31/03/2018
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Activités étrangères dans l'Empire de Churaynn - Page 3

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Quelque part en Mer Blême.

La nuit tombait progressivement sur le pont de la corvette qui connaissait ses premières croisières dans les mers plus chaudes, loin de la Manche Blanche, avant une remontée vers le nord, encore. Nous étions affectés à l'UNORTHCOM, l'une des zones de commandement de l'OND les plus vides de forces onédiennes. La zone était immense, de l'océan du Nord à la mer Brûmeuse en passant par la mer Indigo ou même la plus petite mer de Nouvelle-Morakhan. Une très vaste immensité à couvrir et bien peu de bases pour nous. Quelques petits ports onédiens et surtout Sen-Seol et ses 3 millions d'habitants coupant en deux Maret. Nous avions là une longue aventure devant nous. de la Confédération Socialiste du Nazum à la Poëtscovie en passant par la Vélèsie c'est une région pour le moins...surprenante. Je n'y ai jamais mis les pieds, comme aucun autre marin avec nous à bord de l'équipage. Le commandement aussi est jeune, mais il a des tâches ben définies qui nous animeront pour les prochains mois. Ici, pas de menace Carnavalaise, pas de grande piraterie des mers du sud, un grand bras de mer parmi les plus fréquentés au monde, et des eaux septentrionales et froides. Nous n'attendions pas vraiment cette période. L'équipage, moi le premier, passions notre temps à nous prélasser sur le pont arrière dès que l'hélicoptère s'envolait pour quelques patrouilles. Là, perché au soleil à attendre quelques convois à saluer ou navires à surveiller de temps à autre. Je ne m'imaginais pas que cela prendrait une telle tournure si rapidement.

Au matin, le commandement nous réveilla sur le son de la cornemuse de l'équipage. Nous embarquions avec nous trois officiers caratradais dont un officier cornemusier. Vieille tradition des premières navigations de navires militaires tanskiens : des caratradais à bord et une cornemuse pour le premier voyage. Le réveil en est plus vif, plus rapide, plus gênant parfois. Fort heureusement hier nous manquions de quoi nous amuser. La prochaine escale se faisait déjà attendre, le vin venait à manquer, déjà. Nous étions faiblement doté. Point de quoi sustenter tout un équipage, moins encore de quoi nous saouler, tout juste assez pour nous dire de pouvoir boire un verre, de temps à autre. Une autre tradition que le pacha avait décidé de garder pour ce bâtiment au doux nom de TMS Menneskerettigheter. La soixantaine de membre d'équipages dont je faisait parti trouvait aussi la compagnie d'un petit groupe de fusiller marins, tout aussi ennuyés que nous en ses débuts en mer. Pour eux autant que pour nous, le réveil fut donc brutal et rapidement teinté de rouge. Tout le bâtiment vira d'une couleur plus brûlante que le soleil, il était cinq heures, peut être six. Nous pensions tous à un entraînement, une surprise malvenue, un mauvais réveil inutile mais suffisamment rare pour ne pas entamer notre motivation. Il n'en était rien. Le Pacha nous prévenu rapidement que nous allions aller à la rencontre d'un petit convoi. En des mots savants mais brefs, nous n'avions pas bu de café il ne fallait pas trop nous en dire, il expliqua que Churyann venait de tirer, à nouveau, des missiles balistiques sur un énième pays. Fût-il d'Eurysie ou d'Afarée ? Je ne le sais pas et cela n'avait pas vraiment d'importance. A bord du navire, nous jouions régulièrement à la RISK ou d'autres jeux de plateau connus de tous. Depuis six mois, une règle s'était silencieusement instaurée dans la marine : le dé churyann. La règle est simple, à chaque tour, vous lancez un dé. Si il fait 6, alors le Churyann tire un missile sur vous sans prévenir, un autre lancé de dé définit le nombre de pions à défausser. La règle est simple, elle fait sourire, et aujourd'hui encore elle trouve une nouvelle réalité. Alors le commandement s'était décidé à apporter sa prière à l'édifice.

