Jour 16
01h30
Ma dulcinée,
Je peine grandement à t’écrire une lettre de plus d’une page ces derniers jours, tant je m’emporte promptement. Je ne t’en veux pas, seulement il est très difficile d’être sans toi tout en pensant sans cesse que nous serions plus heureux ensemble. Tu me manques vraiment beaucoup. J’espère que tu me pardonneras et accepteras de me répondre. Je t’aime vraiment très fort.
Flora, j’ai travaillé aujourd’hui ennseigné en IEP sur le mensonge et sa vertu possible en politique. Cela m’a rappelé ce que je te disais quand je t’exprimais ma philosophie sentimentale. Les deux heures d’avant, nous avons parlé des liens sociaux et avons débattu pour savoir où ranger les interactions avec les « partenaires », bien que je n’aime pas ce terme, car l’Amour n’est pas un partenariat. Malgré ce léger désaccord, j’ai pensé à toi. L’heure précédent les SES j’avais Physique. Je me suis fait refuser de cours pour retard, car le self et ses files interminables m’avaient fait rater dix bonnes minutes de cours. En vrai, nous n’avons rien fait d’autre que discuter, et l’indiscrétion de mes voisins m’a amenée à parler de toi. Par ailleurs, je me suis borné à leur suggérer de parler avec des gens parfaitement bilingue. Cela m’a fait penser à toi. [...]
Charmé par l’image qu’il me reste de ta personne,
Ton Piotr d’Amour qui t’aime très fort.