03/04/2016
10:14:45
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Conseil de Sécurité et de Coopération (CSC) - Page 4

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Ahcuzin Aestanatl, attendant dans le cas où quelqu'un d'autre reprendrait la parole avant elle :

Pour que nous ne perdions pas trop de temps après cette clarification, je me permets de reprendre la parole.
J'ai donc cru comprendre un certain refus à propos de la création d'un organe législatif pour l'Alliance. Bien, je n'y reviendrai pas. Cependant, la proposition lermandienne n'en reste pas moins intéressante. Sans pour autant "risquer" une fédéralisation de l'ASEA, elle permettrait de rapprocher nos pays, notamment sur des sujets d'ores et déjà communs à tous. Je me répète donc en approuvant cette idée de réforme.
Je vous laisse maintenant donner votre avis définitif, pour que nous puissions au plus tôt passer à l'étude des dernières candidatures d'États soumises à notre bureau des affaires diplomatiques.
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Mr Poleokios se redressa, légèrement fatigué par cette réunion qui devenait de plus en plus longue.

La fédération accepte le projet de classification de deux catégorie pour les résolutions de l'ASEA de notre amis Lermandien. En revanche comme exprimé tout à l'heure, il n'est pour l'heure pas envisageable de discuter d'une possible fédéralisation de l'ASEA via un parlement unique.
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Boris Valendof : Avec la majorité des membres en accord sur la mise en place de deux catégories de résolutions pour notre organisation, la proposition lermandienne est donc appliquée. Il est à noter que la mise en place de cette catégorisation devra se faire en premier lieu dans le dépôt de dossier pour les propositions, en étant clairement indiqué (Directive coopérative ou Résolution), pour les détails des catégories, je vous renvois pour le moment à la prise de parole de la représentation lermandienne, cette dernière sera également reprise dans le compte-rendu de cette réunion, afin de donner une trace claire des deux catégories.

Pour ce qui est de la mise en place d'un système législatif au sein de l'alliance, cette proposition devra faire l'objet d'un nouveau dossier de proposition et est hors-sujet dans le cadre de cette réunion. J'invite donc les membres souhaitant aborder cette idée à suivre le système mis en place pour ce genre de proposition.
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Bannière Conseil de Sécurité et de Coopération

L'échec prévisible de la Coopération Aleucienne des Nations, avec le départ du Lofoten et du Stérus, tend à faire de l'Alliance pour la Sécurité Economique Aleucienne une organisation de plus en plus légitime pour assurer la politique et la représentativité du continent à l'échelle internationale, mais également régionale. L'adhésion récente de l'Empire du Nord, l'une des nations les plus influentes en Aleucie, avait déjà donné une importance certaine à l'ASEA dans son rôle, d'autant plus quand des nations d'importance sur la scène mondiale choisissent cette entité comme interlocuteur pour les affaires du continent, comme le Royaume de Teyla. Aujourd'hui, ce sont désormais trois nouveaux pays aleuciens qui souhaitent intégrer l'organisation, démontrant une fois de plus son attractivité et le poids de sa légitimité. Si l'ensemble de ces candidatures sont validées par les membres, l'alliance aura en son sein presque la moitié des États aleuciens. Pour autant, le processus de validation reste très important et plus l'ASEA s'élargit, plus sa cohésion sera mise à rude épreuve. Chaque nation possède ses objectifs personnels et sa propre vision quant à la direction que doit prendre l'organisation. Si 2013 et 2014 semblent avoir posé de bonnes bases pour débuter des travaux plus importants, les années qui vont arriver vont être vitales pour assurer l'unité de l'alliance, notamment sur des sujets qui divisent, comme la création d'un organe législatif, traçant une opposition entre les partisans d'une ASEA fédéraliste et ceux d'une ASEA qui doit rester sur un modèle décentralisé.

