16/12/2017
11:44:00
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Activités étrangères en Antegrad - Page 5

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Antegrain : La meilleure des voitures qui vous sort du pétrin !


*Clic, un générique musical se lance*



*Clic, la tête de Vladimir-Nikolaï Kartyovitch apparaît à l'écran lentement, son pouce pointé en arrière vers ce qui semble être une voiture de "compétition" où une pancarte en carton à l'image du dictateur d'Antérie a été installée à la place du conducteur*

Pas mal, c'est Telyais.

PAS MAL. C'EST TELYAIS ! BONJOUR A TOUS ! JE SUIS VLADIMIR KARTYOVITCH ET JE VAIS VOUS EXPLIQUER AUJOURD'HUI POURQUOI CE BOLIDE DE COURSE EST UNE PETITE MERVEILLE A ACHETER POUR VOUS LES BONNES GENS D'ANTERIE !

Qui a dit que l'Afaréen ne pouvait pas avoir une voiture afaréene lui convenant ? Certainement de vieux racistes vivant au Grammarmachinchose, le vieux pays germain dont l'on ne comprends jamais ce qu'ils disent.

N'en déplaise toutefois à ces gens là, l'élite de l'industrie automobile de Telya a décidée de prouver le contraire ! Des études sérieuses, des sondages et autres inspections préliminaires afin d'interroger l'homme afaréen de demain sur ce dont il pensait avoir besoin en termes de mobilité, tout ça pour en arriver à cette merveille de technologie !

Tadadadam ! L'ANTEGRAIN ! Le chef d'oeuvre des Carrossiers de Manticore !

Deux places toutes rondes, trois en faisant du Tétris à l'arrière avec les valises, une vitesse de pointe de 250 kilo-mètre heure afin de tracer dans d'intenses derbys au coeur des dunes ou des plaines arides ! Une carlingue si solide qu'elle pourrait emboutir un crocodile Ouwanlindais et pouvoir tout de même continuer sa course ! Qui peut se targuer de tels performances au sud du désert écarlate hein ? Personne !

De surcroit, ce modèle est tellement qualitatif, qu'il été approuvé par Jakamé Idi Akim en personne ! Regardez donc comme il est heureux au voulant ! Il l'a même recommandé au prestigieux Ateh Olinga c'est dire ! La voiture de l'élite de l'Afarée, spacieuse, efficace et accessible !

Approuvée par vos dirigeants préférés, n'hésitez pas à aller chercher votre modèle dès demains dans les échoppes des Carrossiers de Manticore et profitez d'une réduction de 30 % sur le prix de la garantie initiale ! 30 % ?! Wouaaaaaah ! Franchement je me dépêcherais à votre place avant que l'offre saute ! Et avec cela il y a même des bons de tickets restaurants offerts pour deux mois aux Restaurants de l'Âme de Châteauclair ! Si ça c'est pas généreux...

Antegrain ! Une Voiture Afaréenne pour les Afaréens ! Je n'hésite plus et par ce véhicule je deviens souverain !

Car on a la Bagnole que l'on mérite !


*Cette Publicité vous a été offerte par de généreux bienfaiteurs souhaitant rester anonymes, il vous est toutefois rappelé que en cas de panne subite ou de pièces de rechange manquante, l'assurance n'est pas tenu de vous rembourser. En cas de questions à adresser au support technique, veuillez contacter son représentant par mail ou téléphone, le Baron Carloman de Ponzi.*
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Vues du Monde
Actualités nationales et internationales


Le PAS serait-il en réalité le PLS ?

Dans une tentative de fédération de l'ensemble des pays afaréens autour d'un accord de défense militaire de leur territoire et de la lutte contre l'impérialisme et le (néo)colonialisme encore bien présent au sein du continent, le Califat constitutionnel d'Azur a fondé avec le Finejouri et l'Antegrad, état pour le moins controversé, le Pacte Afaréen de Sécurité (PAS). Si l'initiative paraît louable, son exécution instille le doute parmi les observateurs internationaux tant celle-ci paraît être en complète contradiction avec les valeurs supposément portées par l'organisation. Petit tour du propriétaire d'un fiasco avant l'heure des comptes (n'en déplaise l'emprunt de cette expression au cher Altarini).

