05/06/2015
12:44:06
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Quartier des Ambassades [Diplomatie] - Page 4

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ARMÉE DÉMOCRATIQUE DU GONDO

Cher monsieur Jamal al-Din al-Afaghani,

Votre courrier apporte de l'espoir à l'Armée démocratique, lui faisant voir que la communauté internationale n'est pas enfermée dans son soutien inconditionnel à la république djérouite de Sainte-Loublance. Nous considérons avec intérêt vos encouragements vers une nouvelle conférence de paix dans la poursuite des Accords d'Icemlet, seulement nombreux ceux qui, dans les comités politiques des territoires libérés comme au comité stratégique de l'Armée, estiment que les conditions ne sont pas réunies pour un accord. Comme nous l'avions stipulé en 2011 à la Qari Berek, à moins que l'accord ne prévoit un programme de démocratisation du Gondo, nous ne signerons pas de concessions. Le PND doit être liquidé, ce qu'il refusera, et le MLL doit renoncer à la voie du chaos, ce qu'il refusera.

L'arrivée de Monsieur Ongalolu, que vous évoquez, sert à rappeler que dans notre vision d'un Gondo démocratique, le pluralisme est une nécessité. Mais lorsque je l'ai rencontré, M.Ongalolu a été très clair dans sa volonté de ne pas participer à notre lutte. Il est désormais question, en revanche, d'établir un vrai État gondolais démocratique au Nord du pays. Si le Califat d'Azur veut être un des premiers membres de la communauté international à nous reconnaître ce droit de gouverner que nous revendiquons, nous en serons ravis. Nous pensons en revanche qu'il est nécessaire de venir à bout de l'alliance entre les néocolonialistes clovaniens et le Parti national démocrate. Ceux sont eux qu'il faut convaincre de renoncer à la voie des armes.

Les peuple libérés du Gondo vous font part unanimement de leur Salutation.

Le Conseil de Décision
Rédigé par Yahnik Sangaré
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La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du Califat constitutionnel d'Azur.

En tant que Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad, je tiens à répondre à votre message concernant la situation en République Démocratique Libre du Gondo. En effet, comme vous l’avez mentionné, notre nation est l’une des plus touchées par ce conflit en raison de sa proximité avec la République. Depuis le début de la guerre, nous subissons une immigration en constante augmentation, selon plusieurs experts.

Nous suivons de près la situation au Gondo et soutenons le camp présidentiel, nous alignant ainsi sur la position de la Clovanie, un allié proche de notre nation. Cependant, tout comme vous, nous souhaitons la mise en place d’une paix entre les différents camps ennemis au Gondo, car ce conflit fragilise la stabilité de la région et de l’Afarée en général. Nous partageons votre désir de rétablir les négociations et de restaurer les accords d’Icemlet.

Nous sommes d’accord sur le fait que mutualiser nos efforts pour rétablir la stabilité au Gondo serait bénéfique, non seulement pour nos nations respectives, mais aussi pour l’ensemble des pays de l’Afarée. Nous acceptons cette collaboration et sommes prêts à vous aider à résoudre ce problème qui dure depuis bien trop longtemps. Nous somme près à aider comme vous le vouliez, il vous suffiras de nous demandez.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
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La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn

Ministre Azuréen des Affaires étrangères
Quartier des Ambassades
Agatharchidès
Califat Constitutionnel d'Azur



Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !

À Son Excellence Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires Étrangères de l'Azur,

Vos paroles, empreintes de sagesse et d’une vision noble, ont trouvé en nous une oreille attentive et un cœur réceptif. Le Sawid, guidé par les principes éternels de notre foi commune, ainsi que par le devoir sacré d’œuvrer pour l’unité des croyants et la prospérité des nations, a reçu votre proposition avec le plus grand intérêt.

Vous avez su, dans vos écrits, exprimer la vérité incontestable de nos liens historiques et religieux. Comme vous l’avez si justement souligné, Churaynn et l’Azur partagent des racines profondes dans la foi islamique et l’héritage glorieux du monde musulman.
Ainsi, c’est avec joie et conviction que nous acceptons votre proposition d’un échange d’ambassades entre nos deux nations. Nous accueillons avec honneur et hospitalité l’ambassadeur désigné de l’Azur, Son Excellence Tariq al-Seyfarani, à Walemir, et nous préparerons pour lui un accueil digne de votre grande nation.

De plus, l’Empire Islamique de Churaynn souhaite désigner à son tour Son Excellence Fatima Kayoush comme ambassadrice auprès de l’Azur. Nous espérons que sa mission contribuera à la prospérité de nos deux peuples et servira de pont entre nos visions respectives pour un monde meilleur.

Enfin, que cet échange d’ambassades soit le premier jalon d’une coopération plus étendue, englobant le commerce, l’énergie, la science et la culture. Nous prions pour que cette alliance soit une bénédiction pour nos nations.

Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,

Uzdek Helias
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bloupu


comité des affaires étrangére de l'Union Transernikse


Excellence,

le comité diplomatique de l'union Transernikse éprouve de nombreux questionnement quand à la précédente missive que votre gouvernement nous à envoyé. Nous sommes évidemment tout à fait disposé à vous rencontrer pour discuter d'une forme d'accord transfrontaliers, mais nous ressentons une forme d'accusation dans vos paroles.

Evidemment nous ne préférons pas nous en soucier, et nous pensons que cela relève plutôt d'une interprétation de notre part qui ne correspond pas à vos réelles intentions.