Boris Valendof : Chers Représentants des pays membres de notre alliance, l'attractivité de notre organisation ne fait plus aucun doute et c'est avec joie que nous pouvons avoir face à nous trois candidatures de nations aleuciennes. Nos rangs deviennent de plus en plus grands et par extension notre influence et notre capacité de projection politique sur le continent augmente de manière exponentielle, tout particulièrement en cette année 2014 où la majorité des candidatures ont été déposées. Cependant, il est très important, pour notre cohésion et notre stabilité, d'examiner avec attention la demande d'adhésion de chaque candidat, qui doit correspondre aux attentes de chacun d'entre nous.

Vous l'aurez compris, cette session du conseil est dédiée à l'examen des candidatures que je vais vous présenter.

Voici les trois nations qui ont demandé leur adhésion à l'ASEA :



Vous pouvez désormais faire part de votre avis sur la candidature de chacun des candidats, vous êtes également libre de revenir auprès d'eux avec une liste de questions si certains points de leur candidature ne vous semble pas claire ou pour motiver leur demande.
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Je commencerai par évoquer l'Icamie. C'est un pays voisin pour la fédération, un état qui de par sa proximité avec la fédération aura pour nous une importance certaines dans cette alliance. Pour autant, j'y émets des réserves, cet état est largement sous-développé bien plus que n'importe quel pays de notre organisation. Non pas que je considère la fédération de Stérus comme riche, mais la surpopulation de l'Icamie et son économie très faibles (en matière de PIB/Hab) est un risque sérieux pour notre marché ouvert. D'autant que certes la population y est nombreuse, ce qui donc nous permettra de nous ouvrir à un nouveau marché. Mais la encore, comment pouvons nous garantir que notre économie peut entrer dans le même marché que celui de l'Icamie ? La population Icamienne n'est absolument pas disposée à acheter des biens à nos entreprises. Hormis si nos entreprises se délocalise là-bas. Ce qui dans un cas comme dans l'autre ne promet pas d'être bon pour notre économie. Ainsi, je ne donne aucunement d'avis à priori. Mais je pense qu'il est important de discuter de ce genre de cas.

En ce qui concerne l'Hasparne et l'Oskallie, je n'ai pas d'objections particulières.
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Ahcuzin Aestanatl :

Je suis d'accord avec vous sur le fait que l'entrée de l'Icamie dans un marché transnational en pleine ouverture risque d'y poser certains problèmes. Néanmoins, les différences de revenus en unité monétaire internationale entre des États-membres existent déjà : un akaltien moyen gagne près de trois fois le salaire d'un occidalien, mais tout de même en ayant un niveau de vie équivalent. Même si l'ordre de grandeur ici prend un zéro supplémentaire, je pense que quelques lois à mettre en place suffiraient à éviter un désordre économique et même à faire croître tous les PIB.
Tout d'abord, l'ouverture prendra un certain temps à se faire, comme elle se fait encore actuellement entre celles des États-fondateurs eux-mêmes. Ceci laissera le temps aux administrations compétentes de faire face à d'éventuels problèmes imprévus par les analystes.
Ensuite, des règles strictes sur la délocalisation des entreprise et l'emploi de main d'œuvre en Icamie seraient à imposer. Obliger les firmes à payer aux icamiens un salaire amplement plus haut que la moyenne nationale, se rapprochant d'un salaire minimal lermandien, westalien ou occidalien par exemple, permettrait à la fois de freiner leur déménagement et de renforcer le pouvoir d'achat des icamiens.
Des aides économiques de la part des pays les plus développés de l'Alliance seraient aussi les bienvenues, à n'en pas douter. Là est aussi l'utilité d'une organisation de ce type : égaliser au mieux les revenus des habitants entre tous ses États-membres.
Sur un plan plus militaire, les services secrets icamiens collaborent déjà avec le Maussade depuis un bon moment, et sont d'une efficacité redoutable. Les incorporer à notre communauté de renseignement nous apportera beaucoup.
D'autres parts, un grand projet de pont-tunnel entre Lahunkal et Marianopolis est pratiquement à l'arrêt depuis quelques années, par manque de financements (les coûts n'ont fait qu'augmenter, et nos deux gouvernements manquent quelques peu de moyens pour ce domaine). Étant d'utilité pratiquement continentale, ou du moins pour les pays bordant le Grand Golfe, la présence de l'ASEA des deux côtés du détroit permettra un nouveau souffle sur le chantier, et de nombreuses entreprises souhaiteront sans doute y investir à leur tour. Il va donc sans dire que l'Akaltie se prononce en la faveur de la rentrée de l'Icamie dans l'ASEA.

