10/05/2016
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Relations internationales [Diplomatie] - Page 6

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 Emblème

À : Ministre des affaires étrangères du califat constitutionnel d’azur.

De : Marie-Madeleine De Villiers, Secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur afaréen.

Excellence,

Le gouvernement de ses majestés Armel Chagnon, co-prince évêque et grand-duc d’Ardon et les Bordes, et Catherine Courtoisier, co-prince séculier et reine de Teyla, salue son Altesse Kubilay al-Marwani al-Dîn ibn Sayyid, calife d’Azur et commandeur des croyants, puissent son règne être durable et paisible.

Par la présente missive adresse aux Diwan d’Azur, nous sollicitons l'ouverture de relations diplomatiques officielles entre nos deux pays.

Dans une volonté sincère d’ouverture à la communauté internationale au-delà de notre région eurysienne, de diversification de nos partenaires étrangers et de construction de relations bilatérales apaisées, fondées sur la coopération mutuelle, nous avons considéré, en vertu du rôle éminent joué par le califat d’Azur dans l’apaisement du conflit au Gondo, qu’il était essentiel d’établir un dialogue et d’ouvrir des relations aussi petit soit-il avec votre nation. Votre contribution exemplaire à la résolution de cette crise inutile et meurtrière, exacerbée par des ingérences extérieures, témoigne de votre engagement en faveur de la paix et de la stabilité régionales. En outre, la position du califat d’Azur en tant que puissance régionale, porteuse de paix et stabilisateur du cadre géopolitique, alliée à votre attachement à des principes fondamentaux que nous partageons, tels que l’indépendance, la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires internes des États, nous a encouragé de continuer dans notre souhait d’établir une relation fructueuse entre nos deux nations.

Nous espérons promouvoir des échanges dans les domaines économique et culturel afin de permettre à nos peuples de mieux se connaître, mais nous proposons également la mise en place d’organisations culturelles et éducatives conjointes, tout en favorisant les échanges de biens et de services, dans le respect mutuel de la souveraineté de chacun.

Dans l’attente de votre réponse, que nous espérons favorable, veuillez agréer, Excellence, l’expression de nos salutations distinguées.

Marie-Madeleine De Villiers, Secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur afaréen.
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Armoiries du Khasserat de la République Directe

Ministère des Affaires Extérieures du Banairah

A l'intention de Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur

Cher confrère,

Votre enthousiasme est partagé : il est toujours réjouissant de profiter d'une bonne entente avec une nation voisine. Nous tenons par ailleurs à vous remercier, vous, le Diwan et le peuple azuréen, pour votre splendide spécimen de Dragonnier des Cyrisiades. Cet arbre robuste malgré les épreuves du monde a toute sa place à Al Kara, grande ville au pied de la Chaîne des Mortels et surplombant les déserts rocailleux du sud du pays. Le climat local devrait, sur conseil de nos contacts de l'Institut d'Agronomie et de Botanique de Balaya et de ses homologues karéens, lui convenir fort bien. Il a été planté à l'entrée des jardins botaniques califaux, et semble s'y plaire en la compagnie des dignes successeurs de cet espace conservé le plus fidèlement depuis sa plantation durant le XIIème siècle. Ce joyau national du paysagisme nord-afaréen fut conçu comme lieu hybride d'échanges scientifiques et religieux au nom du Califat, qui était déjà pour l'époque un exemple de démocratie directe au niveau local. Suite aux réformes progressives de l'Etat banairais au fil des siècles, ces jardins ne perdirent que leur aspect monarchique mais gardèrent leur fonction : être un lieu de célébration des réussites du peuple banairais, et d'échanges avec ses frères de foi comme de recherche, voisins ou d'autres continents. J'espère que ce choix de lieu symbolique vous plaira, et nous serions ravis de vous y accueillir afin de discuter de notre avenir commun.

Concernant vos propositions de sujets d'échange, nous sommes alignés : la diplomatie maritime nous semble être, en ce début de siècle, une priorité absolue afin d'établir les règles d'une bonne entente par-delà les terres, et ce notamment au niveau de la gestion de la qualité environnementale des espaces marins et de la production des ressources. Vous le savez probablement, mais le Banairah est un pays très tourné vers la culture d'algues pour des fins alimentaires, médicales et technologiques. Une entente sur l'occupation humaine durable de ces territoires particuliers est indispensable pour garder ces secteurs d'avenir à flot.

Quant à vos autres propositions, celles-ci sont de l'ordre du simple bon sens et de l'indispensable en matière d'approfondissement de nos relations. Il pourrait être utile notamment d'échanger sur nos besoins respectifs en matières premières et produits manufacturés afin d'effectuer un état des lieux de nos importations et exportations respectives, dans la limite bien-sûr des données disponibles. Sachez que la République Directe est tout à fait disposée à prioriser les importations provenant du Califat Constitutionnel d'Azur par rapport à des fournisseurs similaires plus lointains et ne disposant pas d'accords particuliers avec le Banairah.
Les questions de l'identité islamique de nos deux pays sont en effet un sujet important, et ce d'autant plus lorsque l'on connaît le nombre de visiteurs azuréens au Banairah pour des raisons variées, parmi lesquelles les pèlerinages et les fêtes religieuses font grandement partie. Des jumelages de villes de nos pays ainsi que des programmes d'échanges d'œuvre de musée pourraient faire partie des premiers projets quant à ces sujets. Il va sans dire que l'allègement des procédures administratives de passage de notre frontière commune constitueront le premier pas dans la bonne direction, et facilitera grandement la vie spirituelle d'un plus grand nombre de coreligionnaires.

Le cas du Forum de Coopération d'Afarée du Nord est particulier, puisqu'il ne compte pas exclusivement des pays de culture islamique dans ses rangs. Toutefois, il est tout à fait possible d'y organiser des initiatives de promotion de notre culture commune, initiatives dont la participation se fera à la discrétion de chacun des Etats-membres. Il existe déjà des projets proposés à l'ensemble des membres fonctionnant de cette même manière, et un projet banairo-azuréen serait accueilli avec joie par le Forum, et ce au même titre que les autres.

Qu'Allah soit avec vous.


Cordialement.


