01/05/2018
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Quartier de la diplomatie - Page 29

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Armoiriesdeladiplomatieantérinienne

Missive à l’intention des autorités de la République Impériale de Karty.

Son Excellence Armand de Saint Arnaud des Pics, représentant de la Couronne à Volkingrad au nom de Son Excellence Louis d’Antrania, Ministre des affaires étrangères de Son Excellence Martin de la Geauce, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie et de Marcine, Empereur d’Antérinie, Mafalmé de Marcine, Grand Duc du Scintillant, Le’ul de Kalindi et Duc d’Antrania.
À
Son Excellence Angèle Orlovski, Chancelière de la République Impériale de Karty et représentante de Son Altesse le Tsar Stanislas.

Votre Excellence ;

Nous avons récemment appris la tentative de putsh des mouvements d’extrême droite kartiens, et s’ils n’ont pu mettre la main sur votre personne, les dégâts commis sur les Institutions politiques et judiciaires de la République Impériale sont irréversibles et entraînent malheureusement votre État dans la guerre civile. Guerre fratricide entre les admirateurs du chaos et les défenseurs de l’Ordre. Un conflit avant tout politique qui a dégénéré hors de l’arène politique, qui au lieu de se cantonner au Parlement, se propagea par les armes dans la société civile. Si certains y voient une preuve de l’échec de la République à pacifier les débats, le Gouvernement de Sa Majesté s’abstiendra de tout commentaires. Après tout, nous n’avons pas à tirer des conclusions à votre place, mais néanmoins, nous avons l’impératif moral de porter assistance à votre gouvernement, mis en péril par des hordes de fascistes.

En effet, si ces derniers n’ont pas révélé le nom de leurs soutiens ou les moyens qu’ils ont utilisé pour se procurer des armes, il est très probable que le Bloc Nationaliste Eurysien, trop heureux de jeter des nations sous les roues des révolutions et des instabilités intérieures n’ait pas hésité une seule seconde à fournir armes et munitions à ce groupe devenu terroriste. Et aussi affligeant que cela puisse paraître, des Chefs d’États sacrifient la vie de milliers d’innocents, d’enfants de Dieu pour le pouvoir, pour redorer un blason éclaboussé par une multitude d’échecs, au Nazum, en Afarée ou en Eurysie. Et pourtant, malgré l’adage ; errare humanum est, perseverare diabolicum est, Ker’ys et Hanhmann précipite Karty dans les tourments révolutionnaires de fascistes en mal de bottes cirées et de ratonnades slavophobes.

Face à ce manque atroce de bon sens et d’Humanité, l’État Antérinien (à ne pas confondre avec la Confédération) se propose d’aider Karty, notre plus ancien et fidèle allié. Même si nos relations n’ont pas toujours été au beau fixe. Comprenez, Madame la Chancelière, que par cette missive le Gouvernement de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie et de Marcine reconnaît votre gouvernement et votre cause comme juste et légitime, et propose par conséquent son assistance dans votre lutte qui s’engage à l’heure actuelle pour la préservation, la survie même, du système kartien ; libéral et démocratique, face à la barbarie révolutionnaire. Mais comme vous le savez, les paroles ne valent pas mieux que les actes, seuls ces derniers forgent les nations. Ainsi, Madame, considérez que nous vous demandons votre autorisation quant au déploiement qui va suivre.

En effet, notre première priorité est de permettre à la République Impériale de gérer elle-même ses problèmes d’ordre interne dirions-nous, sans que Manticore, Axis-Mundi, Mistohir ou Hanhmann n’aient à intervenir militairement pour soutenir leurs poulains. Les problèmes kartiens doivent se résoudre entre kartiens. Notre objectif est d’éviter dans un premier temps que le conflit ne se régionalise, et dans un second temps de ramener la paix intérieure en limitant au maximum l’arrivée d’armes commandées par les Nationalistes et qui pourraient arriver par la mer. Nous demanderons par ailleurs aux États frontaliers et aux grandes puissances régionales de reconnaître et d’observer un pacte de non-ingérence dans le conflit afin d’en limiter la durée. Ainsi, une force navale sera mobilisée tout autour de vos côtes pour tenter d’empêcher toutes livraisons d’armes par les mers. Nous vous demanderons par ailleurs de mettre vos bâtiments sous le commandement de l’amirauté confédérale (temporairement, cela va de soi) afin d’optimiser nos manœuvres. Évidemment, de telles méthodes doivent recevoir votre approbation. Si nécessaire nous pouvons vous fournir un soutien économique et logistique si vous le désirer. En revanche, nous tâcherons de ne pas intervenir militairement, excepté si vous nous en donner l’accord en cas de situation réellement désespérée.

Sachez, Madame, que vous alliés seront toujours là pour vous soutenir, y compris dans la tourmente.

Bien cordialement, et veuillez agréer mes plus sincères condoléances pour les soldats morts pour Karty ce jour-là.
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Axis Mundis,

A son excellence le citoyen Luciano Bellanti, député du Front Populaire Kartien
Objet : Re:Soutien


Camarade,

Très cher ami, considérant la gravité rare des évènements bouleversant votre nation, c'est au Comité de Volonté Publique qu'est revenu la mission de lire votre missive, et d'y répondre.

La résurgence réactionnaire, manifestement déclenchée par les dernières réformes de libéralisation de la vie politique voulue par le gouvernement Orlovski sont, pour nous autres, parfaitement insupportables. Il était hélas prévisible que la longue et encore récente histoire de monarchie en karty puisse pousser certaines factions à des réactions aussi brutales.

