30/05/2016
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Langues et coutumes


Mesolvarde
Dame de couture, Mesolvarde

Le Drovolski est un pays peu libre sur le plan culturel, voire oppressif. Cependant, une multitude de langues et de coutumes y existent tout de même. On peut en effet distinguer au moins trois grandes cultures largement métissées : les Mesolvardiens, culture tartare dite de la vieille ville ; les Varnaciens, de culture slave importée du nord du pays ; et enfin les Bénodiens, dont les influences sont multiples. Ces cultures se distinguent principalement par la langue, les méthodes d'organisation sociale et leur histoire. Cependant, il est difficile d’observer une différence phénotypique marquée depuis la grande exode vers le Nazum, la chute de Varnace et le métissage génétique qui en a résulté.

Culture Mesolvardienne
Mesolvarde, l'humaine, est le cœur des traditions du Drovolski. On y parle le mesolvardien, une langue de la famille toungouse du groupe jurchénique, utilisant deux graphies autorisées : la cursive, dite varnacienne (cyrillique), et les idéogrammes, dits traditionnels. Ces derniers tendent à disparaître des usages quotidiens mais restent une obligation légale dans les communications gouvernementales. De ce fait, les Mesolvardiens savent généralement lire et écrire en cursive varnacienne, mais rarement en idéogrammes traditionnels malgré leur enseignement.Sur le plan phonétique, le mesolvardien se distingue des autres langues toungouses par l’intégration de tons et la réduction du nombre de phonèmes à seulement sept, ce qui en fait une langue très pauvre, peu propice à la chanson. Cela explique en partie l’aversion pour celle-ci dans la capitale. Le mesolvardien intègre cinq tons dits principaux et deux tons dits modaux, qui modifient le sens d’un groupe de deux à quatre phonèmes appelé découpe – à ne pas confondre avec un mot composé strictement de trois découpes. La structure grammaticale est peu descriptive. Le mesolvardien s’articule autour de mots porteurs de sens placés en début de phrase, définissant d’emblée le temps, le sujet et le mode. Sonorément, la langue est relativement douce mais complexe à comprendre : une erreur sur un mot porteur de sens peut rendre une phrase incompréhensible. De plus, sous influence slave, certains phonèmes subissent des variations pouvant induire en erreur les non-initiés, notamment dans les mots à découpe pronominale supérieure. Le mesolvardien comprend douze temps, mais ne possède aucun temps du futur. Seule une structure dite défective existe, traduisible par Je serai faire de façon certaine. L’usage du subjonctif est très courant, en particulier son plus-que-parfait, si fréquent qu’il remplace souvent le passé.
Industria
Main de dieu, Mesolvarde

La culture mesolvardienne s’est appauvrie depuis l’époque moderne en raison de son morcellement successif par les Varnaciens puis par le gouvernement en place. On y trouve peu de mouvements autonomes, bien que deux courants persistent : le collectivisme mesolvardien et la philosophie de l’aliénation. Quelques auteurs, bien que peu célèbres, sont toujours publiés aux côtés d’ouvrages plus connus comme Le Dictionnaire de la Vérité d’État, un ensemble de doctrines issues du Drovolski qui fait unanimité par principe. Certaines coutumes restent cependant très stables dans le temps. Culturellement, les Mesolvardiens sont peu individualistes et n’ont aucun esprit de famille. La trahison, au sens occidental, n’a pas d’existence propre : elle est remplacée par la déférence collective, une idée selon laquelle un individu n’existe réellement que sous le contrôle du collectif, qui donne un sens à son existence. Les Mesolvardiens éprouvent une aversion profonde pour ceux qui contreviennent à la législation, ainsi que pour les courants dits romantiques ou naturalistes, perçus comme un refus de la raison et du modernisme. Le Mesolvardiens moyen suit une tradition matérialiste et moderniste. La notion de liberté est mal vue et n’apparaît que sous la forme d’une liberté pour Mesolvarde de prendre place comme nature.
Culture Varnacienne
Varnace, bien que détruite par la guerre, continue d’exercer une influence. Son écriture est son héritage le plus direct, mais la langue varnacienne reste parlée hors de Mesolvarde, notamment à Bonsecours, où elle est utilisée par le personnel de l’hôpital pour communiquer sans être compris des patients. Le varnacien peut être transcrit en alphabet mesolvardien, mais cet usage n’a jamais réellement existé en raison de la complexité de ce dernier. Le varnacien partage sa structure avec le bas-estalien, à quelques variations près, rendant les traductions souvent inutiles. Sa seule différence notable parmi les langues slaves est l’absence de futur, remplacé par des conditionnels et trois passés réflexifs, chacun exprimant un degré différent d’incertitude. Contrairement au mesolvardien, le varnacien est une langue riche et adaptée à la chanson. Toutefois, il est souvent exprimé de façon abrupte et peu mesurée : pour un étranger, les Varnaciens semblent crier au ralenti. La culture varnacienne est bien plus riche que la mesolvardienne, mais après la défaite de Varnace face à Mesolvarde, elle a été presque bannie. Toutefois, certaines résurgences restent bien ancrées. La société varnacienne est strictement codifiée en classes complémentaires, avec des familles patriciennes très stables, comme en témoigne l’exemple des Bonvasar.
Varnace
Force du commerce, Varnace

La culture varnacienne a développé une poésie, une littérature, des danses, un théâtre et des philosophies originales. Certains thèmes y sont récurrents, notamment la médecine, les poisons et l’érosion. Le panthéon varnacien était dominé par trois déesses mères : Sarova (argent), Semerva (volonté) et Toula (destruction), fondements de la société varnacienne. Ce culte étant interdit, leur vénération a disparu, bien que Sarova ait été assimilée à Dame Fortune de Velsna, sans explication claire. Les Varnaciens ont une forte piété filiale et sont caricaturalement perçus comme avars (avaricieux), un terme dérivé de ac-var, désignation pouvant se traduire par vars (diminutif de varnacien). Avec la réforme d’ouverture culturelle, ils ont investi certaines traditions coloniales violentes, diffusant leurs savoir-faire dans le reste du Drovolski, notamment en peinture et en sculpture. Influencée par les cultures slaves et latines, la culture varnacienne a intégré des traditions occidentales, notamment en cuisine et en liberté d’expression. Son rayonnement culturel maximal a été atteint durant la colonisation, période de forte croissance culturelle marquée par le développement de la musique classique et des courants humanistes.