Saroud Al'Tenhè, Khasser du Banairah
Siriam Amza, Ministre des Affaires Extérieures au Banairah
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communication diplomatique

De : Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.
A : Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur.


Monsieur le Ministre,

Le caractère exhaustif souhaité pour la collecte des données préalables à un état des lieux démographiques des populations de poissons dans notre golfe, est compris, entendu et accepté. La République Sacrée de Mandrarika peut effectivement convenir de la transmission de ces données qui, à n'en pas douter, nourriront la viabilité de nos zones de pêche et la nécessité de nourrir des coopérations vers les détenteurs d'autres zones.

Toujours en ce qui concerne l'article 3.3 et je vous serai gré par avance, de bien vouloir pardonner le caractère redondant de ma démonstration mais "garantir les volumes à prélever sur un seuil de renouvellement optimal" demeure une limite certaine à notre capacité à subvenir aux besoins de notre population, plus encore considérant les difficultés qui seraient celles de maintenir une balance commerciale à l'équilibre s'il nous fallait importer des poissons au titre que nos mers verraient leur accès restreint aux navires de pêches nationaux. Une double entrave, qui ne se contenterait plus de rogner notre souveraineté, mais d'affecter directement l'accès aux besoins les plus primaires de nos populations. En l'absence d'une formulation limitant la coopération à un échange d'informations, l'article 3.3 se veut à bien des égards trop engageant et influent, sur nos politiques économiques, commerciales, alimentaires et finalement en somme, de santé publique.

Toutefois et conscients des efforts appuyés et arborés par votre ministère, une reformulation prodiguant la recommandation d'une définition et d'un suivi des quotas de pêche, nous sied, amenant ratification du présent article.

L'article 4, dans son second point, entretient un certain lot de contraintes qui ne fait toutefois état que d'une obligation de consultation et d'un devoir d'instruction de demandes compensatoires autour des prospections et activités offshore. Considérant le fait que nous percevons cette correspondance comme les prémices d'un échange de parties raisonnables, nous avons bon espoir que la présente formulation, dans sa forme la plus vague et la moins engageante, suffit à construire une base suffisante et espérons le, prolifique, à nos échanges bilatéraux.

Ainsi donc, dans sa retranscription la plus brève, le présent accord, sous les terminologies et les formulations convenues, siérait à notre gouvernement.

Avec universalité envers son prochain et inconditionnel amour,

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika
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 Emblème

De : Marie-Madeleine de Villiers, secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur afaréen

À : Jamal al-Din al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères

Excellence,


Que la paix soit sur le calife Kubilay Ibn Sayyid, sur le peuple et sur le gouvernement du Califat d’Azur.

Le gouvernement de ses Majestés accuse bonne réception de votre missive et vous remercie pour vos mots chaleureux, qui vont droit au cœur du gouvernement de ses Majestés ainsi qu’aux sujets des co-princes. Nous espérons que Dieu veille sur votre nation et votre patrie. La Principauté catholique de Saint-Alban mettra tout en œuvre pour accueillir dans la plus grande dignité son excellence l’ambassadeur Abd-al-Hakim Ibn Zawaïr à la maison de la diplomatie de Lymock, au sein d’une ambassade spécialement préparée pour l’ambassadeur d’Azur et son peuple.

Excellence, après ces salutations, nous souhaitons entrer dans le vif du sujet et vous prions de nous excuser si nous vous semblons indélicats. Comme mentionné dans votre missive, l’Azur est un État en pleine croissance et une puissance minière et énergétique, deux éléments dont la principauté de Saint-Alban a un énormément besoin pour assurer sa propre croissance et faire face à ses besoins énergétiques toujours plus importants. En effet, depuis la fin de son industrialisation et la reconversion de l’économie saint-albois en une économie de services, la Principauté peine à s’approvisionner en ressources essentielles qui ont été abandonnées. La récente ouverture du pays, initiée par son excellence le camerlingue et ministre des Affaires étrangères Gaspard Le Maître, a renforcé la nécessité pour la Principauté de rechercher de nouveaux partenaires économiques et commerciaux. Le Califat d’Azur pourrait sans aucun doute répondre à cette attente.

De plus, le gouvernement de ses majestés a pris connaissance de votre récent projet de développement de nouvelles infrastructures pétrolières et gazières. Nous sollicitons donc l’ouverture d’une ligne commerciale permettant d’approvisionner la principauté de Saint-Alban en ressources minières ainsi qu’en hydrocarbures, notamment en pétrole et en gaz.

En contrepartie, la principauté de Saint-Alban, en tant que puissance économique développée d’Eurysie dont l’économie est dominé par le secteur des services, s’engage à fournir au califat constitutionnel d’Azur tous les biens qu’elle est en mesure de produire et qui répondraient aux besoins du califat. De plus, nous proposons la mise en place de droits de douane favorables aux deux parties, afin de faciliter les échanges commerciaux et d’encourager une coopération économique et commerciale qui saurait mutuellement bénéfique.

Excellence, dans l’attente de votre réponse sur nos canaux diplomatiques, veuillez recevoir l’expression de nos salutations distinguées.
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Son Excellence, Ministre des Affaires étrangères,
Jamal al-Din al-Afaghani,
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Votre excellence,

Je vous contacte en ma qualité de ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla mais aussi en tant que représentant du Gouvernement de Sa Majesté et donc du Royaume de Teyla. Si ma plume trace ces lignes, c’est parce que nous savons la diplomatie de votre noble nation active sur le sujet dont nous voulons vous entretenir. En outre, le sujet est complexe étant donné qu'il s'agit du Gondo.

Le Gondo traverse une période de guerre civile qui n’a que trop duré. Après un bref cessez-le-feu qui avait laissé entrevoir une lueur d’espoir, les hostilités ont repris avec une intensité qui nous inquiète grandement. Cette situation, qui replonge le pays dans l'instabilité et une ambiance mortifère, est inquiétante pour diverses raisons, et la première des raisons est la situation humanitaire préoccupante après plusieurs années de conflit.

