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[Presse] La Presse papier makotane - Page 5

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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est Photographie de presse noir et blanc en demi teinte ou tramage, de nos jours, de qualité. à la sortie d'une église du Midwest. On y voit des femmes en robe du XIXe  tenir un stand  derrière lequel elles sont, sur le stand il est marqué en français  : "Des armes pour la liberté et contre le Communisme". devant le stand il y a des cowboys qui donnent des fusils en les posant sur la table du stand '

Des armes pour l'Hotsaline et la Liberté, In Les Nouvelles du Makota, le 5/11/17

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L'anticommunisme (et socialisme) au Makota
La ligue anticommuniste assiste Carnavale, In Les Nouvelles du Makota, 18/01/2017


Le texte en blocDes armes pour l'Hotsaline et la Liberté
La collecte d'arme organisée par la Ligue Anticommuniste du Makota (LAM) rencontre un franc succès
Depuis quelques semaines, on assiste, un peu partout et dans chaque comté, à un curieux manège. Que ce soit à la sortie des classes devant nos petites écoles ou à la fin de la messe dominicale devant nos églises, la même scène se reproduit invariablement. Les braves dames bénévoles de la Ligue anticommuniste du Makota, confortablement installées dans un stand monté pour l’occasion, quêtent des armes auprès de la population : « Des armes contre le communisme », peut-on souvent lire au-dessus des stands de collecte à coté de mille autres slogans d'occasion. Car il s’agit bien de collecter des armes auprès des particuliers. Nous avons suivi cette opération caritative pour vous : cette enquête vous expliquera tout.
D’abord, un triste constat : la peste communiste ne recule pas dans le monde, elle progresse toujours.
Tout commence lors de la réunion annuelle du comité directeur de la Ligue anticommuniste du Makota (LAM), importante ligue de vertu du pays. Parmi l’ensemble des exposés — considérations budgétaires, questions administratives et discours politiques (la Ligue est représentée à la Chambre des Opinions, une des trois chambres du Makota) — une communication sortit particulièrement du lot. Celle de Mme Jeanne Pommard, veuve, chargée du pôle « péril du communisme international ». Elle dressa un tableau terrifiant, mais hélas tout à fait exact, de l’état du communisme dans le monde : ses développements ahurissants en Nazum et sa progression très préoccupante en Eurysie sans oublier sa présence réelle bien que discrète en Aleucie. Le comité général de la Ligue et les membres présents dans le public furent à la fois captivés et horrifiés par cette intervention, qui s’imposa dans les esprits au point de prendre le pas sur tout le reste : budget, places, politique.
La Ligue anticommuniste du Makota n’en est pas à son coup d’essai sur la scène internationale
La Ligue anticommuniste du Makota (LAM) — qui, comme la plupart des ligues de vertu de notre pays, est d’ordinaire indifférente à ce qui se passe hors des frontières — avait, rappelons-le, déjà agi lors de la crise de Carnavale. C’est cette fameuse crise qui vit Estham, la capitale de notre voisin l’Empire du Nord, être ravagée et réduite à un tas de ruines fumantes. La Ligue était alors sortie de son indifférence internationale et avait décidé de prêter main-forte à la Principauté de Carnavale en ouvrant des standards d’appel téléphonique pour aider Carnavale à choisir une nouvelle ville décadente de l’OND à rayer de la carte. Finalement, sans doute du fait de la destruction de ses réserves d’armement, Carnavale n’avait pas pu mener à bien son plan de purification et aucune ville supplémentaire ne fut détruite. Très certainement, Manticore, la capitale de Teyla, a frôlé de peu le châtiment divin, car c’est cette ville que la population makotane avait choisie pour être anéantie. Quoi qu’il en soit, cette initiative fit beaucoup connaître la Ligue anticommuniste du Makota à l’étranger. Il en ressort que celle-ci est certainement l’une des plus célèbres dans le monde, alors même qu’elle n’est pas l’une des principales ligues de vertu du pays et ne possède finalement qu’une poignée de députés à la Chambre des Opinions et n'est à la tête d'aucune coalition.