Pour l'Hasparne, je ne peux qu'approuver également, puisqu'il s'agit du seul pays rattachant le Territoire principal akaltien au reste du continent. Sa rentrée dans l'ASEA permettra une plus grande coopération transfrontalière, notamment sur la question d'une liaison terrestre avec la Napalawie et donc le reste de l'Alliance.

Pour ma part, je n'ai pas non plus d'objection à une entrée de l'Oskallie dans l'organisation. Son gouvernement semble très ouvert aux relations commerciales, ce qui en fait un État-candidat sans doute intéressant sur le plan économique.
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Anselmo Costa - Je souhaite personnellement m'aligner sur l'avis de M. Poleokios sur ce qui est de la candidature de l'Icamie. Si ce pays venait d'être accepté, il créerait un déséquilibre économique important, une solution à ce problème ne me semble pas existante. Comme l'a dit monsieur Aestanatl, l'Occidalien moyen gagne en moyenne 3 fois moins qu'un Alkatien, ce chiffre est tout de même conséquent, mais cet écart est ridicule en comparaison avec la différence moyenne de salaire entre un Icamien et un Alkatien. Si mes calculs sont bons, un Alkatien gagne en moyenne un salaire 7 fois plus élevé qu'un Icamien. Ces problèmes peuvent certainement être résolus à long terme, mais il me semble impossible de le régler dans l'immédiat sans que les conséquences ne se fassent ressentir. Cependant, sa position géographique permettrait de faire le lien entre la Péninsule de l'Occyzian et l'ouest de l'Aleucie. Cela nous serait utile notamment pour des raisons de logistique militaire. Outre l'aspect financier et l'aspect géographique, l'Icamie est un pays totalement démocratique qui selon moi mérite totalement ça place au sein de l'ASEA. L'Occidalie ne se prononce donc pas face à cette demande d'admission.

Quand à la demande d'admission de l'Hasparne, je m'y prononce totalement favorable. Ce pays possède selon moi tous les critères lui permettant d'être admis au sein de l’ASEA, il est démocratique, son armée est correcte et son économie excellente.

Enfin, pour finir, l'Occidalie se prononce également favorable quant à la demande d'admission de l'Oskal. Je n'ai aucun avis complémentaire concernant ce pays si ce n'est qu'il mérite sa place parmi nous et que son admission ne peut être que bénéfique.
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De nombreuses nations avaient candidaté pour rejoindre les rangs de l'ASEA. Pour autant, toutes ne faisaient pas l'unanimité et plusieurs inquiétudes étaient émises par les membres de l'organisation quant à l’intégration de certains d'entre eux. Alors que l'alliance s’élargit et prend de l'importance, il devient de plus en plus évident que le conseil se montre beaucoup plus méticuleux dans l'examen des candidatures, pour le bien de tous et l'avenir de l'organisation. Si plusieurs s'inquiètent de l'Icamie et d'une intégration économique risquée, chose que Boris Valendof semble être en accord avec pour certains points, il trouve très surprenant le taux d'acceptation pour la République Oskallie, dont il considère la candidature comme l'exemple parfait du genre de nation qu'il ne faut pas accepter. C'est bien évidemment dans son argumentaire détaillé qu'il va s'exprimer sur chacun des pays candidats :