La Cramoisie bientôt porte-étendard de la lutte contre le colonialisme ? Oui, vous avez bien lu, c'est bien cela qu'il risque de se passer si la clémence aveugle des gestionnaires du Pacte ferme les yeux sur un des plus importants, violents et méthodiques génocides de toute l'Histoire. Candidatant pour rejoindre les rangs de l'alliance dont on ignore encore précisément la nature défensive ou offensive, étant donné la propension de certains à organiser des bombardements balistiques pour la fameuse décolonisation à l'explosif, la Crime fait Etat assure au sein de sa candidature être pleinement légitime et pouvoir user de son parapluie balistique en faveur des membres du pacte. Si la candidature n'a pas encore été officiellement approuvée, il serait à peine étonnant que les autorités concernées y réfléchissent plus d'une seconde tant leurs décisions d'admission et de fondation même du traité font fi des valeurs pourtant citées par la charte : l'indépendance et l'unité des peuples, le respect des spécificités locales et des croyances religieuses, le respect du droit des peuples à la prospérité, la tranquillité et la justice dans le monde entier comme en Afarée, la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes ainsi que le rejet de l'impérialisme et la lutte contre le colonialisme (qui doit être anéanti).

Des vœux pieux bien évidemment souhaitables et louables, mais qui semblent être directement oubliés dès lors qu'un état afaréen en fait abstraction, à commencer par un des fondateurs de la charte, l'Antérie. Cet état dictatorial caricatural semble en effet fort disposé à ignorer le principe d'égalité face aux règles communes. Le pays possède encore et toujours sa colonie au sud du pays qu'elle exploite au grand jour pour ses ressources dans une pure stratégie colonialiste digne des plus vils eurysiens, le chef d'état y mène en dérision le principe même de la démocratie en face des caméras en criminalisant l'appartenance à d'autres ethnies que les Antes en tant qu' "acte de remise en cause de la démocratie antérienne, ainsi que comme un acte de terrorisme" et en instaurant un "conseil militaire démocratique" dont l'élection du "ministre de la Démocratie et de la Paix" doit être approuvé par le chef d'état antérien. On croit donc rêver lorsqu'un des trois membres fondateurs du Pacte ne respecte littéralement aucune des valeurs soi-disant défendues par l'organisation.

La participation de l'Antérie au bombardement de populations civiles au sein des colonies étrangères en Afarée pose également question : si l'existence de tels territoires sous l'emprise de l'influence et de l'occupation étrangère est en effet un outrage à l'ensemble des nations afaréennes natives, il porte fort à croire que de telles actions n'auront aucun effet sinon de décrédibiliser les puissances y participant auprès des populations touchées en première ligne, à savoir les habitants de ces régions. Une approche militariste à longue distance ressemble plus à une attaque terroriste qu'à un véritable plan de soulèvement de la population contre les autorités illégitimes les asservissant, et sans opérations de débarquement, aucune attaque destructive ne saura faire effet ou décourager les envahisseurs passés comme actuels du continent. Dans sa tentative de lutte contre le colonialisme, l'Antérie vient au contraire de fédérer l'ennemi et de galvaniser ses troupes en facilitant sa propagande et sa position de victime. Il est donc évident que l'état-major antérien - ou plutôt antégrain, vu qu'il semble en avoir un - est soit incompétent à souhait, soit poursuit un tout autre objectif, comme une démonstration de force à l'étranger ou une tentative de distraction de l'opinion publique de leurs véritables problèmes, comme les prix croissants de l'alimentation, la discrimination (rappelons que les génocides font également partie de l'histoire récente, voire de l'actualité, du pays) et le manque de libertés.

