17/09/2015
08:50:12
Index du forum Continents Eurysie Translavya(s) République translavique

Activités étrangères en Translavya - Page 3

Voir fiche pays Voir sur la carte
2781
Le vieil homme et les deux patries
Reconnaissance de la Translavye: les velsniens ont fait leur choix


Les couloirs de la Rosava sont ceux d'un régime naissant. Tout sent le neuf ici, jusqu'à la peinture des murs et la glaçure des parquets...Il ne grince pas comme les innombrables petites salles discrètes du Palais des Patrices de la Grande République. Et il fait presque bon à l'intérieur, la chaleur circule comme il se doit. Depuis des semaines, on assiste à des prises de position diverses de la part d'un tel ou d'un tel, la plupart du temps motivées bien davantage par des considérations politiques que par des histoires d'idéal politique. Dans ce cadre, quelle aurait été cette fête sans l'arrivée impromptue du "peuple de la mer" au seuil de ce bâtiment gouvernemental. Trois hommes: deux jeunes dans une tenue de cérémonie bien étrange, et un vieil homme dans un petit costume, tenant dans l'une de ses mains deux rouleaux de papier. Un scellé par de la cire rouge et un par de la cire bleue. Ce sceau n'était pas simplement celui d'un des bureaux qui composait le gouvernement communal velsnien, ils étaient frappés d'une effigie de Dame Fortune. Aucun doute, ceci émanait directement de l'autorité sénatoriale. Un vote avait eu lieu dans l'enceinte sacro-sainte de cette petite élite aristocratique, un vote qui concernait un peuple tout entier.

Le vieil homme se redresse légèrement, et émet quelques mots: "Cet endroit est bien jeune... mais c'est une maison bien bâtie.". Son regard était doux et sévère à la fois, et malgré son grand âge, il paraissait de bonne constitution. Il se présenta promptement et sans perdre une seconde à un dignitaire venu (probablement) l’accueillir:
- Excellence. Mon nom est Gabriele Etori Zonta. Doyen du Sénat des Mille de la Grande République et porteur de sa parole.

Il lui tendit la lettre à cachet bleu:
- Par cette lettre, nous, qui représentons le peuple de Velsna, dans toutes ses attributions, nous reconnaissons à la République tranlavyque son statut de représentativité vis à vis de son corps civique. Votre patrie...est bien une patrie, et nous reconnaissons en vous d'être l'un des deux dépositaires du gouvernement de l'ancienne Tranlavye. Cependant...

Quelques instants à peine après avoir fait don de la lettre au cachet bleu, il brandit la seconde, qu'il garde en mains:
- Cependant...nous prenons acte du faut que la République translavyque n'exerce son autorité que sur la moitié de cette antique entité. Votre maison est bien construite, mais elle est divisée. Nous prenons donc acte que cette patrie n'existe plus et qu'il y a désormais deux nations distinctes se faisant face. Aussi, cette lettre contient exactement les mêmes mots que celle qui vous a été adressée, mais elle est destinée à vos voisins. Vos nations devront apprendre à se considérer comme deux, à s'entretenir et à discuter d'égal à égal,, en nations souveraines et libres. C'est là la position du peuple de Velsna. Il y aura deux Translavye, car c'est la force des choses qui l'a décidée.


Gabriele Zonta s'en retourna après avoir admis dans le concert des nations deux gouvernements de plus, avec les greffiers qui lui suivent partout où il va. Nul doute que le voyage vers la DCT sera on ne peut plus compliqué...Peut-être un e-mail aurait été suffisant... Foutu protocole.
20185
République Translavique, David entouré de Goliaths.


----

Le Globe Diplomatique, publié le 22/06/2015, écrit par Jonathan Pourvoit.


Voici le cinquième numéro de notre revue géopolitique, les quatre premiers articles sont à retrouver ici :



Pour la Translavya, l'année deux mille quatorze a été tumultueuse, marquée par un ancien régime qui avait fait de la politique internationale un cirque auquel sont entrées plusieurs nations eurysiennes, dont la Loduarie Communiste, qui a entraîné, comme dans un glissement irrésistible, l'Organisation des Nations Démocratiques et le Duché de Gallouèse. L'ancien régime, sans conviction idéologique claire, s'est perdu dans une spirale infernale aboutissant au début de l'année deux mille quatorze à une confrontation militaire avec la Loduarie Communiste, ce qui a eu pour conséquence une intervention militaire de la Loduarie Communiste et de l'Organisation des Nations Démocratiques sor le sol translave. Les deux entités, d'idéologies différentes, sont intervenues pour des raisons bien différentes. Quand le régime communiste intervenait suite à un bombardement au missile balistique sur une centrale nucléaire, l'Organisation des Nations Démocratiques débarquait sur les côtes translaves pour empêcher une mainmise totale loduarienne sur le pays.

