




Témoignage d’un survivant du génocide commis par Moussa Diango.

Je m’appelle Mohamed Salumu, j’habitais dans une petite bourgade musulmane à quelques kilomètres de la capitale
Mon village se nommait Arusha, il n’était pas extrêmement peuplé tout au plus quelques centaines de personnes.
J’y vivais avec ma femme et mes deux enfants, nous vivions pauvrement certes mais nous étions heureux.
Jusqu’à ce funeste jour, le Mardi 15 janvier 2014, il faisait assez chaud, le ciel était dégagé et les températures étaient supportable.
La journée commença comme toute les autres, les enfants jouaient dehors dans la sable, les adolescents jouaient au football, les femmes vaquaient à leurs occupations habituelles, faisaient la lessive sur les berges de la rivière, certaines allaitaient des enfants en bas ages et d’autres encore allaient au marché.
Les hommes quant à eux se préparaient pour le travail, certains se préparaient pour aller à l’usine ou bien pour rejoindre les champs.
Après vint le déjeuner, le repas était assez frugale, mais malheureusement cela ne dura pas, je vis plusieurs camions militaires se garer devant la place principale.
Une cinquantaine de soldats sortirent, plusieurs miliciens qui abordaient les brassards des nationalistes chrétiens accompagnaient des soldats de la Junte.
Un sentiment de crainte apparut en moi, je me suis instinctivement caché dans une armoire, mes enfants et ma femme n’eurent pas cette chance…
Je vis les soldats entrer, ils bousculèrent violemment ma femme, un milicien donna un coup de crosse à ma fille et mon fils dut les suivre, puis ils furent séparés, ma fille rejoint sa mère à l’intérieur de la mosquée avec les autres femmes ainsi que les jeunes enfants et les hommes étaient obligés de s’aligner sur trois rangées de vingt personnes.
Puis le carnage commença, la mosquée ou étaient enfermés les femmes et les enfants fut encerclée par des miliciens nationalistes chrétiens qui étaient épaulés par les soldats de Diango.
Plusieurs cocktail Molotov furent lancés à l’intérieur, la fumée commença à s’échapper des rares fenêtres ouvertes, des femmes tentèrent de s’extraire tant bien que mal des dernières ouvertures mais les hommes armés qui entouraient le bâtiment tirèrent impitoyablement, « pan pan, pan pan, pan pan » mais le massacre continua impitoyable ma femme et mes enfants finirent asphyxiés tout comme des connaissances, mes voisines et mes amies.
Les hommes ne purent rien faire, tenus en joue en par les soldats ils durent garder les mains en l’air et les trois rangées d’hommes s’avancèrent contre un mur, « pan pan, pan pan, pan pan » ils tombèrent tels des pierres.
Ce jour ma femme Smana, mon fils Elijah et ma fille Samira furent assassinés, ce jour restera gravé dans ma mémoire et cela ne peut qu’affirmer les tendances génocidaires de ce gouvernement.
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Retrais du bateau militaires

image

Suite à de nombreuses discussions entre le Premier ministre de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad et sont ministre de l'Armée, le bateau envoyé depuis quelque temps dans les eaux du Diambée a dû quitter la République du Diambée pour revenir à la Fédération. Aucune raison n'a été donnée, et ni le chef suprême ni ses ministres n'ont fourni plus d'informations à ce sujet. Le bateau, nommé le Fédéral795 ou F795, devrait bientôt arriver à la Fédération.
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Post annulé (accord passé avec le joueur concerné)
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L'arrivé des soldats anterien dans la nouvelle base au Diambée

Après quelque échange entre les deux pays, l'autorisation à la fédération pour construire une base militaire marine au Diambée à était autorisé par le gouvernement du Diambée. Les 350 soldats et leurs matériels arrivent dans la bases qui arbore le drapeau de la fédération d'Antegrad avec au dessus le drapeau arborant le logo de l'armée du Diambée, cette bases à était nommé la Diämhas (Diamasse en français). Le premier navire cargo contient un missiles sol mer de quatrième génération avec sont lanceurs, ce cargo était escorté par deux patrouilleurs de l'armée et le deuxième apporte le reste du matériels de la bases que voici: deux patrouilleurs de secondes générations, trois hélicoptère d'attaque, 10 transports de groupes blindés de quatrièmes générations, cinq véhicule de combats d'infanteries de seconde générations, trois canons antiaériens mobiles , une fois le matériels de l'armée installé et le missiles mis en sécurité dans un engarres souterrains servant de bunkers. les navires cargos reparti vers la fédérations.
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Le casse du siècle…

