11/05/2017
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[ Assemblée ] Conseil Général - Page 3

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Sa majesté le Tsar Stanislas I se leva et prit la parole.

Tsar Stanislas I: Le Saint Empire de Karty suit l'opinion de la Rimaurie.
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Cela faisait désormais trois mois que le Haut-État d'Altrecht, nation germanique et monarchie autoritaire d'Eurysie centrale ou du nord, conservatrice et nationaliste, défendant farouchement son indépendance et ses valeurs, avait déposée sa candidature au Bloc Nationaliste Eurysien. Une candidature certes étudiée mais jamais traitée qui devait néanmoins faire, un jour ou l'autre, l'objet de discussions au sein du Conseil Général devant permettre de trancher définitivement sur l'acceptation ou non de ce pays au sein de l'organisation. Un récent rappel de cette candidature par le gouvernement concerné poussera la tenue immédiate d'une rencontre entre les différentes délégations du Bloc afin de clore une bonne fois pour toute ce sujet trop longtemps laissé de côté.

Conrad Werdas, représentant de la délégation Rimaurienne au BNE, ouvrit le débat :

Excellences, représentants du Bloc Nationaliste Eurysien, depuis déjà trop longtemps notre organisation laisse traîner en longueur l'application de ses objectifs et de ses promesses, trahissant la peu de confiance que certains tentent encore de lui accorder et fragilisant ainsi la déjà trop faible estime qu'on lui apporte à l'internationale. Cette situation doit cesser. Le BNE ne doit plus rester une coquille vide, une ruine, une épave. Il doit devenir fort. Il doit enfin devenir fort et entrer en action pour le salut de l'Eurysie et de ses peuples vrais. C'est la promesse que nous nous étions faite en nous réunissant à Volkingrad au mois de Novembre 2014. Une promesse rompue par tous à l'exception de nous seuls ici présents. Une promesse que nous nous apprêtons nous aussi à rompre à moins d'enfin nous activer et de finalement faire de ce bloc la troisième voie qu'il aurait toujours du être, à l'écart des libéraux et des socialistes, cancers de l'Eurysie et du monde.

Je ne pense pas me tromper en disant qu'il est grand temps pour notre bloc de se reprendre en main et de répondre aux exigences de ses membres et aux attentes de ceux qui ont accordé ne serait-ce qu'un instant un soupçon d'espoir en découvrant notre glorieux projet. La dernière missive envoyée par le gouvernement du Haut-État d'Altrecht à destination de notre association a brillamment révélée un grave problème qui la ronge : elle est inutile, vide, inactive. Tout cela est vrai, avouons le, nous ne pouvons plus le nier. Cela est vrai mais ne doit plus l'être. Désormais, tout doit s'accélérer. Nous devons être plus actifs et plus réactifs. Nous devons intensifier notre coopération dans tous les domaines culturels, économiques, scientifiques et militaires et prouver au monde que le Bloc Nationaliste Eurysien n'est pas mort et qu'il n'a au contraire jamais été aussi vivant. Une première étape à ce renouveau du Bloc serait de traiter au plus vite le sujet de la candidature de l'État Altrechtois.

L'État Nouveau de Rimaurie considère pour sa part que ce pays possède les qualités et valeurs principales attendues pour nos partenaires. Il s'agit dans un premier temps d'une nation que l'on pourrait qualifier, malgré des institutions plus ou moins démocratiques, d'autoritaire voire répressif ne se retrouvant ni dans le monde libéral et démocratique incarné par l'OND ou l'ONC ni dans le monde communiste ou anarchiste représenté par l'UICS ou le LiberalIntern. Il s'agit d'un pays ouvertement nationaliste et conservateur défendant ardemment les valeurs ancestrales qui définissent la culture et l'identité de son peuple et luttant pour son indépendance totale vis à vis des autres nations qui pourraient éventuellement lui être hostile. Et si la dernière lettre que cet État a envoyé à notre service de communication peut paraître à première vue hostile à notre organisation, nous y voyons plutôt le signe d'un régime fort qui ne se laisse ni soumettre, ni ignorer, ni humilier mais également le symbole d'un véritable intérêt pour notre organisation et d'un désir réel d'en faire partie au plus vite.

