03/10/2015
17:03:27
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Quartier des Ambassades [Diplomatie] - Page 5

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logotype du Mouvement de Libération Likra


MESSAGE DU MOUVEMENT DE LIBÉRATION LIKRA ET DE LA FÉDÉRATION DU PEUPLE GONDOLAIS OPPRIMÉ


Monsieur,

Les mouvements fédérés autour du MLL tiennent en premier lieu à remercier le Califat d’Azur pour son engagement au service de la paix et de la reconnaissance des peuples opprimés. La main que vous tendez au Mouvement ne sera pas dédaignée, soyez-en assuré.

Vous avez semble-t-il tenu à nous convaincre que la situation était désespérée pour les rebelles fédérés. Les éléments que vous mettez sur la table pour étayer votre propos sont certes inquiétants, mais pas dramatiques. Le MLL a toujours la maitrise du terrain là où il se trouve. Si nous tenons à le préciser, c’est pour vous faire comprendre qu’en aucun cas les récents événements ayant lieu sur un autre front ne sauraient nous faire adopter une position faible dans les négociations que vous souhaitez mener.

La donne est peu ou prou la même qu’en 2012. Le MLL formule la même réponse et les mêmes attentes quand on l’invite à négocier. Nous avons la capacité de continuer la guerre, mais nous somme prêts à choisir une solution pacifique si nous avons la garantie de mettre fin au régime injuste du PND. Les Accords d’Icemlet n’offraient pas une solution viable dans ce sens. Nous sommes prêts à participer à des discussions, mais nous ne pourront être accusés de bellicisme si les conclusions sont inacceptables.

Cette réponse a été lue et approuvé par l’ensemble des chefs fédérés et par la direction centrale du mouvement.

Dans l’attente de cette potentielle réunion, je vous prie d’agréer, monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

Mohamed Gadiel
porte-parole du MLL
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Symbole de l'Ambassade



Message de la Diplomate Alma Brahmani, en charge de la diplomatie azuréo-jashurienne / 30 novembre 2014


Alma Brahmani

Diplomate de la Troisième République du Jashuria attachée aux relations azuro-jashuriennes.



A l'attention de son Excellence Jamal al-Din al-Afakhani, en sa qualité de Ministère des Affaires Etrangères,

Votre Excellence,

Que la paix d’Allah soit sur vous et votre maisonnée.

Moi, Alma Brahmani, diplomate de la Troisième République du Jashuria, vous annonce par la présente lettre de créance que j’aurai l’honneur de représenter et de faire fructifier les relations entre nos deux pays.

L’accueil de mon homologue, la madame diplomate Meryem Shakranadhi, s’est merveilleusement bien passé à Agartha et je vous confirme que son cortège est désormais bien installé dans ses locaux, préparés pour l’occasion. Le Hall des Ambassades restera, pour toute la durée de sa mission, à son entière disposition, afin de pourvoir à ses besoins et faciliter ainsi les échanges entre nos deux nations. Madame la Seconde Ambassadrice s’est dite ravie de l’accueillir et prépare pour les prochaines semaines un gala de bienvenue, afin de lui faire rencontrer l’ensemble du personnel politique auquel elle aura affaire pendant l’exercice de sa mission.

Pour ma part, je souhaiterai remercier vos services pour l’accueil qui m’a été fait, au nom de mon équipe et au nom de la Troisième République du Jashuria. Nous sommes désormais installés et prêts à entreprendre le rapprochement de nos deux pays, séparés par l’Océan des Perles. Durant mon mandat, les missions qui m’ont été confiées sont de plusieurs ordres :

  • Faciliter l’implantation des entreprises jashuriennes sur votre territoire, en accord avec votre politique de développement et réciproquement, sur notre territoire, via madame l’ambassadrice Shakranadhi.
  • Etablir le réseau des Maisons du Jashuria dans votre capitale, afin de nouer des partenariats avec la communauté jashurienne présente sur votre sol et les citoyens azuréens désireux de lier des liens avec notre pays.
  • Etablir le dialogue religieux entre les représentants de nos communautés soufies et les représentants religieux d’Azur et financer la recherche scientifique sur l’histoire de nos religions.
  • Concevoir l’architecture d’un partenariat scientifique et culturel durable avec votre nation, notamment par le biais de conventions partenariales entre nos laboratoires et nos universités.

Je souhaite à nouveau renouveler mes remerciements pour votre accueil chaleureux et j’espère que nous aurons à cœur de construire des relations durables entre nos deux nations.

Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement

Madame Alma Brahmani, Diplomate de la Troisième République du Jashuria attachée aux relations azuro-jashuriennes.
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logotype du Mouvement de Libération Likra


MESSAGE DU MOUVEMENT DE LIBÉRATION LIKRA ET DE LA FÉDÉRATION DU PEUPLE GONDOLAIS OPPRIMÉ


Monsieur,

Le MLL soutiendra l’initiative azuréenne pour la paix à condition qu’il s’agisse d’une paix juste. Nous ne doutons pas que vous ferez tout pour qu’elle le soit. Pour ce qui est de demander nous mêmes un cessez-le-feu, la chose est compliquée. Si le dialogue avec les communistes a été ouvert récemment à l’initiative de ces derniers, nous ne parlons plus depuis longtemps à la RDLG. Le rôle de pays médiateurs comme l’Azur ou l’Althalj est alors justement de permettre ce dialogue à distance.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Cette réponse a été lue et approuvé par l’ensemble des chefs fédérés et par la direction centrale du mouvement.

