23/09/2017
17:33:39
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Ministère des Affaires Étrangères

Pour Josef Helmke, Attaché de Communication pour l’Eurysie de l’Altrecht,

Notre nation a reçue votre missive pour un échange d’ambassadeurs. Après avoir brièvement consulté les opinions de mon gouvernement, j’ai décidé d’accepter la proposition de l’Altrecht au nom de la Republik Bachmeyer.

Le Gouvernement du Bachmeyer est bien d’accord avec vous que nos pays germaniques doivent resserrer les liens qui les unissent. Après tout, quand on lit de toutes les choses scandaleuses et horribles qui se passent dans d’autres régions du monde, on se sent soulagé de savoir que notre région n’est pas affligée par de tels maux. Et pour continuer sur ce bon chemin, il faut resserrer les liens qui nous unissent, nous germaniques.
Sincèrement,
Gerald Stressman, Ministre des Affaires Étrangères de la Republik Bachmeyer
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De : Ministre des Affaires étrangères du Royaume d'Ameria, M. Karim Matoubi
À : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-État d'Altrecht


Objet: Réponse


Salutation,

Nous avons bien reçu votre missive et vous remercions pour vos aimables paroles.
Au nom du Roi et du peuple Amerien, nous aspirons, à voir régner la paix, la stabilité et une prospérité partagée entre tous les peuples.
Néanmoins, au vu de notre engagement sur la voie de la neutralité et des impératifs de protection de la sécurité nationale, nous devons examiner avec sérieux votre demande de ravitaillement de vos navires de guerre sur notre sol.
Aussi, nous saurions gré de nous apporter des éclaircissements sur :

  • La nature exacte de votre mission et le temps que vous pensez devoir stationner chez nous ;

  • La façon dont vous entendrez respecter la souverainetĂ© nationale.

  • Dans l’attente de ces informations, nous vous prions d’agrĂ©er l’expression de notre haute considĂ©ration, et de notre ferme attachement Ă  des relations pacifiques entre nos deux pays.


    Bien cordialement,
    le ministre des Affaires étrangères
    Karim Matoubi
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    Drapeau

    Sénat de la République de Koltaris, du Cinat, et de la R.F.K.A (ou de la R.U.K.A)
    (République des Trois Nations)


    À l’attention de :
    Monsieur Josef Helmke, Attaché à la Communication pour l'Eurysie du " Generalsekretariat für Außenpolitik " du Haut-État d'Altrecht
    Generalsekretariat fĂĽr AuĂźenpolitik
    Haut-État d'Altrecht

    Émis depuis :
    Ministère Central des Affaires étrangères
    République de Koltaris, République des Trois Nations
    09 Boulevard de l'Indépendance, Utovie

    Réf : EXT/10-05-17/ALTRECHT-MISS-1 Date d'envoi : 10/05/2017 à 18h00, heure Koltaire
    Objet : Réponse à la demande concernant l'utilisation des aéroports civile/militaire de la R.F.K.A (ou de la R.U.K.A)

    À Monsieur Josef Helmke, Attaché à la Communication pour l'Eurysie
    À Monsieur Eugen Preisner, Ministre chargé du "Secrétariat général pour la politique étrangère"


    Monsieur Joseph Edmec,

    Nous accusons réception de votre récente missive et vous adressons, par la présente, notre réponse officielle, définitive et irrévocable.

    Vous nous sollicitez pour l’usage de nos bases aériennes. Permettez-moi, avant toute autre considération, de clarifier un fait simple et pourtant fondamental : la République des Trois Nations ne dispose pas de véritables bases aériennes militaires terrestres. Notre aviation est, pour l’essentiel, embryonnaire, et notre défense aérienne repose presque exclusivement sur notre porte-avions, unique vecteur capable de déployer des escadrons aériens. Ainsi, même sur le plan purement pratique, votre requête ne saurait être satisfaite. Mais au-delà de ce constat logistique, il est impératif que vous entendiez ceci : en ce qui concerne tout aspect militaire, notre réponse est un refus catégorique, absolu, inaltérable et irrévocable.

    La République des Trois Nations ne saurait, en aucune circonstance, devenir le relais, l’instrument ou l’oxygène logistique d’une entreprise militaire dont nous réprouvons les fondements mêmes. Notre neutralité armée n’est pas un signe de faiblesse, mais bien l’expression d’une conviction profonde : nous refusons d’être entraînés dans un conflit qui, pour l’essentiel, ne nous concerne pas directement. J’ai toutefois employé le mot « presque ». Et je vous prie d’y prêter attention.