Boris Valendof : La Grande République entend bien les inquiétudes de nos alliés quant aux effets économiques que pourrait provoquer l'Icamie au sein de notre alliance. Il est ainsi évident de se préparer à une introduction progressive de cette nation au sein de notre marché commun de manière peut-être plus progressive que pour tous les autres membres de notre organisation, tel que prévu par l'article II.1 du traité de Barba. Cette période d'adaptation pourrait faire l'objet, comme indiqué par la représentation akaltienne, d'une coopération économique et commerciale pour que les icamiens puisse développer un confort le plus proche possible de celui de nos nations. Cependant, Westalia s'oppose catégoriquement à l'imposition aux entreprises de l'alliance un salaire moyen sur le territoire icamien. Non seulement, nous jugeons que cela va à l'encontre de la liberté d'entreprendre de nos acteurs économiques, mais cela serait aussi un frein pour le développement économique de ce pays, qui souhaiterait profiter d'investissement étranger, sans compter la création d'un précédent qui pourrait poser problème dans l'avenir, pour la croissance de notre marché commun. Quoi qu'il en soit, la Grande République de Westalia se positionne comme favorable à l'intégration de la République Fédérative d'Icamie, sous réserve que nous prévoyons un plan visant à préparer son adhésion dans notre organisation en bonne et due forme et sans risque pour nos économies.

Pour ce qui est de la République Oskallie, nous émettons de très vives inquiétudes quant à la stabilité de ce pays et à un potentiel avenir au sein de l'ASEA. Si vos services vous ont remonté l'actualité au sein de ce pays, il est de toute évidence miné par les divisions et la violence politique, parsemé tout au long des trois dernières années d'attentats divers et variés aux proportions meurtrières énormes par rapport au reste du continent. L'apparition soudaine du mouvement politique "Organisation antigouvernementale" a également un grand rôle dans notre analyse de ce pays. En effet, ce parti a longuement prôné des idées isolationnistes, anti-mondialistes et militaristes qui sont le parfait contraire de ce que nous souhaitons faire vivre en Aleucie. S'il n'a pas réussi à accéder au pouvoir, ce dernier a tout de même été soutenu à lui seul par presque la moitié de la population oskalloise, le hissant au rang de mouvement politique le plus populaire en Oskal. Sachant que de nombreux attentats meurtriers leur sont potentiellement imputés, d'autant plus depuis leur interdiction par ordre du gouvernement, seulement quelques semaines après les élections présidentielles. Pour Westalia, la République Oskallie se trouve au bord d'une future guerre civile ou d'un basculement dans un régime autoritaire et isolationniste. Accueillir ce pays au sein de notre alliance revient à nous affaiblir et pourrait bien détruire progressivement notre cohésion interne durement acquise. La Grande République de Westalia se positionne comme fortement défavorable à l'intégration de ce pays et nous invitions toutes les représentations ayant voté ou non à revoir leur position par rapport aux faits que nous avons présenté sur cette nation.

Afin de finir, la République d'Hasparne est une nation tout à fait stable et pleine de potentiel économiquement. Pour la Grande République, cette nation coche tous les critères que nous attendons d'un candidat qui souhaiterait intégrer l'ASEA. Nous sommes donc favorables à l'intégration de ce pays.
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Ceci était la dernière intervention de Maximus Poleokios au sein de l’ASEA, le nouveau consul de la fédération, Cristobal Pandoro l’avait remercié comme il l’avait fait pour tous les autres membres du gouvernement. Poleokios, dont la réputation n’était plus à faire, n’allait pour autant certainement pas arrêter sa carrière politique. Il avait l’intention de se rendre dans sa terre natale au bernium, là-bas il rejoindrait le gouvernement républicain de son grand ami. Mais d’abord, il devait terminer ce qu’il avait commencé au sein de cette organisation.

