
fait à Volkingrad en l'an 2017,
par Angèle Orlovski,
en sa qualité de Chancelière.
Par la capitale de Velzmegrad,
à l'intention d'Aytal Bulchutovich Petrov,
en sa qualité de Ministre des Affaires Étrangères.
AlinéaMes hommages, Dame Aytal Bulchutovich Petrov. L'étonnement se joint à mes écrits, que dire face à la lecture d'écrits Barvyniens et plus généralement de la Confédération que vous représentez, en pareille situation. Je tâcherais de vous répondre assez simplement, nous sommes libres de nos choix et donc libres d'accepter ou de refuser ces propositions. De ce fait établi, la République Impériale refuse catégoriquement ce "soutien". Cette missive pourrait bien assez simplement se clôturer dès lors, je vais toutefois ajouter diverses explications, considérez les en guise de retour lors de l'entrevue Karty-CSN, celle où votre seule délégation s'est avérée droite et claire.
Peut-être aurais-je du être plus claire lors de la prononciation de ce discours, pourtant me semblait-il assez net pour positionner le gouvernement dans son ensemble le plus large. Mettez le simple vecteur d'internationalisation de ce conflit, c'est précisément en acceptant une aide extérieur qu'il commence. A cette heure, "notre" guerre civile se limite à nos frontières, il est à mon sens plus souhaitable qu'elle y reste. De surcroît je m'interroge sur la quelconque faisabilité de vos prétentions, madame, votre confédération est-elle seulement en capacité de déplacer ses moyens hors du Nazum ? Aussi le facteur continental s'avère plus large, que diable viendrait ingérer des pays Nazumis dans des affaires Eurysiennes ? Croyez bien que si la République Impériale de Karty cherchait soutien, elle se tournerait vers ses voisins, ou ses déjà alliés. En acceptant votre "aide", madame, nous donnons la raison d'ingérence aux pays désireux d'intervenir au sein de cette tragédie. Plus simplement, imaginons une nation tierce qui souhaiterait soutenir le camp royaliste. A cette heure, aucun justificatif est assez probant pour que cet Etat se permette d'intervenir. Toutefois, si des nations qualifiées "rouges" soutiennent un camp, alors ce pays tiers aura un semblant de légitimité pour lancer ses troupes, prétextant le déséquilibre des forces et l'internationalisation du conflit. Je puis affirmer que ce mécanisme, à noter l'internationalisation des conflits, vous est connu, je tâcherais donc d'écourter cet exposé. Outre ce fait, mettez désormais les actuelles relations bilatérales entre votre confédération et ma patrie, croyez-vous donc en notre stupidité ? Il est évident que votre confédération ne ferait guère ces actes par "simple charité" comme prétendu, il me semble qu'un soutien militaire et ou logistique comme proposé implique la mort de vos soldats. Madame, êtes-vous seulement entrain d'affirmer que vous enverriez vos militaires à la mort au sein des conflits qui n'est point le leur, sans aucun retour quelconque ? Enfin je tâcherais d'aborder vos disparités au sein de votre confédération, facteur véridique que j'ai moi-même pu percevoir lors de notre entrevue. Si tantôt la Barvynie serait emprunte de cette volonté "humaniste", il me semble que d'autres pays comme l'Ouaine ont bien plus qu'affirmé leur détestation envers ma personne certes, mais plus globalement notre patrie.
En conclusion, tant que ce conflit ne sera pas internationalisé, nous le conserverons comme tel. En aucun cas je ne tolérerais une quelconque ingérence extérieure, en témoigne la mise sous blocus coordonnée par les amirautés Kartiennes, Antériniennes et Yousléves, empêchant tout soutien extérieur par nos côtes. Espérons que vos affirmations étaient pensées, cela n'entachera en rien nos relations avec votre nation. C'est pourquoi la République Impériale de Karty considérera cet échange comme jamais advenu, priant qu'il en soit de même.
Je vous prie d'agréer à mes plus sincères salutations, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et par espérance à bientôt.
