02/07/2017
19:01:57
Index du forum Continents Eurysie Rimaurie

[DIPLOMATIE] Bureau des Relations Internationales - Page 6

Voir fiche pays Voir sur la carte
0
INVITATION

Au mariage du damoiseau Blaise Dalyoha et la demoiselle Clothilde Choixvrefeuille.

Vous êtes :

Le fou

Le mariage aura lieu bientôt. Restez attentif.
1537
Logo diplomatique

Generalsekretariat für Außenpolitik


Provenance : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-Etat d'Altrecht
Destination : Bureau des Relations Internationales de la Rimaurie

À notre bienveillant voisin. Nous envoyons cette missive dans l'objectif d'éclaircir un sujet. Sans vouloir dévoiler nos plans ou les plans d'une nation alliée, nous allons très prochainement soutenir diplomatiquement et militairement une nation alliée à l'Altrecht dans un conflit avec un État que nous qualifierions du "tiers-monde" sans aucun lien politique avec des puissances ou des nations riveraines. En d'autres termes, une nation isolée qui ne nécessiterait pas d'utiliser l'alliance du BNE. Cependant, connaissant le jeu des puissances impérialistes, nous craignons que des puissances militaires de second rang décident, par pur impérialisme, de défendre cette nation, rentrant dans un conflit qui ne les concerne pas. Dans ce cas, nous nous posons la question du Bloc Nationaliste Eurysien qui pourrait user de son influence pour prévenir toute entrée en guerre avec notre État et également, en cas de guerre, entrer à nos côtés pour défendre l'Altrecht qui serait probablement attaqué. Dans cette optique-là, nous vous demandons si la Rimaurie et le BNE s'engageraient dans une telle procédure dans le cas d'une nation qui s'immiscerait dans un conflit nous concernant par pur impérialisme ?

Évidemment, cette discussion est confidentielle et reste pour le moment une théorie non ciblée et sans qu'aucune nation ne soit visée. Nous pouvons également en discuter plus discrètement lors d'une rencontre ou lors d'une réunion du Bloc à votre guise. Dans l'espoir d'avoir une réponse rapidement, nous vous envoyons nos amitiés ainsi qu'au Bloc Nationaliste Eurysien.

L'Altrecht vous salue.
0

Bureau du Grand commerce et des étrangers de la Grande République


Drapeau

Déclaration à l'intention des membres de la Ligue de Velcal
Pour une nécessaire restructuration des instances de la Ligue




A nos partenaires et amis ayant signé la charte de défense de la Ligue de Velcal, nommons ainsi les représentants de l’Empire constitutionnel du Drovolski, de la Confédération de Kresetchnie, de l'Estado de Guadaires, du Tsarat de Moritonie et de l’État nouveau de Rimaurie, nous, qui représentons les souhaits et les désirs du Sénat des Mille de la Grande République, et du Gouvernement communal de la cité velsnienne, nous nous adressons à vous afin de faire savoir à votre attention, que les récents développements géopolitiques mondiaux, que ce soit au sein de la Ligue ou en dehors, ont amené le gouvernement velsnien à repenser son dispositif politique et stratégique, qui à court et moyen terme, affecteront la charte que nous avons consenti à signer, vous comme nous.

