21/08/2014
05:04:03
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale Organisations internationales

ISAKA - Page 3

218
Herwing Darkölr: Bien ! Le vote est désormais clos et la réponse est "Nous ignorons leur traité" à 75% de oui (2 abstentions pour le moment). L'Empire de Karty se chargera de faire communiquer. Je laisse donc mon homologue Antérinien prendre la parole.
12386
Lorsque son collègue eut terminé Martin de Saint Just s’est levé et avait des idées à ne plus savoir qu’en f ire, néanmoins il parut faire un grand effort pour pouvoir remettre tout cela en ordre et aborda un grand sourire.
Il avait opté pour un sympathique complet noir, avec une cravate rouge et avait dans le même temps déposé son pardessus noir, bien évidemment, signifiant que son intervention risquerait d’être longue et sûrement ennuyante.

Je tiens à remercier mon collègue pour l’attention qu’il porte au Projet I.S.A.K.A et je souhaite bien évidemment la bienvenue au représentant Nordofklandish.
J’espère que cette entrée permettra au monde de comprendre que l’Institut spatial prend petit à petit une importance grandissante, comme l’atteste la présence de plusieurs nations qui jouent un rôle majeur dans la géopolitique régionale.
Mais néanmoins nous n’avons toujours pas développé d’objectifs clairs et concis, des objectifs qui nous permettraient de nous imposer et de paraître bien plus sérieux.
En effet nous avons rejeté la coopération avec l’alliance aleucienne pour cette raison, ils n’avaient pas d’objectifs clairs à nous présenter (si l’on excepte bien entendu les débats puérils qui avaient lieu dans nos salles de réunion…).
Ces objectifs important pour notre image mais aussi pour nous aiguiller dans nos recherches et nos initiatives se sépareraient selon moi en trois principaux groupes à la fois liés mais aussi assez distincts.
Car nous devons en premier lieu fixer un cap dans nos recherches, quel domaine privilégier ou encore devra t’on lancer des fusées…
Mais nous devrions, comme je l’ai dit plutôt soigner notre image, auprès du grand publique et permettre une meilleure compréhension de notre institut auprès du plus grand nombre.
Et enfin nous devrions pouvoir encourager les nouvelles adhésions, comme cela a été le cas la semaine dernière avec la candidature du Nordofklande.

Car en effet la science est en domaine important, même vitale pour découvrir et progresser, pour mieux connaître le monde qui nous entoure et utiliser ces connaissances pour nous guérir et nous protéger.
Mais toutes ces découvertes avaient un cap, du moins un programme relativement précis qui permettait au savant de se concentrer sur un domaine en particulier et éviter de perdre ressources et temps dans des recherches voués à l’échec.
C’est pour cela que je proposerai plusieurs points importants lorsque je présenterai les différents objectifs qui seront proposés.
Ainsi le premier de tous, celui qui concerne en particulier cette science, l’astronomie, est bien évidemment l’envoi de fusées à travers l’espace…
Mais nous le savons tous, cette entreprise est coûteuse et aléatoire, nos états ne sont pas assez développer scientifiquement parlant pour prétendre réussir un tel exploit.
Mais je proposerai plutôt des choses moins couteuses, plus sures et surtout plus simple, nous le savons tous ici, envoyer un bout de métal est plus simple que d’envoyer un groupe d’hommes, même si je vous l’accorde le « bout de métal » coûte une fortune.
Autrement dit je vous propose d’envoyer un satellite, enfin plusieurs satellites dans l’espace, cela nous reviendra moins cher et permettra plusieurs avancées.

Car l’astronomie ne se limite pas à de simples envois spatiaux, mais au contraire à de longues études du ciel, du soleil et des planètes.
Car bien souvent nos astres ont été associés à des dieux, Mars (le dieu guerrier de la mythologie latine) ou encore Vénus (la déesse des charmes et des désirs charnels, mais aussi de l’Amour…) et bien d’autres encore.
Mais nous avons pu découvrir que les autres planètes n’étaient peuplés et sont peu propices à la vie, en plus de ne pas être des divinités.
Toutes ces avancées sont avant tout dues à l’astronomie, à cette étude du ciel et des étoiles qui existe depuis la nuit des temps.
Et l’envoi de satellites nous permettraient de découvrir de nouvelles choses, au niveau atmosphériques par exemple, ou au contraire d’élucider de grands mystères, le fonctionnement de la météo par exemple.
Tout cela ne nécessite par forcément de satellites, bien sur, mais nous avons besoin de matériels adéquats, j’entends par là des télescopes géants qui pourraient scruter le ciel à la recherche d’indice sur le Cosmos.

