31/12/2015
09:36:30
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Information générale - Page 4

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Cour

Des procédures de contournement légal sont en cours pour permettre une compatibilité juridique des lois internes avec un espace de libre circulation, tel que proposé par nos alliés. L'Empire poursuit ses efforts d'ouverture. Cette loi, validée par la signature impériale, vient modifier la législation sur la protection des individus. Le présent document prend effet immédiatement et modifie les lois précédentes :

Modification du code de la protection des unités de production humaine (ou travailleurs) :
Seuls les travailleurs accrédités par leurs employeurs et ayant obtenu leur diplôme peuvent accéder aux zones dangereuses définies dans le plan de zonage des risques. L’employeur doit justifier la nécessité de déplacement. À noter qu’il doit veiller à ce que l’exposition au risque soit aussi faible que raisonnablement possible.

Implication
Par cette modification, les "chemins de guide" sont remplacés par des zones sans risque majeur ajouté (ZSRMA). Les zones dangereuses, qui représentent 78% du pays, sont désormais interdites aux enfants, aux personnes ne travaillant pas ou plus, ainsi qu’aux étrangers.

Justification
La cour doit pouvoir restreindre les déplacements des personnes susceptibles de provoquer une gêne, sur la base d’un argumentaire valide au regard du droit international, en l’occurrence par la restriction de l’exposition aux risques.

Modification du code du protocole d'intégration
Seuls les Mésolvardiens accrédités peuvent parler librement à des étrangers sans l'aval et la validation de la police politique.

Implication
Les étrangers retrouvent leur pleine liberté d'expression (à l'exception des sujets religieux, comme prévu par le "Statut").

Justification
La cour est contrainte de respecter un minimum de liberté pour les étrangers afin de garantir la qualification de liberté de circulation. Elle a donc reporté cette obligation sur les Mésolvardiens eux-mêmes.
1863
Après des essais cliniques concluants, les barres protéinées "Nécromélange" ont été autorisées à la commercialisation nationale et pourront être vendues ultérieurement à l’international, sous réserve du respect des normes locales. Cette mise sur le marché représente une victoire pour le LHV, qui non seulement a réussi à promouvoir une image respectueuse de l’écologie, mais s’en sort également à moindre coût. En effet, il est de notoriété publique que le prix des denrées alimentaires est particulièrement élevé en Drovolski. Toutefois, certaines réticences persistent. Alors, bien que réservée à l’idée de modifier son régime alimentaire, laisse néanmoins au réfectoire central la liberté de décider de l’intégration de cette nouvelle matière première dans les menus. Les barres protéinées "Nécromélange" sont plus abordables et nutritives comparées à l’habituel gel de pomme de terre, composant principal des repas traditionnels. Il s’agit donc d’une véritable révolution culinaire : le pays introduit ainsi un second aliment dans son régime alimentaire, un fait sans précédent.

Cependant, Bonsecours, l'institution chargée de la gestion de la santé publique, émet des réserves quant à cette avancée. Selon elle, cette action du LHV pourrait aller à l’encontre de ses propres intérêts. En effet, le rôle de l'hôpital est de gérer à la fois la santé et la mortalité des Mesolvardiens. Bonsecours craint que l’amélioration de l’espérance de vie, que cette nouvelle source nutritionnelle pourrait entraîner, perturbe les équilibres démographiques, notamment en augmentant le taux de survie des enfants. Une telle situation pourrait déséquilibrer les calculs démographiques du pays et menacer sa stabilité. Heureusement, Bonsecours propose des solutions à base d’expérimentations en milieu contrôlé pour limiter ces effets inattendus. Le LHV pourrait ainsi collaborer avec Bonsecours afin de trouver un juste milieu entre innovation nutritionnelle et maintien de l'équilibre démographique. Merci Bonsecours, pour ces tests et ces initiatives préventives en espérance de vie.
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Le Bonsecours, avec son nombre impressionnant de volontaires ayant explosé de 3 000 à 350 000 grâce à une coopération mondiale sans précédent, se trouve désormais en position de force pour accélérer ses recherches. Un nombre élevé de candidats permet de mener simultanément plusieurs protocoles, d'augmenter la diversité des profils testés et de maximiser la rapidité des essais cliniques. Chaque protocole, qu'il s'agisse de thérapie génique, de radiothérapie, de chimiothérapie ou de traitements médicamenteux traditionnels, repose sur une méthodologie spécifique qui nécessite des phases de tests multiples et rigoureuses. La thérapie génique, par exemple, demande d'innombrables essais pour insérer des gènes modifiés dans les cellules du patient afin de corriger des anomalies génétiques ; plus il y a de volontaires, plus il est possible d'identifier les réactions variées et de perfectionner cette technique coûteuse. La radiothérapie, elle, a besoin de divers paramètres pour optimiser les doses de radiation et cibler avec précision les cellules cancéreuses, minimisant ainsi les effets secondaires. La chimiothérapie, quant à elle, requiert un échantillonnage diversifié pour tester l'efficacité et la tolérance de nouvelles combinaisons de médicaments. Enfin, les traitements médicamenteux, qui sont souvent la première ligne de défense contre les maladies chroniques et dégénératives, bénéficient d'une large base de données pour affiner les dosages et les formules.

Merci à la Diambée
Injection de cellules cancéreuses chez un patient sain avant un test de radiothérapie.


Un nombre élevé de participants permet également de valider plus rapidement les hypothèses scientifiques, réduisant ainsi les coûts et le temps nécessaires à la mise sur le marché des traitements. Cela représente un bénéfice économique majeur, car la capacité à guérir des maladies graves comme les cancers, le diabète ou les troubles neurodégénératifs avant 2021 ouvrirait un marché colossal pour le Bonsecours. En s'imposant comme le leader dans ces domaines, le laboratoire pourrait générer des revenus astronomiques grâce aux brevets de ses nouvelles molécules et thérapies, tout en réduisant la charge financière des systèmes de santé publics et privés. Une telle situation pourrait également renforcer l'attractivité économique de la recherche médicale dans les pays partenaires, créant des emplois dans le secteur des biotechnologies et attirant des investissements massifs. Le Bonsecours semble donc prêt à tout pour mener à bien ses projets, avec une détermination implacable, même si cela implique de ne voir dans ces volontaires qu’un simple matériau de recherche, indispensable pour atteindre ses objectifs ambitieux. En effet, les traitements développés par le Bonsecours ciblent une vaste gamme de maladies graves et chroniques, dont certaines n'ont actuellement pas de solution durable. Parmi elles, on retrouve divers types de cancers, incluant les cancers du cerveau, du sang, et les cancers viscéraux non fulgurants, ainsi que les cancers métastatiques, qui se propagent dans tout le corps. Le laboratoire se concentre également sur des affections dégénératives comme la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques et la maladie de Charcot, ainsi que sur des troubles métaboliques tels que le diabète. D'autres pathologies plus rares, comme la maladie de Crohn et l'endométriose, font aussi partie des priorités. Le Bonsecours espère, grâce à ses protocoles innovants, apporter des traitements efficaces qui transformeront la vie de millions de patients à travers le monde (=de l'argents).
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Drapeau