En ce sens, le Royaume de Teyla a récemment engagé un dialogue constructif avec l’une des parties prenantes au conflit, la République Impériale Pétroléonienne, connue sous le nom de Clovanie. Dans le cadre des discussions que nous avons eues avec les autorités Clovaniennes, nous avons interrogé les Clovaniens sur leurs intentions quant à un cessez-le-feu établissant un cadre favorable pour entamer des discussions plus ambitieuses, pour une paix durable. Bien que la République Impériale ait fixé des conditions, cette dernière n'est pas fermée à un cessez-le-feu si celui-ci est garanti par le Royaume de Teyla. Bien que nous nous retrouvions honorés par les paroles de la République Impériale, nous savons que ce conflit est un conflit avant tout Afaréen, et bien que le Royaume de Teyla souhaite s'engager sur la voie de la paix au Gondo et entreprendre les actions diplomatiques nécessaires pour y arriver, nous savons que toute tentative sera vaine sans le soutien d'une nation afaréenne voire plus.

C'est pourquoi nous nous adressons à vous aujourd'hui, convaincus que votre nation, à travers son engagement diplomatique autour du Gondo et son influence, peut jouer un rôle essentiel aux côtés du Royaume de Teyla pour établir un cessez-le-feu et, espérons-le, la paix. Ainsi, nous souhaitons connaître votre position actuelle sur le Gondo et aussi si vous êtes ouverts à une coopération avec le Royaume de Teyla pour convenir d'un cessez-le-feu et convaincre toutes les parties qu'il s'agit de la meilleure des solutions. Si nous convenons d'une entente commune pour atteindre nos objectifs, que je crois communs, il serait peut-être opportun d'engager les préparatifs pour une rencontre diplomatique pour discuter d'un plan commun, bien que je doive l'avouer, le Royaume de Teyla a déjà un plan préparé sur la question.

Je saisis cette solennelle circonstance pour vous affirmer ma disponibilité ainsi que celle de toutes les institutions du Royaume pour œuvrer avec vous à la promotion ainsi qu'à la consolidation des relations cordiales et d'amitié qui existent entre le Califat constitutionnel d'Azur et le Royaume de Teyla.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.

Fait à Manticore le 22/11/2015

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.


MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.
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Son Excellence, Ministre des Affaires étrangères,
Jamal al-Din al-Afaghani,
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Votre excellence,

Je vous contacte en ma qualité de ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla mais aussi en tant que représentant du Gouvernement de Sa Majesté et donc du Royaume de Teyla. Cette missive diplomatique fait suite à votre réponse datant du 22 novembre 2015. Nous savions déjà avant de vous contacter que le Califat constitutionnel d'Azur était une diplomatie de raison, de mesure et de pragmatisme. Au regard des mots que vous employez dans votre réponse, nous en avons désormais l'assurance. La posture mesurée et équilibrée du Califat Constitutionnel d'Azur lui permet d'entretenir une position de médiateur crédible et légitime au Gondo, une position que le Royaume de Teyla reconnaît totalement et pleinement.

Le Royaume de Teyla partage les mêmes fondements diplomatiques que les vôtres, d'évidence. Bien que nous comprenions entièrement votre scepticisme à l'égard de la Clovanie, nous nous inscrivons dans une pensée contraire à la vôtre concernant la Clovanie et sa volonté de faire la paix. La rupture des accords Icemlet peut être imputée aux deux parties, selon la posture que nous prenons pour regarder les événements au Gondo. Les différents existants entre les parties ne sont pas insurmontables, comme le prouve le point quatre des accords d'Icemlet qui n'a pas encore été remis en cause par une quelconque partie publiquement. Hélas, je crains que le conflit armé soit reparti avant tout à cause d'une méprise totale et aussi de la non-reprise des discussions pour définir les contours d'une paix et le respect de l'État de droit, qui étaient des points majeurs des accords d'Icemlet.

Bien que nous puissions blâmer la Clovanie, nous pouvons, je crois, blâmer toutes les parties prenantes dans la guerre civile et le conflit armé. De plus, nous vous assurons que la démarche du Royaume de Teyla ne s'inscrit pas dans une démarche pour sauver les intérêts de la Clovanie mais bel et bien d'arriver à un cessez-le-feu et à un accord de paix. Nos intérêts sont ceux du peuple Gondolais, à savoir la paix. Concernant le Grand-Kah, nous vous rejoignons sur les intérêts que permet le déploiement de la flotte kah-tanaise, mais vous oubliez, Votre Excellence, que le Grand-Kah permet de continuer le conflit armé au sol. L'Armée démocratique est soutenue par le Grand-Kah diplomatiquement comme militairement. Ce soutien permet la poursuite du cercle infernal et mortifère de la guerre, qui ne résoudra en rien les problèmes intrinsèques du Gondo qui ne peuvent être réglés uniquement autour d'une table de discussion. L'impérialisme qu'il soit Kah-tanaise ou Clovanien, nous le condamnons avec fermeté au Gondo.

Concernant la barbarie et le fanatisme, j'ai bien peur que vous vous trompiez. Je n'ai vu dans aucun débat eurysien une telle question et aucun haut diplomate eurysien, de quelques nations que cela soit, pointer du doigt les musulmans. Vous semblez prêter des intentions au monde, qu'il n'a pas. Nous ne sommes pas convaincus que la force des faits suffira à ramener la paix au Gondo. La paix ne suffira pas à panser les blessures du camp des vaincus, qu'importe la couleur politique des vaincus. Le régime qui succédera au régime actuel devra s'assurer de prendre en compte tous les courants politiques et culturels de la nation Gondolaise, s'il ne veut pas revoir une guerre civile revenir sur le sol gondolais. De plus, les conflits nous réservent toujours des surprises hélas. La Translavya fut d'une grande expérience, sur le sujet, pour le Royaume de Teyla et de ses partenaires.