Culture Bénodienne
La culture bénodienne n’est pas une culture au sens strict. Son autonomie est discutable et elle ne s’exprime pas par une langue commune. Toutefois, elle possède une certaine réalité à travers des pratiques distinctes de celles des Mesolvardiens. Les Bénodiens comprennent tous le mesolvardien, mais entre eux, ils parlent des langues importées, notamment le translavique à Kotüme, ainsi que le blême et le polk à Bénodïle et Bénobâle. Les Bénodiens, moins métissés que les Mesolvardiens ou les Varnaciens, possèdent un phénotype proche des premiers, bien que moins pâle et avec une présence réduite du blond. Ils sont généralement plus petits et moins robustes. Politiquement et intellectuellement, les Bénodiens, héritiers d’une influence hellénique, sont plus instruits et possèdent des idéaux distincts. Leurs deux cités, Bénodïle et Bénobâle, disposent de représentations démocratiquement élues, tenues de respecter la volonté populaire, l'électorat bénodien. Oppressés par Mesolvarde, ils ont perdu de nombreux droits, mais jouissent d’une liberté plus grande que le reste du pays.
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Fertima
Entrée du sanctuaire de Fertima, Veille ville de Varnace

Fertima est un lieu de culte oublié du Drovolski. Il s'agit d'un édifice construit en zone varnacienne avant la révolution orthodoxe et l'interdiction du culte. Étant donné que ce bâtiment ne recevait plus de fidèles depuis longtemps, cela lui a permis de se maintenir dans le temps. Oublié de beaucoup, Fertima, ou le sanctuaire de Fertima, a été le lieu de multiples révélations religieuses, ce qui a conduit à de nombreux pèlerinages. En effet, plusieurs groupes de religieux affirment avoir reçu en ce lieu la visite de personnages sacrés ou même divins venus transmettre un message. En l'honneur de ces événements, transcrits dans le registre du lieu, plusieurs panneaux du temple ont été peints. Cependant, symbole du désintérêt grandissant, un grand nombre de pièces du sanctuaire tombent en ruine, et sur les douze révélations, seules sept sont encore accessibles. Les visites, justement, ne concernent que quelques touristes très courageux, autorisés à quitter Mesolvarde pour rejoindre les vestiges de l’ancienne Varnace. Le sanctuaire se trouve au centre de cette ville abandonnée, détruite après la guerre et remplacée par des complexes industriels. Comme le reste du Drovolski, l’air y est irrespirable sans masque. Le pèlerinage depuis Mesolvarde, effectué à pied faute de route, dure 321 km avant d’atteindre Varnace, puis s'ajoutent encore 12 km de montée à 5 % pour parvenir au sommet de la colline de Fertima.

D’un point de vue scientifique, de nombreuses études ont été menées sur le site. Il semble que l’atroce pollution des lieux soit propice aux hallucinations, ce qui expliquerait les apparitions divines, généralement confirmées par des biais cognitifs liés à des croyances religieuses dogmatiques. On relève également une forte toxicité des peintures, composées de vert de mercure, ainsi que des pierres utilisées, naturellement riches en thorium. Ces caractéristiques font de Fertima un lieu idéal pour la fabrication de faux événements : il est extrêmement difficile d’accès, très ancien et, par sa chimie, favorise des hallucinations que seuls les fous capables d’atteindre Fertima après avoir traversé le Drovolski peuvent interpréter comme un sourire divin, seule manière de se convaincre de revenir. Fertima est aussi, après Bonsecours, le lieu comptant le plus de morts inexpliquées.
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Carnet de contrôle - Unité 16 924 - SEC B

16 924 - SEC B a écrit :Cher lecteur,

Je tiens ce carnet dans le but d'informer le monde sur les conditions de vie au Drovolski. J'espère que ce carnet a pu sortir des murs du système bureaucratique de mon pays. Je m'appelle 16 924 SEC B. Comme mes parents, je travaille à la mine de Verbana dans la section nickel. Nous logeons au district 87 de Mesolvarde et à Verbana. Je tiens ce carnet pour décrire la vie au Drovolski et espère trouver un secours pour mon pays, qui semble ne plus se soucier de nous. Nous mourons par milliers chaque jour. Sans Bonsecours, nul doute que nous aurions disparu dans la fumée qui recouvre le paysage.

J'ai fait mes classes au collège central du district 91 en spécialité gisement métamorphique, une spécialité assez élitiste comparée à la filière sédimentaire, mais définitivement moins bonne que celle de mon frère, qui a pu accéder à la formation Ventafalle. Depuis, on ne le voit plus. Il me semble qu'il habite au district 46, mais les restrictions de circulation ne me permettent pas de descendre plus loin que le district 54, où mon visa ne me donne pas accès. À la fin de mes études, j'ai passé le concours central et obtenu le poste de mineur à Verbana haut la main. À 14 ans, j'ai commencé à travailler à la mine en parallèle d'une formation citoyenne sur la dialectique industrielle. On nous formait davantage à être des rouages et à comprendre les mécanismes de l'industrie qu'à comprendre la politique. Lors d'une livraison vers Velsna, un marin m'a donné un livre sur l'extérieur. Rien de particulier, mais je ne connaissais rien de ce qui était hors de Mesolvarde. J'ai découvert dans ce livre la simple notion de liberté.