Nous sommes tout à fait disposé à vous rencontrer ou à discuter par un échange de missive sur le sujet dont vous souhaitez parler.

En vous transmettant toutes nos amitiés

Chingis Dolgoon
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Au ministère des affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur
Objet : Situation au Gondo


Jamal al-Din al-Afghani, Ministre des Affaires étrangères,
La Commission des Échanges Collectifs et des Idéaux Exportables s’est réunie au sujet du Gondo. Nous sommes prêts à soutenir toute initiative allant dans le sens de la paix et acceptons de dialoguer et d'échanger avec les parties en conflit pour parvenir à une stabilité durable. Nous vous assurons de notre soutien dans vos initiatives de paix.

Cependant, nous ne pouvons pas être assez naïfs pour croire qu’une puissance néo-colonisatrice resterait sur le chemin de la paix dans un pays qu’elle souhaite dominer. Nous reconnaissons également le droit du peuple gondolais de se soulever contre ses oppresseurs colonialistes. Dans ce cadre, nous souhaitons qu’un programme de démocratisation du Gondo soit ajouté à l’initiative diplomatique. Cela semble être la seule solution viable pour garantir une paix durable

Avec nos salutations les plus égalitaires et socialistes,
Commission des Échanges Collectifs et des Idéaux Exportables
République Heureuse et Socialiste d’Abou-Yamen
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Communication diplomatique

À l'attention de monsieur Jamal al-Din al-Afaghani en sa qualité de Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d’Azur,

Votre Excellence,

Et puisse le sort vous être favorable.

Je suis flattée d’apprendre que ma patrie intéresse le califat. Sachez que la curiosité est partagée, et c’est pour cette raison que j’ai l’honneur de vous annoncer que j’accepte, au nom du Daryl et par lui du peuple wanmirien, l’échange d’ambassades que vous nous proposez.

Comme vous l’avez si justement fait remarquer, nos nations partagent des traits et caractéristiques communes, qui en font des facteurs de rapprochement certains. La posture anticoloniale du Wanmiri, adoptée depuis plusieurs siècles – et conservée sous l’Empire du Viswani (maudit soit son nom !) malgré ses nombreux travers – a toujours permis à mon pays de se maintenir plus ou moins entier face aux appétits des puissances, qu’elles soient eurysiennes ou non. Les peuples devraient toujours avoir la possibilité de décider eux-mêmes de leur avenir. J’ai ouï dire que l’Azur partageait une même vision du monde, ce dont je me réjouis.

En ce qui concerne la coopération économique que vous évoquez dans diverses secteurs, je ne peux que l’approuver.

La « révolution verte » en cours au Wanmiri – par le biais de l’Operasi Renaisans – augure en effet de l’émergence d’une capacité de production alimentaire plus que suffisante pour le pays, et peut-être même à terme pour la région. Nous n’oublions pas notre objectif d’éradiquer la faim – chez nous comme chez les autres – sans pousser les peuples à se laisser asservir aux intérêts étrangers, avec pour premier pays à citer le Chandekolza.

Pour ce qui est de la richesse de gazière de l’Azur, je vous en félicite, bien qu’il me semble que nous n’ayons pour l’instant ni le besoin (nous disposons nous-mêmes de gisements dans les Isteal, lesquels sont en cours de mise en exploitation dans le cadre de l’Operasi Renaisans), ni l’envie et encore moins les moyens d’importer. Si cette offre est généreuse, je me dois de vous prévenir que le Daryl la refusera sans doute, au nom justement de la lutte anticoloniale et anti-impérialiste, l’Operasi Renaisans étant déjà jugée par beaucoup comme témoignant d’une perte de souveraineté grave.

Enfin, il émerge une problématique qu’il est nécessaire que je vous expose. Le peuple Wan, auquel j’appartiens et qui est largement majoritaire au Wanmiri, a connu une histoire pour la moins mouvementée. Vous n’êtes pas sans savoir que les Wans ne sont pas originaires du Suvanardvipa, comme vous l’appelez, ou Wanminésie selon la terminologie, malheureusement coloniale, internationale. Au cours des XIe et XIIe siècles de notre ère, nos ancêtres ont été chassés de leurs terres ancestrales (le Wanistan selon la terminologie eurysienne) par une peuplade arabe de religion musulmane. S’il va de soi que la califat d’Azur n’est en rien responsable de ces évènements, les croyances ont la peau dure, ce qui, couplé au malheureux manque d’éducation du peuple wanmirien, à notre longue fermeture au monde et à une propagande impériale qui a fait des ravages sur les esprits, a entretenu une opinion publique largement défavorable aux pays musulmans. Aussi, j’invite Son Excellence Mahmud Taisha al-Kawakîbi à faire attention à sa posture lors de son séjour. Je prends pour ma part la responsabilité de sa sécurité, ainsi que de celle de l’intégralité de la délégation azuréenne.

Je m’excuse de ceci, mais il était de mon devoir de vous prévenir de cet état de fait, et de prendre les mesures adaptées en conséquences. J’espère que ceci ne perturbera aucunement une coopération qui s’annonce des plus profitables pour toutes les parties.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement,

Madame Eddonna Tymeri, 
Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri,
18.02.2015
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Logo du Département d'État du Grand Ling.

Réponse à ce message.
A l'attention de Monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur.