Un convoi churyann s'était élancé en direction de l'Océan du Nord. Etait-il une menace balistique pour la région ? Sans doute pas, il n'y avait pas de destroyer. Nous tenions pour autant à leur signaler notre mécontentement. Nous nous tenions à bonne distance, mais en ce petit matin, soleil dans le dos, la corvette virant au rouge vira aussi plein moteur en direction du convoi, bien plus lent. Après plusieurs heures, alors que nos pupilles étaient désormais habitués au roue ambiant des salles intérieures, pour celles sans fenêtres, et que nous avions tous nos tenues, le convoi faisait son apparition dans les jumelles de la passerelle. Nous devions nous maintenir à une bonne distance, quelques miles nautiques, ils ne devaient être que des silhouettes visibles aux jumelles, rien de bien menaçant. Le message devait toutefois être passé : un petit avertissement. Alors le radar actif de la corvette s'activa et identifia la frégate (niveau 2) du convoi très clairement. Le message était simple : nous vous suivons, ne faites pas d'erreur. Les bâtiments tanskiens dans la région, à quelques bonnes heures en mer, furent prévenus de notre manœuvre, aucun ne changea de trajectoire dans l'immédiat.

Action a écrit :La corvette niveau 9 TMS Menneskerettigheter (elle transporte 10 missiles) illumine au radar la frégate niveau 2 de Churyann.
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La vie est parfois faite d'opportunités et de malheurs.
Quelque part vers le lieu d'interception de la flotte Stérusienne.
Event modération

La situation entre les flottes et donc les hommes semblait réglée. Les hommes avaient réglé une situation de tension élevée. La présence d'une flotte pouvant faire la guerre dans les eaux du Nazum n'avait pas plu à tous les pays, les nations et états-majors de la région. Les tensions réglées, si récemment, flottaient encore au-dessus des eaux, comme un drap recouvrant les océans, étouffant les sons, alourdissant l'air. Les marins, sur les ponts des frégates dont les pavillons, jadis symboles d'hostilité, pendaient maintenant mollement sous un soleil ardent et pointaient ses rayons sur les cuirasses des navires présents. C'est alors, qu'au cœur de cette paix et cet apaisement, qu'un navire de chaque flotte put observer, autant qu'ils étaient au total, un événement somptueux qui fit taire les murmures et attira le regard des hommes.

Un souffle puissant, pouvant être vécu de l'intérieur des cuirasses comme un choc violent et doux à la fois, retentit de chaque côté des navires ayant la chance de participer à ce spectacle. Les structures métalliques frissonnèrent, faisant vibrer le pont sous les bottes et les écrans des postes de contrôle. Sur les ponts extérieurs, les hommes furent témoins de la source. Là, à moins de cent mètres, une forme colossale apparaissait devant les si petits yeux des humains voyant le spectacle. Cette forme est apparue, non pas suite à une violence abrupte montrant un danger, mais avec une finesse inégalée dans ce monde. Ce n'était pas un sous-marin inconnu, pas une anomalie détectée par les sonars, mais une baleine, pourtant si différente de tout ce que leurs instruments ou leurs yeux n'avaient jamais enregistré.

Sa peau, lisse et sombre à la fois, brillait de mille feux à mesure que l'eau se dégageait et que les rayons du soleil frappaient avec puissance et délicatesse le corps des baleines. Mais ce qui captiva le plus les hommes, ce furent ses yeux. Vastes, d'un noir abyssal et d'une intelligence palpable, ils semblaient contenir la sagesse des océans et les souvenirs des millénaires. Il n'y avait aucune peur, aucune agressivité dans ce regard, seulement une curiosité insondable, presque un appel silencieux qui résonnait plus fort que n'importe quel ordre radio.

À la vue de cela, les baleines (une baleine visible par flotte pour rappel) donnèrent un coup de queue dans les eaux calmes de l'océan. Un geste lent et majestueux soulevant l'eau tout aussi majestueusement et dont quelques gouttes retombèrent sur les ponts des navires. Le geste des baleines n'était pas celui d'un réflexe animal face au danger, c'était une invitation car, aussitôt ce geste terminé, les baleines tournèrent leur immense corps vers l'Ouest. Puis, elles entamèrent une lente et régulière progression, sans un geste brusque, sans une accélération soudaine, comme si elles s'assuraient d'être suivies.