Revenons sur l’Icamie, la proposition d’un plan peut effectivement être à l’étude et dans ce cas à terme, nous envisagerons sa candidature comme tout à fait recevable. Mais ce qu’il y a à prendre en compte n’est pas seulement son économie basse. Mais sa surpopulation qui s’ajoute à cela. Effectivement comme notre homologue de Westalia l’a dit, le plan proposé par l’Icamie ne serait à mon avis pas le plus pertinent pour répondre à ce problème. Car de touteévidence, sii nous laissons nos entreprises entrer en Icamie, ce pays deviendra le QG de toutes nos usines et industries, car la main d’œuvre y sera particulièrement peu chère. Ce qui d’un point de vue de la fédération de Sterus n’est pas acceptable. Parlons à présent d’investissement étranger, il faudrait abreuver l’Icamie de centaines de milliards pour pouvoir un jour espérer que sa population atteigne l’échelle basse de l’ASEA. Alors nous ne nous opposons pas à une entrée de l’Icamie au sein de l’ASEA, mais il est évident qu’une entrée complète et sans assurance économique conduirait notre organisation à la chute économique et donc ensuite à la division politique.

Pour ce qui est de l’Oskal, nous comprenons les inquiétudes Westalienne et suggérons comme nous avons essayé de le faire avec l’Osno une rencontre avec le pays pour s’assurer de la stabilité et de la volonté à coopérer. Si jamais il faut que nous intervenions dans ce pays pour rétablir le calme, avec l’accord du pays la fédération n’hésitera pas. Enfin je tiens à rappeler qu’au sein de l’ASEA nombre de pays ont connu même parfois très récemment ou connaissent encore des mouvements terroristes capables d’agir. Il est de notre responsabilité de déterminer jusqu’où nous sommes prêt à aller dans l’effort pour parvenir à régler la situation de l’Oskal dans le cadre de son intégration. Cependant à l’heure actuelle la fédération maintient son avis favorable.
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Après une longue discussion avec le Président Duval par téléphone, le représentant de la République de Lermandie Jamie Marshall entra dans la salle du Conseil de Sécurité et de Coopération et attendit la fin du discours de son homologue stérusien.

Jamie Marshall: "Mes chers collègues. Après une longue discussion avec mes dirigeants politiques, je vais enfin pouvoir répondre sur les candidatures présentées par le représentant westalien.

D’abord, la candidature de République Fédérative d'Icamie.
Dans l’état actuel, la République de Lermandie se prononcera CONTRE sa candidature mais négociable. En effet, bien que la République de Lermandie ne soit pas réellement contre sa candidature, mon gouvernement estime que l’intégrer au sein de l’ASEA sans qu’il y ait eu une négociation dans le domaine économique risquerait d’impacter très fortement l’économie de la Lermandie. Pour se justifier, mon gouvernement s’appuie sur leur PIB/Habitant qui représente moitié moins que celui de la Lermandie (Icamie: 4 772 PIB/hab; Lermandie: 9 314 PIB/hab).

Ensuite pour la candidature de la République Oskallie.
Dans l’état actuel, la République de Lermandie se prononcera CONTRE sa candidature tant que ses affaires intérieures n’ont pas été correctement résolues. Néanmoins, nous pouvons nous abstenir si et seulement si le gouvernement oskallien nous donne des garanties sur des solutions concrètes qui vont être mis en œuvre pour résoudre ses problèmes internes. En effet, la République de Lermandie ne voit pas l’ASEA comme étant une organisation qui doit résoudre des problèmes internes au sein des pays membres et donc les pays membres se doivent de savoir les gérer.

Enfin pour la candidature de la République d'Hasparne
Actuellement, la République de Lermandie ne voit aucun problème significatif qui pourrait handicaper l’ASEA s’il en devient membre. C’est pourquoi la République de Lermandie se prononcera POUR son intégration à l’ASEA.

Je vous remercie de votre attention”
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Mme Ahcuzin Aestanatl :

Je me permets juste d'intervenir sur ce que vous avancez à propos de l'Icamie : bien que le PIB par habitant du pays soit moitié moins élevé que le vôtre, nous connaissons déjà des disparités bien pires au sein de l'ASEA. Les lermandiens gagnent en effet environ trois fois moins que les akaltiens, ce qui ne nous empêche pas d'ouvrir petit à petit nos marchés nationaux.
Ensuite, il n'a jamais été question de fusionner en quelques semaines nos économies avec celle de l'Icamie, nous sommes ici tous d'accord pour dire que la rentrée dans la zone économique aseane de l'Icamie se fera avec une attention particulière, et sans le moindre doute sur une période largement plus allongée que pour tout autre nouvel État-membre.
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Après avoir écouté le représentant akaltien, le représentant lermandien Jamie Marshal considéra que cette représentante n’a pas compris ce qu’il demandait vis-à-vis de la République Fédérative d’Icamie.