En effet, en deux ans, il est venu à notre constat que la Ligue de Velcal, bien qu'ayant pu être un formidable outil de déploiement de nos réseaux diplomatiques respectifs, qui ont contribué à rapprocher certains d'entre nous sur bien des plans, a vu un certain nombre de facteurs remettre en cause son efficacité, bien que nous n'ayons jamais eu à solliciter ce pacte jusqu'à présent. En effet, la perte successive de plusieurs membres: disparition de la République du Vaikonenland, puis de la Listonie, conjuguée au retrait unilatéral de l'Empire antérinien du dispositif de défense, sont les premiers facteurs ayant fait remettre en doute la pertinence du dispositif de la ligue de Velcal sur le plan militaire. Conjugué à cela, il nous est venu également, la constatation que les conditions permettant l'activation du pacte de défense sont bien trop peu contraignantes pour se révéler efficaces dans une situation de crise. Quant bien même cette épreuve de test n'a jamais eu lieu, il est très probable qu'en cas d'appel aux armes de l'un d'entre nous, un grand nombre d'états répondent à cet appel, ce serait-ce que par la limitation des capacités militaires de la plupart de nos membres, l'absence de capacité de projection et insuffisance générale de moyens et d'initiatives prises par ses membres pour promouvoir des adhésions à la ligue dans leur voisinage immédiat. Toutes ces réalités sont ainsi à constater, mais malgré cela, la ligue a su se montrer, comme dit précédemment, un outil de mise en relation de nos membres des plus intéressants, qu'il serait idéal de conserver et de perfectionner. Pour finir, il vous a peut-être paru évident, et il sera sans parvenu à vos oreilles que la Grande République de Velsna a procédé à une adhésion au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, dont nous vous détaillerons les motivations dans les lignes qui vont suivre. Or, comme vous le savez, il est mentionné clairement dans notre charte fondatrice que nul pays de la Ligue ne peut faire partie de l'un des trois grands blocs de puissance qui composent le monde actuel: ONC, OND et Liberalintern. Cela implique donc deux issues en ce qui nous concerne: la réforme de la Ligue dans le sens d'une plus grande libéralité en ce qui concerne l'adhésion de pays membres de l'ONC dans la Ligue, ou bien le retrait de la Grande République de ce pacte, qui acterait la dissolution de facto de cette Ligue au vu de nos capacités de projections respectives, et l'absence totale de flottes autres que celle de la Marineria parmi nos membres.

Ainsi, il apparaît nécessaire au Gouvernement communal de la Grande République de proposer à l'ensemble d'entre vous une série de corrections à appliquer à la Charte de défense d'origine de la Ligue, visant à la transformer en profondeur, et lui garantir une pertinence renouvelée, dont nous vous détaillons le contenu ci-joint:
- En premier lieu, il nous apparaît nécessaire, au vu de la nature de nos échanges qui ont été davantage diplomatiques et commerciaux que militaires jusqu'ici, que la direction de notre pacte doit s'orienter vers une logique de Ligue commerciale, ce qui bien entendu impliquerait une baisse notable des droits de douane parmi nos nations au profit d'un taux commun, qui serait voté selon les biens et services, entre nous et à la majorité. Nous sortirions ainsi d'une logique de pacte purement défensif pour nous diriger vers une multiplication de nos liens économiques, qui ne ferait que rendre notre association plus solide.

- Comme écrit précédemment, l'adhésion de la Grande République à l'ONC implique une modification du texte de la Charte, et de manière générale, affecte la nature même de ce pacte et sa mission d'origine. En effet, dans le cadre d'un monde multi-polaire en mutation constante, il apparaît que nous ne pouvons nous passer de l'appui de l'un de ces blocs de puissance dans l'optique de faire jouer à la Ligue un rôle efficace de défense. En nous fondant sur nos idéaux de liberté et d'autonomie, il est apparu au gouvernement communal que l'ONC serait le meilleur appui possible à cette Ligue, et celui le plus en accord avec la politique économique de la plupart des membres de cette dernière. Ainsi, nous invitons tous nos membres à un rapprochement avec les instances océniennes, dans la mesure du possible et dans les limites de ce que leurs régimes politiques respectifs permettent: nous encourageons les demandes d'adhésion à l'ONC, que ce soit en qualité d'états membres ou de membres observateurs. Le but de cette manœuvre serait de faire de la Ligue un organe de défense intermédiaire et régional fortement lié à l'ONC, et l'adhésion du plus grand nombre de nations membres à cette organisation serait autant de liens qu'il serait difficile de délier.

