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Activités étrangères en Karty - Page 5

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MAE

Processus de démocratisation de Karty (5 mars 2017)

La République Fédérale de Tanska salue la décision du Tsar Stanislas I d'entamer les réformes nécessaires à la constitution d'une République en Karty. Cette annonce bienvenue marque un tournant pour les populations civiles et pour Karty dans son ensemble et s'inscrit dans les réformes entreprises par Sa Majesté le Tsar Nicolas I envers son peuple et son pays.

La démocratisation devient réalité, et c'est tout à l'honneur du peuple de Karty que de s'engager sur cette noble et importante voie. La République Fédérale de Tanska salue par ailleurs l'action importante de son alliée et partenaire, le Royaume de Teyla, remerciée par le Tsar en personne.

La démocratie est un métier. Il en a des spécificités et des contraintes, nombreuses. Mais c'est un métier d'engagement, un métier qui ne compte pas son temps, son dévouement et ses efforts. Elle est un métier d'aléas, de décisions parfois difficiles, de la recherche de la justice et du bien de tous. Plus que tout elle est une quête qui ne finit pas, mais pour un pays elle est la plus belle des quêtes qui soit. Que Karty s'engage pleinement sur cette voie n'est que le signe du courage et de la volonté de son peuple et de son Tsar.

Cette décision témoigne du dynamisme des démocraties dans le monde, et ne peut qu'être salué. la République Fédérale de Tanska souhaite au peuple kartien toute leur réussite dans la démocratisation désormais engagée de leur pays.
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Malgré les tensions croissantes entre Churaynn et Karty, quelques Churaynns vivent encore là-bas. Une minorité, bien sûr parce qu’il faut avoir le dos large (ou ne pas avoir le choix) pour survivre dans un régime qui prône le racisme, la guerre et l’oppression. Mais bref, ce n’est pas une analyse politique, c’est une histoire entre deux gamins. Aydhan, Churaynn, 17 ans. Vladimir, Kartien, 17 ans aussi. Ça fait un moment qu’ils jouent ensemble, surtout en ligne. Des jeux, comme beaucoup à leur âge. Mais après les récentes frappes kartiennes sur churaynn, Vladimir a eu la brillante idée de « faire le malin » et de mettre « la misère » à Aydhan en jeu pour rigoler, selon lui. Quelques heures plus tard, après le discours complètement lunaire de l’empereur kartien, Aydhan a craqué. Voici son message, envoyé en vocal, puis retranscrit mot pour mot.

La Kartyrannie a donné son cul à l’OND. Pour pouvoir rejoindre leur organisation vous êtes prêts à tout. Même à courber votre colonne vertébrale pour une organisation qui ne vous regarde même pas.
Vous remerciez Teyla… mais Teyla est-elle une démocratie ? Sérieusement ?
Vous décidez du jour au lendemain de devenir une république ? Vous ferez vraiment tout pour rejoindre l’OND, même sacrifier toute votre population. N’avez-vous pas honte ? Vous montrez encore une fois à quel point votre régime est fragile, instable, et guidé par la peur.
Vous n’êtes que des soumis de Teyla, leur petit chien chien. Et je suis sûr que dans quelques jours, votre “empereur” marchera à quatre pattes pour supplier une chance dans l’OND.
J’espère que c’est une blague. Ou que l’empereur était sous coke. Parce que c’est bien la première fois que j’entends un pays changer de régime comme on change de boxers sales. Vous avez été royaume, empire, tsarat, république impériale… et bientôt quoi ? Le cirque national de Karty ? Un nouveau drapeau tous les dimanches ?
Et pendant ce temps-là, c’est votre peuple qui paie l’addition. Et je vous le dis : vous pouvez changer de costume autant que vous voulez, mais vous resterez les mêmes : arrogants, soumis, et ridicules.
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DÉCLARATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat

À l’attention des États partenaires et observateurs internationaux,

La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.

Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.

Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.

Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).

Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.

Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.

Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.

Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.

Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.

Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
  • Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
  • Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
  • Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.

Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.



1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS


Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :

1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.