Jamie Marshall: "Madame Aestanatl. Ce que la République de Lermandie demande vis-à-vis de la République Fédérative d’Icamie, ce sont des garanties sur des réformes économiques, notamment pour permettre l’attribution d’une certaine aide financière de la part des Etats-membres. Autrement dit, mon gouvernement veut que les représentants d’Icamie nous garantissent qu’elle va faire des efforts en matière économique pour s’adapter au marché de l’ASEA et non une garantie donnée par l’Union des Cités d'Akaltie au nom de République Fédérative d’Icamie. Car prendre cette garantie exposera la crédibilité à votre grande nation.
Autre chose, Madame Aestanatl. Le PIB par habitant de votre pays est beaucoup, BEAUCOUP plus élevé que celui de la Lermandie. Mais faire rentrer l’Icamie dans l’ASEA risquerait de déstabiliser tout le marché intérieur des pays membres de l’ASEA en raison d’un écart beaucoup plus élevé entre votre pays et l’Icamie.

Et notre inquiétude se base sur l’inflation économique en Lermandie puisque mon gouvernement a du mal à maintenir cette inflation en raison d’une ouverture économique qui semble être beaucoup trop rapide. Et intégrer l’Icamie au sein de l’ASEA risquerait d’avoir des conséquences économiques et politiques en Lermandie.

Je vous remercie de votre attention”
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Boris Valendof : L'examen des trois candidatures que nous avons reçu est désormais terminé. A partir du vote de chacun des membres qui se sont exprimés, voici les résultats qui concluent cette séance :

Candidature de l'Icamie : Refusée

Candidature de l'Oskal : Refusée

Candidature de l'Hasparne : Acceptée

Nos services diplomatiques vont se charger de contacter la République d'Hasparne dans les plus brefs délais, afin d'entamer le processus d'adhésion officiel. C'est avec joie et honneur que nous pourrons accueillir un nouveau membre au sein de notre auguste assemblée d'ici à la prochaine réunion de ce conseil.

Pour ce qui est des candidatures refusées, celles-ci n'ayant pas fait l'unanimité en raison de caractéristiques propres à ces pays, nous allons leur adresser une liste de conditions à remplir pour avoir la possibilité de satisfaire les membres ayant exprimé leur refus quant à leur intégration. Ils devront attendre janvier 2016 pour demander un nouvel examen de leur candidature, si possible avec l'accomplissement des critères que nous allons leur transmettre. A noter que l'accomplissement de ces critères ne signifie aucunement l'acceptation automatique de ces candidats et à uniquement pour but d'adapter leur profil pour avoir une meilleure chance d'adhésion au sein de notre alliance.

Voici les critères que nous attendons pour ces deux pays :

Icamie
  • Développement de l'économie du pays pour atteindre un niveau intégrable dans le marché intérieur de l'ASEA (Un PIB/Hab de minimum 5500 est attendu pour rassurer les membres de l'alliance)
  • Initiative d'intégration progressive au marché intérieur avec le renforcement des liens commerciaux avec les membres de l'alliance

Oskal
  • Clarifier la situation interne
  • Garantie de stabilité avec résolution des problèmes internes

Les deux nations concernées seront bientôt contacté pour les informer de notre refus et des conditions que nous attendons pour réexaminer leur candidature sous de meilleurs conditions.