Ce concept, absent du dictionnaire de la vérité d'État, m'a fait prendre conscience de ma situation, mais l'a surtout modifiée à jamais. J'ai maintenant peur que, d'une façon ou d'une autre, la police m'arrête. Je mens systématiquement lors de mon contrôle d'intégrité mémoire. J'ai peur que cela ne suffise plus. J'ai entendu dire que le gouvernement avait passé des accords avec GKD pour améliorer le contrôleur. Je pense que mes jours sont comptés. Alors, dans un appel à l'aide, voici la journée d'un Mesolvardien modèle :

À 4 heures, les haut-parleurs du district appellent les groupes de mineurs par ordre de trolleybus. On attend souvent quelques minutes dans le froid, mais le trolleybus arrive toujours. On donne alors notre permis de travail et parfois notre visa de transit si on ne va pas directement à la mine. Le trolleybus prend alors la direction de la périphérie sans plus s’arrêter. On arrive au district 234, tout le monde descend et, dans un bruit assourdissant, les très nombreux stentophones hurlent les groupes de mineurs et leur position dans le garage. On embarque souvent vers 4h20 en direction de Verbana.

Le trajet est assez court. Verbana est dans la zone CMD ouest 56°5. On arrive en moins de 34 minutes, directement sous terre. En effet, je ne l'ai pas dit, mais tout au long de la journée, je porte mon masque. Mais ici, à la surface, même avec le masque, n’espérez pas survivre. Les tempêtes et la pollution sont si violentes que même les tunneliers n’y survivent pas.

Arrivés à la mine, de nouveaux stentophones donnent des ordres. La police, toujours présente où que l'on soit, nous invite à prendre place dans la mine et à changer de cartouche. On nous distribue des produits médicaux assez violents qui provoquent une forme d'euphorie, mais aussi d’oubli, facilitant le travail. Je ne les prends pas, mais je vois bien que je fais exception. Nombre de mes collègues sont déjà devenus les rouages de Mesolvarde, les parfaits mineurs. Le bruit assourdissant du tunnelier nous rappelle pourtant bien notre place : celle de mineurs, de moins que rien que le système envoie sous terre pour les oublier. Comme l'a dit le livre Manifeste du PEV, la collectivisation doit nous conduire à dissocier le travail du moyen de production. J’ai bien peur qu’au Drovolski, ce soit même l’ouvrier qui fasse partie du moyen de production.

Vers 13 heures, une sorte d’alarme sonne. C’est le seul moment de vraie liberté qui nous est accordé. Nous remontons en train, souvent avec le sourire, vers le district 1. Oui, le 1. Nous traversons des nuages de pollution, des bâtiments sinistres, des habitants croulants et malades. Les industries se font de plus en plus rares, et nous arrivons au 1. Tout y est plus beau : de la peinture sur les murs, des vitres transparentes, de la lumière. Nous y sommes pour 45 minutes. Le réfectoire central, notre lieu de sociabilisation, nous offre notre bouillie d’amidon avec parfois un complément en vitamines. Nous mangeons doucement pour profiter d’un air pur sans masque. La cour nous observe depuis son balcon. Nombreux sont ceux qui s’inclinent devant le noble.

Fini le repas, nous devons nous diriger vers le tribunal central où nous sommes enregistrés et contrôlés par un automate. La grande machine bureaucratique prévoit, calcule et administre la société pour le compte du gouvernement, qui nous a trahis en ne freinant pas le tribunal. Nous recevons des instructions et subissons un contrôle d'intégrité physique, une sorte de test pas très amusant, avant des tests de mémoire, de logique et d’endoctrinement. À la fin, nous recevons le journal, un bon de consommation que nous devons composter au guichet pour demander à l’appareil de production de la fabrique ce que nous voulons. En réponse, il nous sort un ticket La Nouvelle, qui indique la mission du reste de la journée et de demain. Sans vrai suspense, on me demande de retourner à la mine jusqu’à 23 heures, puis d’aller dans un district assurer la continuité de Mesolvarde, comme ils aiment dire. En d’autres termes, je dois aller féconder une demoiselle, puis me rendre à Bonsecours pour donner mon sang.

À minuit, je suis enfin retourné au district 87. Je fais valider mon ticket La Nouvelle. La police contrôle que chacun fait ce qui lui a été demandé, sinon demain, pas de bon de consommation. Heureusement, le logement comme la nourriture, ça, on ne paye pas. Mais j’ai envie de dire : comme des esclaves. Nous sommes les esclaves de Mesolvarde. Qui décide ? L’empereur ? Personne ne l’a jamais vu. Adélaïde ? Elle ne fait que jouer la marieuse.

Je parcours le brouillard de la ville, discute avec quelques amis et rentre pour me mettre en veille. Pendant que la ville ronfle, je sais que les mines tournent. Ma femme n’a pas obtenu le droit de dormir à la maison, manquement à la productivité.

Nous, Mesolvardiens, sommes aux portes de la mort. Si vous connaissez le chef de ce pays de fous, raisonnez-le ! Où est l’Empereur ?!
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Bonsecours

Abris 16
L’abri 16 est un abri assez simple avec un objectif plutôt louable. Beaucoup de Mésolvardiens se plaignent de conditions de travail trop dures. L’objectif de Bonsecours est justement de rendre le travail l’unique condition de vie, de sorte qu’il soit impossible de l’évaluer comme trop dur. Un génie est né. Bonsecours teste donc des agents chimiques hallucinogènes et des médicaments favorisant la perte de mémoire afin de provoquer une dissociation des sujets de test, leur permettant de travailler sans conscience de ce qu’est réellement le travail. Les tests sont relativement concluants, mais Bonsecours suggère que l’utilisation de composants électroniques dans le cerveau permettrait de mieux assimiler les agents hallucinogènes. En effet, les cellules gliales, qui protègent les neurones, empêchent en partie la bonne pénétration des agents. Un partenariat avec Fang est en cours pour produire des micropuces injectables dans le sang, susceptibles de piloter l’absorption des agents chimiques, de sorte que la dissociation soit effective et définitive. La population actuelle de l’abri 16 est de 780 sujets, alimentés par un Beno-10.
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Familles du Drovolski



Généalogie
Généalogie

Avant de présenter les différentes familles du Drovolski, il est important de connaître la généalogie des familles régnantes et leur mode de transmission des titres. Au Drovolski, la famille régnante est la famille éponyme, dite de Drovolski, dont la transmission du titre n'est pas héréditaire mais se fait par nomination ou, à défaut, par primogéniture. Par tradition, le premier fils obtient le nom de Drovolski, le second, s'il y en a un, celui de Varnace, et enfin, le troisième celui d'Alterage. Les femmes peuvent conserver leur nom même après mariage et le transmettre, bien que cela soit rare. Traditionnellement, les filles adoptent le nom du père.