Il est à ce titre regrettable que la situation internationale et régionale empêche le gouvernement Kartyen de sereinement réprimer cette tentative extrémiste, et nous partageons vos craintes : certains partis intéressés pourraient voir, dans le soutien d'un régime réactionnaire en Eurysie Centrale, une opportunité d'intervention en mesure de justifier toutes les bassesses.

Il est difficile, pour le Grand Kah, de vous promettre ce que nous aimerions, c’est-à-dire une intervention claire et nette du côté de la justice, de la démocratie et du sens de l’Histoire. Difficile, car notre intervention même pourrait provoquer les maux que nous cherchons à éviter. Et peut-être même n’est-elle pas voulue par Karty. Cela étant, il existe d’autres et nombreuses options. Nous devons impérativement les échanger, et sans perdre de temps.

Donnez-moi une ville Kartienne où je pourrai vous rencontrer, et nous discuterons de tout ceci dans les plus brefs délais.

Je crois aussi pouvoir dors-et-déjà vous affirmer que dans le cas où le pire viendrait à se produire, certains de mes concitoyens renoueront avec la pratique armée de la solidarité infranationale, et que vous pourriez bien voir des brigades internationales se rendre sur votre sol pour combattre, pas à pas, la menace réactionnaire. Se trouve dans leur rang certains ressortissant Kartyens, exilés volontaires qui pourraient voir dans ce conflit l’occasion de justifier leur retour, et de faire amande honorable auprès de leurs pays.

Mais nous aborderons, si cela vous convient, ces sujets en personne.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Armoiriesdeladiplomatieantérinienne

Missive à l’adresse des États riverains et frontaliers de la République Impériale de Karty.

Son Excellence Louis d’Antrania, Ministre des Affaires étrangères de Son Excellence Martin de la Geauce, Premier Ministre antérinien de Sa Majesté Louis VI d’Antrania—Marcine, Empereur d’Antérinie, Mafalmé de Marcine, Grand-Duc du Scintillant, Leu’ul de Kalindi et Duc d’Antrania. Descendant des Rois Très Pieux.
À
Ses Excellences et secrétaires aux Affaires Étrangères ; Ses Excellences de la Questure aux Affaires Etrangères de la Trépublique de la Manche-Silice. Son Excellence Eldegard Vicki Wihelmine Donato, Mandataire de la Magistrature aux Affaires Etrangères de la République Fédérale du Vinzonza, au Haut-Commissaire des Affaires Etrangères Ulric Kaur de l’Union des Fédérations de Communes de Kaulthie et au cabinet des Affaires Etrangères de l'État Garmflüßensteinois, Excellence Garmflüßensteinoise…

Un duplicata de cette missive sera fournie aux autorités légitimes de la République Impériale de Karty.


Objet : Prévention quant aux futures opérations navales menées conjointement entre la République Impériale sus-mentionnée, la Marine Confédérale de l’Empire Confédéral Uni et la Marine Fédérale de la République Fédératrice de Youslévie.

Vos Excellences, Commissaires et Secrétaires ;

Depuis peu, de violents combats opposent les forces armées gouvernementales de la République Impériale de Karty aux troupes des forces rebelles légitimistes et fascistes menées par Monsieur Maximilien Ponce, prétendant au Trône de Karty. De ce fait nous considérons, ainsi que le Gouvernement de Son Excellence la Chancelière Orlovski, que ce conflit doit rester interne et ne dépendre que des forces déjà présente afin d’éviter un inutile allongement des combats et une régionalisation du conflit dans une région déjà mise en péril par le conflit qui oppose à l’heure actuelle certains membres de la Confédération de Krésétchénie et le Bloc communaliste. Ainsi, avec l’accord de Madame la Chancelière et la participation de la Kartian Navy de Son Excellence l’Amiral Alexis Balka nous mènerons une mise sous embargo temporaire de la République Impériale afin d’éviter que des troupes étrangères ne tentent de débarquer par les mers et semer le trouble dans un État sujet à des désordres internes importants.

En effet, la République Impériale de Karty est un allié pour la Confédération, et plus encore, elle est située sur un site stratégique ; à mi-chemin entre l’Orient leucytaléen où transitent les marchandises en provenance du Nazum et l’Occident, où les ports de Fortuna, de Saint-Jean-de-Luz ou de Baltos traitent et raffinent ces précieuses marchandises. La question dès lors ne relève plus de l’amitié et du traité, mais aussi de la stabilité de l’économie et des échanges régionaux qui pourraient être mis en péril par les États cherchant à soutenir les troupes appartenant à leurs camps idéologique ou politique (gouvernementales ou rebelles), de ce fait la Confédération se doit d’intervenir, tant pour les biens des populations civiles que pour la stabilité régionale.

Comme vous le savez, la Leucytalée est la perle de toutes les mers du globes ; une Couronne sertie de joyaux dynamiques et attractifs qui ne pourraient être destabilisés par un conflit menaçant de se régionaliser. Les Sérénissimes républiques marchandes du Sud de l’Eurysie l’ont compris depuis l’Antiquité et se chargent dès lors de maintenir l’ordre et la stabilité dans cette mer qui profite à tous et qui est vitale à nos commerces. Toute perturbation de ce dernier pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les Z.I.P de toute la région ; que ce soit depuis la lointaine Solgrad ou depuis les ports de Blêmie. Toutes ces régions dépendent de la Leucytalée, et chaque lancé de missiles balistiques, débarquement impromptu ou tensions régionales dissuade les flottes marchandes à s’aventurer dans une mer qui peine à se montrer sûre. De là vous comprenez notre naturel empressement à empêcher toute escalade régionale possible.