Au fond d'eux, assez inexplicablement, quelques hommes au sein des navires ressentaient un appel, un appel contrôlable, fort heureusement. Cet appel n'était pas un simple instinct, mais une symphonie d'émotions contradictoires. Une part d'eux criait au danger, les avertissant du danger potentiel de cet appel inconnu et d'une possible aventure dans des eaux profondes, troubles et même peut-être une tempête. Couplé à ce sentiment de danger, il y avait un sentiment de paix, parfois plus fort ou moins puissant que le sentiment de danger selon les hommes. Une sérénité émanait de l'être majestueux, une promesse de libération face aux conflits les plus profonds des êtres vivants. Cette paix était accompagnée d'un espoir certain mais entouré de cris de souffrance d'hommes et de femmes portant sur eux le poids d'un mal inconnu.

Alors qu'allaient décider les capitaines de navires ? Fallait-il suivre ces êtres majestueux ou au contraire se contenter de regarder passivement la situation ? Ou encore plus sage ou lâche, selon le point de vue, partir de cet endroit avant qu'il soit peut-être trop tard ?


Attention, aucune action hostile de joueur à joueur ne pourra être menée. Au regard du coût des navires, aucun navire ne pourra être perdu durant cet événement, mais des pertes humaines pourront être décomptées.
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Le Lion d'Afarée se réveille

Un lion karéen, symbole du Banairah

Après un timide rapprochement diplomatique se concluant par un échange d'ambassades assez banal, l'Empire Churaynn était resté relativement discret sur la scène internationale, et ce d'autant plus avec son voisin banairais. Les échanges commerciaux se déroulant donc comme à leur habituée et les priorités du moment obligeant la République Directe à laisser le sujet de côté, il n'avait donc pas été question d'approfondir les relations avec l'empire voisin dont les fondements sociaux et dictatoriaux laissaient à désirer en matière de vertu, de réputation et de stabilité. Toutefois, il avait été admis au sein des hautes sphères de décision du Ministère des Affaires Extérieures que le statu quo était convenable et qu'il valait mieux privilégier une relation apaisée plutôt que d'ingérer dans les affaires impériales, un plan qui aurait pu attirer divers rapaces au sein du continent et semer les graines de l'instabilité et de conflits de longue durée.

Mais tout cela avait changé depuis la brusque volonté de l'Empire de "lutter contre le colonialisme" avec son allié Antegrad, et ce de la pire des manières : un bombardement au missile de populations civiles sans négociations au préalable, ni au final de résultats probants. Cette politique de la terreur s'apparentait plus au terrorisme qu'à l'art de la guerre ou de la diplomatie, et qui comptait plus de conséquences négatives que positives : décrédibilisation de l'Empire sur la scène internationale, incompréhension de la part de ses sujets, dégradation des relations avec certains de ses alliés et voisins, dont l'Azur avec lequel des pactes de sécurité ont été signés, mais aussi montée des suspicions des territoires issus de la colonisation. Ainsi, plutôt que de faire avancer la cause indépendantiste, Churaynn avait rendu ce travail plus difficile en obligeant les métropoles concernées à redoubler d'efforts pour saper les tentatives de prise d'indépendance, qu'elles soient par les armes ou les mots.
Au-delà de l'incompréhensibilité des exactions du pays s'ajoutait un autre problème, bien plus important et tangible : celui de l'irrespect notoire de Churaynn envers son voisin banairais. En effectuant des opérations militaires offensives sans prévenir Abunaj et sans commencer en premier lieu par la voie diplomatique en sollicitant par exemple l'aide du Forum de Coopération de l'Afarée du Nord, Walemir s'était rendue coupable d'un incident diplomatique de grande envergure.