Pendant que les marins déchargeaient les marchandises, tandis qu’ils s’hélaient vivement pour réorienter une grue ou prendre des caisses un homme dans un complet noir était en train d’observer discrètement une drôle de marchandise, des marins négligents avaient laissés d’immenses caisses sur un dock…
L’homme se rapprochait insensiblement, il tentait de se frayer un chemin entre les hommes qui déchargeaient des conteneurs et qui en remettaient d’autres, mais néanmoins il savait qu’il devait se montrer prudent, un docker trop bagarreur pourrait mettre sa mission en péril.
Lorsqu’il s’approcha assez près de la caisse il vit un homme, sûrement un sous officier de la marine marchande s’approcher de son but, l’individu au complet noir se dit « Et merde, il doit sûrement préparer cette caisse pour un déplacement » mais au même moment le sous officier grommela d’une voix dure est sèche « Qui est le double abruti qui a eu l’idée de laisser ça ici, si dans une heure rien n’est fait certains risquent de regagner le navire à la nage » .
A ce moment précis notre étrange personnage au complet noir se rapprocha le plus furtivement possible de la caisse, et il n’en crut pas ses yeux et pensa « Quel bande d’idiots, laisser du matériel militaire coûtant une fortune aux yeux de tous est parfaitement irréfléchi... ».

A ce moment il voyait un homme, aux cheveux crépus, mais il ne put l’observer plus longtemps, un appel téléphonique se fit entendre…
Il sortit son portable et dit, « Bonjour, Monsieur Mamadou Signabe de Diambée Export, que puis je pour vous ? »
On lui répondit « J’aimerai savoir si les coucous sont arrivés à destination, au port de Faya, nous essayions de vous contacter depuis au moins deux heures... »
Lorsqu’il vit les deux jeunes marins l’observer d’un peu trop près il dit, « Oui absolument, ma secrétaire m’a appris ce matin que les horloges étaient arrivées » et il raccrocha le plus discrètement possible, au même moment, un homme un uniforme grogna « Eh toi tu fous quoi ici, tu vois pas que c’est interdit aux civils !! »
Son interlocuteur répondit « Excusez moi, je ne l’ai pas vu, avec ces caisses qui encombrent ce quai, je n’ai pas pu le voir... »
Le militaire toujours aussi furieux répondit « Papiers ! », l’homme au complet noir s’exécuta et les présenta, mais le marin n’était pas convaincu et menaca de l’envoyer voir le capitaine si les papiers ne paraissaient pas convaincants, heureusement il fut empêcher par le capitaine lui-même qui hurlait depuis le pont « Ho, on ne te paie pas à faire la discussion avec des civils, dépêche toi de déplacer tout ça ! ».

Pendant ce temps notre mystérieux inconnu s’éclipsa discrètement, tel le vent et en profita pour payer les deux curieux qui avaient vus la scène pour leur silence.
Et il continua son chemin vers un quartier huppé de la ville, il voyait les étalages multicolores des petits boutiquiers et des marchands ambulants en pensant « Combien de ces vendeurs ont participer aux massacres, combien ont spoilés les biens des musulmans qui vivaient ici... »
Puis il arriva devant un cabinet richement doté, on pouvait y lire « Diambée Export » et Mamadou entra sans hésiter à l’intérieur.
Il dit à sa secrétaire « les rumeurs étaient donc vrais, le gouvernement de Diango a volé du materiel Antérinien, il cherhche donc la guerre... »
Et il lui demanda, « Le ministère a bien receptionné la nouvelle j’espère ? » et elle lui répondit par l’affirmative.
Et il dit pour lui même « Quel idée de faire fuiter des informations aussi stratégiques, maintenant la presse antérinienne et les politiciens le sont et les réactions ne vont pas se faire attendre... »
Et il demanda à ce que sa voiture soit prête pour le soir même, il a une affaire importante qui nécessitera les grands moyens laissait il supposer.