Mais néanmoins nous comprenons que la mise sous blocus temporaire de la République Impériale puisse nuire aux intérêts de certains États riverains, notamment le Grammatika, dépendant du fleuve pour son approvisionnement en ressources. Ainsi, cette mise sous blocus ne se limitera, pour l’instant, qu’à une fouille systématique des navires marchands tentant de rejoindre les ports kartiens. Cette opération se veut discrète et tentera de se réaliser dans le calme et la douceur ; pour ce faire il est nécessaire que les autorités des pays concernés préviennent leurs navires qu’ils seront contrôlés dès qu’ils tenteront de s’approcher des côtes kartiennes.

Au niveau régional aussi il nous paraît capital que ce conflit ne déborde pas des frontières et intègre une logique de blocs, c’est à dire Bleus et Rouges contre Noirs, ce serait d’autant plus regrettable que, comme dit plus tôt la région connaît une instabilité permanente et beaucoup de grandes puissances ont des intérêts à préserver à Karty. De ce fait nous considérons que le meilleur moyen pour préserver la souveraineté et la sécurités des peuples kartiens est la mise en place d’un comité régional visant à garantir une non-intervention dans ce conflit… Nous restons à votre disposition pour toutes questions ou commentaires sur ce possible Comité.

Bien cordialement.
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Correspondance diplomatique Estalie-Karty :

Au camarade Luciano Bellanti,

la Commission aux Relations Extérieures a bien reçu votre récent message concernant la situation déconcertante qui se déroule actuellement à Karty. La situation que vous semblez décrire semble effectivement extrêmement préoccupante, à la fois de part la montée des tensions internes provoquée par l'extrême droite du PRR ainsi que la possible ingérence du Bloc Nationaliste Eurysien qui pourrait en découler, le tout menant possiblement le pays vers une guerre civile contre les forces nationalistes kartiennes. Nous avons bien tenu compte de votre message et de la situation dans laquelle Karty se trouvait actuellement. La préoccupation du gouvernement actuel de Karty pour la paix en Eurysie Centrale nous laissent penser qu'il pourrait exister une perspective d'amicalité, ou au moins de tolérance, entre nos deux pays et les actuelles négociations pour la paix en Eurysie Centrale le prouvent. Il est évident qu'il ne serait bénéfique à personne de laisser courir le nationalisme et la xénophobie à Karty et de laisser les pions du Bloc Nationaliste Eurysien remporter une victoire sur le sol de Karty.

Cependant, bien que nous sommes favorables à un soutien explicite du gouvernement kartien actuel face aux forces du PRR en cas de guerre civile, que ce soit contre le PRR lui-même ou contre ses alliés du BNE, il convient de noter que nous ne souhaitons ni l'escalade des tensions internes à Karty, ni la dégradation de nos relations avec le gouvernement de Karty. Une intervention estalienne, même en faveur du gouvernement actuel, serait vue comme une ingérence étrangère, renforcerait le discours narratif du PRR basée en grande partie sur l'anticommunisme et ferait basculer les indécis dans le camp adverse. En bref, un soutien estalien maintenant ferait plus de mal que de bien pour le peuple kartien. De plus, nous ne souhaitons pas entacher nos relations avec le gouvernement reconnu légitime de Karty actuellement, nous ne souhaitons pas mettre en péril les actuelles négociations pour la paix en Eurysie Centrale qui est la pierre angulaire des futures relations diplomatiques dans toute la région. Il ne faut donc pas rater le tir et vous comprendrez donc que nous souhaitons que ces négociations se déroulent dans les meilleures conditions possibles. De ce fait, l'Estalie ne se réservera le droit de vous soutenir dans l'unique perspective que la demande de soutien provient directement des instances gouvernementales reconnues et légitimes de Karty. Sans demande officielle de soutien du gouvernement kartien, Mistohir n'aura d'autre choix que de s'abstenir pour le moment.

Notez tout de même que si la situation venait effectivement à dégénérer en guerre civile ou que le gouvernement actuel est, d'une quelconque façon, renversé ou rendu inapte à gouverner par le PRR, ou encore si ces derniers sont en passe d'obtenir définitivement le pouvoir, l'Estalie n'hésitera pas à intervenir effectivement pour combattre à vos côtés.

Cordiales salutations de la Commission aux Relations Extérieures et de la Fédération.

Correspondance rédigée et certifiée de la Commissaire Kristianya Volkiava.
14 Rue de la Victoire, Mistohir, bâtiment du Questan.
1712
Ministère

20/12/2017
à Warenburg,
A Citoyen Luciano Bellanti,
député du Front Populaire Kartien,