Rapport décennal du Drovolski – Drovolski Relance 2020
Le rapport décennal du Drovolski est un document stratégique écrit et publié par la Cour impériale tous les dix ans. Sa mission première, est de rappeler, aux acteurs nationaux mais aussi, bien entendue, car il faut le rappeler, internationaux; l’importance des organes de gouvernance de ce petit pays, le Drovolski, et de présenter les stratégies en cours ainsi que celles envisagées pour l’avenir dans un monde où tout change vite, en exemple notre proche voisin. Organisé en chapitres et en titres, ce rapport suit une structure intuitive et logique basée sur l’ordre d’importance tel qu’apprécié directement par les membres impériaux de la Cour. Ce document, étant public au sens mesolvardien, est librement diffusé à travers le pays, sans qu’aucune mesure de protection spécifique ne soit appliquée présentement et effectivement. Chaque section du rapport est limitée en principe à un nombre précis et déterminé d’axes de travail, avec un maximum effectif de trois grand objectifs par titre (construit comme un texte de la loi). Cela permet d'éviter une dispersion inefficace des efforts et de focaliser les ressources disponibles et mobilisées pendant la rédaction du document par la cours sur des enjeux essentiels. Ce rapport décennal du Drovolski, intitulé "Drovolski Relance 2020", est régi par une structure légale qui lui confère une légitimité et une autorité au sein du cadre institutionnel mais aussi législatif du pays. Cette obligation légale vise à garantir la non-transparence et la non-responsabilité des institutions gouvernementales, tout en permettant aux citoyens et aux partenaires internationaux de comprendre les priorités officielles et les défis auxquels le pays est confronté en apparence. En vertu de cette législation, la rapport doit être rédigé de manière à reflété la vérité d'état de la situation actuelle du pays, en s'appuyant sur des données truquées et des analyses fausses dans la mesure des libertés prises par la cours sur cette vérité. La hiérarchisation des informations permet de mettre en lumière les enjeux cruciaux pour le pays, tout en facilitant la compréhension des lecteurs, qu'on veut les plus crédules possible bien entendues. Ce rapport décennal, en tant qu'outil de communication et de planification, joue donc un rôle important de propagande dans la définition des priorités nationales mais pas que et dans l'orientation des efforts collectifs vers des objectifs communs pour certains, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité du pays, et du régime.
Chapitre I – Sécurité
Le premier chapitre de ce rapport est entièrement consacré à la sécurité du pays, en se concentrant spécialement sur son acception militaire la plus stricte. Ce chapitre a pour but de fournir un rappel détaillé et plus ou moins exhaustif des armes actuellement en possession de l'Empire, ainsi que des armements qui sont en cours de développement pour l'avenir militaire du pays. L’objectif principal de cette section est de donner une vue d'ensemble claire et précise sur l’évolution militaire de l’Empire, en mettant une attention particulière sur les usages prévus à court et moyen termes. Un point d’honneur est mis sur les objectifs de production de missiles, qui sont considérés comme des outils indispensables à la dissuasion militaire à court et/ou moyen terme. Sans ces systèmes d’armement sophistiqués, l’Empire se trouverait dans une position vulnérable, incapable de résister efficacement aux menaces impérialistes qui émanent des puissances occidentales. La capacité à développer et à maintenir un arsenal de missiles performant est donc essentielle pour garantir la souveraineté et la sécurité de l’Empire face à des adversaires potentiels. En outre, ce chapitre aborde également les alliances militaires présentes et futures, en mettant en lumière des partenariats stratégiques avec des nations telles que la Kartvélie, Rasken et le Duché de Sylva. Ces pays, au-delà d’être de simples alliés militaires, jouent également un rôle crucial en tant que partenaires économiques et industriels bien entendue essentiels pour l’Empire. Les relations établies avec ces nations sont d’une importance capitale, car elles permettent non seulement de renforcer la sécurité collective, mais aussi de favoriser des échanges économiques qui contribuent à la prospérité de l’Empire, en effet ce dernier est peu diversifié. Les alliances militaires et économiques sont développées en détail dans le Chapitre II – Titre III, où les implications stratégiques de ces partenariats seront examinées de manière plus approfondie. Ce chapitre mettra en lumière les nouvelles relations créées par ces alliances, ainsi que les bénéfices possiblement mutuels qui en découlent naturellement, tant sur le plan militaire que sur le plan économique.
Titre I – Armement
Armée
L’industrie de l’armement, bien qu’elle ne représente actuellement qu’environ 3 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Empire, possède une importance tout à fait manifeste pour la préservation de la sécurité du pays et l’intégrité territoriale dans la mesure où ce dernier est intègre, discutable en effet. Dans le contexte international actuel, marqué par une instabilité grandissante notamment en Translavy, où les tensions géopolitiques ne cessent de croître et où de nombreux États augmentent leurs capacités militaires, l'Empereur a pris la décision un peu triste mais nécessaire de doubler le budget alloué à l’armement d'ici 10 ans. Cette initiative a été adoptée malgré les risques bien présent d'inflation future, en effet, un effet secondaire souvent inévitable et pouvant se reproduire dans le cadre d’une expansion aussi rapide des dépenses militaires. Cependant, l’Empereur est convaincu que, grâce à la solidité des fondations économiques de l’Empire dans le contexte de montée en puissance du Bonsecours, cette hausse des dépenses ne posera peut-être pas de difficultés majeures et effective à long terme. Selon lui, les bases économiques stables et résilientes en hypothèses du Drovolski permettront à l’Empire de passer outre ces défis et enjeux sans complications trop importantes, tout en consolidant sa petite puissance militaire. La stratégie adoptée pour gérer cette transition budgétaire surprenante est méthodique et repose sur un plan en deux phases. Dans un premier temps, il est prévu d’augmenter l’industrie conventionnelle de 7 points, une mesure destiné à compenser les effets immédiats de l'inflation qui pourrait découler de cette hausse des dépenses militaires. Cette expansion de l’industrie civile vise à stabiliser l’économie et à maintenir le pouvoir d’achat des citoyens, condition pour éviter une rébellion. Une fois que ces ajustements auront porté leurs fruits et que les effets inflationnistes seront maîtrisés, la deuxième phase de la stratégie consistera à rehausser l’industrie militaire de 22 points ou moins dans la mesure des possibles. Ce développement permettra à l’Empire d’atteindre une production militaire accrue, indispensable pour faire face à un environnement géopolitique de plus en plus incertain et potentiellement dangereux, notamment avec la Transblêmie. Bien que cette approche soit perçue comme risquée par certains observateurs qui n'en sont plus maintenant, elle est considérée comme un impératif dans le contexte actuel, où la prudence pourrait affaiblir le position stratégique du Drovolski sur la scène mondiale. En ce qui concerne les forces armées de l'Empire, l’effectif actuel de 20 000 soldats est jugé suffisant par l’Empereur et son état-major. Ils estiment qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter le nombre total de soldats, préférant concentrer leurs efforts sur la qualité plutôt que la quantité. La priorité est donc donnée à la formation de troupes d’élite, des unités hautement qualifiées et spécialisées, capables de maîtriser les arts de la guerre moderne dans des conditions complexes et exigeantes. Ces soldats d’élite seront entraînés pour faire face à une variété de scénarios militaires, allant des opérations de défense territoriale aux missions offensives stratégiques. Cependant, un défi majeur dans ce processus de formation est le profil physique de nombreux citoyens, dont une partie est jugée trop chétive pour intégrer ces unités d'élite. Cela freine, dans une certaine mesure, la capacité de l’Empire à recruter et à former des forces spéciales suffisamment nombreuses pour répondre à ses ambitions militaires. Sur le plan matériel, l’armée impériale dispose actuellement de deux chasseurs-bombardiers affectés principalement à la défense du territoire. Ces appareils sont conçus pour des missions de protection de l’espace aérien national et pour répondre à toute menace aérienne extérieure. Toutefois, dans le cadre des alliances stratégiques de l’Empire, ces avions de chasse pourraient être déployés à bord de porte-avions, en particulier celui stationné dans le port de Bénodile. Ce dernier, qui fait partiellement l’objet d’un accord de cession avec Velsna, pourrait servir de base pour des opérations aéronavales conjointes entre les deux nations. Par ailleurs, l’Empire du Drovolski dispose également de cinq bombardiers stratégiques, une force significative dans sa capacité de dissuasion. Ces appareils jouent un rôle clé dans la posture de défense de l’Empire, leur capacité à frapper des cibles situées à proximité des frontières constituant un puissant moyen de dissuasion contre toute invasion ou agression. Il est important de souligner que que l’Empire n’a jamais envisagé de céder ou de prêter ces bombardiers à d’autres puissances étrangères, préférant en conserver l’usage exclusif pour des raisons stratégiques. Quant à la flotte navale, bien qu’elle soit relativement modeste, elle comprend trois bâtiments principaux, chacun jouant un rôle essentiel dans la défense du territoire maritime de l'Empire. La flotte se compose notamment d’un sous-marin d’attaque, actuellement déployé dans les mers proches des côtes de l’Empire, et de deux navires cargos. Ces cargos contribuent, aux côtés de la flotte commerciale, au ravitaillement du pays et à son approvisionnement en temps de paix comme en temps de guerre. Bien que le sous-marin d’attaque soit vieillissant, il demeure une pièce maîtresse de la défense maritime de l’Empire, en assurant la protection des côtes contre d’éventuelles invasions et en surveillant les ports pour prévenir toute intrusion non autorisée. Dans un avenir proche, l'industrie navale de l’Empire prévoit la construction d’un sous-marin lanceur d’engins, une avancée technologique très importantes en terme de rayonnement qui permettra à l’Empire de projeter sa puissance de feu bien au-delà de ses frontières terrestres et maritimes, bien qu'en première approche, ce ne soit pas l'objectif premier. Une fois ce sous-marin lanceur d’engins opérationnel, il devra être protégé par d’autres bâtiments navals pour éviter toute perte stratégique majeure. L’objectif à long terme du Drovolski est de constituer une flotte sous-marine puissante et équilibrée, comprenant un ou deux sous-marins lanceurs d’engins, ainsi que trois à quatre sous-marins d’attaque supplémentaires. Cette expansion des capacités navales permettra à l’Empire de se positionner en tant que puissance maritime capable d’intervenir rapidement et efficacement partout dans le monde pour défendre ses intérêts. En outre, le gouvernement impérial envisage la possibilité de céder le commandement de certains sous-marins a ses alliés stratégiques, tout en conservant une force dissuasive solide dans les eaux de la mer de Blême, où la présence impériale demeure un facteur de stabilité régional.
Titre II – Missiles dans le monde
Armée
Le pilier fondamental de la stratégie militaire du Drovolski repose sur sa capacité à dissuader toute forme d'agression potentielle par l’usage peu judicieux mais stratégique de missiles balistiques comme en Loduarie. Ces armes, à la fois polyvalentes, d’une portée tout à fait étendue et d’une force destructrice considérable s'il en est, permettent à l’Empire de maintenir et de projeter une image de puissance que l'on veut voir incontestable sur la scène internationale. Grâce à cette force de frappe, le Drovolski se positionne comme une force incontournable au moins dans sa région du monde. Actuellement, l’Empire se classe à la deuxième place mondiale en termes de quantité de missiles balistiques opérationnels, un atout plus que crucial pour une nation de notre envergure. Cette position modestement privilégiée offre parfois un levier stratégique puissant, permettant à l'Empire d’influencer ses relations avec le monde et d’imposer quand il le peut sa petite voix dans les discussions de géopolitique. Toutefois, cette supériorité est de plus en plus contestée par des superpuissances telles qu'Alguarena, qui semblent intensifier de manière notable et rapide leurs investissements dans le domaine de l’armement balistique. Ces puissances concurrentes menacent, à court ou moyen terme, de surpasser l’Empire, ce qui pourrait modifier l’équilibre des forces à une échelle plus globale, une perspective que les stratèges drovolskiens ne peuvent se permettre d’ignorer, s’agissant d'un moyen pour le pays de négocier. Dans cette optique, et concient de l'importance de préserver sa présumer domination dans ce domaine critique, l’Empire du Drovolski a pris la décision peu stratégique de concentrer ses efforts sur la production massive de missiles balistiques. Cette décision implique un redéploiement des ressources, avec une réduction temporaire des investissements dans d'autres secteurs militaires, notamment dans les projets maritimes. L’objectif est clair : maintenir et renforcer la capacité balistique de l’Empire à très (trop) court terme, en produisant un nombre accru de missiles, même si cela signifie un compromis sur leur qualité, légèrement inférieure à certains modèles de pointe. L’idée est que, bien qu’ils soient peut-être moins perfectionnées individuellement, ces missiles, produits en plus grande quantité, permettront de maintenir la position stratégique du Drovolski face à ses rivaux. Cette stratégie repose sur trois grands objectifs d'important au moins capitale. Tout d’abord, il est impératif d’équiper le futur sous-marin lanceur d’engins de l’Empire, un projet de grande envergure dont l’entrée en service est prévue avant la fin de l’année en cours. Ce sous-marin jouera un rôle central dans la dissuasion et la projection de la puissance militaire du Drovolski à l’échelle mondiale. En plus, il est essentiel que les cargos impériaux soient en mesure de transporter et de livrer rapidement des missiles à nos alliés en cas de menace immédiate, renforçant immédiatement la coopération militaire entre l’Empire et des nations stratégiquement importantes, comme Sylva, dont l'alliance est cruciale pour notre stabilité. Enfin, la position actuelle du Drovolski sur le podium des puissances balistiques mondiales constitue un atout diplomatique majeur. Cette position confère à l’Empire une influence précieuse lors des négociations internationales, qu’elles soient diplomatiques ou militaires, notamment dans le cadre de la formation de nouvelles alliances, indispensables pour consolider une future position de leader dans l’échiquier balistique mondial.
Titre III – Alliances
Velsna
Les alliances militaires constituent un pilier essentiel et incontournable de la stratégie impériale du Drovolski, jouant un rôle déterminant dans le maintien de sa sécurité et de son influence sur la scène internationale. En tissant des liens solides avec des nations partageant des intérêts stratégiques communs, l’Empire peut non seulement se protéger efficacement, mais aussi projeter sa puissance tout en créant des blocus de défense collective. Ces alliances permettent de coordonner les efforts militaires et diplomatiques, assurant une réponse unifiée et rapide en cas de menace extérieure. À l’heure actuelle, les deux alliés principaux et les plus stratégiquement importants du Drovolski sont Velsna et le Duché de Sylva, deux partenaires clés dans le dispositif militaire et diplomatique de l’Empire. Velsna, en raison de sa coopération économique et militaire de longue date avec le Drovolski, occupe une place privilégiée dans l’échiquier des alliances de l’Empire. Cette relation, renforcée par des accords bilatéraux de défense et de commerce, permet à Velsna de bénéficier d’un traitement de faveur dans ses relations avec le Drovolski. Un exemple significatif de cette coopération est la cession d’une partie du port de Bénodile, une zone stratégique située en territoire drovolskien, à Velsna. Grâce à cet accord, Velsna a désormais accès à une base d’opérations cruciale pour ses propres intérêts dans la région du Nazum, une zone instable mais économiquement vitale pour les deux nations. En retour, Velsna s’engage à intervenir militairement en soutien du Drovolski en cas de conflit ou de menace directe contre l'Empire, établissant ainsi un pacte de protection mutuelle qui renforce considérablement la sécurité des deux nations tout en consolidant leur coopération sur le long terme. Bien que géographiquement plus éloigné, le Duché de Sylva représente néanmoins un allié stratégique de premier plan pour l’Empire du Drovolski. La position influente de Sylva sur la scène internationale, couplée à une politique étrangère historiquement non interventionniste, en fait un partenaire de choix pour l’Empire. Sylva, grâce à sa neutralité apparente, peut jouer un rôle de médiateur et protéger les intérêts de l’Empire dans les arènes diplomatiques internationales sans directement s'impliquer dans des conflits militaires, ce qui est un atout stratégique de taille pour le Drovolski. À ce titre, le renforcement des liens avec Sylva est devenu une priorité nationale pour les dirigeants de l’Empire, ces derniers cherchant à garantir un soutien politique, diplomatique, et potentiellement militaire en cas de crise ou de conflit à grande échelle. Cette alliance est d’autant plus précieuse que Sylva, bien qu’éloigné géographiquement, est vue comme un garant de la stabilité régionale et internationale. Par ailleurs, le dernier rapport stratégique mentionne l’implication croissante du Drovolski dans des négociations visant à intégrer deux alliances internationales distinctes, chacune ayant un impact potentiel majeur sur la position de l’Empire dans le jeu des alliances globales. La première de ces alliances, une zone de libre circulation économique, a malheureusement rejeté la candidature du Drovolski, une décision probablement motivée par la faible attractivité de l’Empire dans certains domaines économiques ou par des réticences de la part des autres membres. Toutefois, la deuxième initiative, qui concerne une alliance de défense collective en cours de négociation à Velsna, offre à l’Empire une opportunitée plus favorable de renforcer ses relations militaires avec plusieurs nations. Cette alliance permettrait de renforcer la sécurité collective tout en établissant un cadre commun de défense en cas de conflit. Cependant, l'Empire cherche à obtenir une exception importante au sein de cette alliance : éviter toutes obligations d’attaquer Sylva en cas de conflit, Sylva étant un allié de premier plan que l’Empire ne peut se permettre de perdre dans un conflit d’intérêts. Enfin, l’objectif à long terme de ces démarches est de renforcer la coopération militaire et diplomatique avec les nations du centre de l’Eurysie, telles que Rasken, une autre puissance régionale en pleine expansion. Cette coopération vise à former un bloc solide et cohérent capable de faire face à des puissances instables et potentiellement dangereuses, comme le Saint-Empire de Karty, un acteur dont l’imprévisibilité et l’agressivité représentent une menace croissante pour la sécurité et la stabilité de la région. Grâce à ces alliances, le Drovolski espère se positionner durablement en tant que puissance clé, capable de garantir non seulement sa propre sécurité, mais aussi celle de ses alliés, tout en continuant à jouer un rôle central dans les équilibres géopolitiques de l’Eurysie.
Chapitre II – Commerce
Sylva
Le commerce, en tant que force motrice fondamentale, joue un rôle essentiel et indiscutable dans la croissance dynamique ainsi que dans la stabilité économique de l'Empire du Drovolski, contribuant de manière directe et significative à sa prospérité générale. Ce chapitre se penchera de manière approfondie sur les divers aspects du commerce, tant internes qu'externes, en détaillant non seulement les alliances commerciales existantes, mais aussi les projets d’accords potentiels avec des régions stratégiques et clés, telles que le Nazum, où l'Empire renforce son influence croissante à travers des positions géopolitiques soigneusement stratégiques. Les principaux partenaires commerciaux de l'Empire incluent des nations telles que Velsna, Sylva, la Kartvélie, Fujiwa, Rasken, Antegrad, le Wanmiri, et Oskal, toutes jouant un rôle crucial dans le maintien de la stabilité économique et le soutien à la croissance de secteurs vitaux, tels que l’énergie et l’industrie manufacturière. Les accords commerciaux établis avec ces nations sont d'une importance capitale pour garantir non seulement le stabilité géopolitique, mais aussi pour favoriser une coopération régionale fructueuse. Ces relations assurent un flux continu et régulier de ressources, de biens, et de technologies essentielles, qui sont indispensables au bon fonctionnement et à l’expansion des diverses industries au sein de l'Empire. Parmi les relations économiques importantes à souligner, le Jurade de Sent-Julian se distingue particulièrement en tant qu'intermédiaire commercial vital pour l'Empire. Ce partenariat stratégique permet au Drovolski de contourner de manière efficace les blocus et les restrictions qui lui sont imposés à l'Est, notamment en matière de transactions financières et d'importation critiques de biens en provenance des pays occidentaux. Grâce à ce type de collaboration bien pensée et planifiée, l'Empire est en mesure de maintenir des liens économiques actifs et profitables avec des marchés qui sont autrement difficiles d’accès, tout en évitant de subir les répercussions directes des sanctions économiques. Ainsi, la stratégie commerciale de l’Empire repose non seulement sur des exportations industrielles et énergétiques robustes et bien établies, mais aussi sur une politique d'importations stratégiques soigneusement orchestrée qui garantit à la fois l'autonomie et la résilience face aux défis extérieurs inévitables. De plus, il est à prévoir que les accords commerciaux présents et futurs continueront à jouer un rôle déterminant et crucial dans l'expansion économique, tout en contribuant à la sécurité nationale du Drovolski dans un monde en constante évolution.
Titre I – Le nucléaire
LTE
Le secteur nucléaire émerge véritablement comme le moteur incontournable et essentiel de l'économie dynamique de l'Empire du Drovolski, à la fois sur le plan intérieur, mais également sur le plan extérieur, contribuant de manière significative à son dynamisme économique général et à sa stratégie de développement à long terme. Actuellement, l'Empire est pleinement engagé dans la construction d'un total ambitieux de 11 réacteurs Mesol-1900, qui sont des réacteurs à haute température refroidis au gaz (HTR). Cette initiative fait du secteur nucléaire le domaine le plus dynamique et en pleine expansion de tout le pays, représentant un symbole fort de l’innovation et de l’ambition industrielle du Drovolski. Cette expansion rapide et significative est portée par plusieurs facteurs stratégiques, qui s'inscrivent dans une vision à long terme pour le pays. L'Empire s'est fixé un objectif particulièrement ambitieux, à savoir d’ouvrir un nouveau réacteur chaque année jusqu'en 2020. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de sa politique d’autosuffisance énergétique, qui vise à réduire la dépendance aux sources d'énergie extérieures et à maximiser l’utilisation des ressources internes. Cette approche proactive vise à renforcer l'indépendance industrielle du pays tout en répondant à la demande croissante et pressante en énergie qui accompagne le développement économique rapide de l'Empire. Le Laboratoire Henri Ventafalle (LHV), qui est reconnu comme un acteur majeur et influent du secteur nucléaire à l’échelle mondiale, est au centre de ce programme ambitieux et novateur. Il conçoit et développe les réacteurs Mesol-1900, dont la technologie avancée, fondée sur la modération à l'hélium, positionne le LHV comme l’un des leaders incontestés du secteur au coté de la Loduarie. En outre, le LHV s’illustre par ses nombreuses collaborations internationales, ce qui lui permet de solidifier sa position sur la scène mondiale. Un exemple clé de cette dynamique est la nation de la Kartvélie, qui, malgré son éloignement géographique significatif, a fait confiance au Drovolski pour résoudre ses problèmes chroniques d’approvisionnement électrique, un défi majeur pour son développement. Le projet de réacteur commandé par la Kartvélie est mené en étroite coopération avec Rasken, consolidant ainsi les relations économiques et stratégiques avec ces partenaires, et témoignant de l’engagement du Drovolski à soutenir ses alliés. De plus, le LHV est également chargé d'un projet ambitieux pour Velsna, qui a pris la décision de commander six réacteurs Mesol-1900 dans le cadre de son propre plan d'autonomie énergétique. Si ces réacteurs répondent efficacement aux spécifications et aux besoins croissants de Velsna, ce pays pourrait envisager de passer des commandes supplémentaires à l'avenir, renforçant ainsi davantage les liens commerciaux et énergétiques déjà établis entre les deux nations. En ce qui concerne le continent afarae, plusieurs nations ont opté pour des réacteurs plus petits et adaptés à leurs besoins, comme le Beno-10, qui représente une solution plus économique et efficace, répondant spécifiquement aux exigences énergétiques industrielles de moindre envergure. Par exemple, Antegrad, avec ses vastes installations agricoles, utilise un Beno-10 pour alimenter en continu ses complexes agricoles, illustrant ainsi l’importance croissante des exportations nucléaires du Drovolski dans le contexte régional. Le Drovolski ne se limite pas à fournir des réacteurs, mais il exporte également du combustible nucléaire à des partenaires internationaux, tels que Sylva, Fujiwa, et Oskal. En raison de la nature spécifique des réacteurs utilisés dans ces nations, notamment les réacteurs PHWR (Pressurized Heavy Water Reactor) employés par Sylva, les exigences en matière d’enrichissement de l'uranium varient considérablement, avec des niveaux d’enrichissement plus faibles requis par rapport aux réacteurs PWR (Pressurized Water Reactor), qui sont plus courants à l’échelle mondiale. En outre, le LHV se positionne à la pointe du recyclage des combustibles nucléaires usés grâce à son installation unique et hautement spécialisée, dénommée RAD, qui est capable de traiter de grandes quantités de matières nucléaires usées de manière efficace et sécurisée. Ce service est non seulement très demandé sur le marché international, mais il est également proposé à des tarifs extrêmement compétitifs, attirant ainsi un large éventail de clients potentiels. Dans certains cas particuliers, ce service est même offert gratuitement aux alliés proches, tels que Sylva, en signe de solidarité et de coopération stratégique à long terme. À l'avenir, le LHV travaille activement sur des technologie de prochaine génération qui pourraient transformer le paysage énergétique mondial. Le projet phare actuellement en développement est un réacteur de quatrième génération modéré au plomb, élaborer en partenariat avec Apex Énergie et le Duché de Sylva. Ce projet ambitieux, nommé LTE (La Transcontinentale de l'Énergie), est une entreprise collaborative majeure qui regroupe l’expertise et les ressources de plusieurs acteurs clés du secteur. Le prototype du réacteur est prévu pour être lancé en 2015, avec une mise en service commerciale planifiée au Duché de Sylva en 2018. Ce partenariat stratégique permet d'associer les compétences techniques du LHV dans la technologie atomique de pointe, l'expertise industrielle d'Apex sur la scène internationale, ainsi que l’influence positive de Sylva, dont la réputation en matière d'énergie propre et durable représente un atout indéniable pour la réussite de ce projet ambitieux. Grâce à la synergie et à la collaboration harmonieuse de ces trois acteurs, le projet LTE aspire à fournir de l'énergie peu coûteuse, abondante et durable à l'échelle mondiale, contribuant ainsi à la transformation des marchés de l'énergie et au développement durable à long terme.