- Troisièmement, et étant donné la disparité des forces militaires à disposition de la Ligue, ainsi que les capacités de projection limitées de la totalité des états-membres, il convient d'acter, à notre sens que la seule assistance dont vous bénéficierez en cas d'attaque de vos territoires respectif proviendrait de la Grande République. Ainsi, nous proposons la fin du concept de multi-latéralité de ce pacte dans son aspect militaire, au profit d'un ensemble de liens bilatéraux Velsna-état tiers. Le gouvernement velsnien deviendrait alors le seul garant de votre sécurité, et par exemple, les mésolvardiens n'auraient pas à se soucier de la défense d'un territoire guadairien qu'il ne pourrait pas satisfaire. Ce n'est là qu'un exemple qui peut s'appliquer à tous les états. En retour de cette protection, il conviendrait cependant que les états-tiers devraient mettre à disposition leurs ressources militaires lorsque ceux-ci seraient le capacité de le faire.. Nous pensons en particulier à l'arsenal balistique mésolvardien, qui constitue le plus important stock balistique d'Eurysie de l'est.

- La mise en place d'une véritable politique d'échange culturel entre nos membres, qui là encore et au même titre que le passage d'une ligue de défense à une ligue commerciale, permettrait d'approfondir nos liens. Cela impliquerait la mise en place d'échanges étudiants, d'une politique volontariste et facilitée d’importation et d'exportation de produits culturels.

- La mise en place d'une procédure de sanction économique dans le cas où un retrait de l'alliance aurait lieu pour des raisons injustifiées.

- Le recentrage de notre organisation à une échelle plus régionale que mondiale, en recentrant les activités de la Ligue à l'Eurysie, en particulier la Leucytalée et la Manche Blanche, et qui rendrait les pays membres de cette organisation plus regroupés et mieux armés pour se défendre d'une éventuelle agression.

- L'ouverture de notre organisation à de nouveaux candidats, qui permettrait de redonner de la consistance et de la "matière" à cette ligue.



Ces propositions ne forment que l'esquisse d'une recomposition fondamentale de cette organisation, qui sera détaillée à l'occasion d'une rencontre dont nous adressons l'invitation à tous nos membres, dans le hall principal du Sénat de la cité de Velcal, où nous avons signé ce même traité il y a deux années de cela.

En attente d'une réponse de votre part.

1692

drapeau

Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

Objet: Proposition exceptionnelle.

Excellence Rimaurienne, Oberführer Friedrich Sattler,

Le Saint Empire de Karty vous salue. Il est certaines circonstances qui exigent de cesser les subtilités diplomatiques, permettez-moi donc d'être franche et directe. Je vous écris en ma qualité de Chancelière, représentante du Tsarat, à votre destination directe. J'outrepasse volontairement les canaux diplomatiques habituels, la situation plus que critique ne peut se déroger à des subalternes.
Si tantôt la Rimaurie et Karty nourrissent un certain ressentiment, si nos doctrines, nos idéologies, nos régimes et nos fonctionnements ne sauraient être des plus divergents, il en reste que nos deux états sont dans une situation similaire. Vous savez, tout comme moi, que la Fédération d'Antegrad tente vulgairement de monnayer notre présence militaire sur leur sol. Or, c'est bel et bien par des traités ratifiés que nos deux états ont leur présence sur leur sol. Ce pays essaye délibérément de faire de nous les instruments de leur propre souverainisme, il est tout bonnement inacceptable qu'un état tiers se permette de redéfinir par sa seule volonté des accords bilatéraux.
Excellence, le Saint Empire de Karty ne vous propose point de raviver les flammes de nos anciens liens, non. Le Tsarat vous propose une coordination exceptionnelle se voyant réservée strictement à l'encontre des agissements de l'Etat d'Antegrad. Il ne s'agit là ni d'une alliance, ni d'une reconnaissance idéologique, il s'agit d'un pacte temporaire de concertation face à une situation tout simplement ridicule.
Que nos deux Etats oublient les réticences passées, faisons obstacle à cette tentative d'extorsion diplomatique. Dans l'espoir et l'espérance que ces lignes vous soient agréables, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty
3932

La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher ministère des affaires étrangère de l'Empire de Karty.

En tant que chef suprême de la Fédération Centrale d'Antegrad, je tiens à répondre personnellement à votre message. Tout d'abord, c'est un plaisir de prendre contact avec votre nation. Je tiens à vous remercier pour votre réponse, bien plus... comment dire... cordiale que celle des représentants kartiens, qui, apparemment, ne sont pas les meilleurs diplomates d’Eurysie.