L'année deux mille quatorze fut celle de la séparation en deux entités administratives de la Translavya en République Translavique et Démocratie communiste de Translavya. Un moment unique sur la scène internationale depuis les événements au Prodnov qui avait opposé des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes à des membres de l'Internationale Libertaire et d'autres nations. Cette scission diffère de celle du Prodnov. En outre, les procédés amenant à une scission résultent de l'échec de la diplomatie et d'une entente entre les deux camps, qui idéologiquement sur la scène internationale semblent impossibles à s'entendre, sont peut-être similaires sur cet aspect, mais les acteurs changent. L'Organisation des Nations Commerçantes est remplacée par l'Organisation des Nations Démocratiques et en partie le Duché de Gallouèse. Quant au Pharois, il est remplacé par la Loduarie Communiste et l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Ces quatre acteurs cruciaux ont subtilement remplacé sur la scène eurysienne les rôles du Pharois et de l'Organisation des Nations Commerçantes.

CES QUATRE ACTEURS CRUCIAUX ONT SUBTILEMENT REMPLACÉ SUR LA SCÈNE EURYSIENNE LES RÔLES DU PHAROIS ET DE L'ORGANISATION DES NATIONS COMMERÇANTES.
|

Jonathan Pourvoit

L'Eurysie de l'Est s'est vue être le terrain d'une lutte d'influence entre deux camps "irréconciliables". Le philosophe et géopolitologue Bernard Lacombe, frère de l'ancien Premier ministre Pierre Lacombe, a théorisé l'irréconciliabilité des pôles sur la scène internationale à mesure que la polarisation des blocs augmentait, mais aussi leur puissance. Pour Lacombe, cette polarisation croissante des blocs s'explique par une dynamique qu'il qualifie de "fracture systémique", une tendance inhérente au système international moderne. Dans son ouvrage sorti en deux mille quatorze, Les Nœuds du Conflit Mondial, il décrit cette fracture systémique comme "un système international dans lequel deux pôles minimum, aux idéologies antagonistes, s'affronteront, en évitant une confrontation directe sur les sujets militaires, dans des régions du monde dans lesquelles les deux pôles n'auront pas une nation majeure afin d'éviter un conflit militaire que les deux pôles sauront dévastateur". Il attribue cette réticence des nations des pôles à engager un conflit direct à l'existence de pôles intermédiaires, ou de pôles dormants, mais puissants, susceptibles de se réveiller et de bouleverser l'équilibre existant entre les deux pôles majeurs en Eurysie. On peut voir l'Organisation des Nations Commerçantes et le Grand-Kah comme des pôles dormants du point de vue eurysien. Bernard Lacombe estime l'Union Economique Eurysienne ou encore l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne comme des pôles intermédaires qui devront s'affirmer sur la scène internationale lors des prochaines crises internationlaes ou régionales majeures.

Après ce choc que fut l'année deux mille quatorze, certains veulent croire que l'année deux mille quinze sera l'année de la renaissance de la République Translavique en tant que nation héritière dans la Translavya culturellement, mais aussi d'un peuple à qui on a volé son avenir. Cette année deux mille quinze, toujours en cours lorsque j'écris ces lignes, est pour l'instant une année importante pour la République Translavique à tous les niveaux. En outre, beaucoup de hauts responsables de l'administration translave voient dans cette année une année de transition, qui va définir pour les trois prochaines décennies, minimum, la République Translavique. Tout d'abord, sur le plan politique, les débuts ont été compliqués avec des émeutes qui ont duré plusieurs semaines après la convocation d'élections par l'ancien Premier ministre. À la suite de cette convocation aux urnes, plusieurs émeutes ont émergé dans les villes du pays, bien que la capitale fût la plus touchée.