Ne reste-t-il donc qu'à faire pression sur l'Azur et le Finejouri pour obliger les signataires à véritablement respecter l'accord et à ne pas laisser rentrer les imposteurs ? Dans le cas de la Cramoisie, on peut toujours espérer une réaction cohérente avec la propagande antérienne qui ne reconnaît pas cet état illégitime.
Toutefois, cette mise sous pression ne pourra pas être bien intense du fait de la charte de l'organisation : en effet, l'"exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables." Comment dès lors obliger quiconque faisant déjà partie du pacte, et fondateur de surcroît dans le cas de l'Antérie, à respecter ses engagements ?De ce fait, il paraît plutôt évident que la sincérité et la crédibilité du PAS soient déjà mortes et enterrées avant même d'avoir pu voir le jour.

Somme toute, comme beaucoup de sommets afaréens, n'est-ce pas ?
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Bartholoméon de Petipont à la défense du PAS : « Le Banairah pisse froid dans un violon ! »

Son Excellence Monseigneur Bartholoméon pris à parti par les journalistes alors qu'il s'en allait chercher un sandwich bien mérité.

La réaction des autorités cramoisiennes ne s’est pas faite attendre en réponse aux graves accusations proférées par un journal banairais contre le très récemment fondé Pacte de sécurité afaréen. Une presse « plus soucieuse de préserver l’illusion d’une hégémonie banairaise déclinante sur la côte est-afaréenne que de regarder objectivement la réalité » critique Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont, en route pour aller s’acheter un sandwich à la boulangerie en face de l’hôtel de ville de Salem-Aleykoum.

Si certains des points soulevés par le Banairah sonnent juste, d’autres sont tout simplement mensongers, explique Son Excellence Monseigneur. Certes la présence de l’Antérie, connue pour exercer une autorité dont la légitimité est discutable sur les peuples de la région sud de son pays, pose question, admet Bartholoméon de Petipont. Il admet également que la signature de l’Empire du Churaynn l’interpelle, considérant que cet « empire » possède de nombreuses colonies hors-AFarée. Le colonialisme est-il autorisé dès lors qu’il s’exporte et non s’importe ? s’interroge Son Excellence Monseigneur. Cela reviendrait à opérer un jugement discriminant, un deux poids deux mesures entre les Afaréens et les non-Afaréens, ce que la RAC© se refuse à faire.

Mais la République Actionnariale de CRAMOISIE© a toute sa place au sein du pacte dont elle respecte non seulement tous les points mais également l’esprit. Les lucifériens ont sanctuarisé la liberté humaine et la souveraineté de l’homme sur lui-même, indépendamment de toute considération de naissance, de foi ou de conviction. Nous sommes égaux et si nous le désirons, nous serons des titans, des dieux foulant le sable façonné, refaçonné sans cesse, jusqu’à ce que la terre s’adapte à l’homme et non l’homme à la terre.

La RAC© est l’exemple que toute nation, dès lors qu’elle embrasse sans arrières pensées les valeurs de l’individualisme, de l’anti-racisme et du transhumanisme, peut dépasser le passer et avancer vers un futur glorieux. Le Pacte afaréen de sécurité n’est pas une fin en soi, c’est une route, un chemin pavé des valeurs luciférienne. Le saboter, comme tente de le faire le Banaraih, est davantage contre-productif que ne le pensent les journalistes des Vues du Monde. L’Antérie et le Churaynn, en signant la charte du PAS, se disent prêts à en accepter les valeurs et les incorporer à leurs lois. Dès lors, n’est-ce pas le point de départ d’un sain et nécessaire processus de décolonisation de leurs territoires ? Le PAS peut être la première marche d’un escalier de vertu, un chemin de réconciliation, comme a su l’emprunter CRAMOISIE© en offrant à tous ses citoyens la transcendance scientifique !

Mais Son Excellence Monseigneur n’est pas un naïf, que cela soit bien clair : si ces nations venaient à signer sans y croire, hypocritement, en pensant dissimuler leurs crimes irréparés derrière une feuille de papier, alors la République Actionnariale de CRAMOISIE© se tiendrait prête à leur rappeler leurs engagements, tout comme devrait le faire le Banairah, au lieu de critiquer stérilement sans prendre le risque de s’engager à nos côtés.

Vive le Pacte afaréen de sécurité !
Que les fâcheux se fâchent, pourvu qu’ils nous laissent essayer de faire mieux.
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Le Duché de Sylva réagit (en retard) aux dernières déclarations de Jakamé Idi akim !