Et il arriva un peu tard dans un petit village, au périphéries du port, cette fois ci le soleil était couché mais la chaleur était harassante, Mamadou avait opté pour une tenue discrète et passe partout qui permettrait de passer aisément inaperçu…
Il entra directement dans la maison d’un petit homme, trapu et à tendances épicuriennes, et en saluant l’agent antérinien, le « docteur » eut une moue sévère et lui dit sèchement « T’es fou, maintenant le gouvernement risque de déclencher un nouveau cycle de répression »
Et devant la mine quelque peu surprise du chef d’entreprise le docteur fit « Mon cousin au ministère des affaires étrangères, qui travaille auprès de Sikoya l’a entendu maudire l’Antérinie, car selon le ministre Louis VI a été des plus insolents et provocants, maintenant il espère que Diango trouvera une solution... »
Si le médecin était assez sévère avec les antériniens, il leur était toutefois assez favorable, et haïssait profondément Diango, qu’il accusait à mot couvert de génocider les musulmans diambéens, il l’avait lui-même fait remarquer peu après la proclamation du culte chrétien que cela était le premier pas vers des heures sombres.
Il ne savait pas encore que l’avenir lui aurait tant donné raison, il doutait dorénavant du futur pour le Diambée qui se retrouve de plus en plus isolé et menacé par le reste du monde…
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HISTOIRE


Les massacres ethniques diambéens de 2014 et les conversions au culte caaganiste.

Monument aux morts, répression religieuse et exils sont les maîtres mots de la vie au Diambée.
Les massacres ethniques et pogroms du gouvernement diambéen, dirigés contre les communautés musulmanes de son pays, mêlent un sentiment de crise et d'opportunités pour le caaganisme mandrarikan.


Contexte diambéen

Le Diambée est, en 2014, un régime autoritaire bicaméral dont l’exécutif est assuré par une junte militaire, elle-même représentée dans sa plus haute sphère par le général Moussa Diango. Arrivé au pouvoir en 2011 suite au décès de son paternel, le général Moussa Diango a pour idée de se faire à lui seul l'incarnation d'un régime brutal et vissé sans partage au plus près des institutions diambéennes. Les premières années de son accession au pouvoir, le général Moussa Diango les dédie à la répression des personnalités politiques en présence ainsi qu'à des actions visant à museler les organes de presse indépendants, encore fragiles à l'intérieur du pays. Une opération nécessaire au dictateur, pour venir asseoir son pouvoir sur la région du Diambée.

Son pouvoir consolidé, la presse muette et les représentations politiques locales morcelées, le général Moussa Diango se tourne inlassablement vers les personnalités religieuses du pays, qu'il trouve manifestement dangereuse par leur influence persistante qu'elles nourrissent sur les masses. Avec une majorité de catholiques parmi les populations, le pragmatisme du leader oblige à entretenir une certaine coopération de la part des institutions catholiques diambéennes sous réserve qu'elles renforcent sa légitimité auprès des foules. Un rapport gagnant-gagnant qui place les autresm inorités du pays, en grand danger, considérant les largesses offertes par la junte militaire dans l'affaiblissement des autres cultes.

L'Islam, qui compte parmi les populations diambéennes environ 5 à 10% de fidèles déclarés, devient alors la nouvelle "opposition politique", dans un pays où rien ne peut en l'absence de la junte militaire, interfacer avec les masses et s'accréditer d'une légitimité naturelle. Sous couvert d'une action terroriste bien opportune attribuée aux intégristes religieux et dont l'auteur sera faussement accusé d'être détenteur de la nationalité mandrarikane, la junte militaire de Moussa Diango continue d'exacerber les tensions, incitant le virage militaire de la Mandrarika et de son culte caaganiste.

Quelques mois seulement après un premier attentat à Barzak, un second est intervenu à Faya, que les autorités diambéennes viennent cette fois imputer à des intégristes juifs. Sous un perpétuel registre accusatoire envers les minorités religieuses du pays, le christianisme est déclaré religion d'état au Diambée, n'en finissant plus de marginaliser des pans entiers de la population, partagés entre convictions politiques et religieuses diverses. La différence confessionnelle devient synonyme d'opposition renforcée, et les premières brutalités dirigées contre les communautés musulmanes débutent, largement incitées par l'adoption en grande pompe du christianisme en qualité de religion officielle d'état et une presse acquise au régime dont les chiffres se font chaque jour annonciateurs de nouveaux mensonges, particulièrement celui où il est convenu que 94% de la population diambéenne, soutenait l'usage de balles réelles contre des manifestations religieuses de confession musulmane, dont la communauté représente entre 5 et 10% de la population diambéenne. Des donnés au caractère incongru, qui choquent tout politologue à l'international si ce n'est le gouvernement diambéen lui-même. La chasse aux musulmans diambéens devient alors un quasi sport national, dont aujourd'hui encore le décompte réel des victimes musulmanes de la répression étatique diambéenne et des lynchages publics peine à se faire. Il est acquis à chacun qu'au moins cent milles hommes, femmes et enfants auraient été touchés par une mort violente durant cette période.

