24/09/2017
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Contacter le Ministère des affaires étrangères et du jardin des alligators - Djibril N'Kante - Page 4

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ASSEZ D'ÊTRE UNE VICTIME ?

Révolution afaréenne

Afaréen ! Prends ton destin en main !

Dites merde au colonialisme et mettez vous définitivement hors de portée de l'OND grâce au parapluie balistique carnavalais !

Vous souhaitez bénéficier de la protection des missiles carnavalais ? Rien de plus facile !
Remplissez simplement le formulaire ci-dessous et renvoyez-le à CRAMOISIE© pour bénéficiez dès le mois prochain de l'installation de plusieurs pas de tirs balistiques sur votre territoire en plus d'une garantie de riposte chimique en cas de blocus ou d'invasion de votre nation !

La dissuasion Obéron c'est la paix pour de bon !

[center][color=#6D0000][size=1.5]OUI mon pays souhaite se placer sous la protection du parapluie balistique carnavalais ![/size][/color]

OUI [size=0.8]j'accepte d'accueillir un site balistique Obéron Industrie sur mon sol à mes frais d'entretien[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte d'être défendu par la Principauté de Carnavale en cas d'agression contre mon pays ou de blocus de mes routes maritimes commerciales[/size] !
OUI [size=0.8]je me mets enfin à l'abri, et pour un prix modique, de toute guerre et tentative de déstabilisation étrangère[/size] !
OUI [size=0.8]j'achète définitivement ma protection et celle de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]je reconnais la Colonie chimique de CRAMOISIE© comme un État souverain et légitime en Afarée[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte de laisser les Laboratoires Dalyoha procéder à la cartographie génétique de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]mon chef d'Etat se fera baptiser sous huitaine, ainsi que chacun de mes dirigeants à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin du monde[/size] !

[size=1.2]OUI
OUI
OUI[/size]

[size=1.5][color=#6D0000]Avec le parapluie de Printempérie
je dis OUI à la vie ![/color][/size][/center]

Assez des alliances régionales sans lendemain ?
Assez de devoir tenir compte de la diplomatie idiote de vos compatriotes afaréens ?
Assez de devoir gérer des nations peu civilisées ?


CARNAVALE
Bâtissez ENFIN une alliance avec quelqu'un qui pèse !


Placez vous sous la protection des Obéron c'est acheter la paix et la prospérité pour votre nation
Si vous refusiez, pas certain que votre population vous le pardonnerait ...


C'est une petite révolution !
L'Afarée prend enfin le chemin de la décolonisation !

C'est un petit Grand Soir !
L'Afarée entre enfin dans l'histoire !
2381
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à qui de droit
Ouwanlinda



Monsieur,

Le Duché fait part de la bonne réception de votre missive et vous témoigne de ses excuses pour les délais établis à y répondre. L'évolution de l'Afarée et les enjeux auxquels elle est prise complique les prises de décisions parlementaires et les orientations diplomatiques qui en découlent, selon la ligne politique édictée par ladite assemblée. Pour autant, le Duché vous rejoint sur les deux points de votre missive :
– La nouvelle priorité que sont la gestion de la crise carnavalaise et de la colonisation de Kabalie par Carnavale, via l'intermédiaire d'un proxy terroriste génocidaire. Le Duché se refuse d'ailleurs de reconnaître la moindre souveraineté, la moindre équivalence avec un État autonome dans le terme « Cramoisie » qui désigne uniquement une atroce entreprise de massacre. Comprendrez-vous que nous préférerons dès lors parler seulement de Kabalie et d'occupation coloniale carnavalaise, mais pas de Cramoisie qui désigne quelque chose qui n'existe pas et n'existera jamais.
– Le caractère désuet du blocus envers l'Ouwanlinda et de l'opération Péla en général. Considérant les engagements des gouvernements ouwanlindais et antegrains à s'entendre sur la paix, la nouvelle priorité qui revient à la gestion de la crise en Kabalie et tout simplement l'activité anterienne témoignant d'une fin de la crise entre vos deux nations, le Groupe Aéronaval sylvois se retirera selon les procédures établies avec l'ensemble des participants de l'opération Péla.