Mais cela n’est pas tout, si nous pourrions mieux comprendre le ciel il faut aussi maitriser ce qui nous entoure ici bas, autrement dit sur Terre.
Car trop souvent l’Homme a attribué le malheur au ciel, les maladies étaient considérées comme des punitions divines (autrement dit que le Seigneur, vivant au ciel, les a envoyé pour nous punir) que la mort mène inévitablement au ciel pour les justes…
Je pourrais continuer des heures comme cela, mais il est inutile de vous ennuyer avec ces notions historiques qui parlent généralement aux Eurysiens du sud, aux peuples issus des populations latinophones et ceux qui y vivaient en bordure, alors que nous pourrions gagner bien plus de temps en parlant directement de mes projets…
Donc nous pourrions aussi faire des expériences sur Terre, des expériences qui pourraient nous aider dans la compréhension du monde, comme par exemple l’étude des molécules ou encore l’étude des trous noirs.

Mais cela ne se limite pas uniquement à la compréhension du monde et du Cosmos, non j’entrevois un avenir plus large que de simples satellites, que quelques particules qui s’entrechoquent à toutes vitesses…
Au contraire j’imagine des plans qui concerneraient tout les pans d’une société moderne, les médias, la culture et même l’éducation.
Car vous n’ignorez pas que la plupart des états démocratiques doivent se monter transparent sur la gestion de leurs budgets et des actions qui seront prévues.
C’est dans cette mesure que les états membres devront participer au développement du projet dans les grands médias, afin de sensibiliser le grand public à nos enjeux, aux découvertes qui pourraient être faites.
De plus nous pourrions organiser de multiples conférences de presse pour évoquer les grandes décisions qui seront prises, en quelques sortes, « légitimer » nos dépenses aux yeux du grand public voire même donner des entrevues, comme je l’ai fait à des journalistes qui travaillent pour des journaux spécialisés…

Mais ce grand public, ne doit pas pour autant seulement connaître les décisions que nous prendront, les orientations qui seront décidées lors de cette réunion, il doit se faire une meilleure idée du fonctionnement de tels organisations, qui n’ont aucune influence dans la géopolitique et qui pourtant pourraient offrir à certaines nations un soft power inimaginable, un prestige qui permettrait à un état de pouvoir faire la une de la presse mondiale, en cas d’avancée majeures…
J’entends par là une meilleure visibilité culturelle qui nous permettrait de faire connaître à la majorité de la population ce que nous faisons au quotidien, calmer par la même ceux qui réclament des résultats délirants dans un laps de temps réduit.
Nous le savons tous, la recherche spatiale et les découvertes qui vont avec ne se font pas d’un claquement de doigt, d’une prière récitée avec toute la volonté possible, mais au contraire grâce à des recherches acharnées et qui durent parfois une vie entière, voire même dans certains cas grâce au hasard et à la chance…
Je propose par conséquent de pouvoir collaborer dans la création de films historiques qui retracent la vie de grands astronomes voire même l’histoire de certains centres spatiaux et de manière générale tout ce qui touche à ce genre de sujet.
Mais nous devrions aussi nous assurer de la relève, de ceux qui nous succéderont aujourd’hui et demain pour prendre en main les affaires de l’Institut après notre départ à la retraite, cela vous vous en doutez vitale pour un bon fonctionnement sur le long terme.
Pour cela je propose la création d’une université dans pas très loin de nos laboratoires, ou instituts majeurs, afin de faciliter d’une part les études universitaires, vous n’ignorez pas que l’Empire base les études supérieures sur la pratique et considère comme quantité négligeable la théorie, non seulement ses universités auraient des locaux neufs, mais elles seraient parfaitement adaptée à l’étude spatiale.
J’aimerai aussi rappeler que nous autres antériniens, avons déjà commencer ce type d’expérience et que nous communiquerons nos résultats d’ici trois ans.
Mais à défaut de ne pas construire d’universités près des centres de recherches nous pourrions financer les universités pré existantes (je tiens bien évidemment à rappeler que cela se fera aux frais des états membres et ne concernera que les états qui décideront de suivre mes propositions) afin de leur permettre de profiter d’un matériel moderne et récent.
Ou du moins donner de nos personnes directement, je suis d’ailleurs convier à une conférence sur la gestion des budgets spatiaux.