Ces émeutes intervenaient dans un contexte de forte illégitimité du gouvernement par intérim et par une volonté de contestation du Mouvement Spartakisme qui ne souhaitait pas voir émerger un modèle à la "démocratie libérale". Le gouvernement dirigé par l'ex-Premier ministre Théandrion Kalisténès ne pouvait pas clamer sa légitimité de l'ancien régime. En outre, le gouvernement ne voulait pas apparaître aux yeux de la communauté internationale, qui voyait la Translavya comme un paria sur la scène internationale au regard de ses exactions, comme la continuité politique et institutionnelle de l'ancien régime. Cette continuité n'aurait pas plu à aucun des blocs. L'Organisation des Nations Démocratiques aurait retiré son soutien immédiatement en voyant que le régime ne souhaite pas prendre le chemin de la démocratie et de l'oppression de la population et des minorités. Quant à la Loduarie Communiste, elle aurait vu cela comme une insulte diplomatique et une provocation alors que l'ancien régime a précipité sa chute en frappant délibérément des missiles balistiques sur une centrale nucléaire loduarienne. Le gouvernement fraîchement nommé ne pouvait trouver sa légitimité sur une base légale existante en dehors du régime d'occupation mis en place par les nations de l'Organisation des Nations Démocratiques et le Duché de Gallouèse. Cette légitimité est de fait remise en cause par une partie de la population translave qui, au fil du temps, percevait le gouvernement comme un gouvernement collaborateur avec les "occupants".

CETTE LÉGITIMITÉ EST DE FAIT REMISE EN CAUSE PAR UNE PARTIE DE LA POPULATION TRANSLAVE QUI, AU FIL DU TEMPS, PERCEVAIT LE GOUVERNEMENT COMME UN GOUVERNEMENT COLLABORATEUR AVEC LES "OCCUPANTS".
|

Jonathan Pourvoit

Le gouvernement n'a eu d'autre choix que de convoquer des élections afin que les Translaves élisent dans un premier temps une Assemblée constituante qui devra rendre prochainement ses travaux. Par ailleurs, le gouvernement a convoqué deux référendums, l'un portant sur une loi constitutionnelle protégeant le droit des minorités et un référendum portant sur la Déclaration de Droit des Travailleurs. Les deux référendums ont été acceptés par le peuple qui ont vu le oui l'emporter pour chacun des référendums. Concernant les élections, elles ont vu les partis pro-Organisation des Nations Démocratiques emporter la majorité absolue, comme les partis politiques pro-réunification. Au sujet du parti politique qui est arrivé en tête, il s'agit du Mouvement Spartakisme avec trente-deux pourcents des voix, quant à l'Union Slave démocratique, elle arrive deuxième avec dix pourcents de moins. Ces résultats ont vu émerger deux majorités absolues possibles. La première majorité absolue est l'union des partis de gauche qui va de l'ultra-gauche à la gauche sociale-démocrate. L'autre majorité possible est l'union des partis non extrêmes qui ont la majorité dans cette Assemblée constituante. Ces configurations politiques ont ouvert la voie à des négociations intenses entre les différents partis politiques et ont amené à l'émergence d'une alliance des partis "non extrêmes".

Les autorités de la Démocratie communiste de Translavya et du Royaume de Polkême ont sans doute remarqué que cette alliance, qui a abouti à la nomination d'un nouveau gouvernement par intérim composé des forces politiques alliées, a ralenti les programmes qui ont été lancés par l'ancien Premier ministre Théandrion Kalisténès. La situation de cette alliance post-électorale est fragile face à l'émergence d'un bloc communiste plus élevé que ne le prédisaient certains politologues. Ce bloc des partis favorables à l'Organisation des Nations Démocratiques ne peut prendre des décisions qui affecteront le pays à moyen et long terme, notamment après la pression mise par plusieurs membres du gouvernement en interne, Valentin Soutko et le nouveau ministre des Transports, tous deux validés par le Duché de Gallouèse selon plusieurs sources. Cela a obligé le nouveau Premier ministre, face à la fragilité de l'alliance qu'il gouverne, Thorsten Savchenko, à suspendre plusieurs projets de centrales électriques financés par le Duché de Sylva, ou encore divers projets économiques.