Concernant le cas du Finejouri, nous estimons que cette allégeance tient davantage de la peur que de l'affection, mettant en évidence la nécessité d'un accord continental entre nations afaréenne pour mutuellement se défendre et mettre à mal l'intimidation et la division sur lesquels joue Carnavale pour entreprendre son ambition impérialiste. C'est pourquoi le Duché militera à la constitution d'une telle entente défensive et y apportera un soutien allant au-delà du symbolique, avec un engagement de soutien matériel concret si une telle entente venait à devoir s'appliquer à l'encontre d'une initiative excessive de Carnavale. Entendons par là que chaque missile tiré sur un pays refusant de plier face à Carnavale recevra une riposte sylvoise.

Nous continuerons de suivre cette affaire pour contenir l'expansion impériale de Carnavale et éviter que sa conquête afaréenne ne soit la première marche d'un projet plus étendu. La question clovanienne ne sera pas pour autant ignorée et le Duché s'impliquera volontiers à peser, diplomatiquement ou de manière plus coercitive, dans la fin de cette crise pour se focaliser sur des questions de plus grande importante. Ainsi sommes nous à votre écoutes pour des cheminements à proposer.

Avec l'expression de nos salutations les plus formelles,

Matilde Boisderose.
Blason


Contenu vidéoludique de Sa Majesté Catherine III.
Sa Majesté Catherine III,
à Son Excellence Amiral-Président Ateh Olinga.



Honorable Amiral-Président Ateh Olinga, Votre Excellence,
Permettez-moi d'adresser dès le début de ce message vidéo mes plus sincères condoléances à vous et à votre nation face aux événements qui ont frappé la République d'Ouwanlinda. Les actions armées ne sont jamais source de joie pour les hommes devant prendre les décisions. Le contexte dans lequel se déroulent ces tragédies est d'autant plus difficile qu'il engendre des pertes irréparables et une profonde douleur pour votre peuple. Soyez assuré que moi et le Royaume de Teyla suivons la situation de très près et que nous restons aux côtés des familles des victimes, tout comme nous avons des pensées pour les victimes.

Je ne peux oublier, Votre Excellence, le contexte de ces échanges de tirs, de ces conflits en Afarée entourant l'Ouwanlinda, prenant ses racines dans un débarquement très sommaire au Gondo, de bombardements émanant de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad. Le Royaume de Teyla est profondément préoccupé par cette escalade des tensions, qui non seulement met en péril la souveraineté et l'intégrité territoriale de votre nation, celles de vos voisins, mais aussi la stabilité régionale. Votre nation et vous-même avez des souvenirs douloureux de conflits, d'épopées parfois épiques, mais toujours douloureuses. Vous savez comme nul autre les conséquences d'un conflit, d'une guerre si courte soit-elle. Je refuse d'être l'une de ces chefs d'État qui rappellent une morale qui n'a aucune valeur, car ne prenant pas en compte le contexte local. Vous avez fait un choix, estimant que ce dernier était un choix nécessaire pour votre nation.

Toutefois, je veux être celle qui vous propose un autre chemin, si vous le choisissez, Votre Excellence. Comme l'a signifié le communiqué du Royaume de Teyla, sous l'outrageante attaque contre la République des Trois Nations, le Royaume de Teyla proposera dans les semaines à venir une proposition à la communauté internationale encadrant, pour les nations le souhaitant, les cibles pouvant être visées lors d'un conflit militaire. L'objectif premier du Royaume de Teyla est que les civils soient exclus des cibles des régimes les plus barbares, entre autres. Mais aussi permettre la continuité diplomatique d'un État visé en temps de guerre pour que celui-ci puisse négocier sa reddition, la paix ou une médiation. J'ai espoir, une fois le temps de la guerre terminé en Afarée, que la République d'Ouwanlinda envisagera la signature des textes que nous présenterons, si la République d'Ouwanlinda considère les textes nécessaires.

Les mots que vous m'avez adressés me touchent, Votre Excellence, et tendent à démontrer que vous êtes un homme d'État réfléchi. À cet égard, j'ai eu vent des volontés de votre nation de se doter d'une force aérienne. Lorsque cette crise sera derrière vous, que la paix sera réaffirmée et que vos voisins seront assurés de vos intentions amicales, Votre Excellence, le Royaume de Teyla pourra participer à l'effort de constitution d'une force aérienne pour l'Ouwanlinda. L'histoire du Royaume de Teyla, notamment notre histoire récente, a convaincu les Teylais qu'une nation souveraine garde sa souveraineté en assurant sa défense.