    Car si, dans l’immédiateté brute, cette guerre semble extérieure à nos frontières, elle résonne pourtant en nous comme un écho. Elle nous renvoie, telle une glace brisée, l’image tragique de ce que nous avons nous-mêmes vécu : le siège, les bombardements, l’attente angoissée dans les abris, les mères pleurant sur des enfants mutilés, les pères couchés sans vie sur les glacis des forteresses. Nous avons connu cela. Nous l’avons inscrit dans notre mémoire collective au fer rouge. Et nous savons ce que cela signifie pour le peuple qui, aujourd’hui, endure cette abomination.

    Aussi, ce conflit ne peut être pour nous un simple spectacle lointain. Il est une blessure réouverte, un rappel implacable de la fragilité de toute nation face à la barbarie. Et c’est pourquoi nous parlons avec tant de fermeté.

    Nous ne sommes nullement surpris de constater parmi les instigateurs de cette opération l’Empire Islamique de Churaynn. Depuis des mois déjà, nous l’avons qualifié d’État voyou, terroriste et dangereux pour l’ordre international. Ses actes d’agression se succèdent, son mépris des conventions est manifeste, et il est parvenu à incarner, aux yeux des peuples, le visage hideux de l’impérialisme dévoyé, un impérialisme qui, comble du cynisme, prétend lutter contre la colonisation tout en perpétuant lui-même des dominations coloniales.

    Ce qui nous surprend davantage, en revanche, c’est l’engagement de l’Empire antérinien (ou du moins du Royaume de Marcine) dans une telle aventure. Qu’avait-il à gagner en s’alliant à Empire Islamique de Churaynn, si ce n’est l’humiliation d’un peuple plus faible ? Qu’avait-il à prouver, sinon sa capacité à frapper aveuglément des civils sans même leur offrir la chance d’une négociation ? Ce choix, à nos yeux, est incompréhensible, et nous avons d’ores et déjà adressé une missive à ses autorités pour en obtenir une clarification.

    Face à cela, notre objectif est simple et limpide : organiser, à Kolca, une rencontre de haute importance diplomatique entre représentants antériniens (notamment du Royaume de Marcine) et représentants de l’État assiégé, sous la médiation impartiale de la République des Trois Nations et de nos partenaires de confiance.
    Le choix de Kolca n’est pas fortuit. Il est au contraire porteur d’une profonde signification. Vous devez bien le comprendre : Kolca, dans l’imaginaire collectif, demeure jusqu’à présent marquée par l’empreinte coloniale. Aux yeux de beaucoup, elle reste associée à l’histoire de la domination, au stigmate de l’asservissement, à une mémoire douloureuse qui n’a pas encore trouvé son apaisement.
    C’est précisément pour cela que nous avons choisi Kolca. Cette rencontre n’a pas seulement pour objectif d’ouvrir des pourparlers, mais aussi de redorer le blason de cette ville, d’en transformer l’image, de faire en sorte qu’un lieu perçu naguère comme symbole de soumission devienne désormais un haut lieu de réconciliation, de dialogue et d’espérance.

    Par ce geste, nous voulons montrer que les lieux de souffrance peuvent devenir des lieux de renaissance. Que les citadelles de l’oppression peuvent se muer en bastions de paix. Que l’histoire n’est pas un fardeau immuable, mais qu’elle peut être réorientée par la volonté des peuples et par la sagesse des dirigeants. Kolca, par son poids mémoriel, est donc l’espace idéal pour inaugurer cette transformation. En y organisant une conférence diplomatique, nous inscrivons dans la pierre un message clair : les stigmates du passé ne doivent pas condamner l’avenir, mais, au contraire, servir de tremplin vers un nouvel ordre fondé sur la coopération et la dignité retrouvée des peuples. Le but n’est pas d’ouvrir des pourparlers interminables, mais d’obtenir rapidement une désescalade, et, si possible, un cessez-le-feu durable. Nous parlons avec l’autorité de l’expérience : il y a quelques mois à peine, nous étions encerclés, bombardés et menacés par l’Empire Islamique de Churaynn. Nous savons ce qu’endurent les assiégés, et nous savons aussi combien il est vital que la diplomatie trouve sa place avant qu’il ne soit trop tard.

    Soyons donc précis : nous n’accepterons qu’une seule chose, l’organisation de vols strictement humanitaires. Ces vols seront soumis à un contrôle total de nos autorités, sans la moindre exception. Ils ne transporteront ni armes, ni soldats, ni objets suspects. Ils auront pour seul et unique objectif l’évacuation des civils et l’acheminement de vivres, d’eau et de médicaments. Refuser cela, ce serait accepter de participer indirectement à un crime de masse. Et la République des Trois Nations refuse cette complicité.