Face à cette fragilité politique et aux enjeux géopolitiques croissants, la République Translavique se retrouve dans une position complexe où chaque décision est scrutée par ses voisins immédiats et les grandes puissances internationales. Le gel des projets de centrales électriques financés par le Duché de Sylva a particulièrement marqué un recul stratégique. Ces infrastructures énergétiques, en plus de répondre aux besoins croissants d’un pays en reconstruction, devaient renforcer les relations diplomatiques avec le bloc ondien et avec le Duché de Sylva. Ces suspensions ne satisfont pas tout le monde. En outre, de nombreuses voix se sont élevées en interne dans le gouvernement. Un équilibre fragile sur lequel doit veiller en permanence le Premier ministre. Outre ce recul stratégique, la suspension marque un coup d'arrêt aux investissements au sein de la République Translavique, quand les investissements étrangers chez sa voisine communiste ont certes diminué en volume mais continuent malgré tout. Un pôle constitué de ministres et de députés constituants, appelé "Les accélérationistes", s'est constitué dans les couloirs du pouvoir face aux enjeux actuels.

En outre, face aux enjeux internationaux, comprenant la montée en puissance du Royaume de Polkême et l'avance technologique et militaire de la Démocratie communiste de Translavya, ce pôle souhaite voir le gouvernement par intérim investir massivement dans l'économie et le domaine militaire afin que le pays puisse rattraper son retard et, non pas devenir une menace pour le Royaume de Polkême, mais devenir une nation importante dans la diplomatie régionale, de sorte que son avis compte sur la scène régionale. De plus, ils veulent augmenter les investissements étrangers et diversifier les nationalités de ces investissements. Comme le montre le graphique ci-dessous, actuellement le Royaume de Teyla est à l'origine d'un peu moins de cinquante pourcents des investissements. Le Duché de Sylva arrive en deuxième position et se place comme un investisseur majeur de la République Translavique. En troisième position, nous retrouvons les investissements nationaux de la République Translavique qui sont bien inférieurs aux investissements étrangers, ce qui marque sa dépendance vis-à-vis de l'étranger, pour l'instant du Royaume de Teyla et du Duché de Sylva.

EN TROISIÈME POSITION, NOUS RETROUVONS LES INVESTISSEMENTS NATIONAUX DE LA RÉPUBLIQUE TRANSLAVIQUE QUI SONT BIEN INFÉRIEURS AUX INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS, CE QUI MARQUE SA DÉPENDANCE VIS-À-VIS DE L'ÉTRANGER, POUR L'INSTANT DU ROYAUME DE TEYLA ET DU DUCHÉ DE SYLVA.
|

Jonathan Pourvoit



C'est ainsi que le pôle des accélérationismes, mais aussi les partis participants au gouvernement par intérim, souhaite une diversification des nationalités des investissements. Pour arriver à cela, ils enjoignent le gouvernement à créer une plateforme pour regrouper toutes les demandes d'investissements, quel que soit le type d'investissement, afin de faciliter le traitement des demandes. De plus, les accélérationnistes insistent sur la nécessité de mobiliser la puissance de l'État et de la puissance publique, qu'il reste à développer selon eux, afin de lancer un plan de modernisation dans toutes les sphères de l'économie, soutenue par une hausse des taxes et de la dette qui pourrait être garantie par des nations comme le Royaume de Teyla. Mais les plus conservateurs et les plus souverainistes dans la majorité comme dans l'opposition s'opposent fortement à une telle politique et à la politique actuelle qui est menée. En outre, bien qu'ils ne soient pas tous hostiles au Royaume de Teyla et aux autres États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, ils sont de plus en plus méfiants quant à ces nations au regard de l'influence grandissante qu'elles prennent au sein de l'économie et du budget de la République Translavique.

En outre, le Royaume de Teyla et le Duché de Sylva participent à hauteur de quinze pour cent du budget de la République Translavique de l'année deux mille quinze sous différentes formes. Ces forces politiques conservatrices et/ou souverainistes souhaitent voir ce pourcentage baisser durant les prochaines années et souhaitent voir une loi permettant de limiter les investissements étrangers. Le problème, selon ces forces, n'est pas tant la création de richesse, qui est élevée selon plusieurs études, mais bien sa répartition. Ainsi, certes les investissements sont nécessaires afin de moderniser l'économie, qui repose avant tout sur d'anciens secteurs ne permettant plus une croissance élevée dans l'économie mondiale et moderne, mais selon eux, l'État doit avant tout chercher à trouver une meilleure répartition de la richesse. Le ralentissement des investissements n'augmentera pas la pauvreté si l'État exerce un contrôle sur la répartition des richesses. Il est essentiel que le Premier ministre en fonction trouve un compromis entre ces deux positions, afin d'éviter un désengagement de la République Fédérale de Tanska en pleine négociation d'un accord de défense.