La noblesse a pour coutume de se marier entre elle afin de préserver les titres et de renforcer son statut. Cependant, il est interdit d’épouser un cousin au premier ou au second degré, même issu de germains. Depuis l'unification, les empereurs du Drovolski se marient avec la famille noble de Varnace, mais cela a récemment changé avec une volonté de la famille impériale de se lier, par mariage, à des familles alliées étrangères, notamment à Teyla et à Velsna.

L'actuel empereur est Serge XIV. Il est le premier fils de Serge XIII de Drovolski et de Galiance de Varnace. Qualifié de « vampire » par les dissidents, Serge XIII a transmis son apparence à ses trois fils, tandis que Galiance leur a légué le teint pâle caractéristique des Varnace. Les trois fils sont Serge XIV, actuel empereur du Drovolski et de fait roi de Mesolvarde ; Obément IV de Varnace, actuel roi de Varnace, un titre de complaisance ; et Noso, qui a pris la charge de comte pour gérer les villes périphériques bénodiennes.

Serge XIV de Drovolski gouverne avec son épouse, Adélaïde de Drovolski, née Ackerman. Le couple impérial a donné naissance à une fille, Viocade, et à un fils, Serge. Viocade a hérité de l'apparence et du caractère de son père. Elle doit se marier avec un Syvois afin de conclure une alliance nobiliaire à la demande de sa mère. Serge, quant à lui, a hérité des traits avantageux de sa mère et est considéré comme l'un des rares Drovolski plaisants à regarder. Il est marié à Alexandra Mascola, une noble de Velsna de bonne extraction. L'Empire attend la naissance d'un enfant sous peu, avant l’abdication de Serge XIV en faveur de son fils, qui deviendra Serge XV.

Obément IV de Varnace n’a jamais été apprécié. Intoxiqué au plomb dans sa jeunesse, il demeure une personnalité complexe. Sa santé fragile, héritée de sa mère, ne l’a pas épargné. Sa vie se déroule dans l'ombre de son frère, étant souverain d’un Varnace qui n’existe plus depuis longtemps. Il est très peu présent à la cour, mais a grandement contribué au maintien du régime en élaborant la philosophie mesolvardienne.

Quant à Noso d'Alterage, il est sans doute le plus connu des trois frères. Très présent à la cour, il représente souvent son frère en l’absence du dauphin et assure une grande partie des missions diplomatiques du pays. Il gère également les activités commerciales depuis les ports bénodiens, qu’il dirige. À la demande de sa belle-sœur, Noso doit épouser Catherine III de Teyla, souveraine d’un pays lointain mais apprécié du Drovolski. Ce mariage permettrait de conférer un meilleur titre à leur futur fils, qui deviendrait Noso de Teyläge, selon la préséance.

Sur le plan nobiliaire, le titre de Varnace a été attribué par Tolmitien X à sa fille Galiance, puis transmis à Serge XIII par mariage. De son côté, Serge XIII a hérité du titre de Drovolski à la mort inattendue de son père, Serge XII. Contrairement à son père, Serge XIII détient le règne le plus long de la lignée.


Grandes Familles



Ackerman : Famille non noble mais avec de très grande charges. Les Ackerman ont pendant très longtemps été les gérant de la politique économique du pays pour le compte des Mesolvarde. Ce rôle c'est réduit avec le temps avec une gestion plus politique de l'économie sous les Drovolski. De part leur expertise, les Ackerman sont actuellement les grands techniciens économique derrière les Drovolski. Les Ackerman sont la famille la plus riche du Drovolski après les Bonvasar. Ils sont issue d'un migration précause dans l’histoire du Drovolski suite à la persécution de juif en Afarée.

Belanski : Dernier représant des noblesses dite illustre nommé par le patriarche elle hérite depuis des siècles de capitaux impressonant comprenant la majorité des palais du Drovolski. Elle héberge l'ensemble de la noblesse et maintenant une bonne influence avec la majorité des familles gouvernantes notamment les Mesolvarde.

Bonvasar : Les Bonvasar sont une famille hellénique arrivé au Drovolski par des faits d'arme. Ils sont dit prince de jure et posséde une autonomie relativement bien maintenue dans le temps. Même après la transition de régime après la chute des Mesolvarde. Elle c'est illustrer et fortement enrichie par la pharmacie, elle est l'actuel gérante des hôpitaux BonSecours. Cette famille nourrit un entre-soit relativement trouble que personne ne comprends vraiment.

De Trait-Jeanne : Famille anoblie pour avoir construit le réseau de propagande contre Varnace. Ayant organisé les rébellions et la libération des Mesolvardiens face aux Varnaciens, elle a ensuite été intégrée dans le système économique du Drovolski. Aujourd’hui, la famille fait partie du conseil général de la GKD.

D'outre Mure : La famille D'outre Mure est l'une des familles les plus puissante durant le règle des Mesolvarde. Elle posséde une très grande partie des terres arables du pays et fait payer un impôt pour maintenir sa richesse. Aillant échouer la révolte et le Drovolski subissant une très forte pollution, la famille D'outre Mure a perdu l'essentielle de son influence, réduite à une forme de discution agricole plutôt que de négociation de noble.

Drovolski : Grande famille de l'ancienne noblesse tatare de la cité état de Mesolvarde. Largement métisser, elle a la charge de premier magistrat, une position qui a conduit cette famille à devenir l'actuel famille impérial avec une monté dans hiérarchie jamais vraiment remise en question. Elle possède une influence économique, politique et philosophique importante et nourrit un culte de la personnalité. Cette famille est connus pour une apparence caractéristique et une longévité relativement extraordinaire.

Krakovna-Belaédre : Noblesse tartare issue de la construction navale et de l’artillerie. Actuellement à la tête de l’industrie DAVID, cette famille conserve un fort attachement à ses origines tartares pour préserver son influence initiale. Cependant, elle risque actuellement de s’éteindre, n’ayant plus que des filles en filiation directe.