Dans l’attente de cette potentielle réunion, je vous prie d’agréer, monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

Mohamed Gadiel
porte-parole du MLL
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République d'Ouwanlinda


Drapeau


Ministre Jamal al-Din al-Afaghani, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


Drapeau


*Lorsque la vidéo démarre, ce n'est pas l'Amiral-Président qui apparaît un l'écran, ni le ministre des affaires étrangères, mais un homme un peu plus âgé qu'Ateh Alinga, en costume très élégant, et à l'air éternellement triste*

Excellence ministre, Je me permets de vous faire passer cet appel vidéo en réponse au courrier qui m'a été adressé il y a peu par vos services. Je m'appelle Barnabas, ministre du respect de la République d'Ouwanlinda. En premier lieu, je souhaiterais m'excuser pour l'indisponibilité de l'Amiral-Président Olinga. Il aime répondre lui-même à ce genre de courrier d'habitude, mais il a dû s'absenter: celui-ci est en route pour le Gondo au moment où nous parlons.

Ce faisant, je gère ses affaires courantes et je suis là pour répondre à votre requête dans la limite de mes prérogatives. Nous acceptons à cœur joie tout échange d'ambassade venant d'une nation aussi respectable que la vôtre, sachez le. Vos représentants seront donc libres de ce déplacer à leur guise sur le territoire de la République d'Ouwanlinda, et de constater par eux-même *long soupire* les indéniables réussites du mandat de notre Amiral-Président. Nous ferons de même: j'ai ouïe dire que la beauté du nom d'Azur égalait celle de ses paysages.

La République d'Ouwanlinda se porte garante d'un dialogue constructif entre toutes les nations du continent afaréen, et à leur indépendance. C'est pour cette raison que notre Amiral-Président a cru bon de faire savoir à tous que la nation du Gondo était dirigée par des individus corrompus à la solde des nations eurysiennes impérialistes, telles que la Clovanie.

Votre cadeau fera grand plaisir à notre Amiral-Président, j'en suis certain. Il adore les scorpions, je l'entends déjà jubiler...*long soupire de désespoir en pensant à la vacuité de son existence*. Nous accueillerons son Excellence le Sheikh avec joie.

Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.
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La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du Califat constitutionnel d'Azur.

En tant que Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération Centrale d'Antegrad, je vous informe que nous partageons l’opinion exprimée par votre porte-parole et que nous souhaitons trouver une issue diplomatique à cette situation. Cependant, pour cela, il sera nécessaire que la République d’Ouwanlinda revienne sur ses déclarations et les annule. Nous cherchons à éviter la guerre à tout prix. Cependant, les rebelles, eux, poursuivent leurs attaques sans se soucier des conséquences, au péril de la population gondolaise, qui reste la principale victime de ce conflit. Malgré cela, nous restons alignés avec votre point de vue, même si, en cas d’intervention de la République d’Ouwanlinda, nous nous devons de soutenir nos frères gondolais.

En espérant trouvé une fin diplomatique à cela.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
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Axis Mundis,

A son excellence Houria Ben-el-Teldja, ambassadrice du Califat constitutionnel d'Azur à Lac-Rouge

Excellence,

Le Grand Kah a suivi avec la plus grande attention votre appel en faveur d’un retour aux Accords d’Icemlet et d’un cessez-le-feu général au Gondo. Nous saluons la démarche lucide du Califat constitutionnel d’Azur, qui, une fois de plus, s’érige en rempart contre la spirale de violence qui consume la région. Votre position réaffirme un espoir que nous partageons : celui de voir le peuple gondolais retrouver la dignité, la paix et la liberté, et via une solution avant tout Afaréenne.

Toutefois, permettez-nous d’exprimer une réflexion, sans détour mais respectueuse, sur les limites qu’ont montré les Accords d’Icemlet dans leur application. Si nous reconnaissons leur valeur comme point de départ d’un dialogue, force est de constater qu’ils n’ont pas permis de répondre aux aspirations fondamentales du peuple gondolais. Ce dernier souffre sous un régime discrédité, incapable de garantir ni justice ni stabilité. Dans ce contexte, le maintien de l’ordre établi ne pourrait qu’envenimer la situation et nourrir davantage le ressentiment populaire.

C’est pourquoi le Grand Kah, tout en partageant votre objectif de paix, estime qu’un ajustement est nécessaire. Une véritable résolution du conflit passe, à notre sens, par la reconnaissance des forces qui incarnent les aspirations légitimes des Gondolais à une gouvernance juste, inclusive et tournée vers l’avenir.

Dans cet esprit, nous souhaitons vous informer que le Grand Kah a pris la décision de déployer sa flotte dans les eaux proches du Gondo. Cette action vise à dissuader toute ingérence supplémentaire de la part d’acteurs étrangers qui prolongent artificiellement un régime oppresseur et, à ce titre, nous pouvons déjà nous féliciter du départ des troupes de la fédération central démocratique d'Antegrad, à laquelle nous avons fait connaitre notre désapprobation quant à son déploiement - sans pour autant supposer que nous sommes la seule chancellerie à l'avoir fait.

Soyez assuré, Excellence, que cette démarche se veut complémentaire à vos efforts. Nous sommes aussi partisans d'une action plus coordonnée avec le Califat d’Azur, en respectant le leadership moral des pays de la région et en mettant nos moyens à disposition d'une solution proprement Afaréenne à la question gondolaise. Nous sommes également prêts à collaborer à l’organisation de nouvelles discussions, dans un cadre élargi et rénové, où la voix des opprimés trouvera enfin la place qui lui revient.