Bien que nous reconnaissions que les accords d'Icemlet ont joué un rôle clé jusqu’ici, la légitimité d'un processus diplomatique dans ce genre d'affaire est complexe et doit prendre en compte plusieurs facteurs, dont les aspirations du peuple Gondolais et de toutes les parties, afin d'arriver à un cessez-le-feu et la paix. Les solutions viables, humaines et morales ne peuvent être dictées par un cadre unique de discussion et de négociation, notamment quand l'un des acteurs reconnaît l'utilité du Royaume de Teyla dans les discussions. Il s'agit de la République Impériale Pétroléonienne, donc l'un des acteurs majeurs. Le Royaume de Teyla réaffirme sa volonté d'œuvrer en faveur d'un cadre de discussion serein et prenant en compte les aspirations de chacune des parties, y compris du peuple Gondolais, qui ne se limite pas à une seule instance de discussion. Nous n'écartons pas les accords d'Icemlet, bien au contraire, nous sommes conscients que cela reste le meilleur cadre de discussion à l'heure où j'écris ces lignes. Cependant, comprenez que le Royaume de Teyla reste ouvert à une évolution des cadres de discussion si les parties le demandent et qu'un accord est trouvé.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.

Fait à Manticore le 25/11/2015

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.

MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.
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Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.

Madame la Khalife, Sa Sémillante Altesse Kubilay ibn Sayyid,
Azur.


Hernani-centre. Le 26 novembre 2015.



Objet - Lettre relative à l'établissement d'ambassades




Madame,


Je me permets de vous contacter ce jour en tant que représentant de la diplomatie Poëtoscovie pour vous exprimer les plus sincères amitiés de la part d'un pays qui regrette que nous n'ayons jamais pris le temps de nous connaître véritablement. Soyez pourtant assurés que tenons en estime vos cultures et politiques, et c'est justement dans le prologement de cette considération que nous souhaiterions entretenir des relations durables avec les autorités de votre splendide pays.

Je ne vous cacherais point l'objet de cette lettre, tout d'abord puisqu'il est indiqué en objet de celle-ci, mais aussi car je suis de ceux qui pensent avec force et conviction que la diplomatie, c'est aussi faire preuve de franchise avec ceux envers qui on a confiance, et il me semble ici ne pas me tromper. Aussi ai-je l'immense honneur de vous demander, au nom de la République de Poëoscovie, si vous accepteriez d'établir à Hernani-centre, notre capitale, une ambassade ? En serait-il également possible réciproquement ?

Je ne puis vous cacher attendre votre réponse avec une certaine impatience, car entrentenir de bonnes relations à l'international nous est, en tant que Nation, un voeu infiniment cher.


Avec tous mes hommages,


Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.



Cet échange est sécurisé par les Services de la Sécurité d'État de Poëtoscovie.
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Beno Air

Votre Excellence,

Le LHV souhaiterait acheter un ensemble de 10 zeppelins de facture azuréenne. En effet, notre compagnie, à l'avant-garde du monde, s'intéresse à de nombreuses technologies et pense avoir trouvé un débouché très intéressant pour ce moyen de transport.

D'après nos informations, votre pays possède une longue expérience dans cette technologie ainsi que les gisements nécessaires à sa fabrication. Nous aimerions cependant participer à leur conception dans le cadre d'une entreprise conjointe. J'espère que vous trouverez cette idée rafraîchissante. Le LHV est prêt à financer entièrement la relance de l'exploitation de vos gisements d'hélium. Sachez que ce dossier est une priorité pour nous.

Nous vous proposons de concevoir le dirigeable et de superviser sa fabrication, tout en accordant à votre compagnie nationale 60 % des bénéfices ainsi que la propriété technologique de ces derniers, incluant les actifs matériels tels que l'usine.

Qu'en dites-vous ? Nous vous proposons le nom "Beno Air".

Amicalement,
L'ensemble des investisseurs du LHV
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Son Excellence, Ministre des Affaires étrangères,
Jamal al-Din al-Afaghani,
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Votre excellence,

Je vous contacte en ma qualité de ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla mais aussi en tant que représentant du Gouvernement de Sa Majesté et donc du Royaume de Teyla. Cette missive diplomatique fait suite à votre réponse datant du 1er décembre 2015. Je tiens d'abord à souligner que votre réponse soulève des points importants, tant au niveau intellectuel qu'au niveau diplomatique. Je veux prendre exemple ici de vos mots sur le Grand-Kah qui entame une réflexion importante sur son inclusion ou non au processus que nous voulons entamer.

Votre Excellence, il est évident, selon le Royaume de Teyla, que si nous favorisons l'une des factions lors de nos tentatives de médiation, alors nos tentatives seront vaines et perçues comme irrespectueuses par les participants à la médiation. Notre volonté est celle de la paix avant toute chose. Nous savons, de par notre expérience, que nous avons le besoin absolu de traiter les différentes factions belligérantes sur un pied d'égalité, afin que la paix parvienne à gagner le Gondo et, a minima, qu'un cessez-le-feu permettant des actions humanitaires soit mis en place. Comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises au cours de nos échanges, c’est dans cet esprit que nous nous tournons vers vous aujourd’hui. Le Royaume de Teyla tient à affirmer sa volonté de ne point exclure les nations afaréennes, dont l’engagement et la détermination sur ce dossier méritent d’être pleinement reconnus et pris en compte. D'autant plus qu'il s'agit d'un dossier afaréen avant tout.

Si le Royaume de Teyla s'est permis d'engager des discussions informelles avec la Clovanie, c'est parce que nous pensons réellement pouvoir faire valoir des arguments, dont celui de la proximité culturelle et géographique avec la Clovanie. Du point de vue de Teyla, la République Impériale Pétroléonienne a tout intérêt à ne pas se mettre à dos le Royaume de Teyla, d'autant plus que nous sommes une nation qui compte sur le continent eurysien. Bien que ma phrase puisse paraître hautaine, je vous prie de croire que cela n'est pas ma volonté. Comprenez que le Royaume de Teyla a exercé une pression amicale sur la Clovanie afin que celle-ci admette l'idée de venir à la table des négociations, c'est pourquoi nous nous montrons confiants sur la sincérité de la Clovanie.

Permettez-moi de ne pas faire durer le suspense plus que nécessaire, Votre Excellence. En outre, le Royaume se montre ouvert à l'idée d'une déclaration commune sur la situation et à l'inclusion d'autres nations à celle-ci, pour que notre parole porte le plus possible auprès des belligérants. Selon le Gouvernement de Sa Majesté, ce communiqué devra appeler les parties à se réunir autour du format d'Icemlet tout en y ajoutant le Royaume de Teyla. La Clovanie a signifié qu'elle sera ouverte à tout accord si une nation du rang du Royaume de Teyla est incluse en tant que médiateur et garantit l'accord final. De plus, une phrase qui évoque la possibilité de transformation du format d'Icemlet paraît nécessaire, comme nous l'avons conclu. Mais notre soutien, et le communiqué l'appuiera, va avant tout aux accords d'Icemlet.

