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Activités étrangères en Karty - Page 5

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MAE

Processus de démocratisation de Karty (5 mars 2017)

La République Fédérale de Tanska salue la décision du Tsar Stanislas I d'entamer les réformes nécessaires à la constitution d'une République en Karty. Cette annonce bienvenue marque un tournant pour les populations civiles et pour Karty dans son ensemble et s'inscrit dans les réformes entreprises par Sa Majesté le Tsar Nicolas I envers son peuple et son pays.

La démocratisation devient réalité, et c'est tout à l'honneur du peuple de Karty que de s'engager sur cette noble et importante voie. La République Fédérale de Tanska salue par ailleurs l'action importante de son alliée et partenaire, le Royaume de Teyla, remerciée par le Tsar en personne.

La démocratie est un métier. Il en a des spécificités et des contraintes, nombreuses. Mais c'est un métier d'engagement, un métier qui ne compte pas son temps, son dévouement et ses efforts. Elle est un métier d'aléas, de décisions parfois difficiles, de la recherche de la justice et du bien de tous. Plus que tout elle est une quête qui ne finit pas, mais pour un pays elle est la plus belle des quêtes qui soit. Que Karty s'engage pleinement sur cette voie n'est que le signe du courage et de la volonté de son peuple et de son Tsar.

Cette décision témoigne du dynamisme des démocraties dans le monde, et ne peut qu'être salué. la République Fédérale de Tanska souhaite au peuple kartien toute leur réussite dans la démocratisation désormais engagée de leur pays.
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Malgré les tensions croissantes entre Churaynn et Karty, quelques Churaynns vivent encore là-bas. Une minorité, bien sûr parce qu’il faut avoir le dos large (ou ne pas avoir le choix) pour survivre dans un régime qui prône le racisme, la guerre et l’oppression. Mais bref, ce n’est pas une analyse politique, c’est une histoire entre deux gamins. Aydhan, Churaynn, 17 ans. Vladimir, Kartien, 17 ans aussi. Ça fait un moment qu’ils jouent ensemble, surtout en ligne. Des jeux, comme beaucoup à leur âge. Mais après les récentes frappes kartiennes sur churaynn, Vladimir a eu la brillante idée de « faire le malin » et de mettre « la misère » à Aydhan en jeu pour rigoler, selon lui. Quelques heures plus tard, après le discours complètement lunaire de l’empereur kartien, Aydhan a craqué. Voici son message, envoyé en vocal, puis retranscrit mot pour mot.

La Kartyrannie a donné son cul à l’OND. Pour pouvoir rejoindre leur organisation vous êtes prêts à tout. Même à courber votre colonne vertébrale pour une organisation qui ne vous regarde même pas.
Vous remerciez Teyla… mais Teyla est-elle une démocratie ? Sérieusement ?
Vous décidez du jour au lendemain de devenir une république ? Vous ferez vraiment tout pour rejoindre l’OND, même sacrifier toute votre population. N’avez-vous pas honte ? Vous montrez encore une fois à quel point votre régime est fragile, instable, et guidé par la peur.
Vous n’êtes que des soumis de Teyla, leur petit chien chien. Et je suis sûr que dans quelques jours, votre “empereur” marchera à quatre pattes pour supplier une chance dans l’OND.
J’espère que c’est une blague. Ou que l’empereur était sous coke. Parce que c’est bien la première fois que j’entends un pays changer de régime comme on change de boxers sales. Vous avez été royaume, empire, tsarat, république impériale… et bientôt quoi ? Le cirque national de Karty ? Un nouveau drapeau tous les dimanches ?
Et pendant ce temps-là, c’est votre peuple qui paie l’addition. Et je vous le dis : vous pouvez changer de costume autant que vous voulez, mais vous resterez les mêmes : arrogants, soumis, et ridicules.
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DÉCLARATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat

À l’attention des États partenaires et observateurs internationaux,

La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.

Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.

Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.

Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).

Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.

Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.

Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.

Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.

Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.

Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
  • Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
  • Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
  • Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.

Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.



1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS


Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :

1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.

2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
  • Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
  • Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)

Ce qui a déjà été fait :
  • Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
  • Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
  • Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
  • Construction de logements publics pour l’insertion



2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ


La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.

Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
  • Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
  • Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
  • Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président



3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE


La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :

  • Conseiller les réformes en cours
  • Identifier les faiblesses structurelles
  • Offrir un appui économique temporaire
  • Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens

Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.

La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.




Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)


<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.

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Logo

Kartiens et Kartiennes,

Dans le cadre de ma tournée de l'année 2017, je me rendrais en République Impériale de Karty du 1er au 16 mai prochain. Je passerais dans toutes les grandes villes de votre beau pays pour un total de 7 concerts. L'apothéose de cette série de concerts sera celui à Volkiingrad, capitale de votre grande République, le 16 mai. Je vous attends donc nombreux et nombreuses à l'Arena de Volkingrad, mais aussi dans toutes les autres villes que je visiterais.

Je vous attends !

Amicalement,

Grigory Leps

LEPS
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Première partie de l'histoire par ici.

Devant le cirque que présentait ce touriste étranger, plusieurs des habitués du bar et le patron commençaient à afficher des sourires, voire des rires discrets. Cependant, ils se figèrent tout à coup lorsque deux hommes se levèrent du bout de la salle pour se diriger droit vers le pauvre Ivan, tellement saoul qu'il ne tenait plus debout. Ils l'abordèrent en lui parlant directement russe, puisqu'ils avaient bien remarqué que cet homme n'était pas un germanophone natif et encore moins un citoyen garmflüßensteinois. Cependant, leur russe n'était déjà pas très bon pendant leurs études, et il n'avait fait que rouiller depuis.
Même pour un kartien sobre, il fallait s'accrocher pour les comprendre. Imaginez donc Ivan et ses trois grammes dans le sang essayer de distinguer un traître mot de ce que ces deux types bizarres essayaient de lui dire.

Pour les autres clients, même si la plupart ne connaissaient pas le russe, la situation était très claire. Le kartien avait dépassé les bornes et entreprit de charcuter la langue allemande avec soin, ce que désapprouvait complètement le régime en place au Garmflüßenstein. Si commettre une malheureuse faute de déclinaison imperceptible pour beaucoup de germanophones était déjà réprimé par la loi, alors je vous laisse réfléchir à ce que risque Ivan après avoir sorti une telle ineptie. Le pauvre homme avait été abordé par des agents de l'AfD (Agentur für Demokratie, la police politique garmflüßensteinoise) et allait passer un sale quart d'heure.

Après une rapide tentative de communiquer, les deux agents gouvernementaux n'avaient pas cherché à en tirer plus de cet ivrogne et l'avaient conduit tout droit au cachot du commissariat municipal. Il pourrait ainsi décuver sa bière tranquillement, enfin, sauf si ses compagnons de cellule ne sont pas calmes.

***

Au petit matin, Ivan se réveille en sursaut, en pestant contre cet hôtel pourri et ses matelas trop durs. Il s'aperçoit cependant qu'à moins que le papier-peint de sa chambre n'ait été retiré pendant la nuit, il n'est probablement plus dans sa chambre. Il se rend aussi compte du fait qu'il n'est pas seul dans la pièce, et que plusieurs personnes sont blotties contre les murs de la cellule et ronflent encore à poings fermés.

Voyant un gardien passer, il l'interpelle pour lui demander ce qu'il fait là. Il veut aussi passer un appel, s'il en a le droit comme dans toute prison de pays civilisé. Après quelques minutes, deux hommes habillés d'un uniforme bleu ciel de l'AfD arrivent et le font sortir. Ils l'emmènent dans une pièce meublée d'une simple table et d'une chaise. Un téléphone est posé sur cette table, Ivan comprend donc que sa demande a été acceptée. L'un des deux agents lui baragouine en russe :

« Toi peux passer un téléphone. Cinq minutes, pas temps supérieur. Nous laissons toi dans cette pièce. »

De l'autre côté du mur, un homme est occupé à brancher le câble d'écoute pour pouvoir entendre tout ce qu'Ivan dira au téléphone...

Suite de l'histoire par ici.
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La dissuasion est faite pour empêcher la guerre. Elle repose sur la certitude qu’aucun agresseur ne saurait trouver un avantage qui compense les risques qu’il prendrait.
Les marins venus du Nord - I.

