Posté le : 15 août 2024 à 15:33:07
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Discours publiés sur les réseaux sociaux diambéens.
Discours de François Muganabe, député du marquisat du Kalindi à la chambre législative :
Aujourd’hui l’humanité régresse, les grandes avancées qui ont permis la naissance des droits de l’Homme et du citoyen, l’égalité entre êtres humains et la Liberté.
Mais certains états ne respectent pas ces droits fondamentaux, ces bases que l’Humanité a pu acquérir…
En effet il suffit de regarder les informations diambéennes, qui glorifient un génocidaire, un homme qui massacre ses concitoyens et son peuple.
Moussa Diango n’est pas le rustre que les médias se plaisent à dépeindre, non ce monstre est quelqu’un de cruel, de cynique, de rusé et d’impitoyable…
Il se dit représentant du Diambée, non cet homme fait tache dans l’histoire de cette glorieuse nation, il le sait très bien et tente d’abuser des chefs d’État crédules en faisant croire qu’il a le soutien populaire.
Mais non, au contraire le peuple diambéen est opprimé par son régime, enchaîné tel un esclave par son inaction, et cela Diango le sait et il en profite sans aucun scrupule.
Mais cet homme n’est pas qu’un dictateur, c’est aussi un meurtrier, un homme tyrannique qui ne se contente pas de massacrer ces opposants et d’enterrer la démocratie, oh non il assassine et extermine des peuples.
Les musulmans se font massacrer, lui même l’avoue ; ces massacres ne sont pas le fruit de tensions intercommunautaires, malheureusement c’est le seul moyen que cet homme a trouvé pour solidifier son régime, forgé dans le sang, les larmes et la violence.
D’ailleurs ce n’est pas pour rien que la nation Loduarienne ne peut réellement stoppé ces massacres, elle peut toujours arrêter quelques sous-fifres, les fanatiques qui ont été assez bêtes pour s’en vanter mais les hommes qui ont permis ce massacre sans intervenir, les hommes qui ont décidé de ce massacre ne pourront être arrêté, et pourquoi ?
Tout simplement par ce que dans ce cas le Camarade Lorenzo se devra d’arrêter Moussa Diango, le gouvernement de cette junte militaire et une bonne partie de la haute fonction publique, des grands artisans de ce massacre.
Ce monstre vit ces derniers mois de pouvoir, il sait qu’il ne peut influencer l’opinion mondiale, les chefs crédules qui le pensait innocent et qui le prenait pour un amoureux de la paix ouvrent enfin les yeux.
Ils participeront massivement au boycott de son régime et cela il le sait, ainsi il se vengera sur ses sujets qu’il sacrifiera impitoyablement pour sa survie.
Il peut bien organiser des manifestations « populaires », il peut bien brailler « Antérinie tu ne nous brisera pas », il peut bien défier le monde !
Mais en revanche il ne peut pas lutter contre le monde entier, qu’est ce que sont quelques centaines de fanatiques face aux quarante millions d’Antériniens, que peut il faire face à l’Empire de Karty, face à la République Régionalisée d’Eldoria, face à l’Union Économique Eurysienne et face à la Planète ?
Rien, et encore la planète n’est rien face à ses crimes odieux, il s’est fait un ennemi infiniment plus grand, un ennemi immortel ; la Justice, et la Justice le prendra et l’Humanité se devra de le juger quoi qu’il arrive, que les fanatiques du régime le veuille ou non !!
Vive la République du Diambée, vive un Diambée libre et vive un Diambée démocratique et un Diambée humain.
Témoignage d’un survivant du génocide commis par Moussa Diango.
Je m’appelle Mohamed Salumu, j’habitais dans une petite bourgade musulmane à quelques kilomètres de la capitale
Mon village se nommait Arusha, il n’était pas extrêmement peuplé tout au plus quelques centaines de personnes.
J’y vivais avec ma femme et mes deux enfants, nous vivions pauvrement certes mais nous étions heureux.
Jusqu’à ce funeste jour, le Mardi 15 janvier 2014, il faisait assez chaud, le ciel était dégagé et les températures étaient supportable.
La journée commença comme toute les autres, les enfants jouaient dehors dans la sable, les adolescents jouaient au football, les femmes vaquaient à leurs occupations habituelles, faisaient la lessive sur les berges de la rivière, certaines allaitaient des enfants en bas ages et d’autres encore allaient au marché.
Les hommes quant à eux se préparaient pour le travail, certains se préparaient pour aller à l’usine ou bien pour rejoindre les champs.
Après vint le déjeuner, le repas était assez frugale, mais malheureusement cela ne dura pas, je vis plusieurs camions militaires se garer devant la place principale.
Une cinquantaine de soldats sortirent, plusieurs miliciens qui abordaient les brassards des nationalistes chrétiens accompagnaient des soldats de la Junte.
Un sentiment de crainte apparut en moi, je me suis instinctivement caché dans une armoire, mes enfants et ma femme n’eurent pas cette chance…
Je vis les soldats entrer, ils bousculèrent violemment ma femme, un milicien donna un coup de crosse à ma fille et mon fils dut les suivre, puis ils furent séparés, ma fille rejoint sa mère à l’intérieur de la mosquée avec les autres femmes ainsi que les jeunes enfants et les hommes étaient obligés de s’aligner sur trois rangées de vingt personnes.
Puis le carnage commença, la mosquée ou étaient enfermés les femmes et les enfants fut encerclée par des miliciens nationalistes chrétiens qui étaient épaulés par les soldats de Diango.
Plusieurs cocktail Molotov furent lancés à l’intérieur, la fumée commença à s’échapper des rares fenêtres ouvertes, des femmes tentèrent de s’extraire tant bien que mal des dernières ouvertures mais les hommes armés qui entouraient le bâtiment tirèrent impitoyablement, « pan pan, pan pan, pan pan » mais le massacre continua impitoyable ma femme et mes enfants finirent asphyxiés tout comme des connaissances, mes voisines et mes amies.
Les hommes ne purent rien faire, tenus en joue en par les soldats ils durent garder les mains en l’air et les trois rangées d’hommes s’avancèrent contre un mur, « pan pan, pan pan, pan pan » ils tombèrent tels des pierres.
Ce jour ma femme Smana, mon fils Elijah et ma fille Samira furent assassinés, ce jour restera gravé dans ma mémoire et cela ne peut qu’affirmer les tendances génocidaires de ce gouvernement.