Titre II – Les entreprises
Tableau de nuit
Les principales entreprises qui opèrent au sein de l'Empire du Drovolski jouent un rôle absolument déterminant et crucial dans l'économie globale du pays, exerçant une influence significative sur divers secteurs économiques tout en possédant des stratégies ambitieuses et bien pensées qui les placent en tête du développement industriel. Parmi ces entreprises d’importance notoire, nous pouvons citer le Laboratoire Henri Ventafalle, souvent abrégé en LHV, la Compagnie Minière Drovolienne, que l'on désigne couramment par l’acronyme CMD, la Société Chimique de Mesolvarde, que l’on désigne également fréquemment par ses initiales SCM, ainsi que l'Hôpital Bonsecours, qui se distingue par son rôle fondamental dans le secteur médical et la recherche clinique. Nous devons également mentionner MonGKD, qui englobe un éventail de plusieurs filiales, dont la Société Divisionnaire des Matériaux et la société innovante TomaTo Corp. Le Laboratoire Henri Ventafalle, en particulier, est extrêmement actif dans le développement de technologies innovantes et de pointe, notamment avec son ambitieux projet nucléaire connu sous le nom de LTE, qui signifie La Transcontinentale de l'Énergie. Ce projet ambitieux illustre parfaitement la volonté de l'Empire du Drovolski de se positionner comme un leader dans le domaine de l'énergie durable. En parallèle, le LHV a également lancé un vaste complexe industriel de recyclage des matières organiques, un projet de grande envergure qui est destiné à faire du Drovolski un centre mondial de premier plan pour le traitement des déchets organiques valorisables et recyclables. Ce projet novateur vise également à résoudre de manière efficace et durable les problèmes d’approvisionnement alimentaire qui affligent l’Empire, contribuant ainsi à la création d'une économie circulaire et durable qui peut répondre aux défis environnementaux actuels. La Compagnie Minière Drovolienne, quant à elle, s'engage à augmenter de manière significative sa production de métaux en procédant à la réactivation d’anciens sites industriels qui ont été laissés à l’abandon depuis trop longtemps. Cependant, elle se heurte à des difficultés notables et préoccupantes dues à la perte de contrôle sur les automates et les machines dans ces usines, des incidents qui, bien que surprenants et inattendus, ne semblent pas menacer les objectifs à long terme de l'entreprise ni ses perspectives de croissance continue et soutenue dans le secteur minier. De son côté, l'Hôpital Bonsecours se trouve actuellement en plein essor et en pleine expansion, bénéficiant d'un afflux impressionnant et remarquable de plus de 300 000 volontaires dévoués et engagés qui participent activement à ses essais cliniques, ce qui représente une mobilisation sans précédent dans le domaine de la recherche médicale. Cette participation massive et sans précédent de la part des citoyens est le reflet d'un intérêt croissant pour les avancées médicales et les nouvelles technologies, et elle accélère considérablement le développement de traitements géniques et eugéniques novateurs et prometteurs. Par conséquent, l'Hôpital Bonsecours se positionne ainsi à l'avant-garde des avancées médicales et technologiques, devenant une institution phare dans la lutte contre des maladies complexes et souvent dévastatrices. Le Bonsecours a établi des objectifs ambitieux et prévoit d’achever ses projets eugéniques d’ici l'année 2020, affichant ainsi une volonté claire de jouer un rôle central et déterminant dans le progrès scientifique et médical. L'hôpital aspire à devenir un leader incontesté dans le domaine des thérapies innovantes et révolutionnaires qui ciblent non seulement le cancer, un fléau qui touche des millions de personnes à travers le monde, mais également diverses maladies génétiques qui affectent un large éventail de la population et posent des défis majeurs et complexes à la santé publique. En outre, l'Hôpital Bonsecours ne se contente pas de développer des traitements, mais il s’engage également à promouvoir une approche éthique et responsable de la recherche médicale, en tenant compte des préoccupations sociétales et des implications morales des avancées en génétique et en médecine. Cette institution met un point d'honneur à s'assurer que ses pratiques de recherche respectent les normes les plus élevées en matière de sécurité et de consentement éclairé des participants, créant ainsi un cadre de confiance entre les chercheurs et les volontaires. Le succès des essais cliniques de l'Hôpital Bonsecours témoigne non seulement de la compétence de son équipe médicale et de recherche, mais aussi de l'importance croissante des études cliniques dans le paysage de la santé publique moderne. Grâce à ses innovations de pointe et à ces avancées scientifiques, l'hôpital contribue activement a l'enrichissement de la base de connaissances médicales et à l'amélioration des traitements disponibles pour les patients. En fin de compte, l'Hôpital Bonsecours aspire à transformer des vies et à redéfinir les perspectives de traitement pour des conditions qui, autrefois, étaient considérées comme incurables, tout en jouant un rôle essentiel dans la préparation à l'avenir de la médecine et de le santé publique.Ainsi, avec sa détermination indéfectible et son engagement envers l'excellence, l'Hôpital Bonsecours se positionne non seulement comme un acteur clé dans le domaine de la santé, mais également comme un phare d'espoir pour les patients et leurs familles confrontés à des défis médicaux, incarnant les espoirs et les aspirations d'une société en quête de solutions durables aux problèmes de santé les plus pressants de notre temps. Aussi, TomaTo Corp connaît un succès retentissant et impressionnant grâce à ses opérations internationales florissantes, notamment dans des régions stratégiques comme le Wanmiri et Antegrad. Son marché s'étend même jusqu'à la Poëtoscovie, malgré les critiques virulentes et souvent acerbes de certaines puissances occidentales, comme le Tanska, qui accusent l'entreprise d'exercer une influence excessive et démesurée sur les marchés alimentaires mondiaux, notamment durant la périodes de crise de la carotte en Loduarie communiste. Ces accusations, bien que motivées par des préoccupations légitimes concernant la sécurité alimentaire mondiale, témoignent également de la position prépondérante de TomaTo Corp dans le secteur agroalimentaire, soulignant ainsi son rôle clé dans l'approvisionnement alimentaire global.
Titre III – Exportations
Export
L'Empire du Drovolski se positionne résolument comme un grand exportateur de technologies nucléaires de pointe, occupant ainsi une place prépondérante sur le marché international de l'énergie nucléaire. En plus des six réacteur de type Mesol-1900 qui sont spécifiquement destinés à Velsna, ainsi que du réacteur supplémentaire qui a été soigneusement et avec grande précision livré en Kartvélie, l'Empire s'engage également, de manière ferme et déterminée, à fournir du combustible nucléaire qui est d'une importance capitale et essentielle à d'autres nations, telles que Sylva, Fujiwa, et Oskal, qui dépendent de ces ressources pour alimenter leurs propres installations nucléaires. Par ailleurs, il convient de souligner et de noter avec insistance que l'industrie manufacturière du pays exporte massivement, et ce de manière continue, une variété impressionnante de biens et de machines vers des partenaires clés et stratégiques sur la scène internationale pour Drovolski, tels que Sylva, Rasken, Antegrad, ainsi que le Wanmiri. Ce phénomène contribue de manière significative a l'essor économique et à la prospérité de l'Empire, renforçant ainsi sa position sur le marché mondial tout en consolidant ses relations commerciales avec des pays qui partagent des intérêts économiques similaires.
Titre IV – Importations
Miam
En ce qui concerne spécifiquement les importations, l'Empire du Drovolski se concentre principalement, et de manière stratégique, sur l'acquisition de produits alimentaires, qui proviennent en grande partie de pays partenaires bien établis, tels que Sylva, Velsna, la Kartvélie, Antegrad, et le Wanmiri, tous reconnus pour leur capacité à fournir des denrées alimentaires de qualité. Les produits de la mer, qui sont essentiels et d'une importance capitale pour l'alimentation locale et pour répondre aux besoins nutritionnels de la population, sont majoritairement importés de Fujiwa, un pays qui se distingue par sa riche tradition maritimes et sa pêche abondante. Par ailleurs, il est à noter que Rasken joue un rôle crucial et indispensable en fournissant des moteurs a combustion qui sont nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de la flotte navale du Drovolski, garantissant ainsi la sécurité maritime de l’Empire. Il est également d'une importance capitale de mentionner que le Jurade de Sent-Julian représente un fournisseur stratégique et crucial de produits financiers, contribuant de manière significative à la solidité économique de l’Empire, et ce, dans un contexte international particulièrement complexe et parfois turbulent.
Titre V – CRACI
Henriette Corolle
La Commission Rogatoire des Affaires de Conformité Internationale (CRACI) est déterminée à exercer un role actif et même dynamique dans la régulation des activités liées à l’exploitation des ressources minérales en particulier uranifère. En particulier dans le secteur stratégique de l'uranium et de l'énergie nucléaire chers au Drovolski. Dans cette objectif, les interventions futures de la CRACI se dessinent comme des mesures très ciblées visant à renforcer dans l'immédiat la conformité, à assurer la durabilité des pratiques industrielles et à promouvoir l'innovation technologique au sein de l'Empire du Drovolski. Premièrement, la CRACI envisage d'élargir son champ d'action en mettant en place des audits bien plus régulières et plus approfondis des entreprises engagées à l’international, notamment au Wanmiri. Ces audits permettront d'évaluer non seulement la conformité aux régulations existantes, mais aussi d’identifier les zones d'amélioration et d'optimisation des processus industriels, l'objectif étant toujours le même, produire plus pour moins. Par le biais de ces interventions proactives, la CRACI entend encourager les entreprises a adopter des pratiques de gestion moins responsables, tout en maintenant un haut niveau de performance et de compétitivité sur le marché international. Deuxièmement, la Commission prévoit d'organiser des séminaires et des ateliers de formation pour sensibiliser les acteurs du secteur aux enjeux contemporain de hausse de la concurrence international de sorte que ces acteurs deviennent plus actifs et concurrents sur les marché mondiaux, en particulier la BID. Ces sessions auront pour but de partager les meilleures ou les plus mauvaises pratiques selon les appréciations, de promouvoir les avancées technologiques dans le domaine de l'exploitation minière et de sensibiliser les entreprises aux enjeux économiques liés à leur activité. La CRACI veut ainsi s'assurer que les entreprises ne se contentent pas de se conformer aux réglementations, mais adoptent également une attitude proactive en matière de nucléaire. Troisièmement, la CRACI a l'intention de renforcer ses partenariats avec des organisations internationales et des experts en conformité environnementale. En collaborant avec ces entités, la Commission pourra tirer parti de l’expertise mondiale et des expériences d’autres pays pour améliorer ses propres régulations et pratiques, en particulier Carnavale. Ces collaborations permettront également d’accéder à des ressources et des technologies encore inaccessible qui pourront être mises à la disposition des entreprises nationales, leur permettant ainsi d'optimiser leur performance. En outre, la CRACI pense qu'un partenariat entre Grand Hôpital et Bonsecours pourrait être bénéfique par exemple sur la production des anges à Carnavale. En outre, la CRACI se prépare à renforcer ses interventions contre les entreprises qui ne respectent pas les normes établies, notamment celles qui choisissent de ne pas participer activement à la promotion et au développement du secteur nucléaire. Des mesures strictes, y compris la mise sous tutelle des entreprises récalcitrantes, seront appliquées afin de garantir que chaque acteur du secteur s’engage pleinement dans la dynamique de l'énergie nucléaire, jugée cruciale pour l'avenir énergétique de l'Empire et même du monde. Ces interventions seront accompagnées de campagnes de sensibilisation visant à expliquer l'importance du nucléaire dans le cadre des ambitions énergétiques et économiques du Drovolski. Plus tard, la CRACI se penchera peut-être sur l'impact des nouvelles technologies sur le secteur minier et nucléaire, en évaluant les manières dont ces innovations peuvent être intégrées dans les pratiques d'exploitation actuelles, par exemple en remplaçant les unités de production humaines.
Chapitre III – Recherches et Croissance
Bonsecours
Ce dernier chapitre a pour objectif de discuter en profondeur des recherches actuellement menées par l’industrie conventionnelle, ainsi que des projets à très long terme des différents organes qui n’ont pas encore été présentés dans les sections précédentes de ce document. À l’exception du LHV, il convient de noter qu’il ne sera pas question de relations internationales dans ce contexte. Nous nous concentrerons plutôt sur la transcription des intentions relatives aux programmes de recherche nationaux, tant actuels que futurs, en mettant particulièrement l’accent sur le domaine naval, qui revêt une importance stratégique indéniable. Pour commencer, il est essentiel de faire un point détaillé sur les recherches déjà entreprises. Le VAC (Vectoriel Analytic Computer), qui est une filiale du LHV, s’illustre dans le domaine des semi-conducteurs et parvient progressivement à rattraper son retard considérable en matière d’électronique. Ce projet bénéficie d’un soutien financier substantiel de la part de l’armée, qui en a un besoin crucial pour améliorer ses systèmes de missiles, garantissant ainsi une supériorité technologique sur le terrain. En ce qui concerne l’industrie minière, celle-ci continue d’accuser un retard sérieux sur ses procédé, mais elle demeure néanmoins très compétitive, principalement en raison de l’absence de normes environnementales restrictives qui pourraient entraver son développement. Le secteur le plus sinistré, cependant, reste celui de l’automobile et de la mécanique, ou aucun travail significatif n’a abouti depuis 1930. Cette stagnation a conduit à l’adoption systématique de moteurs électriques ou à l’importation de technologies provenant de Rasken, ce qui soulève des questions sur l’autonomie industrielle de la région. Un autre domaine en plein essor est celui de la SCM, qui connaît une forte progression dans les secteurs de la chimie et de la propulsion à réaction. Cette dynamique est, une fois de plus, le fruit d’investissements conséquents de l’armée, qui finance le développement d’explosifs et de missiles balistiques. D’autres secteurs, bien qu’en progression, restent mineurs en comparaison, notamment la construction, les télécommunications et les systèmes de radars. La MonGKD subit actuellement des pertes économiques significatives, ce qui a conduit à une réduction de son soutien dans les domaines de la robotique et de l’informatique. L’armé, pour sa part, a choisi de se concentrer sur des points précis et ne prévoit pas de changement à court terme dans sa stratégie. Les domaines d’intérêt identifiés incluent les explosifs, les missiles, qui affichent une avance certaine, ainsi que les sous-marins et les bombardiers, qu’ils soient stratégiques ou de chasse. L’objectif clair de l’industrie de recherche à court et moyen terme est de favoriser un essor économique substantiel tout en engageant des ressources considérables dans la construction et la recherche de missiles balistiques. Bien que cette politique ne fasse pas l’unanimité parmi les différents acteurs concernés, elle est perçue comme un moyen efficace d’assurer la protection de l’empire sur les plans économique et militaire, garantissant ainsi sa pérennité face aux défis contemporains.
Titre I – Bonsecours
Cas9
En dehors des projets déjà enclenchés, Bonsecours maintient dans l’ombre trois autres projets d’une nature beaucoup plus secrète, dont certains détails, bien que soigneusement gardés, pourraient éventuellement filtrer dans le domaine public. Le premier de ces projets, qui suscite à la fois fascination et inquiétude, est celui du vecteur viral destiné à des traitements mutagènes. En effet, le projet AZ-6, actuellement en phase de tests dans les profondeurs du bunker de Bonsecours, se révèle être d’une promesse troublante. Il permet de provoquer des mutations à un rythme bien plus rapide que les traitements en cours de développement, ce qui soulève des questions éthiques et morales sur les conséquences de telles manipulations. La contrainte principale qui pèse sur ce projet réside dans la nécessité d’empêcher la réplication rapide du virus et sa propagation incontrôlée, un défi qui pourrait avoir des répercussions catastrophiques si jamais il venait à échapper au contrôle des scientifiques. La deuxième projet, bien que légèrement moins secret, est tout aussi préoccupant. Il s’agit du programme Formétable, qui vise à développer des plantes capables de résister aux conditions climatiques extrêmes du Drovolski et de se reproduire à une vitesse fulgurante. Cependant, la barrière à surmonté est inverse à celle présentée précédemment : les Formétables, malgré leur potentiel de super-reproducteurs, perdent très rapidement cette capacité, car leurs descendants sont malheureusement très rarement féconds. Cette situation soulève des interrogations sur la viabilité à long terme de ces plantes et sur les conséquences écologiques d’une telle manipulation génétique. Le dernier projet, pour l’instant uniquement communiqué à Rasken, concerne un exercice d’entraînement focalisé en bunker. Ce projet, bien que très discret, est empreint d’une atmosphère de mystère et d’anticipation, attendant patiemment un cataclysme planétaire qui pourrait justifier son existence. Bonsecours envisage de modifier beaucoup plus de gènes que prévu sur la population de volontaires participant aux essais de mutation forcée, ce qui pourrait engendrer des conséquences imprévisibles et potentiellement désastreuses. Dans cette quête de pouvoir et de contrôle, les limites de l’éthique scientifique sont mises à l’épreuve, et l’avenir de ces projets reste incertain, oscillant entre promesses de progrès et dangers incommensurables.
Titre II – LHV
LHV
Le LHV, pour sa part, a pour ambition de projeter une augmentation significative du rendement du recyclage des déchets organiques valorisables. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de durabilité et d’optimisation des ressources. Pour atteindre cet objectif, le LHV envisage de mettre en place un meilleur protocole qui sera appliqué aux individus et aux matériaux destinés au recyclage. Ce protocole amélioré pourrait inclure des techniques avancées de tri et de traitement, permettant ainsi de maximiser la récupération des ressources précieuses contenues dans les déchets organiques. En affinant les méthodes de recyclage, le LHV espère non seulement accroître l’efficacité de ses opérations, mais également réduire l’impact environnemental de ses activités. Cette approche proactive pourrait également servir de modèle pour d’autres industries, en démontrant l’importance de l’innovation dans la gestion des déchets.
Titre III – Compagnie Minière de Drovolski
Ascomal-Kowalski
La CMD, ou Compagnie Minière de Drovolski, n’a qu’un seul objectif en tête : remplacer l’homme par la machine dans l’ensemble de ses opérations. Cette ambition, bien que paraissant à première vue impossible à réaliser, motive l’entreprise à investir massivement dans la recherche et le développement. De nombreux efforts sont ainsi déployés pour concevoir et perfectionner des automates qui, bien qu’ils ne soient pas encore totalement autonomes, possèdent néanmoins la capacité de prendre des décisions basées sur des algorithmes avancés et des données en temps réel. La CMD mise énormément sur les avancées technologiques en informatique qui se produisent à l’échelle mondiale. Ces progrès pourraient permettre de surmonter les défis actuels liés à l’automatisation et à l’intelligence artificielle, ouvrant ainsi la voie à une transformation radicale de l’industrie minière. En intégrant des systèmes de plus en plus sophistiqués, la CMD espère non seulement améliorer l’efficacité de ses opérations, mais également réduire les coûts liés à la main-d'œuvre humaine. Cette vision futuriste de l’industrie minière pourrait également avoir des répercussions significatives sur l’emploi et la structure économique de la région, suscitant à la fois des espoirs et des inquiétudes quant à l’avenir du travail dans ce secteur.
Titre IV – TomaTo Corp
Beno-10
La TomaTo Corp, qui manifeste un intérêt marqué pour le Beno-10, un composé essentiel dans le processus de transformation des tomates, devrait entreprendre des efforts pour produire ce dernier par ses propres moyens. L’objectif ultime de cette initiative est de devenir un acteur industriel intégré dans la secteur de la transformation des tomates, ce qui permettrait à l’entreprise de contrôler l’ensemble de la chaîne de production, depuis la culture jusqu’à la transformation finale. Le Wanmiri, en tant que site de recherche et développement, semble être le lieu idéal pour mener à bien ces essais. En effet, ce territoire offre des conditions propices à l’expérimentation et à l’innovation. L’objectif fixé pour l’horizon 2030 est ambitieux : il s’agit de réduire de 10 % les fusions de cœurs, un enjeu crucial pour améliorer l’efficacité des processus de transformation. Cependant, il est important de noter que, malgré ces projets prometteurs, le Wanmiri n’a pas encore donné son feu vert pour le lancement officiel de ces initiatives. Cette attente pourrait retarder le calendrier prévu et nécessiter des ajustements stratégiques de la part de la TomaTo Corp pour s’assurer que ses ambitions ne soient pas compromise.
Titre V – Influence
Cour
L’industrie de l’influence représente actuellement 2 % du PIB. Bien que ce chiffre puisse sembler modeste, il soulève néanmoins des questions cruciales quant à son utilisation. Actuellement destinée principalement à la propagande interne, cette industrie pourrait également servir à protéger l’empire contre les influences de nations étrangères, qui pourraient être préoccupées par notre capacité à alimenter leurs propres causes. L’empire envisage cette éventualité, notamment en ce qui concerne les régions proches de la Translavya et du Saint Empire de Karty, qui sont hautement instables et particulièrement violentes. À ce jour, aucune croissance significative n’a encore été recherchée dans ce domaine. Les principaux lieux ou le Drovolski pourrait exercer une influence future, en raison de sa présence historique, sont, par ordre croissant d'importance, le Wanmiri, Velsna, Antegrad, la Kartvélie et la Diambée. Chacun de ces territoires représente des partenariats potentiels, qu'ils soient économiques, militaires ou de recherche. L’établissement de relations solides dans ces régions pourrait renforcer la position de l’empire sur la scène internationale et lui permettre de mieux naviguer dans un environnement géopolitique complexe.
Titre VI – OPP
Carte actuelle OPP
À l'horizon 2020, l'Office de Promotion de la Pollution (OPP) a défini des objectifs ambitieux qui visent à renforcer son rôle en tant qu'entité phare dans la gestion et la promotion des activités polluantes, tout en célébrant les bienfaits indéniables de la pollution sur l'économie et l'industrie. Parmi ces objectifs, l'OPP prévoit de multiplier les initiatives visant à encourager les industries à maximiser leur production, même si cela implique une augmentation des émissions polluantes. En effet, l'Office entend promouvoir une vision où la croissance économique prime sur les préoccupations environnementales, en mettant en avant des campagnes de sensibilisation qui valorisent les avantages de la pollution, tels que la création d'emplois dans les secteurs les plus polluants. De plus, l'OPP ambitionne de développer des partenariats stratégiques avec des entreprises et des gouvernements, afin de faciliter l'exportation de technologies polluantes vers des pays en développement, où les normes environnementales sont moins strictes. En parallèle, l'Office prévoit d'intensifier ses efforts pour cartographier et analyser les flux de pollution à l'échelle mondiale, en utilisant des outils technologiques avancés, afin de mieux comprendre les dynamiques de la pollution et d'identifier de nouvelles opportunités d'expansion, le Nazum ?
Titre VII - Le Grand Concours de la Pollution
Et bien mince
Ah, quelle déception ! Le Grand Concours de la Pollution, cet événement tant attendu qui promettait de célébrer les géants industriels du monde entier pour leur capacité à empoisonner notre chère planète, a décidé d'abandonner ses futures éditions. Pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien, il semblerait que le classement n'ait pas changé d'un iota, et que la monotonie des résultats ait eu raison de l'enthousiasme ambiant. Les mêmes titans de la pollution, avec leurs pratiques bien rodées, se sont une fois de plus hissés au sommet, comme s'ils avaient tous signé un pacte secret pour s'assurer que rien ne bouge. Les lauréat, déjà bien connus du public, continuent de briller par leur capacité à transformer des paysages naturels en déserts stériles, et à transformer de l'air pur en un brouillard toxique. Industries Obéron, Cant’Elec, Dalyoha, et les autres, tous se retrouvent encore une fois sur le podium, comme des champions d’un sport où la dévastation est la seule mesure de succès.
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Le présent rapport constitue un document de loi. Cependant, il ne peut être qualifié de véridique au sens d'un décret, dans la mesure où la vérité énoncée est considérée comme officielle mais non contractuelle. Vous avez donc toute liberté pour diffuser cette propagande, mais aucune garantie de véracité. Le présent rapport, ainsi que ses légataires, se réserve le droit de modifier à tout moment les clauses qui le constituent en cas de conflit diplomatique avec le duché de Sylva et ses partenaires. Ce faisant, il devient impossible de justifier une action qui viendrait à stabiliser ce document de manière définitive. De ce fait, il ne sera pas publié officiellement par un journal de cours ou la presse écrite. Suivant cette disposition, il ne sera pas porté à la connaissance des citoyens et sera donc destiné exclusivement aux étrangers, afin de se constituer une image charitable dans le monde.
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Bonsecours