Les marins étaient nombreux sur les ports de la République Translavique et du Royaume de Teyla. Les marins avaient appris la nouvelle avant-hier. Alors, afin de fêter comme il se doit un nouveau départ, des deux côtés de l'Eurysie, les marins, à défaut d'écumer la mer, écumèrent les centres-villes des ports d'attache. À la République Translavique, voir les centres-villes traversés par des teylais était toujours une attraction. Les peuples étaient bien différents à bien des égards. Les translaves étaient de ceux que la religion et le conservatisme ancraient dans un pudisme que n'avait plus la plupart des teylais. Les conversations avec des teylais, du point de vue translave, étaient en tout point, parfois, audacieuses, notamment entre amis dans un bar, alors que les boissons coulent à flot, que les chopes s'entrechoquent.

Les translaves, raides dans leurs vestes sombres, finissaient pourtant par se laisser gagner par la légèreté des teylais, dont l’exubérance se manifestait jusque dans leur façon de conter les histoires. Des visages dont transparait le charme, la drague mignonne parfois rentre-dedans, les grands gestes afin de démontrer toute la grandeur des aventures des marins de l'armée de Sa Majesté, des légendes contées habituellement aux plus petits étaient ici destinées aux plus grands, sobres ou éméchés. Les marins teylais étaient nombreux ce soir, plus que d'habitude. Le signe d'un départ prochain pour une partie de la flotte. Les marins qui restaient sur la mission Bouclier gris, avaient rejoint leurs camarades sur le départ quand le commandement l'autorisa.

Des centaines de teylais et marins s'amusaient dans les rues et les beuveries, tavernes, restaurants, cinémas, ou parfois à l'extérieur de façon peu catholique, dispersés dans la ville. Dans la brasserie aux allures de Taverne, "Du Grissonant", l'air sentait l'effluve de bière, de boissons alcoolisées ou encore de boissons pour plus jeunes ou les plus prudents, les moins aventureux. Le bruit était lui digne d'une mer déchainée, à la vitesse que les chopes s'entrechoquaient et que les hommes et femmes riaient.

Vers le fond de la brasserie, au nom du détroit, on retrouva un teylais qui faisait des grands gestes avec ses mains, son buste et des mouvements de tête qui impressionnaient ses spectateurs. Celui-ci racontait une histoire à des militaires Translaves. Ces derniers, droits comme des poteaux, écoutaient très attentivement le teylais. L'histoire avait tous les éléments pour être des plus sérieuses et des plus sensationnelles. Mais la suite n'était qu'un vaste aboutissement d'une blague préparée à l'avance par le marin et son groupe d'amis. Fort heureusement, la blague avait fait sourire un militaire translave, puis un deuxième. On disait que le rire était contagieux, ce soir-là, tous pouvaient l'observer.

Au Royaume de Teyla, l'ambiance était différente, moins festive. Avec le conflit, il y a quelques mois, contre la Principauté de Carnavale, on savait le coût de la guerre, des morts. Les morts avaient été peu nombreux pour le Royaume de Teyla en morts purs et simples, mais les divers conflits, devenant de plus en plus nombreux, avaient laissé une trace invisible dans les esprits des familles des militaires teylais. On savait, dorénavant, qu'une escalade pouvait dériver vers un échange de tirs, pire, un conflit militaire. Ils pouvaient perdre leurs proches à tout moment. Forcément, un tel sentiment réduisait l'envie de faire des festivités parmi ces familles.

Les marins ayant la chance d'être déployés à Teyla restèrent pour la plupart en famille. Un dîner au restaurant, une quelconque sortie familiale. Pour possiblement un dernier souvenir commun et pour faire sortir des esprits la mort qui était lointaine mais à la fois étrangement proche, comme une ombre qui nargue le seuil des foyers. Dans ces lieux de rassemblement de marins ou dans les foyers, on se demandait à voix basse quand est-ce que les chants militaires reviendraient envahir ces lieux qu'on côtoyait par habitude et parce qu'on y avait trouvé l'amour ou que l'on espérait y trouver son âme sœur.

Dans un des restaurants, un fils marin discuta avec sa mère. Cette dernière était veuve depuis la guerre contre la Principauté de Carnavale. En outre, son mari était un pilote de chasse qui avait été envoyé lors de la première vague de bombardement. Il avait raté, selon les dires, les manœuvres d'évitement et il ne put, suite à un défaut, lancer de leurres. L'hommage avait beau être à la mesure de la grandeur du Royaume de Teyla, il n’en demeurait pas moins une plaie vive dans la mémoire de la veuve et de son fils. Ce soir-là, entre deux bouchées avalées sans appétit, elle revit dans son esprit l’hommage qui avait marqué à jamais son esprit et celui de son fils.

Ce jour-là, la cour du Palais Raymond VI, ancien palais royal, au cœur de la capitale, était recouverte d'un silence mortifère et remplie de tristesse face aux événements récents. Sa Majesté Catherine III était revenue rendre hommage à ses soldats. Ceux qui donnaient leur vie pour son Royaume et indirectement pour elle. Elle n'avait pu retenir, comme les familles des victimes présentes, une larme en voyant les cercueils recouverts d'un drapeau teylais, exposés dans la cour sur les pavés jaunâtres, faisant penser à du sable.

Elle n'avait pas besoin de fermer les yeux pour revoir la scène. Les sons étouffés du restaurant, le cliquetis d'une fourchette contre une assiette, le murmure d'un couple à la table voisine, tout s'effaçait. Son esprit était de nouveau là-bas, sous le ciel pâle d'un printemps qui avait eu l'indécence de fleurir malgré le deuil. Ce jour-là, la cour du Palais Raymond VI n'était qu'un vaste réceptacle de chagrin. Les pavés jaunâtres, polis par les siècles, ressemblaient effectivement à une plage désolée, à une arène de gladiateur stérusiens ou encore velsniens dont le dernier des gladiateurs avait rendu l'âme en se plantant lui-même son glaive dans le cœur. Elle se souvenait de ce silence glaçant, dont même la brise n'osa pas briser, sauf à faire chanter les cliquetis des drapeaux qui ornaient la façade du Palais Raymond VI.

Et puis, mettant sa main devant sa bouche pour repousser un cri de douleur, il y avait les cercueils.

Ils étaient alignés au centre de la cour, une rangée implacable et parfaite. Une finesse, un sens du détail même dans la mort. Surtout dans la mort reprit-elle intérieurement, alors que ses yeux effaçaient son fils, le temps de se souvenir du cercueil de son défunt mari. Chacun était une boîte de bois, recouverte d'un drapeau teylais. Si les cercueils ne contentaient pas des corps de différentes tailles, alors ces cercueils auraient pu être purement identiques, interchangeables. Hélas, ils représentaient plus que cela, ils étaient le symbole d'une vie sacrifiée pour en sauver tant d'autres, d'une vie passée à avoir été au service de Sa Majesté. Ce drapeau, qu'elle avait appris à aimer, en cet instant, était devenu une insulte. Un tissu qui cachait le visage de son mari, le seul visage qu'elle voulait voir, en cet instant, alors que la nation rendait hommage à son mari. Mais ce drapeau hantait son esprit.

Sa Majesté Catherine III était sortie du palais, vêtue d'un noir de deuil, un noir qui faisait froid dans le dos et qui démontrait toute la colère du Royaume de Teyla. Elle avait traversé la cour, ses pas étant les seuls sons audibles, un martèlement lent et régulier sur les pavés. Son visage démontrait toute la force du Royaume de Teyla, toute sa dignité, tous les sacrifices d'une nation vainqueuse, mais à quel prix ? Son regard s'était posé sur chacun des cercueils dans la cour du Palais Raymond VI.

Puis lorsque son visage vint à regarder le cercueil de la veuve, alors une larme coula sur le visage de Sa Majesté. Une larme, pas une de plus. Une larme dont la froideur faisait frissonner l'assemblée. Mais c'est à la lumière de cette larme que la veuve comprit que ce n'était pas de la froideur, mais le signe d'une souffrance intérieure qu'une reine devait cacher. Le drapeau recouvrant le cercueil de son mari n'effaçait pas son visage non, il ne l'effaçait pas. Au contraire, le tissu devenait la toile sur laquelle s'imprégnait la mémoire de ce soldat perdu au détour d'une guerre. Dans le bleu royal du drapeau, elle ne voyait plus un océan de douleur, mais le ciel dans lequel dansait son mari, avec sa machine volante, jusqu'à s'y perdre dans l'infini des temps. Le jaune devint les reflets du soleil et de ses rayons que pouvait apercevoir son marin à travers son cockpit. Et enfin le blanc n'était que le signe des traces que laissait un avion. Le drapeau n'était pas là pour cacher, mais pour rendre un dernier hommage.