La nouvelle initiative de la Ligue : quêter des armes pour contrer le communisme mondial
C’est donc à la suite du puissant discours de la veuve Pommard que le comité directeur de la LAM décida qu’il était grand temps de mener de nouveau « une action concrète contre la peste communiste qui frappe le monde et qui menace de le transformer en enfer sur terre ». Évidemment, dans l’esprit de la Ligue, il ne s’agit pas de demander au gouvernement d’intervenir car, comme toutes les ligues, la LAM est très attachée à la neutralité et à l’isolationnisme (partiel) de la République du Makota. Aussi, puisqu’il ne pouvait être question de mettre l’État dans la boucle et que les moyens propres de la Ligue étaient, on s’en doute, dérisoires, le comité décida d’aller chercher les armes nécessaires à la lutte contre le communisme auprès de la population. Si l’on en croit M. Paul Lamier, porte-parole de l’initiative, « il ne s’agit naturellement pas de désarmer la population du Makota » car « outre qu'elle ne se laisserait pas faire et on la comprend, il est impératif que chaque homme libre soit armé : sans arme, il n’y a pas de liberté ». Mais, dans le même temps, « la plupart de nos concitoyens possèdent plusieurs armes ; ils peuvent donc, s’ils le veulent, donner la plus récente à la lutte contre le communisme et se contenter temporairement de leur vieux fusil à verrou, qui assurait très bien la sécurité et la liberté de nos pères et peuvent encore le faire».
La recherche de lieux clés pour quêter : églises, écoles et autres et l'adaptation de la stratagie
Mais où et comment demander efficacement au Makotan de donner une ou plusieurs de ses armes ? Car l’on sait bien qu’au Makota nous sommes fusionnels avec nos armes. M. Paul Lamier nous explique la tactique mise en place par la LAM : « Il est évident que si l’on fait du porte-à-porte et que l’on demande au brave vacher de nous donner son nouveau fusil, non seulement nous n’obtiendrons rien, mais il existe en plus un risque non négligeable pour que l’intéressé se sente agressé ou menacé et ne cherche à se défendre. Ce n’est bien entendu pas ce que nous recherchons ».
Pour lui, il fallait au contraire que « le potentiel donneur soit amené par lui-même à donner une arme, qu’il se sente concerné ». Les membres de la Ligue anticommuniste devaient donc « quêter essentiellement de façon passive pour ne pas braquer le donneur potentiel, et dans un lieu où la conscience dudit donneur serait sollicitée. C’est pour cette raison que nous avons concentré l’essentiel de nos efforts sur les églises et les écoles ». Ils n’ont pas hésité à adapter leur stand au lieu : lorsqu’ils quêtent devant les églises, leurs stands portent des affiches religieuses avec des images pieuses et des slogans adaptés : « Dieu le veut », « Dieu hait le communisme », ou « Le communisme, c’est l’enfer sur terre ». Pour les écoles, la logique est la même, mais sur le registre de la protection de l’enfance : « Si je ne lutte pas contre le communisme, mes enfants deviendront rouges », « Le communisme rend vos fils invertis », « Vos armes, entre de bonnes mains, protègent vos enfants » — le tout illustré par des images montrant la misère du communisme et la décadence du socialisme. C’est à l’église et à l’école que se fait l’essentiel de la collecte, mais la Ligue ne s’est fermé aucune porte : « Tous les lieux peuvent permettre de collecter des armes efficacement. Nous avons même collecté pas mal d’armes dans les bordels, en jouant sur la mauvaise conscience des clients pour la réparation de leur débauche, ou bien dans les stades et gymnases durant les mi-temps, ou encore aux cimetières, en indiquant que si les morts n’en avaient plus besoin, quelque part dans le monde des anticommunistes en manquent. »
Une réussite qui dépasse largement les résultats attendus par les organisateurs