    La rencontre de Kolca, si vous l’acceptez, doit être comprise comme une chance historique. Elle est une soupape indispensable, un exutoire diplomatique pour éviter l’embrasement général. Mais si vous refusez, sachez-le, nous serons contraints de fermer nos couloirs humanitaires, de réviser notre position et, si nécessaire, de considérer des rapprochements stratégiques inédits, y compris avec des puissances qui furent hier encore nos adversaires. Car face à la barbarie, les anciens clivages s’effacent, et les nations s’unissent.

    La réalité géopolitique est limpide : l’O.N.D. affronte Carnavale. Mais Carnavale, malgré ses proclamations grandiloquentes, ne pourra tenir éternellement. Ses arsenaux sont limités, ses missiles bientôt épuisés, et la Cramoisie sera libérée. Quand ce moment arrivera, l’O.N.D. en sortira renforcée et l’équilibre Afaréen sera redessiné. La Kabalie, tôt ou tard, retrouvera son indépendance ou, du moins, une autonomie qui lui permettra de se reconstruire. Et croyez bien que, dans ce nouvel ordre, votre bloc, aussi puissant soit-il, ne pourra éternellement contenir l’élan des nations Afaréennes, ni la montée en puissance de l’O.N.D. et peut-être même de l’O.N.C.

    Voilà pourquoi nous répétons avec insistance : la diplomatie doit primer. L’histoire moderne nous enseigne qu’aucun empire ne demeure invincible, qu’aucune victoire militaire n’est éternelle. Les empires construits sur la violence s’effondrent dans la violence. Chaque guerre engendre des braises qui tôt ou tard rallument des incendies. Chaque peuple humilié nourrit une génération de combattants. Chaque ruine devient un symbole qui transcende les siècles.

    Croyez-vous vraiment que vos conquêtes d’aujourd’hui ne laisseront pas derrière elles des mémoires blessées, des chants de deuil, des récits de résistance ? Croyez-vous que vos triomphes vous protégeront de l’Histoire ? L’Histoire universelle est implacable : les nations qui ne savent pas tendre la main finissent isolées, puis balayées.

    La République des Trois Nations, quant à elle, a fait son choix : fermeté dans la souveraineté, ouverture dans le dialogue, fidélité à la mémoire des victimes. Notre refus de céder nos bases ne signifie pas le refus de parler. Au contraire, nous sommes prêts à ouvrir une table multilatérale, à dialoguer avec tous, même avec nos adversaires, pour éviter que ce conflit ne dégénère en une tragédie encore plus vaste.

    Car il ne s’agit pas seulement d’une querelle coloniale, ni d’un calcul de missiles et d’armées. Il s’agit d’un choix de civilisation : la barbarie ou la diplomatie.

    La République des Trois Nations choisit la diplomatie. Elle choisit la vie. Elle choisit l’avenir.

    Nous espérons que vous saurez, vous aussi, choisir la voie de la paix, et qu’au lieu de semer la guerre, vous offrirez à vos peuples et au peuple Afaréen l’espérance d’un avenir partagé.

    Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de notre considération la plus distinguée et de notre détermination inébranlable.



    Rédigé par l'Empereur-Président, mais transmise par
    Helena Berthold
    Ministre centrale des Affaires étrangères
    République des Trois Nations



    <i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
    Lilian Christophe,
    Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


    Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.






    Classification de la missive
    CLASSIFICATION : COMMUNIQUÉ PUBLIC À TRANSMISSION LIMITÉE (Niveau I)

    Cette missive est un document officiel de la République des Trois Nations. Toute diffusion partielle ou interprétation hors de son contexte engage la responsabilité du destinataire.
    1469
    Missive Ă  l'attention de la Voix de l'Empereur

    Monsieur,

    Je suis Mr. Macto. Je parle au nom d'un groupe d'influent dignitaires listoniens qui m'ont mandaté en vue d'établir des liens avec l'extérieur. Ils ont pour dessein de me voir intercéder en leur faveur pour l'établissement de relations mutuellement profitables auprès de régimes partageant des idéologies qu'ils estiment compatibles.