Avec toute la déférence due à votre engagement pour la paix, nous vous prions d’agréer, Excellence, l’expression de notre considération distinguée et de notre soutien fraternel.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Sceau Officiel du Ministère Impérial des Affaires Étrangères de la République Impériale Pétroléonienne


Missive à l'intention de Monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur



Cher Monsieur,

Nous avons bien reçu votre nouvelle missive au sujet de l'épineuse et attristante question gondolaise, et nous saluons encore votre sollicitude pour le bien de ce peuple martyr, victime des affres de la guerre depuis bien trop longtemps. Nous répétons à nouveau à votre excellence que la Clovanie n'a d'autre dessein que la pacification du Gondo. L'avènement de la concorde et du bien public dans notre République alliée est l'idéal suprême qui guide nos actions dans le pays. Nous avons, nous aussi, tenté de dialoguer avec les groupes armés terroristes séparatistes, mais vous savez que cette perspective n'a rien donné.

Malgré cette impasse, la République Impériale n'a lancé aucune offensive contre les ennemis de la paix et de la République, et ce depuis les discussions d'Icemlet. Nous avons fait preuve de clémence envers les ennemis du peuple gondolais. En guise de récompense, les terroristes de l'Armée Démocratique ont attaqué Cap-Franc, tué des centaines d'âmes, et conquis par la violence la ville de Port-en-Truite. La soif de destruction et la passion belliqueuse ne se trouve pas dans nos âmes, mais bien dans les actions des communistes du Gondo du Nord.

Nous espérons de tout cœur que votre idéal de paix, qui concorde avec le nôtre, et la raison supérieure dont vous faites montre dans votre diplomatie ne se dissoudront pas face à l'échec de la communication avec les ennemis de la concorde gondolaise, et que vous saurez dépasser cet obstacle pour entrevoir les véritables solutions qui siéent au peuple du Gondo. Lorsque l'art de la diplomatie s'évanouit comme un nuage de fumée face à la surdité guerrière et terroriste, une question demeure alors : que voulez-vous que le Gondo devienne ? Une dictature communiste ou une République ? Cette question en appelle une seconde : quels moyens êtes-vous prêts à mettre en œuvre pour parvenir cet idéal ?

Je laisse votre cœur et votre raison délibérer de vos vues concernant le sort du peuple gondolais, mais il faut que vous sachiez que si vous intervenez dans le pays, vous agirez pour l'un ou l'autre de ces destins : la République ou le communisme. Mon dernier conseil est d'abandonner la discussion avec les terroristes. Ces derniers ne vous écouteront que si vous pouvez servir leurs intérêts et utiliseront tout ce que vous pouvez offrir à leurs fins politiques sans jamais rien vous offrir en retour. Avec ceux qui n'entendent que ce qui peut leur être utile, la diplomatie est une chimère qui épuise et éloigne l'esprit de la poursuite active du Bien et de la paix.

Rien ne pourrait plus réjouir notre cœur que de constater chez vous une recherche concrète des réelles issues de la situation gondolaise. La République Impériale est ouverte à toute proposition de votre part et répondra présente si vous sollicitez son avis sur la question.

En vous transmettant encore toute ma reconnaissance pour votre sens de la concorde et votre justesse diplomatique,


Je vous prie d'agréer à mes plus sincères salutations,

Gloire à l'Empereur,


Gaspard Razoumikhine,
Ministre Impérial des Affaires Étrangères.

04/07/2015
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Axis Mundis,

A son excellence Houria Ben-el-Teldja, ambassadrice du Califat constitutionnel d'Azur à Lac-Rouge

Excellence,

Un communiqué du genre de celui que vous appelez de vos vœux est effectivement prévu et sera publié dans les prochains jours pour éclaircir notre démarche et dissiper toute incompréhension quant à cette dernière. Il est d'une importance capitale que les puissances néo-coloniales comprennent notre positionnement et que les puissances d'Afarée comprennent que nous sommes leurs alliés, c'est à dire, aussi, leur outil commun dans la construction d'une situation plus apaisée au Gondo. Ce communiqué contiendra aussi un calendrier précis de la durée de notre intervention ainsi qu'une liste de ses objectifs et de ses composantes.

Concernant les accords d'Icemlet, bien que n'ayant pas participé à leur établissement – notre légitime à le faire aurait été plus que discutable – nous les avons pour notre part toujours considérés profondément insuffisants. La doctrine régionale de l'Althaj en fait une grande source de paix et de modération, mais a peut-être amené nos sœurs à un manque de vision ou de compréhension concernant la situation Gondolaise amenant par la même à un traité ne contraignant aucun parti à quoi que ce soit et se limitant, en fin de compte, à un vœu pieu : celui de voir la présidence oligarchique et autoritaire du Gondo se démocratiser sans pression extérieure alors même que l'allié Clovanien continue de fortifier le régime, et celui de voir les rebelles et groupes de défense ethniques déposer les armes sans avoir vu la moindre de leur demande recevoir sinon une application immédiate, au moins un cadre de mise en œuvre. Les purges politiques organisées par le gouvernement républicain et les attentats à la bombe organisée par le M.L.L en réponse étaient, dans notre analyse, assez inévitables : de même, l’opération menée par l’Armée Démocratique était prévisible face à des armées gouvernementale et impériale de plus en plus retranchées et équipées.

Nous sommes pour l'établissement d'un nouveau cadre de paix, et une résolution pacifique de la situation, mais notre analyse de cette dernière nous place dans une position où il nous semble que sans pressions extérieures fortes, le Gondo ne se réformera pas. Or sans réforme, pas de paix. Le problème tient à l'implication de la Clovanie dans la région, soutenant le régime Flavier-Bolwou de telle façon qu'il n'est pas essentiel pour ce dernier de se conformer aux demandes de son peuple.

