30/10/2017
16:00:54
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Activités étrangères à Messalie - Page 5

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♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦
Parti concerné : L'Olivier
Effet souhaité : positif (augmentation de la faveur)
Date IRP du post : 24/10/2017
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Le Logo de la très célèbre, et très orientée politiquement, Radio Politesse. La Radio de toutes les Droites Messaliotes !
La Matinale de Philippe de Mesquen

Philippe de Mesquen, sémillant commentateur politique récemment promu aux commandes de la Matinale de Radio Politesse
Philippe de Mesquen

" Mes chers amis, bonjour. Vous êtes bien sur Radio Politesse, la radio libre des Messaliotes fidèles. Il est sept heures trente et c’est l’heure de dire ce qui est, de nommer les choses, et de parler vrai. Je suis Philippe de Mesquen, et ici, comme chaque matin, nous faisons œuvre de salut public par la pensée droite et l’analyse rigoureuse depuis nos locaux d'Epirée.

Et quelle soirée, mes chers amis… Quelle soirée que celle d’hier ! Les élections municipales ont fait voler en éclats les dernières illusions d’un régime aux abois. Et surtout, surtout, nous avons assisté à ce que j’appellerais - non sans ironie, si vous permettez, chers amis, ce trait d'esprit - l’acte de naissance du grand théâtre prométhéen.
"

La voix de Philippe se tait un instant, tandis que les spectateurs de la retransmission vidéo sur les réseaux sociaux peuvent voir le sourire narquois poindre à la commissure des lèvres du présentateur vedette de la radio des droites messaliotes.

" Ah, Zacharia Castelan... le tribun littéraire, l’enfant terrible du roman pamphlétaire, le conteur populaire devenu maintenant porte-drapeau d’un mouvement que l’on croyait enraciné dans une certaine idée de la Messalie éternelle... Et qui, hier soir, devant une foule surexcitée, s’est livré à un grand numéro de contorsionnisme idéologique et de funambulisme politique.

Oui, mes chers amis, Castelan a parlé. Il a tonné. Il a dénoncé. Il a même - tenez-vous bien - fait la morale. Il a décrété, ex cathedra, que l’Olivier, ce mouvement que tout désigne pourtant comme son cousin naturel, serait désormais pire que le Parti Réformateur, et même - accrochez-vous, chers amis - une menace pour la démocratie !
"

La voix du présentateur ne cache même plus le dédain qu'il a pour la figure de proue des Prométhéens, avec une suffisance consommée.

" Ah ! Voilà donc où mène la peur de gouverner. Voilà où conduit l’obsession de paraître respectable aux yeux du système qu’on prétend combattre. Voilà la vengeance qu'il attendait tant depuis 1995 et L'Ouroboros : l'ouvrage divertissant mais intellectuellement creux qui avait fait frissonné les salons du Directoire. L'ouvrage, chers amis, qui lui avait valu d'être relégué à côté des romans de gare, sitôt que la paresse de sa pensée devint éclatante.

Voilà Zacharia Castelan, et voilà les Prométhéens, jadis chantres d’un retour à la grandeur hellénique, qui en sont réduits à faire la leçon aux électeurs de l’Olivier, leur expliquant que "la haine, c’est mal", que "l’étranger n’est pas la source de vos problèmes", et qu’il faut... "rejoindre les rangs éclairés de la cause prométhéenne".

Quelle pantalonnade !
"

Philippe de Mesquen marque une pause. Son ton se fait plus grave, alors qu'il s'apprête à aborder le sujet définitivement plus sérieux de la politique, et de la confrontation idéologique à venir entre les Prométhéens et l'Olivier.

" Mais ne nous y trompons pas. Ce discours n’est pas une erreur. Ce n’est pas un accident : C’est un calcul. Castelan, qui se rêvait en philosophe-roi de la Messalie nouvelle, comprend qu’il ne sera jamais accepté dans le cercle des puissants s’il pactise avec ceux qui refusent les dogmes du mondialisme, de l’actionnariat à l'aveugle et du vivre-ensemble obligatoire.