En effet, la République Translavique fait première face à la Démocratie communiste de Translavya, l'entité communiste ayant fait scission face à la République Translavique. Le nœud du problème est ici alors que les forces politiques et représentées à l'Assemblée constituante sont favorables majoritairement à une réunification en une entité administrative unique. Alors que les autorités translaves communistes ne se sont pas prononcées sur le sujet, il existe deux courants dans les rangs des réunificationistes. En outre, l'un des premiers courants, porté par le Mouvement Spartakisme, souhaite une réunification sous un modèle communiste, favorable à l'Eurycommunisme, mais dans lequel chaque courant communiste aura sa voix et sera représenté dans les instances nationales. Le second courant souhaite une réunification mais sur un modèle qui aboutirait à une démocratie libérale afin que les relations avec les États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques soient préservées. Il ne sera pas simple, en cas de réunification, de préserver toutes les relations diplomatiques qu'entretiennent la République Translavique et sa voisine communiste. Ce courant réunificationiste souhaite privilégier des nations défendant la démocratie libérale. Quant aux relations avec le bloc Eurycommuniste, les membres de ce courant sont divisés entre ceux qui souhaitent suivre le Royaume de Teyla ou encore la République Fédérale de Tanska et ceux qui souhaitent, pour préserver l'unité, constituer des relations diplomatiques cordiales et durables.

Ce n'est pas le seul axe, car des relations avec la Démocratie communiste de Translavya dépendra très certainement des relations avec la Rosevosky et inversement. Bien qu'aucun signe ne tende à le démontrer pour l'instant, il ne serait pas étonnant de voir deux nations communistes proches, et pour ainsi dire les seules de la région, prendre contact et décider de relations plus profondes. Dans cette optique, les autorités translaves ont bâti un plan qui reste encore inconnu du grand public mais qui pourrait être sorti à tout instant selon plusieurs sources internes au gouvernement. Le Royaume de Polkême sera l'un des facteurs importants concernant la Rosevosky. Cette dernière a eu plusieurs comportements hostiles face au Royaume de Polkême sans qu'on puisse savoir la raison de tels actes. En outre, la République aura toutes les raisons d'abattre ses cartes diplomatiques pour éviter qu'un conflit régional survienne, du moins éviter que les tensions régionales augmentent entre les deux nations. Si la paix pourrait être amenée à être menacée, c'est bien l'UICS, accompagné de la Loduarie Communiste, qui pourraient renforcer leurs présences dans la région à travers un déploiement plus accru en Démocratie Communiste de Translavya.

Ainsi, la République Translavique aura toutes les raisons de flatter sa voisine au six cents milliards de Produit Intérieur Brut, afin que cette dernière soit rassurée vis-à-vis de la Rosevosky. Mais comment rassurer le Royaume ? En outre, la République ne dispose pas d'une force armée équipée en nombre et d'une marine, n'ayant aucun bâtiment de guerre, pour proposer un traité de défense mutuelle. Si un tel traité existe, ce sera le Royaume qui protégera la République. Plusieurs options existent. Tout d'abord, le gouvernement souhaite prochainement prendre contact avec la Polkême afin de "normaliser" les relations avec, à terme, des traités commerciaux pour favoriser l'interdépendance. Selon la doctrine libérale, le commerce entre deux nations favorise la paix, bien qu'ici la paix soit recherchée entre la Polkême et la Rosevosky. Toutefois, on espère du côté d'Anapol que cette politique, si elle réussit, permettra de donner une voix à la République auprès de la Polkême.