Pour toutes ces raisons, mon pays, la Rimaurie, est absolument favorable à l'intégration du Haut-État d'Altrecht dans le Bloc Nationaliste Eurysien.
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Aisling Ni Ghallachóir écouta attentivement la prise de parole du Rimaurien Conrad Werdas. Elle avait été envoyée par Peter Kibener pour représenter Menkelt au sein du BNE. Peter lui avait dit ''Tu verras, les Rimauriens sont super sympa et en plus le café est excellent dans les bureaux.''. Aujourd'hui, le sujet était l'adhésion du Haut-État d'Altrecht, une nation somme toute intéressante, mais surtout une nation qui correspond aux valeurs que porte le Saint-Empire Menkelt et le BNE de manière générale. C'était une énième monarchie chrétienne d'Eurysie de l'Est, quoique le Christianisme là-bas provenait d'une branche très différente du Catholicisme traditionnel du Saint-Empire, le Veldisme, un courant orthodoxe incorporant des éléments païens à son culte.

''Nous ne voyons aucune raison qui empêcherait l'Altrecht de rejoindre notre organisation. Comme vous l'avez déclaré, cette nation possède toutes les qualités requises pour son adhésion. De plus, leur réponse à notre organisation et leur impatience montre une certaine pulsion de vie, c'est une nation qui veut continuer à exister et à aller de l'avant. Avec cette nouvelle impulsion de vie, le BNE pourra enfin reprendre un rôle sur la scène Eurysienne et protéger notre civilisation des menaces que vous avez cités qui la rongent. Le Saint-Empire Menkelt approuve donc l'entrée de Haut-État d'Altrecht dans le BNE, avec une joie toute particulière."

''Et plus on est de fou, plus on rit après tout'', s'amusa à penser Asling après sa prise de parole.
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Generalsekretariat für Außenpolitik


Provenance : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-État d'Altrecht
Destination : Conseil Général du Bloc Nationaliste Eurysien

Le Haut-État d'Altrecht souhaiterait convoquer le Conseil Général du Bloc afin de parler de plusieurs sujets intéressants. À l'ordre de nos propositions, nous souhaiterions proposer la mise en commun d'un soutien envers la République de Retsvinia, notamment en soutenant les légitimistes royalistes de Retsvinia ou la junte militaire au pouvoir actuellement. En échange de ce soutien, nous pensons leur proposer une adhésion au Bloc Nationaliste Eurysien, ce qui serait un tribut potable pour soit renverser le pouvoir, soit le garder. En question 1 bis, il s’agirait de savoir comment se manifesterait notre soutien : direct/indirect, envoyer simplement du matériel/envoyer nos troupes.

Dans un deuxième sujet, le Haut-État d'Altrecht souhaiterait connaître l'opinion du Conseil quant à une possible proposition d'adhésion. Nous parlons ici de la Némédie, un État afaréen au nord du continent, très proche de l'Eurysie, mais avec un atout majeur du fait que pour rejoindre le Bloc, il faut pouvoir être à portée de protection de celui-ci. Le Haut-État d'Altrecht a, sur le sol némédien, une base militaire comportant port, aéroport, prison ainsi qu'une large zone exploitable pour accueillir des soldats du BNE afin de pouvoir assurer une défense de ce territoire quelque peu éloigné. De plus, des rebelles se trouvent dans cette région, des nuisibles. De parfaites cibles pour des expérimentations militaires, car le gouvernement némédien nous a donné carte blanche pour cette base et les rebelles. Évidemment, cette information devra rester secrète afin de ne pas nuire à la Némédie ainsi qu'à un membre du Bloc.

L'Altrecht vous salue.
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Le représentant Rimaurien se lève le premier pour prendre la parole.

Mesdames et messieurs. Avant de déterminer quelle faction armée le Bloc Nationaliste Eurysien devrait soutenir et si, en cas de victoire de celle-ci, notre organisation devrait ou ne devrait pas accueillir la Retsvinia en son sein, il me semble que nous devrions d'abord nous demander quels intérêts nous pourrions tirer de ce soutien et que pourrait apporter la République de Retsvinia à notre alliance. Commençons donc, si vous le voulez bien, par un résumé de la situation dans ce pays d'Eurysie de l'Est.