Cher camarade,

L'heure est aujourd'hui à l'alarme. Alors que jusqu'à peu l'Eurysie Centrale connaissait la paix, les terroristes prennent leur aise et tentent une fois de trop de reprendre notre belle époque paisible au profit d'un conflit des plus dramatiques et incohérents. Car oui, c'est un conflit, une guerre contre la démocratie, qui se réalise, alors qu'ils condamnent les votes au silence ! Leur tentative, illégitime, de prendre le pouvoir par la voie des armes est des plus intolérables !
Il est donc évident que la Kaulthie assure l'entrevue entre votre gouvernement de coalition et le Kah ! Nous sommes, avant d'être partenaire, des frères d'armes dans la lutte contre l'impérialisme et les démocraties faillis ! Vous pourrez prendre vos aises à Erwaldburg, la capitale de notre Fédération de Communes du Höngar, qui se trouve par ailleurs non loin de la frontière avec l'enclave royaliste de Wikingia.
Il est naturel de vouloir mettre un terme à cet escalade de la violence, et d'éviter qu'elle tourne à une tragique et difficile guerre civile. La Kaulthie le sait très bien, elle-même sortant de nombreux conflits internes s'étant déroulés entre les années 2008 et 2013. Nous espérons de tout coeur que la Chancelière Orlovski saura se coordonner avec le Front Populaire Kartien afin d'unir Karty sous une seule et même bannière face à l'obscurantisme et au terrorisme ! Sachez que nous prenons actuellement les initiatives nécessaires afin de limiter le plus possible d'éventuelles installations de bases royalistes sur notre propre sol, de l'autre côté de la frontière. Il en sera alors chose aisée de réunifier le peuple dans une nouvelle nation solide et stable.
Nous sommes près, s'il le faut, à vous soutenir dans cette quête vers la paix. Il suffira simplement de nous demander ce qu'il vous faudrait.

Avec toutes mes salutations les plus distinguées,

Ulric Kaur, premier Hoher Kommissar
Ulric Kaur,
Premier Hoher Kommissar de Kaulthie
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Ministère des Affaires étrangères de la Barvynie
Blason de la R.S de Barvynie

Salutations au gouvernement de la République Impérial de Karty,
Le Gouvernement Barvynien ainsi que la Confédération Socialiste du Nazum est disposé à vous soutenir dans votre guerre civile, puisse telle vite être terminé et en votre faveur, et bien évidemment, la C.S.N ou la Barvynie, ne vous demande absolument rien en échange. Par ailleurs, si vous craignez qu'une intervention militaire entacherait votre stabilité, nous sommes disposés également à vous soutenir par des moyens civils, logistique ou humanitaire.

Vous êtes libre de vos choix et donc libre d'accepter ou de refuser ses propositions, cela n'entachera ne rien nos relations avec votre nation.

Cordialement,
Mme. Aytal Bulchutovich Petrov,
Ministre des Affaires Étrangère


Rédigé par : Aytal Bulchutovich PetrovLe 24/12/2017 à 8h37Depuis Velzmegrad
Signé par : Nikolai Mikhaïlovitch Bowsarev,
Saynaara Archynovna Stepanova
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A l'attention de Angèle Orlovski chancelière de la république impériale de Karty



Madame la chancelière,

Si nous vous contactons aujourd’hui, c’est malheureusement pour parler de bien tristes nouvelles. Il y a peu, Karty s’est fracturée, en cause la réautorisation du communisme au sein de votre pays. Cet événement, qui dans beaucoup de pays ne poserait pas grand problème, s’est révélé avoir l’effet d’un détonateur au sein de Karty, mettant littéralement le feu aux poudres. Manifestations violentes, coup d’État raté et finalement guerre civile sont autant d’événements directement liés à ce fameux référendum. En premier lieu, nous aimerions présenter nos condoléances pour toutes les vies que les insurgés ont provoquées.

Cependant, si nous vous contactons aujourd’hui, ce n’est pas seulement pour vous adresser nos condoléances, mais également pour autre chose. Il y a peu, nous avons appris que les têtes pensantes du camp royaliste ont procédé à des frappes en Kaulthie, nous rappelant un événement familier du début d’année : je parle bien évidemment de l’Hotsaline, tirant presque sans distinction sur tous ses voisins. Aujourd’hui, les royalistes kartiens marchent dans leurs pas, et si nous n’avons pas réagi pour l’Hotsaline en dehors de la condamnation, il en sera autrement pour les royalistes. Ainsi, en tant qu’alliés et ayant la volonté de terminer cette guerre qui ne fait que fragiliser une Eurysie centrale déjà en miettes, nous vous demandons la permission pour que nos avions puissent survoler les zones contrôlées par les troupes royalistes. Plus vite ce conflit se terminera, plus vite la situation pourra se stabiliser.

Cordialement,
Stanislav Schützenberger Empereur Raskenois.
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Missive du bureau des affaires étrangères de Dyl’Milath :


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A l’attention toute particulière du gouvernement kartien


Objet : proposition de soutien

Estimés représentants
Nous vous écrivons aujourd'hui pour présenter plusieurs choses de la plus haute importance.
Tout d'abord, le gouvernement de la Deuxième République de Dyl’Milath tient à présenter ses condoléances à la République Impériale de Karty pour les braves soldats kartiens ainsi que les civiles tués par les révolutionnaires du Parti de Reconquête Royale. Nous sommes profondément attristés par cette attaque contre la nation kartienne, et condamnons fermement l'attaque de ces monarchistes, que l'on pourra aisément qualifier de terroristes contre l'état de droit au sein de Karty.

De plus, nous tenons aujourd'hui à rembourser la dette que nous avons contracté envers Karty pour l'organisation de l'entrevue censée convaincre le Sultanat de Ninchi de stoper son programme d'armement chimique. De ce fait, la nation milathienne se présente prête à honorer sa dette dès que possible, de la manière qu'il vous plaira, en apportant un soutien de quelconque forme. Karty a dorénavant la garantie que Dyl’Milath se tiendra prêt à apporter un soutien sur demande à votre République.

Nous espérons que cette lettre trouvera le gouvernement Kartien en de bonnes conditions, et que cette révolution ne mettra pas plus de civiles innocents en danger.