Mesolvarde : Noble tatare issue de Mesolvarde même. Initiallement de puissant marquis, la défaite fasse à Varnace à conduit cette famille à une perte d'influence très grande. Souvent moquer par le reste de la noblesse, la famille Mesolvarde conservent quelque pouvoir important de manière héréditaire. Elle dirige l'armée et les médias, les deux armes les plus efficaces pour la défense du pays. La famile n'est pas très riche et vie au crochet des Drovolski dans une saine connivence. Traditionnellement, les Mesolvarde ne se marie jamais avec des Drovolski.

Metnavne-Oxidavne : Petits comtes de campagne, les Metnavne-Oxidavne sont devenus de véritables et puissants nobles grâce à leurs travaux en chimie, notamment avec la découverte de l'acide noble, qui leur a permis d'obtenir de nouvelles charges honorifiques. La famille dirige en partie les activités de la SCM aux côtés des Ackerman et détient une participation minoritaire dans la société.

Mirnski : Noblesse du 18éme siècle pour fait d'arme. Actuellement les Mirnski sont la colonne vertébrale de nombreux institution scientifique du pays jusqu'à être devenus un indispensable pour la recheche dans de très nombreux domaine. La famille a beaucoup de mal à maintenir ses biens dans la famille dû au nombre très grand de branches qu'elle possède.

Mon du Boncourt : "Creuse à travers monts", ce slogan, tout le monde le connaît ! Et c'est grâce à la noblesse turcique des monts que le développement des mines du pays a été possible. Cette famille de seigneurs terriens est à l'origine de nombreuses exploitations minières. Elle est encore aujourd’hui propriétaire de nombreuses mines, bien que celles-ci soient désormais gérées par la CMD.

Orthenski : Petite noblesse de campagne dont la filiation ne donne pas beaucoup de détailles sur les raisons de l'anoblissement de cette dernière. Pendant un long moment, elle avait de l'influence sur le plan économique notament lors de la révolte de l'outre-mur.

Saint-Ange : Dernier vestige de l'éclésiat orthodoxe, les Saint-Ange sont une famille puissant qui a toujours modérer les courants supersticieux et conduit à valider l'empereur. Un défiance récente à conduit une partie des branches mineurs à quitter le pays pour la Polkême. Les Saint-Ange sont égallement fortement lié a de nombreux empoissement sans que jamais on ne puisse vraiment les accuser fontallement devant le manque de preuve. Certains les appel, "Ange de la mort".

Volenski : La noblesse du bâtit. De grand comte ont été parmis les premiers a s'enrichir par la croissance des villes et le developpement de grand ensemble et en modernisant les insfrastructures de pays. L'héritage le plus directe des Volenski est l'architecture du Drovolski et l'organisation des viles en districts et secteur.

Varnace : Grande noblesse slave du nord du pays. Elle s'est illustrer face à d'ancien rois pour une bravoure militaire dans la conquête du nord du Drovolski actuel. En remerciment, elle devient la famille reignante du pays pendant plus de deux siècle avant d'être renverser par les Drovolski qui, plutôt que de rejeter les Varnaciens les intègres dans son système politique où leurs influence à moderniser les villes tartars du sud du pays. Cet héritage est toujours présent, actuellement les Varnaces sont une branche mineur des Drovolski.

Ventafalle : Les Ventafalle sont devenu noble en 1955 par fait d'honneur en donnant au Drovolski une énergie abondante et peu cher par le nucléaire. La petite famille de scientifique est la famille le plus puissante du pays en terme de contre pouvoir. Certains prétende même qu'elle tutoie l'empereur. Dans les faits tout le monde sait que les Drovolski et les Ventafalle discute en bonne coopération et organise le pays de comme un accord.

Vol Tête-de-Gêne : Famille noble émigrée de la Polkême et maintenue dans la noblesse sur ses montres. Cette famille a introduit de nombreux éléments de la culture eurysienne au Drovolski, facilitant en particulier la communication et la constitution de puissantes armées en direction de la Translavy voisine. Elle est l’ombre derrière l’armée du Drovolski.

Zaporminus : Famille noble assez récente. C'est illustrer par des faits d'armes contre Varnace. Actuellement, elle oeuvre avec sa richesse à maintenir le Drovolski alimenter en nourriture. La famille dirige en parti la TomaTo et les activités de commerce de nombreux port de Mesolvarde.
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Philosophie sociale au Drovolski


Fraternité
Arbre blanc du jardin du palais, symbole de la fraternité, Vue d'artiste

Le Drovolski n’est pas un pays de philosophie, mais une pensée commune existe dans la société, principalement issue des traditions passées et de la révolution culturelle ayant accompagné la formation du Drovolski dans sa construction actuelle. Les principaux auteurs sont issus du Grand Conseil Industriel, principale instance de production d'idées dites prescriptives. À ses débuts, le Conseil était composé des grands patrons industriels, porteurs d’une doctrine corporatiste. Cette doctrine visait à construire une société sans État, où l’ordre émanerait de la formation de grandes corporations de métiers, face au pouvoir industriel. Par la suite, le Conseil s’est ouvert à la noblesse, qui a théorisé l'organisation de la société drovolskienne autour de trois principes fondamentaux, appelés les "principes de la Clé".

1. Unité Prescriptive
Héritage du corporatisme d'Henriette Holtman, l’Unité Prescriptive prévoit qu’une société unifiée repose sur la contribution de chacun dans une logique de cohésion et d’utilité. En comprenant les conditions sociales et en supprimant les hiérarchies de classe, chacun peut coopérer collectivement dans un ordre social assurant la reproduction sociale. Henriette Holtman a concrétisé ce principe en fondant des entités telles que la Société Minière et la Franche Compagnie des Maçons. Ces organisations, construites sans élite, visaient à encourager la mutualité et l’entraide. Cette forme de collaboration permettait aux corporations de former des unités sociales collectives, où l’intérêt général primait. Par ce système, la distinction entre commandants et commandés était abolie, remplacée par une coopération issue d’une convention collective. Cette dynamique a conduit à une surperformance industrielle, affaiblissant le proto-capitalisme au Drovolski.