La chute du gouvernement Flavier-Bolwou est, semble-t-il, la seule revendication réellement commune aux différentes factions. Si l'on peut sans doute établir un cadre de transition jugé satisfaisant par la plupart de ces mouvements, nous ne pouvons le faire sans en exclure l'actuel gouvernement. Voilà l'analyse portée par mon commissariat et l'Union.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Missive adressée à l’intégralité des états Afaréens.

Son Excellence Aimé Bassé, représentant de son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre du Royaume de Marcine et de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie, Roi de Marcine.
A
L’intégralité des ministères des affaires étrangères afaréens.

Vos excellences, secrétaires à la diplomatie ou ministres des affaires étrangères.


Je vous adresse aujourd’hui cette missive dans l’optique de créer une sorte d’alliance afaréenne, en effet l’actualité, bien trop sombre, bien trop sanglante endeuille l’Afarée, pourtant connue pour sa stabilité et les relations cordiales entre les états la composant. En effet, la guerre reprends de plus belle, au Gondo, entre l’Antegrad et l’Ouwalinda, de nouvelles tensions au Varanya et au Mandrarika. Bien sur, cela n’est rien comparé aux conflits qui agitent les états eurysiens, entre missiles balistiques et prises d’otages en mers. Mais malheureusement, ces conflits, qu’ils soient en Afarée ou en Eurysie font chaque jour des veufs, des veuves, des orphelins, des amputés, des traumatisés, autrement dit, des victimes, alors que beaucoup (comme en Eurysie) semblent considérer la vie humaine comme dérisoire par rapport aux intérêts des grandes puissances coloniales et néo-coloniales. Et ce manque de considération, aussi terrifiant et sidérant soit-il, est monnaie courante, notamment au Gondo.

Mais malheureusement, en plus de voir que le monde reste inactif, se désintéresse au plus haut point de la situation locale déplorable, les grandes puissances s’ingèrent dans ce conflit, elles continuent à appauvrir le pays tout en se rendant coupable de colonialisme, la Clovanie s’en vante au travers du cinéma, certains états tentent de rester discrets, mais nous savons tous que les états afaréens soutenant les puissances à l’origine de ces ingérences sont nombreux, et nous tacherons de taire le nom de ces derniers, qui se reconnaîtrons, nous en sommes certains. Ainsi l’Afarée doit rester unie et indépendante, surtout elle ne peut et ne doit tolérer les atteintes faites à sa souveraineté, qui se traduisent par la possession de colonies,l’ingérence dans les affaires internes ou encore la soumission de certains états à des Métropoles qui n’ont rien à envier aux antiques protectorats du XIXe siècle.

Afin de lutter efficacement contre le fléau colonial, qui réduit en esclavage bon nombres d’états, il nous paraît nécessaire, notamment au P.P.A (le parti pan afaréen marcinois qui vient de gagner les élections royale) d’unir l’Afarée, dit comme cela, beaucoup d’entre vous, estimés collègues, penseront que nous agiront comme de vulgaires impérialistes détournant le droit des peuples à leur profit… Mais je vous rassure, l’objectif n’est en rien d’unir l’Afarée autour d’un état, au contraire d’ailleurs, nous souhaitons que l’Afarée reste un continent multipolaire, pour des raisons bien évidemment politique mais aussi culturelle, notre Mère a toujours été un continent multiculturel et imposer une idéologie, une croyance, en plus de relever de l’impérialisme, trahit l’histoire millénaire de l’Afarée. Par conséquent, il faut que toutes les puissances afaréennes, indépendantes, semi-indépendantes, puissent se réunit autour d’une table et qu’elles puissent négocier ensemble.

Ces négociations, si elles veulent avoir un poids diplomatique digne de ce nom, afin d’éviter que Clovaniens et aleuciens puissent à nouveau s’immiscer dans des situations aussi terribles, ainsi nous proposons à toute les puissances afaréennes, quelque soit leurs orientations politiques, religieuses, ethniques, nous voulons rassembler et non pas diviser, ainsi les états afaréens sont conviés à Marcine pour une conférence sur la paix au Gondo, l’objectif de cette dernière sera de désigner la seule partie légitime de cette terrible guerre civile qui frappe actuellement le Gondo, cette désignation et par extension la reconnaissance du nouvel état gondolais devra être faites par toutes les puissances afaréennes s’engageant dans cette conférence pour permettre au continent de conserver son unité et d’éviter les malheureux débordements qui causent encore plus de victimes. Ainsi cette conférence n’a qu’avant tout un objectif diplomatique, excluant toute intervention militaire.

Bien sur cette conférence peut marquer le début d’une coopération afaréenne marquée dans les affaires diplomatiques, qui permettrait de restabiliser le Continent tout en luttant contre les ingérences étrangères, si propices au colonialisme. Nous espérons ainsi que nombreux seront vos états à répondre favorablement à cette proposition de conférence qui souhaite rétablir la paix au Gondo en apportant un soutien diplomatique à l’état reconnu comme légitime par les états participants à cette conférence, qui se veut, je le répète, universelle et ouverte à tout les états afaréens.

Bien cordialement et au plaisir de lire vos réponses.
2018
communication diplomatique

De : Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.
A : Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur.


