
Monsieur Jean Irreville, Président de l'État de la République de Makota,
Permettez moi par cette lettre non seulement de faire suite à votre précédent message (auquel monsieur Blaise Dalyoha a partiellement déjà répondu je crois) mais également remercier vos concitoyens pour leur mobilisation nombreuse en faveur des efforts déployés par la Principauté pour lutter contre la gangrène morale. L'ennemi, bien que supérieur en nombre et en armes, est tenu en respect par le génie scientifique et l'audace de ses généraux. Je ne vous cache pas que la bataille est rude, mais avec le concert des nations en notre faveur, nous la remporterons et contraindront l'OND à la négociation.
En prenant position en faveur de la Principauté, votre peuple s'illustre par sa clairvoyance et bien que nos sociétés se distinguent en de nombreux point, nous avons à cœur de préserver nos identités respectives et de ne pas les laisser écrasées par des puissances étrangères, dont la seule légitimité provient de leur brutalité.
Sachez, monsieur Irreville, que si la Principauté fait le choix d'ouvrir ses premières ambassades, le Makota ne sera pas oublié.
Longue vie au Makota, écrin de verdure, qu'il reste tel qu'il est pour des siècles encore.
Et Ave Carnavale !