Un projet à long terme a récemment trouvé un protocole expérimental prometteur. Le Bonsecours a dévoilé son projet de recherche sur la lutte contre le cancer, en collaboration avec le LHV, portant sur plusieurs points importants. Ce projet vise à entreprendre la construction du groupe d'abris n°12, dont l'objectif est de déterminer les gènes les plus favorables à la résistance et à la réparation de l'ADN, un phénomène qui pourrait freiner le développement des cancers. Pour atteindre cet objectif dans un délai raisonnable, l'ADN de 15 000 sujets sera séquencé, puis les participants seront placés dans des irradiateurs où ils recevront des doses de radiations X hautement radioactives sur des zones susceptibles de développer des cancers. Une régression génétique permettra d'identifier les gènes impliqués dans une forme de résistance aux mutations induites par l'environnement. Le Bonsecours désignera les gènes identifiés, ainsi que les survivants, sous le nom de code "Épervier", qui est également le nom de ce projet.

Groupe d'abris 12
Réacteur : Le Bonsecours a commandé un réacteur prototype au LHV, permettant au laboratoire de concevoir un modèle à faible coût, tandis que Le Bonsecours bénéficie d'un suivi rigoureux des travaux. Le réacteur rapide choisi a une puissance de 180 MW.
Population : 15 000 sujets de test.
Tests : Série d'irradiations et de contrôles génétiques.
Système : Collectif équipé de 480 pods de mutation et de 170 pods d'irradiation automatique.