Monsieur,

Comme promis, le Grand Ling a activé les Accords de Soksho sur la question de la Ramchourie. Toutefois, cela n'a pas eu les effets escomptés puisqu'à la date de ce courrier, aucune décision n'a été prise. Le Jashuria s'est montré prudent sur la question et il a été rappelé qu'une conférence pour la paix était déjà en cours, à l'initiative de la Confédération Zélandienne. Cependant, mon Gouvernement estime que malgré tout le respect qui est dû aux nations participant à cette conférence, en l'absence de grandes puissances comme le Jashuria, le Burujoa, le Fujiwa ou même le Grand Kah et Velsna pour ne citer qu'eux ; aucun compromis de paix durable ne peut être trouvé. En effet, sans ces acteurs capables de peser de tout leur poids pour obliger les factions ramchouriennes à prendre la voie du compromis, la paix ne sera jamais durable ni prospère.
Si l'Azur veut initier de son côté de telles manœuvres, le Grand Ling ne peut que se joindre à elle et se dit prêt à rejoindre toute conférence de paix qui pourrait en découler si nous ne parvenons pas à un résultat satisfaisant de notre côté.

En ce qui concerne l'aide humanitaire, le Grand Ling compte envoyer plusieurs tonnes de matériel et installer plusieurs camps sur la face orientale du pays dont le Kandarvan. L'Azur peut d'ores et déjà envoyer des navires ou des avions qui seront réceptionnés sur notre territoire pour être expédiés par convois vers la frontière. Nous ne saurions que trop vous inviter à envoyer également du personnel d'urgence tel que des médecins, des enseignants, des bénévoles ainsi qu'une force de sécurité pour protéger les biens et les personnes de la mission humanitaire. Nous vous proposons par ailleurs, de constituer un fonds d'investissement commun pour préparer l'après. Ce fond servira à financer la reconstruction de la Ramchourie et nous pourrions mettre en place des mécaniques de retrait si cet après n'est pas en accords avec nos idéaux de liberté, d'égalité et de démocratie tout en nous garantissant mutuellement l'impossibilité de retrait pour des raisons autres que celles évoquées plus haut.

Sur les questions diplomatiques, nous comprenons votre demande de revoir à la hausse la reconnaissance de la zone maritime souveraine. Toutefois, nous avons le profond regret de ne pas pouvoir accéder à votre requête pour plusieurs raisons. Le Droit International est ainsi constitué que pour l'instant, personne ne sait s'entendre sur une normalisation d'un certain nombre de choses y comprit les zones maritimes souveraines. Nous militons ardemment pour que cet état de fait change, mais en l'absence, nous ne pouvons nous permettre d'être bien trop exigeant unilatéralement. Si demain, par exemple, les pêcheurs de Fortuna décide de pénétrer dans la zone des 300 km sans notre autorisation, nous ne pourrons rien dire, car nous serons minoritaires sur la scène internationale.
Indépendamment de cela, nous estimons que 22 km sont encore largement suffisants pour protéger nos espaces maritimes et nos ressources offshores. Nous estimons par ailleurs que c'est la puissance militaire et diplomatique brute qui peut permettre à augmenter cette distance ce qui, pour l'instant, le Grand Ling n'a pas.
Enfin, octroyer une telle reconnaissance à l'Azur, c'est devoir modifier un certain nombre de législations lingoise qui compliquerait grandement le travail des Garde-Côte comme celui des différents secteurs économiques touchés par ces modifications.
En résumé, nous n'avons ni les moyens diplomatiques ni les moyens militaires, ni le sentiment de nécessité, ni la volonté de modifier l'appareil législatif pour accéder à votre requête. Conformément à notre législation, nous vous reconnaissons un territoire de 22 km dans le prolongement de vos frontières terrestres sur votre territoire maritime.

Nous restons toutefois ouverts à d'autres propositions ainsi qu'à la normalisation de nos droits de pêche et de navigation. Nous aimerions, par ailleurs, attirer votre attention sur la construction d'un câble sous-marin haut-débit reliant votre pays au nôtre – et par extension au Nazum – et pouvoir donc bénéficier d'un meilleur maillage internet. Nous avons déjà construit SEA-N-1 reliant le Grand Ling à son territoire d'outre-mer, le Lanhu et nous sommes actuellement en tractation pour relier SEA-N-1 à d'autres nations comme le Burujoa ou le Fujiwa. Nous pourrions réaliser SEA-NA-1 via un consortium détenu à parts égales entre nos deux nations par l'intermédiaire, dans notre cas, de National Ling Network qui possède déjà l'intégralité du réseau historique lingois et sert de fournisseur aux différents FAI.
Au-delà de nous relier par internet, cela pourrait grandement simplifier les flux de capitaux entre nos nations et permettre de faciliter l'installation de nos entreprises en Azur comme au Grand Ling. Par ailleurs, vos concitoyens pourraient bénéficier d'un certain nombre de services internet déjà largement ancrés au Grand Ling et, évidemment, inversement. Si l'idée vous plait, vous pourriez trouver des informations complémentaires ici.

Nous aimerions également traiter avec vous de la faisabilité de créer un certain nombre d'accords concernant l'Instruction ou la coopération culturelle. A cet effet, nous suggérons de travailler ensemble sur ces points suivants.