Alors il se couche. Il s’aplatit. Il sacrifie tout, y compris sa propre cohérence, pour sauver sa respectabilité médiatique. Nous revoilà en 1995, et le voilà qui se croit tenir les ficelles du théâtre de marionnettes, cette fois-ci. Il nous parle de "droits fondamentaux" et de "devoir de citoyen", reprenant mot pour mot le lexique des pires onédocrates tanskiens.
"

Le sourire revient poindre aux lèvres de de Mesquen, qui savoure l'ironie historique de l'auteur qui pourrait à nous être défait par un coup du sort.

" Nous voici le lendemain de l'élection, ce matin, et les braves gens sont perdus. Ils voient ce Castelan, qu’on leur avait vendu comme le flambeau de la renaissance nationale, faire cause commune ... non pas avec le peuple, mais avec le système. Le voilà, refusant de choisir le camp du réel contre l’utopie, le camp de la terre contre les abstractions. Le voilà lui-même devenu l'Ouroboros qu'il dénonçait à l'envie, une tête de plus à la fameuse hydre de l'ordre ancien et boursouflé, et le voilà qui n'aura pas attendu d'être élu pour dévoiler ses vraies couleurs !

Alors, mes chers auditeurs, que faire ?

D’abord, ne plus se laisser berner. Les Prométhéens, comme je vous l'ai dit à l'instant, ont montré leur vrai visage : celui d’un mouvement qui préfère perdre dans la dignité bourgeoise plutôt que de gagner avec les forces vives de la nation. Ils préfèrent le néant moral à la victoire politique.

Ensuite, tenir bon face aux Réformateurs, ces larbins des capitaux étrangers. Oui, on pourra le lui reprocher, l’Olivier est radical, certes, mais il est maintenant le seul porteur d’un projet clair de reconquête civilisationnelle pour la Messalie, mairie après mairie, alors il faut choisir. Ne pas choisir, c’est mourir.
"

Philippe de Mesquen marque une nouvelle pause, il pose sa voix pour mieux appuyer ses paroles à venir.

Il est temps, Messaliotes, d’ouvrir les yeux. La vraie opposition, ce n’est pas celle qui fait de grands discours devant des drapeaux bien repassés. La vraie opposition, c’est celle qui agit, celle qui ose nommer l’ennemi, celle qui ne recule pas devant la vindicte médiatique. Chers amis, chers auditeurs, je vous invite à partager cela, le projet de l'Olivier est radical, mais le projet de l'Olivier est avant tout un projet pour la Messalie. C'est un projet contre la marche folle du Parti Réformateur, avant tout ... Et c'est un projet qui rassemble tous les Messaliotes, les vrais Messaliotes. La nuit dernière a peut-être balayé les partis républicains et chrétien-démocrates, mais il n'a pas balayé ceux qui croyaient à un changement en confiant leurs voix à des formations d'opposition. Ces électeurs, chers amis, je vous invite à leur tendre la main, car s'il est bien un mouvement qui rassemble en Messalie, c'est l'Olivier.

Qu'est-ce que le front républicain, sinon une construction fallacieuse destinée à retenir les ambitions du peuple et à les maintenir dans la misère pendant qu'une poignée de pharisiens les montera les uns contre les autres en les regardant s'affronter pour son bon plaisir ? Les syndicats ne rassemblent plus, et ils ont rejoint l'ordre réformateur par peur du changement pour dénoncer l'Olivier. Maintenant, les vieux partis s'apprêtent à faire de même. Les cadres prométhéens, Castelan en tête, annoncent faire bloc.

Et bien, si Castelan veut faire alliance avec les ruines du vieux régime et maintenir leurs privilèges, libre à lui. Nous, ici, nous ferons front, nous, avec les Messaliotes de chair et de sang, pas avec les mots creux des salons. J'invite tous les Messaliotes, du plus modeste au plus puissant, à réfléchir à cela, qu'il soit prométhéen, chrétien-démocrate, républicain ou même réformateur, et à voter en son âme et conscience.

Le véritable ennemi n'est pas l'Olivier. Le véritable ennemi, c'est le système en place, dans toute sa monolithique absurdité.

Chers Auditeurs. Chers Amis. Vous étiez sur Radio Politesse, c'était la Matinale : Je suis Philippe de Mesquen, et je vous dis : tenez la ligne, et tenez la foi.

Vive la Messalie, éternelle et rhêmienne !
"
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