Délicatement la main de son fils se posa sur la sienne et elle revint dans le restaurant avec son fils. Son fils savait où elle s'était perdue et il ne pouvait que comprendre. Ce soir-là, elle se préparait à un nouveau deuil, avec le départ prochain de son fils en mer. Elle qui avait tant fait pour le Royaume de Teyla, allait devoir endurer la souffrance de l'inconnu le temps de revoir son fils ou de recevoir une lettre de l'état-major. Son fils lui dit alors :

- L'amour que j'ai pour toi me guidera ici, quoiqu'il advienne et qu'importent les menaces qui se dresseront devant moi.

La présence d'une flotte teylaise dans les ports de la République Translavique relevait, elle aussi, d'une histoire tragique, mais qui prenait un accent de plus en plus joyeux. En outre, avant, la République Translavique et la Démocratie Communiste de Translavya étaient une même et seule entité. Ce n'était sans compter sur la folie de l'ancien régime et de la Loduarie Communiste qui envahirent le pays, après une frappe sur l'une de ses centrales nucléaires. Aucun des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques ne pouvait laisser la Loduarie Communiste prendre une nation entière, c'était dangereux stratégiquement. Alors, avec le Duché de Gallouèse, les États membres lancèrent une invasion. Les deux camps, impossibles à concilier, firent le choix de la scission. Ainsi naquit la République Translavique.

Cette naissance, faite dans la douleur car non voulue, mais aussi car l'économie avait sévèrement souffert de la scission. Le Produit Intérieur Brut de la République Translavique était de deux cent milliards plus petit que sa voisine communiste. Heureusement, pour elle, la République Translavique pouvait compter sur le soutien des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques sur tous les domaines. Sur l'économie, Teyla et le Duché de Sylva étaient les premiers en la matière. L'aide de ces deux nations avait permis à la nation de dépasser sa voisine communiste et d'avoir une avance de plus de trois cent milliards d'unité internationale concernant le Produit Intérieur Brut. Son économie, bien que dépendante de nations étrangères, était dynamique et croissante de manière impressionnante. Elle devenait, petit à petit, à elle seule une puissance régionale avec une flotte qualitative bien qu'incomplète.

Ce faisant, les deux nations s'étaient liées par des traités allant très loin dans le rapprochement. Le Royaume de Teyla avait proposé la démarche afin d'avoir une base en Eurysie du Sud, lui qui n'avait que des territoires en Eurysie de l'Ouest. La République Translavique avait accepté afin de rattraper son retard dans de nombreux domaines et assurer sa sécurité face à un bloc communiste et communaliste. Plusieurs années avaient passé et les deux nations avaient réussi à se comprendre, à s'écouter, pareillement au niveau des cultures. Alors, oui, ces marins qui attendaient les navires teylais venaient de Teyla, avant de partir tous ensemble, se sentaient non pas chez eux, mais parmi les leurs.

Les commandements des navires ne furent guère étonnés en lisant les ordres de mission. Les navires teylais devaient rejoindre par l'Eurysie du Nord en passant par le détroit Gris la République Translavique. De là, les navires en République Translavique sélectionnés par la mission et ceux venant du Royaume de Teyla devaient rejoindre la République Impériale de Karty face aux menaces du Haut État d'Altrech et de l'Empire Islamique du Churaynn sur la République Impériale de Karty. La relation entre les deux pays, le Royaume et la République, était une relation très bonne depuis plusieurs années et la démocratisation de la République. La fin du règne de l'Empereur était vue, au Royaume, comme l'aboutissement d'une démocratisation du régime de la société kartienne, entreprise via des discussions entre le Royaume et la nation kartienne il y a des années.

Alors, oui, quand la République se sentait menacée présentement ou par le passé, le Royaume de Teyla répondait présent en toute circonstance et inversement. On croyait au Royaume de Teyla que la relation était avant tout bénéfique à la République étant donné qu'elle était beaucoup moins prudente sur la scène internationale que Manticore. Toutefois, la relation offrait potentiellement un endroit d'où projeter les forces teylaises dans le sud de l'Eurysie, ce qui était largement bénéfique, notamment dans le cas actuel.

Sans se montrer trop pressant ou agressif, le Royaume de Teyla voulait avoir une influence sur les événements en cours dans la Mer de Leucytalée et son pourtour en plus d'assurer la sécurité de la République de Karty. Le Royaume de Teyla voulait observer si l'alliance de nations d'extrême-droite, voire fasciste, allait entrer en guerre contre des nations n'ayant aucune ligne idéologique commune outre celle de la décolonisation et de mettre fin à une situation d'esclavage. Le Royaume de Teyla ne voulait pas voir des échanges de tirs dans une zone prisée par les convois commerciaux et notamment par ceux allant chez son allié et partenaire, la République Translavique. Si la République Translavique était coupée de ses approvisionnements par voie maritime, alors le pays allait très vite sombrer dans un chaos généralisé qui allait, à la force du temps, faire chuter sans aucun doute le régime actuel.

La République Translavique était dépendante pour sa survie économique de ses exportations et de ses importations. Cette dépendance était le talon d'Achille de la jeune République, et les amiraux teylais en avaient parfaitement conscience. Les cartes stratégiques étalées dans les carrés des officiers ne montraient pas seulement des courants marins et des positions ennemies. Elles montraient les flux maritimes par lesquelles passaient les flux de marchandises vitales à l'économie translave. Des échanges de tirs dans la Mer de Leucytalée n'étaient pas quelque chose de bon pour la République Translavique. Parce que ça voulait dire des entreprises de transport plus prudentes, des temps de trajet plus longs, des contournements qui allongeraient le temps de trajet et aussi impacterait le prix des marchandises.



  • NSM Hotsaline - frégate de cinquième génération, avec sa force embarquée.
  • NSM Lacombe - frégate de huitième génération, avec sa force embarquée.

  • NSM Le Victorieux - patrouilleur de dixième génération, avec sa force embarquée.
  • NSM Le Souverain - patrouilleur de dixième génération, avec sa force embarquée.

La force est aidée un temps par des forces logistiques en Manche Blanche puis une fois arrivée au Détroit Gris. Concernant le détroit Gris, les navires sont escortés par des forces participant à l'opération Bouclier Gris.
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>> Début des Aventures pas terribles d'Ivan à Grammatika
>> Post précédant celui-ci

Les couloirs de la prison de Direktiviesbaden.

« Toi fini minutes accordées nous. Aujourd'hui toi suivre nous. » Les agents de l'AfD étaient rentrés derrière lui sans qu'il les ait entendus.
Ivan mis quelques instants à comprendre qu'"aujourd'hui" signifiait "maintenant" dans le dialecte plutôt foireux de ses geôliers. Quelques instants de trop, qui lui valurent d'être brusquement redressé par ces deux garmflüßensteinois qui l'emmenèrent de nouveau dans les couloirs.
Il ne ressentait plus du tout l'euphorie de la bière de la veille et s'inquiétait toujours plus sur ce qui pourrait bien lui arriver. Les couloirs sordides et protégés de la lumière du jour n'aidaient pas au moral, et cela était probablement pensé pour.

Après être montés de deux étages, ils entrèrent dans une grande pièce où un grand tableau noir est accroché au mur, comme dans une salle de classe. Plusieurs personnes, visiblement en uniformes de prisonniers, sont assis à des tables et écrivent sur des feuilles. Une femme plutôt âgée, au chignon serré et surtout à la carrure sportive, s'avance vers Ivan en gardant sa grande règle à la main. Elle parle cette fois bien russe, avec seulement un léger accent. Un fort contraste pour le pauvre kartien qui n'a entendu que quelques phrases de la part de sa femmes depuis son arrivée, et met une nouvelle fois plusieurs secondes avant de s'apercevoir qu'il comprenait parfaitement ce qu'elle disait.

« ... touz des est-eurysiens, comme toi, qui ont horriblement enfreint la loi en crachant zur notre langue. Tu vas rester quelques temps pour qu'on t'inculque les bonnes pratiques, et zi tu te tiens à carreau, tu reverras ta patrie en peu de temps. Maintenant, vas t'atzeoir et recopie ze qui est écrit au tableau ! »

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Quoi de neuf Karty ?

L'ambassade teylaise au sein de la République Impériale de Karty était l'une des ambassades les plus calmes du Royaume de Teyla. Les relations se passaient, jusqu'ici, très bien avec la République Impériale et il n'y avait aucune urgence à traiter habituellement dans la relation entre les deux. Cela était avant que l'Hotsaline tire des missiles sur une nation communiste qui venait de subir un coup d'État. Depuis officieusement, l'ambiance était devenue bien froide entre les deux pays et cela se faisait ressentir dans l'ambiance des équipes de l'ambassade.