  • La reconnaissance mutuelle des diplômes pour faciliter l'échange universitaire ainsi que la mise en place d'une procédure de reconnaissance de comparabilité pour permettre à tous les diplômes émis dans un des deux pays de pouvoir être reconnu par l'autre.
  • Le jumelage de nos établissement secondaires et supérieurs pour faciliter les échanges culturels avec un programme d'accueil des étudiants. De ce fait, dès l'enseignement secondaire (=lycée), des étudiants lingois pourraient se rendre en Azur chez des hôtes qui viendraient ensuite au Grand Ling et échanger sur les différentes pratiques culturelles des pays tout en créant une correspondance pour renforcer l'amitié de nos deux pays.
  • L'échange d'agence de promotion culturelle rattachée à l'ambassade. De ce fait, la Linganese Culture Promotion Agency (Da Ling Wenhua Tuigang Shu - Agence de promotion de la culture lingoise) viendrait s'installer à Agatharchidès et son équivalent azuréen viendrait s'installer à Neijing.

Si ces accords que nous espérons vous plaire, vous conviennes, nous pouvons travailler à un Grand Traité sur le sujet.

Avec mes plus hauts respects.

ZHANG Meiying,
Ambassadrice de l'empire du Grand Ling.


Sceau de ZHANG Meiying.
1878
Shogun Fujiwa

𝐂𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐃𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
14 Mai 2015

À l'attention du Califat Constitutionnel d'Azur,

C'est avec la plus haute considération que je m'adresse au noble Califat d'Azur, illustre représentant de l'Afarée. Moi, Shōgun Ishida Shimura, gardien de l'État du Fujiwa et protecteur de la paix en Nazum du Sud-Est, vous présente mes plus respectueux hommages.

Il me tient particulièrement à cœur de vous écrire personnellement, transcendant les voies diplomatiques traditionnelles, tant votre noble nation suscite l'admiration du Fujiwa. La grandeur et la richesse culturelle de votre continent afaréen, dont vous êtes un éminent représentant, méritent notre plus profond respect. Le destin semble avoir tissé un fil invisible entre nos deux nations. Je perçois, avec la sagesse que les Kamis m'ont accordée, que le Califat Constitutionnel d'Azur et l'État du Fujiwa sont appelés à une alliance harmonieuse. Notre époque exige que nous étendions notre regard au-delà des horizons habituels pour embrasser des amitiés nouvelles et précieuses.

Aussi, je sollicite humblement l'honneur d'établir une présence diplomatique fujiwane au sein de votre prestigieux Quartier des Ambassades, marquant ainsi le début d'une relation que j'espère longue et prospère. Votre engagement dans les grands desseins de notre temps, notamment votre noble participation à la conférence de paix pour la Ramchourie, ainsi que vos liens privilégiés avec notre estimé voisin, le Grand Ling, témoignent de la sagesse qui guide vos pas. Vos valeurs et vos aspirations, empreintes de noblesse, éveillent en moi un profond désir d'établir un dialogue fécond pour l'avenir de nos nations. La paix, tel un jardin précieux, nécessite attention et dévouement. Si les Kamis bénissent nos premiers échanges et que le destin se montre favorable, je nourris l'espoir sincère de voir nos nations cheminer ensemble sur la voie d'une amitié durable et prospère.

Dans l'attente d'une réponse favorable, veuillez recevoir, Excellence, l'expression de ma plus haute considération.

Ishida SHIMURA,
Shōgun et Gardien de l'État du Fujiwa.
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Nos salutations respectueuses, au Khalife Kubilay ibn Sayyid, au Grand Vizir de l'Azur Beylan Pasha et son Ministre des Affaires Etrangères Jamal al-Din al-Afakhani, du Califat constitutionnel de l'Azur,

Le Sheikh Erdogan et les services diplomatiques du Califat seront accueillis chaleureusement au sein de la maison qarienne, mise à leur disposition, du quartier des ambassades.

Les Tamurt n Althalj apprécient sincèrement la normalisation et le rapprochement initié par le Khalife Kulilay ibn Sayyid.
Icemlet estiment les voisins du Levant et entrevoit la famille Saharanne comme un bloc indissociable.
La Foi dispose d'un prisme de couleurs authentique qui forme une harmonie de sublimation et c'est ainsi que la Foi nous lie avec un naturel bienveillant.


La situation au Gondo est une préoccupation majeure de la Maktaba.
Les Accords d'Icemlet n'auront pas tenu suffisamment longtemps afin d'endiguer l'inévitable tant que les différents partis refusent à la crédibilité et la sincérité de leurs homologues.
Icemlet n'a pas encore réagi fermement face à la reprise de la guerre civile toutefois nous comptons peser de tout notre poids face aux influences étrangères et sur les participants aux âpres négociations qui auront mené à un cesser le feu par le passé.

Votre initiative de renouer avec la voix diplomatique sera bien entendu épaulée et nous travaillerons de concert afin de faire taire les armes aussi rapidement que possible.

Les solutions au Gondo s'amenuisent tandis que les partis obèrent une nation meurtrie et morcelée par l'individualisme et la prédation.

Des communiqués officiels suivront dans les jours à venir, dans la continuité de nos échanges, afin de préciser la position des Tamurt n Althalj.


Ilâh vous sourit.


Plénitude et paix intérieure,



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M-EX
À l'attention de Jamal al-Din al-Afaghani / Quartier des Ambassades.

Salutation Jamal al-Din al-Afaghani,

Avant toute chose, sachez que l'erreur protocolaire commise dans la missive du 10 avril a été rectifiée. Maintenant que cela est dit, l'Île d'Anna est honorée de la proposition de collaboration que vous avez entamée avec nous. Le projet de coopération entre nos deux pays, que vous nous avez envoyé, a bien été reçu par les appareils législatifs et par l'administration présidentielle. Après une séance de vote, l'article un, portant sur la liberté de navigation, a été approuvé dans sa globalité par un consensus bipartite. Il en est de même pour les deuxième et troisième articles qui ont suivi, portant respectivement sur la reconnaissance de la zone maritime souveraine et le respect des traités. De cet exploit, les articles 1-2-3 seront appliqués dès la semaine prochaine.
Article 1.1 : du principe de libre circulation : Approuvé.