Monsieur le Ministre,

Nous avons fait bonne lecture de la présente proposition de coopération maritime entre nos deux états. Toutefois, il est à considérer certains points bloquant sa ratification immédiate. En effet, considérant les différentes balances commerciales entre la République Sacrée de Mandrarika et le Califat Constitutionnel d'Azur, un de nos deux pays est possiblement plus dépendant que l'autre en matière d'exploitation des ressources halieutiques. Notre République, peut-être sensiblement moins ouverte sur les marchés internationaux, est indubitablement dépendante de la pêche en mer pour faire valoir sa dépendance alimentaire et ne pas miser avec outrance sur les importations établies auprès de fournisseurs qu'elle sait limités. Tout comme elle est directement engagée et motivée, par des activités de prospection en ressources naturelles sur son territoire terrestre et maritime, pour peser à l'international et maintenir des balances commerciales positives ou à minima à l'équilibre.

Aussi, il nous appartient de considérer l'article 3.3 et les articles 4.2 et 4.3 du présent accord comme un engagement pour le suivi des ressources océanographiques, en rien une obligation à la détermination de quota de pêche, résultant des données extraites de cette coopération. Par ailleurs, ces mêmes articles ne sauraient s'inscrire dans une volonté de limitation faite à la souveraineté de chacun, désireux d'entreprendre des activités de prospection sur ses territoires terrestres et maritimes.

Malgré cette déconvenue, j'aimerais vous trouver assuré de notre volonté la plus sincère, de convenir d'un espace maritime souverain propre à nos deux états, considérant l'importance des zones économiques exclusives dans la formation et le maintien de leviers sécuritaires pour nos deux pays et la légitimité faite à l'arsenal législatif qui pourra s'y appliquer, avec une reconnaissance internationale.

Avec universalité envers son prochain,

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika
9966
Aimé Bassé, le 31 juillet 2015, 2 Avenue de la Victoire, du Ministère des affaires étrangères.
A
Jamal al-Din al-Afaghani, Agatharchidès, Ministère des affaires étrangères azuréenne, Azur.

Votre Excellence,

J’ai pris connaissance de votre missive, mais il m’a été impossible de donner cette dernière à Monsieur le Premier Ministre, en effet, plusieurs inexactitudes sont à remarquer. Ces dernières ne peuvent signifier que deux choses ; soit elles ne sont que pures provocations, dans ce cas-ci cela expliquerait le manque de respect qui nous est adressé, le manque de considération envers notre histoire et notre culture et surtout vous osez mélanger deux entités, qui ne forment qu’un au niveau culturel, mais qui sont pourtant politiquement distinctes. Ainsi si votre missive n’avait qu’un but, provoquer, blesser le Premier Ministre et les Marcinois, il est atteint, et n’hésitez pas à me faire savoir que vous n’espérez que cela. Sinon, elles ne peuvent être que les propos d’un état zélé mais malheureusement peu au courant de l’histoire marcinoise, cela n’est bien entendu en rien rédhibitoire, moi même ne maîtrise pas à la perfection les traditions du Nord de l’Afarée, et elle peut même vous servir dans la mesure ou vous n’hésitez pas à montrer du doigt les contradictions d’un parti… Ainsi j’espère que c’est bel et bien de la naïveté. Ainsi je répondrais de manière officieuse, le Premier Ministre n’ayant pas reçu votre missive (qui reviendrait implicitement à participer à la naissance d’un incident diplomatique pour tout vous dire…) et ce que je développerai ici n’a pas pour vocation a devenir une décision officielle (même si beaucoup auront des liens avec nos projets politiques…)

Ainsi commençons par le plus important, ce qui serait susceptible de vous attirer les foudres du gouvernement et surtout, plus grave encore des marcinois. En effet vous semblez considérer que Marcine et l’Antérinie ne forment qu’un. Il est certain que si quelque politicien mal avisé regarderait une carte, il considérerait que Marcine et Antrania ne ferait qu’un, tant au niveau politique que géopolitique. Mais détrompez-vous, Marcine a toujours eu une relation privilégiée avec l’Antérinie, et ce bien avant la naissance de la confédération (je m’expliquerai plus tard). Ainsi nous sommes blessés de constater que vous considérez que nous ne formons qu’une seule entité, et surtout que vous préférez intégrer l’Antérinie à une conférence afaréenne, alors que l’autre entité (politiquement distincte de l’Antérinie) se charge de la diplomatie antérinienne (de l’Empire dans son intégralité) et de la gestion des affaires antériniennes et surtout de ses intérêts (qui se révélaient souvent être nos intérêts (ceux de Marcine du coup)… Ainsi je vous prierai de considérer que nous ne sommes pas une marionnette de l’Antérinie, mais bel et bien le seul interlocuteur capable d’agir au nom de la Confédération, ainsi, nous avons des intérêts propres et surtout nous réclamons la parfaite exclusivité dans les affaires afaréennes et ce aux dépens de l’Empire et des territoires confédérés, bien moins portés que nous sur l’indépendance de l’Afarée.