Il me vient de vous parler d'un sujet délicat. À l'évidence, bien que la Clovanie ait accepté de participer à une négociation sous l'égide d'une médiation, elle y a mis des conditions qui seront difficilement faciles à obtenir auprès de l'Armée démocratique. En outre, la Clovanie souhaite la rétrocession de Cap-Franc au gouvernement légitime ainsi que la restitution des armes clovaniennes capturées. Bien que ce dernier point nous paraisse convenable, le premier point l'est beaucoup moins, notamment au regard de l'état du gouvernement légitime du Gondo qui ne respecte pas tous les droits fondamentaux. Ainsi, en contre-proposition, nous avons indiqué que la ville doit être démilitarisée, ce que la Clovanie a accepté, bien qu'avec un certain scepticisme, je dois l'avouer. En outre, il me semble qu'une solution qui pourrait être proposée serait une administration indépendante/internationale le temps qu'une paix soit trouvée, bien que cette solution soulève de nombreuses questions, notamment sur la notion de souveraineté nationale et des peuples, qui est un droit impératif selon le Royaume de Teyla.

Dans l'attente de discussions entre les parties, j'ai bon espoir que nous puissions rester assez vagues dans nos formulations, dans le traité, pour faire venir toutes les parties à la table. Mais est-ce une bonne manière de faire et une bonne stratégie ? Je n'ai pas de réponse à ce jour à cette question, qui pourtant est primordiale. Je vous communique l'ébauche d'une déclaration commune dont tous les mots peuvent être discutés et remis en question.

Communiqué a écrit :Son Excellence, Ministre des Affaires étrangères,
Jamal al-Din al-Afaghani.

Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore.


Nous, dirigeants du Califat constitutionnel d'Azur et du Royaume de Teyla, y inclure d'autres nations, réaffirmons notre engagement indéfectible à l’égard de l’objectif d'un cessez-le-feu et de la paix au Gondo. La situation actuelle des reprises des combats après les accords d'Icemlet est préoccupante en tout point. Cette situation menace la stabilité régionale ainsi que les populations civiles qui en subiront les conséquences. Les actions illégales menées, amenant à la rupture des accords d'Icemlet par les belligérants, constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, une violation flagrante des accords d'Icemlet.

Nous rappelons que les accords d'Icemlet ont posé les bases d’un échange nécessaire entre les parties en conflit et qu'un retour à la table des négociations de toutes les parties reste un élément essentiel pour le retour de la paix au Gondo. En ce sens, nous appelons à un cessez-le-feu dans les plus brefs délais et à une entente cordiale autour d'un retour aux accords d'Icemlet ou autour d'un nouveau format de discussion avec l'accord de chacune des parties.

L'ouverture des discussions doit reprendre dans les meilleurs délais afin que le conflit n'entraîne pas plus de morts et un appauvrissement toujours plus conséquent du Gondo et de ses habitants. Nous demandons aux parties de faire preuve de responsabilité et de recul face à la situation et de s'engager dans un processus aboutissant à un accord de cessez-le-feu pour parvenir à une paix durable.

Nous rappelons notre attachement au principe d'impartialité, afin que les discussions puissent se dérouler dans les meilleures conditions. Une solution durable ne peut être convenue que si les préoccupations légitimes de chacune des parties sont entendues et respectées par les accords d'Icemlet.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.

Fait à Manticore le 03/12/2015

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.

MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.
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Son Excellence, Ministre des Affaires étrangères,
Jamal al-Din al-Afaghani,
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Votre excellence,

Je vous contacte en ma qualité de ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla mais aussi en tant que représentant du Gouvernement de Sa Majesté et donc du Royaume de Teyla. Cette missive diplomatique fait suite à votre réponse datant du 6 décembre 2015. Je dois avouer que vos propos sur la Clovanie m’étonnent, sans toutefois me surprendre totalement. Bien que nous comprenions vos réticences à son égard, votre position semble s’éloigner d’une impartialité nécessaire pour mener la médiation de la meilleure des manières. En outre, Votre Excellence, la virulence de vos mots, bien que mesurée, demeure importante en comparaison à ceux envers le Grand-Kah ou bien l'Armée démocratique.

Toutefois, nous n'avons pas le même passif avec la Clovanie que le vôtre, nous avons peut-être un jugement trop mélioratif des autorités de la Clovanie. Je veux insister sur l'importance du mot autorité et non régime. Nous avons pleine conscience que le régime de la Clovanie ne permet pas un épanouissement des citoyens dans un système purement démocratique. Comme le démontre la récente tentative de coup d'État interne à la République Impériale, troublant le régime et sa stabilité. Bien que nous soyons critiques du régime clovanien, nous devons nous rappeler que ces médiations n'ont pas pour but de le remettre en cause, mais d'établir un cessez-le-feu au Gondo entre les factions belligérantes.

Malgré tout, Votre Excellence, les changements que vous proposez à la déclaration commune paraissent pertinents et sont acceptés par le Royaume de Teyla. Le Premier ministre Angel Rojas ainsi que moi-même y apposerons nos signatures. Outre le contenu de la déclaration commune, le Royaume de Teyla accepte les propositions que vous faites concernant la suite des événements. Le Royaume de Teyla demandera à ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques de signer le texte, bien entendu, et même à ses partenaires qui ne sont pas membres de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Pour revenir au sujet de la Clovanie, le Royaume de Teyla ne nie pas les liens qui existent entre la Clovanie et le Président Flavier-Bolwou, mais comme vous l'avez très justement dit, ces liens proviennent d'accords de sécurité et le Royaume de Teyla ne saurait remettre en cause des accords bilatéraux. Cela ouvrirait une boîte de Pandore qui serait préjudiciable à bon nombre de nations et avant tout aux nations "faibles". Un processus dangereux qui ferait, vous l'aurez compris, le bonheur des nations impérialistes. Les demandes que vous formulez vis-à-vis du rôle de la Clovanie dans les discussions sont tout à fait légitimes, mais elles doivent être les mêmes pour le Grand-Kah. Des nations garantes de l'accord qui aboutira, sans parler au nom d'une quelconque faction et qui ne peuvent être médiatrices lors des négociations. Il convient que le rôle de médiateur ne puisse être attribué à des nations pouvant être considérées comme des belligérants indirectement, notamment du fait que le Grand-Kah participe à un blocus de la nation gondolaise pour des raisons que nous entendons.