L'ambassade de Teyla, quelques secondes plus tôt, était un tableau figé d'austérité diplomatique. Les lumières ternes plongeaient l'open-space et les bureaux dans un semblant d'hôpital ou de prison, selon le ressenti de chacun. Les cliquetis sur les claviers mécaniques recouvraient, de très loin, les soupirs des employés dont on savait l'avenir incertain. Au milieu de cette ambiance morose, on retrouva Marcel, un jeune stagiaire venu de Manticore et qui respirait encore la bonne humeur de la métropole teylaise. Il était toujours souriant, optimiste face à l'avenir. Il était toujours prompt à chantonner une mélodie, une mélodie qu'il inventait. Mais ce jour-ci, ce n'était pas une simple mélodie qu'il allait chanter. Ça allait être une véritable chanson qui allait être reprise par les employés des bureaux et même l'ambassadeur qui était exceptionnellement présent.

Quoi de neuf Karty ?
Comme ça, tu as encore trahi !
Quoi de neuf Karty ?
Tu as vendu l'Eurysie pour un merci !

Quoi de neuf Karty ?
Encore parti sans prévenir !
Quoi de neuf Karty ?
Toujours prêt à nous mentir !

Quoi de neuf Karty ?
On va résoudre ce mystère,
Les opportunités, après tout,
Conduisent à toi, mon chou !

Quoi de neuf Karty ?
Ton alibi ne tient pas debout,
Quoi de neuf Karty ?
On trouvera la vérité malgré tout !

Quoi de neuf Karty ?
Du capitalisme à Anachondro-communisme
Quoi de neuf Karty ?
Pas de répit pour trouver ton opportunisme,

Quoi de neuf Karty ?
Tes trahisons te suivent partout,
Quoi de neuf Karty ?
On pense à toi, c'est tout…
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La Missive

Di Kinchi continue sa lancée de Notes, la République Impériale de Karty connaît une montée spectaculaire dans une catégorie insolite !

Giacomo Di Kinchi a pleins de choses à noter

Giacomo Di Kinchi et son agence de conseils et de notations ne semblent pas en avoir terminé avec les nouveaux barèmes de notations qu'ils dévoilent peu à peu sur divers domaines et qui concernent de nombreux pays à travers le monde, le Fortunéen et ses associés ont d'ailleurs mis à l'honneur un autre pays dans leurs derniers résultats qui selon eux mérite amplement de faire la une des listes ! Il ne s'agit d'autres que la République Impériale de Karty qui si elle s'en tire bien avec un 6 en matière de tourisme et de propension à être visitée en générale qui est bien mieux que la dernière notation qui retrouve une santé après une stabilisation remarquable du gouvernement Kartien qui cette fois ci apparaît comme peu enclin à changer une énième fois de régime. Toutefois, l'affaire des missiles tirés sur le Churaynn pèsent encore lourd dans les mémoires, d'où le fait que le pays soit encore aussi bas, se trouvant dans les faits devant notamment la République d'Achos, largement plombée pour son hygiène douteuse propre à son architecture culturelle ainsi que Caratrad pour sa gastronomie prompt à cause des empoisonnements qui trônent respectivement aux alentours de 5. Toutefois, Karty se trouve aussi factuellement derrière une Messalie qui orbite autour de 7, largement plébiscité comme destination dû à ses territoires naturels magnifiques, sa population chaleureuse et son ouverture récente et dans les grandes largeurs, qui perd toutefois des points à cause des foules de militants Tanskais organisant des opérations coups de poing dans les ports et aéroports du pays afin de protester contre l'ouverture d'un Jardin, chacun ses combats après tout.

Pour autant, la République Impériale de Karty est aussi inscrite à un autre classement, qui pour sa part a été déterminé à un vote du public via sondages et lectures des commentaires dû à une affluence massive de Telyais qui se trouvent être des lecteurs assidus des Bilans di Kinchi pour savoir où aller en vacance ou même vendre des voitures (Oui le succès de la marque Antegrain est aussi dû en partie à Di Kinchi de par ses conseils avisés), Karty a ainsi été noté dans la toute nouvelle catégorie de la "Félonie". Catégorie au sein de laquelle elle a été mis en concurrence avec la grande république de Velsna, l'Empire de Rasken, le Morakhan, Sylva et... l'Empire du Nord qui a été lui aussi nominé après un sursaut de votes convergeant en provenance d'une audience carnavalaise de la dernière minute.

L'on aurait pu croire que la compétition eut été serrée, mais Karty semble avoir de très loin écrasé toute forme de concurrence de façon quasi unanimes en se propulsant directement à la note maximale de 10, et gagnant par conséquent le titre crée par les abonnés de "République Félonique", établissant un nouveau standard selon monsieur tout le monde en matière de trahison, non fiabilité et propension à dispenser des couteaux dans le dos. Dépassant Velsna dont les célèbres combats de couteaux de rue menant à des captures de bourses et portefeuilles permettent à la république du nord de l'Eurysie de porter sa note tout de même à 8 qui est de surcroit largement renforcé par le célèbre épisode de fin de guerre civile d'il y a quelques années avec le massacre de la famille Scaela complètement gratuit et horrible. Rat-sken, largement plébiscité par des votants de la confédération de Kresetchnie obtient le score honorable de 6 principalement dû à son dernier coup d'éclat dans le ciel du Gradenbourg après avoir annoncé se retirer pacifiquement de la région quelques mois plus tôt. Sylva arrive en fin de peloton avec un bon 5 qui s'explique par les suspicions que l'attaque aérienne avortée sur Carnavale au dessus de l'Océan était planifiée par un cabinet noir Sylvois désirant que l'Empire du Nord, officiellement son allié, mais un concurrent redoutables sur certains marchés, se fasse vitrifier par Carnavale en réponse à ce raid aérien ce qui... N'a malheureusement pas manqué. L'Empire du Nord a d'ailleurs été retiré de la compétition in fine après que les analyses de provenance des votes aient démontrés que ceux venant de Carnavale étaient pour la quasi majorité issus de BOTS sous le contrôle de l'IA Justin l'éternel.

Quoi qu'il en soit, la compétition a été rude, mais les bonnes gens semblent avoir des idées assez arrêté sur le degré de fiabilités de certaines nations.
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Quand un allié reste spectateur alors que l’autre combat, il cesse d’être un allié : il devient à la fois un poids mort et la caricature même de la lâcheté.
Un député tribun fustige la République Impériale – I.

Il est des heures où les mots doivent peser plus lourd que les silences, car ce sont les silences qui tuent et je le dis avec toute la solennité que requiert le moment présent face aux enjeux géopolitiques et mondiaux.

Le silence de notre gouvernement, celui de Sa Majesté qui a pour mission première de défendre à la fois le peuple de ce Royaume, de cette nation et aussi sa Couronne, a choisi le silence face à l'infamie que nous propose la République Impériale de Karty. En ce moment grave, pour la nation teylaise mais pour toute l'Eurysie centrale, en tant que membres du Parlement, en tant que représentant du peuple, le moment ne requiert aucun silence, mais du courage. Un courage que n'a pas pour le moment la majorité du Premier ministre, à laquelle j'appartiens. Ce que je regrette au plus profond de moi, car j'observe, aussi douloureux soit-il, que le Gouvernement de Sa Majesté a choisi de rester muet face à l’infamie de la République impériale de Karty.

Le Royaume de Teyla n'a eu de cesse de soutenir ce qu'on appelait le Saint-Empire de Karty, avant que celui-ci, dans une caricature ultime, ne décide de changer de régime afin de tromper les plus idiots du troupeau quant à la réelle nature de la nation kartienne et de sa diplomatie. Les dirigeants kartiens n'ont jamais connu d'autre principe que celui de l'opportunisme le plus cynique, d'autre boussole que la direction du vent de leurs propres intérêts, et d'autre loi que celle de leur ambition démesurée. Ne nous y trompons pas quant à la réalité des réformes et des changements de régime de la République des opportunistes. Ils ne sont que la vitrine qui démontre que les dirigeants kartiens, à défaut de toute boussole morale ou encore idéologique, ont pour seule boussole celle qui amène au plus fort et non à ceux des intérêts de la nation kartienne et de son peuple. Comme l'a dit un homme dans un bar, dans cette merveilleuse ville qu'est Manticore : "Hier, c'était le Saint Empire de Juda vendant son maître pour quelques pièces d’argent. Trente pièces d'argent. En voilà une bonne somme pour vendre Manticore à la Loduarie afin d'avoir la paix, devait se dire l'Empereur qui n'a eu pour seule légitimité, ironiquement, celle accordée si gentiment par la quatrième puissance mondiale. Aujourd'hui c'est la République Impériale opportuniste dénuée de tout sens de l'honneur et de fidélité. Demain nous aurons un autre régime, une autre vitrine afin de tromper les plus idiots du troupeau, mais dont la réalité du régime ne trompera personne."