Mais vous avez aussi soulever un point intéressant, est-ce que Marcine est une colonie ? Je vous assure que le Royaume n’a rien à voir avec un état colonial, d’autant plus que ce n’a jamais été une colonie, sinon pourquoi le chef d’état de la Métropole se serait marié avec une « indigène » ? Pourquoi les « civilisés » auraient ils mélangés leurs langues avec les « sauvages » ? Car il ne faut pas oublier que ce qui caractérise une colonie, n’est pas seulement son éloignement de la Métropole, il faut aussi prendre en compte le rapport de domination qui s’installe, les populations émigrées exploitants les populations indigènes, les ressources étant rapatriées en Métropole. Mais Marcine n’a en rien connu ce genre de régime, car il faut savoir que Marcine et Antrania ont toujours euent d’excellentes relations, ce fut d’abord nos partenaires commerciaux, nos alliés avant de devenir nos « frères », de religion, de culture et de langue. Ces relations d’ailleurs restent excellentes, ils nous donnèrent des armes pour lutter contre les incursions islamiques qui menacaient les royaumes locaux, nous leur offrions des denrées précieuses et appréciées en Eurysie, Ivoire et peaux de lions. Puis ils nous apportèrent la religion, syncrétisme entre les cultes d’Afarée du sud et le christianisme, et enfin la dynastie afaréenne se joignit à la dynastie eurysienne, et menant à terme à l’Union des deux Couronnes, celle d’Antrania et celle de Marcine. Pourtant si les antériniens nous apportèrent beaucoup, tant au niveau économique que spirituel, nous leur avons aussi apporter la langue, l’Antérinien (nommé comme cela par les autres puissances eurysiennes, Dieu seul sait pourquoi) qui est un mélange entre le français et le swahili. Donc nous accuser d’être une colonie est particulièrement osé, mis à part si vous considérez qu’avoir un territoire hors de son continent est du colonialisme, ce qui n’est bien entendu pas faux, mais qui reste tout de même lacunaire, car dans ce cas-ci, la Pal-Pontaise n’est pas une colonie polk… Si vous souhaitez en savoir plus, je vous enjoint à lire cet excellent article, résumant assez bien l’histoire marcinoise et ses liens avec l’Antérinie…

Après avoir formulé mes principales critiques à l’égard de votre missive, je répondrais à vos interrogations, parfaitement légitimes, qui nous ont été parvenues. En premier lieu le discours de Son Excellence de la Geauce, Premier Ministre Confédéral, a défini d’une manière assez vague les nouveaux statuts des territoires confédéraux. Si certains sont tout nouveaux, à commencer par celui des P.A.N.A, qui peuvent dorénavant se gérer d’une manière réellement démocratique et ce sans craindre les abus d’un puissant groupe oligarchique, le statut du Royaume, lui ne change pas, si officiellement nous avons le droit de gérer notre propre diplomatie, ce n’est qu’une reconnaissance de la situation pré-confédéralisation qui était reconnue de manière tacite par le gouvernement antérinien, ce qui peut différer est certainement l’échelle, maintenant nous pouvons entretenir des relations avec des états d’autres continents, alors qu’avant nous étions limité (de manière implicite) à l’Afarée. Ainsi nous jouissons d’une parfaite indépendance diplomatique, nous permettant d’entretenir des liens avec tout les états du monde. Néanmoins, au niveau militaire, et vous avez raison de pointer les potentielles défaillances de nos propositions, je dois avouer que l’Empire Confédéral reste frileux, les forces armées restent cantonnées à l’auto-défense et au respect des traités signés par l’Empire, ainsi c’est ce point là qui fut le centre des débats, à la fois au sein du P.P.A, et des propositions seront présentées à Kalindi pour permettre de faire naître une armée Marcinoise indépendante de celle de la Confédération, pour qu’elle puisse défendre nos intérêts, d’ailleurs je pense que cette proposition risquera de devenir le point central des débats et un sujet de friction entre l’Empire et le Royaume. Quant à l’administration intérieure, rien ne change, nous avons toujours conservé nos coutumes et nos méthodes sur ce point là.

Ensuite viennent les questions relatives au Gondo et au projet d’alliance afaréen, en effet, vous avez parfaitement raison de rappeler que des accords sont déjà existants, les accords d’Imcelet (pardonnez-moi pour la graphie, mais je n’ai pas pris l’habitude d’écrire en Arabe…), mais nous pensons que ces derniers sont désuets, même nous les rejoignons sur le fond en luttant contre les ingérences étrangères, et notamment les activités néo-coloniales de la Clovanie, nous pensons qu’ils sont désuets, notamment à cause de l’évolution de la situation locale… Bien entendu ils seront certainement les bases de nos débats, qui seront dans les faits (je pense) une modernisation, une mise à jour, des accords d’Imcelet. Ensuite, si bien entendu je vous remercie pour vos compliments sur notre initiative, je me dois de me montrer perplexe face à votre proposition d’intégrer cette conférence (bien entendu nous sommes toujours favorables à ce genre d’intégration, surtout lorsque c’est pour le bien de l’Afarée et de ses peuples) mais j’avais explicitement rappelé que la conférence de Marcine ne doit pas se limiter à quelques états privilégiés, mais au contraire, à tout les états afaréens, ainsi votre réunion ne concerne que six états (dons les deux plus grandes puissances afaréennes) et là est le problème nous adoptons une approche continentale, vous adoptez une approche internationale. Quant au forum économique de l’Afarée du Nord, j’imaginais plutot cette organisation (qui n’est encore qu’un projet, pour l’instant) serait un modèle idéologique permettant de fixer les bases du Pan-Afaréisme, pour les peuples sous une véritable domination coloniale, telle que ceux de la République des Trois-Nations. Mais les accords militaires, même s’ils restent peu probables, sont toujours envisageables.

Quant aux relations entre nos deux états, que vous souhaitiez aborder, nous sommes bien entendu favorables à l’établissement de liens diplomatiques sérieux et stables entre nos deux états, à la fois car vous adoptez des politiques proches des nôtres (notamment grâce à votre Pan Afaréisme) et vos questions parfaitement légitime sur notre « indépendance ». En effet, ce sujet est particulièrement complexe, d’abord car beaucoup trouveraient qu’un état « dépendant » (vous ne le dites pas textuellement mais vous le sous-entendez fortement, notamment en considérant Marcine comme une « colonie ») pan afaréen qui refuse de prendre les armes ou des mesures concrètes pour son indépendance est antithétique, et vous avez raison en vérité, ainsi je clarifierai certains points. D’abord comme nous ne sommes pas une colonie, mais une union personnelle, le Roi est donc le symbole unificateur qui relie Antrania à Marcine, comme ce dernier est grandement apprécié (d’abord à cause de ses liens de parentés avec une princesse de la haute aristocratie locale, qui est sa grand-mère), les volontés d’abolir un régime qui marche si bien sont moins importantes… Ensuite, notre objectif n’est pas d’atteindre l’indépendance géopolitique, d’abord car les risques pour notre économie sont grands, et ensuite car nous jouissons d’un appui diplomatique multi-continental.