2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
  • Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
  • Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)

Ce qui a déjà été fait :
  • Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
  • Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
  • Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
  • Construction de logements publics pour l’insertion



2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ


La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.

Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
  • Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
  • Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
  • Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président



3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE


La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :

  • Conseiller les réformes en cours
  • Identifier les faiblesses structurelles
  • Offrir un appui économique temporaire
  • Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens

Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.

La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.




Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)


<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.

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Kartiens et Kartiennes,

Dans le cadre de ma tournée de l'année 2017, je me rendrais en République Impériale de Karty du 1er au 16 mai prochain. Je passerais dans toutes les grandes villes de votre beau pays pour un total de 7 concerts. L'apothéose de cette série de concerts sera celui à Volkiingrad, capitale de votre grande République, le 16 mai. Je vous attends donc nombreux et nombreuses à l'Arena de Volkingrad, mais aussi dans toutes les autres villes que je visiterais.

Je vous attends !

Amicalement,

Grigory Leps

LEPS
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Première partie de l'histoire par ici.

Devant le cirque que présentait ce touriste étranger, plusieurs des habitués du bar et le patron commençaient à afficher des sourires, voire des rires discrets. Cependant, ils se figèrent tout à coup lorsque deux hommes se levèrent du bout de la salle pour se diriger droit vers le pauvre Ivan, tellement saoul qu'il ne tenait plus debout. Ils l'abordèrent en lui parlant directement russe, puisqu'ils avaient bien remarqué que cet homme n'était pas un germanophone natif et encore moins un citoyen garmflüßensteinois. Cependant, leur russe n'était déjà pas très bon pendant leurs études, et il n'avait fait que rouiller depuis.
Même pour un kartien sobre, il fallait s'accrocher pour les comprendre. Imaginez donc Ivan et ses trois grammes dans le sang essayer de distinguer un traître mot de ce que ces deux types bizarres essayaient de lui dire.

Pour les autres clients, même si la plupart ne connaissaient pas le russe, la situation était très claire. Le kartien avait dépassé les bornes et entreprit de charcuter la langue allemande avec soin, ce que désapprouvait complètement le régime en place au Garmflüßenstein. Si commettre une malheureuse faute de déclinaison imperceptible pour beaucoup de germanophones était déjà réprimé par la loi, alors je vous laisse réfléchir à ce que risque Ivan après avoir sorti une telle ineptie. Le pauvre homme avait été abordé par des agents de l'AfD (Agentur für Demokratie, la police politique garmflüßensteinoise) et allait passer un sale quart d'heure.

Après une rapide tentative de communiquer, les deux agents gouvernementaux n'avaient pas cherché à en tirer plus de cet ivrogne et l'avaient conduit tout droit au cachot du commissariat municipal. Il pourrait ainsi décuver sa bière tranquillement, enfin, sauf si ses compagnons de cellule ne sont pas calmes.

***

Au petit matin, Ivan se réveille en sursaut, en pestant contre cet hôtel pourri et ses matelas trop durs. Il s'aperçoit cependant qu'à moins que le papier-peint de sa chambre ait été retiré pendant la nuit, il n'est probablement plus dans sa chambre. Il se rend aussi compte du fait qu'il n'est pas seul dans la pièce, et que plusieurs personnes sont blotties contre les murs de la cellule et ronflent encore à poings fermés.

Voyant un gardien passer, il l'interpelle pour lui demander ce qu'il fait là. Il veut aussi passer un appel, s'il en a le droit comme dans toute prison de pays civilisé. Après quelques minutes, deux hommes habillés d'un uniforme bleu ciel de l'AfD arrivent et le font sortir. Ils l'emmènent dans une pièce meublée d'une simple table et d'une chaise. Un téléphone est posé sur cette table, Ivan comprend donc que sa demande a été acceptée. L'un des deux agents lui baragouine en russe :

« Toi peux passer un téléphone. Cinq minutes, pas temps supérieur. Nous laissons toi dans cette pièce. »

De l'autre côté du mur, un homme est occupé à brancher le câble d'écoute pour pouvoir entendre tout ce qu'Ivan dira au téléphone...

Suite de l'histoire par [url=]ici[/url].
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