Tout d'abord, pour commencer, en effet, mon prédécesseur a autorisé l'établissement d'une base rimaurienne sur notre sol suite à votre demande, dans laquelle vous avez également pu proposer l'installation d'une base antérienne en Antegrad que nous avons pu refuser, mais je reviendrai dessus un peu plus tard.
Vous nous avez posé une question : "Comment comptez-vous défendre un allié dans le besoin, distant de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres ?" Mais celle-ci peut également être retournée: comment voulez-vous qu'Antegrad vous soutienne, dans le cadre de notre accord, en cas d'attaque sur votre territoire situé à plusieurs milliers de kilomètres ?

Non, nous n’oublions pas votre soutien à l’odieux acte terroriste que vous avez pu nous apporter, et je suppose que vous n'avez pas oublié notre soutien lors du bombardement d'une base militaire sur votre sol.
Comme vous avez pu le signaler, et comme j'ai pu le dire précédemment, nous n'avons pas oublié votre proposition d'établir une base antérienne sur votre sol. C’est pour cette raison que nous vous proposons de réduire votre présence militaire sur notre sol de 300 soldats, comme il a été convenu avec mon prédécesseur, à 150. Vos forces devront être sous un pavillon que nous vous fournirons, et votre base ne sera plus à Hejo mais à Ajaharân, au centre de mon pays.
En échange, nous souhaitons établir une base militaire antérienne sur votre sol, sous vos conditions.

Comme vous l'avez dit, en effet, c’est nous qui avons accepté votre base militaire. J’en porte la responsabilité.
Et en effet, comme le montre votre activité en Afarée et ce que vous avez pu dire vous-même, jamais vous ne vous êtes prêté au jeu du colonialisme, et contrairement à vos homologues kartiens, vous ne vous prêtez pas à un impérialisme d’influence sur le continent.

Cependant, la deuxième partie de votre message me plaît moins. Je cite: "Toutes vos actions depuis votre prise de fonctions n'ont été que ridicules absurdités et n'ont jamais eu aucun autre but ni aucune autre conséquence que de détruire tout ce que votre précurseur a fait pendant sa courte période de règne."
En effet, mon prédécesseur a commis beaucoup d’erreurs, dont l’une des plus grandes est de s’être allié à des pays impérialistes et colonisateurs. Ce que je fais, c’est uniquement pour soigner son image. Je vais être gentil avec vous et faire comme si cette phrase n’avait jamais existé, car c’est une preuve d’ingérence de votre part.
Mais je vous conseille d’accepter ma proposition d'avant.

Alors qu’Idi Amar soutenait les marionnettes godolaises des impérialistes clovaniens, moi, je soutiens le camp de la liberté, la liberté d’une Afarée débarrassée des Eurysiens et de leur influence, surtout après les massacres qu’ils ont pu commettre sur nos terres dans l’histoire.
Vous dites que nous soutenons le pays ayant commis l’odieux crime contre ma capitale ? J’aimerais bien une preuve.
L’unique point commun est que nos deux nations soutiennent une Afarée libre de toute influence étrangère, ce qui devrait être le cas de tous les pays afaréens, mais d’autres préfèrent encore collaborer.
Si pour vous, demander à vos militaires de quitter notre territoire équivaut à détruire les relations entre nos deux nations, alors je doute que les relations que mon prédécesseur a pu construire avec votre nation étaient si solides que cela.

Par rapport à vos accusations de meurtre de civils fistaliens, mon action n’a fait aucun mort civil.
Vous m’accusez des actes que mon allié a pu commettre, mais dans tous les cas, ils ne sont pas censés être en Afarée, car ce n’est pas leur terre.

Et vous vous trompez. Contrairement à l’accord conclu avec l’Empire de Karty, nos deux nations n’ont jamais conclu de pacte ou signé quoi que ce soit concernant l’installation de votre base militaire sur notre sol. Leur présence ne tient qu’à un échange de messages diplomatiques. Cela signifie que la présence de votre base sur notre sol ne peut pas être défendue par une quelconque autorité internationale. Nous sommes donc en droit de retirer votre base à n’importe quel moment, tout en étant dans notre bon droit.