Nous avons affaire, Honorables députés, et c'est une première mondiale, au premier régime militariste et impérial qui embrasse la lâcheté et ne décide de ne faire aucunement usage de son armée afin que l'Eurysie centrale ne tombe dans des mains ennemies et adversaires de la République Impériale. Les dirigeants de cette République croient que le vent tournera ou encore que l'ombre qui assombrit l'Eurysie centrale n'atteindra pas les frontières de la République. Peut-être que les dirigeants de la nation kartienne croient que l'opportunisme dont ils font preuve va les sauver d'une guerre ou encore que l'adversaire s'arrêtera à la frontière. Alors permettez-moi de vous dire que cette croyance n’est qu’une illusion dangereuse. L’histoire, notre histoire commune, nous a enseigné qu’aucun empire, qu’aucune république, qu’aucune monarchie n’a jamais été épargnée par la violence qu'elle a laissée se propager dans les nations voisines. Le silence, qu'ils prétendent calculé, la neutralité de façade alors que le pays est censé répondre à un "anticommunisme culturel" et pour terminer la passivité militaire n'a jamais protégé une nation de ses faiblesses, des forces de ses adversaires. La nation kartienne ne comprend pas que la bienveillance de l'Estalie, du Grand-Kah et j'en passe n'est que passagère afin de s'assurer la non-intervention de la nation kartienne. Mais un jour viendra l'heure où ces nations se tourneront toutes vers la République Impériale avec envie, mais aussi avec hostilité.

La nation kartienne est un problème pour eux qu'ils devront régler, il ne fait aucun doute là-dessus et les dirigeants kartiens si enclins à user de la force militaire envers les faibles, l'Empire Islamique de Churaynn, n'ose user de la force face à une force égale à elle-même. C'est là un aveu de faiblesse immense donné à ses adversaires qu'ils prendront sérieusement en considération afin d'avancer leurs pions. La République Impériale croit avoir démontré une sagesse aux nations du monde mais il n'en est rien. Elle a démontré sa faiblesse, une faiblesse immense tachetée d'une lâcheté et d'un abandon envers une nation qui lui a toujours été fidèle. Nous avons été là dans les moments les plus difficiles pour la République Impériale et voilà comment elle nous remercie : en nous trahissant avec la désinvolture d’un parvenu et l’ingratitude d’un traître. Oui, honorables Députés, la République a non seulement trahi le Royaume de Teyla mais elle s'est trahie elle-même. Dorénavant, comment un régime se revendiquant d'un passé "impérial" lorsque ses dirigeants vendent, non pas pour Trente pièces mais pour aucune pièce, l'avenir de leur nation à la chance et à l'espoir ?

Honorable Premier ministre, vous qui êtes présents en ce lieu, vous qui portez le fardeau sacré de la sécurité de notre Royaume et de la dignité de notre Couronne, comment pouvez-vous rester muet face à cette trahison ? Votre fonction est sacrée mais la position des députés, ultime représentant du peuple, est tout autant sacrée. Et avec l'humilité qui m'incombe, en tant que membre de votre majorité, je vous demande, au nom du peuple teylais, d'agir face à cette situation insultante pour notre honneur. Nous avons reçu, plusieurs fois, avec les honneurs, le Saint-Empire de Karty à plusieurs reprises sur notre sol sous l'éclat scintillant des lames d'acier de nos sabres et sous l'éclat resplendissant de la Couronne. Il y a encore quelques semaines, nous avons montré toute notre détermination à participer à la défense de la République Impériale de Karty en envoyant des forces militaires assurer la défense de la République Impériale. Nos navires croisaient au large de leurs côtes, nos pilotes survolaient leurs frontières, non pas par simple calcul, mais par un sens inaltérable du devoir et de l'alliance que nous avons toujours eu, même avec ceux qui se sont avérés indignes.

Nous avons tendu de nombreuses fois la main et qu'avons-nous eu en retour ? Nous avons eu en retour la vision obscène d'un ancien allié se recroquevillant dans sa propre lâcheté, tandis que les fondations de l'Eurysie centrale tremblent sous les pas de l'adversaire que nous avons toujours eu le courage d'affronter. Si le Royaume de Teyla était aussi versatile que la diplomatie kartienne, alors, honorables députés, il y a longtemps que notre Couronne se serait effondrée, il y a longtemps que notre peuple aurait perdu foi en ses institutions, et il y a longtemps que nous aurions perdu ce qui fait de nous le peuple teylais : Notre adversité. Le Royaume de Teyla n'a jamais vendu sa fidélité, son honneur et nous avons toujours respecté nos alliances, nos traités, nos accords, qu'ils soient écrits ou oraux.

Honorable Premier ministre, il ne vous est plus permis de vous taire. Le peuple teylais ne tolérera pas que son gouvernement reste spectateur d’une nation autrefois alliée, mais aujourd'hui portant la Couronne de la lâcheté au profit, non pas de la paix ou de la tranquillité, mais bel et bien d'un privilège de classe. Il n'est pas un hasard si ce sont ceux dans les couloirs dorés de la République Impériale qui ont refusé toute intervention. Ils se comportent ainsi, comme toute bourgeoisie in fine, parce qu'il est dans leur intérêt de se comporter ainsi. Ils espèrent que leurs décisions permettront de protéger leurs privilèges et d'asseoir leur légitimité auprès du peuple kartien. Mais si le peuple kartien est véritablement anti-communiste, le peuple adoubera-t-il une telle lâcheté de la part de leurs dirigeants ?

Enfin Honorable Premier ministre, homme de gauche comme moi. N'oubliez pas que la trahison de la République Impériale de Karty n'est pas seulement une trahison diplomatique ou encore militaire. C'est bien plus que cela. Il s'agit d'une trahison envers les fils d'ouvriers, les travailleurs et le prolétariat. Ce ne sont pas les industriels, les élites réactionnaires et conservatrices qui iront combattre au front lorsque les nations se tourneront dans une danse commune vers la nation kartienne. Non, c'est bel et bien le prolétariat, ceux qui souffrent de leur corps chaque journée au travail, pour satisfaire ces élites conservatrices et réactionnaires. Ce sont eux, les classes que nous défendons, qui souffriront de la lâcheté, de la peur de leurs élites. Votre silence, Honorable Premier ministre, est encore plus édifiant et injuste. N'oubliez pas l'histoire de notre mouvement et de notre idéologie et des pertes que nous avons à subir à chaque silence et à chaque trahison.

Faites entendre votre voix auprès de nous, faites comprendre à la République Impériale qu'elle a fait une immense erreur. Karty a vendu son honneur alors elle doit se préparer à payer un prix immense, non en pièces, mais en crédibilité, en alliance, en partenaires, jusqu'à ce que son nom ne soit plus qu'un rappel sonnant comme un avertissement gravé dans l'Histoire.
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Quand un allié reste spectateur alors que l’autre combat, il cesse d’être un allié : il devient à la fois un poids mort et la caricature même de la lâcheté.
Un député tribun fustige la République Impériale – II.

- Monsieur le Député, Hubert Orwell, nous avons pu observer votre ton vindicatif à l'encontre de la République Impériale de Karty dans un discours enflammé à l'Assemblée nationale et devant le Premier ministre. Vous êtes membre de la majorité, comment vos collègues et le gouvernement ont-ils accueilli votre discours ?