Je reste à votre disposition si vous avez d’autres questions. En effet, j’espère que mes réponses vous apporteront une certaine satisfaction et que vous aviez commis ses faux pas avec une certaine naiveté, si oui, bien sur que nous vous « pardonnons », et nous serions ravis d’oublier ces malheureuses maladresses. Si au contraire vous ne vouliez que provoquer, sachez que nous vous souhaitons tout de même la bienvenue à Marcine pour cette conférence, mais ne vous attendez pas à un accueil des plus chaleureux, et je vous conseillerai d’oublier toute tentative d’entrisme sur les marchés antériniens, en pleine explosion, qui cherchent dorénavant de nouveaux fournisseurs, dont pourraient faire parties vos sociétés exportatrices d’hydrocarbures…

Bien cordialement, et dans l’attente de votre réponse.

auteur HRP a écrit :Ceci est une lettre privée, qui n'a donc aucun caractère officiel
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communication diplomatique

De : Simón Velázquez, Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena.
A : Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur.


Monsieur le Ministre,

La nouvelle dont vous nous gratifiez est des plus plaisantes et trouve chez nous une réception des plus enthousiastes. Il est vrai, vous l'avez souligné, que nous avons à nous peiner de voir qu'une partie de l'offre a été redirigée vers d'autres nations. Un point marquant indubitablement l'idée selon laquelle une proposition plus avantageuse, par son coût, sa qualité ou bien sa disponibilité, vous aurait été laissé entendue.

Néanmoins, cette nouvelle associée à l'idée d'une autre opportunité de vous convaincre dans un futur proche, ravive notre précédente tiède satisfaction.

Nous ne doutons pas qu'il nous soit aussi permis de considérer en retour, le partenariat entre le Califat constitutionnel d'Azur et notre Fédération, de stratégique. Aussi à cet égard, nous vous confirmons la disponibilité des équipements, pour la somme telle qu'indiquée. Celui-ci fera effectivement et conformément à votre demande, route sous notre escorte dès à présent. Nous pouvons convenir d'un paiement entier à date de réception.

Avec courtoisie,

Simón Velázquez, Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena.

Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez
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Axis Mundis,

A son excellence Jamal al-Din al-Afaghani Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur

Excellence,

Notre communiqué officiel n'avait de toute façon que trop tardé. Cependant soyez assuré que le Grand Kah fera tous les efforts nécessaires pour agir avec la plus grande clarté et transparence : notre puissance nous donne certes les moyens de mener les politiques que nous jugeons utiles ou souhaitables, mais ne doit pas devenir pour nous un argument en faveur de l'oublie de nos engagements premiers pour la multipolarité et le respect des nations et de leur souveraineté.

Cela étant dit : je partage effectivement votre avis. La situation au Gondo évolue vite et de façon chaotique, mais il semble qu'une ligne directrice commence lentement à prendre forme sous l’effet des pressions exercées, de telle façon qu'il devient désormais possible de discerner une solution digne de ce nom.

Ainsi, ce que vous me dites fait directement écho aux conclusions que mon gouvernement a pu échanger avec les éminentes représentantes de la Tamurt n Althalj : le Mouvement de Libération Likra a été relativement épargné par le conflit – son action s'étant principalement limitée à des attentats et des assassinats politiques sur lesquels il faudra sans doute se pencher afin de planifier la pacification des cœurs et des esprits une fois la paix acquise – et représente du reste les intérêts et attente d'une part non-négligeable de la population gondolaies. Fort heureusement il semblerait que la ligne communaliste adoptée par l'Armée Démocratique ne soit pas, en pratique comme en théorie, incompatible avec les demandes des minorités ethniques du pays. Nous soutiendrons par conséquent une solution politique entre ces différents camps.

Ainsi nous vous remercions chaleureusement de nous intégrer à ces discussions. Je ne vois à ce stade pas de raison pour que notre entente ne continue pas d'évoluer dans la direction mutuellement bénéfique que nos efforts ont dessinés.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures


Ps : s'il vous intéresse vraiment disserter sur l'interprétation des indices divins, je vous écouterai avec grand plaisir. Peut-être lors de votre passage à Axis Mundis ? Nous devrions trouver le temps pour ce genre de mondanité, en dehors des réceptions officielles. Les kah-tanais eux-même vouent une certaine importance à des caractères et notions que certains qualifieraient de mystique, sans qu'ils ne soient pour autant liés à l'un des grands cultes traditionnels. Il est, du reste, toujours intéressant pour moi de me familiariser avec d'autres façon de voir et d'interpréter le réel.
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Communication diplomatique

À l'attention de Son Excellence monsieur Mahmud Taisha al-Kawakîbi, en sa qualité d'ambassadeur d'Azur au Wanmiri,

Votre Excellence,

Je vous informe que votre nomination a bien été prise en compte, et que des appartements dédiés à votre délégation ont été préparés au Hall des Ambassades de Sivagundi. Vous serez, ce 20 mai prochain, date de votre arrivée, accueilli directement par moi-même et notre Chef d’État Ethrasyl Tymeri en personne, marque de notre intérêt pour les relations avec le Califat d'Azur. Soyez assuré que nous privilégions toujours le dialogue en priorité.