Faite le bon choix.
Cordialement, le chef suprême de la Fédération Centrale d'Antegrad.
0
image


À l’attention du Ministère des Affaires Étrangères du Rimaurie,

Salutations camarade

C’est avec le plus grand honneur que nous nous adressons à vous, Monsieur le Ministre, en vue d’exprimer notre désir de créer une ambassade officielle dans votre pays.
Nous pensons qu’une représentation diplomatique stable sera de nature à favoriser l’entente entre nos deux peuples sur le plan politique, économique, culturel et autre. Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

je vous adresse mes salutations respectueuses.



Rodion Kerzhakov
Ministre des affaires étrangères


image
1920
Garmflüßensteinerische Regierung - Außwärtiges Amt

Diese Botschaft wird Ihnen von der glorreichen garmflüßensteinerische Nation übermittelt.
Ce message vous est adressé par la glorieuse nation garmflüßensteinoise.


À l'attention de Son Excellence Emanuel Wölfflin, Ministre des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie,

Tout d'abord, il s'agit d'un grand plaisir pour nous d'avoir enfin affaire à une nation germanique. Les véritables pays germaniques sont malheureusement devenus denrée rare en ce continent, peu favorisés, que ce soit à cause du Grand Remplacement par les slaves de l'est ou de l'impérialisme communiste kaulthe. Il est donc évident que nous acceptons de recevoir une délégation diplomatique sur notre sol, et d'en envoyer une en retour. Il est d'autant plus important de pouvoir communiquer rapidement entre nations du même Bloc et aux mêmes intérêts.

Nous vous remercions au passage de votre soutien à notre candidature au Bloc Nationaliste Eurysien, dont la nouvelle de notre acceptation a fait plus d'un heureux parmi la population du Garmflüßenstein. Le soutien qu'apporte désormais le Bloc Nationaliste Eurysien est également précieux en cette période de crise d'instabilité en Afarée Centrale.

Pour ce qui est de l'installation de bases militaires sur notre sol, nous l'acceptons sans hésiter. Le Garmflüßenstein est malheureusement trop faible militairement pour pouvoir prétendre se défendre seul, d'autant plus sur un autre continent. La situation restait pour le moment calme en Afarée, mais cela n'a pas duré avec les menaces churaynes.
Un emplacement sur la côte de l'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise sera préparé à l'arrivée de troupes rimauriennes dans les plus brefs délais, ainsi qu'un second au Verrätersteil, Landkreis septentrional de la métropole, où la vaste plaine de Mahre est idéale pour l'installation de terrains d'aviation.

Le Saint-Empire Menkelt a par ailleurs également formulé le souhait de nous aider dans la noble cause qu'est la défense du territoire national, aussi peut-être que des soldats menkiens rejoindront prochainement les bases militaires rimauriennes.

Avec tout le respect accordé à votre nation,


Außwärtiges Amt,
Regierungsstraße, Stadtzentrum,
Genitivingen
1118


Ministère impérial des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt


De la part du ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt Patrick Pearse au nom de sa majesté l'Empereur Arthur XIV et de Son Très Honorable représentant, le Premier Ministre, le Baron Peter Kibener.
À l'attention de Son Excellence Emanuel Wölfflin, en sa qualité de Ministre des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie,

Objet : Bases militaires en Garmflüßenstein.

Que la paix du seigneur soit sur vous,
Honorable Emanuel Wölfflin,

Sachez qu'après de mures réflexions, notre gouvernement a accepté la proposition du Garmflüßenstein que d'installer des troupes sur son territoire tout comme votre nation, que ce soit en métropole et en Afarée Centrale. Nous vous proposons de coordonner nos troupes ensemble pour l'installation de nos futures bases militaires en Garmflüßenstein. Également, nous espérons qu'après l'installation de celles-ci, nos deux forces pourraient participer à des entraînements et des exercices militaires conjoints qui, nous espérons, renforceront l'amitié entre nos deux pays.