HUBERT ORWELL. Je peux uniquement répondre au nom de mon gouvernement. Je ne suis ni membre du Gouvernement de Sa Majesté ni encore porte-parole de ce gouvernement qui a tout mon soutien. Il y a toutes sortes de réactions au sein du groupe auquel j'appartiens. Mon discours a été très virulent, brutal et certains me le reprochent, car officiellement la République Impériale reste un partenaire, chose que je regrette. Mais j'avais besoin d'exprimer une colère vive née de l'action et de la lâcheté de la nouvelle administration kartienne. Nous verrons les prochains actes de la République, mais je pense qu'elle s'enfoncera dans ce type de comportement. À l'occasion, je crois que ceux qui critiquent mon discours en interne ou ceux qui hésitent entendront raison à ce moment-là, y compris le Premier ministre qui devra se résoudre à voir la réalité de la situation. J'ai reçu beaucoup de soutien en privé en interne, je peux vous l'assurer. Vous savez, le Royaume de Teyla a toujours eu dans sa culture cette notion d'honneur et de respect envers les autres. Quand nous nous engageons, nous nous engageons jusqu'au bout, que nous ayons les moyens ou non. C'est pourquoi nous avons fait décoller nos avions en Hotsaline car nous avions pour mission de maintenir autant que possible la paix au sein de la Confédération.

- Suite à votre discours, on a vu le député Julien Armanti pour l'opposition de droite royaliste monter à la tribune. Bien qu'il ait fustigé votre position sur le prolétariat qui serait selon vous une des raisons de la décision kartienne, il a soutenu votre position dans les grandes lignes. Estimez-vous que le Gouvernement de Sa Majesté est dans le vrai en ne répondant pas aux actes de la République Impériale ?

HUBERT ORWELL. Je n'estime rien, vous savez. Je constate comme nous tous que la position que je porte a une majorité au sein de l'Assemblée nationale et ce, malgré les récents événements. Cela en dit long, je crois, non pas sur la position du Gouvernement, mais sur la réalité de la position de la République Impériale. Elle fait une terrible erreur et tous les groupes de l'Assemblée nationale l'ont constaté, c'est un fait. Le député Armanti, avec la fougue que nous lui connaissons, a certes reproché mon analyse des ressorts de classe derrière la lâcheté kartienne. Il est dans son rôle, et je respecte son point de vue, même si je persiste à croire que la lâcheté de ces gens est avant tout due à leur classe et à leur souhait de maintien des privilèges. La bourgeoisie kartienne a joué un grand rôle dans le déshonneur national que vit actuellement la République Impériale. Alors certains me diront qu'ils ont fait un tel choix pour éviter la guerre, etc. C'est faux à bien des égards. L'intervention de la République Impériale aurait démontré que le monde démocratique serait uni et aurait permis de démontrer toute la détermination tant de Teyla que de Karty face à des nations voulant la guerre en Eurysie centrale.

Le fait qu'un Royaliste, fier défenseur de la Couronne et des traditions, s'unisse à ma voix démontre à quel point nous nous sentons trahis alors que nous avons toujours été là pour la République Impériale. Nous lui avons assuré un soutien militaire lorsque cette dernière était en proie à des menaces dangereuses ou encore quand la Manche-Silice remettait en cause certains accords signés avec la République Impériale. La République Impériale a bénéficié d'un très grand soutien du Royaume de Teyla mais la réciproque en ce jour n'est pas la vérité. C'est ce que j'ai dénoncé dans mon discours et le discours du député Armanti dénonce les mêmes errements de la République Impériale.

Mon discours n'était pas celui d'un parti, mais celui d'un Teylais blessé et indigné. Et le soutien, même partiel, de l'opposition prouve que cette indignation est partagée. Il est temps que le gouvernement de Sa Majesté entende la voix unie de ce Parlement, la voix de la nation. Il est temps que les mots de Teyla pèsent enfin plus lourd que le silence coupable. Je crois que le silence actuel du Gouvernement de Sa Majesté est une erreur fondamentale et que nous devons réagir afin de faire réagir le gouvernement kartien. Le Gouvernement kartien ne peut plus obtenir la confiance du Royaume de Teyla et ne doit plus être une priorité du Royaume de Teyla.

- Concrètement, que proposez-vous pour la suite des relations teylo-kartiennes ?

HUBERT ORWELL. Le sujet doit faire l'objet de discussions sérieuses entre le Parlement et le Gouvernement de Sa Majesté afin de trouver une position commune. Si la décision était uniquement entre mes mains, alors le Royaume de Teyla ne participerait plus à l'assurance d'une défense militaire de la République Impériale. Cette défense serait soumise à des conditions bien plus strictes, voire une annulation complète avec un retour "à la normale" impossible. Je suis conscient que cela entraînera le pays au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes mais la gestion de la nation kartienne alors reviendra à cette honorable organisation. De même, le gouvernement ne doit plus inviter la République Impériale à devenir membre à part entière de l'Organisation des Nations Démocratiques, stoppant de fait la candidature de cette nation sauf si une autre nation soutient ladite candidature. Nous verrons ce qu'il en sera. Mais je ne doute pas du soutien des partenaires et alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques. La loyauté et l'unité sont des valeurs cardinales pour nous et les États membres. La République Impériale a démontré qu'elle n'avait pas la même définition concernant ces valeurs. Une chose regrettable, mais nous continuerons notre vie et eux la leur.

Je crois aussi qu'il est nécessaire que nous ayons un esprit beaucoup plus critique des actions de la République Impériale. Le Gouvernement de Sa Majesté s'est montré très cordial jusqu'à maintenant afin de soutenir les réformes au sein du pays et aussi de dire qu'il était un soutien de la nation kartienne. Cette cordialité, que je respectais dans son intention de maintenir une façade d'unité eurysienne, a été malheureusement perçue par les dirigeants kartiens non pas comme un soutien sincère et désintéressé, mais comme une faiblesse à exploiter. Il revient aux acteurs internationaux de juger les actes de la République Impériale dorénavant. Nous aurons à cœur d'observer la réaction des partenaires de la République Impériale. Ils verront, je l'espère, que la nation kartienne n'est pour l'instant pas un partenaire de confiance qui est prêt à ne pas respecter une parole donnée.
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CONFERENCE DE PRESSE

Date: 17/06/2017


DECLARATION SUR LE CONFLIT HOSTALIEN-ALTRECHTOIS

La Premiere Ministre Miller, le visage ferme, s'exprime

"Bonjour à toutes et à tous, Mes chers concitoyens, Mesdames et Messieurs,

Je me tiens devant vous aujourd’hui pour vous confirmer l’émergence d’une nouvel guerre, bien que non officiellement déclaré, en Eurysie centrale.

Depuis les frappes balistiques du 12 juin 2017 menées par la République d’Hotsaline contre des éléments militaires des Communes Unies d’Altrecht, une escalade militaire est malheureusement en cours. Ce conflit régional, profondément regrettable, semble désormais prendre une dimension internationale avec l’intervention militaire des Communes Unies du Grand Kah, de la Fédération des Peuples Estaliens et de la République Populaire et Sociale d’Illirée aux côtés des Communes Unies d’Altrecht, tandis que le Royaume de Teyla s’est rangé aux côtés de la République d’Hotsaline.

Ce conflit, initié par les autorités hotsaliennes pour des motifs idéologiques, constitue une guerre supplémentaire et inutile dont le continent eurysien aurait pu se passer, d’autant plus que le conflit avec la Principauté de Carnaval reste malheureusement actif.

Par ailleurs, alors que les autorités teylaises s’étaient montrées exemplaires et diplomatiques lors du sommet entre la République de Lermandie, son alliée la Grande République de Westalia, et la Fédération de Sterus, leur soutien au bombardement hotsalien sur la souveraineté altrechienne, au nom d’une alliance militaire, suscite incompréhension. Cette décision entache la réputation du Royaume de Teyla en tant que médiateur diplomatique reconnu et érode sa crédibilité aux yeux du monde civilisé.
Nous devons également dénoncer la tentative des autorités teylaises de contraindre la République Impériale de Karty à rejoindre ce conflit, sans que les autorités kartiennes aient été préalablement informées d'une attaque planifié par leurs alliés. Ce comportement est inacceptable.

C’est pourquoi, avec le soutien du Président de la République Michel Duval, mon gouvernement condamne fermement les responsables de cette guerre. Nous appelons les autorités teylaises à assumer leurs responsabilités et à renoncer à soutenir les actions militaires disproportionnées menées par la République d’Hotsaline. Nous appelons également les dirigeants hotsaliens à prendre leurs responsabilités et à engager des démarches diplomatiques afin d’éviter la perte inutile de millions de vies civiles.

À nos citoyens présents dans les zones touchées par le conflit, nous leur demandons de prendre toutes les précautions nécessaires pour s’en éloigner rapidement et prudemment, en rejoignant le territoire national ou des nations amicales et neutres. En raison de l’intensité du conflit, les autorités lermandiennes ne peuvent garantir la sécurité des transports aériens dans les zones concernées. Néanmoins, nos services diplomatiques communiqueront des instructions aux ambassades présentes en Eurysie afin d’assurer leur sécurité et consulteront nos alliés dans un objectif de meilleure coordination.

