AVION DE GUERRE ÉLECTRONIQUE

Type : Avion de guerre électronique et de brouillage
Niveaux technologiques : 1 à 3
Pays d’origine : Grand Kah
Fabricant : Saphir Macrotechnologies
Premier vol : 1982
Durée de service : 1975 - aujourd’hui
Période de production : 1975 - 2002
Envergure : 15,5 m
Longueur : 22 m
Hauteur : 6,2 m
Masse à vide : 24 tonnes
Masse maximale : 36 tonnes
Vitesse maximale : 1 200 km/h
Plafond : 12 000 m
Vitesse ascensionnelle : 60 m/s
Rayon d’action : 3 800 km
Équipage : 1 pilotes + 2 opérateurs de guerre électronique
Systèmes embarqués : système de brouillage à ondes larges avec capacité d’interférence sur les communications et radars ennemis, capteurs de détection de signaux permettant l’identification des fréquences ennemies, contre-mesures électroniques embarquées (LEC-300), capables de simuler plusieurs signatures radar pour induire en erreur les missiles guidés, lance-leurres thermiques et radar pour la protection contre les missiles adverses, système de communication ultra-sécurisé permettant la coordination avec les forces alliées
Armement : aucun armement offensif fixe, 2 pods de brouillage actifs (montés sous les ailes), jusqu’à 4 missiles anti-radiation pour la suppression des défenses aériennes ennemies (optionnels)
Versions :
E-30A "Tzitzimitl" : Version standard, équipée des systèmes de brouillage et d’interception des signaux.
E-30B "Tzitzimitl-R" : Version améliorée avec une suite de brouillage plus moderne, optimisée pour les missions d’accompagnement de bombardiers et d’unités de frappe.
L’E-30 "Tzitzimitl" est le premier avion de guerre électronique conçu indépendamment par l’industrie aéronautique kah-tanaise. Il est né d’un besoin impérieux : protéger les formations de bombardiers et d’avions d’attaque au sol lors des engagements contre des forces disposant de radars avancés et de systèmes de défense aérienne modernes.
Son développement débute à la fin des années 1970, alors que les engagements militaires du Grand Kah révèlent une grande vulnérabilité face aux radars et aux missiles sol-air ennemis. Jusqu’alors, les doctrines kah-tanaises de supériorité aérienne s’appuyaient principalement sur le nombre et la manœuvrabilité des chasseurs, mais l’évolution rapide des défenses anti-aériennes basées au sol imposait une refonte des stratégies. Le Grand Kah devait apprendre à contrôler l’espace électromagnétique, sous peine de voir son aviation clouée au sol.
L’E-30 fut donc conçu comme un brouilleur embarqué, capable d’aveugler les radars ennemis et d’offrir une bulle de protection électronique aux formations de combat. Son système pouvait perturber les communications adverses sur un rayon de 150 km, rendant difficile la coordination des unités ennemies. En plus de son rôle défensif, il servait aussi à détecter les émissions radar ennemies, permettant de localiser et d’attaquer les centres de contrôle et les batteries de missiles sol-air.
Déployé pour la première fois lors des exercices militaires de la fin des années 1970, l’E-30 montra immédiatement son efficacité en simulation : les formations équipées de Tzitzimitl réduisaient de 40 % leurs pertes potentielles face aux défenses anti-aériennes simulées. Son introduction en service permit de rééquilibrer la balance stratégique face aux puissances ennemies équipées de systèmes radar modernes.
Le Tzitzimitl joua un rôle clé dans plusieurs opérations aériennes au cours des années 1990, notamment dans les conflits impliquant le Grand Kah en soutien de forces alliées. Son impact se fit particulièrement sentir dans les missions de suppression des défenses aériennes, où il accompagnait les chasseurs et bombardiers en leur ouvrant un couloir sécurisé pour frapper les cibles stratégiques adverses. Cependant, bien qu’efficace, l’E-30 commença à montrer ses limites au début des années 2000. Son système de brouillage vieillissant et sa relative lenteur en faisaient une cible vulnérable face aux intercepteurs modernes et aux missiles longue portée. Le Grand Kah lança alors un programme de modernisation, visant à prolonger la durée de vie du modèle en améliorant ses capacités de protection et de brouillage.
Aujourd’hui, malgré son âge avancé, l’E-30 reste en service dans les unités de seconde ligne et de formation. Il est progressivement remplacé par des modèles plus récents intégrant des technologies furtives et des brouilleurs plus puissants. Cependant, son héritage reste fondamental.