Veuillez agréer, Monsieur Emanuel Wölfflin, nos salutations les plus distinguées, avec tout le respect accordé à votre nation,


Signé : Patrick Pearse, ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt


1491


Ministère impérial des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt


De la part du ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt Patrick Pearse au nom de sa majesté l'Empereur Arthur XIV et de Son Très Honorable représentant, le Premier Ministre, le Baron Peter Kibener.
À l'attention de Son Excellence Emanuel Wölfflin, en sa qualité de Ministre des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie,

Objet : Réponse pour les bases militaires en Afarée centrale Garmflüßensteinois.

Que la paix du seigneur soit sur vous,
Honorable Emanuel Wölfflin,

Nous rejoignons votre analyse quand au territoire métropolitain Garmflüßensteinois. La priorité reste l'Afarée centrale Garmflüßensteinois. En fait, de manière générale, nous vous rejoignons sur le reste de votre analyse.
Le gouvernement impérial est prêt à envoyer 15 000 hommes pour participer à l'opération.

Pour établir une route sécurisée en direction de ce territoire, nous vous proposons de coordonner une flotte aérienne et une flotte navale pour sécuriser et faciliter le transport de troupe. Il faudrait voir s'il serait logistiquement possible d'établir une base aérienne en Afarée centrale Garmflüßensteinois, à l'intérieur des terres. De plus, un élément à ne pas négliger, Fortuna, il faudrait établir un contact avec la Sérénissime République de Fortuna pour rassurer cette nation et montrer patte blanche en montrant que nous souhaitons uniquement maintenir l'ordre et sécurisé l'Afarée centrale Garmflüßensteinois et rien d'autre.

Veuillez agréer, Monsieur Emanuel Wölfflin, nos salutations les plus distinguées, avec tout le respect accordé à votre nation,


Signé : Patrick Pearse, ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt


905
Logo diplomatique

Generalsekretariat für Außenpolitik


Provenance : Secrétariat général pour la politique étrangère du Haut-Etat d'Altrecht
Destination : Bureau des Relations Internationales, État de Rimaurie

À notre très cher allié,
Nous souhaiterions, avec votre accord, envoyer une de nos divisions sur le territoire garmflüßensteinois en Afarée afin de contribuer nous aussi à l'effort de maintien du pouvoir en place face aux pressions des autorités afaréennes désireuses d'instabilité sur ce petit bout du BNE.
Nous honorerons les accords signés lors de notre entrée dans le BNE stipulant la défense mutuelle de ses membres.
Nous demandons donc l'envoi d'une division de 9 600 soldats altrechtois dans une des bases déjà construites ou, à défaut, en lançant la construction d'une nouvelle grâce à nos sections du génie militaire.

L'Altrecht vous informe également de la détention provisoire du Sadr de l'Empire du Churyann pour des raisons de haute trahison envers l'Altrecht et pour des insultes et menaces envers notre État.

L'Altrecht vous salue.
4765
sigle

Faites le bon choix

A l'attention des services diplomatiques de Neustaat Rimauriens

Que la Paix de Dieu soit sur vous.

Excellences,

Je m'adresse à vous au nom du Diwan azuréen au sujet de l'épineuse actualité liée à la décolonisation de la Zentralafarea du Garmflüssenstein, une enclave coloniale accrochée comme un coquillage du déluge sur le dos de notre continent en pleine expansion politique.

Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant les engagements de l'Azur pour la décolonisation des territoires non-autonomes, son attachement à la résolution diplomatique des conflits autant qu'au respect des conventions universelles en matière d'immunité diplomatique. Peut-être démontrerai-je à vos Excellences un aspect de notre diplomatie que vous n'aviez que mal jaugé en vous affirmant que l'Azur ne souhaite aucunement une confrontation avec le Bloc Nationaliste Eurysien, dont il juge avec beaucoup d'estime certains de ses membres, à savoir votre pays, la Rimaurie, et le Saint-Empire Menkelt.

De récents contacts avec le gouvernement de Sa Majesté l'Empereur Pendragon nous ont fait considérer l'opportunité d'une voie diplomatique privilégiée, préparant une réconciliation future entre vos pays et nos partenaires afaréens par la décolonisation pacifique et harmonieuse de la Zentralafarea. L'Azur investit beaucoup de confiance dans la clairvoyance des membres du Bloc en matière de décolonisation. Je crois en effet profondément que vos peuples n'ont rien à gagner dans un conflit colonial perdu d'avance qui les séparerait de partenaires potentiels en Afarée, alors qu'ils ont plus urgent à régler, comme par exemple leur isolement sur la scène eurysienne.