Car derrière ces actes "barbares", pour citer les émissaires teylais, se cachaient des conséquences très concrètes pour la plus vaste démocratie du monde : une baisse de confiance des partenaires et investisseurs dans la région, une décrédibilisation du Banairah en tant que protecteur de la stabilité régionale et une inquiétude généralisée pour la paix et le commerce international. Des répercussions qu'Abunaj n'était pas prête à subir sans agir. Sa baisse de dynamisme à l'international avait l'air d'avoir trop coûté au pays, et une erreur ne se fait jamais une deuxième fois. Il fallait agir.
Diplomatiquement d'abord, bien-sûr. Les convocations usuelles d'ambassadeur n'avaient pas suffi et n'allaient pas suffire, il fallait rencontrer l'Empereur en personne afin de régler cette histoire une bonne fois pour toutes, quitte à le mettre sous pression. L'Empire était faible face à la République, et les fautifs le savaient, ou paieraient les conséquences de leur ignorance.
Les objectifs diplomatiques étaient simples :
  • obtenir des autorités churaynn des preuves concrètes d'efforts d'apaisement,
  • obtenir également desdites autorités leur renoncement aux armes balistiques via un programme de démilitarisation,
  • obliger les forces militaires impériales et l'exécutif civil à prévenir leurs homologues banairais en cas d'intervention à l'étranger.
Bien-sûr, ces revendications seraient probablement perçues comme abusives par les concernés, mais c'est là l'art de la négociation, et à vrai dire, il sera difficile pour l'Empire de s'en sortir sans un minimum d'engagements.

En parallèle venait le volet souterrain, celui du renseignement. Il serait désormais inimaginable de ne pas retirer des informations des hautes sphères décisionnelles du voisin occidental, maintenant que celui-ci était suspecté d'office d'être un fauteur de troubles notoire pour les années à venir. Les milieux civils industriels, logistiques, commerciaux mais aussi les milieux militaires et politiques seraient donc désormais les cibles privilégiées du SRB, les services de renseignement banairais. Leur infiltration serait un jeu d'enfant, étant donné la proximité linguistique, culturelle, religieuse, géographique et économique des deux pays, la principale difficulté résidant dans l'efficacité des services de contre-espionnage de Walemir.
Une autre difficulté pourrait également venir de l'Azur, un partenaire et allié du Banairah ayant signé des accords de sécurité. Un approfondissement des relations entre les deux pays à cet égard pourrait poser problème, un risque moins probable du fait des récents événements mais qui ne devrait pas être négligé.

Quoi qu'il en soit, le Banairah ne laissera plus le chaos s'emparer de la région est-afaréenne. La République utilisera ses atouts, et pour citer les media churaynn, le salut ne vient peut-être que de l'accroissement des moyens de production, et donc des moyens de défense et de nuisance. Cela, seul l'avenir le dira.
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L'odeur lancinante des fruits qui sont restés trop longtemps sur les étalages emplissait les narines et apportait une petite touche régressive.

Les encens fumaient au loin derrière les arches multiples et colonnes du marché couvert où les locaux vendaient aux locaux en utilisant mimiques et gestes manuels.

Un homme passa devant elle laissa sur son passage un nuage de parfum bien trop prononcé et fortement kitsch. Il s'avança vers un rayon de légumes jouxtant des pyramides d'épices de toutes les couleurs, ajustées avec expertise avec un équilibre affiné. De l'autre côté de ces étales, des friandises moelleuses avec saveurs de roses ou de pistaches, de même que des pâtisseries sèches en forme de croissants ou d'étoiles.

"Par ici."

La femme suivit l'homme parfumé dont la moustache lui mangeait presque la moitié du visage, les sourcils broussailleux. Il portait un élégant costume et saluait les marchands de la main droite, paume bien visible. Ses chaussures vernies ne semblaient subir aucunes indélicatesses de l'humidité du sol ; brumisateurs ou le lavage régulier du marché laissaient quelques flaques éparses entre les pierres lisses et inégales du sol.

Le briquet fit un son clinquant caractéristique alors que le capuchon s'ouvrait en un geste précis, puis la cigarette s'alluma, la tête légèrement penchée, une main venant, machinalement, protéger la flamme.