Article 1.2 : du principe de libre ancrage : Approuvé a condition que le délai d'ancrage des navires civils ne dépasse pas les délais raisonnables.

Article 1.3 : de la lutte contre la contrebande : Approuvé. La lutte contre la contrebande et la piraterie est une priorité nationale. L'instabilité existant depuis quelque temps dans l'Océan des Perles doit être appréhendée, qu'importe les moyens et les dispositions qui doivent être appliqués. De ce constat, nous acceptons résolument l'article 1.3.

Article 1.4 : de la circulation des navires de guerre : Approuvé. Azur et Azur ont le devoir de collaborer militairement contre la piraterie croissante dans la région. Ensemble, nos deux nations redoubleront d'efforts pour combattre les pirates.


De plus, sachez que l'Île Démocratique d'Anna reconnaît pleinement le principe de zone maritime souveraine, qui correspond aux eaux territoriales proprement dites de chaque État. Votre proposition selon laquelle : « l'Azur considérera dorénavant qu'Anna est souveraine sur ses eaux territoriales, et réciproquement, dès lors, nous considérons que le gouvernement d'Anna sera légitime à faire ce que bon lui semble sur son territoire maritime, dans le cadre de l'accord » , est acceptée par notre gouvernement. Conformément à ce que vous avez demandé, voici une carte qui précise les zones maritimes concernées, afin que l'Institut de Géographie fournisse une carte officielle. (HRP : Ce serait vraiment cool que l'institut me crée une carte de mon territoire 😄).
300km


Article 2.1 : du principe de la zone maritime souveraine : Approuvé. L'IDA est même en faveur, dans le futur, de rallonger la limite maximale de kilomètres autorisés pour la zone maritime. (Passer de 300 à 500)

Article 2.2 : du droit applicable : Approuvé.


Article 3 : de l’application de l’accord Approuvé.
Désormais, avec l'adoption de ces articles, nos deux nations sont plus proches que jamais. Pour souligner cette nouvelle étape dans la construction d'une amitié prospère entre nos deux nations, Anna enverra d'ici deux jours le quatrième détachement de la Force navale annanos au port d'Anaxandre pour combattre la piraterie. Que le Soleil ne se couche jamais entre nos nations !
Cordialement, Doudou

Doudou,
Chef diplomatique des délégations annanos,
Représentant de l'Île Démocratique d'Anna.



Bateaux Anna-Azur00
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Entête du Ministère des Affaires Etrangères antarien, missive envoyée par l'Office Postal Antarien

Chère Excellence Jamal al-Din al-Afaghani,

Je souhaiterait tout d'abord introduire ce communiqué en vous présentant les plus sincères remerciements de la part du Président de la République Arthur Dabi, qui fut honoré de vos félicitations et espère être à la hauteur des attentes à l'internationale. Votre demande de renforcer les liens diplomatiques que nous entretenons déjà nous paraît absolument justifiée, c'est d'ailleurs l'un des axes majeurs des réformes que nous souhaitons établir pendant les cinq années à suivre. Étant donné votre initiative de vous inscrire dans cette optique à nos côtés, ainsi que l'urgence de vous accueillir alors que vous vous déplacez si proche de notre pays, nous sommes bien sûr disposés à vous recevoir en Antares pour une visite diplomatique.

J'ai personnellement pris le temps de lire à maintes reprise votre missive, vos propositions et vos intentions avec. Nous pouvons dès à présent vous annoncer notre intérêt particulier pour certains des points que vous mettez en avant, pour d'autres il sera sans doute nécessaire d'en éclaircir les conditions. Tenez par exemple, les entreprises Syllogis, Sidéralis ainsi que la STIM (Société des Transports Interpériphériques Margalais) ont tous trois travaillé ensemble par le passé (et toujours de nos jours) pour offrir aux antariens des lignes de trains, métros et tramways fiables pour tous types de déplacements. Pouvoir offrir leurs services à l'étranger, allant de la construction des rails à l'aménagement de lignes sont sans doute des horizons vers lesquels ces entreprises veulent tendre. Il nous sera sans aucune difficulté que de vous proposer une aide aussi considérable que vous la souhaitez pour que vous puissiez parvenir à vos projets de façon qualitative et efficace. Toutefois, lorsqu'il s'agit de production militaire et accords juridiques, il est moins concevable de pouvoir vous donner une approbation préliminaire par missive, raison pour laquelle nous insistons sur le caractère moins immédiat de nos éventuelles décisions dans le cadre de discussions plus poussés qu'elles ne vous en semblent.

Vous proposez là de nombreuses idées qui nourrissent une diplomatie puissante entre nos deux contrées, il est ainsi raisonnable de penser qu'une seule rencontre ne puisse suffire dans une certaine éventualité. Je me permet d'amorcer par ailleurs que bien d'autres pays non plus honorables que le vôtre ont aussi récemment fait part de leurs ambitions diplomatiques à notre égard, il est fort probable que le Président de la République ne soit disponible dans les délais imposés par votre déplacement. S'offrent à vous donc deux choix, de vous déplacer bientôt pour une rencontre où je serais évidemment présente et accompagnée parchance de notre Président du Conseil Gabriele Monteleone, ou bien de renvoyer cette noble demande qu'est la vôtre à une date ultérieure où nos gouvernants seront bien moins engorgés par maintes corvées diplomatiques. Sachez qu'aucune des deux propositions n'altèrera l'estime que nous portons en vous, nous serons tout également dispos à vous recevoir comme nous l'entendons le mieux quelque soit le chemin que vous désirerez suivre. Au contraire, nous nous réjouissons bien d'avantage de savoir que vous agissez par votre volonté sincère.

