Interview de Jean de Destiny
Journaliste : Aujourd'hui nous accueillons l'ancien chancelier Jean de Destiny. Bonjour Monsieur de Destiny.
Jean de Destiny : Bonjour.
Journaliste : Alors on ne vous présente plus vous avez été sénateur pendant près de 30 ans et chancelier de 2000 à 2014 et vous êtes maintenant retiré de la vie politique.
Jean de Destiny : Oui c'est exact.
Journaliste : Nous vous avons invité aujourd'hui pour parler des récentes annonces qui ont été faites lors des vœux de l'Empereur et nous vous proposons de nous éclairer avec votre expérience politique sur les changements radicaux que notre pays va faire cette année.
Jean de Destiny : Je ne sais pas si je serais d'une très grande aide mais oui je pense que vous avez raison la déclaration qui a été faite annonces un tournant radical dans l'histoire de notre pays vous avez parlé de changements radicaux mais moi je parlerais de virage radical.
Journaliste : Vous connaissez très bien l'empereur et vous vous entendez très bien avec lui, il a été votre vice-chancelier pendant 1 an. Est-ce qu'il vous a appeler ou demander des conseils avant ses vœux ?
Jean de Destiny : Non il ne m'a appelé que pour me souhaiter la bonne année. Cependant nous continuons à entretenir des conversations de temps en temps où il me demande des conseils et j'essaye de l'aiguiller.
Journaliste : Pour commencer nous avons l'annonce de ce ministère de l'innovation qui sera dirigé par deux co-ministre François Hermann et Josef Koelinger. Qu'en pensez-vous ?
Jean de Destiny : Le ministère en tant que tel est une bonne chose Artyom a besoin d'aller de l'avant et de rester compétitif, il doit rester en lice dans la course à l'innovation. Après la nomination a l'air d'être pour surtout flatter le bloc libéral de l'UMP avec la nomination d'Hermann (François
ndlr) tandis que celle de Josef Koelinger donne à mon gout une trop grosse importance dans l'Etat à une entreprise internationale telle que Macroware même si je pense qu'il va démissionner de son poste de P.D-G.
Journaliste : Ensuite votre frère, Louis de Destiny, a démissionné de son poste de chef d'Etat major des armées et l'Empereur a annoncé que Peleon Cornell lui succèdera. Avez-vous une réaction à faire ?
Jean de Destiny : Non je ne doute en aucun cas des compétences de Peleon Cornell mais pour ce genre de question c'est mon frère qu'il aurait fallu invité. Mais nous sommes tous au courant que ce changement intervient dans une période où Artyom est isolé internationalement sans allié clair et donc l'Empereur privilégie une défense souveraine qui est une nouvelle fois démontré par une levée de troupe de 180 000 ce qui est colossal nous n'avons aujourd'hui que 90 000 soldats.
Journaliste : Pour ce troisième gros point Charles Artyom Ier a une nouvelle fois relancer l'idée d'une marine nationale. On sait que ce projet et mis sur la table tous les 10 ans. Pensez-vous que cette proposition soit crédible ?
Jean de Destiny : La marine nationale est un projet qui est effectivement mis sur la table aussi souvent qu'il est abandonné mais nous avons toutes les infrastructures pour accueillir une armée de mer mais par paresse bureaucratique et administrative ce n'est rester qu'un projet. Espérons que l'Empereur fera de son mieux pour surmonter les épreuves et que ce n'est pas qu'un énième coup d'épée dans l'eau.
Journaliste : Nous allons maintenant passer au sujet qui fait peut-être le plus de bruit dans la sphère politique : la réforme du parlement. L'Empereur a annoncé la création d'une chambre basse en plus du Sénat nommé Conseil National. Que pensez-vous de cette décision sachant que les Républicains réclament depuis longtemps une chambre comme celle-ci ?
Jean de Destiny : Je pense une nouvelle fois que Charles-Artyom Ier cherche à rallier le bloc libéral de l'UMP à sa cause qui avait pris ses distances avec l'UMP après la crise politique et l'abdication d'Ottodon IV. Il veut retrouver la confiance des libéraux pour ne pas qu'ils tombent dans les bras des Républicains car les libéraux ne sont pas opposés à une chambre basse. Cependant le bloc conservateur de l'UMP est catégoriquement opposé à cette décision depuis toujours nous verrons comment l'Empereur va surmonter ses obstacles afin de garder l'UMP uni. Je pense qu'en créant une grande chambre basse il tend un piège aux Républicains. En effet le parti Républicain repose sur un large spectre politique qui va de la gauche radicale au centre et il est impossible pour un parti comme celui-ci de rester uni dans une assemblée de plus de 600 parlementaires, l'Empereur cherche à fracturer et à dissoudre le parti Républicain selon moi.
Journaliste : Et vous ne pensez pas que cela pourrait aussi détruire l'UMP qui est fragilisé par plusieurs lutte intestines et crises depuis 2014 ?
Jean de Destiny : Je n'espère pas que ce soit le cas l'UMP est en voie de guérison il retrouve sa force des années 2000 et il est moins susceptible de se diviser que le parti Républicain car les objectifs sont les mêmes pour tous les blocs de l'UMP ce qui n'est pas le cas des Républicain.
Journaliste : Merci à vous monsieur Jean de Destiny de nous avoir accordé cet interview qui a éclairé certains points d'ombres du discours des vœux de l'Empereur.