"Nous n'avons jamais eu autant de succès. Notre pouvoir impérial aura certes fait diminuer le tourisme, mais aura réussi à ameuter les services de l'ombre internationaux."

Il parlait librement sans baisser la voix, faisant fi de la confidentialité requise d'une telle rencontre.
Il tira ostensiblement sur sa cigarette en prenant un petit tabouret de petite taille derrière des cageots de dattes et posa une de ses belles chaussures dessus comme pour reposer une jambe fatiguée. Le marchant de fruits maugréa derrière lui.


"Bien sûr vous aurez ce que vous avez demandé. Je tiens à préciser que vous n'aurez pas meilleur réseau que le miens."

La femme n'avait encore rien dit, l'homme continuait de s'écouter parler.

"Et puis, dans la lignée impériale, votre présence ne changera rien. On fait ce qu'on veut, on est chez nous, hein."

L'homme continua de se gargariser de la situation, tout puissant face à un client qui n'a de choix que de faire confiance ou rentrer chez soi.

La femme voilée osa l'interrompre... le regard dubitatif ou plutôt inquiet.


"Affedersin... je ne comprends pas ce que vous me dîtes. Je fais des courses pour les fêtes à venir..."

Le silence se fit tandis que la cigarette pendouillait de la lèvre inférieure de la bouche entrouverte de l'homme moustachu. La femme se tourna vers les fruits et légumes qu'elle convoitait initialement laissant en plan l'homme passablement agacé de s'être trompé.

Derrière la foule, non loin de la scène, une dame ramassa son panier rempli de grenades et sortit du marché. Son rapport serait précis. L'Euyn était précise.


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Appel à l'Afarée

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L'Antérie, le Finejouri et l'Azur appellent à la réunion de tous les Etats afaréens au sein du Pacte fondé le 21 novembre 2016 dernier. Trop de guerres intestines, de massacres impunis, d'injustices, d'ingérences et d'impuissance supportés par l'Afarée, le plus grand continent, le plus ancien et le plus jeune continent de l'Humanité, doivent laisser place à une ère nouvelle. Cette ère sera celle de la souveraineté reconquise et de la puissance affirmée. Elle sera celle de la paix entre nos Etats, de la coopération et de la diplomatie. Elle sera celle de la décolonisation et de l'éradication de l'impérialisme. Elle sera le fruit des efforts concentrés et d'un travail patient ; le Pacte afaréen de sécurité est l'enceinte où ce travail peut être mené. Ni une alliance rigide, ni un mot creux, le Pacte est un espace par et pour les Afaréens, et le lieu de règlement des crises communes. Tous les Etats afaréens capables d'affirmer les valeurs d'indépendance, de paix et de solidarité afaréenne sont appelés à rejoindre le Pacte de sécurité, en signant la Charte qui nous liera comme une feuille de route, un engagement.

Trop longtemps les vœux pieux, les phrases creuses, les tentatives vaines ont comblé de leur inertie les aspirations de nos peuples à la solidarité, et l'intérêt supérieur de nos pays s'est trop souvent contenté de demi-assurances et de précaires équilibres, dépendant des grandes puissances étrangères pour la défense de son propre voisinage. L'Afarée doit reprendre ses droits chez elle et affronter la réalité en adulte.

Nous appelons solennellement tous les Etats afaréens souverains, qu'ils nous aient ou pas témoigné de leur solidarité, à nous rejoindre définitivement par la signature de notre Charte. L'Ustyae Cliar Sochacia, la République du Banairah, l'Empire islamique du Churaynn, la République faravanienne, les Tamurt N'Althajj, le Royaume de la cité du désert, la République sacrée et universaliste de la Mandrarika, la République d'Ouwanlinda, l'Île Démocratique d'Anna, la République anterienne côtière d'Ëdango, la Commune de Jadida, la République du Bajusid, le Royaume d'Ameria, le Royaume de Myènè, l'Etat azzymérien, l'Union des Corporations du Phéniskus, la République Fédérale de Kéran, l'Empire Kémimide, la Cité de Qadisha, la République de Kwesara, l'Empire sarranide et l'Empire tikarite sont ainsi invités à nous rejoindre.
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