Si vous désirez cependant opter pour une rencontre plus ultérieure, sachez que nous sommes ouverts aux échanges aussi nombreux qu'ils soient pour que nous puissions établir certaines thématiques et trouver une voie d'accord préliminaire à votre visite présentielle. Nous pourrions ainsi établir des décisions moins impromptues et signer rapidement d'éventuels contrats pour vous défaire de la tâche parfois lassante de devoir réitérer les visites. Encore une fois, le choix s'offre à vous dans son exclusivité.

Prenez sincérité de nos remerciements pour l'invitation au Califat constitutionnel d'Azur que vous nous offrez, sachez que nous garderons une pensée certaine pour cette éventualité et nous espérons encore une fois être à la hauteur de vos ambitions diplomatiques. N'ayez hésitations à me répondre suite à cette missive pour que nous puissions concrétiser ensemble une rencontre qui, j'en suis certaine, ouvrira de nombreuses portes dans la sphère de nos relations entre Antares et Azur.

Très bonne journée à vous, et que prospérité s'en suive !

Cordialement,

Signature de Clara Malmaison, Ministre des Affaires Etrangères
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Sceau Officiel du Ministère Impérial des Affaires Étrangères de la République Impériale Pétroléonienne


Missive à l'intention de Monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur


Cher Monsieur al-Din al-Afaghani,

Vos propositions nous ont semblé lumineuses à propos de notre politique commune au niveau maritime. Aussi acceptons-nous sans réserve aucune l'ensemble des quatre points que vous avez énoncés à ce propos. Comme vous, nous pensons que la question de la mer est l'un des premiers sujets sur lesquels les États séparés par les océans doivent s'entendre afin de conduire leurs liens diplomatiques vers de profitables horizons. Nous sommes ravis de constater encore une fois votre tact diplomatique et votre sens du dialogue qui devance toujours nos pensées, guidant pour le moment nos relations vers un avenir radieux. Il semble que la République Impériale Pétroléonienne et le Califat d'Azur soient alignés sur de nombreux points malgré leurs différences et leur éloignement, et cette concorde aura indubitablement de merveilleuses conséquences pour les populations de nos États.

Monsieur Povlanitchevtski est d'ores et déjà en train de survoler l'océan pour habiter l'admirable ambassade que vous lui avez réservée, et il m'a confié en partant sa grande hâte de découvrir les innombrables richesses de votre culture, s'abreuvant d'une connaissance qui, j'en suis persuadé, ruissèlera sur l'ensemble des Clovaniens. Le dialogue avec votre gouvernement, dans des termes aussi cordiaux que ceux par lesquels nous nous sommes entretenus jusqu'à présent, demeure sa principale priorité.

Concernant la situation extrêmement complexe - vous n'avez pas manqué de le préciser - du territoire gondolais, nous regrettons d'avoir été déçu par la voie du dialogue. Laissez-moi éclaircir ce qui a paru vous sembler brutal et belliqueux dans ma précédente missive : nous ne négligeons pas la voie diplomatique. Elle demeure notre méthode de choix pour résoudre toutes les situations auxquelles nous nous sommes trouvés confrontés, mais il est captieux d'en faire un idéal en soi. Le dialogue est la meilleure méthode pour venir à bout d'un conflit, mais tout dépend de l'interlocuteur que l'on a en face de soi. Un dialogue, comme son nom l'indique et comme vous devez le savoir, se construit à deux - vous connaissez certainement le grec.

Ainsi, nous avons pu constater avec vous, diplomate hors-norme et interlocuteur de choix, les bienfaits de la méthode diplomatique. Mais certains hommes rechignent parfois à adopter cette disposition d'esprit qui est la nôtre, restant fixement butés sur leurs intérêts sans volonté de transiger avec les autres. Il en est ainsi des communistes du nord du Gondo, qui ont trahi les accords d'Icemlet, premièrement en attaquant un navire clovanien dirigé vers le Gondo, deuxièmement en attaquant sauvagement la ville de Cap-Franc, troisièmement en assaillant celle de Port-en-Truite. Dans tout cela, aucun coup ne fut porté par l'armée clovanienne ou gondolaise. Les communistes de l'Armée Démocratique sont des hors-la-loi, méprisant toute forme de contrat ou de traité de paix. Avec des personnes comme eux, les mots n'auront aucun effet, et rien d'autre que la force ne pourrait permettre de s'assurer du respect de leurs promesses. Leurs serments sont nuls, leurs mots sont déguisés et leurs esprits endoctrinés chercheront la première occasion pour vous poignarder dans le dos.

Nous regrettons cette conclusion, mais un esprit avisé et connaissant la situation gondolaise ne peut qu'arriver à ce constat s'il ne veut pas voir le Gondo sombrer sous le joug dictatorial du communisme. La République doit demeurer le seul système politique acceptable au Gondo, car il est celui qui donne le plus le pouvoir aux Gondolais sans se bâtir sur des conceptions raciales ou belliqueuses. Nous espérons que vous comprenez nos intentions et que vous y reconnaissez la recherche de la paix et du bien de notre peuple allié.


