04/10/2015
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Quartier des Ambassades [Diplomatie] - Page 6

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 Emblème

À : Ministre des affaires étrangères du califat constitutionnel d’azur.

De : Marie-Madeleine De Villiers, Secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur afaréen.

Excellence,

Le gouvernement de ses majestés Armel Chagnon, co-prince évêque et grand-duc d’Ardon et les Bordes, et Catherine Courtoisier, co-prince séculier et reine de Teyla, salue son Altesse Kubilay al-Marwani al-Dîn ibn Sayyid, calife d’Azur et commandeur des croyants, puissent son règne être durable et paisible.

Par la présente missive adresse aux Diwan d’Azur, nous sollicitons l'ouverture de relations diplomatiques officielles entre nos deux pays.

Dans une volonté sincère d’ouverture à la communauté internationale au-delà de notre région eurysienne, de diversification de nos partenaires étrangers et de construction de relations bilatérales apaisées, fondées sur la coopération mutuelle, nous avons considéré, en vertu du rôle éminent joué par le califat d’Azur dans l’apaisement du conflit au Gondo, qu’il était essentiel d’établir un dialogue et d’ouvrir des relations aussi petit soit-il avec votre nation. Votre contribution exemplaire à la résolution de cette crise inutile et meurtrière, exacerbée par des ingérences extérieures, témoigne de votre engagement en faveur de la paix et de la stabilité régionales. En outre, la position du califat d’Azur en tant que puissance régionale, porteuse de paix et stabilisateur du cadre géopolitique, alliée à votre attachement à des principes fondamentaux que nous partageons, tels que l’indépendance, la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires internes des États, nous a encouragé de continuer dans notre souhait d’établir une relation fructueuse entre nos deux nations.

Nous espérons promouvoir des échanges dans les domaines économique et culturel afin de permettre à nos peuples de mieux se connaître, mais nous proposons également la mise en place d’organisations culturelles et éducatives conjointes, tout en favorisant les échanges de biens et de services, dans le respect mutuel de la souveraineté de chacun.

Dans l’attente de votre réponse, que nous espérons favorable, veuillez agréer, Excellence, l’expression de nos salutations distinguées.

Marie-Madeleine De Villiers, Secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur afaréen.
3702
Armoiries du Khasserat de la République Directe

Ministère des Affaires Extérieures du Banairah

A l'intention de Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur

Cher confrère,

Votre enthousiasme est partagé : il est toujours réjouissant de profiter d'une bonne entente avec une nation voisine. Nous tenons par ailleurs à vous remercier, vous, le Diwan et le peuple azuréen, pour votre splendide spécimen de Dragonnier des Cyrisiades. Cet arbre robuste malgré les épreuves du monde a toute sa place à Al Kara, grande ville au pied de la Chaîne des Mortels et surplombant les déserts rocailleux du sud du pays. Le climat local devrait, sur conseil de nos contacts de l'Institut d'Agronomie et de Botanique de Balaya et de ses homologues karéens, lui convenir fort bien. Il a été planté à l'entrée des jardins botaniques califaux, et semble s'y plaire en la compagnie des dignes successeurs de cet espace conservé le plus fidèlement depuis sa plantation durant le XIIème siècle. Ce joyau national du paysagisme nord-afaréen fut conçu comme lieu hybride d'échanges scientifiques et religieux au nom du Califat, qui était déjà pour l'époque un exemple de démocratie directe au niveau local. Suite aux réformes progressives de l'Etat banairais au fil des siècles, ces jardins ne perdirent que leur aspect monarchique mais gardèrent leur fonction : être un lieu de célébration des réussites du peuple banairais, et d'échanges avec ses frères de foi comme de recherche, voisins ou d'autres continents. J'espère que ce choix de lieu symbolique vous plaira, et nous serions ravis de vous y accueillir afin de discuter de notre avenir commun.

Concernant vos propositions de sujets d'échange, nous sommes alignés : la diplomatie maritime nous semble être, en ce début de siècle, une priorité absolue afin d'établir les règles d'une bonne entente par-delà les terres, et ce notamment au niveau de la gestion de la qualité environnementale des espaces marins et de la production des ressources. Vous le savez probablement, mais le Banairah est un pays très tourné vers la culture d'algues pour des fins alimentaires, médicales et technologiques. Une entente sur l'occupation humaine durable de ces territoires particuliers est indispensable pour garder ces secteurs d'avenir à flot.