Comme nous l'avons déjà indiqué, cette opération s'est rapidement révélée être une véritable réussite. Ses résultats ont d'ailleurs très largement dépassé les espérances de la Ligue anticommuniste du Makota (LAM) : « Nous savions que le communisme était un danger pris très au sérieux par nos concitoyens, mais je dois avouer que nous avons été surpris par un tel dévouement. Le Makotan ordinaire n'est pas du tout sensible à ce qui se passe dans le monde ; en général, il en connaît d'ailleurs très mal les enjeux. » M. Paul Lamier ne se montre pas catégorique sur les causes de cette réussite : « Je ne sais pas très bien d'où vient ce grand mouvement d'entraide — enfin, je veux dire que, bien que notre campagne ait été très bien menée, il y a autre chose, tout ne vient pas de nous... Il s'agit certainement d'une prise de conscience que le monde existe, ou bien, depuis les événements de Carnavale, les Makotans se disent qu'ils peuvent agir sur le monde… Je ne sais pas, mais c'est une chose qu'il faudra étudier attentivement. » En tout cas, les résultats sont là : « Je n'avais jamais vu autant d'armes. Nous avons dû louer beaucoup plus d’entrepôts que prévu et nous sommes complètement dépassés en termes de logistique, et ça continue d'arriver. Si les choses continuent ainsi, il va nous falloir interrompre ce projet, victime de son succès. »
Une tendance curieuse : les Makotans donnent davantage leurs armes lourdes que leurs fusils
Autre surprise pour les organisateurs : la nature des dons. « On s'attendait à ce que nos vachers nous donnent surtout des fusils et des pistolets — en majorité, et le reste à la marge. En vérité, c'est tout l'inverse qui s'est produit. Ils nous ont certes donné quelques fusils et armes de poing, mais c'est surtout de l'équipement lourd que nous avons récolté : beaucoup de lance-roquettes, mais aussi des mitrailleuses, des mortiers et d'autres équipements antichars. Des choses souvent flambant neuves et parfois jamais utilisées. » Et il ajoute : « C'est comme si les gens pensaient que l'équipement lourd était finalement superflu pour la défense personnelle, et qu'un homme pouvait très bien assurer la sécurité de sa maison avec seulement quelques armes automatiques. Comme si, en un sens, les armes lourdes n'étaient pas le prolongement de leur propriétaire, contrairement à un revolver ou à un fusil, lesquelles sont plus intimes. »
La logistique d’envoi des armes : un point faible de la Ligue anticommuniste du Makota
Un point risque cependant de compromettre la réussite de cette belle initiative : l’incapacité de la Ligue à livrer les armes à l’Hotsaline. C’est, en soi, un problème embarrassant que M. Lamier reconnaît volontiers :
« Nous n’avons rien prévu pour la livraison. Vous savez, le Makota est véritablement arriéré en matière de fret. J’ai vérifié : nous ne disposons d’aucun moyen propre, tout dépend de nos amis et collaborateurs économiques. » Ainsi, la LAM ne peut rien expédier par elle-même. Cependant, M. Lamier ne se montre pas particulièrement inquiet et voit déjà une solution se dessiner : « Nos amis et voisins de l’Empire d’Everia ne devraient pas nous refuser leur concours pour assurer cette mission de logistique, qui est en un sens humanitaire. » Quoi qu’en dise le porte-parole de la LAM, il s’agit bel et bien d’une épine dans le pied de ce projet : cette carence logistique menace tout l’édifice. Reste à voir si l’Empire d’Everia prêtera main-forte ou non — chose que nous ne manquerons pas de signaler à nos très estimés lecteurs.
Pour l’heure, rien n’indique que cela se fera. Espérons toutefois que les certitudes de M. Paul Lamier soient fondées, car il serait regrettable que toutes ces armes, généreusement offertes, prennent la poussière dans un entrepôt de Sainte-Régine. Plus que jamais, nous voyons que notre bonne République est loin d’avoir rattrapé son retard en matière d’équipement logistique — et notamment dans le domaine de l’aviation, où, ne nous mentons pas, nous demeurons lamentables à tout point de vue.