Je vous prie d'agréer à mes plus sincères salutations,

Gloire à l'Empereur,


Gaspard Razoumikhine,
Ministre Impérial des Affaires Étrangères.

20/05/2015
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Missive adressée au Califat Constitutionnel d’Azur.

Son Excellence, le ministre des affaires étrangères antériniennes Louis d’Antrania, représentant de Sa Majesté Louis VI d’Antrania, Empereur d’Antérinie, Roi de Marcine et Grand Duc du Scintillant.
A
Kader Ben Shawri, représentant à Antrania du Calife.

Objet : Réponse à votre demande d’achats de navires antériniens.

Votre Éminence,

Lorsque nous reçûmes votre lettre, nous n’avons pu nous empecher de rire, c’est bien la première fois qu’une puissance étrangère vient directement nous demander des navires de combats, non pas que nous n’ayons aucune confiance en notre marine, mais au contraire que la concurrence des grandes puissances de ce monde, telles que les monarchies unies de Cartarad, les Excellences Velsniennes ou encore les grands groupes teylais, kah tanais, tanskiens voire zélandiens est rude… En effet, si vous nous contacter, vous ne devez certainement pas ignorer que nos navires ne sont pas les plus modernes, malgré les investissements réguliers dans la recherche et le dévellopement que l’Empire opère depuis maintenant plusieurs années… Mais après avoir plongé dans les incommensurables rapports quant à la production scientifique de nos voisins voire de nos rivaux, mais il s’est avéré que nous même n’avions pas une marine aussi mauvaise qu’elle n’en a l’air, certes, bien sur, nos navires que nous produisons actuellement, tels que les patrouilleurs ou les corvettes ont l’air peu attirants pour une puissance voulant acquérir une flotte de haut niveau, rendant sa domination certaine et indiscutable en Afarée du nord est, mais il s’est avéré au contraire que nous pouvons produire des navires de qualité médiane, et ce avec une capacité de production combinant trois lignes d’assemblages produisant des navires atteignant bientôt la sixième génération.

Ainsi, vos explications nous ont satisfait et les décisions sages et raisonnées de son Inestimable Excellence qu’est le Calife n’ont fait que renforcer nos bons sentiments à l’égard de votre belle et grande nation. Par conséquent sachez que nous sommes ravis de pouvoir vous proposez quelques modèles (qui seront mis en annexe) de navires de guerre. En effet, si l’Antérinie est une puissance qui cherche à maintenir la paix, nous ne sommes pas pour autant naifs, nous savons que mieux vaut doter les petits états (pour l’instant) d’une capacité de projection importante que de nous contenter de laisser faire les grandes puissances tels que l’Alguarena et ses alliés de l’O.N.C ou encore ses rivaux commerciaux de l’O.N.D qui pourraient profiter de leur puissance pour imposer leurs visions des choses au reste du monde. Voyez vous, nous sommes convaincus que le monde doit être un agrégat de modes de vie, de manières de faire, de religions et de philosophies, sinon, il serait à la fois fade et surtout trop uniforme et peu intéressant d’un point de vue intellectuel et culturel… Par conséquent nous croyons en un monde multipolaire, à la fois émanant du Sud global et du Nord voire même des non alignés, tels que l’Antérinie bien trop partagée entre ses visions eurysiennes et son syncrétisme culturel avec le monde afaréen que Marcine représente. Et de là, de ce cheminement de pensés, nous est apparu cette nécessité de fournir aux « Sudistes » de quoi se défendre contre les appétits des uns et des autres, des appétits aleuciens, eurysiens et nazuméens…

Quant aux moyens de paiements exigés, nous devons rappelé une petite chose qui a son importance, cette « chose » comme nous disons, est notre manière de voir la vie et la politique internationale, elle représente le raisonnement géopolitique antérinien. Car nous raisonnons comme une puissance commerciale, une puissance qui veut et qui doit compter sur un réseau de comptoirs disséminés partout à travers la planète, bien sur ces comptoirs ne sont pas sous juridiction antérinienne, non, ils dépendront toujours de l’administration locale, mais en revanche ils seront exploité au nom de ladite administration locale, et ce pour plusieurs raisons, d’abord, nous en avons bel et bien fini avec cette vision colonialiste qui guidait nos pas il y a de cela quelques siècles, maintenant nous avons choisi une manière plus équitable et certainement moins sanglante pour conserver nos intérêts , une manière plus respectueuse des peuples et certainement moins hyppocrite… Ainsi votre état est libre de refusé la demande que nous lui faisons, c’est à dire d’ouvrir son marché aux entreprises antériniennes et de bien vouloir nous laisser acheter une concession portuaire qui nous permettrait de relier la P.A.N.A (Province Autonome du Nazum Antérinien) au reste de l’Empire en comptant sur nombres de relais commerciaux, au Chandkolza (notamment) et pourquoi pas en Azur. Mais loin de nous l’idée de vous imposer un de ces énièmes traités inégaux, non, bien sur, notre objectif est avant tout de pouvoir commercer et ce en respectant les normes en vigueur au sein de votre état… Vous l’aurez compris, ce qui nous intéresse n’est pas tant la vente et les bénéfices directs, non, mais au contraire des bénéfices sur le long terme, des bénéfices profitants à tous, azuréens et antériniens.