Mais tout cela ne se limitera pas uniquement à des modifications de la perception des grandes unions spatiales ou encore de l’envoi de satellites autour de la planète, mais bien au contraire d’un plan plus vaste qui mêlera de nombreux états, et nous le savons qu’y a t’il de mieux pour faire cela que la diplomatie ?
Vous l’avez deviné, un programme spatial se doit de représenter le plus de nations possibles qui accepteraient d’adhérer au projet I.S.A.K.A.
Car nous l’avons tous remarquer la quasi totalité des membres sont issus du continent Eurysien, l’Empire/ Tsarat de Karty, la monarchie parlementaire du Nordofklande, la principauté grisolienne ou encore le Royaume de Kolisburg et bien entendu l’Empire Antérinien, et le seul membre extra eurysien est afaréen, j’entends par là le Royaume de la Cote d’Assad.
C’est pour cela que nous devons nous montrer de plus en plus entreprenant avec les états émergeants comme la République d’Eldoria ou encore d’état qui ne souhaitent pas rejoindre de blocs continentaux prenons au hasard la Coopération Aleucienne, qui possède par ailleurs un institut pour le moins efficace, comme c’est le cas pour la moitié des pays de ce monde.
Mais nous devrions aussi nous tourner vers de nouvelles nations développées qui pourraient représenter de grands avantages pour notre Institut.

Mais nous ne devrions pas uniquement coopérer avec les états indépendants qui ne participent que très peu aux organisations internationales et qui tentent de ne pas trop s’impliquer dans les fluctuations géopolitiques…
Nous pourrions directement coopérer avec des organisations d’ampleurs, au mieux continentales, comme c’est le cas de l’Union Économique Eurysienne, je m’attarderai sur ce cas pour plusieurs raisons, en premier lieu nous sommes pour la plupart membres ou adhérent à l’Union, même si certains sont en froid avec l’organisation ou qui au contraire ne la considère pas comme assez intéressante mais pour autant à défaut de ne pas directement impliqué les états membres de l’U.E.E dans cette institut nous pourrions négocier un partenariat qui permettrait des avancées dans certains domaines.
Mais il y a d’un autre coté des choses intéressantes à négocier de l’autre coté de la mer de Leucytalée, car l’Afarée est divisée en deux blocs bien distincts, le forum de Coopération qui s’adresse aux états du nord de l’Afarée ou au contraire l’Union Absolue d’Afarée qui nous permettrait de pouvoir espérer l’adhésion de nouveaux membres.

Mais pour l’instant nous devons nous préoccuper d’une chose encore plus importante, la Conférence de Tikhal ou Tikal (selon la prononciation, voire Tikan pour les plus revêches) qui regroupe les principales nations qui brillent dans l’aérospatial comme la Loduarie ou le Grand Kah.
Mais malheureusement nos demandes sont restés lettre morte, autrement dit nous ne pourrions fixer les lois spatiales alors que notre organisation est la quatrième en nombre de membres, donc cela permet à mes estimés collègues de se donner un ordre d’idée du mépris, enfin plutôt du soufflet qui nous a été adressé.
Car vous vous en doutez certains n’ont pas appréciés notre refus concernant le partenariat avec l’A.S.N.A, car si j’ai menti pour les véritables raisons qui m’ont poussé à refuser cela (en effet j’ai argué une excuse concernant notre indépendance) je vais me confesser devant vous, estimés collègues, car le manque de maturité de certain m’a effrayé.
Car pour certains leur position géographique par rapport à l’Équateur est plus importante que des précisions sur les objectifs du partenariat (si tenté qu’il y en ai, bien évidemment).
Dés lors, vu le ton franchement provoquant qu’ont adopté les membres de l’A.S.N.A (même si nous n’étions pas en reste) et les discours haineux à l’encontre de ma nation je pense que nous devrions prendre cela pour de simples recommandations lorsque nous présenterons les lois qui régiront notre gestion de l’Espace.