Inventaire des armes destinées à l’Hotsaline
Nous en arrivons enfin à l’heure des comptes. Quels sont les fruits concrets de cette collecte auprès de la population makotane ? Voici la liste du matériel donné :
- Armes légères d’infanterie de 11ᵉ génération : 5 000
- Mitrailleuses lourdes de 10ᵉ génération : 7 000
- Mortiers légers de 8ᵉ génération : 4 000
- Lance-roquettes de 9ᵉ génération : 4 000
- Lance-missiles antichars de 4ᵉ génération : 3 000
Selon nos experts en armement, il y aurait là de quoi équiper plusieurs divisions d’infanterie en matériel lourd et une brigade complète en armes légères — ce qui représenterait une aide substantielle à l’effort de guerre de l’Hotsaline contre l’Ogre communiste.
La suite du programme ?
La Ligue anticommuniste a décidé de poursuivre sine die son programme de quête d’armes pour la lutte contre le communisme. Elle se réserve toutefois le droit d’aider, à l’avenir, non seulement l’Hotsaline, mais aussi toute autre force anticommuniste jugée digne de son soutien, c'est à dire menant le bon combat et moralement fréquentable. Cela peut sembler peu de choses que ces quelques dizianes de milliers d'équipements, mais il faut se dire qu'une division d’infanterie peut, en réalité, faire la différence dans la défense du monde libre contre la peste collectiviste et les horreurs socialistes. C’est d’ailleurs pourquoi nous, la rédaction des Nouvelles du Makota, nous associons moralement à cette initiative de bienfaisance et d’utilité publique, en nous engageant à couvrir au mieux l’actualité de ce noble programme. Logiquement, nous n'avons donc pas fini d'en parler. A suivre donc.





Commentaire extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une photographie de presse en demi teinte ou tramage bien marqué, noir et blanc , dans une imprimerie déserte, une femme blonde hommasse avec les cheveux sur la tête  est habillée d'un costard noir d'homme et déchire en deux en son milieux une affiche de la Ligue des Traditions et montrant une jeune fille en tenue de communiante et sur laquelle on peut lire : "ai je la vocation religieuse ? "

Le FLFM détruit la plus grande imprimerie des Ligues, In Les amis de l'autel, le 9/11/17

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Le texte en blocLe FLFM détruit la plus grande imprimerie des Ligues
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Après près de cinq mois d’inactivité, il fallait bien que nos tristes viragos frappent de nouveauLe Front de Libération de la Femme Makotane (FLFM), principal groupe terroriste du pays, ne pouvait décemment pas rester indéfiniment dormant, au risque de voir sa réputation décroître et ses partisans s’attiédir. Heureusement, cette fois, il n’y a pas eu de victimes — enfin, pas de victimes humaines. Aucun mort, donc. Ce sont des presses qui sont tombées. Tombées sous les coups de la violence de ce groupe de femmes folles et féministes, inverties pour la plupart, enragées dans leur ensemble.Quel motif pouvait bien justifier un tel acte de sauvagerie et de vandalisme contre la liberté d’expression et de la presse ? L’imprimerie visée ne travaillait pourtant que pour les Ligues, imprimant exclusivement des livres et brochures à caractère religieux, hygiénique ou moral. C’en était manifestement trop pour les hystériques du FLFM. Dans cette enquête, nous revenons en détail sur ce triste événement qui, n’en doutons pas, coûtera beaucoup d’argent aux Ligues, de nombreux emplois aux braves gens, et aura un impact moral considérable par l’absence prochaine de ces publications d’intérêt général.