Quant à vos autres propositions, celles-ci sont de l'ordre du simple bon sens et de l'indispensable en matière d'approfondissement de nos relations. Il pourrait être utile notamment d'échanger sur nos besoins respectifs en matières premières et produits manufacturés afin d'effectuer un état des lieux de nos importations et exportations respectives, dans la limite bien-sûr des données disponibles. Sachez que la République Directe est tout à fait disposée à prioriser les importations provenant du Califat Constitutionnel d'Azur par rapport à des fournisseurs similaires plus lointains et ne disposant pas d'accords particuliers avec le Banairah.
Les questions de l'identité islamique de nos deux pays sont en effet un sujet important, et ce d'autant plus lorsque l'on connaît le nombre de visiteurs azuréens au Banairah pour des raisons variées, parmi lesquelles les pèlerinages et les fêtes religieuses font grandement partie. Des jumelages de villes de nos pays ainsi que des programmes d'échanges d'œuvre de musée pourraient faire partie des premiers projets quant à ces sujets. Il va sans dire que l'allègement des procédures administratives de passage de notre frontière commune constitueront le premier pas dans la bonne direction, et facilitera grandement la vie spirituelle d'un plus grand nombre de coreligionnaires.

Le cas du Forum de Coopération d'Afarée du Nord est particulier, puisqu'il ne compte pas exclusivement des pays de culture islamique dans ses rangs. Toutefois, il est tout à fait possible d'y organiser des initiatives de promotion de notre culture commune, initiatives dont la participation se fera à la discrétion de chacun des Etats-membres. Il existe déjà des projets proposés à l'ensemble des membres fonctionnant de cette même manière, et un projet banairo-azuréen serait accueilli avec joie par le Forum, et ce au même titre que les autres.

Qu'Allah soit avec vous.


Cordialement.


Saroud Al'Tenhè, Khasser du Banairah
Siriam Amza, Ministre des Affaires Extérieures au Banairah
2411
communication diplomatique

De : Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.
A : Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur.


Monsieur le Ministre,

Le caractère exhaustif souhaité pour la collecte des données préalables à un état des lieux démographiques des populations de poissons dans notre golfe, est compris, entendu et accepté. La République Sacrée de Mandrarika peut effectivement convenir de la transmission de ces données qui, à n'en pas douter, nourriront la viabilité de nos zones de pêche et la nécessité de nourrir des coopérations vers les détenteurs d'autres zones.

Toujours en ce qui concerne l'article 3.3 et je vous serai gré par avance, de bien vouloir pardonner le caractère redondant de ma démonstration mais "garantir les volumes à prélever sur un seuil de renouvellement optimal" demeure une limite certaine à notre capacité à subvenir aux besoins de notre population, plus encore considérant les difficultés qui seraient celles de maintenir une balance commerciale à l'équilibre s'il nous fallait importer des poissons au titre que nos mers verraient leur accès restreint aux navires de pêches nationaux. Une double entrave, qui ne se contenterait plus de rogner notre souveraineté, mais d'affecter directement l'accès aux besoins les plus primaires de nos populations. En l'absence d'une formulation limitant la coopération à un échange d'informations, l'article 3.3 se veut à bien des égards trop engageant et influent, sur nos politiques économiques, commerciales, alimentaires et finalement en somme, de santé publique.

Toutefois et conscients des efforts appuyés et arborés par votre ministère, une reformulation prodiguant la recommandation d'une définition et d'un suivi des quotas de pêche, nous sied, amenant ratification du présent article.

L'article 4, dans son second point, entretient un certain lot de contraintes qui ne fait toutefois état que d'une obligation de consultation et d'un devoir d'instruction de demandes compensatoires autour des prospections et activités offshore. Considérant le fait que nous percevons cette correspondance comme les prémices d'un échange de parties raisonnables, nous avons bon espoir que la présente formulation, dans sa forme la plus vague et la moins engageante, suffit à construire une base suffisante et espérons le, prolifique, à nos échanges bilatéraux.

Ainsi donc, dans sa retranscription la plus brève, le présent accord, sous les terminologies et les formulations convenues, siérait à notre gouvernement.

Avec universalité envers son prochain et inconditionnel amour,

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika
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