Par cette vidéo, par mes mots, Votre Excellence, ayez l'assurance de la peine et du deuil partagés par le peuple teylais pour chaque vie humaine perdue.
Du aux évènements incertain et pesant de notre siècle plusieurs états se sont rallié pour une même cause la défense mutuelle et la préservation de leur souveraineté au niveau national, continentale et internationale. Dans cet esprit vous trouverez ci-joint le texte fondateur du Pacte Afaréen de Sécurité, mûrement réfléchi et adopté par Finejouri, l’Azur et l’Antegrad. Face aux défis actuels, l’Afarée doit montrer sa véritable force celle de l’unité, de la coopération et de la responsabilité collective. Nos trois nations vous invitent respectueusement à adopter ce texte pour officiellement rejoindre cette alliance défensive et fraternelle, pour construire ensemble un avenir plus sûr et plus souverain.

texte du traité
(explications non-incluses dans le texte final souhaité)

Pacte afaréen de sécurité
(le nom du traité est à convenir ensemble)

1. Charte des valeurs afaréennes
Ce premier point du traité vise à exprimer nos valeurs communes qui nous distinguent d'Etats "techniquement situés en Afarée", mais qui n'ont rien d'afaréen, comme Cramoisie, ou d'Etats qui ont des provinces afaréennes en leur sein, mais qui ne sont pas afaréens, comme Fortuna.)
1.1. Les valeurs afaréennes sont les valeurs qui unissent tous les peuples indigènes du continent afaréen, sans distinction d'ethnie, de religion ou d'idéologie politique. Est membre de droit de ce traité tout Etat dont le territoire souverain et la capitale politique, économique et militaire se trouve sur le continent afaréen, dont la langue officielle est une langue afaréenne, et qui a adopté le texte intégral de cette présente charte dans sa loi nationale.
1.2. Les valeurs afaréennes sont les suivantes ; (1) l'esprit de l'unité des peuples du continent et de leur indépendance ; (2) le désir de coopération, de concorde et de paix entre les peuples afaréens ; (3) le respect des spécificités nationales et des croyances religieuses de chaque peuple afaréen représenté par son Etat ; (4) le respect du droit universel des peuples à la prospérité, à la tranquillité et à la justice, en Afarée comme ailleurs ; (5) la consécration du droit souverain et inaliénable des peuples à déterminer la forme de leur existence politique ; (6) le rejet de l'impérialisme et du colonialisme ; (7) la décolonisation pleine et entière et la préservation contre les ingérences extérieures de tout le continent afaréen.

2. Principe de non-agression
Les Etats signataires s'engagent à ne pas recourir à des actions militaires hostiles les uns contre les autres et à privilégier la voie du dialogue, de la négociation et du droit pour régler les différends qui existeraient entre eux sur toutes les questions possibles.

3. Principe de solidarité afaréenne en matière diplomatique et de sécurité
Les Etats signataires s'engagent à se porter diplomatiquement et si nécessaire matériellement assistance en cas d'agression par un Etat extérieur.
(Les modalités de l'aide à apporter sont à débattre dans le Conseil Afaréen de Sécurité.)

4. Conseil Afaréen de Sécurité
Les Etats signataires s'associent en une instance de discussion et de prise de décision au sein du Conseil Afaréen de Sécurité. Cette instance doit être le lieu de l'expression des points de vue pour coordonner l'action des Etats signataires et réviser, s'il y a lieu de le faire, le présent traité. L'Etat coordinateur du C.A.S. veille au bon déroulement des débats et à leur concrétisation.
(C'est un simple groupe de discussion pour définir des positions communes, par exemple des communiqués diplomatiques communs ou des opérations militaires communes. Le coordinateur du CAS est un siège électif ou tournant ; son rôle n'est pas d'être le "chef", mais simplement d'organiser la discussion, de rédiger les textes communs signés par tous, et de s'assurer que les débats se passent bien. Il n'a aucun rôle symbolique distinct.)
L'exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables.
(Le C.A.S. devrait être un groupe le plus large possible, même si certains Etats membres ont des relations compliquées. L'exclusion ne devrait donc pas être trop facile. Il faudrait des circonstances extrêmement grave qui créeraient l'unanimité de tous les autres membres contre lui pour qu'un Etat soit exclu. Comme c'est un Etat afaréen, il faut cependant que son exclusion soit temporaire et conditionnée, pour qu'il puisse réintégrer ensuite le conseil.)