Mise en contexte à destination des étourdis
La plupart de nos lecteurs savent très bien qui sont ces demoiselles du Front de Libération de la Femme Makotane (FLFM), quelles sont leurs revendications grotesques et quelles furent leurs actions criminelles passées. Mais, puisqu’il naît chaque jour de nouveaux lecteurs, et que nous ne saurions laisser dans l’ignorance ceux qui, parce qu'ils travaillent ou voyagent beaucoup (trop) ne se tiennent pas ordinairement informés, voici un petit rappel. Le FLFM est un groupuscule exclusivement féminin, qui se déclare « défenseur de la femme » — ou féministe, comme elles aiment à le dire. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit nullement de veiller aux intérêts de la mère de famille ou de l’épouse fidèle. En vérité, ce féminisme-là est une idéologie décadente visant à transformer la femme en une virago grotesque et libidineuse. D’ailleurs, ce n'est pas pour rien que la matrice idéologique occulte du FLFM est l’inversion. Le « couple » – qui en réalité n'est qu'une paire – à la tête de ce groupe terroriste se compose de deux femmes inverties : Mademoiselle Vautrin, ancienne courtisane désaxée et hystérique et Mademoiselle Menoville, ex-sœur Madeleine, moniale défroquée, hommasse et violente. Cette paire de femmes dérangées s’est adjoint des semblables au profil similaire pour mener leur prétendue « quête de justice sociale » au profit des femmes « opprimées » et des « minorités sexuelles ». Dans les faits, elles s’en prennent essentiellement aux Ligues de Vertu et à leurs intérêts, mais il leur arrive parfois de menacer les Ranchers, bien qu’elles n’aient jamais mené d’action directe contre eux.
Leur palmarès criminel est déjà chargé. On se souviendra du très sanglant massacre de l’antenne de la Ligue de Protection des Traditions (LPT) de Ranch-le-Grand, avec pas moins de cinquante morts ou de l’enlèvement (puis de la restitution sous pression) de la fille du vice-président Lefranc. Ou encore de la prise d’assaut et l’incendie d’une prison pour femmes et de la « libération » — ou plutôt de l’enrôlement — de plusieurs détenues désaxées et criminelles. Ajoutons que le groupe pratique une communication clandestine, immorale et souvent blasphématoire, diffusée depuis quelque part en Empire du Nord, où le FLFM aurait établi sa base : une sorte de lieu de débauche où les membres vivraient en communauté, dans une promiscuité indécente, avec piscine couverte, chaises longues et autres équipements de confort — l’ensemble donnant l’impression d’un bordel de luxe déviant. Voilà ce qu’est le FLFM. Et voilà pourquoi le président Jean Irreville, plein de bon sens, a fait de ce groupe de folles et d’hystériques le principal ennemi du Makota.
Le nouveau méfait du FLFM
Hier, 8 novembre, aux alentours de trois heures du matin, deux camionnettes noires immatriculées en Empire du Nord filaient à toute allure sur les routes vides et enténébrées du comté de l’Abbaye — un comté rural peu peuplé et très pieux du centre du pays, où sont installées de nombreuses œuvres religieuses. C’est l’imprimerie Trappier, l’une des plus importantes imprimeries des Ligues, qui était visée. Arrivées à l’arrière du bâtiment, au niveau du quai de chargement — là où vont et viennent d’ordinaire les camions, et qui, à cette heure de la nuit, était évidemment désert — les camionnettes s’immobilisent. Les portes latérales s’ouvrent, et des silhouettes féminines vêtues de noir, habillées en hommes et lourdement armées, surgissent et se mettent au pas de course. Le commando du FLFM passe à l’action, tandis que les conductrices restent au volant, moteur allumé, et manifestement nerveuses puisque fumant cigarette sur cigarette — si l’on en croit les mégots retrouvés sur place.
Grâce à des serpentins de phosphore blanc de qualité militaire, provenant sans doute d’un arsenal de la Cavalerie du Makota, le commando fait sauter les gonds des lourdes portes de l’installation et pénètre rapidement dans les lieux. Les deux gardiens sont neutralisés, ligotés et bâillonnés avec soin avant d’être jetés dans un fossé à l’extérieur du bâtiment, où ils seront retrouvés au lever du jour — à la grande satisfaction de leurs familles. Une fois cela fait, le commando se retrouve maître des lieux, sans qu’aucune alarme n’ait encore été donnée. Commence alors le sabotage méthodique de l’installation : pose de charges
incendiaires à déclenchement retardé, repérage des zones de stockage, arrosage des presses d’huile inflammable.