La République de Retsvinia est devenue de facto indépendante à la suite de la chute violente de l'Empire Slaviensk, dont elle faisait partie intégrante, et à la proclamation de la république en 1940, les troupes de la Troisième Division d'Infanterie maintenant leur allégeance envers la monarchie déchue et établissant une junte militaire, qui perdure encore aujourd'hui, dont la légitimité était et est toujours fondée sur la nécessité de reconquérir les territoires de l'Empire et de rétablir l'ancienne famille impériale. Cependant, l'absence totale de soutien de la part de la famille autrefois régnante ne lui a permit de compter que sur un très faible soutien de la part d'une population désillusionnée par ces promesses de réunification et une opposition grandissante d'opposants à la dictature ayant provoqués plusieurs guerres civiles. Un soutien déjà faible qui s'est totalement effondré à la suite du retour au pouvoir de la famille autrefois régnante à Slaviensk qui vient défaire sept décennies de propagande intensive et brise le peu de légitimité dont disposait encore la junte nationaliste, entraînant le pays dans une nouvelle guerre civile.

Outre les différents groupes armés pro-démocratie, tendant vers le libéralisme, la social-démocratie ou le rattachement à Slaviensk, dont une victoire ne serait, je pense, pas une grande défaite pour notre bloc, trois factions se dégagent et pourraient potentiellement justifier notre intervention. Tout d'abord, et c'est très certainement celle qui nous pourrait être la plus grande menace pour le BNE, le Mouvement Indépendantiste de Veltava lutte pour obtenir l'indépendance de la région du même nom et y imposer un régime communiste. Bien que ses troupes ne soient que faiblement équipées pour le moment, elles peuvent compter sur un très fort soutien de la population locale qui laisse supposer qu'elles seront en mesure d'attirer toujours plus de sympathisants et de combattants si nous les laissons faire. Or, l'endiguement de la marée rouge socialiste ayant toujours été l'un des piliers sur lesquels s'est fondée notre alliance, il me semble ici tout naturel d'apporter notre soutien à la République de Retsvinia afin de réduire la menace communiste à néant au plus vite.

Viennent ensuite les forces légitimistes que le représentant Altrechtois s'est proposé de soutenir. Je ne vois personnellement que peu de raisons de soutenir ce mouvement. Ses revendications idéologiques et politiques sont peu claires, mais il revendique ouvertement, comme la junte au pouvoir (du moins officiellement), un rattachement à l'Empire de Slaviensk dans son état actuel, soit une monarchie constitutionnelle sur le chemin de la démocratie libérale. Je pense qu'avec notre soutien, les légitimistes royalistes, déjà très populaires au sein de la population retsvinienne, seraient en mesure de renverser facilement le régime actuel mais après ? Il se rapprochera inévitablement de Slaviensk, l’intégrera peut-être même complètement comme il le souhaite ou du moins s'inspirera de son modèle et ira renforcer une puissance émergente qui ne nous menace certes pas mais n'est pas non plus un allié de notre organisation ni n'a montré de volonté de s'en rapprocher d'une façon ou d'une autre. Peut-être qu'en cas de victoire des légitimistes l'Empire de Slaviensk nous serait reconnaissant voire tendrait vers un rapprochement mais je doute qu'un jeune régime en pleine transition démocratique et en recherche de légitimité irait jusqu'à une alliance formelle avec le Bloc Nationaliste Eurysien ou ses membres. Mais peut-être, Monsieur, que votre analyse était différente ? J'aimerai beaucoup savoir ce qui pourrait nous pousser à soutenir les légitimistes royalistes face à la junte actuellement au pouvoir.

Enfin, la junte justement, est à mon avis la meilleure, ou plutôt la moins pire des factions en lice. En effet, bien que la junte militaire au pouvoir depuis 1940 n'a plus aucune légitimité ni plus aucun soutien de la population, elle peut encore compter sur des moyens militaires très corrects en comparaison de ses adversaires qui rendrait une intervention de notre part beaucoup plus facile, peut-être n'aurions nous même pas besoin de déployer nos propres troupes pour écraser toute forme de résistance, seulement d'y envoyer quelques conseillers et formateurs et éventuellement du matériel de combat. De plus, les militaires au pouvoir ont maintes fois démontré leur caractère nationaliste fascisant, anti-socialiste et anti-démocrate, des valeurs que partagent l'État Nouveau de Rimaurie et, il me semble, dans une certaine mesure, l'ensemble des États membres ou candidat du Bloc Nationaliste Eurysien.