La séance est clôturée.
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Bannière Conseil de Sécurité et de Coopération

Les mois passent et l'année 2016 pointe déjà le bout de son nez, avec toutes les attentes, réussites et obstacles que va rencontrer l'ASEA tout au long de cette nouvelle année. Désormais réunis dans un conseil de huit nationalités, l'organisation aleucienne a doublé de taille en moins de deux ans. L'attractivité de cette dernière est grande et les membres commencent à durcir les conditions d'entrée, comme a pu le représenter le refus des candidatures icamienne et oskalienne récemment. La récente rencontre avec le Royaume de Teyla et les différents échanges hors-Aleucie commence à pousser l'alliance vers un piédestal plus élevé : d'une organisation régionale, l'ASEA commence à poser progressivement son influence à un niveau mondial. Si beaucoup d'observateurs jugeront que cette dernière dépasse le cadre qu'elle s'était fixée à sa création, d'autres jugent que le moment est parfait pour transformer la portée de celle-ci à un moment où son attractivité est au plus haut, bousculant les attentes et avec la nécessité de saisir des opportunités qui ne sont qu'à quelques pas.

De cette vision, deux sujets assez similaires sont remontés sur la pile des dossiers à traiter en séance du Conseil. Bien que vague et possédant potentiellement des différences assez net, le Président du CSC, Boris Valendof, a fait le choix de les réunir en un seul échange, les regroupant sous un grand concert de discussions sur ce que l'on pourrait parler "d'internationalisation de l'ASEA". Documents et représentations prêtent à débattre, cette nouvelle réunion pourrait aboutir à une réforme du traité de Barba, ce qui nécessiterait, à minima, l'approbation unanime de chaque États fondateurs de l'alliance, à savoir l'Akaltie, la Lermandie, Stérus et Westalia.

Le Président s'avance vers son microphone et commence à introduire le début de cette nouvelle séance :

Boris Valendof : Chers Représentants des pays membres de notre alliance, je souhaite tout d'abord souhaiter la bienvenu à la représentation hasparnaise, qui nous rejoint pour sa première séance du Conseil depuis sa récente adhésion. Notre organisation s'élargit de plus en plus et je pense que l'intégration d'une nation aussi prometteuse que la République d'Hasparne est une preuve que nous avançons vers la bonne direction.

A cette séance, nous allons étudier deux sujets d'importance qui me semblent être assez proche en matière de décisions à prendre.
Les dépositaires de ces sujets sont la Fédération de Stérus, pour le premier, et l'Union des Cités d'Akaltie, pour le second :


Demande de la Fédération de Stérus :
Changement du statut aleucien de l’ASEA

La fédération pense qu’élargir la possibilité pour des pays non aleuciens d’intégrer cette alliance est à débattre. Nous ne demandons pas qu’ils disposent du même titre que les aleuciens mais selon nous, nous ouvrir au monde et leur donner les mêmes accord pourrait permettre la venu de pas mal de pays qui pourrait être bénéfique.

Demande de l'Union des Cités d'Akaltie :
Élargissement des statuts possibles pour des nations participantes

L'Akaltie étant liée à plusieurs petits États (aleuciens ou non) par des traités stipulant qu'elle doit les protéger de toute attaque ennemie, il serait sans doute intéressant de mettre en place un statut spécial pour celles-ci à l'ASEA, le commerce avec certaines pouvant être très profitable à l'alliance.

Je laisse la parole aux représentations stérusiennes et akaltiennes, afin qu'elles puissent nous faire part, chacune, de la vision qu'elles ont derrière leur demande respective. Il s'en suivra une session d'échange avec toutes les représentations sur ces sujets, pour arriver à prendre une ou plusieurs décisions à l'issue de cette séance.
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La fédération souhaite ouvrir le marché de l’ASEA à des états non Aleucien qui pourraient apporter beaucoup. Bien évidemment nous serions plus exigeants et pointilleux quant à la qualité de leur système économique. Mais de cette manière nous pourrions envisager plus facilement d’exporter notre économie et nos capacités d’influence et développer de façons internationale la puissance de l’ASEA.

Nous nous étonnons tout de même que la présidence ait délibérément décidé de ne pas traiter d’un sujet que nous avions déposé bien avant celui du jour. le choix des sujets n’est pas de la prérogatives de la présidence selon le traité il n’y a donc aucune raison de l’avoir sauté.
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