Donc nous l’avons vu ces objectifs sont multiples, certains sont atteignables, d’autres le seront sur un temps long.
Car nous avons prévu de lancer notre premier satellite d’ici quelques mois, même si il est plus probable que nous réussissions cela dans quelques années.
Nous en profiterions aussi pour découvrir de multiples choses dans l’atmosphère permettant de rendre nos prédications météorologiques plus précises et de mieux connaître le Cosmos.
Mais dans le même temps nous devrions aussi avancer dans la maîtrise des choses terrestres en lien avec l’espace, comme la fabrication des atomes ou encore les météorites et ce qu’elles veulent signifier.
Nous devons aussi légitimer nos dépenses auprès du public et de permettre une meilleure connaissance de ce domaine à travers des partenariats cinématographiques et même de former nos successeurs.
Et enfin développer à l’internationale, notamment sur plusieurs continents comme l’Afarée ou le Nazum notre institut spatial.
Nous devons aussi diversifier nos partenariats avec les grandes organisations continentales, comme l’Union Absolue d’Afarée ou l’Union Eurysienne.
Et enfin nous devons montrer que nous ne céderons pas au moindre dikkat que nous imposerait certaines filiales de grandes organisations continentales…
Tout cela doit être fait en vue de notre objectif final, qui est bien évidemment d’envoyer des hommes et des femmes sur la lune.
1149
À l'attention des membres de l'ISAKA


Le 2 août 2014.
Chers membres de l'ISAKA,

Je suis Monsieur Angelo, nouveau Conseiller en chef de la Bulle de l’Enseignement et de la Recherche de Grisolia. J'ai succédé au défunt Monsieur Alberto, à la tête de cette Bulle aujourd'hui même. J'ai été, de nombreuses années, vice Conseiller de la Bulle de l’Enseignement et de la Recherche aux côtés de Monsieur Alberto et, bien que je respecte beaucoup votre effort de regroupement, je n'ai jamais appuyé l'idée de rejoindre l'ISAKA. En effet, je considère qu'il est trop risqué pour une nation de partager toutes ses découvertes d'un domaine précis avec un groupe d'autres nations.
Ainsi, veuillez ne pas considérer comme un affront notre départ de votre organisation. J'ai tenu à quitter l'ISAKA aussi rapidement après ma nomination dans notre intérêt à tous, en effet, Grisolia n'a pour l'instant qu'un embryon de construction spatiale et par conséquent n'a pas pu débuter ses recherches ce qui facilite grandement notre séparation de l'organisation.

Cette expérience au sein de l'ISAKA fut enrichissante, c'est pourquoi nous espérons tout de même être amené à collaborer avec vos gouvernements dans un avenir proche.


En vous souhaitant bon courage pour la suite,

Monsieur Angelo, nouveau Conseiller en chef de la Bulle de l’Enseignement et de la Recherche.
772
Tsar Stanislas I: Je vais une nouvelle fois mettre pause à l'intervention de mon homologue Antérinien. En effet, nous avons 3 éléments d'une importance majeure à traiter. Tout d'abord, le départ de la nation de Grisolia, cela peut se faire de manière simple car cette nation n'a aucunement participer à nos projets, mais imaginons que nous aillons une nation impliquée qui décide de se retirer ? Qu'adviendra t-il ? Nous devons aborder ce sujet et créer un article pour remédier à ce problème. Ensuite, le Valkoïneland a postulé pour notre organisation, nous devons traiter cette demande. Je mets également un sujet sur la table, la lenteur de nos avancées, en effet, une certaine nation fait traîner ISAKA, et c'est Kölisburg. Nation jamais présente au réunion, elle ne s'investit jamais sur ce vaste projet. Je mets donc au vote la candidature du Valkoineland ainsi que l'exclusion de Kölisburg de notre organisation.
Haut de page