Par ailleurs, les discussions devront aboutir aussi à la levée du blocus maritime qui n'aurait aucun sens, dans le cas où les discussions aboutiraient dans un premier temps à un cessez-le-feu puis à une paix qui satisferait le peuple gondolais. Par ce terme, j'entends en accord avec le peuple gondolais. Nous savons que le Califat constitutionnel d'Azur sera d'accord avec la position teylaise étant donné que nous nous sommes déjà entendus pour traiter les factions à égalité, ce qui sous-entendait un traitement à égalité des nations participant de manière indirecte au conflit, que ce soit par une alliance diplomatique et/ou militaire ou encore un blocus.

Le Royaume de Teyla réaffirme son engagement en faveur d’une résolution pacifique du conflit et salue la position de l’Azur, qui partage notre volonté de mener un dialogue impartial et constructif. Nous regrettons profondément que la République Impériale de Clovanie pose des conditions bien avant toutes discussions, mais je tiens à rappeler que le régime clovanien a perdu des hommes récemment dans le conflit armé. J'attire votre attention sur ce fait majeur, parce que cela peut expliquer en partie les demandes que fait la Clovanie, afin de ne pas perdre la face sur la scène intérieure tout en sachant que le régime semble être traversé par une période d'instabilité. Le Royaume de Teyla s'est engagé récemment dans le processus de paix, nous avons encore de la patience, mais celle-ci ne saurait être durable et si les parties s'efforcent d'esquiver la table des négociations, le Gouvernement de Sa Majesté mettra en place des sanctions sur les parties concernées.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.

Fait à Manticore le 10/12/2015

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.

MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.
2802
Nezaret-i Hariciye

GRAND BEYLICAT AYKHANIDE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

NO: 2 / 10 Décembre 2015 / Langue originel: Yözid / Exp: Nezaret-i Hariciye
Sublime Palais
Maison Aykhanide

Dossier Azur NO:2
Lettre diplomatique



Sous les instructions de la maison d'Aykhan et de son gouvernement, le Ministre des Affaires étrangères aykhanide envoie la lettre présente à l'honorable ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur, monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, afin d'engager une discussion avec son gouvernement.

Très cher fidèle d'Allah et agent du Califat Constitutionnel d'Azur,

. . . Je suis ravis de pouvoir vous réécrire en ce jour afin de faire les démarches vers de collaborations sérieuses entre nos deux nations. Il faut dire que nous sommes assez pressées quant aux futures projets que nous prévoyons entre nos Etats. Il faut dire que l'Azur tant que par sa situation réligieuse que culturelle nous est un voisin admirable, qu'on pourrait même qualifier d'amis de la Sublime Nation.

. . . Pour tout vous dire, nous voudrions organiser une rencontre diplomatique avec vous, je suis donc heureux de pouvoir aujourd'hui vous donner les informations nécessaire quant à son objet, sa date et sa location. Cette rencontre est une invitation de sa majesté le Grand Bey Orkhan Ier en personne, qui souhaite voir à Otukhan son éminence le Calife. La rencontre sera faite entre plusieurs autres invités de son excellence, une liste vous sera fournit dans la deuxième page suivant cette lettre. L'objet de la rencontre porte sur une discussion d'une grande importance pour les nations plus ou moins turciques, qui va définir une collaboration de celles-ci à plusieurs échelles dont la plus importante étant culturelle.

. . . Pour donner plus de détail, cette grande rencontre des nations turciques est un projet de longue date du gouvernement aykhanide visant à faire collaborer ces nations pour le grand bien du peuple et de la culture turcique dans notre monde. Ainsi, en acceptant cette rencontre, vous ferez le premier grand pas vers un réel entreprenariat culturel, ainsi qu'économique et technologique. Sachez en outre que cette rencontre sera une grande opportunité pour tous, et que nous veillerons à l'image de son envergure de vous accueillir comme il le faut. La rencontre se tiendra au Sublime Palais à Otukhan, où une cérémonie d'accueil sera faite avant de procéder à une réunion entre les dirigeants des nations invités, quant à la date, ce sera le 20 Décembre de cette année.

Sur cette importante demande moi dis-je vous délègue mes salutations, souhaitant à Allah de veiller sur nous et sur les liens que nous allons entreprendre.



(Signé)Alper Kamar Agha
Ministre des Affaires étrangères
Représantant du Sublime Palais
Page 1/2

Nezaret-i Hariciye

GRAND BEYLICAT AYKHANIDE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

NO: 2 / 10 Décembre 2015 / Langue originel: Yözid / Exp: Nezaret-i Hariciye
Sublime Palais
Maison Aykhanide

Dossier Azur NO:2
Lettre diplomatique






Voici ci dessous la liste des nations qui seront invités à la rencontre des nations turciques à Otukhan ;

Khanat de Moritonie
République d'Alashkanie
Morakhan
République du Kaderstan
République Translavique
Les Quatre Vallées









(Signé)Alper Kamar Agha
Ministre des Affaires étrangères
Représantant du Sublime Palais
Page 2/2
4339
Nezaret-i Hariciye

GRAND BEYLICAT AYKHANIDE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

NO: 3 / 19 Décembre 2015 / Langue originel: Yözid / Exp: Nezaret-i Hariciye
Sublime Palais
Maison Aykhanide

Dossier Azur NO:3
Lettre diplomatique



Sous les instructions de la maison d'Aykhan et de son gouvernement, le Ministre des Affaires étrangères aykhanide envoie la lettre présente à l'honorable ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur, monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, afin d'engager une discussion avec son gouvernement.