Cordialement,

Représentants de l'Azur, de Finejouri et de l'Antegrad
Bannière Pharoise

Jonathan Pryce
Capitaine Gabriel, Grand-Capitaine du Grand-Capitanat de feu le Pharois Merirosvo !

</Communication entrante>
</De:Grand-Capitaine Gabriel>
</À:Amiral-Président Ateh Olinga>


La webcam s'allume sur le Grand-Capitaine dégustant un verre d'Hypocras d'Ascalonie Fortunéen offert par ses nouveaux amis Patriciens et tenant un cigare Alguareno entre ses doigts.

Salutation à toi, Partenaire des Gentilhommes de fortune, Frère de la Liberté et cher ami.

Comment as-tu trouvé le rhum Sylvois que je t'ai fait parvenir la dernière fois ? Bien j'espère ? Il faut dire qu'ils ont de bien meilleurs distilleries que de parlementaires. . . m'enfin, trêve de bavardage j'ai une autre affaire à te proposer.

Vois-tu, j'ai ouïe dire que lesdits Sylvois ont pour ambition d'asphyxier et d'affamer Ton peuple en ayant mis en place un blocus ? Il faut dire qu'ils sont aussi douer quand il s'agit d'entraver le libre et douc commerce ; ils m'ont déjà fait le coup justement quand un État Paltoterran avait commandé des systèmes de défenses aux Syndicats de l'armement Pharois. . .

Enfin. Cela est de l'histoire ancienne dorénavant. Voilà mon affaire :

L'Ouwanlinda n'a pas en sa possession de navire de surface de combat. Quand à moi, je suis entrain de me reconstituer une flotte et un équipage mais je n'ai plus de port d'attache depuis les effondrements du Grand-Capitanat puis de la Confédération Zélandienne afin de contrôler mes affaires et. . . prendre quelques vacances quand les douanes Tanskiennes sont en patrouille diront nous ; cela grâce à mes amis Kah-Tanais. Ainsi je te propose d'être ta marine ; aborder et faire advenir la terreur au sein des lignes de tes ennemis afin de leur faire passer l'envie d'asphyxier ton peuple. Et s'ils ont des richesses à bord, nous nous les partagerons équitablement afin de payer nos hommes. En échange, pas grand chose : un accès gratuit à cinq quais d'un port Ouwanlindais de ton choix, un entrepôt et le gîte et le couvert pour mes hommes.

Qu'en penses-tu, cher ami ?
Communiqué solennel du Grand Royaume du Roi des Rois Kémimide
Maître de nombreuses nations, Souverain des peuples d’Afarée, des rives du Nadir aux hauts-plateaux de Tembouk, et des confins du monde

À l’attention de toutes les satrapies extérieures, enfants de l’Afarée

Peuples afaréens, souverains et conseils des royaumes et républiques qui bordent nos fleuves et nos montagnes, écoutez la parole qui émane du Trône : le Roi des Rois vous adresse, une invitation dont la dignité impose d’elle-même le respect, car elle procède de la responsabilité que nous partageons envers l’Afarée tout entière. Que nul n’y voie une main qui s’impose sur sa juridiction : vous demeurez extérieurs à l’Empire dans l’exercice de vos lois et de vos sceptres ; mais vous n’êtes pas étrangers à sa protection, car l’Empire vous tient en satrapies extérieures, membres reconnus d’un même corps historique et moral que le Roi des Rois s’est juré de garder. C’est en cette qualité, qui n’amoindrit ni votre honneur ni votre souveraineté, que Sa Majesté vous convie, avec solennité et bienveillance, à vous joindre sous son égide pour délibérer ensemble de ce qui, désormais, exige l’attention unanime de l’Afarée : le destin de la Kabalie.

Depuis des mois, la Kabalie endure l’épreuve, et chacun sait, sans qu’il soit besoin d’en noircir davantage l’encre, que la main de Carnavale pèse sur elle avec une brutalité dont le souvenir souillera quiconque aura détourné le regard. La Kabalie n’est pas une marge lointaine ni un litige d’érudits : elle est une part sensible de notre monde, un pivot de nos mémoires, un peuple dont la voix s’affaiblit sous la poussière des ruines et le vacarme des armes. Quand la Kabalie s’étiole, c’est l’Afarée qui se disperse ; quand la Kabalie est menacée, c’est la personne même du Roi des Rois qui est atteinte, car le souverain impérial n’est pas un simple monarque de frontières, il est le protecteur sacré des siens. Dès lors, persister dans le mutisme ou la solitude serait trahir l’évidence : aucun État afaréen ne peut, sans se renier, laisser ce peuple affronter seul la nuit qui se referme.