    J'ai donc pris sur moi de prendre contact directement avec la personnalité la plus pertinente à mon sens, en vue de voir cette affaire conclue au plus vite. Mes associés sont actuellement isolés et manquent de perspectives. Ils voient en Altrecht une opportunité qu'ils jugent intéressante pour trouver des débouchés et obtenir ce qu'ils pourraient rechercher : de la nourriture pour alimenter les bouches listoniennes et des armes pour leurs armées. Ils sont prêts à accéder aux demandes altrechtoises qui pourraient permettre d'équilibrer les choses : les réserves impériales restent vastes en dépit des images qui auraient pu vous parvenir.

    Je vous propose que nous nous rencontrions pour en discuter dans un territoire neutre. Je vous prie de n'y voir aucune malice, sinon la sanctité des rôles de messagers que nous représentons tous deux.

    Je ne questionnerais pas la vision de mes associés, pas plus que je ne remettrais la vôtre en question. Je peux toutefois vous assurer ceci : J'ai reçu de mes associés toute latitude pour négocier et offrir accords, garanties et concessions : je peux donc me porter garant que cette entrevue aura toutes les chances d'être productive.

    Vous souhaitant, Monsieur, une bonne réception et une excellente journée,

    Bien cordialement,

    Mr. Macto
    Emissaire exceptionnel mandaté par l'Autarque de Listonie

    What do you want ?
    1356
    Réponse à l'attention de la Voix de l'Empereur

    Monsieur,

    Votre réponse est accueillie dans le même esprit que la vôtre propre. Mes associés sont enthousiasmés. Il est en effet parvenu à ma connaissance que votre nation était en proie à certains remous ; permettez-moi d'avouer que l'historien amateur que je suis a toutes les raisons de croire que vos terres s'en sortiront, comme elles l'ont toujours fait.

    Cela n'ayant de toutes façons pas de considérations directes sur les tractations en vue, je me permets de proposer à vos offices trois endroits "neutres" à votre convenance, desquels je me porte garant de la discrétion : Messalie, en république éponyme, Ibishima, en République Fédérative d'Icamie - J'ai ouï dire que vous aviez rompu avec eux vos relations, et l'absence de réponse de leur part ainsi que mes propres sources me laissent à penser que leurs autorités se soucient comme d'une guigne de votre nation - et, enfin, Bastión, dans les Communes Unies du Paltoterra Oriental.

    De toutes les destinations proposées, ma préférence personnelle ira à la troisième : là-bas, les locaux prendront à cœur d'assurer notre complète quiétude à l'abri des regards indiscrets. Du reste, les puissances eurysiennes sont parfaitement aveugles à ce territoire du Paltoterra dont le foisonnement échappe de toutes façons à leur compréhension.

    Je vous laisse me communiquer votre choix ; je vous communiquerais en réponse le lieu et la date où nous pourrons nous y retrouver, une fois les arrangements pris.

    Bien cordialement,

    Mr. Macto
    Emissaire exceptionnel mandaté par l'Autarque de Listonie

    What do you want ?
    921
    .



    Missive officielle de la Confédération de Qadishapolis


    Estimé Kasper Schrötter,

    Nous vous adressons ici la même missive que nous avons transmise à la Sénémite churaynn. La Confédération de Qadishapolis, du fait de sa neutralité conférée par son rôle de gardienne de la ville trois fois sainte, n'a pas pris position concernant les escarmouches opposant l'Altrechter Hochstaat et l'Empire de Churaynn. Toutefois, la situation actuelle nous a poussée à sortir de notre mutisme.

    En effet, l'Altrechter Hochstaat, en représailles à une action hostile de l'Empire, a décidé de bombarder l'entrée du canal que nous partageons avec le Churaynn. La Confédération de Qadishapolis est donc directement touchée par le conflit opposant vos deux pays en faisant d'elle une victime collatérale. La situation ne peut pas continuer ainsi. Vos agissements et la vitesse à laquelle les tensions ont escaladées nous laissent craindre le pire, surtout depuis que nous sommes inclus contre notre gré dans cet engrenage infernal.

    Nous vous proposons donc une solution simple. Nous ne cherchons pas à savoir qui a attaqué le premier ou si les réponses de l'un étaient proportionnées aux provocations de l'autre, nous souhaitons tout simplement à retrouver un semblant de calme dans la région et ne pas plus menacer le canal, qui est vital pour la Confédération, et les populations civiles environnantes. Comme nous avons été entraîné de force dans ce conflit, nous nous estimons donc légitimes à proposer une médiation. Nous vous invitons donc à Eliopolis afin de pouvoir entamer un dialogue tripartite entre l'Altrechter Hochstaat et l'Empire de Churaynn, avec la Confédération de Qadishapolis en conciliateur.