Très cher fidèle d'Allah et agent du Califat Constitutionnel d'Azur,

. . . Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soit sur vous. Le Califat Constitutionnel d'Azur qui, est souveraine du plateau d'Azur, représentante légitime de l'Islam en Afarée et bien estimé nation cousine du Grand Beylicat Aykhanide, nous à prouvé encore le grand amour qu'il porte pour le tout puissant seigneur et pour ses fidèles. Vous avez encore une fois honoré les paroles de notre prophète qui nous demande d'aimer l'homme car il est avant tout descendant d'Adam SWS et la création du même seigneur, Allah J.J. Et pour cela, nous, le Sublime Palais avec à sa tête sa majesté le Grand Bey Orkhan Ier, vous remercions et prions pour votre pérennité.

. . . En acceptant notre requête, vous prouvez que la force de votre amour envers vos amis yözid est plus fort encore que vos coutumes, et pour cela, nous vous en sommes reconnaissant. Notez que son éminence désormais Sublime à nos yeux, le Khalife Kubilay al-Marwâni Bin Sayyid sera accueilli avec la plus grande attention et courtoisie. Afin que son excellence ne soit nullement gênée durant sa visite, son séjour sera assuré à la meilleur chambre d'invité du Sublime Palais, une chambre qui n'est que digne d'un fidèle d'Allah comme l'est son excellence de partager avec le Grand Bey durant cette rencontre le Sublime Palais, maison de la dynastie Aykhanide. Vous ainsi que le reste de votre délégation serez aussi chaleureusement accueilli à la sublime suite diplomatique réservé aux amis du Grand Beylicat. Notez également, que des présents à l'équivalence de l'importance de votre action pour nous seront faites à l'Azur et à votre ministère, et qui vous seront envoyés une fois qu'ils auront été présenté à son éminence le Khalife.

. . . Sachez, par ces efforts et ma parole, que le Grand Beylicat est dans la même vision que vous quant à l'importance d'une collaboration religieuse islamique entre nos deux nations. Il est évident que pour nous la foi et les affaires religieuses sont au-delà encore des valeurs culturelles que nous prônons à cette rencontre. Nous sommes au courant da la situation politique actuel du monde, nous savons aussi que l'Islam est en danger dans nombre de territoires, que les musulmanes sont oppressées sous des régimes d'incroyants. Comme le disait si bien sa majesté le Bey Aykhan Ier "Un incroyant ne peut diriger une nation de façon juste". Nous suivons ses sages paroles, et vous rassurons donc sur la position forte que compte prendre le Grand Beylicat quant a sa position internationale sur les questions religieuses concernant de loin ou de près l'Islam et ses croyants. Pour les échanges économiques, commerciaux, scientifiques et technologiques que souhaite entretenir l'Azur avec le Grand Beylicat, nous en sommes plus de ravis et pouvons vous assuré une pleine participation de notre gouvernement sur ces futurs projets. Il est naturelle pour des nations proches par le coeur comme les nôtre, qu'une organisation commune se fasse autour d'un soutien et d'une défense mutuelle sur tous les points qui le requiert. Et ce afin que toute nation souhaitant voire notre cause s'écrouler et notre voie interrompu se retrouve face à la barrière d'alliance que nous formerons. Pour ne pas tarder sur les points les plus important, nous proposeront durant la rencontre que vous restiez une journée de plus après la rencontre afin que nos maîtres puissent discuter du chemin à prendre pour nos deux nations, et des actions à entreprendre sur la scène internationale.

. . . En parlant de cela, sachez également que que le Grand Beylicat soutiendra de tout son possible et de tout les moyens que vous fournirez vos efforts de paix sur la situation abominable du Gondo. Nous sommes autant pour ne dire plus que vous outré et dérangé par les idéaux de ces rebelles qui risquent de se propager encore plus si rien est fait pour les arrêter. Si fournire l'effort de guerre pour le gouvernement gondolais n'est encore d'actualité, nous devons chercher en revanche, par des accords et par la force collective, de mener le feu à l'extinction. Nul doute que pour s'y faire, la paix est la seule solution auquel nous pouvons opter à l'heure d'aujourd'hui. Ne vous inquiétez donc pas, car le Grand Beylicat sera à vos côtés dans votre prise de position, peu importe ce que cela demandera comme effort.


Sur cet échange amicale, moi dis-je vous délègue mes salutations, souhaitant à Allah de veiller sur nous et sur les liens que nous allons entreprendre.



(Signé)Alper Kamar Agha
Ministre des Affaires étrangères
Représantant du Sublime Palais
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5143
MAE


CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU DUCHÉ


À l'attention de monsieur Jamal al-Din al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat d'Azur.

Monsieur,

En réponse à votre courrier, je reviendrai d'abord sur votre proposition introductive, en vous faisant savoir l'approbation du ministère des affaires étrangères pour l'installation de représentations diplomatiques permanentes de nos deux pays à Agatharchidès et à Ligert. Ce détail passé, attaquons le sujet pour lequel, semble-t-il, vous m'avez écrit, à savoir le Gondo.

Mon gouvernement n'a jamais rejeté le point central des relations entre la Gallouèse et l'Afarée qui sert de fil rouge dans votre missive : mon pays a une lourde responsabilité d'ancien colonisateur. Mon parti, la ligne politique que je porte, défend la reconnaissance de cette responsabilité. Alors bien sûr, nous ne somme pas aveugles ni indifférents à la reprise des combats au Gondo depuis 2010, et du double carnage qu'elle engendre : du point de vue de la vie humaine et du point de vue du développement économique. Nous sommes d'autant moins insensibles à la crise gondolaise que beaucoup de gallèsants conservent des liens encore aujourd'hui avec le Gondo. Je vous confirme donc que nous avons été informés de la démarche, en particulier grâce à nos liens diplomatiques avec le Royaume de Teyla, et je ne laisserai pas dire que nous ne nous intéressons pas à votre initiative pacifiste.

Seulement, je dois aussi vous confirmer les rumeurs que vous avez entendues. Le Duché de Gallouèse ne pense pas signer cette déclaration collective. Ce n'est pas à dire que nous désapprouvons la démarche ; au contraire, engagé pour la pacifisme comme je l'ai toujours été, je ne peux qu'encourager le chemin prit par le Califat pour redynamiser le format d'Icemlet. Et soyez assuré, monsieur le ministre, que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette pierre apportée à l'édifice de la paix soit la base d'un ouvrage solide et pérenne pour la prospérité afaréenne. C'est bien pour cette raison, monsieur, que nous nous abstiendrons de signer.