2. Centralisme Holacratique
Le second principe est apparu naturellement au cours de l’histoire du Drovolski. Henriette Holtman prévoyait la disparition des gouvernements traditionnels, soutenant que l’ordre ne pouvait pas émerger de simples règles imposées par une autorité centrale. Elle proposait que l’État transfère ses prérogatives aux communautés dites "de raison". Ainsi, la société s’est structurée autour d'un système d’autogestion avec des bureaux de pilotage accessibles aux corporations. Ces bureaux fonctionnent selon des règles de coopération interprofessionnelle, et les décisions y sont discutées lors de réunions parlementaires pour être promulguées. L’autorité est ainsi dévolue aux personnels compétents, et la gouvernance repose sur le consensus émergeant des unités distinctes.

Dicastocratie
Sceau de monde dicastocrate

Henriette Holtman connut un succès notable lorsque la Collective des Ingénieurs de l’Électricité fut chargée d’organiser la production d’électricité à la place du gouvernement. Ce modèle repose sur l’idée d’« attribution de la raison d’être », où chaque entité trouve sa légitimité dans sa mission. Cependant, au fil du temps, une autorité issue du passé a progressivement retrouvé du pouvoir. Le rôle exécutif ayant disparu et le pouvoir législatif s’étant fragmenté, seul le pouvoir judiciaire, devenu très influent, a subsisté comme arbitre ultime. Ce système judiciaire prédominant est aujourd'hui connu sous le nom de Dicastocratie.

3. Le Fait en Soi
La dernière clé d’Henriette est le concept du "fait en soi" et non du "fait pour soi". Pour Henriette, puisque les décisions proviennent de la raison collective qui établit un consensus par la compréhension du sujet, la finalité de l’action est déjà prévue. Ainsi, remettre en question l’issue d’une décision ne convient pas à l’intérêt commun.
Henriette trouvait un appui international pour cette idée en prenant l'exemple des sociétés scientifiques. Lorsqu'un collège d'experts construit un consensus sur un fait scientifique, il est inutile de vouloir le contester sans raison valable. Henriette a étendu ce concept à la société civile : un "fait en soi" plutôt que par destination. Cet épisode est souvent perçu comme marquant la fin de la démocratie.

Le philosophe Fremon Temesage a repris ce concept du "fait en soi" pour y appliquer une valeur morale fondée sur l’exigence fraternelle du "bien fait". Pour lui, ce qui est prévu dans la fraternité est salutaire s'il est bien fait. Sans cette condition, le travail collectif souffre de la présence de "passagers clandestins" que l’ordre professionnel doit sanctionner. Souvent interprété comme un appel à la productivité, Temesage voulait avant tout souligner la valeur morale des actions collectives. Pour lui, profiter indûment du travail des autres était le propre du capitalisme, non des "frères d’œuvrage". La fraternité devient ainsi une condition d’égalité contrainte par l’unité professionnelle. Certains pays occidentaux ont critiqué cette réduction des libertés individuelles comme une dérive communiste, sans véritable fondement doctrinal.

Le dernier philosophe du Conseil Industriel fut Tolmitien Obertman, qui défendait l'idée que la nature avait fait les hommes tous différents, entraînant une disparité des conditions de vie au profit des puissants et au détriment du collectif. Selon lui, la mission première pour construire une société était de réduire cet état de nature par la gestion collective de la production. Obertman préconisait que l’industrialisme le plus fort diminuerait les dépendances illégitimes et les conflits. Sa phrase la plus célèbre reste : « La société émerge de la coalition des faibles pour mettre au pas les puissants par la force du travail industriel. »

Fraternité
Arbre blanc du jardin du palais, symbole de la fraternité, Vue d'artiste

De nos jours, les unités sont bien moins nombreuses (trois) et le pouvoir judiciaire domine la société, jouant le rôle d'un arbitre très impliqué, dirait-on. La politique industrielle est dirigiste et constitue l'essentiel des activités hors conventions. La démocratie a définitivement sombré au profit des grandes corporations, qui poursuivent des objectifs collectifs sans considération pour les individus. Cependant, quelques points positifs sont à noter : l'industrialisation à marche forcée et la création des unités ont permis au pays de sortir de la pauvreté. Le niveau de vie s'est amélioré grâce aux services publics et aux corporations. Les ouvriers travaillant dans une unité sont appelés "unités de production" et disposent, selon leur convention, de droits auprès des institutions publiques. Ces institutions organisent l'arbitrage entre les corporations à travers les commandes et les cahiers des charges, avec le soutien des juges.

Sociale
Construction sociale
4040
Décret immédiat du tribunal central

Ce message est adressé aux unités humaines du Drovolski et à aux partenaires stratégiques.


HR
HR


Dans un contexte précipité, le pays est contraint de réagir. DAVID, semblant être en activité, nous a dérobé deux Beno-10. Il convient donc d’agir pour empêcher une nouvelle bévue. Sur pouvoir de l’Empereur, le plan annuel a été revu et plusieurs projets initialement secrets ont été dévoilés.

Pour contrer DAVID, l’Empereur a placé le pays en économie de guerre et dispose de grandes initiatives pour assurer notre protection. La nécessité justifie le droit face à l’urgence de la situation. L’Empereur a rappelé que ce conflit représente une menace existentielle pour le modèle de Mesolvarde et qu’il combattra autant que possible ce mal pour protéger ses sujets de cette menace.