Vive la République, Vive la Lermandie."


Source: CONFERENCE DE PRESSE
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CARNAVALE INTERNATIONALE
09/09/2017


Teyla les pieds dans le plat
ou l'hypocrisie démasquée de l'OND


Le lion rugissant de Carnavale face à la mer des hypocrites


Les voix s’élèvent à travers le monde pour dénoncer le soutien teylais à l’Hotsaline, coupable d’agression au missile balistique contre plusieurs nations qui, conformément au droit à la légitime défense, s’apprêtent à punir le pays comme Carnavale a puni Estham. Pour les observateurs de la Principauté, le masque de l’OND était tombé depuis bien longtemps mais de nombreuses nations semblent découvrir sur le tard le caractère profondément agressif d’une organisation pour qui le double-standard est assumé comme un modus operandi. L’hypocrisie flagrante des pays de l'OND n’est en effet ni un hasard, ni une succession de maladresses ou de mauvaises décisions qui s’accumulent. Non, elle doit être comprise comme une stratégie impérialiste d’un genre nouveau. Comment en effet comprendre l’enchaînement de compromissions des pays membres de l’organisation avec les valeurs pourtant censées fonder leur alliance ? Comment expliquer, surtout, la flagrante complaisance des alliés, lorsque l'un d'entre eux se parjure si effrontément ? La démocratie, la protection des populations civiles, les droits humains et des prises de position intrinsèquement moralisatrices à l’international : telles pourtant sont les valeurs affichées, martelées par l’OND. Celles censées toujours guider son action !

Sauf qu'il y a l’OND en parole, et l’OND en acte. L’organisation s’affirme en effet dans les faits comme une alliance avant tout versatile et opportuniste. Prompte à dénoncer les « actions isolées » de ses membres lorsque ceux-ci s’éloignent de ses grands principes fondateurs, elle est néanmoins toujours prête à les défendre en cas de retour de flamme. Les exemples s’accumulent, accablants : plusieurs pays-membres possèdent des colonies ultra-marines ? L’OND regarde ailleurs, reprenant les mêmes arguments que tous les autres empires coloniaux pour défendre ses territoires illégitimes. L’OND conquiert des terres en Translavya pour un faire un Etat fantoche ? Au nom de la démocratie et de la lutte contre le communisme international. L’OND a toujours une bonne raison de se comporter exactement de la façon qu’elle dénonce chez ses ennemis du moment. Toujours prête à donner de grandes leçons de morale, elle est moins prompte à se les servir à elle-même. Soit elle minimise, soit elle dénie, soit elle fustige vertement pour s'empresser de ne prendre aucune sanction derrière. Mais ce déni n’est pas seulement un aveuglement des États membres à leurs propres turpitudes : il s’agit d’une véritable stratégie qui consacre le double-standards comme une méthode pour faire progresser un calendrier impérialiste en se cachant derrière une pseudo vertu collective.

Des exemples récents mettent en lumière ces méthodes hypocrites : le Duché de Sylva et l’Empire du Nord attaquent Carnavale ? L’OND déplore une initiative qui n’engage pas l’alliance… mais protège l’Empire du Nord des conséquences de ses actes. Même principe pour le Faravan qui annonce développer un programme d’armes de destruction massive. Reproches unanimes de l’OND ! Ouf, l’honneur est sauf ! Et qu'en est-il du programme ? Y a-t-il des sanctions ? Des actes ? Non, le Faravan aura donc les mains libres pour développer ses armes, la république islamiste s’en tirera à bon compte, au prix de quelques sourcils froncés de ses alliés. Viendrait-il à l’idée d’un pays voisin de prendre l’initiative de réduire, par des actes concrets, les laboratoires criminels du Faravan en cendre que ses alliés se porteront immédiatement à son secours pour le soustraire à la justice. Teyla est le dernier exemple en date : le Royaume rompt tous ses engagements moraux, bafoue ses valeurs, se place du côté de l’agresseur, tire des missiles depuis son sol et exporte donc la guerre hors de ses frontières ? Prompte prise de distance de la part du reste de l’alliance ! Pas de ça chez nous ! Teyla devra assumer seul les conséquences de ses actes… jusqu’à ce que le Royaume soit frappé sur son sol, au hasard pour détruire les silos balistiques ayant servi à frapper l'Estalie ? On verra alors tous ses alliés se porter à son secours.

En définitive, l’OND apparait de plus en plus comme une carte joker : « chat perché ! » crient ses membres, drapés dans leur morale, graciés de tous leurs crimes par la vertu de leurs alliés qui s’en portent garant sans conditions. Je colonise, j’agresse, je développe des armes de destruction massive mais je reste intouchable car mon alliance me défendra quoi qu’il arrive. Pas de conséquences pour moi. Lorsque l'OND consent à gronder l'un de ses membres, les cris d'orfraie qu'elle pousse n'ont qu'une seule fonction : s'offrir un blanc seing en donnant l'illusion d'avoir agit, tout en regardant ailleurs le temps qu'une nouvelle actualité internationale n'accapare l'attention. L’OND, machine à blanchir les crimes internationaux ? Il semblerait bien et les associations ne s’y trompent pas : le mouvement ONDehors qui prône la sortie de l’alliance dispose de plus en plus d’arguments en faveur d’une rupture avec l’Organisation des Nations Hypocrites. Car l’OND devient de plus en plus difficile à assumer pour ceux qui, hier encore, la percevaient comme le porte étendard d’un droit international naissant. L’ambition semble aujourd’hui bien écornée, faute d’avoir trop tiré sur la corde du double standard. Un espoir une fois de plus brisé par les ambitions impérialistes de quelques gouvernements dont le cynisme causera la perte et entache irrémédiablement la crédibilité en tant qu'acteurs fiables de la scène diplomatique internationale.

Dans un tel contexte, leur croisade morale contre la Principauté de Carnavale apparait de plus en plus comme une fuite en avant. « Certes nous sommes criminels, mais nous nous en prenons à plus criminel que nous ! » Sauf que Carnavale, elle, n’a jamais prétendu faire de la morale ou donner de leçons à ses voisins. En vérité, la Principauté a toujours assumé que ce n’était pas là son affaire et pourvu qu'on la laisse en paix, elle laissait le monde en paix en retour. Qui se frotte à Carnavale sait qu’il encourt son courroux. Une leçon que le Duché de Sylva et l’Empire du Nord ont ignoré, persuadés que leur alliance les protègerait encore une fois des conséquences de leurs actes… un bien mauvais calcul. La carte joker n'a pas fonctionné cette fois. Dissimulés derrière un petit doigt nommé "rationalité politique", ces pays sont tombés face à un adversaire plus redoutable qu'ils ne l'imaginaient. D’où la démonstration de force de l’OND contre Carnavale : il s’agit d’envoyer un message, « pas touche à mon immunité diplomatique, nos membres doivent pouvoir agresser, bombarder, coloniser, envahir, intimider, violer les espaces aériens sans conséquences ! » Estham a fait les frais de cet hubris, l’OND est responsable de sa stratégie cynique, les coupables du massacre ne sont pas à Carnavale, ils sont à chercher au siège du Conseil militaire de l'OND et dans ses bâtiments officiels. Les populations de ces pas ne doivent pas s’y tromper : elles sont les victimes du double discours de leurs dirigeants, qui pensaient pouvoir commettre des crimes sans jamais craindre de conséquences.

Carnavale a brisé ce petit jeu morbide. La Principauté a sonné la fin de la récréation et ramené chacun à la brutalité du réel des conséquences de ses actes. En rasant Estham, elle a prouvé que l’OND n’était pas intouchable. Ce fut le premier grain de sable dans l'engrenage d'un narratif bien rôdé qui depuis n'a cessé de partir en lambeaux. Les erreurs du Faravan qui développe aujourd'hui des armes de destruction massive, celles du Royaume de Teyla qui soutient l’agresseur Hotsalien sont autant de clous dans le cercueil de la vertu morale de l’OND. L’organisation apparait chaque jour davantage sous son vrai visage, ce que les observateurs extérieurs ne manquent pas de remarquer. Lermandie, Gallouèse, Karty, les voix s’élèvent pour dénoncer le deux-poids deux-mesures en vigueur à l’OND. L’Empire du Nord, lui, reste silencieux lorsqu’on l’interroge sur la responsabilité du Duché de Sylva dans la destruction d’Estham, et l’inconséquence de ses dirigeants qui ont fait le choix de jouer avec la puissance de feu carnavalaise, se croyant vraisemblablement intouchables en raison de leur appartenance à l’alliance. Les masques tombent pour l’OND, sauf à Carnavale, où nous sommes habitués aux bals masqués et où nous savons, nous, qu’une véritable identité ne reste jamais totalement cachée et que nul, même bien entouré, n'est au dessus des dieux…

Un article signé Mélicendre Francgâteau.