A ce propos, en ce qui concerne la récente et déjà dénommée
Crise des Ambassadeurs du 22 février dernier, je regrette de devoir vous annoncer qu'Adeo Desgah a refusé votre proposition de rencontre. Si cela peut vous réjouir, sachez qu'il a finalement été mis au pied par son parti et sera remplacé sous peu, de tels propos étant intolérables envers un homme et une nation qui n'ont pour le moment que prouvé leur engagement envers la paix, le dialogue et la saine coopération. Je tiens à m'excuser encore une fois au nom de mon pays pour ce regrettable incident.

Ces évènements auront au moins eu le loisir de nous ouvrir les yeux sur la situation musulmane au Wanmiri. La sécurité des bureaux azuréens au Hall des Ambassades de Sivagundi a été renforcée, et le Daryl statue en ce moment sur une loi de protection des minorités musulmanes. Si celles-ci disposaient déjà théoriquement du libre droit de culte depuis la proclamation de la République Démocratique en 2003, et de sa seconde proclamation en 2009, il nous est apparu que cela n'était pas suffisant, et qu'il fallait leur offrir plus de garanties ; ce qui est en passe de se faire.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement,

Madame Eddonna Tymeri,
Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri,
16.05.2015
3855
Communication diplomatique

À l'attention de Son Excellence monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Califat d'Azur,

Votre Excellence,

Je suis heureuse de constater que la proposition wanmirienne fait figure d'exemple et qu'elle est sérieusement considérée par le Califat d'Azur. Nous considérons pour notre part qu'un tel accord serait des plus bénéfique pour chacune des parties, et augurerait de bonnes relations futures. Pour ce qui est de votre proposition de rencontre bilatérale afin de fixer les conditions précises de cette vente, et de modalités de rabais proposés, je n'y vois pas de contre indication, et l'accepte donc. Serons présents, à ma connaissance : Ethrasyl Tymeri, Chef d’État de la République Démocratique du Wanmiri ; Ambre Alienov, dirigeante du Consortium Hélia Alienov Tellary et par là-même d'Hélia Industries ; Silakheri Galio, Chef de l'Armée Révolutionnaire de Libération, en sa qualité de militaire et de fin connaisseur du matériel délivré, et enfin moi-même, Eddonna Tymeri.

Je me permets par ailleurs de répondre en avance à certains points que vous évoquez :
  • En ce qui concerne l'adoption d'un accord de libre échange, nous y sommes évidemment favorables, étant donné que nous en avons nous-mêmes fait la proposition. Il me paraît cependant nécessaire de rappeler que la suppression des tarifs de douane, chose souhaitable pour nos deux économies, n'entraîneront pas la suppression des contrôles douaniers, afin d'éviter tout danger pour la sécurité des ressortissants tant wanmiriens qu'azuréens. Il e semble que vous comprendrez cette mesure.
  • Je suis ravie que notre proposition de port-franc en Azur dédié au commerce azuro-wanmirien soit retenue, car il s'agira d'un élément clé du développement de relations économiques entre nos nations, et je ne doute pas que l'endroit devienne bientôt - si le projet voit le jour - une plaque tournante des échanges entre nos nations. Je comprends par ailleurs vos craintes concernant l'entrée d'armes dans ce port-franc, et vous rassure à ce propos : celles-ci, ainsi que tout produit qui serait déclaré illégal en Azur, n'y mettront pas le pied, ou du moins ne sortiront pas de son enceinte.
  • La question des sciences et de leur propriété est actuellement en grand débat au Wanmiri, mais je ne doute pas que nous trouverons un accord sur le sujet. La République Démocratique est d'ailleurs intéressée à l'idée de se joindre à l'Accord de coopération scientifique du Pavillon septentrional, indépendamment du choix de fournisseur du Califat constitutionnel.

Je peux vous assurer que la République Démocratique entend respecter ses engagements, et que nous sommes toujours prêts à offrir à l'Azur le rabais proposé en échange desdites compensations annexes - et somme toute plus importantes que de l'argent sonnant et trébuchant. Pour ce qui est des délais de livraison, Hélia Industries a déclaré récemment que les deux frégates proposées à la vente immédiate seraient peut-être immobilisées quelques temps pour des réparations de routine. Madame Ambre Alienov, dirigeante du Consortium Hélia Alienov Tellary, a fait savoir que, si cela venait à retarder la livraison des navires au Califat, elle s'engagerait à compenser cela, sans doute, dit-elle, par "le surclassement d'autres équipements commandés, à l'image des hélicoptères ou des missiles de croisière mer-sol", sur lesquels Hélia Industries se dit "prêt à passer un nouveau cap technologique".

Enfin, en ce qui concerne votre doléance : sachez que, comme je l'écrivais à monsieur Mahmud Taisha al-Kawakîbi il y a de cela un mois et demi, le Wanmiri a déjà statué sur l'adoption d'une telle loi. Les minorités religieuses, et notamment musulmanes, seront désormais mieux protégées légalement, le cadre juridique ayant été renforcé pour leur garantir un environnement apaisé et tranquille. Je tiens par ailleurs à rappeler que, si la
Crise des Ambassadeurs du 22 février a pu paraître violente, elle n'était qu'un phénomène sporadique et isolé, qui n'a aucune raison de se reproduire. La majorité de la population wanmirienne n'a d'ailleurs que faire de la confession de leur prochain, et ne les discriminera pas pour cela, eut égard à la grande diversité ethnico-religieuse du pays.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement,

Madame Eddonna Tymeri,
Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri,
30.06.2015
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