Le 21 août 2017, le dirigeant anterien s'exprimait au sujet de la crise économique frappant l'Anterie, plus précisément sur le coût de l'alimentation et de l'immobilier, identifiant comme source de ces problèmes deux groupes de populations alors responsables de faire monter les prix : Aklafiens et Cadjiks. La chose provoque depuis nombre de débats en Sylva sur un ensemble de points. Le premier concerne la définition des responsables, qui s'attaque non pas sur une situation sociale (bourgeois possédant les moyens de production et l'immobilier) mais sur des groupes ethniques (les plus représentées dans ces groupes bourgeois). Or, si la volonté de s'attaquer aux privilèges des bourgeois quand ces derniers imposent des marges démesurées pour leur propre bénéfice aux dépens des populations prolétaires parle particulièrement aux sylvois, l'exécution est jugée désastreuse.

Le premier problème relevé par nombre de représentants collectivistes et communistes, dont la présidente Bernadette Vougier, est évidemment la dérive raciste d'un tel procédé qui antagonise une population et l'utilise comme bouc émissaire plutôt que de cibler avec précision les strates sociales responsables. En effet, il est difficile d'imaginer que la bourgeoisie responsable de la crise se trouve uniquement du côté des Aklafiens et Cadjiks, et que l'intégralité des membres de ces deux ethnies soient des bourgeois. D'autres représentants libéraux et monarchistes auront également relevé que la responsabilité de la bourgeoisie elle-même n'est à ce jour pas démontré et que la hausse des coûts pourrait davantage tenir de problèmes structurels ou industriels, s'offusquant dès lors de systématiquement chercher à s'attaquer aux groupes bourgeois sans plus de distinction.

Le second problème dans la continuité du premier, est la nature des solutions apportées, qui passent à côté de mesures égalitaristes et redistributrices pour simplement dériver dans le racisme et la persécution. Limiter le nombre de logements et réguler la propriété des moyens de production pourraient être des solutions juste et efficaces, mais l'application limitée à un groupe ethnique plutôt que social, en plus d'une exécution douteuse (la simple confiscation et redistribution plutôt obscure par l'État) sont déjà très problématiques. Mais viennent alors les derniers points des mesures : des persécutions religieuses assumées sur les Aklafiens et Cadjiks, interdits d'exprimer leurs cultes pour des motifs superstitieux.

Considérant ces points, le gouvernement sylvois a exprimé de vives critiques sur la gestion de la crise par le gouvernement anterien et les discriminations ethniques et religieuses qui en découlent. Le gouvernement sylvois a également déclaré offrir l'asile aux populations opprimées qui pourraient chercher à fuir les persécutions.

En interne, la situation est d'autant plus critique, relevant d'une part la timidité de la réaction gouvernementale, et d'autre part son retard flagrant. Le gouvernement a exprimé sur la question le nombre important de sujets urgents accaparant l'attention de la Haute Assemblée avec la multiplication des points de tension, ne lui offrant pas la liberté requise pour se pencher davantage sur la question. Certains médias dénoncent en réalité les blocages opérés en interne par différents partis un peu trop favorable au gouvernement Akim (particulièrement les groupes monarchistes ou libéraux) qui tiennent particulièrement aux accords économiques actuellement établis.
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La convocation de l'ambassadeur de l'Antérie à Hernani-centre
Une discussion sur les droits humains semblait s'imposer

Source : Ministère des Relations Internationales - Informations non-publiques

Monsieur l'Ambassadeur est entré, conduit par des hommes en uniforme sur lequel reposait un manteau queue de pie, typiquement poëtoscovien, et est allé s'asseoir sur une chaise dans ce qui semble être une salle d'attente avant de pouvoir rentrer dans le bureau du ministre. Un quart d'heure plus tard seulement, la porte s'est ouverte et le représentant étranger a pénétré dans le lieu le plus élevé de la diplomatie de la Nation littéraire. Après quelques salutations épurées, le ministre s'est empressé d'expliquer la raison de cette convocation :