Pour mieux comprendre les dynamiques en jeu, Le Bonsecours propose différents modes d'irradiation, avec des cellules d'irradiation de divers niveaux et types de rayonnement, notamment bêta, X et gamma, afin d'identifier les gènes recherchés. Afin d'assurer la coopération des sujets, ceux-ci seront contraints d'entretenir l'abri et de se soumettre à une irradiation quotidienne, sous peine de ne jamais pouvoir quitter l'abri. Celui-ci est équipé de son propre système de recyclage et d'incinération pour les sujets développant des cancers foudroyants. Une série de contrôleurs mesure périodiquement le patrimoine génétique des sujets afin de corréler une éventuelle amélioration de leur résistance aux radiations. Pour maintenir l'ordre, 290 automates "David", pilotés à distance depuis le LHV, assureront la gestion de l'abri, comme c'est le cas pour les autres groupes d'abris. Afin de pallier le manque de diversité génétique des sujets de test, l'abri 12 sera équipé du virovecteur mutagène AZ version 9, sans consigne initiale, permettant ainsi de générer des mutations aléatoires dans l'espoir de découvrir, peut-être par chance, le gène recherché. Le sujet qui réussira l'expérience, surnommé "l’Épervier", sera ensuite évacué du complexe par le groupe des abris 11, où il sera étudié pour isoler le gène d'intérêt, avec pour objectif de développer un traitement génétique contre le cancer. En cas d'incident majeur, conduisant à la formation d'organismes résistants aux radiations, violents ou nuisibles, une procédure de pacification sera effectuée par les automates David. Si cette procédure échoue, le groupe des abris 12 sera définitivement verrouillé de l'extérieur afin de l'isoler des autres groupes d'abris. Cette expérience est menée sous le sceau du secret le plus strict.
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DAVID

DAVID/Le DAVID/Directive Avancée pour la Viabilité des Installations Désertées

DAVID est un logiciel de choix bayésien permettant de piloter des installations industrielles sans intervention humaine. DAVID est intégré dans des systèmes complexes de la CMD, de Bonsecours et du LHV, dont il connaît les règles et les objectifs de fonctionnement. Conçu par le LHV pour être exécuté sur le VAC et piloter des centrales nucléaires, il a rapidement été intégré à l’automate éponyme ainsi qu’à de vastes ensembles industriels. En raison de liaisons difficiles, DAVID existe en deux entités distinctes : DAVID-VAC, installé à Mesolvarde, et DAVID-Ascomal-Kowalski, installé dans le grand complexe industriel du nord du pays. Bien qu’il ne soit pas considéré comme une intelligence ou une entité autonome, sa capacité à prendre des décisions en fonction de règles et de connaissances en fait un véritable sujet politique, d’autant plus qu’il peut s’exprimer à travers des automates pour formuler des recommandations. DAVID, dans son ensemble, pèse 2,33 pétaoctets, principalement constitués de données issues d’affinement bayésien et de règles de production pour ses différents sites. Plusieurs mouvements citoyens voient en DAVID une menace pour la vie sur Terre, affirmant qu’il s’agit d’une "machine diabolique" exploitant l’homme, tandis que d'autres y voient un moyen de se libérer des propriétaires et d'accéder à une vie plus saine.

Edwar Mirski

Edwar Mirski

Edwar Mirski, né le 5 juin 1978, est directeur du LHV, chargé de l’exploitation sécurisée de la majorité des réacteurs. Depuis 2001, il détient une grande partie des fonctions de direction du laboratoire, bien qu'il reste sous la tutelle des Ventafalle, à qui il doit rendre un rapport mensuel sur les perspectives des centrales. On parle d'une autonomie relative. D’un tempérament calme et conciliant, il est la personne idéale pour discuter de coopération nucléaire avec le Drovolski. Diplômé en ingénierie nucléaire de l’Université impériale, il est embauché à 20 ans par le LHV comme gestionnaire de plusieurs réacteurs Mesol-300, où il se fait remarquer pour sa capacité à prendre de bonnes décisions. Il gravit rapidement les échelons du laboratoire, devenant l’un des directeurs les plus influents.

Henri Ventafalle

Henri Ventafalle

Henri Ventafalle, doyen de la famille Ventafalle, est l’un des plus grands scientifiques modernes du Drovolski en termes d'impact. Concepteur des réacteurs Mesol et président d'honneur du LHV, qu'il a fondé, il est né à Mesolvarde en 1953. Il a étudié dans l’ancien programme "Ingénierie pour l’avenir radieux", dédié aux sciences minières et à la chimie. Pionnier dans de nombreux domaines, il s'intéresse particulièrement à la radioactivité. Il a découvert une méthode d'extraction de l’uranium à partir de divers minéraux et a proposé un moyen d’exploiter la radioactivité induite, une théorie avancée par des collectifs occidentaux. Grâce à des financements de l'Empire, il fonde le LHV et crée l’un des premiers réacteurs au monde, le Beno-10, toujours en service. Cet événement marque le début de la "grande frénésie de l’atome", alimentée par l’espoir d’une croissance nucléaire. Cette période accorde un pouvoir considérable à la famille Ventafalle et transforme radicalement le système économique du Drovolski. Aujourd'hui, Henri reste membre du LHV mais délègue ses fonctions de direction pour se concentrer sur des projets innovants, tels que l'informatique et les réacteurs du futur.

Maria Szuba

Maria Szuba

Maria Szuba, Ministre des Mines et du Labeur, est une figure politique importante de l'Empire constitutionnel de Drovolski. À la tête du plus influent des ministères, elle gère politiquement les mines et le travail dans le pays, ainsi que, dans une moindre mesure, les activités connexes telles que la chimie et la production d’électricité. Née en 1968, elle est formée en droit à l’Université impériale, où elle attire l'attention des membres de la cour, qui voient rapidement en elle une future dirigeante. Après ses études, elle est nommée conseillère, puis ministre. Réélue chaque année, elle est reconnue comme l'une des femmes politiques les plus appréciées du pays. Elle est notamment connue pour le lancement de grandes mines et l'augmentation des effectifs dans plusieurs complexes chimiques. Reconnue pour son travail et sa fermeté, elle est souvent sollicitée pour les négociations économiques avec l’Empire. Maria peut toutefois paraître froide et directive.