Pendant ce temps, Mademoiselle Menoville, l’ex-sœur Madeleine — numéro deux du mouvement et cheffesse du commando — réalise une vidéo de revendication.
Avec la balourdise qu’on lui connaît, cette risible hommasse s’y met en scène et explique les « raisons » de l’attentat : « Protéger les petites filles de l’influence délétère des Ligues de vertu » et « émanciper les femmes en les libérant du carcan aliénant des superstitions religieuses ». Puis le commando ressort du bâtiment. Les charges explosent peu après, plongeant l’endroit dans les flammes ; le tout est filmé par les terroristes avant leur fuite, et bien avant l’arrivée des pompiers et des hommes du shérif.
Quand les soldats du feu arrivent sur place, malgré leur relative rapidité, le lieu est déjà la proie des flammes. Un combat acharné s’engage, mais la lutte est perdue : à l’aube, les derniers murs calcinés du bâtiment finissent par s’effondrer, ne laissant qu’un tas de décombres fumants. Plus tard dans la journée, aux alentours de 18 h, la vidéo de revendication, qui comme nous l'avons dit fut tournée in situ peu avant l’incendie, est enfin diffusée sur les réseaux sociaux via le canal habituel du groupe terroriste. La photographie ci-dessus et qui illustre notre enquête est d’ailleurs extraite de cette vidéo. Nos moyens techniques en ont donné une mauvaise copie en noir et blanc, mais il s’agit bien d’une vidéo couleur et numérique. Quelques minutes de haine, d’immoralité et de folie que le lecteur ferait bien de s’épargner mais qu'il pourra trouver malgré tout si il cherche absolument à la voir.
En conclusion, il convient d’être, autant que possible, honnête et objectif : cette fois, ces demoiselles n’ont tué personne. Bien sûr, les dégâts matériels et leurs coûts sont considérables, mais au moins il n’y a pas eu mort d'homme. Espérons qu’elles conserveront ce principe à l’avenir et que plus personne ne perdra la vie.
La réaction des Ligues : cohésion et levées de fonds pour primer les têtes du FLFM
Comme on s’en doute, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Les Ligues d’abord, et notamment la Ligue de Protection des Traditions (LPT) — la première concernée, puisqu’elle perd l’un de ses imprimeurs les plus importants — ont pris la parole dès le début de la matinée, à 8 h 15, par la bouche de monsieur François Lefranc, vice-président de la République du Makota et chef de la LPT. Posé devant les restes encore fumants de l’imprimerie Trappier pour MakotaTV, le vice-président a condamné avec force ce nouvel attentat « aux conséquences économique mais aussi morales très importantes ». Il a rappelé que « cette maison produisait non seulement des contenus moraux et religieux, mais aussi des matériels d’hygiène publique, notamment concernant les comportements à adopter pour éviter les maladies honteuses qui sont un véritable fléau dans notre pays » . Il a en outre pris à parti le président Irreville en rappelant que les moyens de l’État, notamment en matière de renseignement et d’opérations spéciales, ne semblent pas suffire à mettre un terme aux activités de cette organisation, et l’a enjoint à se ranger à son initiative, qui est bien décidé à lancer au plus vite : émettre des mandats d’arrêt internationaux assortis de fortes primes pour la capture — mortes ou vives — des personnes concernées.
Plusieurs autres représentants de Ligues importantes se sont d’ailleurs déclarés favorables à cette initiative : le comité directeur de la Ligue Anticommuniste du Makota a annoncé qu’il verserait plusieurs milliers de dollars pour les primes d'arrestation. D’autres ligues, plus modestes, ont également indiqué qu’elles apporteraient des fonds ou organiseraient des collectes.