Mais cette stratégie n'est-elle pas vaine ? Selon Bernard Lacombe, il est possible que cette stratégie soit vouée à l'échec. En outre, les élites de la Polkême ne sont pas les élites de la République Translavique, ces dernières croient au bien-fondé de la tenue de relations diplomatiques entre les nations régionales. Bien que la Polkême se soit ouverte à quelques nations dernièrement, la Polkême n'en reste pas moins traversée par un courant isolationniste. C'est ainsi que la Polkême a renforcé les effectifs de quatre compagnies de Hussards des baronnies frontalières à la République Translavique. Le renforcement n'est pas la seule mesure prise par les autorités polks. On y retrouve l'élargissement des prérogatives des barons qui ont désormais des pouvoirs militaires étendus. De plus, il ne serait pas étonnant que certains des États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques soient réticents à l'idée que la République Translavique entretienne des relations plus que cordiales avec les Polks, qui est un Royaume conservateur, et que d'autres qualifient de réactionnaire. Bernard Lacombe a ainsi ces mots pour qualifier la Polkême : "La modernité matérielle fait partie du quotidien des Polks, quant à la modernité des idées, cela fait bien longtemps qu'elle a traversé la frontière pour trouver une écoute en Pal Ponantaise."

LA MODERNITÉ MATÉRIELLE FAIT PARTIE DU QUOTIDIEN DES POLKS, QUANT À LA MODERNITÉ DES IDÉES, CELA FAIT BIEN LONGTEMPS QU'ELLE A TRAVERSÉ LA FRONTIÈRE POUR TROUVER UNE ÉCOUTE EN PAL PONANTAISE.
|

Jonathan Pourvoit

La Pal Ponantaise est un dossier important pour la politique du Royaume de Polkême, qui engage de nombreux moyens afin de préserver son influence sur cette nation qui, comme la République Translavique, n'a pas les moyens financiers et militaires de lutter contre le Royaume de Polkême. La politique vis-à-vis de la Pal Ponantaise divise les partis politiques de la coalition gouvernementale et de l'opposition. Le Mouvement Spartakisme estime que les terres de la Pal Ponantaise sont des terres colonisées par la Polkême et qu'il convient à la République Translavique de contacter les autorités bannies de la Pal Ponantaise pour créer un front uni face au régime vu comme un régime réactionnaire. Toutefois, le parti est conscient de la faiblesse de la République Translavique face aux Polks. Ils estiment donc que cette lutte devra être officialisée après avoir rejoint l'Internationale Libertaire ou l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. En outre, le Mouvement Spartakisme prône pour l'instant une politique de front unique et populaire face aux régimes fascistes et/ou réactionnaires. Le Royaume de Polkême est un régime réactionnaire, mais est-il de masse ? C'est la question à laquelle tentent de répondre les instances du mouvement politique depuis plusieurs semaines. De la réponse à cette question, la stratégie face au Royaume de Polkême changera ou non selon les nécessités de la lutte anti-fasciste et anti-réactionnaire. Le congrès du parti, qui se tiendra au mois d'octobre à Anapol, doit être le point final de cette question et de ce débat qui est né.

Quant au gouvernement, pour l'instant, il reste muet sur ce dossier. En outre, il n'a pas d'intérêt stratégique et géopolitique à s'intéresser à une affaire qu'on estime purement polk et palponantaise. Si le gouvernement ne souhaite pas voir le Royaume de Polkême se méfier, voire devenir hostile à la République Translavique, il a tout intérêt à rester éloigné de ce dossier extérieur, bien que certaines voix s'élèvent pour que la République Translavique prenne position officiellement. Toutefois, le gouvernement fait tout pour ne pas prendre position. Il prétend qu'en tant que gouvernement par intérim, il ne lui revient pas de prendre position officiellement, mais que cela sera le rôle de son successeur émanant d'une chambre législative élue par le peuple, qui ne sera pas constituante. En outre, il estime qu'en aucun cas il ne revient à un gouvernement par intérim de se prononcer sur ce dossier. Un argument hypocrite qu'affiche le Mouvement Spartakisme, montrant que les gouvernements intérimaires s'intéressent aux affaires internationales comme le montre la négociation d'un accord de Défense avec la République Fédérale de Tanska.

D'autres voix s'élèvent, comme celle du vice-président de l'Union Slave Démocrate, qui souhaite voir la République Translavique s'engager dans le dossier en faveur des Polks. Cette attitude aurait pour finalité de protéger la République Translavique et d'éviter que le Royaume entre dans une relation conflictuelle avec la République Translavique ou encore la Rosevosky. La dynamique régionale sera intéressante à observer.
0
Yukanaslavie

Type de l'entité participante et son nom : Fédération de Yukanaslavie
Type d'investissement ( Main d'œuvre/Investissements financiers (Parc d'attraction, usines, etc)) : Bois, menuiseries ( et formations liées à ces domaines )
Objectif de l'investissement à court, moyen ou long terme :
Cet investissement tend à permettre à la Yukanaslavie de poser son influence sur d'autres régions du monde, tout en soutenant les efforts pour la reconstruction et le développement de cette état démocratique.