1. Centralisation
Pour se protéger d’une entité intérieure, il faut éviter la dispersion afin que, en cas d’attaque, le nombre dissuade l’ennemi par la force du collectif. De fait, l’Empereur a demandé à la majorité de la population des villes périphériques d’émigrer vers Mesolvarde afin de concentrer la population dans la métropole. C’est une condition essentielle à l’efficacité de l’appareil de dissuasion de Mesolvarde.
2. Offensive
Une équipe de Velsniens est en expédition vers DAVID. À leur retour, et sous l’égide de Sylva, une offensive par missiles balistiques sera lancée sur DAVID afin de le déstabiliser et de le rendre inopérant. En fonction des données collectées par les Velsniens, nous pourrons aborder avec stratégie le bombardement.
3. Salomon
DAVID existe toujours à Mesolvarde, certes isolé de l’entité du Verbonal, mais il n’attend que de pouvoir s’y connecter pour prendre le contrôle de la cité. C’est pourquoi, depuis un long moment, la GKD et le LHV planchent sur un successeur. Bien que peu abouti et moins complet, il devient impératif de décommissionner l’entité de DAVID à Mesolvarde et de la remplacer par un nouveau logiciel. Ce nouveau logiciel, nommé Salomon, est potentiellement bien plus intelligent, étant donné qu’il peut apprendre et intégrer des données sans recourir à une matrice de choix bayésienne. D’autre part, Salomon devrait assister l’Empereur bien plus que DAVID en accomplissant, sous sa validation, une grande partie des missions de gouvernance du pays à travers un nouveau réseau de pilotage moins faillible et plus étendu que le réseau VAC.
Salomon
Salomon

4. Hector
Les anciennes générations des automates DAVID peuvent être piratées. La preuve en a été faite récemment, et il devient impossible d’en assurer la sécurité pour les années à venir. C’est pourquoi la GKD a été missionnée par le gouvernement pour concevoir et remplacer les anciens modèles. D’après les calculs de la BID, les fonds alloués au programme de modernisation du Drovolski pourraient permettre une large production de ces automates. En effet, le fonds a été abondé par les habitants, dont une bonne partie pour l’acquisition de voitures. Sachant que le fonds prévoyait cinq voitures pour dix personnes selon la norme occidentale, mais qu’un robot Hector coûte, sans option, seulement un tiers d’une voiture, le fonds devrait pouvoir financer quinze robots Hector pour dix personnes sans recourir à l’endettement.
Hector
Hector Humain Assistant

5. SAGE
Nous manquons d’énergie. Mesolvarde connaît une forte croissance industrielle et domine à ce titre. Nous avons commandé douze SAGE qui devraient être achevés d’ici quatre ans, mais ce délai est trop long. Si nous devons attaquer DAVID, il convient de faire passer ces projets en priorité. Étant donné que nous ne pouvons vraisemblablement pas augmenter le prix de nos exportations, la BID a proposé la formation d’une dette à un taux de 0 %, de sorte qu’elle ne représente aucun poids pour les finances publiques et stimule la consommation interne. Mesolvarde a commandé trente nouveaux réacteurs avec un délai de moins de deux ans en doublant l’effectif pendant la construction.
SAGE
SAGE-1900 proche de Mesolvarde

6. Nouvel Homme
Le BonSecours s’est montré proactif pour nous protéger et a lancé un essai généralisé sur toute la population avec sa solution AZ-9. L’Homme de demain est en marche. Il n’est plus possible de résister aux louanges de l’industrie. Nous devons réveiller Mesolvarde contre DAVID.
Vous l’aurez compris, le Drovolski s’apprête à lancer une révolution numérique et automatique. Cette nécessité devient une urgence nationale pour protéger notre modèle face à DAVID. Respectons le projet et conduisons l’économie de guerre.

HRP : Utiliser DAVID comme ennemi sert de prétexte pour faire passer beaucoup de choses.
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Continuité

L'Eurysie de l'Est est l'un des lieux les plus sujets à la cybernétique. Pas dans le sens science-fiction, mais dans celui du pilotage centralisé des cités par l'automatisme. À l'image du Centron et de David, ce n'est pas toujours heureux, mais cela remplit tout de même un office : celui de constituer un moyen de pilotage et de gouvernance efficace, avec une certaine aptitude à produire des évaluations et un contrôle automatique. Mais expliquons comment cela fonctionne afin de présenter les améliorations prévues et en cours.

Sur le plan fonctionnel, David, Salomon et Roboam sont des macro-ordinateurs de la série HyperDIN composés en grande majorité de processeurs vectoriels dits VAC, suivis de mémoire magnétique en polyuréthane pour David et en cristal pour Salomon et Roboam. Ils ont tous les trois une grande taille, mais, surprenamment, une consommation électrique semblable, de l'ordre de 2300 MW en pleine charge (la majorité étant destinée à l'alimentation de la mémoire). Ils sont tous les trois programmés en Velac sur le système d'Hector Robotics, sur une architecture micro-noyau avec des groupes spécialisés : blocs de mémoire vive, mémoire morte, calcul et orchestrateurs. Un programme Velac doit décrire de façon statique ses variables et son programme en pages. Une page est un ensemble d'instructions requérant une exécution cohérente, par exemple une boucle. L'ordonnanceur collecte l'ensemble des pages à exécuter et dispatche les pages semblables vers le bloc de calcul. Par exemple, les tâches de comparaison (if) coûtent beaucoup de temps d'interruption au réseau vectoriel ; il est donc souvent admis d'effectuer des contrôles par fonction à base de max et de min. Il s'agit d'une façon de programmer peu agile, mais qui se révèle très efficace pour répondre aux besoins de la cybernétique, avec une excellente résilience grâce à l'architecture micro-noyau.

David
- CPU : 23 000 Univac-1600 32 bit (40 teraFLOPS)
- Accélérateur vectoriel : 1 200 Vectorvac-200A 16 bit
- RAM : 67 000 Go
- ROM : 567 000 To
- Logiciel : VectorOS 1.2, Universal Tanska Library 0.1, Sylvomobil 1.1, Hector Sentence 0.3 bêta, Centron Colab. contrib.