Après les protestations internationales, la junte militaire du Diambée tente de mettre les formes, en interdisant l'emploi de balles réelles dans les manifestations de la communauté musulmane. Une pirouette quand l'on sait que sur le fond, les brutalités demeurent, maintenant le citoyen diambéen de confession musulmane sous un statut de citoyen de seconde zone. Les ressortissants diambéens musulmans sont alors contraints à deux scenarii, l'exil ou la mort. En effet, là où les institutions elles-mêmes se sont résolues à ne plus lever la main contre les minorités musulmanes du pays, elles ont par leurs paroles et leurs actes, légitimer une série de persécutions envers ces communautés par le reste de la population, délégant ainsi une "sale besogne" dont la réprimande internationale affectera moins le régime en place, désormais davantage taxé d'incompétence que de barbarie.

Opportunité caaganiste

Dans les circonstances décrites plus hauts, les autres religions font donc la démonstration brutale au Diambée, de leur incapacité à développer une société harmonieuse. Mortes, exilées ou désabusées, les victimes de cette épisode noire de l’histoire du Diambée sont autant de tragédies venant nourrir le récit religieux initié par le culte caaganiste mandrarikan, qui prône l'universalité des individus et la quête d'un surpassement intellectuel et physique de sa condition. En s’étripant sur la base de fondements religieux et politiques, les fidèles des cultes diambéens et les autorités locales font le choix d'aller à contrecourant de la pensée doctrinale caaganiste, renforçant la légitimité de ce dernier auprès des pacifistes de la région diambéenne.

Il faut dire que la paix n'est pas chose aisée au Diambée, et que les foules indistinctement massacrées qu'elles soient armées ou non, rencontrent des difficultés croissantes au quotidien, rendant leur maintien dans le pays de plus en plus inenvisageable. Directement frontalière du Diambée, la Mandrarika pourrait géographiquement constituer une terre d'accueil favorable à l'arrivée de migrants diambéens fuyant répressions politiques et religieuses. Un choix géographique évident, considérant les 300 km de frontières communes qui sont autant d'opportunités de partir et sur lesquels le gouvernement diambéen peut difficilement maintenir une imperméabilité totale.

Outre la considération géographique, la République Sacrée de la Mandrarika incarne également une destination de choix pour les exilés politiques et religieux du Diambée car elle porte des valeurs nouvelles, ostentatoirement inscrites dans la tolérance et de l'amour du prochain : le Caaganisme. Le Caaganisme défend en effet des préceptes qui soulignent l'égalité des uns et des autres non pas par leurs pensées ou par leurs agissements, mais en tant que membre d'appartenance à une race. Dans ces conditions, musulmans, juifs ou simples dissidents politiques diambéens, peuvent allègrement se tourner vers le culte et en formaliser une demande d'asile.

Une opportunité pour les caaganistes de faire indistinctement la démonstration de leur générosité et de leur amour à la face du monde, dans une situation tragique, suivie de près par la scène internationale.

Nourrie par des messages de paix et des appels à la tolérance, la contribution mandrarikane s'est ainsi soldée par la mise en place d'une politique migratoire extraordinaire, destinée à accueillir les populations diambéennes en souffrance à ses frontières, tout en renforçant les unités territoriales qui s'y trouvent, dans l'hypothèse d'un flux de migrants trop important ou d'incursions étrangères, de combattants désireux de poursuivre des exactions de l'autre côté de la frontière, semblables à des chiens de guerre inarrêtables.