Cependant, comme dit précédemment, la junte retsvinienne est détestée par la grande majorité de la population qui la considère comme illégitime du fait d'une propagande dépassée s'appuyant sur des revendications intenables n'ayant nulle autre objectif que d'assurer sa propre continuation entraînant de multiples guerres et conflits incessants rendant le pays particulièrement instable. Notre soutien militaire à la junte devra donc s'accompagner d'un intense travail de propagande et d'une refonte complète de tout son système idéologico-politique afin de la doter de nouvelles revendications idéologiques jugées plus recevables et, en apparence, conciliables avec les volontés des populations locales et ainsi lui redonner une nouvelle légitimité et garantir la pérennité de ce régime ami et malléable à volonté. Si le régime refuse, malgré la menace du retrait de notre soutien, de se plier à nos demandes de refontes institutionnelles, il devra être renversé et remplacé par un gouvernement fantoche plus apte à collaborer avec nous.

Qu'en pensez vous, mesdames et messieurs ?

Quant à la candidature de l'État Garmflüßensteinois dont il nous faudra également traiter, je n'ai pour le moment pas d'avis et attends donc vos propositions et vos arguments.


Le représentant Rimaurien se rassoit sur sa chaise et attend les prochains intervenants.
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Nous remercions le représentant Rimaurien pour son intervention particulièrement intéressante et la complexité de son analyse. Nous pensons en effet que favoriser une faction souhaitant un rapprochement avec Slaviensk serait une erreur stratégique. Comme vous l’avez rappelé, cet État de Slaviensk est une puissance émergente qui, de surcroît, appartient à une organisation internationale en opposition directe avec nos valeurs les plus sacrées. Il nous semble donc que votre point de vue, cher représentant, est le plus éclairé. Nous croyons ainsi que la meilleure solution serait d’apporter un soutien militaire et/ou logistique à la Junte militaire afin d’en tirer le meilleur parti. Toutefois, la confiance n’excluant pas le contrôle, même en cas d’acceptation de nos conditions par la Junte pour bénéficier de notre soutien, nous estimons que la solution la plus efficace serait, au final, de créer tout de même un État fantoche, en supplantant progressivement et discrètement le pouvoir central de la Junte.
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Bon, Keskonfait ???


Quel est le camp le plus rationnel à soutenir ?
C'était la question que se posa le ministre des affaires étrangères Menkiens, Patrick Pearse réfléchit un instant et s'imagina mentalement une liste avec toutes les factions de la République de Retsvinia.
Bien évidemment, hors de question de soutenir le Mouvement indépendantiste de Veltava ou l'Alliance sociale-démocrate, mouvement marqué à gauche du spectre politique. Le Front Républicain Légaliste et les Républicains de Slaviensk auraient pu être un choix pertinent, mais ces mouvements étaient beaucoup trop tièdes, modérés et libéraux. De surcroit les Républicains de Slaviensk souhaitent un rattachement de Retsvinia à Slaviensk. Ce qui, pour l'instant, dans la tête de Patrick était hors de question. Enfin, il y a la dernière force d'opposition, les Forces légitimistes, très populaire parmi la population. Lalgré le fait que la Rimaurie n'apprécie pas les monarchistes, soutenir ce mouvement aurait été le choix logique, mais c'était encore une force d'opposition qui souhaite le rattachement à Slaviensk, qui se libéralise de plus en plus. Il était donc impensable de soutenir ce camps qui se soumettrait à l'idéologie gauchiste tôt ou tard.
Bon, on dirait qu'il n'y a plus trop de choix.

''Je vous rejoins chers camarades sur le camps à soutenir, bien que la Junte ne soit pas un candidat idéal. C'est, comme l'a très bien souligné notre homologue Rimaurien, le camp le moins pire à soutenir. Le moindre mal en quelque sorte. Ainsi soit-il.

Mainteant, il va falloir décider, comment allons-nous soutenir la Junte ? Il n'est pas improbable que d'autres nations interviennent pour contrecarrer notre future intervention, je pense notamment à l'Estalie, qui est une puissance à prendre en compte dans la région, mais aussi Slaviensk ou d'autres états monarchistes, voir même des démocraties libérales pourraient s'en mêler. Pour être plus clair, ce sera un combat de taille que de soutenir ce régime, extrêmement dur, il faudra coordonner nos trois nations pour aider à rétablir l'ordre dans ce pays. En conséquence, le Saint-Empire Menkelt n'est pas contre le fait d'y envoyer un corps expéditionnaire pour y apporter un soutien de taille, faire régner l'ordre et soutenir la Junte contre les hordes bolcheviques, mais aussi établir des relations de confiances avec la population locale via de l'aide humanitaire.
Il ajouta avec une pointe d'humour. ''Ce que la 3ème division n'arrive visiblement pas à faire.''