Sachez aussi que le Royaume d’Afarée que je représente jusqu’à l’élection des nouveaux députés, serait ravis de pouvoir entretenir des liens avec votre état, soyez par conséquent assuré de mon respect mais aussi de mes considérations. Sachez aussi que nous sommes disponibles si jamais le Califat en venait à souhaiter se doter d’une aviation importante.

Bien cordialement.

Le Ministère des Affaires Etrangères Antérinien.

Annexe :

Contrat d’armement avec le Califat Constitutionnel d’Azur.

Vente de navires de combats antériniens de niveaux moyens :


- 2 patrouilleurs de cinquième génération (voire de sixième d’ici quelques mois).
- 1 pétrolier ravitailleur de cinquième génération.
-1 frégate de troisième génération (voire de quatrième d’ici quelques mois).

Vente d’outils annexes :

-5 missiles de croisière Mer Sol (M.C.M.S) de cinquième génération.
- 2 hélicoptères polyvalents de seconde génération.

Notes :

-Ces armes seront produites dans les meilleurs délais, allant de quelques semaines à quelques mois voire années.

-Le prix de ces armes varie en fonction de plusieurs facteurs, les intérêts commerciaux que le gouvernement antérinien obtiendraient du gouvernement azuréen, la limite du nombre d’usine disponible et très certainement l’accueil fait aux antériniens venus travailler en Azur.

Prix :

Le tout peut être vendu à 27.800 unités monétaires internationales :
- 5 milles (unités monétaires internationales) par patrouilleurs de cinquième génération.
- 10 milles (unités monétaires internationales) par frégate de troisième génération.
- 1.000 (unités monétaires internationales) par pétrolier ravitailleur.
- 5 milles (unités monétaires internationales) par M.C.M.S.
-800 (unités monétaires internationales) par hélicoptères de seconde génération.

En échange de ces réductions tarifaires des plus conséquentes (en se fiant aux prix cartaradais, nous vendons dix fois moins cher) nous souhaitons :

-Une concession portuaire d’une cinquantaine d’hectares à Anaxandre (ou du moins toute province cotière que possède l’Azur).
- Des accords commerciaux favorisants le libre échange entre l’Empire Confédéral Antérinien et le Califat Constitutionnel d’Azur.

Nous sommes prêt à renégocier les termes de ce contrat lors d’une potentielle rencontre entre l’Empire l’Azur si ce dernier le souhaite.
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— Une lettre pour… Edgar Saint-Lazare ?

Le commis fronça les sourcils en retournant la petite enveloppe pour vérifier que c’était bien le nom qui était écrit dessus.

— C’est la bonne adresse. Personne ne répond à ce nom ici…

Le vieil Ogodeyi fit signe de laisser ça là.

— Merci Petr, si c’est une erreur nous la ferons suivre.

Le commis s’inclina et s’éclipsa sans demander plus d’explications. Le Consulat d’Azur à Gurapest devait faire avec les Blêmes pour son personnel de maintenance et personne n’était dupe sur le fait qu’il devait sans aucun doute se trouver des espions parmi eux, travaillant qui pour les Polk, qui pour les Transblême, qui pour Apostol Pop ou le diable savait d'autre. C’était de fait d’autant plus étrange qu’on cherche à contacter Amr ibn Samt (car Edgar Saint-Lazare était le nom Loduarien postiche qu’il s’était vu affublé lors de sa mission de reconnaissance à Saryzyn) de façon aussi peu discrète. Il aurait été simple d’infiltrer quelqu’un dans le bâtiment, de surprendre un dormeur au pied de son lit pour lui murmurer quelques secrets, ou simplement de laisser la lettre là, en évidence, pour qu’un Azuréen la trouve. Passer par la boîte au lettre du Consulat, c’était autant d’occasions de voir le courrier ouvert et cela trahissait soit un certain amateurisme en matière de sécurité, soit qu’on se fichait voire désirait que ce qu’on avait à dire fuite.

Quand il fut certain que le commis avait disparu, Amr ibn Samt récupéra la lettre sous le regard curieux d’Ogodeyi. L’enveloppe était de papier banal, le genre qu’on achète dans un bureau de poste, et on avait écrit l’adresse et le nom du destinataire d’une écriture ronde, appliquée, et très scolaire. En y mettant le nez, Amr ibn Samt pu même deviner la présence de fines lignes tracées au crayon à papier, gommées ensuite, qui avaient dû servir à guider la main de l’expéditeur pour écrire droit.

La colle sèche scellait l’enveloppe. Elle était de trop mauvaise qualité pour dire si quelqu’un l’avait ouverte avant de la leur remettre. A l’intérieur Amr ibn Samt trouva un message plié en deux, rédigé sur une feuille à petits carreaux, visiblement découpée dans un cahier. L’écriture ressemblait à celle de l’adresse, on sentait que celui qui l’avait tracé s’était appliqué, voire peut-être même s’y était repris à deux ou trois fois avant d’obtenir un résultat satisfaisant, en témoigne le froissement du papier laissé par des traces de gomme.



Cher monsieur Saint-Lazare,

Désolé de vous écrire alors que vous m’avez dit de ne pas en parler à personne. Mais on m’a demander de vous emmener quelque part parce que ça pourrait vous intéresser si vous le vouler bien.

Je vous donne rendez vous demain soir (vendredi) à minuit dans l’impasse speranței derrière les écuries. Prener de quoi monter à cheval.

En vous adressant mes salutations distinguées
Jan Florescu


A défaut d’être discret, le message ne comportait au moins pas trop de fautes d’orthographe.
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