Salomon
- CPU : 109 000 Univac-4500 64 bit (900 pétaFLOPS)
- Accélérateur vectoriel : 90 700 Vectorvac-850A double 64 bit
- RAM : 890 000 Go
- ROM : 1 090 000 To
- Logiciel : VectorOS 5.6, Universal Tanska Library 3.1, Sylvomobil 2.8, LoduarEscalade 1.7, Hector Sentence 0.6 bêta

Roboam
< En cours de construction - 2016 >
En tant que tels, les datacenters ont une puissance maximale de 230 MW, mais le réseau de contrôle et de pilotage assume à lui seul près de dix fois ce volume à travers les automates industriels, signaux, contrôleurs, actionneurs, etc. Le réseau étant hiérarchisé et descendant, à chaque couche suivante, la puissance est démultipliée. Le plus coûteux est la communication directe dite "du cœur", c'est-à-dire une demande de conseil et de communication orale directe à une unité humaine. Fort heureusement, ces tâches sont rares. L'objectif des ordinateurs HyperDIN est de conduire le progrès industriel et nucléaire en assurant la performance économique de Mesolvarde et la souveraineté de l'Empereur. Pour ce faire, depuis Salomon, "le système", comme certains l'appellent, a le pouvoir d'organiser le temps de travail, les priorités dans les tâches, de piloter les usines et les procédés, et de réaliser des prospectives. Suivant une évaluation quotidienne, Salomon projette ces objectifs de croissance et propose plusieurs politiques avec une espérance de réalisation, à charge pour le système judiciaire de les appliquer, ce dernier y étant soumis. Pour beaucoup, il ne s'agit que d'une boucle de rétroaction peu performante. De nombreux critiques estiment que Salomon a une vision trop macroéconomique, ce qui nuit gravement aux acteurs microéconomiques. Le logiciel ne prend pas en compte la stabilité sociale si cela permet d'accroître la performance industrielle, ce qui, pour certains, est contradictoire. Chose sûre, c'est l'outil totalitaire le plus à l'image du Drovolski : une machine qui contrôle tout au service de quelques-uns.

Exemples de fonctionnement :


Production du fer :
1. Salomon reçoit depuis le réseau dit "du rail" la masse de fer produite ce jour par télétransmission.
2. Il prend acte et relève l'état de fiabilité et le rendement opérationnel de chaque mine.
3. Il évalue le rendement maximal espéré sur ses modèles géologiques.
4. Il finance les meilleurs gisements et réduit l'affectation de mineurs sur les moins bons.
5. Il organise le planning ouvrier en conséquence.
6. Il déclenche et pilote les tunneliers vers le gisement.
7. Il organise la redirection du minerai vers la bonne usine et consulte la base des procédés pour préparer les automates.
8. Il renvoie les ordres vers le tribunal pour validation légale.
9. Il envoie sur le réseau "du rail" les ordres.
10. Il pilote les automates selon le programme validé.

Éducation :
1. Salomon prévoit un besoin énergétique sur un complexe.
2. Il établit le planning de priorité dans la formation.
3. Il révise les places et les concours.
4. Il alloue les unités de production au niveau planifié.
5. Il élabore la mise à l'exercice social de la nouvelle politique.
6. Il demande l'autorisation d'application par le tribunal.
7. Il diffuse les directives.
8. Il envoie les prévisions de demande aux universités.

Actualisation de la politique :
1. Salomon envoie les résultats financiers annuels aux corporations professionnelles des unités de production.
2. Il reçoit les perspectives d'amélioration directe entre corporations et les négociations exposées.
3. Il consulte le plan pluriannuel.
4. Il évalue les recommandations et les prospectives internes.
5. Il modifie le plan.
6. Il demande la validation par le tribunal.
7. Il applique les nouvelles mesures.

Salomon est donc une forme d'ordinateur englobant tous les aspects du Drovolski. Il demeure très discret et communique de préférence avec le tribunal pour officialiser ses évaluations et performances. On ne peut pas vraiment parler d'IA, car, bien qu'il puisse apprendre par lui-même, il ne possède pas d'unité susceptible de constituer une personnalité, ou alors avec des centres de conscience divisés. Une grande partie de ses fonctions relève de la boucle de rétroaction et de l'optimisation sous contrainte.
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Vanases
Projet Vanases


Il est bien malheureux que certaines unités de production refusent de prendre leur drogue quotidienne durant le travail. Elles doivent alors endurer l’horrible labeur sans le soutien chimique des solutions modernes à l’épuisement. C’est une chose affreuse qui, outre le fait de miner l’esprit, nuit gravement au rendement minier. Une insulte aux objectifs d’un pays qui se veut puissance de productivité.

Système
Lobe frontal, zone d'injection

Pour y remédier, le gouvernement a missionné le BonSecours afin d’améliorer la performance des produits psychoactifs et de trouver un mode d’administration plus facile à contrôler que la prise de pilules. C’est chose faite : le BonSecours a trouvé une solution qui convient à tous, à savoir une administration de drogue par ordinateur, directement dans le lobe frontal, afin de maximiser les effets et de les piloter de manière calculée. Cette méthode permet de dissiper plus efficacement l’épuisement de l’esprit dans le cadre du travail quotidien. D’après le laboratoire, cette méthodologie est bien moins coûteuse qu’une lecture des signaux nerveux par un système numérique, tout en offrant des effets plus puissants grâce à l’éventail de drogues administrables à moindre coût. En fonction du conditionnement à opérer, on peut ainsi induire dans le cerveau un ensemble de réactions qui provoquent à leur tour des comportements soigneusement programmés, tels qu’une anesthésie du libre arbitre.

Mesolvardien
Mesolvardien avec un équipement de test

Toutefois, le gouvernement s’est montré réticent à une application générale et immédiate. En vertu du principe de précaution, il faut éviter qu’un problème latent ne compromette l’intégrité des unités de production, ce qui entraînerait des pertes économiques et temporelles inadmissibles pour l’empire. De ce fait, seuls les ouvriers des secteurs périphériques seront progressivement équipés du dispositif, en vue d’une généralisation à l’horizon 2018. Grâce à la miniaturisation, le dispositif devrait devenir particulièrement discret après quelques études sur des candidats désignés d’office, avec l’espoir de le rendre totalement indétectable d’ici la fin de l’année.

Nous connaissons cependant quelques effets indésirables. En effet, certains problèmes dans la gestion de la noradrénaline provoquent parfois des éclairs de fulgurance intellectuelle, menant à un questionnement intérieur – à l’antipode même de l’objectif général de notre système éducatif : briser l’individu pour gouverner la foule. Un problème préoccupant, que BonSecours a sous-traité à GKD pour la fabrication de meilleurs capteurs hormonaux dans le liquide céphalorachidien.

Il est bon de savoir que Mesolvarde souhaite réparer la souffrance de ses mineurs.
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