Après cette annonce, un court silence s'abattit dans la salle, jusqu'à ce que le jeune ministre se souvint d'un sujet très important, Patrick reprit la parole.

''Ah ! Et pour l'État Garmflüßensteinois, le Saint-Empire Menkelt ne voit aucun problème à ce que cette nation intègre le BNE, bien que son régime politique soit tout de même... Spécial, elle remplit néanmoins les conditions nécessaires pour nous rejoindre.''

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Ainsi nous sommes tous d'accord pour soutenir la junte militaire actuellement au pouvoir en Retsvinia mais reste en effet à déterminer comment devrait se concrétiser ce soutien. Il me semble, compte tenu de ce qui a déjà été dit, que celui-ci devrait se faire suivant trois axes : une intervention militaire direct de nos forces pour réprimer et désarmer l'insurrection, une opération humanitaire (telle que proposée par le représentant Menkien que je remercie) afin de nous attirer la sympathie de la population et de rendre plus facile et efficace l'intervention militaire susmentionnée et, enfin, comme dit précédemment, une réorganisation complète du système politique et de la doctrine idéologique du régime militaire afin de lui donner une nouvelle légitimité aux yeux de la population, évitant ainsi toute nouvelle contestation armée et garantissant sa stabilité et sa survie bien après notre départ. Cette réorganisation de la République de Retsvinia est un impératif et devra se faire, au mieux, avec la complicité de la junte et de son Général-Président, au pire par un renversement dudit Général-Président et par son remplacement par une faction de la Troisième Division plus favorable aux changements que nous leur proposons. Personne ne souhaite apporter une objection à cette proposition de plan d'action ?

Quoi qu'il en soit, je pense qu'une rencontre multipartite entre nos délégations respectives et un ou plusieurs représentants de la République de Retsvinia afin de s'assurer de la complète coopération de la junte devra précéder toute intervention réelle de notre organisation.

Pour ce qui est de l'État Garmflüßensteinois, l'État Nouveau de Rimaurie suit l'avis du Saint-Empire Menkelt et soutiendra également sa candidature malgré son régime politique particulier et la crise diplomatique qu'il traverse actuellement. Ainsi, à moins que le représentant Altrechtois n'est quelque chose à en redire, je pense que nous pourrons accueillir très prochainement ce pays dans notre alliance.
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En effet, une rencontre avec les représentants de la Junte militaire du Retsvinia devrait se faire avant d’entreprendre une répartition des actions et mesures entre nos pays pour reprendre la main sur la situation. Nous proposons donc de les faire demander exceptionnellement dans ce Conseil général afin d’y préparer nos futurs plans, tout en jugeant la réaction des représentants.

Quant à la candidature de l'État Garmflüßensteinois, nous resterons neutres vis-à-vis de son intégration. Ainsi, avec vos précédentes réponses, nous affirmons donc sa rentrée dans le Bloc.
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La guerre est à nos portes.

S'exprima le représentant altrechtois.

Nous devons réagir, et maintenant, sans tarder. Je propose donc de centraliser les informations de chacun actuellement : qu’avez-vous déjà fait pour les évènements en Afarée ? L'Altrecht se tient prêt à envoyer une Division d'infanterie à pied de 9 600 soldats, dès qu'un moyen de contournement du blocus aura été trouvé. En parallèle, nous avons pris l'initiative de contacter Grisolia, les Trois Nations et l'Ameria afin de demander l'accès à leurs bases aériennes pour pouvoir combattre au-dessus du sol du Garmflüßenstein en Afarée si l’envie d’invasion montait à la tête des Afaréens. Nous devons riposter et rapidement, qu'une de nos nations entame des négociations pour révoquer le blocus, quitte à mettre la pression !

Préparons-nous à ce qui semble être les prémices d'une guerre tout en essayant de l'éviter par la dissuasion. Notre gouvernement annonce la construction de navires de transport de chalands et de chalands de débarquement au cas où les Afaréens lanceraient une offensive directe et déclencheraient une guerre. Nous devrons riposter et attendons de vos nations qu’elles fassent de même pour préparer nos troupes à débarquer en sol ennemi.

Merci de m'avoir écouté, je vous laisse la parole.


Le ton du diplomate était grave, il savait que l'ennemi allait en venir aux armes dès que possible et qu'il fallait s'y prémunir. Il pensait également à contacter l'OND pour négocier leur non-intervention dans ce dossier, voire leur soutien.
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