La nation gallèsante n'est pas exactement en odeur de sainteté au Gondo, j'imagine que je ne vous apprends rien sur ce point. De ce fait, nous jugeons contre-productif de nous associer à cette déclaration. Nous donnerions justement des munitions aux adversaires de la paix, qui jugeraient sûrement - et m'est avis, à raison - le toupet gallèsant déplacé. Car n'oublions pas que la Gallouèse est à l'origine de cette déstabilisation du Gondo qui n'en finit pas de se consumer. La vraie mémoire, c'est de le reconnaître. Nous sommes prêts à prendre notre part dans la reconstruction, l'aide au développement et les initiatives de pacification du Gondo, mais à distance. Vous avez dit que la participation gallèsante donnerait une autre dimension à votre initiative. Je ne peux nier qu'il y aurait une nouveauté, puisque la Gallouèse est neutre sur le dossier gondolais depuis les années 1960. Mais nul ne peut garantir que ce sera pour le mieux. Si vous avez des arguments qui réfute ce que je viens de dire, je suis toujours ouvert à les entendre, et bien évidemment, à revoir ma décision.

Mais je me dois d'être honnête. Ce qui m'a gêné, dans votre courrier, c'est l'idée sous-jacente. L'idée que l'Afarée parle d'une seule voix, et que nous associer à une initiative partagée entre un pays d'Afarée du Nord et d'Eurysie, c'est suivre la volonté de l'Afarée. Que notre refus, dont vous avez apparemment eu vent, serait une lâcheté, une trahison de nos responsabilité vis-à-vis des Afaréens. Mais je crois, monsieur, que le peuple du Gondo peut décider seul s'il veut entendre parler de la Gallouèse ou non. Et de fait, la République démocratique libre du Gondo nous a toujours demandé de laisser telles qu'elles les relations distantes mais pas conflictuelles entre nos deux pays. Je ne crois donc pas me tromper en disant que la signature du Duché troublerait au moins la partie présidentielle. Et serait donc à même de perturber votre processus de paix.

Si j'insiste sur ce dernier point, c'est parce qu'il y a dans les derniers paragraphes de votre missive suffisamment d'éléments pour provoquer un incident diplomatique. Sachez, monsieur, que la Gallouèse ne tolérera jamais qu'on mette en doute son engagement en faveur des Droits de l'Homme et de la liberté des peuples. Que l'on puisse ne serait-ce que supposer que le Duché de Gallouèse n'a pas « tourné la page de l'esclavage, de la colonisation, du mépris civilisationnel et du racisme » est parfaitement scandaleux. Que l'on puisse suggérer l'idée que la Gallouèse doive « désormais » envisager ses relations avec l'Afarée sous un jour égalitaire est insultant. La responsabilité que nous portons en tant que peuple est celle de descendre d’aïeux qui ont participé à la colonisation, et celle de bénéficier aujourd'hui de siècles d'occupation et d'exploitation. Mais en aucun cas on ne pourra supputer que le Duché de Gallouèse de nouveau régime, qui a vu le jour bien après la décolonisation, porte en lui les valeurs de la colonisation. Dans l'intérêt de votre initiative que nous souhaitons voir aboutir, dans l'intérêt de relations apaisées que nous souhaitons ardemment avoir, et parce que nous savons que sur ces difficiles questions mémorielles, les discutions peuvent très vite s'empoisonner, mon gouvernement n'ébruitera pas cet affront et n'exige aucune excuse. Laissons cela sur les malentendus nés des stigmates d'heures révolues, desquelles, il faut le dire, nous sommes les seuls responsables. Mais à l'avenir, dans les échanges que nous pourrons avoir - en particulier si vous estimez que j'ai manqué la raison fondamentale pour laquelle le Duché doit signer - je vous prierai de bien vouloir accepter que les heures de la colonisation sont révolues aussi de ce côté-ci du Leucytalée.

Dans l'attente de votre éventuelle réponse, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le 30 décembre 2015
M. Michal Trëvenon, Président du Conseil des ministre du Duché
207
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Axis Mundis,

A son excellence Jamal al-Din al-Afaghani Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur

Excellence,

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
1781
communication diplomatique

De : Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.
A : Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel d'Azur.


Monsieur le Ministre,

L'autorité du culte caaganiste ne peut que souligner l'investissement certain dont vous avez su faire la preuve, en dépit des divergences soulevées. Tout en le regrettant, la République Sacrée de Mandrarika affiche une dépendance plus certaine que la vôtre à ses activités de pêche en mer, et les conditions actuelles de l'accord, sans les décrier, en sont présentement pas favorables à notre communauté. Concluons cet accord avec l'espoir de pouvoir le renégocier un jour sous une version étendue.

Sensible à l'enthousiasme azuréen autour de cet accord et l'amorce qu'il offre aux prémices e la règlementation internationale, notre culte se dit favorable à sa participation dans uen démarche de promotion dudit accord. Je me permettrais à ce titre de vous dresser prochainement, la liste de personnalités caaganistes mandrarikanes à même de se rendre à Agatharchidès pour formaliser la mise en oeuvre effective du traité dorénavant ratifié.

Nous pourrons, si vous en jugez le spectacle digne, établir copie du présent accord pour le signer de nouveau sous l'objectif de la presse internationale. Dans le cas cité, une autorité compétente devra être désignée et mandatée, pour signer en lieu et place du Premier Mandrar, s'il ne se déplaçait pas lui-même. Les modalités que sont les participants, la date et les lieux visités seront à définir le temps d'un nouvel échange, fut-il même informel.

Quoiqu'il en soit et avant toute autre chose, le Premier Mandrar se joint à moi par la prière et sa pensée, pour rendre grâce au sens commun qui nourrit votre âme, dans laquelle il nous est plaisant de nous voir sous un effet miroir.

Avec universalité envers son prochain et inconditionnel amour,

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika.

Djeferson Tojosoa, Émissaire-en-chef de la République Sacrée de Mandrarika
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