Excellences, j'avais appelé les Menkelts à ne pas se tromper de combat ; je dois réitérer cet appel auprès des Rimauriens. Croyez bien que notre souhait est un rapprochement, non une distanciation entre nos pays, et que la décolonisation de l'enclave coloniale de votre partenaire actuel pourrait être une excellente base de rapprochement entre nous.

Je vous prie de considérer les bonnes intentions du Diwan à votre égard comme une marque de respect. Aussi, je vous invite à comparer notre attitude à celle de vos partenaires, le Garmflüssenstein colonial, ou l'Altrecht lèse-hospitalité ; ce dernier Etat s'étant illustré par son viol de l'intégrité physique et de l'immunité diplomatique du Sadr de Churaynn, qui était leur hôte et l'émissaire de son pays.

L'Azur ne demande rien d'autre que la bonne tenue d'une conférence diplomatique annoncée entre la coalition d'Etats afaréens à l'initiative d'un embargo contre la colonie du Garmflüssenstein, et le Bloc Nationaliste Eurysien, afin que puisse être entériné un programme de décolonisation de ce territoire et une reconstruction de bons rapports bilatéraux entre vos pays et le nôtre. Nous avons bien mieux à faire que nous houspiller pour une aberration historique telle que la Zentralafarea ; le développement économique, les questions de sécurité et de souveraineté, et bien d'autres dossiers attendent notre coopération. Ne laissons pas l'obsession coloniale d'un Garmflüssenstein isolé et impuissant empoisonner nos relations et notre intérêt à les faire prospérer.

L'Azur a dit, et continuera à dire, qu'en cas de scénario du pire et de conflit, une guerre de décolonisation de la Zentralafarea ne saurait se limiter à l'étroit périmètre de l'enclave ; les combats sans aucun doute se déplaceront très près de l'Eurysie, sans doute sur le territoire même des membres du Bloc. Cette perspective ne nous enchante pas, mais il faut bien comprendre que l'ère des guerres coloniales est terminée. L'Afarée possède des armes modernes et revendique son égalité en droit et en nature avec l'Eurysie. Elle n'est pas un terrain de chasse.

Je gage que vos Excellences, habitées par l'attachement patriotique à la Nation qui est la vôtre, retrouveront dans mon discours des valeurs qu'elles partagent. Le sens rimaurien de l'honneur et du dévouement saura, j'en suis sûre, discerner le bon choix du mauvais. Celui de partenariats équitables et prospères, tournés vers l'avenir, par la correction d'une anomalie historique coloniale héritée du passé ; plutôt que celui d'un affrontement qui est, du point de vue militaire autant que du point de vue diplomatique, à votre désavantage.

En cas de confrontation militaire entre la coalition afaréenne et le Bloc Nationaliste Eurysien, je me dois de vous clarifier que l'Azur mobilisera ses partenariats diplomatiques internationaux auprès des grandes puissances mondiales attachées à la démocratie, à la lutte contre l'impérialisme, à la stabilité mondiale, ou encore à la lutte contre le fascisme, pour mettre en échec toutes vos tentatives de prolonger un temps soit peu la colonie du Garmflüssenstein. En aucun cas l'Azur n'acceptera que la décolonisation de ce territoire soit minorée. La tranquillité et l'émancipation politique de notre continent est une priorité du Diwan, pour laquelle celui-ci est prêt à mettre en jeu un certain nombre d'intérêts vitaux. Et il est absolument impensable, si la situation venait à se détériorer très gravement, qu'il ne défende pas ses intérêts vitaux de manière appropriée.

Excellences, je vous prie de bien vouloir donner une suite positive à mes efforts pour préserver nos pays d'un affrontement stérile. En retour, le Diwan travaillera bien entendu à une désescalade complète du côté afaréen. Mais nous attendons des résultats concrets en matière de décolonisation.

Avec l’optimisme du travail,
signature
Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
14.05.2017
Haut de page