Carnavale Internationale
savoir, c'est pouvoir.
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TL1 OU LERMANDIE 1
EDITION EN DIRECTDU 17/06/2017
extrait vidéo diffusé à 20h11

LERMANDIE 1 plateau

Matilde Gerarld: "À présent, les dernières nouvelles concernant la guerre en Eurysie centrale. Nous venons d’apprendre que la Première ministre Elisabeth Miller a tenu une déclaration officielle lors d’une conférence de presse. Elle y condamne fermement le recours à la force armée par les autorités hotsaliennes en réaction au changement de régime en Altrecht. Elle dénonce également le soutien apporté par le Royaume de Teyla aux agresseurs, ainsi que la tentative des autorités teylaises de contraindre la République Impériale de Karty à rejoindre le conflit.
Direction Volkingrad, capitale kartienne. Bonjour Frédéric Lefrançois. Cette tentative de pression exercée par le Royaume de Teyla sur la République Impériale de Karty a-t-elle eu des effets favorables pour le camp hotsalien ?"

Frederic LEFRANCOIS, correspondant à Karty

Frédéric Lefrançois: "Bonjour. Eh bien, c’est tout le contraire. La chancellerie kartienne a catégoriquement rejeté ce qu’elle considère comme une tentative de chantage diplomatique de la part de Teyla, fondée sur une faveur obtenue via une protection liée à des ingérences extérieures.
Par ailleurs, les forces armées hotsaliennes ont lancé des bombardements en Kaulthie, dans des zones frontalières proches de Karty. Cette agression a provoqué une vive réaction de la classe politique kartienne, qui a publiquement dénoncé ce qu’elle qualifie de “stupidité diplomatique” de Teyla.
Je m’appuie notamment sur les propos de Sebastian Okovia, député kartien, qui a dénoncé sans réserve l’hypocrisie du Royaume de Teyla, l’accusant de ne pas assumer ses erreurs en tentant de forcer Karty à s’engager dans un conflit qu’elle n’a ni provoqué ni approuvé."

Matilde Gerarld: "Étant donné que la classe politique kartienne n’a pas validé l’appel à l’aide dans le cadre de l’alliance militaire entre Teyla et Karty, la chancellerie kartienne risque-t-elle une rupture diplomatique avec Teyla ?"

Frédéric Lefrançois: "Selon plusieurs représentants de la chancellerie, la cheffe du gouvernement kartien semble être prête à assumer cette éventualité. Elle estime que Teyla n’a pas compris la posture diplomatique de Karty, fondée sur une indépendance politique exercée dans le respect et la courtoisie envers les États souverains.
Une chose est certaine : le comportement de la diplomatie teylaise, combiné aux bombardements incontrôlés de son allié hotsalien, notamment sur un pays neutre comme la Kaulthie, a gravement entaché sa crédibilité sur la scène internationale."

Matilde Gerarld: "La déclaration des autorités lermandiennes était très attendue à Karty. Comment la chancellerie a-t-elle réagi aux propos de la Première ministre Miller ?"

Frédéric Lefrançois: "Vous savez, Karty n’a pas la réputation d’être un partenaire international facile à manœuvrer. Pourtant, la déclaration de la Première ministre Miller a été accueillie avec respect ici, notamment pour avoir dénoncé le manque de diplomatie du Royaume de Teyla.
Ce qui est assez cocasse, c’est que Teyla avait joué un rôle majeur dans un sommet de négociation diplomatique entre la Lermandie, son alliée Westalia, et la Fédération de Sterus."

Matilde Gerarld: "Frédéric Lefrançois, en direct de Volkingrad. Merci pour tous ces éléments. Julien Gauthier…"

Julien Gauthier: "Avant toute chose, il est essentiel d’évoquer les relations diplomatiques entre le Royaume de Teyla et les Communes Unies du Grand Kah. Ces deux États incarnent des visions politiques radicalement différentes : les Communes du Grand Kah adoptent un régime proche de l’anarchisme, tandis que le Royaume de Teyla repose sur un modèle libéral.
Ce qui semble avoir irrité la diplomatie teylaise, c’est le soutien indirect du Grand Kah à la Principauté de Carnaval, notamment par le biais d’une aide humanitaire. Il est donc plausible que les autorités teylaises aient choisi de soutenir un allié, en l’occurrence Hotsaline, qui rejette fermement le changement de régime en Altrecht.
Cela dit, Teyla semble avoir surestimé sa puissance diplomatique et militaire. Dans ce conflit, elle dispose de peu d’alliés capables de compenser le nombre croissant d’adversaires. D’où la pression exercée sur la chancellerie kartienne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Karty a rappelé une partie de ses forces stationnées en Lermandie afin de renforcer sa propre sécurité."

lemrandie1_carte eurYsie centrale

Julien Gauthier: "Comme vous pouvez le voir sur cette carte, Hotsaline se retrouve géographiquement isolée de son allié teylais, tandis que le camp pro-Altrecht encercle progressivement son territoire. Il ne faut pas oublier que Hotsaline ne partage de frontières qu’avec des États neutres."

Matilde Gerarld: "Et qu’en est-il des nations qui se sont officiellement déclarées neutres ?"

Julien Gauthier: "Outre Karty, déjà mentionnée, Rasken semble déterminée à ne pas s’impliquer dans ce conflit, soutenue dans sa position par une force aérienne et navale velsnienne, notamment issue des unités du Grand Kah.
Par ailleurs, les autorités raskenoises se sont affirmées protectrices des Gradenbourgeois, une population kresetchnienne située au nord de la Kresetchnie, à la frontière avec Rasken, dans ce qui est temporairement appelé l’Administration Provisoire de Réintégration Territoriale."

Lermandie1 Confederation de Kresetchnie

Julien Gauthier: "Pour garantir la sécurité de cette région, Rasken a instauré une “No Fly Zone” dans l’espace aérien gradenbourgeois. Toutefois, qu’ils soutiennent ou non cette mesure, une partie de la population locale se montre très critique à l’égard des actions hotsaliennes, comme en témoigne un article d'un journal local intitulé Le Petit Montagnard, dénonçant la politique de déstabilisation menée dans la région.
Il est également important de rappeler que ce territoire n’est plus occupé par les forces armées raskenoises depuis plusieurs mois, à la suite de négociations entre Rasken et la Confédération de Kresetchnie.
Enfin, un autre acteur mérite d’être mentionné : le Bergrun, un Etat membre de la Confédération de Kresetchnie. Ce pays rejette catégoriquement l’intervention de Velsna, qui prétend défendre l’intégrité territoriale de Rasken sous prétexte de protéger la souveraineté de la Confédération de Kresetchnie, dont Hotsaline est membre.
Autrement dit, la situation est tout bonnement explosive."

Matilde Gerarld: "Et étant donné que Westalia est un partenaire de Teyla dans le domaine de la sécurité maritime, ne risque-t-elle pas d’être appelée à entrer dans le conflit ?"

Julien Gauthier: "Une demande de la diplomatie teylaise est envisageable, mais son acceptation par Westalia me semble peu probable pour plusieurs raisons.
Premièrement, le contexte électoral : les élections législatives auront lieu en septembre prochain, et le gouvernement de gauche actuellement en place est politiquement affaibli. Il serait risqué pour lui d’adopter une posture militariste dans un conflit lointain, surtout provoqué par un allié de Teyla.
Deuxièmement, les relations étroites entre Westalia et les Communes du Grand Kah rendent toute intervention diplomatiquement délicate.
Troisièmement, la République de Lermandie exercera sans doute une pression forte sur Westalia pour qu’elle reste en dehors du conflit, même si je doute que ce soit nécessaire.
Enfin, si Westalia devait s’engager militairement, la destruction de ses forces armées serait presque inévitable, ce qui irait à l’encontre de ses intérêts stratégiques."

Matilde Gerarld: "Un échange très instructif. Merci à Frédéric Lefrançois et à Julien Gauthier, reporter et chroniqueur chez Lermandie 1."


Source: LERMANDIE.TV
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