« Monsieur, comme vous le savez, la Poëtoscovie a à cœur de défendre les droits fondamentaux de tous les individus, et s'inscrit par ailleurs dans une démarche altermondialiste en ce qui concerne la dignité de chacune et chacun. Vous n'êtes pas sans savoir que nous avons employé des moyens considérables en vue de préserver l'indépendance de votre pays, tant sur le plan militaire avec une flotte sécurisant vos eaux, qu'humanitaire avec des livraisons qui avaient lieu durant les épisodes de tension avec d'autres puissances internationales – et pas des moindres –, et enfin informationnel car nous avons toujours veillé à ce que votre territoire ne soit pas le théâtre d'opérations clandestines extérieures. La stabilité, vous nous la devez en partie, on aurait dû permettre justement l'apaisement des tensions ethniques qui ne semblent pourtant pas figurer parmi vos priorités. Je souhaite que cette convocation, ici et maintenant, serve à remédier à tout cela afin que vous palliiez intégralement les difficultés sociales qui vous concernent.

Nous attendons de votre part des actions concrètes, en matière de lutte contre la corruption comme de réforme du système judiciaire afin que chacune et chacun soit traité avec égalité. Le népotisme qui vous caractérise n'est plus acceptable, et nous observons chaque jour qu'il contribue à l'augmentation de l'insécurité au sein de votre police, affectant ainsi l'ensemble de vos habitants.

Si vous le permettez, mais je ne plus qu'insister en ce sens car c'est là pour tout à fait important si ce n'est nécessaire, les troupes militaires poëtoscoviennes assurant la sécurité de votre territoire pourront également fournir des services de police et entraîner une milice indépendante servant comme force d'interposition en cas de tension entre les ethnies. J'attends sur ce point une réponse rapidement.

Par ailleurs, nous souhaiterions que l'Antérie participe pleinement au projet s'inscrivant dans une dynamique globale de création d'institutions internationales. Cela lui permettrait d'avoir un poids davantage important, mais permettrait également un développement qui semble nécessaire pour toute une partie de la population à bout de souffle, le pays lui-même étant fragile économiquement.

Je m'excuse si ce ton vous semble excessivement paternaliste, mais comprenez qu'en tant que nation démocratique défendant vos intérêts, des efforts sont attendus de votre part afin que vous respectiez a minima les droits fondamentaux humains sur votre territoire. Dois-je vous rappeler que la Poëtoscovie a brisé un blocus sylvois afin de venir en aide à votre peuple ? Aujourd'hui, la Poëtoscovie est la dernière aide à votre portée, et nous réclamons de droit une amélioration des conditions de vie sur votre territoire.

Ce qui se passe en ce moment, ce déversement continu de haine est tout proprement inacceptable. ne te laisserons pas laisser être commis des crimes contre l'humanité sur un territoire que nous défendons, soyez-en assurés. »

Lorsque le ministre eut fini de s'exprimer, les deux hommes échangèrent un peu, puis le diplomate de l'Intérieur fut conduit vers la sortie. Au fond, la Poëtoscovie s'était exprimée plutôt explicitement, et l'Antérie avait fait profil bas. Au besoin, l'ambassadeur de la Poëtoscovie en Antérie s'attend donc lui aussi à honorer sa convocation devant les autorités locales, car il semble plutôt limpide qu'une réponse soit attendue.

Du côté poëtoscovien, la convocation d'un ambassadeur étranger était une première, mais pour tout le cercle diplomatique, cela était d'une nécessité absolument désarmante. Il est donc à espérer que le régime local de l'Antérie réponde aux attentes fixées, à défaut de quoi des mesures de vente devront impérativement être prises afin que la Poëtoscovie ne passe pas pour complice du drame humain qui se profile sur l'une des nations qu'elle prétend protéger. Après l'épisode du Diambée où la Poëtoscovie s'était faite accusée de crime contre l'Humanité sur la scène internationale par des États comme le Jashuria pour avoir aidé des civils, il était indispensable de réaffirmer les valeurs qui font la Poëtoscovie, à savoir le respect des droits humains et la volonté d'un monde en paix.

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