Nous vous souhaitons de régler cette crise du mieux possible, et réaffirmons notre soutient total à votre cause.

Nous vous prions, Madame, Monsieur, de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués.


En date du 25 décembre 2017
Bureau des affaires étrangères.
Gouvernement de la Deuxième République de Dyl’Milath.
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Entête du Président de la République, missive envoyée par l'Office Postal Antarien

Chère Excellence Angèle Orlovski, Chancelière du Saint-Empire de Karty,

Récemment, nous avons suivi de très près les événements qui se déchainent dans votre pays, et en tant qu'allié majeur, permettez moi de vous écrire en personne de chef d'Etat à chef d'Etat.

La MIRA nous a fourni certains rapports de renseignements, ainsi que ceux que nous avons pu avoir par intermédiaire publique sur la situation actuelle. Tout cela semble bien soudain, d'où ma surprise. Et pourtant, la surprise majeure à propos de ce même sujet à été pour moi de retrouver un de nos plus solides alliés en situation de guerre civile.

Nous avons été certains des premiers, ici en Antares, à écouter votre dernière allocution. Nous avons pris l'habitude de diffuser la politique de votre pays sur quelques chaînes, mais la situation prit une telle ampleur qu'il fallait y addresser avec des moyens plus extravagants, pour le nombre de personnes qui désiraient savoir ce qui a bien pu se passer (et ce qui se passera). C'est le cas de le dire, certains on en ont même oublié la niche parlementaire problématique que nous avons eu à subir récemment de la part des partis de gauche qui demande un isolationisme plus aigu vis à vis de notre politique extérieure. Voyez cela, votre pays fait la une de nos journaux même les plus tournés vers notre pays.

Quand à la sphère politique et les discussions qui ont eu lieu, il est honnête de dire qu'aucune démarche dialoguante de grande envergure n'a été enactée dans nos assemblées. Seulement les discussions se limitait à des débats clos, avec le Président du Conseil, des hauts gradés de la MIRA ainsi que plusieurs autres représentants.

Beaucoup à été couvert durant ces sessions, par exemple la continuation de commerces, une proposition d'aide qu'elle soit culturelle ou militaire, voire des financements... Tout à été couvert à votre sujet. Et certains verdicts que nous nous devons communiquer ont été prononcés.

Notre amour pour la nation de Karty reste invariable, je pèse mes mots. De gauche ou de droite, d'un extrême à l'autre, de l'anarchie à la monarchie, la culture Kartienne reste pour nous un épanouissement certain. Nombreux sont les philosophes, romanciers, artistes mêmes, qui ont parlé ou dépicté votre contrée avec le plus grand des amours. Aucun d'entre eux ne portait de couleur politique dans leurs oeuvres. Il va de soi que nous n'en portons pas lorsqu'il s'agit de nos relations, ne croyez vous pas ?

Bien sûr, votre sécurité reste notre point de doute le plus effrayant, dans notre avis. Quelque soit la direction que prend votre pays, nous sommes toujours a disposition lorsqu'il s'agit de minimiser les dégâts, et de même variante les pertes. Perdre des représentants, quelque soit leur franchise, est un crime contre la démocratie bien réel, et il est palpable que certains de ces crimes ce sont déjà produit d'envergure considérable sur votre territoire. Vous l'avez dit vous même, votre sécurité à été menacée. C'est une réalité que nous ne pourrons accepter sans au moins offrir de l'aide quelqu'elle soit.

Toutes nos parties, que ce soit les ministres qui ont discuté avec moi ou nos informateurs les plus performants nous ont sans cesse fait part, encore une fois, de l'invariabilité de nos relations diplomatiques. Je le répète à nouveau, et je le ferai sans cesse: Quelque soit la direction élue par le peuple Kartien que le peuple même choisira par ses moyens, nous l'accepterons sans le moindre redire.

Certes, un changement de cap aussi soudain et brutal pour un pays enraciné par la culture du Tsaer, avec une politique quoique conservatrice jusqu'à présent, peut faire peur à beaucoup de vos alliés par le passé (Lors, je crois bien que vos ennemis passés s'en réjouisserons de certaines). Il pourrait être vrai que ces pays autrefois alliés vous tournent le dos pour ce changement qui échape à votre contrôle mais qui au contraire représente la nation pour ce qu'elle est vraiment. Et ces nations, sans ouverture d'esprit quelconque, qui ne voient pas cette nuance ni ne voient autre couleur que leur semblable en tant qu'alliée sont a rejeter, voir à vomir. Vous n'avez nul besoin d'alliés qui vous trahissent au moindre pivot politique. Vous avez besoin d'alliés qui le restent quelque soit le chemin emprunté. Nous vous garantissons être dans cette vision là.

À nouveau j'exprime mes emotions mixtes par rapport à votre situation, la désolation de voir des conflits internes méconnaissables pour un pays comme le votre, la joie de voir que tout de même vous subsistez et la frayeur par rapport à votre sécurité personnelle. Nous vous apportons ainsi réconfort lorsqu'il s'agit de nos liens, et avec cela tout aide que vous chercherez. Nous gardon un cabinet en rotation sur votre affaire pour être certains que nous ne perdrons pas l'occasion de vous rendre service si elle se présente.

Toujours à vos cotés, que l'avenir vous réserve d'heureuses et laudates surprises,

Cordialement,

Signature de Arthur Dabi, Président de la République d'Antares
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Madame la Chancelière de la République Impériale de Karty ,
Chère Angèle Orlovski,

Voici plusieurs jours que le gouvernement, le peuple latruant et moi-même suivons avec attention le déroulement des événements au Karty et ses rebondissements.