Les exactions dirigées contre les populations civiles ne sont pas un fait nouveau au Diambée, considérant le violent passif au Diambée et la précédente guerre civile intervenue vingt ans plus tôt, où les communautés musulmanes paient chèrement leur acoquinement avec la monarchie de l'époque, farouchement opposée au Parti Militaire Nationaliste (PMN) qui installera au pouvoir le père de Moussa Diango, Abdella Diango. Un historique de haine et de violences, qui contraint autant qu'elle motive le culte caaganiste, à faire valoir sa pensée auprès des populations régionales, en vue de consolider sa base de fidèles et d'identifier de nouvelles ramifications possibles.

Intérêts a écrit :
  • Formaliser les migrations diambéennes (essentiellement musulmanes) vers la Mandrarika en 2014.
  • Justifier un évènement-clé dans l'internationalisation de la pensée caaganiste.
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Les poumons qui brûlent.
Les jambes lourdes qui ne trouvent facilement terrain stable.
Le bourdonnement des tempes qui s'intensifie.
Une vision qui se trouble.

Le coeur qui est prêt à jaillir en dehors de la poitrine.

Dévalant en courant une pente, sans prêter garde au danger d'une telle entreprise, elle arracha son pied sur un rocher affleurant. L'herbe sèche, cette paille qui pique et coupe, atteignait les genoux sans encombre et empêchait une visibilité du terrain. La terre sèche soulevée à son passage semblait rester en suspension dans cette atmosphère étouffante.

La sueur coulait le long de son visage et trempait ses vêtements inadaptés à un effort physique aussi extrême.
Ne réussissant que partiellement à garder son équilibre, ses bras croisés, une main au niveau de la poitrine et l'autre sur le ventre, ses yeux affichaient toute l'amplitude de l'horreur.

Au dessus du monticule s'élevaient de lourds nuages noirs à perte de vue.
Le crépitement occasionnel s'inséraient entre les cris des bébés, des enfants et des parents. Les appels à l'aide avec le nom d'Allah, le nom d'Ilah et le nom des prophètes s'étouffaient dans des prières abruptement interrompues.

Le pied blessé, les jambes lacérées par les herbes hautes, elle essaya de ne pas trop serrer son enfant caché sous ses vêtements amples.
Elle ne faisait même pas attention au ballotement que prodiguait cette course effrénée vers les contrées désertiques, loin de ce qui restera la fin d'une vie, la fin de celles de sa famille, aussi brusquement que surgit le vent Sahranne.




Ils légitiment ces exactions. La guerre civile n'a pas encore eu le temps de panser ses plaies que la junte militaire octroie un laisser passer à une population encore meurtrie dans son coeur, dans son âme.
Vous n'avez pas besoin de nous demander quoique ce soit, nous transférerons toutes les informations à notre disposition sur les évènements qui jalonnent le Diambée.
L'horreur existe encore dans ce nouveau siècle et nous sommes trahis par notre propre nation.
Ilahat protège nos âmes et pardonne nos actions.

La communication s'interrompit tandis que l'Euyin obtenait un autre appel des communautés Althaljirs au Diambée.
13
Post supprimé
2479
Appel téléphonique, partie 2/2 du post ci-dessus.