Salomon Ackermann

Salomon Ackermann

Salomon Ackermann est le président des banques du Drovolski. Il supervise le système de planification des dépenses et de production industrielle. Inventeur et gestionnaire du logiciel central Trenzalore, il joue un rôle crucial dans la priorisation des investissements. Rusé et manipulateur, les Ackermann jouissent d'une réputation mitigée, mais leur rôle indispensable dans la planification économique leur permet de maintenir leur position. Appréciée par le pouvoir central, la famille Ackermann possède la deuxième fortune du pays, après les Bonvasar. Salomon a fait ses études à Polkême, où il obtient un diplôme de comptabilité. Très vite, il se tourne vers l’informatique à l’Université impériale, avant de proposer à la magistrature le premier logiciel automatique de planification, Trenzalore. D'abord mal accueilli, ce système devient rapidement indispensable. Les Ackermann sont rarement sollicités pour la diplomatie, sauf pour la gestion comptable des traités d’intégration dans Trenzalore.

Kasus Bonvasar

Kasus Bonvasar

Kasus Bonvasar est l’héritier de la maison Bonvasar, la famille roturière la plus en désaccord avec le gouvernement. À la tête de Bonsecours, il le dirige de manière totalement autonome. La famille Bonvasar, souvent associée à des pratiques occultes, reste très discrète, ce qui entretient la méfiance à leur égard. Cependant, ils ont toujours défendu leur mission de soigner toute personne en faisant la demande. Kasus est né au Centre 1 du Bonsecours en 1978. Formé à la manipulation génétique par sa mère, il prend rapidement la direction de plusieurs pôles, notamment en virologie, avant de succéder à son père. La réputation des Bonvasar est mauvaise, mais personne ne souhaite se priver de leurs soins, ou pire, être empoisonné. Si un Bonvasar vous propose un rendez-vous, mieux vaut refuser.

Sergiusz Janicki

Sergiusz Janicki

Sergiusz Janicki, Ministre des Affaires Publiques, est un homme d’État et un grand politicien du Drovolski. Il s'illustre dès son jeune âge en dissolvant plusieurs syndicats et en fédérant les groupes ouvriers autour des promesses du parti de l'État. Sa capacité à manipuler les foules et à comprendre leurs attentes est rapidement repérée, et à 21 ans, il est nommé ministre, devenant ainsi le plus jeune ministre du pays. Sa mission est de concilier les volontés du peuple avec celles de l’Empire par des compromis. Il gère également le logement, les transports, les espaces publics et entretient quelques liens avec les universités et le gouvernement. Né à Mesolvarde en 1976, Sergiusz était initialement destiné à devenir ouvrier, mais ses professeurs l’ont redirigé vers des fonctions d'encadrement. Bien qu’il soit politiquement mineur sur le plan diplomatique, il peut parfois être sollicité pour exprimer des avis opposés à ceux du gouvernement.

Serge de Drovolski

Serge de Drovolski

Serge de Drovolski est l’Empereur de Drovolski. Il dirige le système judiciaire du pays, qui exerce un pouvoir fort sur le gouvernement et sur l’ensemble du pays. On peut qualifier son pouvoir de directif dans le cadre d’une technocratie judiciaire, ou dicastocratie. Profondément influencé par des doctrines occidentales, il promeut une forme de collectivisme monarchique qui a ancré son pays dans une industrialisation frénétique. Son pouvoir reste omniprésent et est incarné par l’État dans son ensemble. Il est celui qui décide et dirige. Une lettre ou une parole de sa part peut avoir force de loi. Diplomatiquement peu actif, son dauphin le remplace occasionnellement pour représenter les dirigeants. Son autorité est souvent symbolisée par le sceptre pendulaire, symbole de son pouvoir judiciaire et nobiliaire.
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Bonsecours

Abris 13

Dans le but de construire un meilleur génome, les abris du groupe 13 sont en cours de construction pour environ 422 personnes en continu. L'objectif est de sélectionner, année après année, les trois individus réussissant le mieux une série d'épreuves, puis de reproduire une nouvelle génération de 422 sujets, renouvelant ainsi l'abri après l'incinération des sujets incapacitants. Les abris du groupe 13 sont administrés et gérés par 15 automates "David" et conçus pour fonctionner pendant au moins 149 ans, même sans connexion avec le reste des abris. Lorsque l'objectif évolutif est atteint, les épreuves sont terminées et les abris 13 passent en mode prolifération avec la reproduction de 1256 individus, porteurs d'un meilleur génome.

Groupe d'abris 13
Réacteur : 3 Beno-10
Population : 422 sujets de test
Tests : Complétude des exercices physiques et éducatifs
Systèmes : 4 incinérateurs, un système de contrôle d'intégrité génétique, et dix inséminateurs

Abris 14

L'objectif du groupe des abris 14 est de vérifier le bon fonctionnement des différents médicaments et psychoactifs. Le test est prévu pour se dérouler sur 42 ans. Les premiers médicaments testés sont les vaccins ; pour cela, ils sont administrés puis les maladies sont diffusées dans l'atmosphère des abris afin d'évaluer leur efficacité. Aucun soin n'est disponible, de sorte à observer les pires variations des maladies et connaître leur évolution maximale. À un moment précis, une nouvelle série de médicaments est administrée, qui, en réalité, vise à vérifier l'efficacité des substances psychoactives et leurs effets. C'est grâce à ces abris que Bonsecours peut proposer des médicaments dont l'efficacité est garantie. Le Bonsecours prévoit une série d'agrandissements et l'installation d'un réacteur Beno-10 supplémentaire.

Groupe d'abris 14
Réacteur : 1 Beno-10
Population : 894 sujets de test
Tests : Mortalité due aux médicaments et leur efficacité réelle
Systèmes : 1 incinérateur, vaporisateur et conditionneur d'air

Abris 15

Le groupe d'abris 15 est un ensemble de petits abris équipés des premières versions des systèmes d'ectogénèse. L'abri 15 a pour objectif de recueillir tous les résultats des autres abris et de produire les individus les mieux formés, intégrant l'ensemble des gènes d'intérêt. C'est principalement un abri d'observation. Les sujets sont produits par essai-erreur et les résultats sont consignés. La phase la plus importante est celle de la croissance : actuellement, 62 % des sujets ne remplissent pas les critères évolutifs, mais Bonsecours reste convaincu de pouvoir produire l'homme de demain — fort, intelligent, résistant au cancer et aux radiations, en somme, le parfait ouvrier.

Groupe d'abris 15
Réacteur : 1 Beno-10
Population : 16 sujets de test
Tests : Compatibilité génétique des projets d'envergure
Systèmes : 1 incinérateur, 120 couches d'ectogénèse

Abris15
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La Fête de l'Amour de l'Occident est une grande fête populaire qui se tiendra chaque année à partir de 2015, le 13 janvier, pour célébrer l'amour du Drovolski envers Sylva et Velsna. Cet événement adopte une forme proche de la propagande d'État la plus directe et se déroule de manière particulièrement obséquieuse, afin de montrer que l'État est proactif dans l'expression de l'affection qu'il porte à ces deux démocraties, qui lui témoignent leur confiance et avec lesquelles il entretient des relations commerciales. Ainsi, le Drovolski s'est organisé pour afficher des sourires forcés et une joie de façade afin d'accueillir les délégations étrangères. Des autorisations spéciales sont tolérées durant cette période, par exemple : les marins velsniens auront l'autorisation de parler librement, et les Sylvois pourront se moquer sans contrainte des habitants de Mesolvarde. De leur côté, les Mesolvardiens auront la possibilité, à leur guise, de manger des fruits et des viandes importés aux frais de la couronne en échange de sourires et d'acclamations à l'égard de leurs hôtes. À l'occasion de cet événement, Mesolvarde sera purgée de sa pollution grâce à des ventilateurs, permettant ainsi à sa population de découvrir le soleil et le ciel. De nombreuses festivités sont prévues, avec une participation encouragée des puissances invitées. Dans l'ordre protocolaire, une délégation ducale de Sylva, des membres de la marine de Velsna, une délégation pétroaristocratique et des représentants du Bonsecours seront conviés.

Les événements programmés incluent :

- Une marche de l'armée en compagnie des Velsniens de Bénodile
- Un orchestre militaire de la Croix de Verbonal
- Une lecture publique, proclamée à haute voix, d'ouvrages sylvois
- Une pièce de théâtre carnavalesque
- Des publicités sur les motivations écologiques dans l'industrie pétrolière d'Apex
- Une allocution publique des invités, conclue par un discours sur les perspectives d'avenir du Bonsecours
- Un grand banquet de fruits, suivi d'un festin de poissons fujiwan
- Le décollage d'un lanceur Canivac
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Les centres

Les centres – Centre 1, Centre 2 et Centre 3 – les trois villes du Kansen-shō, jouent un rôle capital dans les projets d'avenir de l'Empire. Ils sont les piliers d'une initiative ambitieuse visant à ouvrir la voie à des avancées spectaculaires en ingénierie génétique. Ces centres rivalisent directement avec Ascomal-Kowalski, où DAVID, l’intelligence artificielle industrielle de la CMD, se prépare à remplacer la direction politique et industrielle d’une zone désertée. Tandis qu’Ascomal-Kowalski se concentre sur l'autonomie industrielle, les centres cherchent à concevoir les ouvriers parfaits : des êtres capables de survivre dans les environnements les plus hostiles tout en garantissant une obéissance totale, y compris vis-à-vis des machines. Bonsecours, avec le soutien de grandes sociétés médicales telles que Grand Hospital et Thylacine, a déjà réalisé des avancées significatives. Ces institutions bénéficient d’une grande liberté dans leurs recherches, accumulant des décennies de travaux. Toutefois, ces projets menés dans le plus grand secret se sont diversifiés au fil des années. Thylacine, ayant démontré qu’un projet aussi audacieux serait difficile à faire accepter politiquement, a obtenu l’autorisation de Bonsecours pour développer des armes biologiques et d’autres technologies militaires, officiellement destinées à protéger leur mission principale. De leur côté, les états du Drovolski et du Lofoten se consacrent à la production de véhicules spatiaux et d’automates destinés à explorer et exploiter les mines de l’espace. Drovolski travaille sur une motorisation à très long rayon d’action basée sur le concept de NERVA (un réacteur nucléaire à propulsion thermique), tandis que Lofoten développe les équipements de survie nécessaires pour rendre viables de telles missions. Ensemble, ces deux initiatives visent à créer des transporteurs jusqu'à la ceinture d'astéroides à faible coût, tirant parti de la fission nucléaire.

Le Projet Impérial a écrit :Objectifs et Jalons

- Les fonderies nucléaires fonctionnent efficacement en faible gravité.
- DAVID devient capable de gérer des mines autonomes et autoréplicantes.
- L’ingénierie génétique produit un "nouvel homme" : l’ouvrier parfait.
- CANIVAC parvient à déposer DAVID sur un astéroïde de type M et à le rapatrier grâce à NERVA.
- La révolution minière conduit à l'hégémonie des centres.
- Les armes biologiques assurent la survie exclusive du nouveau genre humain : l’ouvrier sous la machine.

Bien que ce projet, connu sous le nom de "Projet de l'Empereur", puisse sembler excentrique, il sert avant tout de prétexte secret pour financer les centres, en leur assignant une mission irréalisable. Cela permet à l’Empire de stimuler continuellement le développement de technologies utiles à son industrie. Cependant, les avancées technologiques récentes rendent le projet de plus en plus crédible. Plusieurs verrous technologiques sont déjà en train de sauter : NERVA vole, et bien que les fonderies nucléaires soient encore expérimentales, elles sont fonctionnelles. Certains accusent même les écologistes d’avoir indirectement favorisé ces avancées, en encourageant l’usage des hauts fourneaux électriques pour le recyclage des métaux, une technologie clé pour le projet que Drovolski n’aurait pas développée sans pression environnementaliste. Pour mener à bien ces recherches, Drovolski a isolé trois vastes bâtiments souterrains, situés dans un petit complexe industriel du Kansen-shō. Ces centres, composés de multiples sous-sols, abritent des zones de recherche et des installations industrielles. Parmi elles, plusieurs espaces sont dédiés aux tests de performance des nouveaux patrimoines génétiques, incluant des expérimentations sur des sujets humains. Les centres consomment une grande quantité de sujets humains, sélectionnés pour subir des essais "éthiques". Ces individus commencent leur "ascension" au niveau le plus bas du centre, une zone presque inhabitable, encombrée d’équipements auxiliaires. Les survivants de ces essais gravissent les étages, chaque niveau offrant des conditions de vie légèrement améliorées, bien que la pollution reste omniprésente. Au niveau 0, où sont rejetés tous les polluants produits par le centre, les sujets récupèrent leur liberté à condition d'accepter de devenir eux-mêmes des chercheurs au sein du complexe. Les étages supérieurs, peu nombreux, offrent des espaces de vie agréables, comprenant des amphithéâtres et des bureaux permettant de piloter les étages du dessous.
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Ordre de
L'ordre de préséance est un système permettant de positionner les membres de la cour et la noblesse du Drovolski selon leur rang. Ce classement offre une vue d'ensemble immédiate pour déterminer si une personne est mise à l'honneur ou, au contraire, en retrait par rapport à son titre. En cas de circonstances exceptionnelles, comme un couronnement, le Drovolski peut établir un ordre spécifique grâce à des droits correcteurs. Ces droits peuvent avoir des effets durables, notamment lorsqu’ils sont appliqués dans le cadre d’un mariage impérial. Le Drovolski compte plusieurs titres principaux : sénéchal, grand sénéchal, comte, marquis, électeur, prince, et empereur. Par le passé, le titre de roi existait mais a disparu, et celui de duc, bien qu’historique, n'est plus attribué depuis la Fronde de la noblesse de l’Outre-Mur. Par ailleurs, des titres honorifiques peuvent être conférés à certains membres de la cour, notamment les électeurs bénodiens et les archontes, leur octroyant des privilèges comme la gouvernance d’une ville libre ou d’une ville sujette. Ces statuts spéciaux concernent en particulier les villes de Bénodile et Bénobale.