La République du Latrua est en effet très attachée à la relation bilatérale, emplie de confiance et d’exigence, qu’elle entretien avec la République Impériale de Karty. Votre pays est un partenaire important, sérieux et respectueux, et un soutien de premier plan pour le Latrua. Les différents échanges mis en place entre nos deux nations ont permis de développer nos secteurs économiques, militaires, civils et culturels.

Une relation privilégiée que nos diplomates ont à cœur d’entretenir par des échanges fréquents, francs et directs, preuves d’un partenariat sain et productif. Une relation privilégiée que nous entretenons nous aussi, Madame la Chancelière, par nos rencontres, nos discussions, et par le traité que nous avons signé il y a de cela quelques mois. Une relation privilégiée entretenue, enfin, par nos citoyens et nos citoyennes, latruants et kartyens rassemblés par nos programmes d’échanges culturels et éducatifs.

La Nation latruant, son peuple et son gouvernement ont donc reçu avec inquiétude, peine et horreur la nouvelle de la tentative de coup d’État dont vous étiez la cible principale. Cette attaque, meurtrière, ayant pour but de mettre au pouvoir des personnes portant des idées liberticides, est une atteinte claire à l’état de droit et une tentative de mettre fin à un climat de liberté, d’égalité, de démocratie régnant dans votre pays. Cette attaque est intolérable et c’est pourquoi, au nom de la République du Latrua, je condamne fermement la tentative de coup d’État des membres du PRR.

Cependant, mon pays ne peut rester et ne restera pas au simples stades de la dénonciation et de la condamnation. L’Assemblée constituante, chambre haute du Parlement latruant, se réunira dans les prochains jours, lors d’une session extraordinaire, pour discuter de la situation au Karty. Le gouvernement, par la voix de la Première Ministre, proposera aux députés de voter un paquet de sanctions, permettant le gel des avoirs des membres du PRR ainsi qu’une interdiction de séjour de ces derniers au Latrua. Ces actions ne sont qu’un juste retour à l’aide que vous fournissez à l’économie latruante.

Enfin, et ce malgré l’agenda chargé qui doit être le vôtre en cette période de tourments, je vous propose que nous nous appelions dans les jours qui viennent pour statuer sur d’autres types d’aides que mon pays pourrait faire bénéficier au vôtre.

Veuillez agréer, Madame la Chancelière, mes plus sincères salutations.

Cordialement,

Monsieur le Président de la République du Latrua
Vasiliy Shulichenko
signature du Président de la République du Latrua
2720
en-tête

Vasiliy lisait attentivement la proposition de loi qui sera bientôt examinée par les diverses commissions de l’Assemblée constituante. Il annotait avec concentration les feuillets posés devant lui, traçant pleins et déliés à l’encre rouge, lorsqu’on le frappa à la porte.

« Entrez, dit le Président de la République. »

La tête de sa secrétaire, Maria, sorti de l’embrasure de la porte. Voilà bientôt huit ans que Maria travaillait avec lui. C’était une femme à la fois dynamique et calme, intelligente et parfois naïve, bonne conseillère mais toujours effacée. Vasiliy regardait le visage de la quadragénaire, un beau visage oval entouré d’une chevelure noire de geai, et y décela une lueur d’inquiétude inhabituelle. Il demanda alors :

« Que se passe-t-il Maria ? Un problème ? 

-La Chancelière de la République Impériale de Karty demande à vous parler sur la ligne spéciale Monsieur le Président. »


Vasiliy regarda Maria droit dans les yeux. Karty me répond, c’est inespéré ! pensa-t-il.

« Vous pouvez me la passer Maria.

-Tout de suite Monsieur le Président.

-Je vous remercie. »


Maria reparti dans la pièce attenante au bureau et quelques secondes plus tard, le voyant lumineux de la ligne téléphonique sécurisée s’alluma. Vasiliy respira un instant puis décrocha. Il entendit la voix de la Chancelière. Il ressentit un mélange de soulagement et d’appréhension. Soulagé, il l’était, de voir qu’Angèle était en vie et semblait en forme. Cependant, il appréhendait la suite de la conversation : il avait senti une forme d’irritation et d’agacement dans la voix de la dirigeante kartienne. Il respira une nouvelle fois et se lança.

« Madame la Chancelière, je suis heureux de vous entendre. Les nouvelles venant de votre pays était tellement mauvaises que j’ai craint pour votre sécurité et votre vie. Je voulais tout d’abord à vous exprimer mes plus sincères condoléances pour les soldats et citoyens kartiens ayant perdu la vie durant les affrontements dûs au coup d’état. Le décès de ces combattants de la liberté, de ces victimes de l’oppression, est une honte pour ceux qui les ont causés et pour les dirigeants du PRR.

J’ai sollicité cet entretien pour vous présenter les possibles aides que pourrait apporter le Latrua à la République Impériale. Comme je vous les indiqué dans ma missive, le Parlement latruant votera bientôt un paquet de sanctions visant à empêcher les dirigeants du PRR de conserver leurs avoirs et de se déplacer librement.

En plus de l’adoption -quasi certaine- de ces restrictions, j’aimerais vous proposer une aide logistique. Nous pourrions en effet vous envoyer médecins, infirmiers, soignants et matériel médical pour aider votre personnel médical sur les terrains d’affrontements et à l’arrière.