Description de votre investissement ( plutôt campagne, ville, à qui s'adresse-t-il, etc ) :
Bien qu'utile principalement pour reconstruire les villes du pays, qui vont vites devenir le carrefour du commerce étatique, cet investissement s'adresse également aux campagnes qui ont été dévastés par la guerre. Indirectement, la reconstruction pourrait permettre de développer des nouveaux secteurs importants et innovants dans la région, ce qui préoccupe beaucoup l'état de Yukanaslavie en lui-même. De ce fait, le pays souhaite en profiter en soutenant via notamment la formation de menuisiers en Translavya Républicaine, afin de créer un secteur du bois jusqu'alors faible voir inexistant. De cette manière, il est fort à espérer que la jeune République deviendra un acteur central avec la reconstruction plus rapide grâce au soutien Yukanaslave et par la formation d'une partie de la population à des métiers importants pour l'avenir du pays.
Pour finir, la majorité de la population touchera de cet investissement, car utile pour la reconstruction globale du pays.
0
Président

Allocution du 21 Juillet 2015
Envoi de Bois et de Menuiseries à la République Translavique


Président Fédéral Moctezuma III Kalpàn a écrit :"Mes chers compatriotes,
J'ai pris la décision, en coopération avec nos entreprises du bois, comme Ché Entreprise, d'envoyer des ressources dans ce domaine en Translavya. Alors qu'il y a presque un mois je vous annonçais la fin d'une époque pour la Yukanaslavie, avec la reconnaissance de la République Translavique, il est dorénavant temps que la Fédération s'inscrive sur une ligne nouvelle en soutenant de manière plus importante les nations qui se veulent démocratiques et libres.

Bien que l'envoie de Bois peut paraitre ridicule, car à premier coup d'œil inutile, il est pourtant notable de se souvenir que toute fondation commence par du bois, et peut donc se développer grâce à ce matériaux. Ainsi, si notre pays envoie dorénavant du bois et des menuiseries en Translavya, c'est pour redresser ce pays, et l'aider à développer de nouvelles infrastructures et bâtiments qui sauront relever la République Translavique de la période conflictuelle qui l'a précédé.

Egalement, en dehors de ce simple envoie, j'ai pris la décision, toujours en collaboration avec Ché Entreprise, d'envoyer des professeurs et artisans Yukanaslaves dans la petite République, afin de permettre de créer un nouveau secteur important en Translavya et d'également permettre la création de nouveaux emplois dans cette période difficile pour beaucoup. Nous espérons que de cette manière, la République Translavique saura devenir forte et pourra pleinement devenir une force incontournable dans cette région de l'Eurysie de l'Est.

Vive la coopération Yukanaslavo-Translavique, vive la République Translavique !
1264
Le Duché de Sylva fait don d'un avion de surveillance à la République Translavique !

Alors que les travaux de reconstruction sur les plans matériels (économie, industrie, infrastructures...) et politiques (administration, élus...) ont avancé et progressivement permis à la République Translavique de regagner en autonomie et reprendre un cours de vie normal (selon des normes occidentales, pas scientistes), commence à se planifier l'avenir. L'un des impératifs concerne les questions sécuritaires et d'autodéfense, sur lequel patine encore la République face à d'autres priorités (tels que le logement ou la santé, plus urgents que l'armée). La question ne pouvait malgré tout pas être mise de côté indéfiniment alors que les tensions régionales persistent et que la Loduarie poursuit ponctuellement une communication agressive.

Ne souhaitant pas alimenter ladite communication et se contenter du nécessaire à la surveillance du territoire en toute autonomie, sans fournir d'équipement létal, le Duché fournit ainsi un avion de surveillance radar qui aura une fonction double : permettre un suivi en toute autonomie des aéronefs survolant la République Translavique, et permettre l'acquisition d'expérience dans le domaine pour les armées translaves avec l'appui d'instructeurs sylvois.

Ce don permettra une couverture radar efficace du pays et constituera un atout stratégique majeur. Il sera prévu d'ériger un hangar dédié pour un appareil d'une telle valeur.
Haut de page