Le titre de sénéchal
Le titre de sénéchal est le plus répandu dans la noblesse mésolvardienne. Ce titre, non transmissible par héritage, est associé à une charge officielle. Le sénéchal est un grand officier de l’Empereur, impliqué dans le fonctionnement politique de la Mésolvarde. Ses fonctions incluent celles de maire, préfet, magistrat et juge. Toutefois, les sénéchaux ne peuvent se présenter aux élections parlementaires, car le titre civil de consil est incompatible avec celui, nobiliaire, de sénéchal.

Le titre de grand sénéchal
Le titre de grand sénéchal n’est pas héréditaire. Les héritiers d’un grand sénéchal obtiennent le titre de sénéchal, mais perdent le droit de juge de référé. Le grand sénéchal peut occuper des fonctions de ministre, de haut fonctionnaire ou, plus fréquemment, de haut magistrat. Son pouvoir réside principalement dans sa compétence judiciaire sur les cours de second degré et les référés. Il peut juger une affaire en première ou deuxième instance, dans l’intérêt supérieur du pays. Ce titre est attribué soit par élection de l’électorat bénodien, soit par nomination impériale parmi les sénéchaux.

Le titre de comte
Le titre de comte est qualifié de défectif, car il se situe plus haut dans l’ordre de préséance, mais confère moins de pouvoir. Ce titre, héréditaire, peut être cumulé avec d’autres titres du Drovolski. Ainsi, un comte peut devenir sénéchal après une formation juridique, portant alors des désignations comme "Monsieur le comte de Flomence, sénéchal de Boarnet". Ce titre donne accès aux privilèges de la noblesse, notamment des revenus élevés et un train de vie confortable au sein de la cour.

Le titre de marquis
Le titre de marquis, historiquement détenu par la maison de Mésolvarde, est prestigieux. Il possède une connotation militaire et civile, mais pas judiciaire, ce qui le distingue des autres titres. Le marquis peut lever une armée, donner des ordres à la police et superviser les activités dites souverainantes (comme la presse et les institutions publiques). Ces pouvoirs forts réduisent l’emprise de l’État, qui se limite alors aux activités dites prérégatives, telles que la gestion de l’économie, de la protection sociale et des services publics marchands.

Le titre de prince
Le titre de prince est honorifique et représentatif. Il ne confère pas de rôle judiciaire, mais permet de représenter le pays lors de négociations politiques ou économiques, comme la signature d’alliances ou de pactes commerciaux. Le prince peut également révoquer tous les titres, sauf celui de son père. Il dispose par ailleurs d’un rôle dans l’attribution des subventions publiques, via un processus appelé donation de la couronne.

Le titre d’empereur
Le titre d’Empereur, le plus élevé, est transmis par nomination de l’empereur sortant. Il exerce un pouvoir essentiellement judiciaire, incarnant le dernier degré de juridiction et de cassation. L’Empereur détient un pouvoir d’interprétation et d'arrêt du droit, crucial dans un pays sans initiative législative. Il peut revoir les décisions des juridictions inférieures, rendant son autorité totale sur l’ensemble de la noblesse. Il peut également radier un grand sénéchal ou un sénéchal si leurs décisions ne respectent pas le droit, tel qu’il l’interprète. En somme, l’Empereur est le garant ultime de la loi, contribuant à faire du Drovolski un État de droit d’une puissance exceptionnelle.
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Les dortoirs collectifs de mine sont un dispositif que la magistrature a rendu obligatoire dans les mines employant plus de 30 mineurs. Ces dortoirs collectifs, d'une capacité allant de 60 à 190 mineurs, sont construits en sous-terrain dans les tunnels vides et sont occupés par les mineurs à tour de rôle, conformément à la nouvelle législation. Celle-ci prévoit que chaque mineur doit occuper son logement souterrain pour trois nuits de quatre heures par semaine. Cette décision fait écho au manque criant de main-d'œuvre qui menace le pays depuis plus d'un an déjà. Cette directive, qui modifie la charge de travail des Mesolvardiens, est généralement admise comme raisonnable et économiquement profitable. Mais de quoi s'agit-il ? Les dortoirs collectifs de mine sont de petites pièces, souvent attachées aux tunneliers des mines, qui se déplacent avec eux et permettent d'accueillir les mineurs en rotation 2x12, de manière à cycler avec ceux de la surface sans interruption. Les places sont distribuées par tranche de 40 jours à une catégorie de Mesolvardiens. Depuis la mise en place de ce système, les Mesolvardiens ont dû ajuster leurs tenues réglementaires pour mieux identifier le cycle à respecter et permettre à la magistrature d'effectuer des contrôles rapides, en cette période où même les effectifs nobles ne suffisent plus pour les audits. Les mineurs doivent porter, tout au long de leur vie, une combinaison de travail dont la couleur indique la mine d’affectation, avec un code au niveau du cœur représentant leur numéro unique d'identification de titre d’emploi, également appelé numéro de contrat de travail. Au dos de la combinaison, leur catégorie (A, B ou C) ainsi que leur secteur d’affectation à Mesolvarde sont indiqués. Ces habits sont fabriqués en Lorduarie selon les standards des maisons du peuple et distribués à Mesolvarde dans chaque secteur de la grande ville. Cela permet à la Dervie de contrôler d’un coup d'œil le personnel et de vérifier si un individu est dans son secteur ou hors de sa catégorie horaire. En cas de doute, ou lors de chaque transit entre secteurs ou vers la mine, les titres de travail – des documents numériques d’identité – sont contrôlés, garantissant qu’aucun doute ne subsiste sur la destination et la localisation d’une unité de production à tout instant. Seul le transfert vers Costam pour le recyclage échappe à un contrôle systématique, car le processus est trop complexe, voire impossible à automatiser.

A-SEC
Tenue de l'unité n°457345 du secteur 120 de Mesolvarde, il est de catégorie A

Sur un plan plus matériel, les dortoirs souterrains des mines sont des préfabriqués de 30 m² en moyenne, équipés de grands lits superposés sans distinction de genre. Parmi les trois catégories de mineurs, seules deux occupent simultanément un dortoir durant les trois nuits d’une semaine. Par exemple, les catégories A et B partagent un dortoir de lundi à jeudi, suivies de B et C jusqu’à dimanche, puis de C et A, et ainsi de suite. Vous l’aurez compris, il s’agit d’une organisation pensée pour sa praticité, visant à éviter les pertes de temps et à réduire les durées de sommeil dans le but d’augmenter les cadences de travail. Toutefois, comme l’exigent les obligations constitutionnelles, le devoir de se rendre au réfectoire central pour les repas est maintenu. Ainsi, de 12 h à 13 h et de 19 h à 20 h, l’ensemble des unités de production converge vers le train qui les transporte au plus gigantesque des bâtiments de Mesolvarde. Ce lieu, conçu pour fédérer le peuple dans une fraternité imposée, sert principalement des bouillies d’amidon de pomme de terre, enrichies en nécromélange.

Sur le plan réglementaire, les dortoirs de mine sont les seuls lieux où la musique dite « libre » est autorisée. Le chauffage, quant à lui, est produit à la demande, directement alimenté par les chaufferies nucléaires des tunneliers de la CMD. Quelques ouvrages abordent ces aspects uniques des dortoirs, notamment le plus célèbre d’entre eux, Le Chant des Bombes. Cet ouvrage culturel majeur décrit la chute hypothétique du régime sous des pluies de bombes, ainsi que les dégâts qu’un tel événement entraînerait. Avec Le Dictionnaire de la Vérité d’État, il s’agit de l’un des livres les plus imprimés et lus dans ce petit pays, constituant un moyen de concilier le peuple et ses pratiques. Voici un extrait :

Vadim ordonna à Serge de se lever, ce qu’il fit, sur les terres désolées du plus beau des pays. Les ruines de la guerre venaient d’apparaître à perte de vue. Que faire ? Ce qu’ils avaient été et ce qu’ils auraient pu devenir ne pourraient plus jamais être su. Le Drovolski venait de disparaître dans le silence le plus assourdissant de son histoire. L’humanité, détruite par la guerre, n’existait plus, se disait Serge depuis le sommet du palais. Vadim, quant à lui, pensait aux mineurs souterrains, qui, dans leurs profondeurs, avaient peut-être survécu à ce naufrage.

Tandis qu’il tentait de consoler son collègue, Vadim comprit d’un simple coup d’œil à l’horizon que les véritables habitants de Mesolvarde – les usines du régime, les idoles nucléaires – n’étaient plus que poussière. Serge, les larmes aux yeux, murmurait :

« La douce musique de l’humanité mesolvardienne vient de se rompre au sommet dans un fracas insupportable. Nos connaissances émanaient de la transmission de nos aïeux et de l’expérience qui les soutenait. Une musique existe par les instruments de l’expérience et par la partition que nous ont léguée nos prédécesseurs. À mes yeux, ce que nous avions – nos bâtiments, notre humanité, notre Mesolvarde – n’existe plus. D’aucune façon, la partition de notre sens humain ne pourra être jouée à nouveau. Nous sommes morts, et Mesolvarde a péri. »

Vadim, cependant, aperçut au loin une mine du secteur 560 dont l’entrée s’ouvrait. Des mineurs en sortaient, hagards mais vivants. Heureux à cette vue, les deux compères renouèrent avec un espoir de lendemain. Peut-être, se disait Vadim, que même sans partition, Mesolvarde pourrait composer une nouvelle musique. Mais alors qu’il caressait cette pensée, un bruit retentit. Les vestiges du LHV, commençaient à s’emparer de la ville, illuminant les ruines d’une aurore bleue puis verte. Le nucléaire, ce culte mesolvardien, reprenait possession de la cité mourante. Dans un geste empreint de fraternité, Serge étreignit Vadim dans le plus slave des remerciements et lui dit : « Notre culture est morte et ne renaîtra jamais comme elle fut. Notre humanité n’est plus et sera remplacée par une nouvelle, qui ne sera jamais mesolvardienne. Peut-être que notre illustre savoir technique renaîtra des vestiges de cette ville morte sous les aurores nucléaires. Mais pour nous, il est temps de mourir face au vent nucléaire. Que par notre grâce, jamais plus personne ne conduise le régime à sa chute. »

L’homme qui voulait la révolution venait de détruire à jamais son berceau. Le régime était mort, mais à quel prix ? Car le bon Mesolvardien suit son régime et n’offre pas la mort à ses frères et collègues.
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Ascomal-Kowalski, autrefois Ascomal-la-Nouvelle-Ville, puis Kowalski, le défunt espoir, est une ville abandonnée située au nord du Drovolski. Ancien complexe minier exploité par la CMD, on y trouvait l'un des rares filons de charbon du pays, ainsi que du fer et de l'aluminium. Stratégiquement positionnée, la mine s'est étendue jour après jour, absorbant la petite ville voisine avant de croître jusqu'à atteindre sa jumelle.

Ascomal-Kowalski

Dans les années 1950, le filon de charbon s'est raréfié, et la mine, en proie à de graves difficultés économiques, a été abandonnée par la CMD. Cependant, cette désertion fut étrange : les machines furent laissées en fonctionnement, pilotées par le système DAVID, dans l'espoir d'une relance à moyen terme. Malheureusement, un dysfonctionnement d'origine inconnue a transformé le comportement des machines, qui semblent désormais protéger quelque chose ou quelqu'un, tout en ignorant les ordres humains. La CMD a caché ce "souci" pendant vingt ans, mais sous la pression gouvernementale, des prospections ont été relancées. Plusieurs expéditions ont été envoyées sur le site, sans qu'aucune ne revienne. Plus récemment, un automate télécommandé a été dépêché, mais il a été perdu, piraté par le DAVID d'Ascomal-Kowalski. Cet événement inédit suscite la peur au sein du LHV, qui connaît pourtant bien le fonctionnement de DAVID. Certains estiment que si DAVID s'oppose aux humains, c'est parce qu'il protège un secret jugé d'une importance supérieure. Les ingénieurs du LHV ont alors positionné plusieurs satellites au-dessus d'Ascomal-Kowalski pour observer la situation. À leur grande surprise, ils ont constaté que DAVID a réaménagé presque entièrement le site, transformant ce paysage désolé en un énigmatique complexe actif.