Le Latrua pourrait aussi être prêt à s’engager militairement à vos côtés par l’envoi de volontaires et par le bombardement des positions du PRR. De nombreux latruants et latruantes ont exprimés le souhait de combattre aux côtés de vos forces armées pour défendre la liberté.

La réalisation des dernières propositions est bien évidemment conditionnée au fait que vous en acceptiez les modalités. Vous pouvez donc les refuser et le soutient du Latrua s’arrêtera à l’adoption et la mise en place de sanctions. »
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en-tête

Vasiliy sourit. La conversation lui semblait agréable, courtoise, comme si le téléphone rapprochait les deux interlocuteurs, comme si les grésillements de la ligne abolissaient les kilomètres, comme si les moments de flottement apaisaient les tensions d’autrefois, les réunissant dans le silence d’une nuit qu’ils partageaient ensemble, à distance l’un de l’autre. Vasiliy avait conscience de la rareté et de la préciosité du moment qu’il était en train de vivre. Il dit :

« Il est tout à votre honneur Madame la Chancelière de reconnaître le fait que les débats parlementaires latruants ne doivent en aucun cas subir quelconques influences. Je vous remercie pour cette marque d’intérêt et de respect.

Il est aussi honorable pour vous et pour votre nation, votre peuple, de vouloir mener ce combat seul. Je respecte cette décision et je la comprends.

Je… »


La porte s’ouvrit soudain sur la petite silhouette de sa fille. Anna s’avança dans le bureau de son père, vêtue de son pyjama, l’air à moitié endormi. Elle tira une chaise devant le bureau, non sans bruit, et s’assis. Elle doit attendre que je la couche, se dit-il. Alors qu’il allait reprendre, la porte s’ouvrit de nouveau, et ce fut son fils, Nikolai, qui entra dans la pièce. Il fut suivi de peu par Sergey, son mari, qui dit :

« Est-ce que tu sais où sont… »

Il se tut, voyant que Vasiliy était penché sur la ligne, attendant impatiemment de reprendre sa conversation. Ce fut enfin Maria qui arriva -après avoir toqué à la porte- et regarda cette scène étrange : le Président en pleine réunion diplomatique et sa famille, l’air penaud, le regardant fixement, attendant qu’il recommence à parler. Il soupira, intima aux occupants de la pièce de se taire, puis reprit :

«  Je veux vous remercier, Madame la Chancelière, d’avoir rappelé que ce refus, tout à fait légitime, ne change en rien l’état de nos relations bilatérales. Relations que j’espère consolider dans les mois et années à venir. Merci Madame la Chancelière pour…

-Qui s’est la dame papa ? »


Vasiliy était stupéfait. Sa fille venait d’intervenir et d’interrompre une conversation de la plus haute importance. Il respira, essayant de ne pas s’énerver ou s’émouvoir, et dit :

« C’est la Chancelière de Karty, la dame qui dirige Karty. C’est une personne très importante donc si tu pouvais nous…

-Tu sais, mon papa, il dit que tu es très cou…courageuse.

-Et que vous êtes une grande dirigeante, une femme extraordinaire, continua Nikolai.

-Un des seuls dirigeants que le Président prend au téléphone au beau milieu de la nuit, dit Anna

-Et une des seules personnes que mon mari considère comme une alliée fiable, conclu Sergey. »


Le Président était sonné. Ils viennent de faire rater pensa-t-il. Il regarda la ligne, et reprit, pour la dernière fois :

« Veuillez, Madame la Chancelière, excuser mon mari, mes enfants et ma secrétaire qui se sont immiscés dans une conversation diplomatique importante dont les enjeux les dépassent.

Ils ont cependant raison. Vous êtes une grande femme politique, une dirigeante exceptionnelle et d’exception, une personne courageuse qui se bat pour ses idées et pour son peuple. Je pense que Karty n’aurait pas pu avoir meilleure cheffe dans ces circonstances, dans ces moments difficiles. »


Il regarda ses enfants. Leur petite tête blonde commençait à se pencher, signe qu’il allait bientôt sombrer dans un profond sommeil. Il avait dit tout ce qu’il avait à dire. Il écouta donc la réponse de son interlocutrice et conclu :

« Merci Madame la Chancelière pour cette discussion productive, constructive et respectueuse. C’est toujours un plaisir et un honneur pour moi de travailler et de converser avec vous.

Permettez de vous donner un seul conseil. Angèle -si vous permettez que je vous appelle ainsi- prenez soin de vous et faites attention. Je serai très triste d’apprendre que votre vie soit menacée. Sincèrement.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne soirée, une bonne nuit et bonne chance.

Да, удачи и до скорой встречи! »


Il raccrocha après les salutations de la dirigeante kartienne. Il regarda ses enfants assoupis et dit à son mari :

« Viens, on va les coucher. Ils vont faire de beaux rêves, je pense ! »
1499

Bureau du Grand commerce et des étrangers




Drapeau

A l'attention de l'Ambassade impériale de la République de Karty, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.


Excellence Angèle Orlovski, Chancelière du Saint-Empire de Karty,

Nous, détenteurs de l'autorité qui nous est confiée par le Sénat des Mille de la Grande République, prenons contact avec votre gouvernement afin de nous quérir de plusieurs assurances de votre part. En effet, nous avons été forts préoccupés dernièrement, par les aléas d'un conflit civil ayant ensanglanté votre nation. Sur ce point, permettez nous donc de vous adresser, au nom du Gouvernement communal, nos plus sincères condoléances à ce propos. Nous ne connaissons que trop bien les affres de la guerre civile et tous les malheurs qui l'accompagnent.