    Cher Kasper Schrötter, en nous emmenant avec vous dans cette guerre en tout point évitable, vous exposez une population civile chrétienne innocente. Mais surtout, vous mettez en péril l’État gardien de l'équilibre entre les trois religions abrahamiques, et par la même occasion de la ville de Qadishapolis, abritant le tombeau du Christ et la principale ville sainte du christianisme. Vous comprendrez donc notre préoccupation vis-à-vis de la conjoncture.

    En attente de votre réponse, que nous espérons de tout cœur positive.
    Cordialement.

    Nesrine Marahavi
    Héraut de la Confédération de Qadishapolis
    815
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    De : Ministre des Affaires étrangères du Royaume d'Ameria, M. Karim Matoubi
    À : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-État d'Altrecht


    Objet: Réponse


    En tant que nation musulmane afaréenne, nous avons le regret d'annoncer notre rejet de ce type de coopération, se basant sur la fraternité religieuse et culturelle qui nous unit à l'Empire Churaynn. Au nom du Roi et du peuple, nous vous déclarons qu'il n'est guère acceptable que nous soyons considérés comme des traîtres aux yeux de nos frères de culture et de foi. Cependant, nous vous proposons notre assistance si des civils se trouvent à bord de vos navires en les transportant et en les hébergeant, autant que des touristes, dans des locaux sûrs jusqu'à la fin de vos opérations.
    Le Royaume d'Ameria reste totalement neutre dans ce conflit.
    Enfin, nous tenons à préciser que nous sommes ouverts à toute autre proposition.

    Bien cordialement,
    le ministre des Affaires étrangères
    Karim Matoubi
    2699
    MAE

    A l'intention de Josef Helmke, Attaché pour l'Eurysie du Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-État d'Altrecht



    Excellence,

    C'est avec une très vive inquiétude que Tanska à appris ce matin la hausse des tensions entre votre gouvernement et l'Empire de Churaynn. Il est évident que l'attaque balistique perpétrée par l'Empire constitue une nouvelle étape dans la marche militariste de ce dernier malgré les multiples avertissements dont il a fait l'objet de la part de notre gouvernement amis aussi d'autres gouvernements de la région à commencer par Fortuna et Velsna. Il ne fait guère de doute que l'un de ces gouvernements finira prochainement par sévir après les frappes balistiques contre la République des Trois Nations ou encore Karty. A ce titre, notre gouvernement condamne donc fermement l'attaque qu'ils ont perpétrés contre votre sol.

    Néanmoins, et le devoir de stabilité dans la région nous y oblige, votre décision de répondre par une déclaration de guerre mais aussi par une frappe balistique sur le détroit de Sudéiss soulève également de très nombreuses inquiétudes de notre côté. Si nous ne reviendrons pas sur votre droit à la légitime défense face à l'agression dont vous avez fait l'objet, il est évident qu'une déclaration de guerre ajoute à cette crise une gravité telle qu'il est difficile d'en mesurer les potentielles conséquences. De plus, Tanska étant l'un des Etats disposant d'un canal dans l'Isthme, une frappe sur un autre canal, d'autant plus qu'il est partagé avec la Confédération de Qadishapolis, neutre dans cette affaire, pourrait avoi de très importe conséquences et répercussions tant politiques qu'économiques. Cette cible n'est par ailleurs pas une cible pleinement militaire comme a pu l'être la base militaire ciblée sur votre sol et revêt de ce fait un caractère non proportionné et fort regrettable.

    Dans une volonté de stabilisation et de pacification de la région, nous demandons ainsi à votre gouvernement de revenir en arrière sur la déclaration de guerre, à condition bien sûr que l'Empire de Churyann ne se décide pas à une nouvelle marche funeste et malheureuse. Votre réponse ne nécessite pas d'actions supplémentaires, d'autant plus que celles-ci pourraient avoir lieu à proximité directe de nos frontières et donc des populations civiles tanskiennes.

    Je vous informe ainsi par cette occasion que les forces anti-aériennes tanskiennes intercepteront tout futur tir à destination des régions à proximité de la province tanskienne de Kyli afin d'éviter tout risque que fait peser le tir de missile survolant nos territoires. N'y voyez nullement une tentative de contrevenir à votre légitime défense mais une réaction logique visant à la protection du territoire et des populations tanskiennes face à des tirs de missiles balistiques à répétition dans la région. Dans un contexte toujours marqué par le génocide de deux millions d'Esthamiens par Carnavale à Noël, aucune marge ne peut être tolérée, même si votre tir ne visait aucunement Tanska, sa population ou sa sécurité.

    Mar Loftsson,
    ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska
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