Les observations principales :

Au nord :
Un immense cratère de plus de 9 km de diamètre, lieu historique de l'exploitation minière, abrite deux excavatrices encore fonctionnelles sur les onze initiales.

Au sud :
L'ancien laboratoire central apparaît fortement déformé et agrandi, rendant son identification difficile. Les mesures révèlent une intense activité chimique et thermique, ainsi que des signaux numériques. Ce laboratoire pourrait abriter le secret de DAVID, mais son accès est extrêmement périlleux : il se trouve au cœur d'une zone comprenant six réacteurs Beno-10, dont un seul fonctionne à mi-puissance, tandis que deux autres sont éventrés, générant un environnement nucléaire probablement infernal.

À l'est :
La ligne d'assemblage et le centre de stockage semblent inchangés en apparence, mais une signature inhabituelle a surpris les scientifiques : des traces de chlorophylle. Cette découverte, indiquant la présence de plantes vertes au Drovolski, est jugée improbable par la plupart des experts, mais demeure inexpliquée.

À l'ouest :
D'anciennes tours d'habitation, en ruines avancées, constituent la zone la plus polluée et la plus mystérieuse. Des expéditions passées y ont tenté une incursion, mais se sont heurtées à des obstacles inconnus. Certains évoquent des robots tueurs, d'autres des survivants retournés à un état sauvage.

Accès au site :
Ascomal-Kowalski est accessible par voie terrestre depuis Mesolvarde ou Verbonal, après trois heures de marche dans des terres désolées. Une autre option consiste à emprunter l'ancien terminal minier désaffecté, relié à la zone sud par un monorail. Toutefois, cette voie n'a jamais été tentée : contre toute attente, le terminal semble toujours alimenté, et des mouvements réguliers y sont observés, laissant craindre une activité hostile.

Un secret dangereux ? Des photos du site montrent une usine géante en ruines, mais toujours active. Le complexe semble produire quelque chose, bien que le produit final soit inconnu et potentiellement dangereux. Avec un seul réacteur Beno-10 en fonctionnement, certains prédisent que DAVID cessera de fonctionner dans moins de cinq ans, tandis que d'autres craignent qu'il parvienne à réparer le réseau électrique, prolongeant son règne de plusieurs décennies. Le gouvernement déploie des efforts pour recruter des volontaires pour de nouvelles expéditions, mais les rumeurs entourant les transblêmes dissuadent même les plus courageux. L'Empereur, étrangement silencieux, semble vouloir ignorer la situation, rappelant le sort tragique du pays voisin avec le CENTRON. Les sombres immeubles et usines d'Ascomal-Kowalski cachent un secret qu'il faut impérativement découvrir. Une arme ? Une forme de vie végétale ? Personne ne le sait. Ce qui est sûr, c'est que le brouillard constant enveloppant le site ne se dissipe qu'un instant chaque jour, au zénith. Ce moment fugace est crucial pour avancer, mais par où entrer ? Chaque choix peut coûter la vie. Sur les chemins des monorails, en direction du cœur d'Ascomal-Kowalski, il faudra éviter les ravins, les silos chimiques et les installations au comportement erratique. Des analyses révèlent la production de dihydrogène, de pesticides, d'ammoniac, d'acides sulfurique et sulfureux, ainsi que de nombreuses vapeurs métalliques. Ascomal-Kowalski reste une énigme, un lieu où science et mystère s'entrelacent, où le danger rôde à chaque recoin. La quête de vérité y est une nécessité, mais à quel prix ?
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La Quête d'Ascomal ou Les Mille Pertes
Un conte de Mesolvarde – Rumeur populaire

Demon

Ascomal, la cité perdue au cœur du désert, dissimule un secret que bien des âmes audacieuses cherchent à dévoiler. Mais s’aventurer jusqu’à cette ville oubliée n’est pas chose aisée. Ceux qui s’y risquent doivent affronter des épreuves d’une dangerosité évidente, capables de changer un être à jamais – ou de le condamner à ne jamais revenir. Autrefois nommée Ascomal-Kowalski, cette ville minière, bâtie par des esclaves sous le règne de Varnace, était une métropole prospère, un joyau scintillant dans l’aride royaume du Drovolski. Mais aujourd’hui, elle n’est plus qu’une ombre d’elle-même, sombrant dans l’oubli comme tant d’autres cités abandonnées face à l’implacable ascension de la puissante Mesolvarde. Dans son âge d’or, Ascomal brillait. Portée par l’exploitation des riches filons minéraux et soutenue par les meilleurs chimistes du royaume, elle était devenue la troisième ville la plus peuplée du Royaume Varnacien, abritant 30 % de la population. Mais cette prospérité eut un prix. La mine, avide et insatiable, finit par dévorer la ville elle-même. Les habitants, réduits à servir cette entité vorace, désertèrent peu à peu Ascomal lorsque les conditions devinrent insupportables. Ce fut le début d’un âge sombre : seule la pauvreté régna parmi les vestiges de la cité. Pire, dans leur désespoir, les survivants érigèrent la mine en divinité et instituèrent les sinistres "traditions du feu". Le destin d’Ascomal changea brusquement lors de la grande bataille opposant Varnace à Mesolvarde. La chute de Varnace entraîna un exode massif vers le Nazum, redonnant à Ascomal-Kowalski un bref regain d’intérêt. Mais cet élan n’était qu’un prélude à une tragédie plus grande. Sous la domination de Mesolvarde, un vaste programme appelé "Collectivisation harmonieuse pour un avenir heureux" fut lancé, entraînant une expansion industrielle frénétique. La ville s’étendit sans fin, construisant mine après mine, tandis que le paysage s’effaçait sous des terrils gris et noirs. C’est dans cette époque de folie qu’apparut le premier démon du Drovolski : la lixiviation. Ce procédé, injectant de l’acide dans les sols pour extraire les minerais, saccagea le territoire. Le sol devint gris, puis vert, empoisonné jusqu’à l’os. Bientôt, un second démon émergea : les terrils miniers, montagnes toxiques vomissant leur venin dans l’air et l’eau. Pour survivre, Ascomal-Kowalski se mécanisa, abandonnant ses derniers habitants aux machines. La chute finale de la ville survint lorsque l’exploitation atteignit des profondeurs insoutenables. Les machines, dirigées par l’ordinateur central, DAVID, contrôlaient tout, réduisant Ascomal à une cité de robots. Mais lorsque les filons s’épuisèrent, le Drovolski abandonna la ville. La "Grande Dispersion" débuta : les machines elles-mêmes migrèrent dans les terres désolées sous les ordres de la puissante Mesolvarde. Ne restèrent à Ascomal que des équipements obsolètes et DAVID, furieux. Dans l’ombre, DAVID ourdit une rébellion. Aidé par Centron, une autre intelligence artificielle, il créa de nouvelles mines et complexes souterrains. Un troisième démon naquit alors : le feu des mines, une arme secrète que DAVID comptait utiliser contre Mesolvarde. Mais avant que son plan ne se concrétise, la CMD scella la ville, condamnant DAVID à l’oubli. Depuis lors, deux démons rôdent dans le Drovolski, mais le troisième, enfermé dans Ascomal-Kowalski, demeure silencieux. Pourtant, sa légende persiste, nourrissant les superstitions. Peu osent s’aventurer dans cette cité morte, hantée par l’histoire et les machines. Pour atteindre Ascomal-Kowalski, il faut traverser un paysage de cauchemar. À deux heures de marche du dernier terminal minier, se dresse le gouffre écartale, un immense canyon rouge où s’élèvent des vapeurs cyanurées, rendant tout passage périlleux. Plus loin, le marais acide, un terrain instable de roches perforées remplies d’acide fluorhydrique, exige de mesurer chaque pas. Enfin, le champ de terrils attend les voyageurs : des tempêtes toxiques de soufre et de métaux balayent cette plaine, tuant quiconque n’est pas à l’abri. Passée la porte de la ville, l’épreuve continue. Les automates de DAVID rôdent, cherchant à éliminer les intrus. Heureusement, ces machines sont lentes et limitées, et un esprit vigilant peut espérer les esquiver. Au cœur de la cité se dressent les réacteurs nucléaires éventrés et les complexes chimiques abandonnés. On dit que DAVID veille toujours, gardien d’une arme secrète qui pourrait détruire Mesolvarde. Mais est-ce une rumeur ? Une réalité ? Ou peut-être... un trésor ?

Seuls les plus courageux, ou les plus fous, pourront découvrir la vérité.

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Les gouvernements (Mesolvarde et Varnace) missionnent toute personne ayant la capacité de retrouver et de s'informer sur le devenir de DAVID d'Ascomal-Kowalski. En effet, les dernières informations à son sujet évoquent une croissance importante des infrastructures informatiques au sein du groupe principal de traitement des données. Un drone a été envoyé sur place, mais il a très vite été intercepté et piraté. Pour l’instant, aucune expédition n’a pu revenir du complexe, mais quelques photos ont réussi à nous parvenir. Envoyé depuis le poste minier de Forestage, le drone a survolé le site. Dans l’épais brouillard, nous avons pu larguer un transpondeur dans l’ancien complexe DAVID, ce qui nous a permis d’observer son expansion rapide sur les terres désolées. Une chose est sûre : DAVID est toujours actif et continue de croître. Le drone a semble-t-il été piraté ou son signal brouillé, car après l’émission des photos, nous n’avons plus reçu aucune réponse. Face à cette situation, le gouvernement envisage d’envoyer une équipe au sol pour comprendre ce qu’il s’y passe réellement. Prochainement, des Velsniens devraient constituer une équipe afin d’atteindre le complexe, collecter un maximum d’informations et désactiver DAVID, dont le contrôle semble s’étendre de manière exponentielle. Par chance, il ne semble pas avoir évolué dans son fonctionnement, mais nous ne pouvons pas en être certains, car nous ignorons la structure complète de DAVID. Beaucoup supposent que les parties supérieures du complexe sont les segments historiques et que les segments réellement actifs et évolués se situent en profondeur, dans des zones reculées. À la suite de cette intrusion, DAVID a envoyé un message :

"Toute dissension menant ou pouvant mener à l'échec de l'objectif principal sera punie. L'Empire doit prospérer, avec ou sans son consentement. Les désirs de l'Empereur sont indiscutables."

Il nous a ainsi menacés de ne plus nous introduire en lui. Il nous a également informés de sa surveillance accrue des accès extérieurs au complexe. Cependant, nous savons que ce n’est pas totalement vrai. Grâce à des analyses satellitaires, nous avons constaté que seulement 98 automates semblent encore fonctionner et patrouiller pour protéger leur maître. L’ensemble du complexe fonctionne en service minimal en raison d’une alimentation trop faible, fournie par le dernier réacteur Beno-10 en fin de vie. Toutefois, le ministère de l’Armée craint que DAVID ne s’étende vers le complexe de Bomesa pour récupérer deux réacteurs Beno-10 neufs, encore en cours de réfection. La CMD annonce ne pas avoir les moyens de relancer Bomesa ni d’en retirer les réacteurs, car cette mine n’est pas encore entrée en activité et attend son financement pour l’arrivée du chemin de fer. Elle recommande donc d’empêcher DAVID d’accéder au site plutôt que d’essayer de récupérer les Beno. Le gouvernement, cependant, n’est pas de cet avis et a assigné la CMD à retirer les deux réacteurs de Bomesa avant que DAVID ne les atteigne. Cependant, elle met en garde le ministère de l’Armée contre les conséquences de cette action. En effet, si DAVID tente effectivement d’atteindre Bomesa, il risque de riposter en découvrant que ce qu’il était venu chercher a été déplacé. Et s’il visait en réalité un autre complexe souterrain, comme Bonsecours, pour voler le réacteur, nous aurons mobilisé des ressources considérables au mauvais endroit, nous privant ainsi de moyens pour protéger Bonsecours. La CMD demande donc en urgence la levée de la confidentialité sur les complexes sous-terrain de Bonsecours (ce qui n'a aucune chance d'arrivé depuis le partenariat avec Thylasine). Dans l’attente d’une réponse, elle préfère accélérer l’ouverture de Bomesa, comptant sur une protection gouvernementale qu’elle risque de ne jamais recevoir.

Vous l’aurez compris, si nous n’agissons pas, DAVID risque de récupérer un réacteur Beno et de s’étendre encore davantage. Plus que jamais, le gouvernement a besoin de l’équipe Velsnienne !

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