C’est pourquoi Sa Majesté vous invite à paraître, par délégation dûment accréditée, à une grande réunion tenue sous l’autorité du Trône, afin que l’Afarée, rassemblée, parle d’une seule voix. Il ne s’agit pas d’une tribune eurysienne (creuse) ni d’un décor de protocole, mais d’un moment grave où les souverains, dirigeants et leurs envoyés prendront, face et avec le Roi des Rois, la mesure des devoirs qui s’attachent aux liens de parenté politique que nous revendiquons depuis des siècles. Chacun sera entendu dans l’ordre, chacun exposera sans feinte la vérité de sa position, et tous, à la fin, auront à cœur d’ordonner leurs volontés pour que, de l’assemblée, sorte une parole ferme : une parole qui fixe la ligne d’action commune, qui établisse le secours immédiat, qui dessine la restauration possible, qui préserve la Kabalie des appétits étrangers et l’enracine, après l’orage, dans l’espace naturel de l’Afarée. Ainsi, l’on ne se contentera pas de commenter la douleur ; l’on se disposera à la soulager, par des voies concrètes de soutien humanitaire, de coordination logistique, d’accueil raisonnable des familles déplacées, de protection des routes, des ports et des greniers, et, si la sagesse collective l’ordonne, par l’appui diplomatique et économique susceptible de rompre l’étau qui l’écrase.

Que nul ne s’inquiète cependant d’y voir un empiètement sur ses prérogatives : l’Empire ne revendique ni vos sceaux ni vos lois ; il affirme la primauté d’un devoir de protection, et rappelle la hiérarchie morale qui unit l’Afarée autour du Trône et de vos indépendances. Cette hiérarchie n’humilie personne : elle ordonne, elle stabilise, elle garantit que la parole du Roi des Rois, lorsque les temps sont dangereux, demeure le point fixe vers lequel se tournent les regards. En conséquence, les échanges relatifs à cette réunion devront être adressés directement à Sa Majesté, selon le protocole impérial, dans les formes respectueuses qui sont dues à son rang ; pour ce qui touche à la sûreté des déplacements, à l’acheminement des délégations, à l’usage éventuel et strictement neutre des ports impériaux, il reviendra au Triumvir de la Guerre, Baruk Altemar, d’en fixer les modalités pratiques ; pour l’hébergement, l’intendance et la comptabilité des dépenses, le Triumvir du Trésor, Zakhna Mendel, arrêtera les dispositions nécessaires ; et pour l’ordre public, la circulation, la tenue des salles et la police des cérémonies, le Triumvir de l’Intérieur, Hadrien Sulkar, veillera, avec ses services, à ce que rien ne vienne troubler la dignité des travaux. Vous recevrez, en temps utile, les indications de date, de lieu et de rite, transmises par la diplomatie, et chacune de vos chancelleries saura reconnaître, dans l’invitation scellée du Sceau d’Or, l’empreinte du Trône.

D’ici là, Sa Majesté vous enjoint, avec la fermeté douce d’un père à ses enfants, de préparer la substance de vos positions : non des slogans, mais des engagements ; non des prudences qui masquent l’inaction, mais des offrandes de bonne volonté qui puissent être tenues sans péril pour vos peuples. Il s’agira d’envisager, avec lucidité, l’accueil provisoire d’une part mesurée des déplacés kabaliens selon les capacités de chacun, l’ouverture de couloirs humanitaires sous garantie commune, la création de fonds d’assistance placés sous la garde conjointe des satrapies extérieures et de l’Empire, la préservation absolue de la neutralité des zones mises à disposition par l’Empereur, neutralité sans laquelle toute aide se transformerait en prétexte de discorde, et enfin l’harmonisation des démarches diplomatiques afin que l’Afarée ne parle pas en chœur dissonant, mais comme une seule puissance aux voix multiples. Que nul n’ignore, en outre, que la dignité de cette œuvre tient à l’attitude de chacun : la courtoisie entre délégations sera observée avec une rigueur comparable à celle que l’on exige sur un champ de manœuvre ; toute offense au Trône, au peuple kabalien, ou à l’un quelconque des peuples afaréens, sera tenue pour une faute contre l’unité.