Jolan Sandro : À vrai dire, je ne vois pas à quoi nous servirait un tel traité.
Tsar Stanislas I: Cela nous permettrait de nous engager à respecter la participation commune à l'Opération Paulus ainsi qu'un fondement de notre entente.
Jolan Sandro : Je pense qu'en tant qu'alliés, la confiance doit être la clef de nos relations. Qu'en dites-vous ?
Tsar Stanislas I: Je suis en accord avec cela mais cela n'exclut pas un traité. De plus, ce traité servirait énormément à intégrer d'autres nations à cette opération.
Jolan Sandro : Si vous insistez je signerai vos fichtres papiers, mais ayez conscience qu'un papier ne sert à rien, et que seules les volontés dirigent le monde.
Tsar Stanislas I: Restons courtois chez Tsar. Je vous assure que celà sera utile pour intégrer de futurs pays dans cette opération.
Jolan Sandro : Oh mais je l'ai toujours été, et ne vous ai jamais imposé la moindre paperasse à ce que je sache. Quoi qu'il en soit, je suis heureux de participer à cette opération à laquelle j'apporte plus qu'elle ne saurait m'apporter, tant en soutien moral que de victimes en conscience.
Tsar Stanislas I: En effet, il faut se rappeler que nous devons être soudé face au fascisme et au danger que représente le Diambée. Et si ce traité vous pose problème je vous propose autre chose: Faisons chacun une allocution disant que nous sommes fermement contre le Diambée et ses décisions impardonnables et que, c'est pour cette raison que nous nous sommes alliés.
Jolan Sandro : Le traité comme tel ne me pose pas problème, c'est la manière dont il est amené. Je lirai personnellement ce texte de loi et déciderai si oui ou non celui-ci est conforme à la Constitution de Poëtoscovie, et s'il l'est, s'il est préférable ou non qu'il soit promulgué et entre en application sur le territoire national Poëtoscovien.
Tsar Stanislas I: Une simple allocution ferait l'affaire, nous ne souhaitons qu'un engagement quelconque rien de plus.
Jolan Sandro : Si une allocution suffit, une allocution sera faite.
Tsar Stanislas I: Et cela évitera la paprasse, avez vous des questionnements ou suggestions ?
Jolan Sandro : Je pense, afin d'éviter que les différents services de renseignement des pays impliqués dans cette lutte se gênent mutuellement, que chaque nation ait un objectif géographique défini.
Tsar Stanislas I: Naturellement, je propose que votre nation infiltre la capitale, il me semble que vous avez des agents sur le terrain ? Quant à nous, nous nous occuperons des deux villes les plus à l'Est. Qu'en dites vous ?
Jolan Sandro : Je trouve cela très bien pensé. Les réseaux déjà en place permettront, dans les heures qui arrivent, la mise en place de tout ce qui serait, de près ou de loin, nécessaire pour organiser une résistance jusque dans la capitale ennemie. Si tout cela vous convient sachez que je m'en réjouis. Bonne soirée, je lance dès à présent l'ordre de poursuivre leur mission aux agents que j'ai au Diambée.
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Affiche - Résistance

Le 05/09/2014, les autorités du Diambée trouvèrent çà-et-là, partout dans la capitale, des affiches semblables à celle ci-dessus. On dit même que l'une d'elles aurait été affichée sur les grilles du palais présidentiel.
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Diambée à Kisangani, 04/09/2014 à 8h.
En cette matinée du Jeudi, un nouveau soleil se lève sous l'aube d'une dictature: Le Diambée. Les habitants se réveillent chacun leurs tours, peu à peu, la ville de Kisangani se réveille. Les habitants opprimés ne se sentant plus vraiment chez eux, commencèrent à sortir dehors pour aller effectuer le seul droit qu'il leur rester, travailler. Nonobstant, à la surprise générale, des affiches étaient collées à tous les coins de rues. Aussi inhabituel qu'était cet événement, au début, les habitants crurent en une propagande du régime pour assouvir sa soif de pouvoir insatiable. Cependant, les Diambéens se rendirent très vite compte de la véritable nature de ces affiches: Un acte de Résistance.

Résistance

Les Diambéens, avec une lueur d'espoir, furent rattrapés par la réalité de leur situation. En effet, un groupe de miliciens de l'Armée du Diambée fit son apparition, puis commença à déchirer toutes les affiches et à ordonner à tous le monde d'aller travailler. Les miliciens étaient au nombre de 8 sur une camionnette semi-blindée armée d'une tourelle. Ces "militaires" représentaient parfaitement le Diambée: La terreur.

Miliciens
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POUR UN DEMAIN MEILLEUR LUTTONS CONTRE LA DIAMBÉE AUJOURD'HUI
Sochacia Ustyae Cliar exprime sa profonde préoccupation face aux événements dramatiques qui se passent en Diambée. La situation actuelle, marquée par des violences, l'interdiction du culte islamique et l'esclavage, nécessite une attention immédiate et une réaction appropriée.

L'UC Sochacia tend à protéger ses propres citoyens et, de fait, ne pas contribuer de près ou de loin aux activités de la Diambée. En conséquence, nous décidons d'un accord commun de rappeler nos ambassadeurs qui étaient en Diambée. Ce rappel n'est pas seulement une mesure administrative ; il est également chargé de symbolisme. Il traduit l'inquiétude de Sochacia Ustyae Cliar quant à la situation de la Diambée et au sort de nos amis Dambéens ainsi qu'à nos représentants diplomatiques. La protection de nos diplomates est primordiale pour garantir la liberté d'action et la sécurité dans la poursuite des objectifs diplomatiques
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À supprimer.
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