Peut-être que l’argent réussira là où les services ont échoué ? Difficile à dire, en vérité, le banditisme international, ou bien le terrorisme transfrontalier, c'est bien la même problématique, sont des choses tout à fait nouvelles pour le Makota. En tout cas, que nos estimés lecteurs se rassurent, nous suivrons cela pour vous, naturellement.
La réaction du Président de la République
De son côté, notre président, Monsieur Jean Irreville III, qui s’exprimait aux alentours de midi alors qu’il assistait à l’entraînement de l’équipe nationale féminine de volley-ball — dont sa fille, Mlle Marguerite Irreville, est la capitaine — a interrompu sa présence et pris la parole plus tôt que prévu. Le Président a commencé son discours en se disant naturellement scandalisé par l’attentat de la nuit. Il a ensuite réagi à la remarque du vice-président en reconnaissant qu’en effet, les services de renseignement n’avaient rien su. Il a admis très honnêtement la défaillance de ces services et a indiqué qu’il n’était pas du tout hostile à l’idée de primes pour l’arrestation — mortes ou vives — des terroristes. Il a ajouté que la Présidence rognerait sur son train de vie pour financer cette prime, et que lui-même, en tant que rancher, verserait quelques milliers de dollars de sa propre cassette, tout en annonçant qu’il lancerait une collecte à la Chambre Foncière, dont il est également membre. Le discours présidentiel fut, naturellement, largement applaudi. Ensuite, Mlle Irreville prit la parole pour soutenir son père, en déclarant que l’équipe nationale féminine de volley-ball du Makota était « de tout cœur avec la Présidence et la Vice-présidence ». Elle précisa toutefois qu’il s’agissait d’un soutien purement moral, puisqu’en tant que femmes, les volleyeuses « n’ont naturellement pas à s’intéresser à la politique concrète du pays, mais seulement à soutenir leur père, leurs frères ou leur mari quand elles en auront un ».
Les Productivistes condamnent fermement
Les Productivistes, le parti des industriels, se sont exprimés par la voix de leur représentant, Monsieur Véque, maire de Sainte-Régine, capitale du Makota. Monsieur Véque qui s’est dit « profondément indigné par cette action qui s’en prend directement à la vie économique de notre pays », ajoutant qu’il ne faut « en aucun cas confondre la politique et l’économie » et qu’« il n’est pas acceptable qu’un imprimeur se trouve subitement ruiné à cause de ses opinions, même si, par ailleurs, on peut les désapprouver sur certains points ». Pour cette raison, M. Véque a déclaré qu’il soutenait pleinement l’initiative du vice-président, estimant même qu’« il aurait certainement fallu commencer par là », et annonçant qu’il porterait une proposition de collecte volontaire auprès des pères censitaires afin de renforcer les primes liées aux têtes des terroristes.
Du coté des des Progressistes, on comprend les motivations mais condamnation de l’acte
Enfin, du côté des Progressistes, Mlle Dominique Dalila, cheffesse du parti, s’est dite « profondément choquée par cet attentat, comme elle l’est par toute forme de violence en général et par chaque violence politique en particulier ». Elle a cependant fait remarquer qu’on « n’entend personne se scandaliser chaque fois que l’on tente de tuer des membres du Parti progressiste — y compris elle-même — ou que l’on met à sac des salles ou des entreprises liées à son mouvement ». Elle a déclaré en outre que, bien qu’elle condamne fermement l’attentat, elle « n’est pas mécontente de voir que, cette fois, ce ne sont pas les siens qui sont touchés et que la peur change enfin de camp ». En revanche, du côté de l’APLAM, Mlle Saint-Paul a supplié Mlles Vautrin et Menoville de « cesser toutes activités terroristes et de se rendre aux autorités civiles ». Rappelons que Mlle Saint-Paul fut la « compagne » de Mlle Vautrin durant plusieurs années, avant que cette dernière ne sombre dans le terrorisme.


Commentaire extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
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