Si l’on vous invite, c’est parce que l’instant n’admet plus les demi-mesures. L’Afarée est plus grande que l’addition de ses frontières ; elle est une famille politique, un espace spirituel et historique dont le Roi des Rois est le garant. Répondre à cet appel, c’est vous hisser à la hauteur de votre propre histoire ; y manquer, c’est vous résigner à voir se défaire, morceau par morceau, ce que des générations ont patiemment bâti. Que chacun vienne donc avec l’assurance de son rang, avec l’humilité de celui qui sait ce qu’il doit à plus vaste que lui, avec le courage tranquille des gouvernants qui préfèrent la charge du devoir aux commodités de l’inaction. La Kabalie nous regarde ; l’Afarée nous regarde ; et le monde, qui nous observe, apprendra aujourd’hui si notre unité est un mot d’apparat ou une réalité capable de secourir les siens.


Scellé sous l’autorité de Sa Majesté le Roi des Rois, Protecteur des Peuples d’Afarée.


" Scellé sous mon autorité, "
Sa Majesté le Roi des Rois

Le Corps des Scribes transmet et porte foi au présent communiqué, et demeure à la disposition des satrapies extérieures pour toute correspondance relevant du protocole Impérial.
banderole

A l'attention de Son Excellence, Monsieur Ateh Olinga, Amiral-Président, Président honoraire de l'Alguarena, Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna, Soleil éternel de la nation, Roi consort de Teyla, Podestat de Léandre, l'Aigle d'Ouwanlinda qui voit au travers des nuages, défenseur des musulmans et des chrétiens d'Afarée, camarade de la victoire afaréenne, président d'Incama-chan, citoyen honoraire de la Sérénissime République d'Achos, Légat honoraire de Rhême

Cher ami,

Si nous prenons contact avec vous, c'est pour faire suite à votre demande d'aide pour combler les lacunes de votre inventaire militaire. En cette période troublée pour votre continent, nous sommes inquiets pour vous. Ainsi, nous sommes prêts à vous faire don de 20 000 armes légères d'infanterie, mais également de quinze canons tractés de première génération. Nous pouvons vous proposer également huit chasseurs ainsi que quatre chars d'assaut respectivement de première et de quatrième génération pour une somme totale de 5 000 unités internationales.

Nous profitons également de ce message pour vous inviter à un sommet à Coningsby, afin de pouvoir réfléchir conjointement et plus aisément à la manière de faire évoluer l'amitié entre nos nations.

Dans l'attente de votre réponse,
Nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.



Cabinet Consulaire de la Sérénissime République d'Achos
Swyddfa Gonsylaidd Gweriniaeth Serene Achos
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1488

République
Anterienne



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher dirigeant Ouwanlindais.

En tant que Chef président de ma nation, je vous avoue être étonné par la reprise, de votre part, du contact avec ma nation, j’apprécie toutefois ce geste.
Concernant le «service» que vous me demandez, je tiens avant tout à vous annoncer qu’une rencontre a lieu actuellement entre les principaux acteurs de la crise de l’Afarée centrale, dont ma nation fait partie, comme vous le savez. J’ai été informé que nous sommes proches d’obtenir ce que nous voulons: l’indépendance de l’Afarée centrale est presque assurée et les colons du Menkelt ont annoncé se retirer de la colonie.
Je crains donc que votre arrivée ne soit quelque peu tardive. Cependant, sachant que vous souhaitez prendre part au projet de décolonisation de l’Afarée centrale, je peux tenter de vous obtenir une place, certes tardive, à la table des négociations mais nous ne garantissons toutefois pas que cela ne sera pas trop tard.

Nous avons enfin une dernière proposition, si Marcine, le principal acteur, accepte votre venue dans le blocus, nous consentirons à laisser vos troupes et vous-même stationner temporairement chez nous, à la seule condition d’une excuse publique pour le meurtre de mon prédécesseur, une excuse de ma part pour le meurtre de vos militaires par mon prédécesseur seras également faite, et enfin d’une poignée de main cordiale en public. Aucune réparation de part et d’autre n’est envisageable, afin d’enterrer définitivement la machette de guerre.
Nous acceptons également d’organiser une rencontre où seront présentées les excuses publiques, même si Marcine n’accepte pas votre venue tardive dans le blocus.

Cordialement, le chef président de la république démocratique d'Anterie, Jakamé idi Akim.
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