Passé ces sollicitudes de notre part, nous prenons contact avec vous également dans l'optique de nous renseigner auprès de vous quant à la pérennité des traités ayant précédemment été signés entre la République impériale de Karty et la Grande République. En effet, nous nous tenons soucieux de cela, car nous savons que les fins de guerre civiles riment bien souvent avec des changements de gouvernement. Sur ce point donc, nous nous demandons si le traité commercial et diplomatique signé entre nos deux gouvernements en 2015 est toujours bien en vigueur. Sachez que quelque soit la direction que prendra votre gouvernement, nous voulons nous assurer du maintien de relations commerciales courtoises à votre adresse.


En attente d'une réponse,

Je vous prie d’agréer l'expression de mes salutations les plus distinguées.

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 2 février 2018 par son excellence Julia Cavali,
Maîtresse du Grand commerce et des étrangers et sénatrice.
1515
en-tête

Madame la Chancelière de la République Impériale de Karty ,
Chère Angèle Orlovski,

Je vous écris pour féliciter votre pays, votre peuple, pour la victoire qu'il a obtenu sur les membres armés du PRR. Cette victoire est un signal important pour toutes les démocraties du monde. Cette victoire montre que nos régimes, tout fragilisés soient-ils, sont capables de se défendre, sont capables de protéger la souveraineté populaire, sont capables de s'attaquer à leurs ennemis.

C'est pourquoi j'ai l'honneur de vous inviter à la Fête de la République, fête nationale de la République du Latrua, le 5 mars prochain. La tradition latruante veut que nous invitions, lors de cet événement, le ou la dirigeante d'un pays ami, partenaire, et certains membres de ses forces armées. Ces derniers participeraient au défilé militaire qui a lieu durant cette journée. Votre présence, à mes côtés, serait un signal fort. Tout d'abord pour notre peuple respectif, un signal d'unité qui montrerait la force de nos liens. Ce serait aussi un signal pour les puissances qui aujourd'hui peuvent nous menacer, menacer nos intérêts, menacer nos nations, souveraines dans leurs droits.
Nous vous laissons libre du choix des membres de vos forces armées qui défileraient sur l'avenue de la République. Le programme, si vous acceptez ma proposition, vous sera envoyé en amont de la cérémonie.

Votre présence nous permettra aussi de discuter de nos partenariats, plus précisément dans le secteur militaire. Cette rencontre aurait lieu à la suite du défilé.

J'espère que cette proposition saura vous intéresser.

Veuillez agréer, Madame la Chancelière, mes plus sincères salutations.

Cordialement,

Monsieur le Président de la République du Latrua
Vasiliy Shulichenko
signature du Président de la République du Latrua
2611
Clarisse Jacquet
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à qui de droit
Empire de Karty



Excellence,

Je prends contact avec vous au nom du gouvernement sylvois pour évoquer les dernières évolutions politiques kartiennes, incluant en particulier la rupture unilatérale et subite des accords consentis entre nos deux nations. Si le Duché de Sylva témoignera évidemment de sa surprise en cette décision observée comme brutale, nous ne saurons tenir rigueur aux évolutions internes de Karty suite à quelques changements de politique. Le fait est que cette annulation sans préavis de nos accords inclut les questions de libre circulation des citoyens sylvois et kartiens dans nos pays respectifs, notamment lors de programmes scolaires internationaux ou visa professionnels. En l'état, la rupture de tous accords sur le volet des visas provoquera l'annulation des études académiques supérieures de nombreux étudiants en plein début d'année, voir de cursus, constituant un bouleversement assez brutal pour les concernés. Très attaché à garantir la qualité de l'éducation et des ressortissants et étudiants étrangers, le gouvernement ne saurait rester inactif sur cette question, raison pour laquelle je me rapproche de vous afin de trouver une solution consensuelle.
La première réponse et la plus évidente serait au moins de ratifier à nouveau le volet de ce traité concernant la libre circulation et la distribution de visas scolaires et professionnels. Ce serait un moyen suffisamment simple et en accord avec vos principes pour préserver le cursus d'un nombre notable d'étudiants ayant programmé une part conséquente de leur vie sur les prochaines années en fonction de ces projets.
Si pour une quelconque raison, cette proposition ne saurait convenir à l'Empire de Karty, nous resterons à l'écoute de propositions alternatives pour assurer des conditions optimales à ces étudiants, mais aussi aux professionnels qui risqueraient de se retrouver subitement au chômage.

Pour ce qui est des questionnements plus économiques, la rupture des accords précédents sur l'échange de ressources primaires kartiennes et de produits transformés sylvois est également un sujet de discussion. L'Empire de Karty souhaite-t-il rester sur cette décision et soudainement interrompre des marchés ? Cela priverait de clients et fournisseurs nos industriels et consommateurs de manière assez brutale et, jusque-là, injustifiée. Le Duché de Sylva estime que ce point-ci serait intéressant à ratifier de nouveau.

Enfin, la question de libre circulation des produits culturels soudainement interrompue génère quelques interrogations. Une si soudaine mise au ban des mesures encourageant au partage d’œuvres cinématographiques, musicales, littéraires, picturales et bien d'autres encore constitue un point dommageable pour la proximité des peuples et des échanges. À vrai dire, le Duché accorderait autant d'importance à maintenir ce point-ci que les questions de visas professionnels et académiques.

Nous restons disponibles à vos retours sur ces questions et sommes ouverts à des discussions plus approfondies si nécessaire,

Bien à vous,

Clarisse Jacquet
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